Eclairagisme : Eléments de base

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1 Eclairagisme : Eléments de base Bernard PAULE, Arch. Dr ès Sciences techniques "La lumière est là et les couleurs nous entourent. Néanmoins, si nous ne portions pas de lumière et de couleurs dans nos propres yeux, nous ne les percevrions pas en dehors". Goethe Bernard PAULE - Janvier 2003 PSE-C EPFL, Tél , Fax , paule@estia.ch

2 0 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

3 Avant-Propos Ce document constitue une résumé non exhaustif des notions de base sur l éclairage ayant été abordées lors du semestre d hiver du cours «Espace et Lumière: le projet d éclairage». Une part importante des informations rassemblées ici s appuient sur des ouvrages et documents élaborée par l auteur dans le cadre du programme Energie 2000 (programmes d impulsion «RAVEL» et «DIANE» financés par la confédération). L auteur tient à remercier Laurent Michel pour sa collaboration à la rédaction du chapitre sur le confort visuel (document réalisé par Bernard PAULE et Laurent MICHEL dans le cadre du cours postgrade «Rénovation des bâtiments et énergie» organisé en 2002 par la HES-SO). Couverture: Mount Angel Library, Alvar Aalto Bernard PAULE Espace et Lumière: Le projet d éclairage 1

4 2 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

5 Rappel de quelques bases théoriques 1.0 Rappel de quelques bases théoriques 1.1 La lumière: un rayonnement électromagnétique Soleil et Energie. Le flux solaire est très important. Par temps clair en été, il peut atteindre 1000 watts par mètre carré (W/m2). Pour éviter les surchauffes estivales, il est donc nécessaire de prévoir des protections solaires. Soleil et Lumière. Seule une partie du spectre du rayonnement solaire est visible (longueurs d'onde comprises entre 380 et 780 nanomètres [nm]; 1nm = 1 milliardième de m). FIGURE 1. Représentation schématique du spectre de rayonnement électromagnétique en provenance du soleil reçu sur la terre. Les longueurs d'ondes les plus abondantes du spectre solaire sont émises dans cette «gamme» (cf. Figure 1). Les longueurs d'ondes supérieures à 780 nm constituent le rayonnement infrarouge (IR). Les longueurs d'ondes inférieures à 380 nm constituent, quant à elles, le rayonnement ultra-violet (UV). Comparées au rayonnement solaire, les sources de lumière artificielle (notamment lampes à incandescence), émettent une plus grande part de leur rayonnement dans l'infra-rouge. Bernard PAULE Espace et Lumière: Le projet d éclairage 3

6 Rappel de quelques bases théoriques 1.2 Les grandeurs photométriques Les phénomènes lumineux sont objectivement mesurables et quantifiables, par le biais des grandeurs photométriques. Les principales grandeurs utiles pour le projet d éclairage sont: Le flux lumineux L éclairement L intensité lumineuse La luminance Le facteur de réflexion Flux lumineux (Unité: Lumen [Lm]) Le flux lumineux représente la quantité de lumière émise par unité de temps. Le flux lumineux est l'une des caractéristiques des sources lumineuses données par les fabricants. FIGURE 2. Représentation schématique du flux lumineux Exemples: Une lampe à incandescence de 100 watts fournit un flux lumineux de 1200 lumens. Un tube fluorescent de 36 watts fournit un flux lumineux de 2350 lumens. 4 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

7 Rappel de quelques bases théoriques Intensité lumineuse (Unité: Candela [Cd] ou Lumen/Stéradian [lm/sr]) L'intensité lumineuse est égale au flux lumineux émis par unité d'angle solide dans une direction donnée. Les luminaires et les sources de lumière artificielles sont caractérisées par des indicatrices d'intensité lumineuse. Celles-ci servent à décrire la distribution spatiale de la lumière, ce qui permet de connaître quelle quantité de lumière est émise par la source, dans chaque direction. FIGURE 3. Représentation schématique de l'intensité lumineuse. Exemples: L intensité lumineuse d une bougie est d environ 1 candela. FIGURE 4. Représentation schématique d un indicatrice des intensités lumineuses. Bernard PAULE Espace et Lumière: Le projet d éclairage 5

8 Rappel de quelques bases théoriques Eclairement (Unité: Lux [Lx] ou Lumen/m2 [Lm/m2], 1 Lux = 1 Lumen/m2) L'éclairement désigne le Flux lumineux reçu par unité de surface. Les exemples ciaprès permettent de mieux comprendre la relation entre flux lumineux et éclairement: Une surface d 1 m 2 bénéficiant d un éclairement uniforme de 100 lux reçoit un flux de: 100 lumens (100 lumens / 1 m 2 = 100 lm/m 2 = 100 lux). Une surface de 10 cm 2 bénéficiant d un éclairement uniforme de 1000 lux reçoit un flux de: 1 lumen (1000 lm.m-2 x m 2 = 1 lm). Une surface de 5 m 2 recevant un flux de 2000 lumens bénéficie d un éclairement moyen de: 400 lux (2000 lumens / 5 m 2 = 400 lm.m-2 = 400 lux). FIGURE 5. Représentation schématique de l'éclairement Exemples: Un éclairement compris entre 300 et 500 lux est suffisant pour lire et écrire. Par nuit de pleine lune, le niveau d'éclairement est inférieur à 0,1 lux. Par ciel couvert il varie entre 8'000 et 20'000 lux, selon la saison. Par ciel serein (présence du soleil), il peut atteindre 100'000 lux. 6 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

9 Rappel de quelques bases théoriques Relation entre Eclairement et Intensité. L éclairement d une surface dépend: de l intensité lumineuse de la source, de la distance à laquelle est située cette source, de l angle d incidence des rayons lumineux. Cette relation est caractérisée par l équation suivante: ( I cosθ) E = d 2 (EQ 1) Avec: E = Eclairement I = Intensité de la source lumineuse θ = Angle d incidence d = distance de la source à la surface. Ceci signifie, entre autre que Plus la distance de la source à la surface est grande, plus l éclairement est faible. Plus l incidence est élevée, c est à dire plus la lumière est rasante, plus l éclairement est faible. FIGURE 6. Représentation schématique de la distance à la source et de l angle d incidence. Exemples: Une surface soumise à une source lumineuse située à 3m et dont l intensité lumineuse dans la direction considérée est égale à 180 Cd, bénéficie d un éclairement de 20 lux lorsque l incidence des rayons est égale à 0 (surface perpendiculaire à la direction des rayons lumineux). Cette même surface bénéficie d un éclairement de 13 lux si l incidence des rayons est de 30. Bernard PAULE Espace et Lumière: Le projet d éclairage 7

