SOMMAIRE 3 ÉDITO 4 L ORGANISATION 14 ASSURANCE OBLIGATOIRE 26 ASSURANCE COMPLÉMENTAIRE 36 PUBLICATIONS & EVENTS 42 RAPPORT FINANCIER 56 CONTACT

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "SOMMAIRE 3 ÉDITO 4 L ORGANISATION 14 ASSURANCE OBLIGATOIRE 26 ASSURANCE COMPLÉMENTAIRE 36 PUBLICATIONS & EVENTS 42 RAPPORT FINANCIER 56 CONTACT"

Transcription

1 RAPPORT ANNUEL MUTUALITÉS LIBRES

2 SOMMAIRE 3 ÉDITO 4 L ORGANISATION 14 ASSURANCE OBLIGATOIRE 26 ASSURANCE COMPLÉMENTAIRE 36 PUBLICATIONS & EVENTS 42 RAPPORT FINANCIER 56 CONTACT 58 DÉCLARATION SUR LE CONTRÔLE INTERNE

3 Une occasion à ne pas manquer 2013 pourra sans doute être considérée comme une année de transition. Sur le plan externe d abord, au niveau de notre système de soins de santé, où les signes de "fin de régime" s accumulent et témoignent de la nécessité de lancer des chantiers ambitieux sur plusieurs fronts : financement hospitalier, soins aux personnes âgées et dépendantes, soins intégrés pour les malades chroniques, santé mentale, Ces défis sont connus et appellent à des changements fondamentaux dans la pratique médicale, la responsabilisation des acteurs, le remboursement des soins, la répartition des rôles entre prestataires. Mais ils demandent surtout une capacité d anticipation qui devrait nous permettre de gérer ces tendances de fond, connues de tous, dans une vision à moyen et long terme. Cette capacité d anticipation qui fait cruellement défaut dans l exercice du pouvoir et laisse souvent la place à des mesures à court terme sans grande cohérence ou à de l improvisation malheureuse. La prochaine législature, installée pour 5 ans à tous les niveaux de pouvoir, est une occasion à ne pas manquer. Si, comme nous l espérons, elle s inscrit dans une sérénité et un sens du devoir qui met les intérêts des citoyens au centre des préoccupations, la prochaine législature devra nous permettre de mener des réformes dans les RAPPORT ANNUEL secteurs où les besoins sont les plus importants et où les économies sont les plus intelligentes à réaliser. Compte tenu du surcroît de complexité hérité de la 6 e réforme de l Etat, les politiques de santé devront être déclinées aux différents niveaux de pouvoir dans une perspective cohérente et coordonnée. Pour les Mutualités Libres, la transition se manifeste également sur le plan interne. Conscients des évolutions de notre environnement, nous nous sommes résolument inscrits dans un processus de mutation qui est la déclinaison de notre plan stratégique de De nombreux projets ont vu le jour afin de permettre à nos organisations de mieux rencontrer les besoins de leurs membres, d être plus agiles et de bénéficier des meilleures synergies, tout en préservant les singularités qui font la richesse de notre mouvement. MUTUALITÉS LIBRES Photos : Jean-Michel Byl ÉDITO Xavier Brenez Directeur Général Gustave Nowicki Président

4 4 RAPPORT ANNUEL L ORGANISATION Qui sommes-nous? Groupe MLOZ = Mutualités Libres Onafhankelijke Ziekenfondsen Mutualités Libres : OZ Omnimut Mutualité Libre de Wallonie Euromut Mutualité Libre Freie Krankenkasse Mutualité Libre Securex Partena Ziekenfonds Partenamut Les Mutualités Libres représentent plus de 19 % de la population affiliés affiliés par rapport à 2012 Les Mutualités Libres garantissent des services de qualité adaptés aux exigences et besoins actuels dans le cadre de l assurance obligatoire et complémentaire. SMA affiliés

5 RAPPORT ANNUEL 5 Les entités de support APROSS L asbl APROSS est propriétaire des bâtiments de l Union Nationale des Mutualités Libres et de la résidence de soins Dunepanne. Elle propose également des formations dans le secteur de l assurance maladie. SMA Mutuelle Entraide Hospitalisation MEH Cette Société Mutualiste Assurantielle regroupe les produits Hospitalia et Dentalia Plus (voir p.26). M-TEAM Cette asbl fournit aux Mutualités Libres les outils informatiques nécessaires et gère l ensemble des infrastructures techniques consolidées supportant le "core business" des Mutualités Libres. La structure communautaire Les Mutualités Libres disposent, en Flandre et à Bruxelles, d une structure décentralisée appelée "MOB Zorgkas van de Onafhankelijke Ziekenfondsen" qui offre les services prévus dans le cadre de l assurance dépendance "zorgverzekering". L ORGANISATION HEARIS La société coopérative HEARIS assume le rôle de centrale d achats pour l équipement informatique des Mutualités Libres. Interlocuteur légal vis-à-vis des autorités et des acteurs de l assurance obligatoire soins de santé et indemnités. Que faisons-nous? Centre d expertise pour des matières spécifiques telles que la réglementation, le médical, les relations internationales, "l asset management", le juridique ou les études stratégiques. Centre de services pour les activités dont la centralisation est source d efficacité accrue ou de gains de productivité significatifs.

6 6 Rapport Annuel Après une année 2012 marquée notamment par l établissement d un plan stratégique, Xavier Brenez, Directeur Général de l Union Nationale des Mutualités Libres, nous livre son regard sur l année "Il faut anticiper les changements à venir" Quels ont été les points forts de l année 2013 pour les Mutualités Libres? En 2012, nous avons mené une importante réflexion stratégique. L année qui suit est toujours considérée comme "l année de vérité". Nous avons donc démontré que nous mettions en œuvre ce plan stratégique. Les grands projets ayant été définis ont bien été lancés en 2013 et ils ont déjà mené à de nombreuses réalisations. Evidemment, ce sont des projets qui s échelonnent sur plusieurs années. Par exemple, la première phase de Steam*, la mise en place du projet ODM (Optimisation du Droit Médical)*, l intensification de la collaboration avec M-team*, En outre, toute une série d idées ont germé, faisant suite au plan stratégique, comme par exemple le projet Darwin*, qui concrétise l alliance stratégique conclue entre Euromut, Partena Ziekenfonds et Partenamut. interviewxavier Brenez : Le projet Darwin marque en effet une évolution fondamentale pour notre entité. Quelle est sa philosophie générale? Dans le prolongement du plan stratégique, Euromut, Partena Ziekenfonds et Partenamut ont mené des discussions qui les ont amenés à la conclusion qu une collaboration plus intensive était nécessaire pour relever trois grands défis : être plus actif dans le domaine de l aide aux personnes, réaliser des économies d échelle et s organiser de manière régionale afin de s inscrire dans le contexte imposé par la 6 e réforme de l Etat. Et au fur et à mesure, ces mutualités en sont venues à la conclusion que tant qu à unir leurs forces, autant aller au bout du raisonnement de la synergie et fusionner pour Euromut, Partena Ziekenfonds et Partenamut. En tant que Directeur Général de l Union Nationale des Mutualités Libres, comment percevez-vous cette fusion? C est un bon exemple pour le secteur. Les tendances de notre environnement sont assez claires et il faudra probablement faire plus avec moins de moyens. Personnellement, je suis ravi de constater qu au niveau des Mutualités Libres, on ait cette volonté d anticiper. C est aujourd hui qu il faut prendre les décisions de manière à se préparer pour l avenir, et ne pas attendre d être au pied du mur pour réagir! En 2013 s est opéré également un rapprochement avec M-team, le fournisseur informatique des Mutualités Libres. Comment expliquer cette nouvelle orientation? En 2011 déjà, nous avons décidé d abattre les murs entre nos deux organisations. Nous avons mis en place toute une série d initiatives pour que les collaborateurs, du côté business et IT, puissent travailler ensemble, en clarifiant les rôles, les méthodologies, les processus, etc. Par la suite, un changement important s est ajouté dans la tripartite que nous formions avec les Mutualités Neutres et les Mutualités Libérales. D une part, les Mutualités Neutres ont décidé de passer à un mode de fonctionnement "client-fournisseur", et d autre part, les Mutualités Libérales ont mis un terme à leur collaboration avec M-team. Dans ce cadre, l évidence voulait que nous allions au bout du raisonnement initié en 2011 et que nous unissions complètement nos sorts afin de devenir progressivement une seule organisation. Ce modèle est plus simple et plus efficace : il nous permet de faire un alignement complet entre le business et l IT et de simplifier notre gouvernance.

7 RAPPORT ANNUEL 7 Le processus est donc en marche. Quand l Union et M-team ne formeront-elles qu une seule organisation? Nous nous sommes fixé comme horizon 2016, lorsque nous serons sur un même site. D ici là, nous fusionnons progressivement certaines équipes ("One Team") qui seront actives dans les deux organisations. Dans un premier temps, il s agit de la fusion des services de support des deux organisations de manière à constituer des services intégrés. Ces dernières années, la présence médiatique des Mutualités Libres a augmenté de manière constante. Quels sont les éléments qui expliquent cette tendance? Tout d abord, la notoriété des Mutualités Libres augmente et grâce aux efforts de ces dernières années, nous nous sommes vraiment positionnés en tant qu acteur avec lequel il faut compter. Nous représentons quand même 20 % de la population. En outre, de plus en plus d efforts ont été déployés pour faire entendre notre voix. Nous avons également pu constater que cela intéresse les médias d entendre un acteur indépendant ayant des positions différentes et non influencé par des intérêts d ordre divers. Pour conclure, quel bilan global tirez-vous de cette année 2013? Ce qui est très positif, c est qu on retrouve, au sein des Mutualités Libres, une véritable volonté de changement. Nos mutualités ont intégré que la situation est en train de changer et qu il ne faut pas attendre d être au pied du mur pour opérer les adaptations structurelles. Il est vrai que nous consacrons beaucoup d énergie à améliorer notre fonctionnement interne, à moderniser notre informatique, les processus, etc. Mais cette phase est indispensable pour se concentrer pleinement sur ce qui, pour moi, est la finalité de la mutualité, à savoir, étendre nos services, gérer une problématique de santé dans son entièreté et pas juste un dossier administratif. En parallèle, nous continuons d œuvrer afin qu un certain nombre de dossiers voient le jour au niveau de notre secteur : la simplification administrative, l informatisation, le changement de modèle de soins vers un modèle plus intégré, le développement d une politique de prévention ambitieuse. Les modifications que nous opérons en interne ne sont que des moyens pour pouvoir réaliser ces objectifs. * Voir pages 8 à 11 Xavier Brenez - Directeur Général Photo : Jean-Michel Byl

