Présentation à la bibliothèque de l'ugb de Saint-Louis, le 11 mai 2009

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1 INTRODUCTION AU WEB 2.0 & quelques pratiques «Bibliothèque 2.0» Par Antonin Benoît DIOUF Présentation à la bibliothèque de l'ugb de Saint-Louis, le 11 mai 2009

2 Web 2.0? Origines Définition Principes Services & applications Dangers Conclusion 2

3 Web 2.0 : Origines Date & lieu de naissance : automne 2004 à San Francisco (Californie) Père : Tim O Reilly, éditeur spécialisé dans l informatique, initiateur de l expression «Web 2.0» Signes particuliers : une multitude de réalités qui le composent Fils RSS, Blogs, Réseaux sociaux, Wikis, Indexation sociale, 3

4 Web 2.0 : Définition Pas de définition précise, plutôt un concept avec lequel il faut comprendre une (r)évolution du Web classique tel qu imaginé par Tim Berners-Lee en mars 1989, informaticien au CERN, qui émit l'idée d'un système de partage des informations entre scientifiques basé sur un maillage d'adresses. Définition possible: «Le web 2.0 désigne généralement le "web nouvelle génération" c est à dire l ensemble des fonctionnalités communautaires et collaboratives (blogs, avis consommateurs, flux RSS, plateformes d échanges vidéo, etc.) qui se sont fortement développées sur Internet à partir de l année 2005». (source: définitions-marketing.com) 4

5 Web 2.0 : Définition Web 1.0 (classique) VS Web 2.0 5

6 Web 2.0 : Définition Web 1.0 (classique) VS Web 2.0 6

7 Web 2.0 : Principes Selon Tim O Reillyle web 2 repose sur les principes suivants : Le Web comme plate-forme de services : il fournit des applications web aux utilisateurs Internautes considérés comme co-développeurs des applications Richesse dans les données : en privilégiant les données libres sur les données propriétaires Intelligence collective : impliquer les utilisateurs dans la production de contenus Souplesse et légèreté des interfaces : logiciel n est plus arrimé au PC mais va vers les objets nomades Mettre à profit l effet de la longue traîne : plus il y d utilisateurs, plus le service s améliore 7

8 Services et applications Web 2.0 Technologies Blogs Fils RSS Folksonomie Wikis Réseaux sociaux Sites de partage Courrier électronique Bureautique Bureaux virtuels Univers virtuels Cartes heuristiques Divers 8

9 Services et applications Web 2.0 Une multitude d outils et d applications 9

10 technologies Reposent sur des technologies qui sont nées pour la plupart avant l émergence du concept. Une qui constitue l élément-clé de ces services et applications = AJAX(Asynchronous JavaScript And XML), solution informatique libre qui permet des temps de chargement plus courts, l affichage dynamique des nouveaux contenus sans recharger une page entière ou pré-charger des images, (mais seulement les éléments sur la pagequi ont besoin de l être) 10

11 technologies Les Mashups: applications «composites» mixant plusieurs sources pour fournir un nouveau produit ou service 11

12 les Blogs Définition: «Un blogest un site Web constitué par la réunion de billets agglomérés au fil du temps, et souvent, classés par ordre antéchronologique(les plus récents en premiers). Chaque billet (appelé aussi note ou article) est, à l'image d'un journal de bord ou d'un journal intime, un ajout au blog; le blogueur (celui qui tient le blog) y délivre un contenu souvent textuel, enrichi d'hyperlienset d'éléments multimédias, sur lequel chaque lecteur peut généralement apporter des commentaires.» (Wikipédia) Chiffres: + de 150 millions, blogs créés chaque jour, avec une majorité pour les particuliers (internaute lambda) Plateformes de blogs: Wordpress, Blogger, Dotclear, etc Notions connexes: blogosphère, blogroll, biblioblog Pour les trouver: Technorati, Google Blog search, Ask Blog 12

13 les Blogs Dans les sciences de l information Notion de biblioblog: «le biblioblogest un blogspécialisé dans le domaine des sciences de l information et de la documentation, réalisé par un bibliothécaire, un archiviste ou un documentaliste de manière personnelle ou pour sa collectivité. Le bibliobloga pour objectifs principaux de favoriser la formation continue, la veille informationnelle, le partage des savoirs et la communication intraprofessionnelle (source bibliobessession.net)» Quelques exemples Bibliobsession; Senbibdoc; Figoblog, Sous la poussière, Marlene scorner, etc. Voir la page biblioblogssur Bibliopédia. 13