10 Rappel de quelques bases théoriques Luminance (Unité: Candela/m2 [Cd/m2] ou Lumen/steradian m2 [lm/sr.m2]) La luminance d'un objet ou d'une source caractérise l'intensité lumineuse émise par un élément de surface dans une direction donnée, rapportée à la surface apparente de cet élément relative à cette direction. La luminance est la seule grandeur photométrique perçue par l oeil humain. Elle correspond à la sensation visuelle de luminosité causée par la surface des objets présents dans le champ visuel (objets éclairés). La luminance d'un objet ne dépend pas seulement de la quantité de lumière reçue (éclairement), mais aussi de son pouvoir de réflexion (clarté) et de sa brillance. FIGURE 7. Représentation schématique de la luminance FIGURE 8. Exemple de valeurs de luminances relevées sur un poste de travail à l écran. Exemples: La luminance d un tissus de feutre noir, même fortement éclairé, dépasse difficilement 10 Cd/m 2. 8 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

11 Rappel de quelques bases théoriques La luminance d un écran informatique peut atteindre 200 Cd/m 2. La luminance minimale perceptible par l oeil humain est d environ 10-5 Cd/m 2. Sources Primaires Luminance [Cd/m 2 ] Soleil Lampe à incandescence 100W, claire Lampe à incandescence 100W, dépolie Tube fluorescent 40 W(38 mm) Bougie TABLEAU 1. Valeurs indicatives de la luminance de quelques sources primaires. Relation entre Eclairement et Luminance. La luminance d une surface dépend notamment: de l éclairement reçu par cette surface, du facteur de réflexion de cette surface (voir 1.2.5, page 11). Cette relation est caractérisée par l équation suivante: ρ E L = Π (EQ 2) Avec: L = Luminance E = Eclairement ρ = Facteur de réflexion de la surface (voir ) Ceci signifie, entre autre que Plus l éclairement est élevé, plus la luminance est élevée. Plus le facteur de réflexion de la surface est élevé, plus la luminance est élevée. Sources secondaires Luminance [Cd/m 2 ] Lune Papier blanc (ρ = 0,8, Eclairement = 400 lux) 100 Papier blanc (ρ = 0,4, Eclairement = 400 lux) 50 Papier blanc (ρ = 0,01, Eclairement = 400 lux) 50 TABLEAU 2. Valeurs indicatives des luminances de quelques sources secondaires Bernard PAULE Espace et Lumière: Le projet d éclairage 9

12 Rappel de quelques bases théoriques Relation entre Luminance et Intensité lumineuse. On peut parler de la luminance d une source lumineuse primaire (lampe, soleil) mais aussi de la luminance d un objet éclairé (source lumineuse secondaire). Dans ce cas la luminance de cet objet dépend notamment: de l intensité lumineuse émise par cet objet, de la surface apparente de celui-ci depuis le point d observation. Cette relation est caractérisée par l équation suivante: I L = S cosθ (EQ 3) Avec: L = Luminance I = Intensité lumineuse S = Surface de l objet considéré. θ = Angle sous-tendu par le plan de la surface considérée et la normale à la directio de vision (voir Figure 9). Ceci signifie, entre autre que Plus la surface est «inclinée» par rapport à l axe de vision, moins sa luminance est élevée. FIGURE 9. Représentation schématique de la notion de surface apparente (S A ) 10 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

13 Rappel de quelques bases théoriques Facteurs de réflexion [-] Le facteur de réflexion d une surface caractérise la capacité de cette dernière à réfléchir une part plus ou moins grande de la lumière qu elle reçoit. La valeur du facteur de réflexion est comprise entre 0 (noir absolu) et 1 (blanc idéal). Le facteur de réflexion est parfois exprimé en %. On le désigne généralement par la lettre grecque ρ. Un matériau qui réfléchit 60% de la lumière qu il reçoit présente un facteur de réflexion de 0,6. Le tableau ci-dessous donne une liste de valeurs indicatives du facteur de réflexion de certains matériaux. Couleur et facteur de réflexion: Toute couleur peut être obtenue par mélange, dans des proportions variables, d une couleur pure (couleur du spectre) avec du blanc. La couleur des matériaux influence donc directement la valeur de leur facteur de réflexion. Les teintes saturées contiennent un faible proportion de blanc. Elles présentent donc, à l exception du jaune, des faibles valeurs de facteur de réflexion. Les teintes pastelles, qui contiennent plus de blanc, sont donc plus claires et présentent un généralement un facteur de réflexion de l ordre de 50%. TABLEAU 3. Liste indicative des facteurs de réflexion de certains matériaux courants. Bernard PAULE Espace et Lumière: Le projet d éclairage 11

14 Rappel de quelques bases théoriques 12 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

15 L'éclairage naturel 2.0 L'éclairage naturel La lumière naturelle est la source lumineuse de référence, à l'origine de toute vie. Elle est indispensable aussi bien à la croissance et au développement harmonieux de l'enfant, qu'à l'équilibre psycho-physiologique de l'adulte. La lumière naturelle est composée des longueurs d'ondes auxquelles le système visuel de l'homme est le plus sensible; ce sont celles qui sont émises en plus grande quantité par le soleil (cf. Figure 1). C'est la raison pour laquelle l'efficacité lumineuse de la lumière naturelle est nettement supérieure à celle des principales sources d'éclairage artificiel (cf Figure 10). Elle est comprise entre 120 et 160 lm/w (Lumen par Watt), alors que celle d'une lampe à incandescence classique se situe entre 12 et 20 lm/w. Appliquée à l'éclairage des bâtiments, la lumière naturelle permet donc, à prestations d'éclairage équivalentes: De réduire la consommation d'énergie liée à l'utilisation de l'éclairage artificiel, De réduire la charge en ventilation et en climatisation des bâtiments, D'améliorer le bien-être et d'accroître la productivité des personnes. Au-delà de ces apports, la lumière naturelle permet en outre de mettre en valeur les qualités architecturales des bâtiments. FIGURE 10. Efficacité lumineuse des principales sources d'éclairage artificiel (y.c. appareils auxiliaires) Bernard PAULE Espace et Lumière: Le projet d éclairage 13

