Investissements directs étrangers (IDE) en France : principaux constats

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1 DG Trésor - Pôle commerce extérieur 24/07/2014 Investissements directs étrangers (IDE) en France : principaux constats - Si la France se situe aux premiers rangs mondiaux en termes de stock d IDE (4 ème pour les IDE entrants, 5 ème pour les IDE sortants en 2013), elle a vu sa place se dégrader depuis la crise s agissant des flux annuels (42 ème pour les flux entrants en 2013, alors qu elle était encore 10 ème en 2010, et flux sortants négatifs, reflétant des désinvestissements). - Par rapport aux autres grandes économies de la zone euro, la situation française n apparaît pas pour autant foncièrement défavorable sur les dernières années, Allemagne et Italie enregistrant en particulier des niveaux assez faibles de nouvelles implantations et prises de participations. A des degrés divers, plusieurs économies avancées sont en effet touchées par l absence de reprise claire des IDE depuis la crise. - La forte chute des flux entrants dont fait état la CNUCED pour 2013 (-80%) doit être relativisée : (i) elle porte exclusivement sur les prêts intra-groupe, opérations financières internes aux groupes multinationaux, alors que les investissements impliquant une nouvelle prise de participation ou implantation en France progressent (+53%) ; (ii) après consolidation des flux de prêts intra-groupe par groupe de sociétés (méthode recommandée par le FMI et l OCDE), la baisse des prêts intra-groupe reste réelle mais est plus limitée, de sorte que les IDE totaux progressent légèrement en 2013 (+3,3%). - En termes géographiques, flux comme stocks, entrants et sortants, restent concentrés sur les économies développées, même si le poids des émergents progresse. - De manière générale, les données d IDE doivent être interprétées avec prudence, compte tenu notamment de leurs révisions fréquentes et fortes. Les investissements directs étrangers / à l étranger (IDE) se définissent comme des prises de participation durables dans des entreprises étrangères. Ils comprennent également : (i) les prêts intra-groupe, c est-àdire les opérations de prêt internes aux entreprises multinationales, et (ii) les investissements immobiliers. 1/ Si la France se situe aux premiers rangs mondiaux en termes de stock d IDE (4 ème pour les entrées, 5 ème pour les sorties en 2013), elle a vu sa place se dégrader s agissant des flux (respectivement 42 ème et, pour les sorties, affichant un chiffre négatif en 2013) La France accueille sur son territoire le 4 ème stock mondial d IDE (1 081 Md$ en 2013 selon la CNUCED), derrière les Etats-Unis, la Chine et le Royaume-Uni. De même, avec Md$ d investissements à l étranger en 2013, elle est le 5 ème détenteur d IDE hors de ses frontières, après les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l Allemagne et la Chine 1. En revanche, en termes de flux, elle se situe à un niveau plus bas et en baisse dans le «classement» annuel établi par la CNUCED : en 2013, elle est 42 ème pour les entrées alors qu elle occupait encore le 10 ème rang en 2010 et affiche des sorties négatives 2 (synonymes de désinvestissement des entreprises françaises à l étranger et qui la classent parmi les derniers Etats listés par la CNUCED). Le ralentissement est clair depuis la crise, avec des flux devenus inférieurs à leur niveau du début des années En 2012 comme en 2013, les entrées s élèvent ainsi à 12,5Md, contre plus de 20 Md en 2008, 2009 et De même, les flux sortants suivent une baisse continue depuis 2008 pour atteindre 7 Md en 2013, contre 70Md en Encadré 1 : Rappel de la définition des investissements directs à l étranger (IDE) Les investissements directs à l étranger (IDE) désignent les investissements par lesquels des entités résidentes d'une économie acquièrent ou ont acquis un intérêt durable dans une entité résidente d'une économie étrangère. La notion d'intérêt durable implique l'existence d'une relation à long terme entre l'investisseur direct et la société investie et l'exercice d'une influence notable du premier sur la gestion de la seconde. Par convention, on considère qu'il y a investissement direct lorsqu'une entreprise détient au moins 10% du capital ou des droits 1 Chine incluant Hong-Kong. 2 Dans les données publiées par la CNUCED ; dans celles publiées par la Banque de France (cf. figure 1), elles baissent fortement en 2013 mais restent positives. 1