8 8 Rapport Annuel nos projets Année charnière, 2013 marque la concrétisation des projets établis dans le plan stratégique MLOZ Initiés pour la plupart dès 2012, leurs développements se sont précisés avec pour maîtresmots l harmonisation et la standardisation des processus. Voici un aperçu des réalisations qui auront un impact important sur les années à venir. 2013, les projets prennent vie Euromut, Partena Ziekenfonds et Partenamut prennent leur avenir en main! En 2013, Euromut, Partena Ziekenfonds et Partena mut ont conclu une alliance stratégique afin d anticiper les changements dans le secteur mutualiste. Ce rapprochement entre Euromut, Partena Ziekenfonds et Partenamut découle directement du plan stratégique de l Union Nationale. Les discussions relatives à ce plan ont mis en évidence certains facteurs clés qui nécessitaient une collaboration accrue entre les mutualités. D une part, chacune d elles souhaitaient obtenir une structure informatique performante et abordable. La standardisation de leurs processus informatiques devrait leur permettre d y parvenir ensemble. En outre, leur collaboration se verra renforcée au niveau de l entrepreneuriat social et des services sociaux afin de se distinguer de la concurrence. Enfin, l alliance leur a permis de mieux se profiler au niveau régional en vue de la 6 e réforme de l Etat. Une évolution L alliance est un exercice complexe de scissions et de fusions. Début février 2013, les mutualités ont signé une déclaration d intention. Elles ont ensuite tout regroupé dans une structure de projet et ont lancé un "change plan" pour encadrer leurs collaborateurs. Le programme d alliance a alors été baptisé "Darwin". Euromut, Partena Ziekenfonds et Partenamut soulignent ainsi qu elles évoluent pour anticiper les changements sociétaux et économiques. Fin 2013, le programme Darwin comportait trois parties avec chacune son propre timing : la nouvelle 526, la "nouvelle" 509 et Partena Promeris. La "nouvelle" 526 regroupe l ancienne Partena Ziekenfonds et la partie flamande d Euromut. Cette opération s est terminée le 1 er janvier La "nouvelle" 509 réunit Partenamut et la partie bruxelloise/wallonne d Euromut. Cette fusion juridique doit s effectuer pour fin Alex Parisel (ancien directeur général d Euromut) et Stefaan Lauwers (ancien administrateur délégué de Partena Ziekenfonds & Partners) se chargent de la mise sur le marché des deux nouvelles mutualités. Partena Promeris, une structure de groupe sous la direction de Pascal Courard (ancien administrateur-directeur de Partenamut), s assurera que les entités restent sur la même longueur d onde d un point de vue stratégique et qu elles utilisent les avantages d échelle. L alliance stratégique entre les trois Mutualités Libres servira donc de base à cette création de deux mutualités régionales fortes qui seront une référence dans leurs régions et qui, en plus de l assurance maladie, proposeront des services adaptés à la région, tant au sein de la Communauté flamande que française : titres-services, promotion de la santé, aides ménagères, crèches,

9 RAPPORT ANNUEL 9 Steam : réalisations aura été riche en actualités pour le projet Steam. Mis en place au printemps 2012, le programme Steam vise à harmoniser les méthodes de travail et les processus métiers de l Union et des mutualités afin de pouvoir les intégrer progressivement au sein d une solution standard. Parmi les résultats obtenus, nous retiendrons les éléments essentiels suivants : Feu vert pour la SMA : le Conseil d Administration Hospitalia valide le projet relatif à la phase SMA. Au terme d âpres négociations, formalisation et signature d un contrat de partenariat avec la société Sapiens, fournisseur de IDIT, la solution logicielle retenue. Mobilisation de nos organisations : une équipe dédiée à Steam a été constituée et se compose d environ 50 collaborateurs. Parmi eux, 6 collaborateurs de M-team sont maintenant certifiés par Sapiens. Une structure de change management a été mise en place afin de préparer chaque mutualité à adopter les changements d organisation, de processus et de systèmes d information. Définition et validation d un nouvel Operating Model relatif à l activité SMA qui définit la répartition des tâches afin de prendre en charge les processus harmonisés en matière d affiliation et acceptation médicale, gestion des sinistres, facturation des primes, etc. Intégration des "change requests" liés au nouveau business model de la SMA (tiers payant, centralisation de l encaissement des primes, centralisation de la tarification, ) Signature du contrat avec AssurCard. Définition du paysage architectural : Composants additionnels à la solution IDIT (scanning, printing, catalogage des documents, Business Intelligence, ) Interfaces avec IDIT (composants, legacy, AssurCard, ) Définition de l architecture technique et implémentation réussie de la solution IDIT v10 à vide. Définition de la stratégie de test et de mise en production. Développement de l outil de migration. Conformément à la stratégie informatique MLOZ, le développement de la solution pour la SMA s intègre dans une refonte complète de l informatique qui intégrera l Assurance Obligatoire dans les phases ultérieures. Bienvenue dans le Programme Steam! Cette newsletter mensuelle est une initiative commune de toutes les organisations faisant partie de l Union Nationale des Mutualités Libres. Son objectif est d informer les collaborateurs sur les activités réalisées pour le Programme Steam. STANDARDISER - SIMPLIFIER - S ENGAGER WE power the future of our organization NEWSLETTER N 1 - SEPTEMBRE 2013 Chers collègues, Je suis ravie de vous rencontrer au moyen de cette première édition de notre newsletter. Vu que le programme business représente un véritable changement stratégique pour nos différentes organisations, nous vous permettrons, au travers de cette newsletter de suivre les avancées des différentes activités du programme. Par cette initiative, nous confirmons notre confiance en une approche transparente et collective, mais aussi notre volonté de sécuriser notre avenir par des investissements judicieux et proactifs. Je suis vraiment impatiente de travailler avec vous à nos objectifs communs. Bonne lecture, Valérie Nys, Executive Director Program Steam Le Programme Steam vise une situation win-win, qui est à notre portée tant que nous Les deux forces motrices du Programme nous engagerons tous Steam, Valérie Nys (500)(Executive Director) ensemble à atteindre notre et Fabrice Hellin (500)(Program Manager) objectif. vous emmènent dans le monde Steam à travers leur première interview croisée Fabrice Hellin Program Manager Qu implique le Programme Steam? Quel sont nos objectifs communs? Valérie : Il s agit d un programme business avec Fabrice : Nous visons ensemble l harmonisation et une vision bien précise : One Way of Working Together (Une manière de travailler ensemble). Cela ainsi que celle des outils aussi bien front- que back- la simplification des processus métier back-office implique concrètement que toutes les organisations concernées s engagent à créer un nouveau temps pour les affiliés et les aborder dès lors de office. Les mutualités peuvent ainsi libérer plus de monde qui évoluera vers un ensemble uniforme manière plus personnelle et proactive. Le paramétrage et la flexibilité de l environnement IT nous de processus métier, soutenus par un seul environnement IT commun. Nous construisons ensemble permettra de réagir plus rapidement en cas de un avenir long terme! modifications du marché ou de changements légaux. Fabrice : Dans le contexte économique actuel, optimiser nos processus et outils métier est devenu si nous nous engageons corps et âme à créer notre Valérie : Ces objectifs ne pourront être atteints que un must absolu. Nous avons choisi de nous consacrer pleinement à la croissance future en amélionière de travailler dans nos organisations. Les prin- nouveau monde et à ancrer notre nouvelle marant la qualité de nos services offerts à nos affiliés. cipes qui sous-tendent le succès de l implémentation du programme dans toutes les organisations concernées : Standardiser - Simplifier le business - Le Programme Steam représente une opportunité clé S engager pour le changement. pour construire ensemble un avenir long terme. Où en sommes-nous à l heure actuelle? Fabrice : Le Programme Steam est divisé en différents projets qui seront répartis sur plusieurs an- Valérie Nys Executive Director Steam nées. Cette approche nous permettra de gérer le programme plus efficacement. Quels sont les facteurs qui jouent un rôle Le premier projet dans le viseur est le projet SMA dans l implémentation du Programme Hospitalia et Dentalia. Nous avons déjà répertorié Steam? et défini tous les processus métier et procédures Valérie : Aujourd hui, nous sommes confrontés à la opérationnelles actuels, et le projet de solution restriction de nos moyens financiers ainsi qu aux pour les processus futurs est en plein développement. Nous sommes particulièrement attentifs à coûts croissants qu implique notre diversité. Ces dé fis, combinés au manque de maniabilité de notre environnement IT actuel, justifient le Programme Steam. que ceux-ci l uniformisation de processus mais aussi aux coûts génèrent. Valérie Nys Fabrice Hellin Optimisation du Droit Médical (ODM) ODM est un projet d harmonisation et de gestion du changement qui a réuni des collaborateurs des Mutualités libres, de l Union et de l IT autour d un objectif commun. Ce programme a débuté mi-2011 et a pour objectif de transformer progressivement la structure et le fonctionnement des différents services du département médical en un nouveau modèle. Cette opération s inscrit également dans la lignée de Steam dont la finalité est d harmoniser les processus et les outils. En 2013, différents changements majeurs ont été adaptés avec succès : Réorganisation des médecins-conseils sous la bannière Union. Les médecins travaillent dorénavant pour des affiliés de toutes les Mutualités Libres. Meilleure répartition géographique des affiliés grâce à une rationalisation du nombre de cabinets médicaux. Alignement des niveaux de compétences et connaissances en mutualités à partir d une uniformisation des matières déléguées aux gestionnaires. Utilisation de l outil de Workflow "Omniflow" afin de gérer plus efficacement les accords des médecins-conseils. Harmonisation des processus gestionnaires et médecins afin d aligner les rôles et responsabilités des différents acteurs. Prochaine édition (octobre 2013) : entretien avec Stéphane Houpresse (Project Manager SMA) et Patrick Deboever (Project Manager Migration des données & Interfacing), et avec nos change agents: qui sont-ils et quel est leur rôle? Newsletter Steam - septembre 2013 Saviez-vous que... - votre change agent local peut vous fournir plus d informations sur le Programme Steam et se tient prêt à vous guider à travers le programme? 500: Danny De Bock 501: Annick Gunst 506: Francis Quevauvillers 509: Anne-Françoise Debont 515: Jeanine Cornely 516: Daniel Milo 526: An Swalens 527: Catherine Engalytcheff M-team: Gérard Purnode - vous pouvez obtenir plus d informations auprès d autres collaborateurs locaux étroitement impliqués dans le Programme Steam (Steering Committee, Task Forces, etc.)? - vous pouvez envoyer un mail à steam@mloz.be pour nous communiquer vos questions/remarques?