16 L'éclairage naturel 2.1 Problématique Les problèmes posés par la maîtrise de l'ambiance lumineuse d'un local éclairé par la lumière naturelle se résument à transporter le flux lumineux extérieur disponible, à l'endroit désiré et au moment opportun. FIGURE 11. Représentation schématique de la problématique de l'utilisation de la lumière naturelle dans les bâtiments (à gauche). Illustration de cette problématique par un croquis de Sir Norman Forster pour la Hong-Kong & Shanghai Bank (à droite) Capter la lumière La solution vers laquelle il faut tendre est celle qui consiste à augmenter la surface (S) de captation de la lumière, tout en réduisant dans la mesure du possible, la surface vitrée proprement dite (V). Plus le rapport S/V est élevé, plus l'efficacité du système d'ouverture est importante. Cela revient en fait, à augmenter la portion de ciel «vue» depuis le vitrage (cf Figure 12). FIGURE 12. Exemple d ouverture dont la géométrie est conçue pour augmenter la quantité de lumière captée (ferme des Grisons, photo V. Desarnault) 14 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

17 L'éclairage naturel Conduire la lumière Le problème revient, la plupart du temps, à acheminer celle-ci dans les parties des locaux les plus éloignées des ouvertures. Il s'agit en particulier de limiter l'absorption des rayons lumineux par les parois, afin de favoriser la pénétration de la lumière en profondeur. Dans ce but, les parois qui reçoivent directement la lumière provenant de l'extérieur, seront traitées avec des matériaux clairs, ou même, lorsque cela est possible, avec des matériaux brillants. FIGURE 13. Exemple de cheminée de lumière Ecole primaire de Collioure (F), Arch.: Ph. Pous & M. Gerber, conception éclairage naturel: B. Paule. Les faces intérieures du conduit de lumière sont revêtues de en polycarbonate de façon à favoriser la descente de la lumière jusqu aux étages inférieurs. Bernard PAULE Espace et Lumière: Le projet d éclairage 15

18 L'éclairage naturel Distribuer la lumière Il s'agit de s'assurer que la lumière disponible à l'intérieur des locaux, soit effectivement utilisable. A cette fin, il convient de contrôler les luminances dans le champ visuel de l'observateur afin d'éviter les problèmes d'éblouissement. Cela revient à assurer une distribution homogène des luminances au niveau de l'ergorama et du panorama des usagers (cf Figure 41, page 43). Il s'agit par exemple de limiter la brillance des matériaux situés à proximité immédiate de la tâche à observer, ou encore de mettre en œuvre des matériaux possédant des facteurs de réflexion voisins. FIGURE 14. Distribution de la lumière au bas d une cheminée de lumière à Bernex (Arch.: M. Cucinella F. Santos, conception éclairage naturel: B. Paule.). A près avoir parcouru environ 5 m depuis la toiture, la lumière est distribuée par un conduit dont l ouverture est évasé de façon à élargir la zone d influence. Par ailleurs, le revêtement de la partie basse du conduit est revêtue de bois clair, de façon à réchauffer la teinte de la lumière. 16 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

19 L'éclairage naturel 2.2 Tirer profit du soleil (lumière directe) On désigne par lumière directe, les rayons lumineux qui proviennent directement du soleil. Possédant une origine localisée précisément dans l'espace, ces rayons peuvent être captés directement et conduits à l'intérieur du bâtiment Soleil et Energie Le soleil est une source caractérisée par un flux lumineux très important. Par temps clair, il délivre des niveaux d'éclairement de l'ordre de 100'000 Lux sur un plan perpendiculaire aux rayons. Une grande part du rayonnement est émis dans l'infrarouge. Le soleil est donc une source de chaleur, dont on peut tirer des bénéfices importants en hiver, mais de laquelle il convient aussi de se protéger en été, afin d'éviter les risques de surchauffe. L'intensité des rayons solaire est considérée comme négligeable lorsque la hauteur du soleil est inférieure à 10 au-dessus de l'horizon La latitude Le soleil est une source ponctuelle, dont la course dans le ciel, dépend de la latitude du lieu considéré. La latitude caractérise la position d'un point sur le globe terrestre, relativement à l'axe Nord / Sud. Elle est notée en degrés, et décroît en valeur absolue depuis les pôles (+/- 90 ), jusqu'à l'équateur (0 ). Plus on se rapproche de l'équateur, plus les variations saisonnières ont tendance à s'estomper, notamment en ce qui concerne les durées respectives du jour et de la nuit. A l'opposé, le déplacement vers les pôles, se traduit par des saisons de plus en plus marquées, avec des durées de jour importantes en été et réduites en hiver. La latitude «moyenne» de la Suisse est de 46,5 Nord. FIGURE 15. Représentation schématique de la latitude [ ] Bernard PAULE Espace et Lumière: Le projet d éclairage 17