2 70,5 72,6 de vote d'une entreprise résidente d'un pays autre que le sien. L'investissement direct comprend à la fois l'opération initiale entre les deux entités et toutes les opérations financières ultérieures entre elles et entre les entreprises du même groupe international. Ces prises de participation peuvent prendre différentes formes, les principales étant : la création de sociétés ou d établissements (investissements dits «greenfield»), les acquisitions et fusions, le réinvestissement dans les filiales étrangères des bénéfices que celles-ci réalisent («bénéfices réinvestis»). 36,4 38,1 25,7 Figure 22,1 24,1 1 : Flux entrants et sortants d IDE en France, par an, depuis ,5 (en Md ) 26,4 12,3 12,7 7, Investissements directs étrangers en France 70,5 72,6 36,4 38,1 Investissements directs français à l'étranger 25,7 22,1 24,1 26,4 Source : Banque de France 10,5 12,3 12,7 7,5 S agissant des flux entrants, plus souvent commentés, ce ralentissement ne concerne toutefois pas les investissements dits en «capital social», qui rassemblent Investissements les opérations directs français impliquant à l'étrangerune nouvelle implantation en France (cf. données en orange vif figure 1 ci-dessous et définition des différentes catégories d IDE en annexe). A 13Md en 2013, ils se situent ainsi à un niveau proche de la moyenne des 6 dernières années et progressent de 53% par rapport à Investissements directs étrangers en France 25,7 Figure 2 : Flux entrants d IDE en France, par an, depuis par type ,8 10,0 22,1 24,1 2,4 (en Md ) ,8 6,3 10,5 22,8 0,0 4,1 12,3 12,7 3,5 Un recul temporel plus grand sera possible lorsque la Banque de France, à la suite du changement de méthodologie intervenu en 2014, aura rétropolé ses données pour les années antérieures à 2008, ce qui est prévu d ici la fin de l année ,0 14,5-2,3 11,5-7,4-1,1 8,8 13,4-4,9 Source : Banque de France Capital social Bénéfices réinvestis Prêts intra-groupe Total IDE étrangers en France Encadré 2 : Données d IDE : différentes méthodologies de calcul selon les institutions 1/ Sur les prêts intra-groupe, composante importante des IDE, la Banque de France établit les statistiques d IDE selon 2 méthodologies qui aboutissent à des données sensiblement différentes : - une méthodologie traditionnelle, appliquée par la plupart des Etats et utilisée par les organisations internationales (dont la CNUCED) ; elle seule permet une comparaison mondiale et un classement des Etats selon leur niveau d IDE, en flux ou en stock ; - la méthodologie dite du «principe directionnel étendu», préconisée par le FMI et l OCDE mais encore appliquée par peu d Etats, consistant à retraiter les opérations de prêts intra-groupe pour ne retenir qu un chiffre net par groupe, au lieu de comptabiliser chacune de ses opérations. Elle aboutit ainsi à des chiffres plus exacts économiquement mais plus faibles et non-comparables avec ceux publiés par la plupart des autres Etats. C est sur les données issues de cette seconde méthodologie que la Banque communique dans son rapport annuel sur la balance des paiements. 2/ A cette distinction s ajoute le fait que la France applique depuis cette année (premières données couvertes : 2013) la nouvelle norme internationale d élaboration de la balance des paiements établie par le FMI (6 ème édition du Manuel de la balance des paiements - BPM6), alors que d autres Etats emploient toujours la norme précédente (5 ème édition du Manuel - BPM5). En conséquence : (i) coexistent 2 ensembles de données sur la France : celles sur lesquelles la Banque communique au plan national (nouvelle norme) et celles qu elle transmet à des 2

