Portrait de santé des Montréalais : enjeux et perspectives liés à l activité physique
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- Patrick Bibeau
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1 Portrait de santé des Montréalais : enjeux et perspectives liés à l activité physique Richard Massé, M.D., Anne Pelletier M.Sc, Louis Drouin M.D., M.P.H (22 mai 2014)
2 PLAN DE LA PRÉSENTATION Fardeau et coûts de santé Maladies chroniques à Montréal Recommandations d activité physique État de situation : Activité physique chez l adulte Activité physique chez les jeunes Cartographie de certains déterminants de l environnement bâti Recommandations
3 L INACTIVITÉ PHYSIQUE ET LA MORTALITÉ ÉVITABLE AU CANADA Estimation de la mortalité évitable par la pratique d activité physique au Canada : 33 % liés aux maladies coronariennes 25 % liés aux AVC 20 % liés au diabète de type 2 20 % liés à l hypertension * Selon l OMS la sédentarité est la 4 e cause de décès dans le monde *Planning Healthy communities fact sheet series
4 COÛTS DE SANTÉ LIÉS À L INACTIVITÉ PHYSIQUE AU CANADA ,1 milliards$ (2,5 % du budget) ,8 milliards$ (3,7 % du budget) *Katzmarzyk, Gledhill et Shephard 2000 * Janssen 2012
5 MALADIES CHRONIQUES CHEZ LES MONTRÉALAIS (TOPO 2012) 1 Montréalais sur 3 souffre d au moins une maladie chronique : Hypertension 17 % Maladie cardiaque 8 % Diabète 7 % Cancer 2 % Le taux de mortalité par maladies chroniques est 1 à 2 fois plus élevé parmi la population défavorisée que parmi les mieux nantis
6 RECOMMANDATIONS CANADIENNES SUR L ACTIVITÉ PHYSIQUE (SCPE 2012) 0-4 ans 5-17 ans ans 65 ans + Durée Intensité Spécifications 180 minutes par jour 60 minutes par jour 150 minutes par semaine 150 minutes par semaine Modérée à élevée Modérée à élevée Modérée à élevée Réparties dans la journée 3x intensité élevée minimum Période 10 minutes minimum Période 10 minutes minimum Ajout d exercice d équilibre pour prévenir les chutes
7 RELATION DOSE-RÉPONSE ACTIVITÉ PHYSIQUE ET MORTALITÉ Réduction de la mortalité toute cause (%) Durée de pratique de l'activité physique (min par jour) Tiré de :Wen et al. 2011, Minimum amount of physical activity for reduced mortality and extended life expectancy: aprospect cohort study, The Lancet, vol 378, vol 9798.
8 ÉTAT DE SITUATION À MONTRÉAL- PRATIQUE D ACTIVITÉ PHYSIQUE ADULTE (TOPO 2012) Faible niveau d activité physique* Niveau moyen d activité physique** Niveau élevé d activité physique** Activité physique totale Activité physique de transport H (%) F (%) H (%) F (%) 18,3 23,1 64,6 66,2 45,4 43, ,7 39,2 33,1 4,3 3,2 * Un niveau faible renvoie à un niveau d activité physique inférieur à 30 minutes par jour ** Un niveau moyen renvoie à de l activité physique intense de 20 minutes ou plus 3 jours par semaine ou 30 minutes ou plus d activité physique d intensité modérée ou intense ou de marche combiné 5 jours ou plus *** Activité physique d intensité élevée 3 jours ou plus par semaine ou une combinaison d activité physique d intensité modérée ou élevée et de marche 7 jours ou plus
9 ÉTAT DE SITUATION À MONTRÉAL- PRATIQUE D ACTIVITÉ PHYSIQUE DE LOISIR CHEZ L ADULTE (ESCC ) Faible niveau d activité physique Niveau moyen d activité physique Niveau élevé d activité physique Hommes (%) Femmes (%) 42,8 40,3 18,7 19,6 38,5 40,2
10 DISTRIBUTION DE L ACTIVITÉ PHYSIQUE EN FONCTION DE LA DÉFAVORISATION MATÉRIELLE DU TERRITOIRE (TOPO 2012) Faible niveau d activité physique Niveau moyen d activité physique Niveau élevé d activité physique Secteur favorisé % résidants Défavorisation matérielle Secteur défavorisé % résidants 15,4 23,8 44, ,5 38,1