20 L'éclairage naturel Les saisons Le solstice d'hiver (21 décembre). C'est la journée la plus courte de l'année (durée du jour de 8h30 environ). La hauteur du soleil à midi (heure solaire) est de 20 au-dessus de l'horizon. Le soleil pénètre donc profondément dans les locaux, par la façade Sud. Pendant la période hivernale, le soleil est généralement vécu comme un élément très positif, et l'on tolère largement qu'il pénètre à l'intérieur des bâtiments. Les équinoxes (21 mars/21 septembre). A ces dates, le jour et la nuit ont une durée égale (12 heures). Le soleil se lève exactement à l'est à 6h00 du matin (heure solaire), et se couche exactement à l'ouest à 18h00. La hauteur du soleil à midi est de 43.5 au-dessus de l'horizon. On peut noter qu'aux équinoxes, la variation de la course solaire est très rapide d'un jour à l'autre: la hauteur du soleil varie de 2 en cinq jours. On peut aussi remarquer que malgré des disponibilités solaires identiques, le 21 mars et le 21 septembre offrent des caractéristiques climatiques très différentes (écart de température moyenne égal à 10 environ en faveur de l'automne), en raison principalement de l'inertie thermique de la Terre. Le solstice d'été (21 juin). C'est le jour le plus long de l'année (environ 15h30) et qui correspond à une hauteur solaire maximale (67 à midi solaire). Du fait de sa position plus proche du nord au lever et au coucher, le soleil pénètre profondément dans les bâtiments par les façades Est et Ouest, en début et fin de journée. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les pénétrations solaires au travers des ouvertures en façade Sud ne sont pas les plus importantes à cette saison, du fait de la hauteur du soleil dans le ciel. En revanche, les pénétrations par les ouvertures zénithales sont maximales. Pendant la période comprise entre le début du mois de Mai et la fin du mois d'août, il est préférable de proscrire les pénétrations solaires directes dans les bâtiments. Notons que pour toute cette période, le soleil se lève et se couche au delà de l'axe Est - Ouest, ce qui signifie que l'ensoleillement des façades orientées au Nord, même s'il reste modéré est possible en tout début de matinée et en fin de soirée (en site dégagé). FIGURE 16. Représentation schématique de la course solaire aux solstices et équinoxe (pour la Suisse) 18 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

21 L'éclairage naturel L'orientation L'orientation d'une façade conditionne sa capacité à réagir aux conditions climatiques, non seulement au cours de la journée, en fonction de l'heure, mais aussi au cours de l'année, en fonction des saisons. Orientation façade SUD NORD OUEST EST TABLEAU 4. Avantages Inconvénients Recommandations Apports solaires importants en hiver et en mi-saison (bilan thermique favorable). Pénétrations estivales facilement contrôlables par des éléments horizontaux en débord (avant-toits, marquises, balcons, etc.). Pas de pénétrations solaires (excepté en été, très tôt le matin et tard le soir). Aucune protection solaire nécessaire. Peu de variation de la lumière disponible au cours de la journée. Exposition favorite des "romantiques"! (observation du coucher du soleil) Les espaces orientés à l'est sont généralement perçus comme "dynamiques", du fait de la présence du soleil le matin Surchauffes possibles en misaison et été. Les apports solaires hivernaux sont souvent incompatibles avec le confort visuel (éblouissement). Pas de gains solaires (bilan thermique défavorable) Apports solaires maximums en été et mi-saison (Possibilité de surchauffes importantes). Exposition au soleil d'été jusque tard dans la journée (en été). Le soleil étant bas, le blocage total des pénétrations solaires implique une fermeture totale des stores (sauf dans le cas de lames verticales). Apports maximums le matin en été (surchauffes possibles) Le soleil étant bas, le blocage total des pénétrations solaires implique une fermeture totale des stores (sauf dans le cas de lames verticales). Bien que frappant la façade à un moment de la journée où la température extérieure reste fraîche, le soleil d'est contribue à l'échauffement du bâtiment. Protection solaire extérieure indispensable en mi-saison et en été. Protection intérieure souhaitable contre les éblouissements en hiver. A recommander dans tous les locaux nécessitant simultanément une bonne contribution de l'éclairage naturel, ainsi qu'une absence de rayons solaires directs. Protection solaire extérieure indispensable en été Protection solaire extérieure indispensable en été. Résumé des avantages et inconvénients associés aux différentes orientations des ouvertures. Bernard PAULE Espace et Lumière: Le projet d éclairage 19

22 L'éclairage naturel Les Protections solaires La contradiction existant entre les performances affichées par temps ensoleillé et celles observées par ciel couvert, nécessite l'emploi d'éléments «correcteurs» que l'on désignera par le nom de protection solaire. Passons en revue les «risques» associés à la lumière naturelle et pouvant être pris en charge par ces éléments de protection solaire. Risques d'éblouissement Ceux-ci sont surtout à craindre lorsque le soleil est bas sur l'horizon, c'est à dire en hiver, ou en début et fin de journée. Les risques d'éblouissement proviennent de l'écart excessif entre les valeurs de luminance présentes dans le champ visuel. La notion de gène due à l'éblouissement est toutefois conditionnée par la nature de l'activité pratiquée et le type d'espace concerné. Risques de surchauffe Ceux-ci sont surtout à craindre en période estivale, dès que le rayonnement solaire parvient à franchir le vitrage (effet de serre: le rayonnement infrarouge est piégé par le vitrage et le local s'échauffe). Face à ces risques, quels sont les différents types de protection solaire pouvant être utilisés? Protection externe ou interne En ce qui concerne les risques d'éblouissement, la position de la protection par rapport au vitrage importe peu. Il suffit que l'écran soit positionné entre l oeil et la source lumineuse. En revanche, les phénomènes de surchauffe impliquent de placer impérativement la protection solaire à l'extérieur du vitrage, afin de stopper le flux énergétique solaire avant qu'il ne pénètre dans le local considéré. Les différents types d'écrans solaires. Ecran opaque: S'il est constitué d'un matériau opaque, l'écran peut alors soit rejeter purement et simplement la lumière vers l'extérieur, soit dévier les rayons solaires pour les renvoyer par exemple en direction du plafond, afin de favoriser les niveaux d'éclairement en fond de pièce Ecran translucide: Ce type d'écran se comporte lui même comme une source lumineuse diffuse, présentant une luminance constante sur toute sa surface (toiles doublées ou enduites par exemple). La lumière n'est pas rejetée, mais utilisée au profit de l'éclairage intérieur. 20 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

23 L'éclairage naturel Ecran transparent: Cet écran peut aussi se présenter sous la forme d'un élément atténuateur transparent (verre ou matériau plastique teinté, store tissé, tôle perforée) Le maintient de la transparence est un élément favorable du point de vue psychologique. Le degré d'atténuation de ce type d'écran doit cependant être suffisamment important pour permettre la présence de lumière directe dans le champ visuel, ce qui suppose un facteur de transmission inférieur à 10% FIGURE 17. Représentation schématique de l'influence des différents types d'écrans solaires Les Protections fixes. Façade Sud (Protection horizontale) Dans le cas d'une façade orientée au Sud, la protection solaire fixe peut être réalisée à partir d'éléments filant horizontalement devant les vitrages. Le degré de protection offert dépend de l'importance du débord de ces éléments par rapport au plan du vitrage. FIGURE 18. Représentation schématique des angles de protection procurés par différentes longueurs d'avant-toit en façade Sud (hauteur local = 2.40, latitude de Genève (46.5 N). Bernard PAULE Espace et Lumière: Le projet d éclairage 21