14 les Fils RSS Création en 1999 par Netscape De quoi parle-t-on? de syndication de contenu, c est-à-dire : la possibilité de publier automatiquement sur un site web des informations issues d'un autre site web. Syndication matérialisée par les fils RSS: des fichiers texteau format XML(eXtended Markup Language) RSS= Really Simple Syndication, Rich Site Summary, ou encore RDF (Resource Description Framework)Site Summary 14

15 les Fils RSS Reconnaissables sur les sites ou pages Web généralement grâce aux icônes suivantes Principe de fonctionnement : lorsde la miseà jour d un site web, un fichiertexte au format XML contenantune description synthétiquedes nouveautésdu site estgénéréen temps réel. Cefichiertexte estaccessible en cliquantsur les icônesmatérialisantla présencedu flux RSS 3 principauxformats : RSS 2.0, Atom, RSS RDF

16 les Fils RSS Outils de lecture : les agrégateursdont plusieurs types Agrégateurs en ligne : Netvibes, igoogle, xfruits Agrégateurs en local : FeedReader Agrégateurs intégrés au navigateur : Firefox, Safari 16

17 les Fils RSS Les agrégateurs permettent : d'être informé des mises à jour réalisées sur d'autres sites quasi en temps réel de rassembler toutes ces informations en une seule et même application. Netvibesou igoogle: ces deux services présentent des fonctionnalités utiles, intéressantes et/ou ludiques. En effet, on peut : classer ses informations par onglets (thématiques ou autres, selon son choix), personnaliser le thème de la page, y compris avec des dessins dont les couleurs évoluent en fonction de l'heure et du temps! 17

18 les Fils RSS Agrégateur de la bibliothèque de l UGB de Saint-Louis : 18

19 les Fils RSS Pour nous professionnels de l info-doc, outil de veille inestimable Quelques applications possibles en bibliothèques Créer des flux RSS pour de nouvelles acquisitions, des actualités, etc. Exemple : (nouvelles acquisitions du SCD de l université Jean Moulin Lyon 3) 19

20 les Fils RSS En résumé : Le standard RSS représente un moyen simple d'être tenu informé des nouveaux contenus d'un site web, sans avoir à le consulter. Pour plus d infos voir dossier RSS sur le blog (search : RSS) www/rss.php3 20

21 Tags & Folksonomie Tags= Mot-clé sous forme d étiquette apposé sur un document numérique Eléments constitutifs de la «folksonomie» ou indexation sociale, taxonomie populaire, etc. Une des manifestations concrètes du Web 2.0 où l internaute indexe les contenus qu il consulte Folksonomie: néologisme d origine anglophone (Folksonomy) contraction de FOLK (populaire) et TAXONOMY (taxonomie) 21

22 Tags & Folksonomie Folksonomie: peut être présentée comme un thésaurus libre, c est-à-dire avec une absence d uniformisation, de hiérarchisation et de contrôle donc absence des notions de vocabulaire contrôlé, liste d autorités, etc. «Classification collaborative décentralisée et spontanée» (URFIST de Rennes, 2008) S applique à des images animées ou fixes, des bookmarks, des articles de blog, Facilite la description des contenus et la recherche d information 22

23 Tags & Folksonomie Notion de «tag cloud» ou «nuage de tags» où les mots-clés les plus populaires s affichent en caractères plus grands 23

24 Tags & Folksonomie En bibliothèque : Notion d OPAC 2.0 ou OPAC social. (catalogue en ligne incluant les fonctionnalités du Web 2.0) Possibilité donnée à l usager de proposer des mots-clefs (tags) sur les notices, directement à partir de l OPAC, ensuite validation ou invalidation par le bibliothécaire. Vise à enrichir la description des notices. Car les usagers sont souvent plus spécialistes d un domaine que le bibliothécaire lui-même et donc qualifiés pour fournir des mots-clefs adéquats concernant ce domaine (surtout scientifique) OPAC social c est aussi La possibilité d évaluer les contenus des notices par ces usagers système de vote, commentaires, critiques et suggestions d emprunts (permet d avoir une idée de la pertinence de son fonds documentaire et agir en conséquence pour qu il réponde toujours aux besoins des utilisateurs) D autres fonctionnalités à découvrir sur Bibliopédia Exemples : les OPAC générés par le logiciel PMB, AFI OPAC 2.0(logiciel open source) 24