10 10 RAPPORT ANNUEL Le Nouveau Monde du Travail : bien plus que le télétravail! À l Union Nationale, le Nouveau Monde du Travail (NMT) n est pas un objectif en soi, mais une étape vers une nouvelle culture d entreprise. Une philosophie qui fait rimer autonomie et engagement. L Union Nationale souhaite en finir avec les règles strictes et détaillées et encourager une nouvelle relation entre chaque collaborateur et son manager. Chacun doit avoir la chance de se développer, de montrer son sens de l initiative et de collaborer avec d autres collègues, sans se heurter aux limites de l organigramme. Dans la mesure où le NMT est plus une évolution qu une révolution, nous avons délibérément opté pour son introduction progressive. En 2013, 4 équipes (une soixantaine de collaborateurs) ont ainsi eu la chance de tester le NMT par le biais d un projet pilote. Dans ce cadre, les collaborateurs et managers ont eu la possibilité de travailler à distance (domicile ou autre bureau) 2 jours "flexibles" par semaine et ont été invités à développer des initiatives et des projets relatifs au Paperless Office. Ils ont en outre bénéficié d un encadrement intensif pour apprendre à collaborer différemment en participant à un trajet de formation et de coaching sur mesure. Les managers ont appris à lâcher du lest et à faire davantage confiance, à passer du contrôle des heures de travail et des prestations à un encadrement et un coaching réels des collaborateurs. De leur côté, les collaborateurs ont appris à gérer ce gain d autonomie, à se détacher de la position parfois confortable d exécution pure d instructions en faveur de davantage d assertivité et d initiatives. En 2013, nous avons également effectué les premiers pas vers une véritable politique de bien-être et antistress au sein de l Union Nationale, sous le nom "Feelgood@work". Contrairement au trajet pilote, ce projet s adressait à l ensemble de l organisation. "Feelgood@work" a démarré par une enquête de satisfaction et d engagement à grande échelle. Cette enquête a révélé le besoin d une véritable politique en matière de "stress au travail" et de "perspectives de carrière". Deux points d ancrage qui seront prioritaires en Mascotte feelgood@work

11 RAPPORT ANNUEL 11 Hello World, le programme de digitalisation des Mutualités Libres Alors que tous les secteurs économiques offrent à leurs clients de nombreuses possibilités d interaction électronique, le secteur des soins de santé reste à la traîne. Pour pallier ce retard, les Mutualités Libres ont décidé de passer à la vitesse supérieure avec le programme Hello World! Actuellement, la grande majorité des échanges d informations et de documents entre les mutualités et les affiliés s effectuent par courrier papier. L ambition du programme Hello World est d inverser la tendance et d arriver à ce que 85 % de ces transactions puissent s effectuer de manière digitale. Le programme Hello World se compose d un ensemble de projets d envergures différentes, parmi lesquels, l affiliation en ligne, l e-signature qui permettra aux affiliés de signer un document à l aide de sa carte électronique, etc... Au total, plus de 23 projets identifiés comme prioritaires et pour l informatique, un véritable défi d intégration à relever! Une nouvelle adresse pour la "One Organisation" Après avoir établi un cahier des charges détaillé, l Union Nationale a organisé durant l été 2013 un concours auquel 4 équipes de construction ont participé. Le projet de BEAI-Herpain-CFE a largement remporté les suffrages. Un jury composé de représentants de l Union Nationale et de M team, ainsi que des experts d AOS et de la société de développement régionale CityDev.Brussels se sont prononcés en faveur de ce projet. Une fois cette étape cruciale franchie, l accent a été mis sur la préparation du dossier relatif aux permis durant la deuxième partie de Le déménagement annoncé en 2016 s est ainsi concrétisé, tant pour la direction de l Union Nationale que pour l ensemble des collaborateurs. Les images du projet de nouveau bâtiment ont déjà suscité beaucoup d enthousiasme. Logo Hello World Futur emplacement "One Organisation"

12 12 Rapport Annuel administration direction et surveillance Conseil d administration Membres élus par l Assemblée Générale du 24 septembre 2010 Pierre Bouckaert Sagrario Carballo-Martinez Jean Colaut Mark Coppieters Pascal Courard Xavier Darmstaedter Elisabeth de Bethune Pascal De Coene Jean-Pierre de Jambline de Meux Erik De Lembre* Luc De Pauw Bernard De Roover Antoine De Visscher René Decat Luc Deflem (jusqu au 28/06/13) Marcel Dengis Marie-Gemma Dequae Henri Dewanckele (jusqu au 28/06/13) René Deweseler Olivier de Woot François Dielen Christine Dries David Ducheyne (àpd 28/06/13) Yves Dusart Membres effectifs Michel Eertmans Daniel Ferette Olivier Halflants Hubert Heck Reynald Jacobs (àpd 28/06/13) Vincent Jonckheere Jacques Jonet Stefaan Lauwers Didier Lefebvre Baudouin Lemaire* Alain Levaux Jean-Claude Marsin José Massy Ronny Mattelaer Luc Matthys Alex Parisel Eric Pellegroms Freddy Piron Eric Raes Léopold Ramboux Patrick Rampelbergh Rudi Reyntjens Jean-Jacques Robeyns Jean Rogge Président - Gustave Nowicki Directeur Général - Xavier Brenez Isabelle Ronsmans Christian Roulling Luk Segers Rik Selleslaghs Peter Sterckx Thierry Steylemans Michel Thays Joseph Van Den Brande Rosita Van Maele André Van Troyen Edward Van Vré Eric Vereecken Etienne Vergote Alex Verheyden* André Verlinde Jean-Pierre Vets Jean Wallemacq André Wandesmal Lucas Willemyns * Vice-Présidents Conseillers Henri Lafosse Walter Langer Laurent Goovaerts Patrice Courtin

13 Rapport Annuel 13 Comité de Direction Président - Gustave Nowicki Directeur Général - Xavier Brenez Membres effectifs Rik Selleslaghs (501) Freddy Piron (506) Alex Parisel (509) Hubert Heck (515) Christine Dries (516) Stefaan Lauwers (526) Pascal Courard (527) Surveillance Interne - Comité d audit Président - Erik De Lembre Administrateurs indépendants Edward Van Vré Sagrario Carballo-Martinez Michel Eertmans Luc Deflem (jusqu au 28/06/13) Reynald Jacobs (àpd 28/06/13) Externe ERNST & YOUNG Réviseurs d entreprises S.C.C. Représentée par Marie-Laure Moreau, Associée Représentants de la Direction Xavier Brenez Dick Vanwolleghem

14 14 RAPPORT ANNUEL Assurance obligatoire ASSURANCE OBLIGATOIRE Les Mutualités Libres en chiffres Fin 2013, l effectif consolidé des Mutualités Libres s élevait à bénéficiaires. Cet effectif se répartit comme suit : Par rapport à 2012 ( bénéficiaires), l effectif global a augmenté de membres (1,46 %). Ces chiffres englobent le Régime Général, le Régime Indépendant et les Conventions Internationales. Les Conventions Internationales concernent bénéficiaires (1,90 % de l effectif global).

15 Assurance obligatoire Rapport Annuel 15 MLOZ par rapport aux autres unions nationales Au 31 décembre 2013, les effectifs des différents organismes assureurs (OA) se présentaient comme suit : Répartition des ayants droit par OA au 31 décembre 2013 (hors conventions internationales) Régime général Régime indépendant Nombre Pourcentage Nombre Pourcentage ANMC ,10 % ,65 % UNMN ,44 % ,25 % UNMS ,67 % ,56 % UNML ,06 % ,71 % MLOZ ,80 % ,42 % CAAMI ,82 % ,41 % SNCB ,09 % 0 0,00 % TOTAL ,00 % ,00 % MLOZ compte 17,80 % des ayants droit du régime général parmi ses membres. Dans le régime indépendant, plus d un ayant droit sur quatre est affilié aux Mutualités Libres (29,42 % au 31 décembre 2013). Seule l ANMC compte proportionnellement (et en chiffres absolus) plus d assurés indépendants. assurance obligatoire Les mutations Les mutations In et Out par bénéficiaire s élevaient à en Tout comme les années précédentes, ce solde est une nouvelle fois favorable, affiliations, contre en Union Mutations "IN" Mutations "OUT" Solde ANMC UNMN UNMS UNML CAAMI SNCB TOTAL

16 16 Rapport Annuel Assurance obligatoire faits marquants Suite aux restrictions budgétaires, l année 2013 peut être considérée comme transitoire. Cela ne signifie pas pour autant qu aucun progrès n ait été réalisé au niveau du secteur des soins de santé. 2013, l antichambre de changements majeurs? Des mesures importantes pour le futur ont été initiées en 2013, parmi lesquelles des initiatives soutenues par les Mutualités Libres grâce à un intense travail de lobbying, la rédaction de propositions, la prise de positions, etc. En voici un aperçu. Le concept de "l Unmet Medical Need" (UMN). Cette nouvelle procédure permet aux médicaments innovants d être plus rapidement accessibles pour les patients atteints d une maladie rare, pour laquelle il n existe aucun traitement efficace. Pensons à ce petit garçon âgé de 7 ans qui, si le Soliris n était plus remboursé, risquait de ne plus pouvoir bénéficier de son traitement. Grâce au concept de "l Unmet Medical Need", de telles situations devraient pouvoir être planifiées et un budget global pourrait être prévu. Et pas uniquement pour les cas qui ont été mis en lumière par les médias, mais pour tous les médicaments vraiment efficaces contre les pathologies lourdes ou qui présentent un risque mortel. D autres mesures intéressantes sont encore en phase préparatoire. D intenses réflexions ont été menées sur des propositions de loi en matière de transparence financière afin de permettre au patient de recevoir une facture claire et détaillée de la part du prestataire de soins pour les soins prestés. La réglementation relative aux pratiques médicales et esthétiques. La révision du système du tiers-payant et l extension de la facturation électronique via MyCareNet. La proposition de mettre en oeuvre plusieurs mesures en vue du renforcement des contrôles des prestations. Elles devraient entrer en vigueur en Le passage de la carte SIS à la carte d identité électronique (eid) correspond également à une meilleure politique de prévention des fraudes. La lecture de la carte d identité électronique du patient, au moment des soins, permet d éviter que des prestations qui n ont pas été effectuées soient malgré tout facturées à l insu du patient. Dans le cadre de la réforme de l imagerie médicale, une campagne de sensibilisation a été organisée auprès du grand public avec pour objectif de protéger la population contre les radiations inutiles, mais aussi de réaliser quelques économies dans le domaine. Un feedback aux prescripteurs ainsi qu une meilleure diffusion des "guidelines" médicales devraient permettre d effectuer de meilleurs choix afin de réaliser l examen le plus adapté. Le plan global concernant la réforme de l imagerie médicale prévoit en outre l enregistrement de tous les appareils et la légalisation d un certain nombre d appareils illégaux, parmi lesquels les IRM qui causent moins de radiations. Les radiologues auront aussi la possibilité d adapter la prescription et d effectuer un autre examen correspondant mieux à la pathologie du patient. La 6 e réforme de l État : l épée de Damoclès? Au moment de rédiger ce texte, nous attendons toujours la publication de la loi relative à la 6 e réforme de l État. Il semble toutefois que nous ayons atteint un point de non-retour : l implémentation du transfert de certaines compétences du niveau fédéral au régional sera une de nos grandes priorités pour 2014 et les années à venir. Nous devons veiller à ce que les entités régionalisées n appliquent ces changements qu après mûre réflexion. Le patient doit être au centre de la réflexion. Il est donc indispensable de procéder à un monitoring de la performance du système de santé et de responsabiliser les entités régionalisées.