24 L'éclairage naturel Façade Est / Ouest (Protection verticale) Dans le cas de façades orientées à l'est ou à l'ouest, une protection horizontale fixe n'est pas envisageable, dans la mesure où le soleil est bas sur l'horizon lorsqu'il atteint les vitrages. Il est alors plus facile de stopper les rayons à l'aide d'éléments verticaux. Pour les façades Est, la protection est surtout utile pour éviter les éblouissements, tandis que pour les façades Ouest, il s'agit avant tout de se protéger contre la chaleur (rayons solaires de fin de journée). En règle générale, chaque fois que l'on met en œuvre une protection solaire, on pénalise les apports de lumière diffuse. Dans le cas des façades Est et Ouest, il est donc préférable de prévoir une protection mobile, afin de ne pas pénaliser inutilement les apports de lumière diffuse (le matin à l'ouest, et le soir à l'est). Les Protections mobiles. Quelle que soit l'orientation de la façade (sauf au Nord), il est illusoire de vouloir se protéger totalement des pénétrations directes à l'aide d'un système fixe. Il est donc nécessaire dans la plupart des cas, de combiner cette protection fixe avec un écran atténuateur mobile. Propriétés des protections solaires mobiles Une protection mobile lorsqu'elle est située à l'extérieur, présente les caractéristiques suivantes: Bonne adaptation aux diverses situations (degré d'occultation variable), Elimination des surchauffes (les rayons solaires ne franchissent pas le vitrage), Elimination des éblouissements, Déviation éventuelle des rayons lumineux (stores à lame). Précautions à prendre: Dans le cas de systèmes non-automatisés, les opérations de manipulations doivent rester le plus simple possible, de façon à ce que tous les utilisateurs puissent moduler quotidiennement leur ambiance lumineuse. A cette fin, des éléments d'information concernant une gestion optimale de la lumière naturelle doivent être fournis aux utilisateurs. Dans le cas de systèmes automatisés, il est important de laisser à l'utilisateur la possibilité de «reprendre la main», afin de garantir une flexibilité des activités. 22 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

25 L'éclairage naturel FIGURE 19. Valeurs représentatives des facteurs de transmission énergétique de différents systèmes de protections solaires mobiles (U total = y.c. vitrage [W/m 2 K]) Bernard PAULE Espace et Lumière: Le projet d éclairage 23

26 L'éclairage naturel 2.3 Tirer profit de la lumière diffuse On désigne par lumière diffuse l'ensemble des rayons lumineux qui ne proviennent pas directement du soleil (par opposition à la lumière directe). La voûte céleste est l'une des principales sources de lumière diffuse Caractéristiques de la lumière provenant du ciel Les rayons solaires, en traversant les diverses couches de l'atmosphère, sont partiellement absorbés, mais surtout réfléchis et diffusés en direction de la Terre. La voûte céleste constitue donc une source lumineuse distincte du soleil. La lumière disponible est non seulement diffuse, mais aussi multi-directionnelle. Les niveaux d'éclairement résultants sont moins élevés que ceux procurés par le soleil (de 5'000 à 20'000 Lux en moyenne contre 100'000 Lux pour le soleil). Cette lumière diffuse présente les caractéristiques suivantes: Avantages: Elle est disponible quelque soit la couverture nuageuse. Elle ne génère pas ou peu d'ombres portées (lumière non directionnelle). Elle ne provoque pas ou peu d'éblouissement. Elle ne donne pas lieu à des phénomènes de surchauffe. Inconvénients: Elle est difficilement exploitable dès que l'on s'éloigne des ouvertures. Elle se révèle parfois insuffisante en hiver Différents types de ciel De nombreuses équipes de recherches, de par le monde, tentent de dégager des règles générales concernant la répartition des luminances de la voûte céleste. Pour des raisons de simplicité, on ne retiendra ici que trois types de ciel, tout trois étant des modèles théoriques servant de référence pour les études d'éclairage. Le ciel couvert uniforme Chaque point de la voûte céleste est caractérisé par la même luminance. Dans la pratique, cela correspond à des conditions de brouillard dense. Le ciel couvert CIE Ce modèle stipule que la luminance du zénith est trois fois supérieure à celle de l'horizon. Dans la pratique, cela correspond à un ciel encombré de nuages élevés (stratus). L'emploi de ce modèle tend à surévaluer les performances des ouvertures zénithales, au détriment des ouvertures en façade. Il convient donc de l'utiliser avec précaution. 24 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

27 L'éclairage naturel Le ciel serein CIE Il s'agit encore d'un modèle théorique, qui donne, par temps clair, la répartition des luminances du ciel en fonction de la position du soleil. On retiendra pour simplifier, que les zones de forte luminance se situent d'une part à proximité immédiate du soleil, et d'autre part, sur le pourtour de l'horizon. Les luminances les plus faibles se rencontrent quant à elles, dans un secteur faisant un angle de 90 degrés par rapport au soleil (cf Figure 20). FIGURE 20. Représentation schématique des rapports de luminance observés par ciel serein, et prise de vue d un ciel clair avec le soleil à l horizon (objectif fish-eye). Bernard PAULE Espace et Lumière: Le projet d éclairage 25

28 L'éclairage naturel Notion de facteur de lumière du jour Etant donnée la difficulté de caractériser les performances d'un local, vis à vis de la lumière solaire directe (variation continue de la position du soleil et des pénétrations solaires), on préfère définir les performances de ce local par ciel couvert. Pour cela, on utilise un ratio mettant en évidence le rapport entre la lumière disponible à l'extérieur et les niveaux observés à l'intérieur de ce local. Ce ratio est appelé Facteur de lumière du jour (D); il est exprimée en % (Figure 21). FIGURE 21. Facteur de lumière du jour: D = Ep/E hz [%] FIGURE 22. Table de correspondance des valeurs typiques de facteur de lumière du jour. (Ref: Eclairage intérieur par la lumière du jour, Recommandations de l'association Suisse des Electriciens, ASE ). La Figure 22, établit une correspondance entre le niveau de facteur de lumière du jour et la sensation de clarté ressentie dans un local. 26 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