3 organisations internationales à des fins notamment de comparaison entre pays (ancienne norme) ; (ii) la Banque n a pour l heure recalculé ses données selon la nouvelle méthodologie qu en remontant jusqu en 2008, rendant donc à ce stade impossibles les comparaisons sur plus longue période (cette rétropolation sur le plus long terme est prévue d ici l année prochaine). Le tableau 1 en annexe récapitule les montants de stock et de flux d IDE publiés sur la France par les différentes institutions (Banque de France, FMI, OCDE, CNUCED, Eurostat). Encadré 3 : 3 grandes catégories d investissements directs INVESTISSEMENTS EN CAPITAL SOCIAL (i) Prises de participation de plus de 10% dans des sociétés. Il comprend également les souscriptions aux augmentations de capital et les dotations de succursales. (ii) Investissements immobiliers BÉNÉFICES RÉINVESTIS Partie non distribuée et mise en réserve des résultats opérationnels courants des filiales et des autres participations à l étranger. Elle est prise en compte à hauteur de la quote-part du capital social détenu par l investisseur «AUTRES OPÉRATIONS» OU «PRÊTS ENTRE AFFILIÉS» (PRÊTS INTRA- GROUPE) (i) Prêts entre les investisseurs directs et les entreprises dans lesquelles ils ont investi. (ii) Prêts entre entreprises appartenant à un même groupe situées dans des pays différents, même lorsqu elles n ont pas de lien en capital social. Toutes les opérations de prêts n y sont toutefois pas retracées : malgré les recommandations du FMI, les prêts obligataires et les crédits commerciaux restent à ce jour retracés au sein des investissements de portefeuille et des crédits commerciaux donc dans d autres rubriques de la balance des paiements. A noter que les revenus des IDE sont enregistrés dans un autre poste de la balance des paiements, au sein de la balance courante. 2/ Par rapport aux autres grandes économies de la zone euro, la situation française n apparaît pas pour autant foncièrement défavorable sur les dernières années, Allemagne et Italie enregistrant en particulier des niveaux assez faibles de nouvelles implantations et prises de participations Depuis 2009, la France enregistre des flux entrants en capital social supérieurs à ceux de l Allemagne, alors qu avant cette date et depuis le début des années 2000, l Allemagne attirait en moyenne 2 fois plus de flux que la France. La France se situe également devant l Italie et ce depuis des années (cf. figure 3). Les désinvestissements par les acteurs étrangers dans ce pays ont en outre été supérieurs aux investissements au cours de 3 des 6 dernières années (2008, 2010 et 2012). L Espagne en revanche accueille en moyenne plus de nouvelles implantations et prises de participations que la France et se classe au 3 ème rang en Europe (après le Luxembourg et le Royaume-Uni et juste devant la France) sur la période. Au niveau de l ensemble des IDE 3 (figure 4 ci-dessous), la France reste au-dessus de l Italie et de l Espagne, dépassée uniquement par l Allemagne. 3 En incluant donc également les réinvestissements dans les implantations déjà existantes des bénéfices que celles-ci réalisent et surtout les prêts intra-groupe. 3