11 RÉPARTITION DU FAIBLE TAUX D ACTIVITÉ PHYSIQUE VILLE DE MONTRÉAL (TOPO 2012)
12 EFFET DE LA SAISON SUR LA PRATIQUE D ACTIVITÉ PHYSIQUE (TOPO 2012)
13 PROPORTION DES ANS QUI ATTEIGNENT LES RECOMMANDATIONS D ACTIVITÉ PHYSIQUE EN FONCTION DU SEXE, RÉGION DE MONTRÉAL (EQSJS ) Tous (%) Garçon (%) Fille (%) Activité physique totale Activité physique de loisir Activité physique transport * Données auto-rapportées sur la pratique d activité physique pendant la période scolaire provenant des adolescents fréquentant les écoles secondaires de Montréal * Donnée où le coefficient de variation se situe entre 15 % et 25 %
14 ACTIVITÉ PHYSIQUE CHEZ LES ANS EN FONCTION DE LA DÉFAVORISATION MATÉRIELLE (EQSJS ) Secteur favorisé % résidants Secteur défavorisé % résidants Activité physique totale 35,9 26,1 Activité physique de loisir 19,2 13,3 Activité physique de transport 4,7 * 7,3 * Données auto-rapportées sur la pratique d activité physique pendant la période scolaire provenant des adolescents fréquentant les écoles secondaires de Montréal * Donnée où le coefficient de variation se situe entre 15 % et 25 %
15 PROPORTION DES DÉPLACEMENTS ACTIFS CHEZ LES 5-11 ANS (OD 2008)
16 PROPORTION DES RÉSIDENCES AYANT ACCÈS À DES COMMERCES ET SERVICES À DISTANCE DE MARCHE, ÎLE DE MONTRÉAL (OD, 2008)
17 PIÉTONS BLESSÉS
18 LE NOMBRE DE BLESSÉS DE LA ROUTE AUGMENTE AVEC LE VOLUME DE TRAFIC Nombre de blessés Ville-Marie Villeray / St-Michel Mercier / Hochelaga Ahuntsic / Cartierville CDN / NDG Rosemont / Petite-Patrie Plateau Saint-Laurent Volume de circulation automobile (Véhicules - km )
19 CONCLUSION 1/3 des Montréalais souffrent de maladies chroniques L activité physique est un déterminant majeur de la santé, une population active réduit ses risques de souffrir d une maladie chronique Les données de l enquête TOPO et l EQSJS démontrent des disparités dans la pratique d activités physiques au niveau socio-économique ainsi qu entre les hommes et les femmes L aménagement du cadre bâti et l accès à une offre d activité physique de loisir diversifiée joue un rôle de premier plan dans la pratique d activité physique
20 NOS RECOMMANDATIONS S appuyer sur les données probantes Les interventions efficaces sont identifiées dans la littérature scientifique Agir tôt auprès des tout-petits et des jeunes Les jeunes ne sont pas suffisamment actifs La mobilisation de tous les partenaires est nécessaire Le choix d être actif doit être valorisant et valorisé Être actif en toute sécurité Les déplacements actifs doivent être sécurisés par : des mesures d apaisement de la circulation notamment sur les artères, une réduction de la vitesse et des volumes de trafic, ainsi qu un meilleur partage de l espace entre les usagers de la route Les infrastructures de loisirs doivent offrir des conditions de pratique sécuritaire
21 NOS RECOMMANDATIONS Réduire les barrières géographiques et monétaires : Les moins bien nantis, les filles et les femmes doivent avoir accès à une offre d activité physique abordable et diversifiée, en toute saison L offre de transport en commun doit être améliorée notamment dans les secteurs mal desservis de l île de Montréal (est et ouest) L offre de service de proximité doit être accessible à distance de marche
22 DES MONTRÉALAIS PLUS ACTIFS SERONT DES MONTRÉALAIS PLUS EN SANTÉ
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