29 L'éclairage naturel On constate que la fraction de lumière naturelle réellement disponible à l'intérieur des locaux, est relativement faible (de l'ordre de quelques pour-cent). En fait, l'importance du gisement extérieur est telle que la sensation de clarté est ressentie dès que le facteur de lumière du jour atteint 4% Couverture des besoins: Notion d'autonomie en éclairage naturel Il est possible d'établir une correspondance entre le niveau de facteur de lumière du jour observé dans un local et la couverture annuelle des besoins lumineux de ce dernier par la lumière naturelle. Il va de soit que les besoins lumineux sont différents pour chaque type d'activité, tant du point de vue quantitatif que qualitatif. Méthode ASE [ASE 1989] L'abaque représenté à la Figure 23, permet de déterminer la fraction de temps durant laquelle l'éclairement extérieur suffit à couvrir les besoins intérieurs, dans la tranche horaire correspondant à l'utilisation des locaux. On remarque ainsi qu'un facteur de lumière du jour de 5% permet de s'affranchir de l'éclairage artificiel pendant 50% du temps de travail, si l'éclairement requis sur le plan de travail est de 500 Lux. Cette abaque ne tient compte toutefois que des disponibilités par ciel couvert. Elle est donc pessimiste dans la mesure où elle élimine la contribution de la voûte céleste par temps ensoleillé. La couverture des besoins ainsi déterminée s'applique donc surtout dans le cas d'ouvertures orientées au nord. FIGURE 23. Portion du temps d'utilisation exclusivement à l'aide de la lumière du jour pour des heures de travail de 07h00 à 17h00 (heure de l'europe centrale) et 08h00 à 18h00 (horaire d'été), pour plusieurs facteurs de lumière du jour et degrés d'éclairement, selon ASE /ASE , valable pour la Suisse, par une ciel complètement couvert. Bernard PAULE Espace et Lumière: Le projet d éclairage 27

30 L'éclairage naturel Méthode DIAL-Europe Dans le cadre du projet européen DIAL-Europe, qui vise à étendre les fonctionnalités du logiciel LesoDIAL (voir chapitre 5.3.4, page 52 et suivantes), un nouveau mode d'estimation de l'autonomie en éclairage naturel a été développé. Il permet, à partir de données météorologiques, de construire des fonctions polynomiales décrivant la distribution statistique de l'éclairement diffus extérieur horizontal. FIGURE 24. Fonction représentant l'autonomie en fonction du FLJ pour différentes valeur d'éclairement requis (climat de Lyon, France). Des travaux de validation ont permis de comparer les résultats ainsi obtenus avec des valeurs calculées sur la base de données réelles de distribution de luminances de la voûte céleste, pour le climat de Genève (base International Daylighting Measurment Program). Ces travaux montrent une forte corrélation de ce nouveau mode de calcul avec les résultats obtenus en utilisant la méthode de Facteur de Lumière du jour partiel [Mic2002] Cette méthode permet de tenir compte de la totalité de la composante diffuse disponible, en non plus seulement des jours complètement couverts. En conséquence, la prédiction de l'autonomie est nettement moins pessimiste qu'avec la méthode de l'ase décrite ci-dessus. La Figure 25 permet de comparer, pour un même local, les résultats obtenus avec les deux méthodes. FIGURE 25. Comparaison des valeurs d'autonomie calculées, pour le même local, avec la méthode ASE (à gauche) et la méthode DIAL-Europe (à droite). 28 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

31 L'éclairage artificiel 3.0 L'éclairage artificiel 3.1 Caractéristiques des différentes sources lumineuses. On peut regrouper les sources de lumière artificielles en trois grands groupes: Les lampes à incandescence Les lampes à décharge Les lampes à induction Les lampes à incandescence: L'émission de lumière est produite par l'échauffement d'un corps (filament), traversé par un courant électrique. Les lampes halogènes sont aussi des lampes à incandescences. Incandescence classique L'échauffement du filament (tungstène) entraîne, au cours du temps, une vaporisation des molécules qui le composent (noircissement de l'ampoule), jusqu'à sa rupture, en fin de vie de la lampe. FIGURE 26. Représentation schématique de lampes à incandescence Avantages Inconvénients Recommandations Lumière chaude à dominante jaune-rouge. Très bon rendu des couleurs (Ra = 100) Prix avantageux Mauvaise efficacité lumineuse (<20lm/W). Dégagement de chaleur important. Durée de vie médiocre (<2000h). A proscrire dans les lieux à usage public. Remplacer par des "fluo compacts» chaque fois que possible. Bernard PAULE Espace et Lumière: Le projet d éclairage 29

32 L'éclairage artificiel Incandescence halogène Le gaz de remplissage de l'ampoule contient des composés halogènés. Ceux-ci allongent la durée de vie de la lampe, par rapport à l'incandescence classique (régénération du filament par recyclage des molécules vaporisées). Avantages Inconvénients Recommandations Dimensions réduites. Focalisation du flux lumineux possible (faisceau intensif). Lumière chaude à dominante jaune-rouge. Très bon rendu des couleurs Le cycle halogène évite le noircissement de l'ampoule Température très élevée de l'ampoule et du culot Nécessite souvent l'emploi d'un transformateur basse tension (augmentation des pertes Ènergétiques). Maniement dèlicat (le contact avec les doigt entraîne, à terme, une dégradation de l'enveloppe externe (quartz) et réduit la durèe de vie. Mauvaise efficacité lumineuse (25lm/W). Durée de vie moyenne (2000h) Luminance élevée Réserver à l'éclairage ponctuel de mise en valeur ou d'accentuation 3.2 Les lampes à décharge L'émission de lumière est produite par une décharge électrique dans un gaz ou une vapeur métallique: il n'y a pas de filament. Dans le cas des tubes fluorescents, la lumière est produite par le phosphore qui tapisse le tube. Ces lampes nécessitent un appareillage auxiliaire (starter, et ballast électronique). Tubes fluorescents FIGURE 27. Représentation schématique du tube fluorescent 30 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