25 Retenir : Services et applications Web 2.0 : Tags & Folksonomie Dans le cadre du Web 2.0, un tag est un mot-clé associé à un objet (une image, une vidéo, un message dans un blog,...) qui permet de classer les objets. Les tags sont généralement définis de manière personnelle par l'auteur ou par l'utilisateur de l'objet. Il n'y a actuellement pas de standardisation dans le choix des tags. Les sites Web 2.0 proposent souvent des nuages de tags qui présentent les contenus d'un site de manière plus visuelle que les habituels menus (slide précédent) La taille du tag détermine le nombre d'articles ou d'objets qui y sont liés Si on se trouve face à un nuage de tags, il suffit de cliquer sur un terme pour voir apparaître la liste des objets tagués avec ce terme 25

26 les Wikis Le mot vient de «wikiwiki» terme hawaïen qui veut dire «rapide». Définition: «Site Web dynamique permettant à tout individu d en modifier les page à volonté. Il permet de communiquer et diffuser des informations rapidement, de structurer cette information pour permettre d y naviguer commodément» (Wikipédia) Sites collaboratifs qui peuvent être généralistes : Wikipédia(le plus populaire sans doute) spécialisés : Bibliopédia(sciences de l information), Wikimini(enfants), ALPHABib(accueil des handicapés en bibliothèque maintenu par la BPI) 26

27 les Wikis Généralement la création et la modification d articles dans un wiki sont libres après une inscription préalable. Mais il peut arriver que l accès et la modification d articles soit soumis à autorisation, par exemple dans des Wikis d entreprise. Là, la validation des créations et modifications d articles est faite par un modérateur (porte-à-faux avec l esprit web 2.0) 27

28 les Réseaux sociaux Ou encore «Social networking» Une des composantes les plus populaires du Web 2.0. Espaces de socialisation virtuelleoù les motivations sont aussi diverses que les catégories de personnes qui les investissent 28

29 les Réseaux sociaux Nombreux sites généralistes ou spécialisés, gratuits et ouverts et où l identité numérique est dévoilée à dessein avec les profils individuels Réseaux généralistes: Facebook, MySpace, Hi5, Ning(qui permet de créer son propre réseau social et donc de le particulariser exemple : réseau social interne de la Bibliothèque de l UGB de Saint-Louis, ou réseau de bibliothécaires. 29

30 les Réseaux sociaux Réseaux spécialisés: Professionnels: LinkedIn, Viadeo, Ziki profils avec CV + liens et «hubs» regroupant des utilisateurs autour d un centre d intérêt De chercheurs : Scilink D apprentissage:babbel, plate-forme d apprentissage linguistique. Notion de «langues 2.0». On peut y apprendre 5 langues principalement (Allemand, Anglais, Espagnol, français, Italien), s y faire des amis, etc. 30

31 les Réseaux sociaux Parmi les réseaux sociaux généralistes on peut aussi citer : Twitter: outil de microblogage(microblogging) gratuit Sert à dire à son réseau "ce qu on est entrain de faire". Possibilité d'envoyer et de recevoir ces messagespar Internet, par messagerie instantanée ou par SMS (valable dans certains pays seulement : USA, Canada, UK, Inde) Ces messagessont appelés tweets(gazouillis en anglais). Leur particularité : ils sont courts, longueur maximale de 140 caractères, ce qui permet de mettre à jour son Twitterde manière brève et spontanée. 31

32 les Réseaux sociaux Twitter en bibliothèques Usage plus fréquent dans les bibliothèques anglosaxonnes, moins dans la sphère francophone Peut aider à vulgariser les activités de et dans la bibliothèque Exemples : (Bibliothèque de l université de Sheffield, UK) de l Université Gaston Berger, Saint-Louis, Sénégal) voir la page d accueil sur slide suivant 32

33 les Réseaux sociaux 33

34 les Réseaux sociaux Leur développement repose sur le «postulat» : les amis de mes amis sont mes amis, donc une fois que l on devient ami de quelqu un sur le réseau il vous ait suggéré de lier «amitié» avec les membres amis de votre ami. Dans un réseau social de type professionnel, les suggestion de liaison se font par similitude de profil. 34

35 MySpace Services et applications Web 2.0 : les Réseaux sociaux Comparaison des deux leaders mondiaux Facebook Fondé en 2003 aux USA / Filiale française créée en millions de membres Nombreuses applications Blogs, messagerie instantanée, , clips vidéo, partage de MP3, listes d amis, pages perso complètement modulables Acquis en 2005 par News Corporation (R. Murdoch) pour 580 millions de dollars Dominant en Amérique du Nord Source : URFIST de Rennes 2008 Fondé en 2004 par Mark Zuckerberg (USA) 100 millions de membres Réseau pour lycéens et étudiants ouvert aux entreprises puis à tous Plus de 8000 applicationsdifférentes agrégées en 6 mois (2007) Croissance en voie de ralentissement / fragilité? (116% «seulement» sept. 2007/2008 ) 35