17 Assurance obligatoire RAPPORT ANNUEL 17 Les élections comme catalyseur? 2014 s annonce comme une année où devront s effectuer des choix importants. Les élections du 25 mai en sont l événement majeur. Les Mutualités Libres ont saisi l occasion pour rédiger un Mémorandum afin d attirer l attention du monde politique sur leurs vision et priorités. On y précise qu il est primordial de combler l abîme qui sépare les citoyens du monde politique. Lorsque le moment de trancher sera venu, le principal objectif devra être le développement d un système de soins de santé axé sur les besoins du patient. Avec comme point de mire, des soins de santé de qualité accessibles. La réflexion anticipative offre les solutions pour y parvenir. Des balises et des clés L assurance-maladie et invalidité existe depuis 50 ans. L INAMI a décidé de profiter de cet anniversaire non seulement pour célébrer le passé, mais surtout pour se tourner vers l avenir et réfléchir à un système de soins de santé de qualité, accessible et abordable. Les soins de santé ont une valeur inestimable dans tous les sens du terme : c est pourquoi nous devons œuvrer ensemble pour une société en meilleure santé. C est aussi pour cette raison que l exposition organisée par l INAMI dans le cadre de son 50e anniversaire est intitulée "Health, something of value". Avec leurs "10 Clés pour l Avenir des Soins de Santé", la vision des Mutualités Libres rejoint celle de l INAMI à plusieurs niveaux. La modernisation du modèle de concertation : lors de la négociation des accords, l intérêt du patient n est pas toujours une priorité pour les parties autour de la table qui semblent plus préoccupées à défendre leurs propres intérêts. Les Mutualités Libres estiment que l on doit se concentrer sur l essentiel : les accords et conventions doivent réellement devenir des outils pour la formulation d objectifs de santé, scientifiquement et économiquement étayés et qui ont une portée sociétale énorme. Pour atteindre ces objectifs, il est indispensable de sensibiliser tous les partenaires, y compris les patients. Une nouvelle approche de l incapacité de travail : par le passé, peu d initiatives existaient pour aider les personnes en incapacité à trouver un emploi adapté à leurs compétences et possibilités. C est pourquoi les Mutualités Libres prônent la réintégration professionnelle. Les "Disability Case Managers", les formations, la recherche de possibilités de réorientation professionnelle, les trajets de réintégration professionnelle, toutes ces étapes sont primordiales dans le cadre du développement d une nouvelle vision de la réintégration professionnelle. Cette approche n offre que des avantages, tant à la personne en incapacité qu à la société. Les 10 Clés pour l Avenir des Soins de Santé Promouvoir la qualité des soins : la qualité doit être le fil rouge de la révision du financement des soins de santé. Une partie du financement doit dépendre du respect d indicateurs de qualité. Tous les hôpitaux ne doivent pas devenir des "5 étoiles", mais une meilleure concentration de l expertise est nécessaire pour offrir les meilleurs soins aux endroits les plus indiqués. Révision des mécanismes de financement et de remboursement : il est indispensable d organiser les soins de manière à ce qu ils soient axés sur la demande et de concrétiser un fonctionnement intégré et multidisciplinaire. N oublions pas que le nombre de malades chroniques est en constante augmentation et qu il faut faire face au vieillissement croissant de la population. Dans le cadre du financement des hôpitaux, les Mutualités Libres plaident par exemple pour un système forfaitaire mixte et prospectif, qui dépendrait de la pathologie. Une administration simplifiée et davantage d informatisation : la législation belge actuelle est lourde et complexe. Il y a lieu de simplifier l administration et d informatiser les processus afin d obtenir une utilisation plus efficace des ressources et de prévenir la fraude.

18 18 Rapport Annuel Assurance obligatoire assurance obligatoire Frais d administration Dotation 2013 Lors de la formation du gouvernement fin 2011, l élaboration d un plan d économie a immédiatement été entamée. L assurance maladie, et plus particulièrement les moyens de fonctionnement des organismes assureurs, n y a pas échappé. Lors du contrôle budgétaire de 2013, une économie supplémentaire de 7,9 millions d euros a été demandée aux organismes assureurs. Pour 2013, l effort total demandé aux 5 unions nationales s élève à 46,9 millions d euros, soit une diminution de la dotation de 0,22 % par rapport à 2012 et de 0,69 % par rapport à L économie totale sur les dotations a été fixée à 104 millions d euros, répartis sur les années 2012 à Le montant des frais d administration octroyé forfaitairement (1) aux organismes assureurs pour l exercice 2013, a été fixé par la loi-programme du 28 juin 2013, publiée le 1er juillet Les 5 unions nationales (2) ont reçu un montant de 1.027,5 millions d euros (- 0,22 %). Ce montant est composé d une partie fixe de 924,8 millions d euros et d une partie variable de 102,8 millions d euros. En vertu de la loi du 22 août 2002 portant diverses dispositions relatives aux soins de santé, la partie variable est, depuis 2004, fixée à 10 % du montant annuel des frais d administration. La clé de répartition de la partie fixe entre les organismes assureurs repose sur une pondération de leurs effectifs. La partie variable octroyée dépend de l appréciation par l Office de Contrôle des Mutualités des critères de performance pour la gestion de l assurance obligatoire. Cette appréciation n est pas encore connue pour Pour 2012, notre Union a reçu 97,7 % de sa dotation maximale, contre 95,9 % l année précédente. L économie totale sur les dotations a été fixée à 104 millions d euros, répartis sur les années 2012 à Répartition de la partie fixe 2013 Montant brut Par bénéficiaire Index ANMC ,83 96,1 UNMN ,38 107,2 UNMS ,25 104,7 UNML ,93 121,7 MLOZ ,88 93,8 Total ,21 100,0 (1) Les organismes assureurs reçoivent en outre des compléments en tant que frais d administration comme l indemnisation pour l intégration des petits risques à l assurance obligatoire ou les montants octroyés comme rémunérations pour les récupérations effectuées ou pour les produits financiers réalisés en assurance obligatoire. (2) La CAAMI et la Caisse Soins de Santé de la SNCB jouissent d un régime spécifique.

19 Assurance obligatoire Rapport Annuel 19 Les dépenses brutes "Frais d administration" de toutes les Mutualités Libres atteignaient ensemble un montant de 240 millions d euros en 2013, soit 2,3 % de plus qu en Dépenses Les charges salariales représentent 64 % des dépenses brutes et ont diminué de 0,1 % par rapport à Le règlement des coûts et des produits divers, en dehors de la dotation, s élevaient à 39,4 millions d euros, soit une augmentation de 6,3 %. Les dépenses nettes n augmentent dès lors que de 1,6 %. assurance obligatoire Dépenses Ecart Répartition 2013 Services, biens divers et frais ,4 % 32 % Salaires, charges sociales et pensions ,1 % 64 % Amortissements et diminutions de valeur ,8 % 2 % Autres charges d exploitation ,2 % 2 % Charges financières ,0 % 0 % Charges exceptionnelles ,0 % 0 % Dépenses brutes ,3 % 100 % Refacturation et produits ,3 % Dépenses nettes ,6 %

20 20 Rapport Annuel Assurance obligatoire assurance obligatoire Clôture des comptes 2011 Pour les organismes assureurs, ce résultat est toutefois provisoire, puisqu il a été calculé selon la dernière clé de répartition normative connue à ce moment-là, à savoir celle de La clé de répartition normative de 2007 ne tient en outre pas compte de l impact sur la consommation des indépendants, suite à l intégration des petits risques à l assurance obligatoire depuis Dans la mesure où 29 % des indépendants sont affiliés à notre Union Nationale et qu ils représentent 15,5 % de notre effectif, l impact sur le résultat provisoire sera important. Résultats provisoires exercice 2011 La clôture sera recalculée dès que l INAMI connaîtra la clé de répartition normative définitive. La différence sera alors intégrée à l année comptable en cours. Pour des raisons internes, l INAMI n a pas pu définir la clé de répartition normative pour L exercice 2008 n a donc pas pu être établi définitivement dans cette clôture. Au cours de l année écoulée, l INAMI a clôturé l année comptable Les dépenses globales du secteur soins médicaux sont inférieures à l objectif budgétaire global. Un surplus a donc été réalisé. Montant brut Bénéficiaires Par bénéfciaire ANMC ,96 UNMN ,07 UNMS ,03 UNML ,21 MLOZ ,46 CAAMI ,66 SNCB ,64 Total ,04 Le résultat provisoire 2011 pour MLOZ montre un déficit de 2,46 euros par titulaire.