4 50 Figure 3 : France, Allemagne, Italie, Espagne - Flux entrants d IDE en capital social, par an, depuis Allemagne (en Md ) 30 Espagne 20 France 10 Source : Eurostat. Méthodologie BPM5. Données actualisées au 17 juin Données 2013 non encore disponibles. Données Espagne nondisponibles pour les années 2003 à Italie Figure 4 : France, Allemagne, Italie, Espagne - Flux entrants d IDE, par an, depuis France Allemagne (en Md ) Espagne Italie Source : CNUCED. Méthodologie BPM5. Les données / Une structure géographique des partenaires qui reste centrée sur les économies développées, malgré une progression du poids des émergents, et une structure sectorielle dominée par les services, reflet de la composition de l économie française La quasi-totalité des stocks d IDE entrants en France sont détenus par les pays développés, où sont également localisés les trois-quarts des stocks français d IDE sortants, malgré le poids croissant des pays émergents, notamment de l Asie (qui représentait environ 8% des stocks sortants de la France en 2012). Tout comme les stocks, les flux d investissements en France proviennent majoritairement du reste de l Union européenne et des autres pays développés (87% de l ensemble des IDE entrants). Cependant, la crise mondiale et celle spécifique à la zone euro ont affecté le pouvoir d investissement de ces pays. En termes sectoriel, plus des deux-tiers du stock d investissements étrangers en France concernent le secteur des services, dont 30% les activités financières et d assurance et 22% les activités immobilières, tandis que l industrie manufacturière représente 28%. Quant aux investissements français à l étranger, ils portent eux aussi majoritairement sur les services (54%), principalement les activités financières et d assurance (28%). Plus d un quart du stock d IDE français à l étranger concerne l industrie manufacturière (28%) et 9% la production et distribution d électricité et de gaz. 4

5 4/ La forte chute des entrées d IDE en 2013 (-80%) apparaissant dans le rapport annuel de la CNUCED doit être relativisée, du fait notamment que la baisse porte exclusivement sur les prêts intra-groupe, fortement volatils Comme le note la CNUCED, cette baisse porte exclusivement sur les «prêts intra-groupe», opérations financières de prêt internes aux groupes multinationaux, non directement liées à l attractivité du territoire français en termes d implantation mais répondant plus à des objectifs d optimisation de leurs flux financiers et de leur dette. En outre, les prêts pris en compte par la CNUCED ne sont pas comptabilisés selon la nouvelle méthodologie internationale préconisée par le FMI et l OCDE 4, qui «nettoie» ces opérations afin de ne retenir qu un flux consolidé par groupe multinational 5. Une fois cette correction réalisée par la Banque de France, qui applique cette nouvelle méthodologie, la baisse des prêts intra-groupe est bien moindre (cf. figure 2 : passage de 0 en flux entrants en 2012 à -5 Md en ), de sorte qu elle se voit plus que compensée par la hausse des autres postes. Ainsi, au total, les IDE progressent légèrement sur l année (+3,3%), à 12,7 Md après 12,3 Md en Enfin, point positif mentionné par le rapport de la CNUCED, la France gagne 4 places - passage du 16 ème au 12 ème rang - dans le classement par les multinationales des pays selon le niveau d IDE attendu sur la période / Les données d IDE doivent être interprétées avec prudence et complétées par d autres sources pour examiner les investissements transnationaux - Elles regroupent des opérations de natures très différentes, qui ne peuvent être interprétées de manière satisfaisante au niveau agrégé : les créations d entreprises et acquisitions de capital, les investissements immobiliers (fondus au sein du poste «capital social») et les prêts intra-groupe. - Les données et les classements sur les flux annuels survalorisent de petits Etats qui, pour des raisons notamment d optimisation fiscale (ex. Iles Vierges Britanniques mais aussi, en Europe, Belgique ou Luxembourg), ne servent souvent que de lieu de transit à des transactions entre pays tiers, lesquelles entrent dans le pays mais en ressortent (qu il s agisse d opérations en capital ou de trésorerie, dans des «entités à vocation spécifique» (EVS) de type filiales de cash pooling). - Les flux annuels sont fortement dépendants d opérations individuelles de fort montant. - Pour les Etats, majoritaires, n appliquant pas la dernière méthodologie internationale sur la comptabilisation des prêts