36 les Sites de partage On y partage un peu de tout : signets ou bookmarks, photos, vidéos, diaporamas, documents textes, références bibliographiques, etc. Utilisation libre Espace de stockage ouvert à tous jusqu à un certain volume (généralement le stockage devient payant au-delà d un certain seuil admis par les propriétaires de l application) 36

37 les Sites de partage Partage de signets: notion de Bookmarking social (réseau de partage) Les signets sont externalisés Folksonomie: indexation libre par tags Pour les bibliothèques : intérêt Signalement de ressources fiables Création de réseaux de partage de signets Régulation du tagginget formation des usagers à la création des tags 37

38 les Sites de partage Plates-formes de partage de signets Généralistes Del.icio.us: plus ancienne, créée en 2004 par Joshua Schachter, et revendue à Yahoo en 2005, le meilleur système actuellement. Il a trois caractéristiques : il s'agit d'une application en ligne les liens sont organisés grâce à des tags les liens sont partagés avec d'autres utilisateurs Aussi,Yahoo! MyWeb2, Furl, Blogmarks, 38

39 les Sites de partage Plates-formes de partage de signets Scientifiques Connotea CiteUlike Conçus pour aider les chercheurs et les étudiants à conserver et à partager leurs références 39

40 les Sites de partage Exemple : site de partage de signets de la bibliothèque de l UGB de Saint-Louis, 40

41 les Sites de partage Exemple : Sélection et partage d articles scientifiques par la bibliothèque de l UGB de Saint-Louis, 41

42 les Sites de partage Exemple : Sélection et partage de travaux académiques (thèses & mémoires) par la bibliothèque de l UGB de Saint-Louis, 42

43 les Sites de partage Partage de photos Flickr, propriété de Yahoo. Mise en ligne de millions de photos par les utilisateurs. Banque d images Tagging et description détaillée possible des photos Profilage des utilisateurs qui partagent les mêmes centres d intérêt photographiques 43

44 les Sites de partage Partage de photos(suite) Picasa Web Album: lancé par Google en Permet de publier très facilement sur Internet les photos stockées sur le disque dur de l'utilisateur, que Picasa gère localement. Orienté Web 2.0 : utilisation de flux RSS pour télécharger un album entier avec une interface qui peut aussi gérer les commentaires. * Dispose d un moteur de recherche (comme Flickr d ailleurs) et d'indexation (à partir du nom de fichier, de la légende ou de mots clés) dans lequel on retrouve l'approche de celui de Google. Capable de compresser à la volée des photos afin de prendre moins de place. L'espace alloué à chaque membre a évolué de 100 Mo au lancement, à 200 Mo ensuite, avant d'atteindre actuellement, 1 Go (1024 Mo). Estimation de 86 millions de membres en septembre

45 les Sites de partage Partage de vidéos online (podcasting : combinaison des termes ipodet broadcasting, désigne le fait de rendre disponible en ligne un fichier audio au format numérique). Exemples : Youtube :site web d hébergement de vidéos sur lequel les utilisateurs peuvent envoyer, visualiser et se partager des séquences vidéos. Propriété de Google depuis 2006 Utilise le format Flash pour afficher toutes sortes de vidéos: des extraits de films, d émissions de télé et des clips de musique, mais aussi des vidéos amateurs provenant de blogs par exemple. Indexation par tags des vidéos, en plus du titre et de la description Propose des Fil RSS pour surveiller l ajout de vidéos dans une catégorie donnée Commentaires et notation des vidéos possibles Possibilité de poster une vidéo sur un blog grâce à des codes HTML générés au moment de l enregistrement de la vidéo sur la plate-forme Exemple d utilisation en bibliothèque : présentation de la Bibliothèque publique d Amsterdam(visite virtuelle d une bibliothèque en complément d un guide de l utilisateur par exemple) 45

46 les Sites de partage Partage de vidéos online (suite) Dailymotion : Origine France 2 ème place au niveau mondial des sites de sa catégorie, juste après YouTube environ 40 millions de pages vues par jour et plus de 3 millions de visiteurs uniques par jour (mai 2007). Importation de près de nouvelles vidéos par jour. Nombre d'inscrits s'élève au total à environ 7 millions d'internautes Metacafe : Origine USA fondé en ème placesur les sites de partage de vidéo derrière YouTubeet DailyMotion plus de 25 millions de visiteurs chaque mois 46