33 L'éclairage artificiel Avantages Inconvénients Recommandations Efficacité lumineuse élevée (70 lm/w). Nécessite un appareillage auxiliaire (starter, ballast). Locaux administratifs, grandes surfaces, espaces de Faible température superficielle du tube. La longueur des tubes empêche la focalisation de la lumière dans circulations, etc. Durée de vie élevée (8000 h). le sens longitudinal. Bon rendu des couleurs (jusqu'à Ra = 95). La longévité des tubes dépend de la fréquence d'allumage ainsi que Plusieurs teintes disponibles du type de ballasts. (température de couleur de 3000 K à 6500 K). Les tubes de puissance différente ne sont pas interchangeables. Lampes fluorescentes compactes FIGURE 28. Représentation schématique d'une lampe fluorescente compacte. Avantages Inconvénients Recommandations Dimensions réduites. Coût d'achat élevé. Bureaux, logements, espaces de EfficacitéÈ lumineuse élevée (65 Temps d'amorçage (environ 1 circulation, etc. lm/w). seconde). Indispensable en cas d'allumage Durée de vie élevéèe ( h). Temps de chauffe: 30 secondes pour atteindre le flux maximal permanent ou sur de longues périodes (économies d'énergie) Peuvent remplacer les ampoules à incandescence classiques (lampes à ballast Èlectronique et culot à vis (E27). Bernard PAULE Espace et Lumière: Le projet d éclairage 31

34 L'éclairage artificiel Lampes aux halogénures métalliques FIGURE 29. Représentation schématique de la lampe aux halogénures métalliques. Avantages Inconvénients Recommandations Efficacité lumineuse élevée (70-90 lm/w) Temps d'amorçage élevé (2 à 5 minutes). Eclairage d'accentuation, commerces, vitrines, etc. Durée de vie élevée (jusqu'à 10'000h). Si extinction, temps d'attente élevé avant rallumage. Réserver aux applications nécessitant des durées Grandes puissances possibles Scintillement. d'allumage prolongées. (jusqu'à 2'000W) Teinte peu stable dans le temps. Bonnes possibilités de focalisation. Limitation des teintes selon la puissance. 32 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

35 L'éclairage artificiel 3.3 Lampes à induction La décharge dans le gaz de remplissage est obtenue par induction électromagnétique (passage d'un courant de haute fréquence dans une bobine). Il n'y a plus d'électrode, ce qui permet d'allonger considérablement la durée de vie de la lampe. FIGURE 30. Représentation schématique de la lampe à induction. Avantages Inconvénients Recommandations Durée de vie très élevée (jusqu'à 60'000 h). Efficacité lumineuse élevée (65lm/W). Bon rendu des couleurs. Boitier électronique encombrant. Coût d'achat élevé. Mise en oeuvre dans des emplacements difficilement accessibles (maintenance réduite par la durée de vie). Bernard PAULE Espace et Lumière: Le projet d éclairage 33

36 L'éclairage artificiel 3.4 Luminaires Le luminaire est l'appareil d'éclairage. Il comporte une ou plusieurs sources lumineuses, telles que décrites plus haut, ainsi qu'un élément réflecteur ainsi qu'un dispositif de protection éventuel (grille paralume, diffuseur, etc.) Chaque luminaire distribue la lumière selon une façon qui lui est propre. Cette distribution est caractérisée par l'indicatrice des intensités lumineuses de l'appareil. On peut classer schématiquement les luminaires en cinq catégories: Direct extensif La lumière est émise de façon diffuse, avec un angle d'ouverture du faisceau très large. On parle de faisceau extensif. L'emploi de ce type de luminaire est déconseillé pour le travail sur écran d'ordinateur (problèmes d'éblouissement et de reflets). FIGURE 31. Représentation schématique de la distribution lumineuse dues à un luminaire de type «Direct Extensif». Direct intensif La lumière est émise dans une direction privilégiée, avec un angle d'ouverture du faisceau étroit. On qualifie le faisceau d'intensif. Souvent recommandé pour le travail à l'écran (absence d'éblouissement et de reflets), ce type de luminaire produit un «effet de grotte» parfois peu apprécié des utilisateurs (plafond et haut des murs sombres). FIGURE 32. Représentation schématique de la distribution lumineuse dues à un luminaire de type «Direct Intensif». 34 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

37 L'éclairage artificiel Direct Indirect Une partie du flux lumineux est émise vers le bas, et l'autre vers le haut. Les proportions entre ces deux composantes peuvent varier. Ce type de luminaire constitue un très bon compromis entre performance (bon niveau d'éclairement sur le plan de travail) et agrément (homogénéité des luminances). Le plafond doit impérativement être clair. Ce type de luminaire est incompatible avec une faible hauteur sous plafond. FIGURE 33. Représentation schématique de la distribution lumineuse dues à un luminaire de type «Direct - Indirect». Indirect Le flux lumineux est entièrement dirigé vers le haut. L'éclairement du plan de travail est obtenue par réflexion sur le plafond. Ce type de luminaire engendre une augmentation importante de la consommation électrique. A niveau d'éclairement comparable, il faut doubler ou tripler la puissance installée. Le plafond doit impérativement être très clair (blanc). Si la hauteur du local est faible, le plafond est parfois trop lumineux et devient source d'éblouissement. FIGURE 34. Représentation schématique de la distribution lumineuse dues à un luminaire de type «Indirect». Bernard PAULE Espace et Lumière: Le projet d éclairage 35

38 L'éclairage artificiel Asymétrique Ce type de luminaire est principalement destiné à l'éclairage des tableaux, panneaux d'affichages, etc. On l'utilise aussi en applique ou pour la mise en valeur des éléments de façades (moulures, corniches, etc). FIGURE 35. Représentation schématique de la distribution lumineuse dues à un luminaire de type «Asymétrique». 36 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