intra-groupe, ceux-ci viennent gonfler les flux annuels d IDE de manière largement artificielle, chaque opération étant prise en compte, y compris des opérations entrantes et sortantes successives, alors que la nouvelle norme prévoit de calculer un flux net au niveau de chaque groupe multinational. - La fiabilité des données a des limites : le recensement des opérations est imparfait, comme l attestent notamment les très fortes révisions dont les données font régulièrement l objet et qui invitent à la prudence sur leur interprétation. - Le seuil de 10% de participation pour qualifier un investissement d IDE est une convention et d autres mesures de l internationalisation des entreprises existent (cf. encadré 4 ci-dessous). Encadré 4 : Investissements directs : quelques sources de données autres que les statistiques officielles d IDE publiées par les Etats ou leurs banques centrales - Pour la France, l Agence Française pour les Investissements Internationaux (AFII) recense les nouvelles décisions d implantations étrangères sur le territoire, avec une définition de l investissement différente de celle des IDE. En 2013, l AFII a ainsi comptabilisé 685 décisions d implantation d origine étrangère, chiffre en légère baisse après 693 en 2012 et 698 en L AFII 4 «Principe directionnel étendu». 5 Au lieu de comptabiliser chacune des opérations de sens parfois opposé pour un même groupe. 6 A comparer à une baisse de près de 14 Md pour la CNUCED (de 5 à -14 Md$). 5

6 estime à le nombre d emplois créés ou maintenus en France grâce à ces investissements, contre en 2012, soit une hausse de 14%. - Un «baromètre de l attractivité» est publié chaque année par le cabinet Ernst & Young. En 2013, elle positionne la France à la 3 ème place en Europe pour le nombre de projets d implantation créateurs d emplois, derrière le Royaume-Uni et l Allemagne et au deuxième rang en termes de création d emplois. Le rapport estime à 514 le nombre de nouveaux projets d investissements en France en 2013, soit une hausse de 9%, après 2 années consécutives de baisse. Le nombre d emplois liés à ces projets augmente également (+34% à ). - La base de données FDI Markets du Financial Times recense les projets d investissement «greenfield» (création d entreprises), à partir de sources publiques (presse, communiqués des sociétés) : en 2013, ceux-ci s élèveraient pour la France à 9,4 Md$, soit 7 Md, en hausse de 32% par rapport à Dans le cadre d une enquête européenne 7, l INSEE recense les filiales françaises d entreprises étrangères et les filiales étrangères d entreprises françaises. Ainsi, en 2011 (dernière année disponible), la France accueille sur son sol près de filiales de groupes étrangers, à l origine de 680 Md de chiffre d affaires et employant 1,7 million de personnes. Dans le sens sortant, groupes français sont implantés à l étranger, où ils détiennent filiales, employant près de 4,7 millions de personnes. 7 FATS, Foreign Affiliates Statistics. 6

7 Annexes Tableau 1 : Stock et flux d IDE, entrants et sortants, de 2010 à 2013, selon la méthodologie utilisée (en Md ) Institution Banque de France (Md ) - principe directionnel étendu CNUCED Version du Manuel FMI de la balance des paiements Taux USD / : 2010 : 1,33 ; 2011 : 1,39 ; 2012 : 1,29 ; 2013 : 1, Md$ 990,4 973, , , , , , ,1 33,6 38,5 25,1 4,9 64,6 59,6 37,2-2,6 soit en Md 747,4 698,5 801,3 814, , , , ,4 25,4 27,7 19,5 3,7 48,8 42,8 28,9-1,9 valeur de marché (pour 788,8 739,0 829,9 n.d ,9 985, ,5 n.d. Eurostat (Md ) BPM5 les stocks) 25,4 27,7 19,5 n.d. 48,8 42,8 28,9 n.d. valeur mixte (pour les 741,2 752,0 780,5 n.d , , ,0 n.d. stocks) OCDE valeur comptable (pour les stocks) 733,1 811,2 824,8 825, , , , ,9 BPM6 valeur mixte (pour les stocks) 754,7 815,3 844,2 875, , , , ,3 10,5 24,1 12,3 12,7 36,4 38,1 26,4 7,5 valeur de marché (pour les stocks) 807,7 812,9 846,7 927, , , , ,2 BPM5 BPM5 Stocks entrants Stocks sortants Flux entrants Flux sortants Md$ 955,1 953,9 997,9 n.d , , ,1 n.d. 33,6 38,6 25,1 4,9 64,6 59,6 37,2-2,6 soit en Md 720,7 684,7 776,4 n.d , , ,3 n.d. 25,4 27,7 19,5 3,7 48,8 42,8 28,9-1,9 FMI (CDIS) BPM5 Md$ 990,4 973, ,8 n.d , , ,8 n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. soit en Md 747,4 698,5 801,3 n.d , , ,7 n.d. 7