47 les Sites de partage Partage de documents: sites où les internautes diffusent des documents textuels (rapports, brochures, cours, articles, ) ; des diaporamas ; Même principe que dans les autres sites de partage : tagging, fil RSS pour les nouveaux ajouts, évaluation par vote et commentaires possibles, etc. 47

48 les Sites de partage Publication et partage de documents Calaméo: Permet de transformer des documents en de superbes publications Web à partager Chargé sur Calaméoet automatiquement converti au format flash, un simple document Word devient un magazine Web qui se consulte comme un magazine papier. Autres services : Scribd, Docstoc (documents professionnels) En bibliothèque, peuvent être des outils de vulgarisation des rapports d activités et autres documents informatifs (règlements intérieurs, ) 48

49 les Sites de partage Partage de Diaporamas Slideshare: sans doute le plus populaire permet de partager des présentations PowerPoint ou Impress(OpenOffice) Intègre le son et la vidéo (de Youtube) Génère un code HTML qui permet de poster la présentation sur un site web (par exemple un blog) Exemple d utilisation à la bibliothèque de l UGB de Saint-Louis (Sénégal) voir slide suivant Slideburner 49

50 les Sites de partage Espace de partage de diaporamas de la bibliothèque de l UGB : 50

51 les Sites de partage Partage de références bibliographiques: en fait ce sont des plates-formes de partage de bibliothèques personnelles en ligne. Principe: soumission, dans une plate-forme de ce type, de livres que nous possédons. Cette bibliothèque est visible par tous les utilisateurs inscrits qui ont la possibilité d émettre des critiques et commentaires sur ces livres, de les évaluer par des votes etc. 51

52 les Sites de partage Partage de références bibliographiques LibraryThing: application web de catalogage social et en ligne But : enregistrer et partager des bibliothèques personnelles et des listes de livres. Développé par Tim Spalding, ouvert le 29 Août ,000 utilisateurs et 37 millions de livres en catalogue (mars 2009) Exemple d utilisation par la bibliothèque de l UGB de Saint-Louis qui y propose ses nouvelles acquisitions (page de profil) des nouvelles acquisitions) accessible par mots-clefs (tags) ) 52

53 les Sites de partage Partage de références bibliographiques (suite) Babelio: Catalogage, indexation (tagging) et classement de livres Notation et critique de livres Discussion avec d autres utilisateurs ayant les mêmes goûts Libfly: propose de Prêter, emprunter ou acheter des livres près de chez soi Partager sa bibliothèque personnelle... Commenter ses lectures, ses coups de coeur... 53

54 les Sites de partage Page de profil de la bibliothèque de l UGB dans LibraryThing 54

55 Courrier électronique Nouvelles façons d envoyer du courrier électronique Les services de messagerie traditionnelle (Hotmail, Gmail, Yahoo mail, etc.) ne permettent pas toujours d envoyer des fichiers volumineux De «nouveaux» services proposent de convoyer ces fichiers de grande taille (type image) Principe : les fichiers transitent d abord sur un serveur de stockage (upload), le destinataire étant averti par un courriel avec un lien de téléchargement pour récupérer les fichiers (download). Service généralement gratuit en deçà d un certain volume de données 55

56 Courrier électronique Exemple de plate-forme Fil Envoi de fichiers jusqu à 2 giga sans besoin de s enregistrer. Envoi gratuit si c est à des fins non commerciales NB : ces types d applications sont différents de ce qu on appelle webmail 2.0qui veut dire autre chose (voir : 56

57 Bureautique De nouvelles fonctionnalités La grande révolution des applications bureautiques en ligne tient en partie au fait que les documents ne sont plus stockés en local dans le disque dur des utilisateurs mais sur Internet. C est ce que l on appelle le stockage à distance Outre certains avantages (sécurité, accessibilité), cette façon de faire a permis à de nouvelles fonctionnalités d'émerger assez naturellement, ce qui a alors donné lieu à de nouveaux usages. En effet, les utilisateurs ont modifié leur façon d'utiliser les applications et Internet, et ont même sous certains aspects modifié leur façon de travailler 57