21 Assurance obligatoire Rapport Annuel 21 Depuis l introduction de la responsabilité financière en 1995, le résultat cumulé pour MLOZ s élève à 36,01 euros par titulaire, mais 4 exercices n ont été clôturés que provisoirement. Résultat cumulé (en euros par titulaire) assurance obligatoire (*) 2009 (*) 2010 (*) 2011 (*) TOTAL ANMC 20,31 19,21 10,82 13,43 22,31 6,96 93,04 UNMN 15,97 20,82 6,76 7,84 18,47 3,07 72,92 UNMS 13,34 16,62 11,72 16,08 21,18 4,03 82,96 UNML 3,75 23,83 16,00 18,37 27,26 11,21 100,42 MLOZ 8,10 14,77 1,90 2,25 11,45-2,46 36,01 CAAMI 82,49 25,85 33,57 38,58 43,16 31,66 255,31 SNCB -71,62 24,86 21,74 33,78 53,00 38,64 100,40 Global 14,43 18,17 9,92 12,64 20,65 5,04 80,85 (*) résultats provisoires

22 22 Rapport Annuel Assurance obligatoire assurance obligatoire Evolution des dépenses en soins de santé Les dépenses de soins de santé s élèvent en 2013 à 25 milliards 679 millions. La croissance des dépenses, y inclus les 735 millions de dépenses gérées directement par l INAMI, est de 2,8 %. Déjà en 2012, la croissance était limitée à 3,8 %. Ce ralentissement se poursuit donc en Au niveau de l INAMI Le gouvernement ayant décidé du gel d une partie de l objectif budgétaire global pour un montant total de 448,6 millions, le budget réellement disponible en 2013 était de 26 milliards 228 millions. Malgré ces restrictions budgétaires, un boni de 549 millions a été dégagé. La croissance est en effet nettement inférieure aux estimations qui tablaient sur une augmentation de 4,3 %. Malgré ce contrôle des dépenses, certains secteurs croissent fortement en Parmi les secteurs les plus importants en terme de dépenses, on observe une croissance de : 5,7 % pour les implants en raison de la résorption du retard dans la mise en œuvre des initiatives approuvées avant 2012, 6,7 % pour l hébergement en maisons de repos et 6,1 % pour les soins infirmiers, deux secteurs qui sont fortement touchés par le vieillissement de la population, 6,6 % pour la rééducation fonctionnelle qui a pu bénéficier d initiatives prises en 2012 et Des secteurs plus petits en termes de dépenses sont aussi en forte croissance à la suite de révisions récentes des conditions de remboursements, tels les produits délivrés par les opticiens (+13,4 %), et les accoucheuses (+6,9 %), cette dernière hausse étant principalement due à une augmentation des dépenses en soins prénatals. A noter également : La décroissance du secteur des prestations pharmaceutiques, résultat de mesures d économies prises au niveau du prix des médicaments. La faible croissance des honoraires médicaux en raison des économies mises en œuvre dans les secteurs de l imagerie médicale, de la biologie et des prestations techniques. La croissance se maintient néanmoins dans certains sous-secteurs : consultations et avis des médecins ainsi que chirurgie connaissent un taux de croissance supérieur à 5 %. Au niveau des Mutualités Libres Les dépenses totales des Mutualités Libres s élèvent à 3,96 milliards d euros pour Leur contribution totale dans les dépenses qui transitent par les organismes assureurs s élève à 15,9 %. Cette part est inchangée par rapport à Comme par le passé, la part des dépenses des Mutualités Libres dans le secteur des soins infirmiers (11,2 %) et de la santé mentale (10,3 %) est particulièrement faible. Cela s explique par la localisation des affiliés, plus présents à Bruxelles où les soins infirmiers à domicile sont moindres et en Wallonie où l offre de soins de santé mentale (hors secteur hospitalier) est moindre. On peut constater des tendances divergentes pour certains secteurs entre les pourcentages d évolution des Mutualités Libres et ceux du royaume. Nous observons ainsi, dans le domaine en pleine évolution des implants, une croissance plus forte. L augmentation est également plus importante dans le secteur de la dialyse, du maximum à facturer et des maisons médicales. Ce dernier secteur a toujours connu une croissance plus importante auprès des Mutualités Libres, résultat d une implémentation des affiliés où l offre en maisons médicales est plus étoffée. En dépit de ces croissances plus fortes, les dépenses restent dans les limites des dépenses attendues compte tenu de la proportion d affiliés des Mutualités Libres.

23 Assurance obligatoire Rapport Annuel 23 Evolution des principaux secteurs de soins entre les Mutualités Libres (MLOZ) et le Royaume (en euros) Rubrique MLOZ Royaume Dép (1) Evol. (2) Dép (1) Objectif* OB-Dép.* (3) Evol. (2) Part MLOZ dans dép. 1 Honoraires médicaux * ,6% ,2% 16,5% 2 Soins dentaires * ,7% ,3% 19,1% 3 Prestations pharmaceutiques* ,0% ,6% 15,5% 4 Soins infirmiers à domicile * ,2% ,1% 11,2% 5 Kinésithérapie ,3% ,5% 15,3% 6 Bandagistes - Orthopédistes ,1% ,3% 13,5% 7 Implants ,1% ,7% 14,7% 8 Soins par opticiens ,1% ,6% 18,5% 9 Soins par audiciens ,9% ,5% 15,6% 10 Accoucheuses ,8% ,9% 18,8% 11 Hôpitaux généraux et psychiatriques ,8% ,8% 17,0% 12 Hôpital militaire ,4% ,3% 10,2% 13 Dialyse ,4% ,9% 12,2% 14 MRS/MRPA/Centre de soins de jour * ,8% ,7% 13,3% 15 Soins de santé mentale ** ,6% ,9% 10,3% 16 Rééducation ,7% ,1% 16,9% 17 Fonds spécial ,2% ,0% 21,2% 18 Logopédie ,9% ,7% 18,7% 19 Maximum à Facturer ,2% ,9% 16,2% 20 Patients chroniques ,3% ,7% 13,6% 21 Soins palliatifs ,2% ,0% 13,4% 22 Maisons médicales (forfaits méd., infirm., kinés.) ,0% ,7% 21,0% 23 Reste* ,0% ,3% 15,2% 24 Régularisations ,7% ,7% -21,0% Total des dépenses, hormis dépenses propres à l'inami ,6% ,5% 15,9% TOTAL GLOBAL (y compris dépenses propres INAMI)* ,8% Fonds des accidents médicaux Gel des dépenses décidé par gouvernement Compensation dépenses hors objectif (buffer) Objectif budgétaire global (4) * Les dépenses de l INAMI comportent des montants propres à l INAMI qui ne transitent pas par les organismes assureurs (au niveau des honoraires médicaux ce sont le fonds impulseo, le soutien à la pratique, le forfait d accréditation pour les soins infirmiers, un financement spécifiques des services ; pour les dentistes, le forfait d accréditation ; pour les maisons de repos, l harmonisation des frais de personnel ; pour les prestations pharmaceutiques, les projets financés par art. 56). ** Sans les soins psychiatriques en hôpitaux généraux et psychiatriques. (1) Dép : dépenses comptabilisées en 2013 pour le secteur de soins en question (au niveau de MLOZ et du Royaume sans les dépenses propres à l INAMI). (2) Evol. : évolution des dépenses comptabilisées entre 2012 et 2013 (y compris les dépenses propres à l INAMI) pour le secteur de soins en question (au niveau de MLOZ et du Royaume sans les dépenses propres à l INAMI). (3) OB-Dép. : différence entre l objectif budgétaire 2013 et les dépenses 2013 par secteur de soins. Un signe négatif devant le montant correspond à un dépassement budgétaire pour le secteur en question. (4) Part MLOZ dans dép. : part que représentent les dépenses 2012 de MLOZ dans les dépenses du Royaume par secteur de soins (comparaison faisant abstraction des dépenses propres à l INAMI).

Rapport annuel. Posons les jalons de notre avenir!

Rapport annuel. Posons les jalons de notre avenir! Rapport annuel 2012 Posons les jalons de notre avenir! Edito Notre système de soins de santé présente de nombreuses qualités, reconnues internationalement, en termes d accessibilité, de solidarité, de

Plus en détail

ETUDIER À L ÉTRANGER BELGIQUE

ETUDIER À L ÉTRANGER BELGIQUE ETUDIER À L ÉTRANGER BELGIQUE BIENVENUE EN BELGIQUE Vous avez décidé de venir étudier en Belgique, félicitations! Notre pays est reconnu pour la qualité de son accueil, son sens de l'humour, ses bières,

Plus en détail

Nouveaux défis pour les mutualités

Nouveaux défis pour les mutualités Nouveaux défis pour les mutualités Alain THIRION Trésorier Union Nationale des Mutualités Socialistes Les mutualités en Belgique Aperçu du secteur 7 organismes assureurs dont : 5 privés, regroupant +/-

Plus en détail

Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire. L analyse de la MNT sur le projet de décret

Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire. L analyse de la MNT sur le projet de décret Participation des employeurs publics au financement de la protection sociale complémentaire L analyse de la MNT sur le projet de décret Patrick DOS Vice-Président de la MNT Participation des employeurs

Plus en détail

Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale

Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Équipes de santé familiale Améliorer les soins de santé familiale Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Juillet 2009 Version 2.0 Table des matières Introduction...3

Plus en détail

L assurance soins de santé en Belgique : une introduction. Thomas Rousseau 12 juin 2014

L assurance soins de santé en Belgique : une introduction. Thomas Rousseau 12 juin 2014 L assurance soins de santé en Belgique : une introduction Thomas Rousseau 12 juin 2014 Introduction L assurance maladie obligatoire L assurance soins de santé L assurance indemnités (maladie, accident,

Plus en détail

Bienvenue chez votre pharmacien

Bienvenue chez votre pharmacien Bienvenue chez votre pharmacien En première ligne Le pharmacien Prestataire de soins à part entière, le pharmacien occupe aujourd hui une place centrale au cœur de notre système de santé. Disponible sans

Plus en détail

1. Rappel des engagements - Roadmap actuelle (RM) Action 8

1. Rappel des engagements - Roadmap actuelle (RM) Action 8 ACTUALISATION ROADMAP esante 2013-2018 SESSION N 1 04/05/15 Projet A8 : Instauration d un instrument d évaluation uniforme (BelRAI) 1. Rappel des engagements - Roadmap actuelle (RM) Action 8 En 2013, l

Plus en détail

ETUDIER À L ÉTRANGER BELGIQUE

ETUDIER À L ÉTRANGER BELGIQUE ETUDIER À L ÉTRANGER BELGIQUE BIENVENUE EN BELGIQUE Vous avez décidé de venir étudier en Belgique, félicitations! Notre pays est reconnu pour la qualité de son accueil, son sens de l'humour, ses bières,

Plus en détail

Rappels sur les missions, l évolution des populations couvertes et les engagements stratégiques