8 Tableau 2 : Ventilation sectorielle des stocks d ID étrangers en France à la fin 2012 (en Md ) 8 Secteur Montant à la % fin 2012 Activités financières et d'assurance 148,0 29,4% Industrie manufacturière 138,4 27,5% Activités immobilières 110,4 21,9% Activités spécialisées, scientifiques et techniques 25,4 5,1% Commerce ; réparation d'automobiles et de 21,9 4,4% motocycles Information et communication 14,2 2,8% Activités de services administratifs et de soutien 8,6 1,7% Transports et entreposage 8,0 1,6% Construction 6,5 1,3% Production et distribution d'électricité, de gaz, de 5,5 1,1% vapeur et d'air conditionné Hébergement et restauration 5,1 1,0% Santé humaine et action sociale 2,2 0,4% Industries extractives 1,9 0,4% Enseignement 1,1 0,2% Arts, spectacles et activités récréatives 1,0 0,2% Agriculture, sylviculture et pêche 0,4 0,1% Production et distribution d'eau; assainissement, gestion des déchets et dépollution 0,4 0,1% Activités de services non identifiées ci-dessus 0,2 0,0% Non ventilé 3,6 0,7% Total 503,0 100,0% Source : Banque de France Tableau 3 : Ventilation sectorielle des stocks d ID français à l étranger à la fin 2012 (en Md ) Secteur Montant à la fin 2012 % Activités financières et d'assurance 257,9 28,2% Industrie manufacturière 251,6 27,5% Production et distribution d'électricité, de gaz, 80,8 8,8% de vapeur et d'air conditionné Information et communication 74,4 8,1% Commerce ; réparation d'automobiles et de 52,7 5,8% motocycles Activités spécialisées, scientifiques et techniques 51,6 5,6% 8 Dernières données disponibles :

9 Activités immobilières 39,4 4,3% Industries extractives 38,8 4,2% Construction 25,8 2,8% Hébergement et restauration 9,2 1,0% Transports et entreposage 9,1 1,0% Production et distribution d'eau; assainissement, 8,4 0,9% gestion des déchets et dépollution Activités de services administratifs et de soutien 1,0 0,1% Santé humaine et action sociale 1,0 0,1% Arts, spectacles et activités récréatives 0,3 0,0% Agriculture, sylviculture et pêche 0,2 0,0% Enseignement 0,1 0,0% Activités de services non identifiées ci-dessus 0,3 0,0% Non ventilé 11,3 1,3% TOTAL 914,0 100% Tableau 4 : Source : Banque de France Ventilation géographique des stocks d ID étrangers en France à la fin 2012, selon les principaux pays de résidence de l investisseur ultime (en Md ) Montant à la fin 2012 Total général 503,0 100% États-Unis 93,8 18,7% France 66,5 13,2% Allemagne 61,1 12,1% Royaume-Uni 60,5 12,0% Luxembourg 44,6 8,9% Suisse 34,8 6,9% Pays-Bas 29,3 5,8% Belgique 24,9 5,0% Italie 17,3 3,4% Espagne 12,7 2,5% Japon 9,4 1,9% Suède 4,7 0,9% Irlande 4,5 0,9% Danemark 4,5 0,9% Chine 3,5 0,7% Canada 3,1 0,6% Autriche 3,0 0,6% Finlande 1,9 0,4% Australie 1,9 0,4% % Source : Banque de France 9

10 Tableau 5 : Montant des flux d ID entrants en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne, en Md - Source CNUCED France 56,3 52,0 37,5 26,2 68,2 57,2 70,2 43,6 Allemagne 29,5 56,8 28,5-8,2 38,1 44,3 58,5 5,5 Italie 16,6 18,1 17,1 16,2 18,7 33,9 32,0-7,4 Espagne 31,7 41,6 22,8 19,9 20,1 24,5 46,9 52, France 17,4 25,3 27,7 19,5 3,7 Allemagne 17,1 49,4 42,6 10,3 20,1 Italie 14,4 6,9 24,6 0,1 12,4 Espagne 7,5 30,0 20,4 20,0 29,5 Source : CNUCED Tableau 6 : Montant des flux d ID en capital social entrants en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne, en Md Allemagne 34,7 37,9 46,6 34,6 29,4 29,7 40,9 26,0 Espagne 19,4 25,4 13,3 27,3 30,6 France 23,1 36,0 15,1 4,2 18,4 21,8 22,0 15,0 Italie 7,6 6,1 2,3 6,0 7,0 17,8 13,6-2, Allemagne 8,9 14,0 10,9-2,0 Espagne 5,5 23,5 20,1 26,8 France 14,5 11,5 20,8 14,7 Italie 5,4-3,5 16,3-1,7 Source : Eurostat 10