58 Bureautique Publication, partage et collaboration Etant donné que les documents issus d application bureautique en ligne ne sont plus stockés sur le disque dur de l utilisateur mais sur Internet, l utilisateur peut facilement publier ses documents sur Internet mais aussi donner accès à ses documents à d autres utilisateurs. Que cela concerne un document de type traitement de texte, tableur ou encore un agenda, les utilisateurs peuvent ainsi : publier un document : le rendre visible aux utilisateurs ; partager un document : permettre aux utilisateurs de consulter son document ; collaborer sur un document: le créateur du document permet à d autres utilisateurs de modifier directement le document, et donc d élaborer un document commun. C'est la fonction la plus avancée. Ces trois fonctions sont très facilement réalisables. L'utilisateur doit simplement spécifier l'adresse mail de l'utilisateur avec qui il souhaite partager un fichier ou collaborer sur un document. 58

59 Bureautique Traitements de texte Google documents : fusion de Google docspour les traitements de texte et Google spreadsheetpour les feuilles de calcul permet un travail en ligne et collaboratif (inscription de collaborateurs par e- mail) Possibilité de partage des documents ZohoWriter : traitement de texte en ligne comme Google documents. Ces deux applications permettent : formater un document, insérer tableau et image, en tête et pied de page, hyperliens et signets, imprimer, vérifier l orthographe, etc. En plus des fonctionnalités typiquement traitement de texte, ces applications proposent une arborescence de type Windows afin d'organiser dans des dossiers les différents documents de travail. 59

60 Bureautique Agenda et calendrier A l'instar des outils de traitements de texte et des tableurs, l'utilisation d'agenda en ligne est simple car ces applications contiennent des fonctionnalités traditionnelles. monagenda.net : permet D entrer des événements divers (dates d'anniversaire, de réunions, etc.), De classer les entrées en fonction de leur importance, De consulter l'agenda avec une vue journalière détaillée ou une vue globale par mois. 60

61 Bureautique Ces nouvelles fonctionnalités offrent une très grande flexibilité et ont d'énormes avantages puisqu'elles permettent de rendre son travail visible, d échanger des ressources mais aussi de travailler ensemble tout en étant à distance. La collaboration est une fonctionnalité particulièrement utile dans les travaux de groupe ou encore dans l'organisation d'équipe de travail. En effet, celle-ci ne nécessite plus la présence simultanée des collaborateurs dans une même pièce, ou encore d'utiliser d'interminables échanges par mail. Les utilisateurs peuvent quand ils le désirent apporter des modifications à un document de travail et ces modifications seront quasi immédiatement visibles par tous les autres collaborateurs. Par exemple, voici une boite de dialogue pour le partage et la collaboration sur un document texte dans l'application Google Document Il suffit de paramétrer la boite de dialogue pour donner un accès plus ou moins important aux autres utilisateurs. 61

62 les Bureaux virtuels Définition : espace de travail personnel en ligne qui allie en même temps les caractéristiques du Web 2.0, à savoir le partage et la création de contenu. Ce service, vise à satisfaire des utilisateurs de plus en plus nomades en leur offrant la possibilité de disposer à tout moment de leur espace de travail à partir de n'importe quel ordinateur. Exemples Mondesk: 1 Giga d'espace disque pour stocker, partager et sauvegarder tous ses documents dans le bureau virtuel Synchronisation du bureau virtuel avec Outlook, son téléphone portable Envoi de fichiers volumineux par depuis le bureau virtuel Partage d agendas et organisation de réunions Possibilité de déployer le bureau virtuel comme plate forme de travail collaboratif dans son service ou entreprise 62

63 les Bureaux virtuels Exemples (suite) OODesk: après inscription le service permet le stockage des fichiers, L utilisation d outils bureautiques (traitement de texte, tableur, etc.), l'accès aux courriers électroniques, le streaming multimédia pour l'écoute de musiques, l'organisation et la visualisation de photos (diaporamas), la gestion des flux d'information et de messagerie instantanée, etc. 63

64 les Bureaux virtuels Application: avec OODesken cliquant sur démarrer on peut facilement importer des fichiers de son ordinateur à son espace virtuel et inversement. Cela permet d'avoir en permanence ses fichiers organiser ses fichiers comme dans une arborescence Windows traditionnelle. configurer son espace personnel en choisissant un thème et une couleur à appliquer à son écran. partager ses fichiers avec d'autres personnes en entrant simplement l'adresse de l'utilisateur voulu. Rassembler ses pages Web favorites et y accéder très simplement. 64

65 les Univers virtuels Métavers (autre appellation) = Néologisme tiré de l'anglais metaverse c'est-à-dire méta-univers Définition= «Un univers virtuel 3D ou monde virtuelest un monde créé artificiellement par un programme informatique et hébergeant une communauté d'utilisateurs présents sous forme d'avatarset pouvant s'y déplacer, y interagir socialement et parfois économiquement. Ils peuvent également interagir avec des agents informatiques. Ce cyberespace peut simuler le monde réel ou non. Il peut reproduire les lois physiques du monde réel telles que la gravité, le temps, le climat ou la géographie. Ou au contraire s'affranchir de ces limitations physiques. Les lois humaines peuvent également y être reproduites: la communication entre les utilisateurs se fait le plus souvent sous forme de texte.»(wikipédia) 65