Rappels sur les missions, l évolution des populations couvertes et les engagements stratégiques DOSSIER DE PRESSE Point presse du 2 juillet 2013 ANNEXES Rappels sur les missions, l évolution des populations couvertes et les engagements stratégiques www.rsi.fr Une mission : assurer la protection sociale

Plus en détail

Le système belge et. Henri Lewalle AEIP Rome 25 03 2011

Le système belge et. Henri Lewalle AEIP Rome 25 03 2011 Le système belge et ses dernières res péripp ripéties Henri Lewalle AEIP Rome 25 03 2011 1 1830 : The Kingdom of Belgium Population: 11 millions Flanders : 6,2 millions Brussels : 1,2 millions Wallonia

Plus en détail

...... en quelques mots 1

...... en quelques mots 1 ... en quelques mots 1 Un nouveau Projet d'entreprise pourquoi faire? Le Projet d'entreprise 2006-2009 a porté l ambition de faire de l Assurance Maladie un assureur solidaire en santé reconnu en tant

Plus en détail

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Université d été de la performance en santé - 29 août 2014- Lille Monsieur le président, Monsieur le directeur général,

Plus en détail

La parole aux assurés

La parole aux assurés 30 Budget&Droits 229 - juillet/août 2013 La parole aux assurés Nous étudions régulièrement la qualité des contrats d assurance. Cette fois, nous laissons la parole aux assurés, en particulier à ceux qui

Plus en détail

Réformes socio-économiques

Réformes socio-économiques Réformes socio-économiques Le 27 novembre 2011, suite à la dégradation de la note belge par l agence Standard & Poor s, les six partis ont conclu, dans l urgence, un accord sur le budget et sur la réforme

Plus en détail

MUTUELLE DE NATIXIS. l adhésion du salarié au régime est obligatoire, comme par le passé, celle de ses ayants-droit éventuels est facultative ;

MUTUELLE DE NATIXIS. l adhésion du salarié au régime est obligatoire, comme par le passé, celle de ses ayants-droit éventuels est facultative ; MUTUELLE DE NATIXIS Résumé des garanties du contrat obligatoire de complémentaire santé de la Mutuelle de Natixis «Régime unifié» des salariés mis en place le 1 er juillet 2010 Concerne les salariés de

Plus en détail

PARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale

PARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale Indicateur n 9 : Consommation de soins par habitant Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale Le nombre moyen de consultations médicales par habitant

Plus en détail

Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs

Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs Lors du Sommet pleines voiles en janvier 2007, la Commission des valeurs mobilières du Nouveau-Brunswick a publié

Plus en détail

La Garantie Santé. Enfin une complémentaire santé qui répond à vos attentes. Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la Mutualité,

La Garantie Santé. Enfin une complémentaire santé qui répond à vos attentes. Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la Mutualité, Enfin une complémentaire santé qui répond à vos attentes La Garantie Santé Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la Mutualité, immatriculée au registre national des mutuelles sous le

Plus en détail

BELGIQUE. 1. Principes généraux.

BELGIQUE. 1. Principes généraux. BELGIQUE Les dépenses de protection sociale en Belgique représentent 27,5%PIB. Le système belge est de logique bismarckienne. La principale réforme récente concerne le risque maladie. 1. Principes généraux.

Plus en détail

Structure des revenus des médecins (hors système forfait)

Structure des revenus des médecins (hors système forfait) Structure des revenus des médecins (hors système forfait) Paiement à l acte: consultations, visites, actes techniques Paiement à la capitation (par patient): DMG, DMG+, Passeport diabète, Trajets de soins

Plus en détail

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Ligne directrice Objet : Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Date : Introduction La simulation de crise

Plus en détail

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE Prof. G. DURANT La Belgique (11 millions d habitants) est un pays fédéral. Le financement est organisé au niveau national sauf le financement des infrastructures

Plus en détail

Consultation sur le référencement entre assureurs de dommages et carrossiers. Commentaires présentés à L Autorité des marchés financiers

Consultation sur le référencement entre assureurs de dommages et carrossiers. Commentaires présentés à L Autorité des marchés financiers entre assureurs de dommages et carrossiers Commentaires présentés à L Autorité des marchés financiers Novembre 2006 entre assureurs de dommages et carrossiers 2 PRÉAMBULE Le Groupement des assureurs automobiles

Plus en détail

La politique de segmentation de KBC Assurances

La politique de segmentation de KBC Assurances Plusieurs critères interviennent dans notre décision d assurer ou non un risque, et le cas échéant, pour quel tarif. Nous utilisons ces critères de segmentation pour parvenir à un équilibre entre la prime

Plus en détail

COMPLEMENTAIRE SANTE GENERALISÉE :

COMPLEMENTAIRE SANTE GENERALISÉE : COMPLEMENTAIRE SANTE GENERALISÉE : SYNAMI S ENGAGER POUR CHACUN AGIR POUR TOUS UNE NEGOCIATION ABOUTISSANT À UNE BONNE COUVERTURE Pourquoi, pour qui? D ici au 1er Janvier 2016, la loi du 14 juin 2013 relative

Plus en détail

LA FACTURE D HÔPITAL? PAS D INQUIÉTUDE. Hôpital Plus L ASSURANCE HOSPITALISATION DE LA MUTUALITÉ LIBÉRALE

LA FACTURE D HÔPITAL? PAS D INQUIÉTUDE. Hôpital Plus L ASSURANCE HOSPITALISATION DE LA MUTUALITÉ LIBÉRALE LA FACTURE D HÔPITAL? PAS D INQUIÉTUDE Hôpital Plus L ASSURANCE HOSPITALISATION DE LA MUTUALITÉ LIBÉRALE Contenu I. Une assurance hospitalisation, en ai-je réellement besoin? 3 II. Hospitalisation? Passez

Plus en détail

REMBOURSEMENTS DES MUTUALITES DES PRESTATIONS DU DIETETICIEN

REMBOURSEMENTS DES MUTUALITES DES PRESTATIONS DU DIETETICIEN REMBOURSEMENTS DES MUTUALITES DES PRESTATIONS DU DIETETICIEN En Belgique, chaque mutuelle est libre de choisir sa "politique de remboursement". Tout dépend donc de la mutualité à laquelle vous (votre patient)

Plus en détail

Maximiser la performance de vos projets immobilier de bureaux

Maximiser la performance de vos projets immobilier de bureaux Make the most of your energy* Maximiser la performance de vos projets immobilier de bureaux * Tirez le meilleur de votre énergie www.schneider-electric.fr Schneider Electric France Direction Communication

Plus en détail

LUTTER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ : QUE PEUT-ON FAIRE DANS NOTRE QUARTIER?

LUTTER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ : QUE PEUT-ON FAIRE DANS NOTRE QUARTIER? LUTTER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ : QUE PEUT-ON FAIRE DANS NOTRE QUARTIER? Résumé des trois enjeux présentés lors de l Assemblée publique du comité de lutte en santé de la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles

Plus en détail

LES SOLUTIONS D AG2R LA MONDIALE

LES SOLUTIONS D AG2R LA MONDIALE DOSSIER DE PRESSE Paris, 20 mai 2015 NOUVELLE DONNE EN COMPLÉMENTAIRE SANTÉ : LES SOLUTIONS D AG2R LA MONDIALE - Un marché de la santé bousculé, plus particulièrement par l ANI Santé 2 - AG2R LA MONDIALE

Plus en détail

Assemblée Générale 30 avril 2014 Rapport Moral du Président Ruben GARCIA

Assemblée Générale 30 avril 2014 Rapport Moral du Président Ruben GARCIA Assemblée Générale 30 avril 2014 Rapport Moral du Président Ruben GARCIA Bonjour à toutes et à tous, Merci d être présents nombreux pour cette 20 ème assemblée générale. Créée en 1994, par des militants

Plus en détail

Considérations sur la crise et le marché intérieur 1

Considérations sur la crise et le marché intérieur 1 Considérations sur la crise et le marché intérieur 1 Auteurs : Jacques Potdevin : Président de la Fédération des Experts comptables Européens (FEE - Federation of European Accountants 2 ) de 2007 à 2008.

Plus en détail

Financement de l assurance maladie obligatoire en Belgique (les différents régimes). La question de l assurance complémentaire.

Financement de l assurance maladie obligatoire en Belgique (les différents régimes). La question de l assurance complémentaire. www.inami.be www.coopami.org Financement de l assurance maladie obligatoire en Belgique (les différents régimes). La question de l assurance complémentaire. Nouakchott 31 janvier 2011 Michel Vigneul Cellule

Plus en détail

OUTIL EXPLICATIF CCN 66. Mars 2015. Avenant 328 Complémentaire frais de santé. Cfdt-sante-sociaux.fr

OUTIL EXPLICATIF CCN 66. Mars 2015. Avenant 328 Complémentaire frais de santé. Cfdt-sante-sociaux.fr OUTIL EXPLICATIF CCN 66 Mars 2015 Avenant 328 Complémentaire frais de santé Cfdt-sante-sociaux.fr Généralisation de la complémentaire santé L accord national interprofessionnel (Ani) du 11 janvier 2013,

Plus en détail

Avenant 328 Complémentaire frais de santé

Avenant 328 Complémentaire frais de santé OUTIL EXPLICATIF CCN 66 Mars 2015 Lien pour télécharger le Guide Confédéral du négociateur sur la Généralisation de la complémentaire santé : http://www.cfdt.fr/upload/docs/application/pdf/2014802/guide_ps_23_01_2014_.pdf

Plus en détail

DÉMATÉRIALISATION DES DOCUMENTS ET AUTOMATISATION DES PROCESSUS UN PREMIER PAS VERS LA BANQUE SANS PAPIER

DÉMATÉRIALISATION DES DOCUMENTS ET AUTOMATISATION DES PROCESSUS UN PREMIER PAS VERS LA BANQUE SANS PAPIER DÉMATÉRIALISATION DES DOCUMENTS ET AUTOMATISATION DES PROCESSUS UN PREMIER PAS VERS LA BANQUE SANS PAPIER Pour les banques, le papier devrait servir à imprimer des billets ; pas à en garder la trace dans

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE 10 mai 2011. 5 mutuelles créent le groupe Istya, premier groupe mutualiste français de protection sociale complémentaire

COMMUNIQUÉ DE PRESSE 10 mai 2011. 5 mutuelles créent le groupe Istya, premier groupe mutualiste français de protection sociale complémentaire 5 mutuelles créent le groupe Istya, premier groupe mutualiste français de protection sociale complémentaire Le 6 mai 2011, le groupe MGEN, le groupe MNH, la MNT, la MGET et la MAEE se sont réunis en assemblée

Plus en détail

Avril 2015 - n 82. Pourquoi payez-vous des cotisations sociales?