39 L'éclairage artificiel 3.5 Température de couleur La notion de température de couleur (Tc) est objective et quantifiable. Elle fait référence à la teinte de la lumière émise par un «corps noir», en fonction de sa température. L'analogie avec une pièce de métal chauffée est plus intuitive: lorsque l'on élève sa température, sa teinte devient rouge, puis orangée, puis jaune et enfin blanc (d'où l'expression «chauffer à blanc»). La température de couleur de la lumière est une notion opposée à l'intuition. Paradoxalement, une lumière est dite «froide» lorsque sa température de couleur est élevée (Tc > 5500 K) et inversement, une lumière «chaude» possède une température de couleur plus faible (Tc < 3500 K). FIGURE 36. Représentation schématique de la température de couleur en fonction des sources lumineuses Ambiance colorée La qualité de l'ambiance lumineuse d'un espace dépend à la fois de la quantité de lumière (niveau d'éclairement) et de la teinte de cette lumière (température de couleur). Les travaux de Kruithof [Kru1941] souvent pris comme référence dans ce domaine peuvent être résumés de la façon suivante: Une lumière «chaude» (température de couleur faible) est agréable si le niveau d'éclairement reste modéré. Une lumière «froide» (température de couleur élevée) est agréable si le niveau d'éclairement est élevé. Le diagramme de Kruithof (cf. Figure 37) indique la «zone de confort» en fonction de ces deux paramètres. Des travaux plus récents [Dav1990] tendent à montrer que la préférence des usagers par rapport à une ambiance lumineuse est influencée plus par le niveau d'éclairement et par le rendu des couleurs que par la température de couleur. Bernard PAULE Espace et Lumière: Le projet d éclairage 37

40 L'éclairage artificiel FIGURE 37. Diagramme de Kruithof représentant la sensation de confort en fonction du niveau d'éclairement et de la température de couleur. 38 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

41 L'éclairage artificiel 3.6 Rendu des couleurs L'indice de rendu des couleurs (Ra) d'une source lumineuse indique la capacité de celle-ci à rendre fidèlement les couleurs des objets. Une source qui émet dans toute l'étendue du spectre visible est caractérisée généralement par un indice de rendu des couleurs élevé (Ra > 90): Toutes les couleurs seront mises en valeur. Une source qui n'émet pas un groupe de longueur d'onde particulier ne pourra pas rendre fidèlement la couleur correspondant à ces longueurs d'onde: son indice de rendu des couleurs sera faible (Ra < 60). Exemples: Une voiture de couleur bleue, éclairée dans un tunnel par une source jauneorange (lampe à vapeur de sodium) perdra son apparence initiale. Le phénomène peut être utilisé inversement pour mettre en valeur certaines couleurs: par exemple, pour présenter une viande bien rouge dans la vitrine du boucher FIGURE 38. Illustration schématique de rendu des couleurs obtenus avec respectivement une lumière de bonne qualité (à gauche), une lumière rouge (au centre) et une lumière bleue (à droite). Bernard PAULE Espace et Lumière: Le projet d éclairage 39

42 L'éclairage artificiel 40 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

43 Le confort visuel 4.0 Le confort visuel Le projet d'éclairage doit intégrer les objectifs suivants: Permettre l'exécution d'une tâche avec un maximum de chance de succès (performance visuelle) tout en garantissant le bien-être des usagers (confort visuel); Susciter une émotion particulière (agrément visuel). 4.1 Performance et confort visuels La performance visuelle, en rapport avec une certaine tâche, est influencée par un nombre important de paramètres. Si on laisse de côté ceux qui sont liés directement à la personne (son âge, son acuité visuelle) ou à la tâche à accomplir (dimension, temps disponible pour l'exécution), on peut citer parmi les principaux: Le niveau d'éclairement de la surface de travail; Le contraste de luminance entre l'objet observé et son support L'éclairage des locaux peut provoquer deux types d'éblouissement: l'éblouissement physiologique et l'éblouissement psychologique: L éblouissement physiologique, qui se traduit par l'apparition d'un voile dans le champs de vision, est une perturbation de la vision par lumière diffuse dans l oeil (cf. Figure 39). On parle d'éblouissement psychologique lorsque la lumière provoque une sensation désagréable sans que les fonctions visuelles soient nécessairement perturbées. Cela peut diminuer la sensation de bien-être et réduire la capacité de rendement. Dans le cas de l'éclairage artificiel de locaux, l'éblouissement psychologique se manifeste généralement avant l'éblouissement physiologique (ce qui n'est pas forcément le cas avec la lumière naturelle). Le degré d'éblouissement psychologique dépend essentiellement: De la luminance des sources lumineuses ou luminaires, Du nombre et de la disposition des surfaces lumineuses dans le champ visuel, De la disposition des luminaires dans le champ visuel, De la luminance environnante dans le champ visuel. L'effet d'éblouissement diminue dès que l oeil s'est adapté à un niveau de clarté plus élevé et, au fur et à mesure que la direction du regard s'éloigne de la source d'éblouissement, en fonction de la distance et de la luminance de cette dernière. Dans la pratique, ce sont le plus souvent les ouvertures vitrées (soleil, voûte céleste) et des installations d'éclairage artificiel inappropriées (sources, luminaires) qui sont la cause de situations d'inconfort visuel. Bernard PAULE Espace et Lumière: Le projet d éclairage 41

44 Le confort visuel FIGURE 39. Causes physiques et effet psychologique de l'éblouissement. La lumière diffuse sur la rétine, dans le cristallin et dans l'humeur vitrée (3) diminue le contraste visuel. La lumière éblouissante tombant sur une partie de la rétine (2) réduit la sensibilité dans un rayon étendu de la rétine (1). La lumière tombant sur la sclérotique (4) a un effet analogue (5) source: document SUVA n f «Le travail à l'écran de visualisation» Des surfaces brillantes (surfaces spéculaires) sont parfois responsables des mêmes effets. La Figure 40 illustre une situation d inconfort caractéristique des locaux scolaires. Par un équilibre des valeurs de luminance dans le champ visuel, il est possible de réduire le risque d'inconfort visuel. Une règle d'or pour les rapports maximaux de luminosité des surfaces situées dans le champ visuel (cf. Figure 41) est donnée à la Figure 42. Des indicateurs d'éblouissement plus complets, basés sur des modèles mathématiques, permettent, au spécialiste en ergonomie visuelle, une évaluation quantitative du risque d'inconfort visuel. FIGURE 40. Situation d'inconfort visuel (éblouissement psychologique, voile de réflexion) provoquée par une ouverture inappropriée (fenêtre) et une surface de brillance excessive (tableau en verre). Les informations écrites sur le tableau ne sont pas 42 Bernard PAULE Espace et Lumière : Le projet d éclairage

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