66 les Univers virtuels Les métavers qui nous intéressent ici, offrent un espace de réseau social se différenciant ainsi, des autres univers virtuels orientés exclusivement vers le jeu en ligne, comme le célèbre World of Warcraft Quels sont ces univers? 66

67 les Univers virtuels Second Life : créé et édité en 2003 par la société Linden Lab. Comme son nom l indique permet de se créer une «seconde vie» virtuelle. Constitué d îles et d îlots A télécharger sur son PC ou Mac Après inscription les utilisateurs peuvent créer le contenu du jeu: vêtements, bâtiments, objets, animations et sons, etc. acquérir des parcelles de terrain dont ils obtiennent la jouissance. Possède une économiepropre basée sur une monnaie virtuelle, le dollar Linden, convertible en dollars US auprès de bourses d'échange gérées par Linden Lab ou indépendantes. 67

68 les Univers virtuels Second Life(suite) Second Lifeest à la fois un jeuet un réseau social. C'est un espace de rencontre où s'expriment les engagements sociaux et politiques de manière libre et internationale; les débats, expositions, conférences, formations, recrutements, concerts, mariages sont des événements courants sur Second Life. Pour les bibliothèqueset bibliothécairesun lieu à découvrir impérativement : île regroupant des bibliothèques virtuelles, ou encore la bibliothèque francophone de Second Life à laquelle on peut accéder par téléportage, en cliquant sur Plus d info sur 68

69 les Cartes heuristiques Définition : une carte heuristique (MapMind) est un moyen visuel et symbolique de décrire la relation entre plusieurs éléments. On l appelle carte conceptuelle, carte mentale ou encore topogramme. Chaque élément est lié à un autre élément par un lien de type hiérarchique. Il s'agit d'une représentation principalement arborescente des données. Le Web 2.0 a ajouté une dimension supplémentaire aux cartes heuristiques, celle de la collaboration. En effet, à l heure actuelle, on peut avoir accès à des applications en ligne permettant l élaboration de carte heuristique commune. Travailler ensemble, à plusieurs sur une même carte et ce de façon simultanée ou différée est possible. 69

70 les Cartes heuristiques Avec quels outilsles créer? Initialement dessinées à la main, aujourd hui elles peuvent être crées à l aide de logiciels comme Bubbl.us : (en ligne) après inscription Prise en main très facile et rapide Construction de carte très simple, collaboration avec des amis ou collègues sur une même carte (même éloignés), Aussi grâce à des outils hors-ligne à télécharger comme FreeMind 70

71 les Cartes heuristiques Exemple de création avec Bubbl.us représentant les applications Web 2.0 utilisées à la bibliothèque de l UGB de Saint-Louis 71

72 les Divers Messagerie instantanée et VOIP: exemples Skype : permet principalement de passer des appels téléphoniques à partir de votre ordinateur et via Internet + service de Chat (voir aussi Yahoo! Messenger et Windows Live Messenger) Meebo : webmessengerpermettant de se connecter simultanément à Jabberet plusieurs protocoles de messagerie instantanée dont AIM, Yahoo! Messenger, Google Talk, Windows Live Messenger, etc. sans installer un seul de ces logiciels Moteurs de recherche: exemples Yoono: recherche et partage d informations Technorati: moteur de recherche de la blogosphère Kartoo: présentation cartographique des résultats Et tant d autres: (plus de 300 voir : more-than-threehundred.html) Navigateurs : exemple Flock: navigateur social capable d interagir avec des services 2.0 (blogs, sites de partage, ) Sites moralement répréhensibles: comme pornographie 2.0 : Exemples Désolé pas d exemples, l autocensure est passée par là transition vers les dangers du Web

73 Web 2.0 : Dangers Une image pour (presque) tout dire Sur le Web, personne ne sait que je suis un chien 73

74 Web 2.0 : Dangers Le Web classique était loin d être un espace aseptisé où rien de fâcheux ne pouvait arriver. Y est apparue le concept de cybercriminalité Ces dangers sont multipliés dans le Web 2.0 où tous les internautes assez familiers avec l outil informatique peuvent devenir des producteurs de contenus et ainsi : véhiculer tout un ensemble d idées, d images contraires aux normes établies élaborer des arnaques (dans le web 2.0 les amis se mélangent avec les faux amis) Faire donc attention aux demandes «d amitié» sur les sites de réseaux sociaux utiliser ces sites comme vecteurs pour injecter des spywares et autres menaces informatiques 74