Avril 2015 - n 82. Pourquoi payez-vous des cotisations sociales? Avril 2015 - n 82 Bulletin d Information pour Indépendants Contenu p 1-2 Pourquoi payez-vous des cotisations sociales? p 2 Cotisations provisoires légales: brève présentation p 3 Demande de dispense pour

Plus en détail

AMMA vous épaule en toutes circonstances.

AMMA vous épaule en toutes circonstances. L allocation gratuite de l INAMI pour médecins, dentistes, pharmaciens et kinésithérapeutes Maladie, accident, pension, AMMA vous épaule en toutes circonstances. A L L O C A T I O N I N A M I Qu est-ce

Plus en détail

La Réforme de la fiscalité dans l Horeca

La Réforme de la fiscalité dans l Horeca Les Analyses du Centre Jean Gol La Réforme de la fiscalité dans l Horeca Décembre 2014 Administrateur délégué : Richard Miller Directrice : Laurence Glautier Directeur scientifique : Corentin de Salle

Plus en détail

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.»

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» 39 e Congrès de la Mutualité Française Résolution générale «La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» La crise financière, économique, sociale et écologique frappe durement notre pays,

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire /Assurance Maladie Complémentaire : guichet unique et reste à charge

Assurance Maladie Obligatoire /Assurance Maladie Complémentaire : guichet unique et reste à charge Assurance Maladie Obligatoire /Assurance Maladie Complémentaire : guichet unique et reste à charge Colloque de Lyon du 5, 6 et 7 janvier 2012 1 Plan de l intervention 1. Présentation MFP Services : Union

Plus en détail

familles particuliers

familles particuliers TARIFS 2015 INCHANGÉS * *à l exception de la nouvelle tranche d âge 81 ans et plus tarifs 2015 familles particuliers Mutuelle fondée en 1880 par les Compagnons du devoir familles-particuliers tarifs 2015

Plus en détail

Évaluation et recommandations

Évaluation et recommandations ÉVALUATION ET RECOMMANDATIONS 13 Évaluation et recommandations Les personnes souffrant de troubles mentaux s intègrent mal sur le marché du travail. En Belgique, par rapport aux personnes qui ont une bonne

Plus en détail

GARANTIES. Étudiants NOUS NOUS ENGAGEONS À ÊTRE PLUS QU UNE MUTUELLE

GARANTIES. Étudiants NOUS NOUS ENGAGEONS À ÊTRE PLUS QU UNE MUTUELLE Étudiants NOUS SOMMES PARCE BIEN QUE PLACÉS VOUS ÊTES POUR PLUS VOUS QU UN COMPRENDRE MÉDECIN, NOUS NOUS ENGAGEONS À ÊTRE PLUS QU UNE MUTUELLE Étudiants 5 raisons de choisir la Mutuelle du Médecin Une

Plus en détail

Expert. en Protection Sociale Complémentaire

Expert. en Protection Sociale Complémentaire Expert en Protection Sociale Complémentaire Notre métier _Optimiser les régimes de protection sociale dans l intérêt mutuel des employeurs et des salariés. COLLECteam La force d un groupe Filiale du groupe

Plus en détail

3 e symposium international

3 e symposium international 3 e symposium international de l Association internationale des Acheteurs et Approvisionneurs publics et privés de la Santé Bruxelles, les 18 et 19 octobre 2012 Les Achats: Du support à la coordination

Plus en détail

La Sécurité Sociale en Belgique

La Sécurité Sociale en Belgique La Sécurité Sociale en Belgique Préface Peu de personnes savent précisément en quoi consiste la sécurité sociale. Pourtant, grâce à ce système, nous pouvons compter sur plusieurs institutions qui garantissent

Plus en détail

Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé

Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé Programme «Maladie» 47 Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé Sous-indicateur n 13-1 : Évolution des effectifs (en équivalent temps plein) de

Plus en détail

Le système d information hospitalier. exercice d équilibre entre innovation et activité quotidienne

Le système d information hospitalier. exercice d équilibre entre innovation et activité quotidienne Le système d information hospitalier exercice d équilibre entre innovation et activité quotidienne Résultats du sondage de septembre 2012 ch Table des matières Avant-propos 3 A propos de l étude 4 Institutions

Plus en détail

xperthis, la nouvelle société spécialisée en ICT pour le secteur des soins, se positionne dès sa création comme le leader du marché belge

xperthis, la nouvelle société spécialisée en ICT pour le secteur des soins, se positionne dès sa création comme le leader du marché belge Communiqué de presse xperthis, la nouvelle société spécialisée en ICT pour le secteur des soins, se positionne dès sa création comme le leader du marché belge Bruxelles, le 29 septembre 2011 xperthis,

Plus en détail

Déclaration IPP 2015. Conférence de presse. Johan Van Overtveldt. 28 avril 2015 North Galaxy. Ministre des Finances

Déclaration IPP 2015. Conférence de presse. Johan Van Overtveldt. 28 avril 2015 North Galaxy. Ministre des Finances Déclaration IPP 2015 Conférence de presse Johan Van Overtveldt Ministre des Finances 28 avril 2015 North Galaxy 1 Agenda Rentrées des déclarations La déclaration 2015 Nouveau calcul d impôt Montant épargne-pension

Plus en détail

Le talent redéfini en fonction de l économie mondiale. Points de vue sur la situation des talents en finances au Canada. kpmg.ca/lafonctionfinances

Le talent redéfini en fonction de l économie mondiale. Points de vue sur la situation des talents en finances au Canada. kpmg.ca/lafonctionfinances Le talent redéfini en fonction de l économie mondiale Points de vue sur la situation des talents en finances au Canada kpmg.ca/lafonctionfinances Le talent redéfini en fonction de l économie mondiale

Plus en détail

Transport 100 % Médicaments pris en charge à 65 % et à 30 % par le RO Médicaments pris en charge à 15 %

Transport 100 % Médicaments pris en charge à 65 % et à 30 % par le RO Médicaments pris en charge à 15 % Complémentaire santé 2014 Décerné à pour sa gamme aprévactive Formule Mini + Remboursement Régime Obligatoire + Module Médecine de ville M1 Consultations, visites, actes de chirurgie en cabinet médical,

Plus en détail

Les sept piliers de la sécurité sociale

Les sept piliers de la sécurité sociale Les sept piliers de la sécurité sociale 1) L Office National des Pensions (ONP) Très brièvement, il y a en Belgique un régime de pension légale, mais aussi des pensions complémentaires. On parle souvent

Plus en détail

Modifications Soft33

Modifications Soft33 Modifications Soft33 Vous trouverez, ci-après, la description des principales modifications et corrections apportées au logiciel Soft33 depuis la version 6.0.0. 1. Version 7.4.0 Ajout de la gestion des

Plus en détail

Les projets d investissement en PME

Les projets d investissement en PME Le point sur Les projets d investissement en PME Concilier performance économique et conditions de travail L investissement reste un moment clé du développement d une entreprise. C est l occasion de repenser

Plus en détail

Module 1. Formation à la structure Mutuelle et aux outils d'accès aux soins de santé

Module 1. Formation à la structure Mutuelle et aux outils d'accès aux soins de santé Module 1 Formation à la structure Mutuelle et aux outils d'accès aux soins de santé Partie 1 - La sécurité sociale en Belgique et les mutualités. Plan 1- INTRODUCTION 2- GRANDS PRINCIPES DE LA SÉCURITÉ

Plus en détail

Focus. Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage

Focus. Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage Focus Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage Introduction Le travailleur qui devient chômeur et qui est admissible sur base de prestations de travail se voit, en application du principe

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

RAPPORT DU CONSEIL D ADMINISTRATION A L ASSEMBLEE GENERALE

RAPPORT DU CONSEIL D ADMINISTRATION A L ASSEMBLEE GENERALE 22.05.08 RAPPORT DU CONSEIL D ADMINISTRATION A L ASSEMBLEE GENERALE Le Conseil d administration de la Société Générale a pris connaissance du rapport ci-joint du Comité spécial qu il a constitué le 30

Plus en détail

Foire aux questions Régime médicaments du Nouveau-Brunswick Le 10 décembre 2013

Foire aux questions Régime médicaments du Nouveau-Brunswick Le 10 décembre 2013 Foire aux questions Régime médicaments du Nouveau-Brunswick Le 10 décembre 2013 1. Qu'est-ce que le Régime médicaments du Nouveau-Brunswick? Le Régime médicaments du Nouveau-Brunswick est une assurance

Plus en détail

Le Data WareHouse à l INAMI Exploitation des données

Le Data WareHouse à l INAMI Exploitation des données www.coopami.org Le Data WareHouse à l INAMI Exploitation des données TUNIS 17 décembre 2013 Michel Vigneul Conseiller Actuaire PLAN de l exposé : Partie 1 : Contexte général du système de remboursement

Plus en détail

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION DOSSIER RETRAITES: MAI 2003 SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION 1. LE SYSTEME DE RETRAITES PAR REPARTITION 1.1. INTRODUCTION Les régimes de retraites des travailleurs

Plus en détail

La téléassistance en questions

La téléassistance en questions 8 La téléassistance en questions Il y a une coupure de courant, qu est-ce que je fais? Vous ne faites rien. Une batterie de secours de plusieurs heures est incluse dans le transmetteur. Vous pouvez éventuellement

Plus en détail

Impartition réussie du soutien d entrepôts de données

Impartition réussie du soutien d entrepôts de données La force de l engagement MD POINT DE VUE Impartition réussie du soutien d entrepôts de données Adopter une approche globale pour la gestion des TI, accroître la valeur commerciale et réduire le coût des

Plus en détail

OFFRE RÉSERVÉE AUX entreprises, TPE/PME et indépendants. Le guide. santé. www.menages-prevoyants.fr LA MUTUELLE QUI VA BIEN!

OFFRE RÉSERVÉE AUX entreprises, TPE/PME et indépendants. Le guide. santé. www.menages-prevoyants.fr LA MUTUELLE QUI VA BIEN! OFFRE RÉSERVÉE AUX entreprises, TPE/PME et indépendants Le guide santé www.menagesprevoyants.fr LA MUTUELLE QUI VA BIEN! On a toujours du mal à s y retrouver dans les principes de s de santé. Et si on

Plus en détail

Les progiciels de gestion intégrés (PGI ou ERP)

Les progiciels de gestion intégrés (PGI ou ERP) Le point sur Les progiciels de gestion intégrés (PGI ou ERP) Depuis le début des années 90 s est développé un nouveau type de logiciel de gestion : le PGI, ou Progiciel de Gestion Intégré, plus connu sous

Plus en détail

Plan de mise en œuvre du concept national maladies rares

Plan de mise en œuvre du concept national maladies rares Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Assurance maladie et accidents Etat 4 mai 2015 Plan de mise en œuvre du concept national maladies rares

Plus en détail

Quel est le régime d assurance maladie applicable à l artiste de spectacle vivant, mobile dans la Grande Région?

Quel est le régime d assurance maladie applicable à l artiste de spectacle vivant, mobile dans la Grande Région? www.frontalierslorraine.eu www.espaceculturelgr.eu Quel est le régime d assurance maladie applicable à l artiste de spectacle vivant, Novembre 2011 2 Introduction Le CRD EURES Lorraine est une association

Plus en détail

CONGÉS ET AMÉNAGEMENTS DU TEMPS DE TRAVAIL LORS DE LA NAISSANCE D UN ENFANT juin 2011

CONGÉS ET AMÉNAGEMENTS DU TEMPS DE TRAVAIL LORS DE LA NAISSANCE D UN ENFANT juin 2011 CONGÉS ET AMÉNAGEMENTS DU TEMPS DE TRAVAIL LORS DE LA NAISSANCE D UN ENFANT juin 2011 TABLE DES MATIÈRES Congé de maternité 2 Pour les salariées 2 Congé prénatal 2 Congé postnatal 2 Formalités administratives

Plus en détail

LA PROTECTION SOCIALE EN BELGIQUE DONNÉES SESPROS 2O11

LA PROTECTION SOCIALE EN BELGIQUE DONNÉES SESPROS 2O11 LA PROTECTION SOCIALE EN BELGIQUE DONNÉES 2O11 Au niveau international et européen en particulier, les soins de santé et la vieillesse occupent le premier rang en matière de protection sociale. Les Etats

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Marchés publics en ligne : simplifier la vie des entreprises et des administrations. Août 2014

DOSSIER DE PRESSE. Marchés publics en ligne : simplifier la vie des entreprises et des administrations. Août 2014 DOSSIER DE PRESSE Marchés publics en ligne : simplifier la vie des entreprises et des administrations Août 2014 SPF Personnel et Organisation Service e-procurement Rue de la Loi 51 1040 Bruxelles Waldo

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

La complémentaire santé des salariés des établissements et services pour personnes inadaptées et handicapées

La complémentaire santé des salariés des établissements et services pour personnes inadaptées et handicapées La complémentaire santé des salariés des établissements et services pour personnes inadaptées et handicapées Une complémentaire santé obligatoire pour les salariés de la CCN 1966 L avenant 328 du 1 er

Plus en détail

Au service exclusif des Personnels de l Enseignement Privé depuis 1945 GAMME COLLECTIVE

Au service exclusif des Personnels de l Enseignement Privé depuis 1945 GAMME COLLECTIVE 1 GAMME COLLECTIVE Au service exclusif des Personnels de l Enseignement Privé depuis 1945 2 NOTRE EXPERIENCE A VOTRE SERVICE Plus de 65 ans d expérience dans la protection sociale de l enseignement privé.

Plus en détail

Retour à la croissance

Retour à la croissance Après une forte amélioration de ses résultats au T4 2010 et la finalisation de ses programmes d investissement et de réorganisation, Eurofins réaffirme ses objectifs à moyen terme 28 janvier 2011 A l occasion

Plus en détail

Le début de l aventure

Le début de l aventure CONTEXTE L Hôpital Credit Valley et le Centre de Santé Trillium : au cœur du roulement de patient Contexte L Hôpital Credit Valley et le Centre de Santé Trillium forment un nouveau groupe hospitalier qui

Plus en détail

EVALUATION DU POINT FORT 1 «LANGUE ET FORMATION» : RAPPORT INTERMEDIAIRE

EVALUATION DU POINT FORT 1 «LANGUE ET FORMATION» : RAPPORT INTERMEDIAIRE OFFICE FEDERAL DES MIGRATIONS (ODM) MESURES D ENCOURAGEMENT DE L INTEGRATION PRISES PAR LA CONFEDERATION : PROGRAMME DES POINTS FORTS 2008-2011 EVALUATION DU POINT FORT 1 «LANGUE ET FORMATION» : RAPPORT

Plus en détail

Les mesures en faveur de

Les mesures en faveur de Les mesures en faveur de l attractivité Invest in France La France est une destination de premier ordre pour les investissements directs étrangers. Elle accueille sur son sol plus de 0 000 entreprises

Plus en détail

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances August 2014 ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances Résumé L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises membres

Plus en détail

Présentation à la Direction des Santé Achats de la Société Générale. Asurances, soins, biens médicaux

Présentation à la Direction des Santé Achats de la Société Générale. Asurances, soins, biens médicaux Présentation à la Direction des Santé Achats de la Société Générale 2003 Asurances, soins, biens médicaux Une culture globale et entrepreneuriale orientée client Innovation et fonctionnement en réseau

Plus en détail

BONNE GOUVERNANCE PUBLIQUE : RAPPORT ANNUEL DU COMITÉ D AUDIT 2011

BONNE GOUVERNANCE PUBLIQUE : RAPPORT ANNUEL DU COMITÉ D AUDIT 2011 BONNE GOUVERNANCE PUBLIQUE : RAPPORT ANNUEL DU COMITÉ D AUDIT 2011 AVANT-PROPOS L ONAFTS poursuit l objectif d une bonne gestion et souhaite optimaliser sa légitimité et son intégrité. C est la raison

Plus en détail

le guide pratique santé

le guide pratique santé le guide pratique santé introduction En quelques points AG2R-MACIF Prévoyance est une institution de prévoyance issue du partenariat en assurances collectives santé et prévoyance entre le groupe MACIF

Plus en détail

Le PACK Expat CFE. Santé et Prévoyance. Offre individuelle

Le PACK Expat CFE. Santé et Prévoyance. Offre individuelle Le PACK Expat CFE Retraite Prévoyance Santé Épargne Santé et Prévoyance Votre statut d expatrié rend votre protection en santé et prévoyance facultative. Pour conserver les mêmes avantages qu en France,

Plus en détail

Assurance invalidité de courte durée. Guide du salarié

Assurance invalidité de courte durée. Guide du salarié Assurance invalidité de courte durée Guide du salarié Assurance invalidité de courte durée Le présent guide contient les formulaires à remplir pour demander des prestations d invalidité et certains renseignements

Plus en détail

Réforme de la formation professionnelle

Réforme de la formation professionnelle MEDEF Social mars 2015 Réforme de la formation professionnelle Compétitivité Mobilité Employabilité Edito En 2030, près de 30 % de nos métiers auront évolué. Pour relever ce défi, la formation des femmes

Plus en détail

Garantie Harmonie Santé Partenaires. Régime général. www.harmonie-mutuelle.fr

Garantie Harmonie Santé Partenaires. Régime général. www.harmonie-mutuelle.fr Garantie Harmonie Santé Partenaires Régime général www.harmonie-mutuelle.fr Votre santé mérite toute notre attention Les avantages de Harmonie Santé Partenaires Le partenariat conclu entre notre mutuelle

Plus en détail

Le 15 décembre 2014 ADOPTION DE LA LOI FAVORISANT LA SANTÉ FINANCIÈRE ET LA SUIVEZ RETRAITESAI SUR. Numéro 14-22

Le 15 décembre 2014 ADOPTION DE LA LOI FAVORISANT LA SANTÉ FINANCIÈRE ET LA SUIVEZ RETRAITESAI SUR. Numéro 14-22 SOMMAIRE Restructuration obligatoire pour tous les régimes Processus de restructuration Autres dispositions Tableau des principaux amendements depuis le 12 juin 2014 ADOPTION DE LA LOI FAVORISANT LA SANTÉ

Plus en détail

Informations utiles en vue d un séjour en Suisse

Informations utiles en vue d un séjour en Suisse Informations utiles en vue d un séjour en Suisse CH-4501 Soleure Dornacherstrasse 28A Case Postale 246 Téléphone 032 346 18 18 Téléfax 032 346 18 02 info@ch-go.ch www.ch-go.ch Table des matières Introduction...

Plus en détail

Qu est-ce que la Gestion des Ressources Humaines?

Qu est-ce que la Gestion des Ressources Humaines? Qu est-ce que la Gestion des Ressources Humaines? Chapitre 1 La gestion des ressources humaines (GRH) peut être définie comme la gestion des hommes au travail dans des organisations (Martory et Crozet,

Plus en détail

Accord relatif à l activité de portage salarial

Accord relatif à l activité de portage salarial Accord relatif à l activité de portage salarial Préambule Le présent accord a pour finalité d organiser l activité du portage salarial et s applique aux personnes titulaires d un contrat de travail en

Plus en détail

les garanties santé une solution globale pour vos salariés

les garanties santé une solution globale pour vos salariés les garanties santé formules ESSENTIELLES une solution globale pour vos salariés LES GARANTIES peps ECO ACTIVE - les essentielles DES SERVICES PERFORMANTS Une solution globale pour la santé de vos salariés

Plus en détail

solutions Investir dans des Plan stratégique 2015-2020

solutions Investir dans des Plan stratégique 2015-2020 International Development Research Centre Centre de recherches pour le développement international Investir dans des solutions Plan stratégique 2015-2020 LE MOT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL Je suis très fier

Plus en détail

Mieux comprendre la protection sociale

Mieux comprendre la protection sociale Mieux comprendre la protection sociale www.cnrs.fr Direction des ressources humaines Service du développement social Septembre 2010 1 - En préambule Premier volet : ma protection sociale en quelques lignes

Plus en détail

La prise en charge. de votre affection de longue durée

La prise en charge. de votre affection de longue durée La prise en charge de votre affection de longue durée Comment fonctionne la prise en charge à 100 %? Quels sont les avantages pour vous? À quoi vous engagez-vous? Comment êtes-vous remboursé? Votre médecin

Plus en détail

Le Plan libéral pour les soins familiaux

Le Plan libéral pour les soins familiaux Le Plan libéral pour les soins familiaux 1 Le Plan libéral pour les soins familiaux AUX CÔTÉS DES FAMILLES CANADIENNES Les membres d une famille s appuient entre eux. Les familles canadiennes veulent s

Plus en détail