75 Web 2.0 : Dangers Florilège de dangers possibles Hacking: les pirates peuvent se constituer de vastes bases de données en passant au crible les profils des internautes inscrits sur les sites sociaux, Spamming: messages utilisés pour attirer les internautes vers d autres sites web. Le phishingou hâmeçonnageest une évolution de cela et vise usurper les données sensibles d un tiers (notamment ses mots de passe, son numéro de carte bancaire) en l attirant sur un site factice enregistrant toutes ses actions. Via les blogs on parle alors de Splog: des messages de commentaires postés dans des blogs, uniquement pour ajouter des liens vers un ou plusieurs sites web à promouvoir. Walling: utilisation d informations écrites sur le mur de votre compte d un site Web 2.0 (exemple Facebook) par un autre utilisateur véreux, qui va exploiter ces infos pour concocter une stratégie d attaque contre vous 75

76 Quelques précautions Web 2.0 : Dangers Ne jamais faire de ces sites (notamment les réseaux sociaux) des cercles de confiance En dire le moins sur soi Faire attention à toute offre d amitié, toute invitation suspecte (même sous le couvert «d amis» que l on connaît déjà) Etc 76

77 Les sites Web 2.0 ont connu une expansion brusque et incontrôlée Web 2.0 : Dangers Risque d éclatement de la bulle Web 2.0 : actuellement, calme et remise à niveau naturelle, beaucoup de produits ayant disparu à cause concepts légèrement farfelus ou simplement inutiles et sans perspectives économiques rentables. Risque de perte (disparition) de données personnelles confiées à ces plateformes Risque, dans l avenir, de voir les données échapper à la propriété des utilisateurs (marchandisation du stockage et de l accès) Risque de les voir utilisées à d autres fins 77

78 Web 2.0 : Dangers Carte des logos du Web 2.0 revisitée par Meg Pickard Pour avoir une idée de ce qu on vient d évoquer Entourées par un cercle vert les entreprises Web 2.0 qui ont été rachetées à coup de millions de dollars Barrées par une croix rose celles qui ont échoué et ont complètement disparu Source : Flickr (16 mai 2009) 78

79 CONCLUSION Web 2.0 : réalité effective qui a démocratisé le Web et mis de l eau dans le vin des tout-puissants webmasters. Merci JavaScript et XML Web 2.0 est à certains égards un Web "Moi Je". On peut s'y montrer et s'y raconter, quitte à mettre en ligne des données personnelles qui intéresseront une entreprise. On peut "bricoler" ses propres applications (ou du moins sa propre combinaison d'outils sur une plate-forme) ; on peut disposer de ressources d'information illimitées, la plupart du temps remises à jour instantanément (par des fils RSS, par exemple) Beaucoup d avantages : simplicité, interactivité, personnalisation, réutilisabilité, valorisation des compétences individuelles (sagesse des foules) Inconvénients aussi : questions sur la pérennité, fiabilité, traçabilité (environnement dynamique où le contenu change continuellement ) Appropriation par les géants classiques du Web (Google et Yahoo!) qui ont racheté plusieurs services 2.0 et sont entrés de plain-pied dans la mouvance (exemple : Google Custom Search: recherche personnalisable) Tout ou presque se décline en 2.0 : entreprise 2.0, archives

80 Autre exemple : La pyramide des besoins de Maslow illustrée 2.0 En sociologie, la pyramide de Maslow représente la hiérarchisation de la motivation chez l homme. Elle est constituée de cinq niveaux. Nous recherchons d abord, selon Maslow, à satisfaire chaque besoin d un niveau donné avant de penser aux besoins situés au niveau immédiatement supérieur de la pyramide. Sans surprise, on recherche par exemple à satisfaire les besoins physiologiques avant les besoins de sécurité : c est pourcela que dans une situation où notre survie serait en jeu, nous sommes prêts à prendre des risques.(source Wikipédia) Cette illustration applique, à chaque niveau de la pyramide, des services Web2.0. CONCLUSION 80

81 CONCLUSION Galaxie web

82 CONCLUSION Merci de votre attention Pour la détente voici un petit filmillustrant tout ce qui précède The Machine is Us-ing Us Avant d éventuelles questions et contributions pour mieux dissiper nos zones d ombres sur le sujet. 82