l actualité enoncologie digestive

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "l actualité enoncologie digestive"

Transcription

1 Cancé ro Mai28 DIGEST... l actualité enoncologie digestive NUMÉROSPÉCIAL CANCER COLORECTAL Avancéesthérapeutiquesrécentes éditorial L ecancer colorectal touche plus de 4 patients chaque année àtravers l Europe où il se situe au deuxième rang des cancers lesplus meurtriers. Alors queles conseils deprévention restent difficiles àfaire observer dans nos populations occidentales (alimentationriche en fibres, pauvre enviande rouge, réduction de l apport calorique, pratique de l exercice physique), le dépistage précoce amontré son efficacité entermes de réduction de l incidence etde lamortalité, etest en cours degénéralisationenfrance. Actuellement, en effet, les cancers colorectaux sont diagnostiqués trop tardivement puisque 25 % d entre eux le sont àun stade déjà métastatique, et puisque 25 %des patients non métastatiques initialement le deviendront en cours d évolution. Au total, près d un malade sur deux, présentant actuellement un cancer colorectal,sera confronté àune évolution métastatique,soit d emblée,soit secondairement. Ces chiffres rendent compte immédiatement de l importance du traitement adjuvant permettant de réduire l incidence de l évolution métastatique secondaire. Enphase métastatique,il seraparfois possible d obtenirune curabilitégrâceàune stratégie médicochirurgicale bien menée mais,le plus souvent,lesprétentionsserontd ordrepalliatif visantàaméliorerlasurvie etlaqualitédevie. Nous vous proposons aujourd hui une mise au point sur les progrès récents obtenus dans les traitements adjuvant et palliatif des cancers colorectaux ainsi que les nombreux essais en cours,à partir d interventions riches et documentées d experts reconnus au niveau international. Enparticulier,nous ferons unfocus sur deux drogues importantes quiontmarquélapriseencharge de ces pathologies : le XELODA, fluoropyrimidine orale, et surtout l AVASTIN, première thérapie cibléeantiangiogéniqueindiquée en 1 re et2 e lignesmétastatiques. Nuldoutequeces présentations amélioreront lapriseencharge denos patients atteints decancers colorectaux! G.LledoetP.Artru (Lyon)

2 Sommaire Éditorial G.Lledo et P.Artru AVASTIN :unmythe devenuréalité D aprèsl interventiondefairooz Kabbinavar par G.Lledo AVASTIN et OXALIPLATINE en premièreligne dansle traitement ducancercolorectalmétastatique: lafin desincertitudes D aprèsl interventiondechristophe Tournigand par P.Artru,unchoixlogiquedanslapriseencharge ducancercolorectalmétastatique D aprèsl interventiondejim Cassidy par P.Artru Nouvellesperspectives: lesprochainesétapesavec D aprèsl interventiond Edward Chu par P.Artru Chimiothérapie avec AVASTIN :l essentiel en pratique clinique D aprèsl interventiond Alberto Sobrero par P.Artru Nouvellesoptionsthérapeutiquesavecle XELIRI D aprèsl interventiondedavid Kerr par P.Artru AVASTIN,combien detempstraiterpour une optimisation dutraitement ducancercolorectalmétastatique? D aprèsl interventiondepaulo Hoff par G.Lledo Traitement adjuvant ducancercolique: denouveaux horizons D aprèsl interventiondewerner Scheithauer par G.Lledo Résection desmétastaseshépatiques: comment améliorerle pronosticautravers denouvellesapprochesthérapeutiques? D aprèsl interventiondethomas Gruenberger par G.Lledo Thérapie ciblée danslapriseencharge descancers colorectaux métastatiques:quellessont lespreuves? D aprèsl interventiondejoseph Tabernero par G.Lledo XELODA:une fluoropyrimidine-clé dansle traitement descancers dutubedigestif D aprèsl interventiondedavid Kerr par P.Artru AVASTIN et XELODA : leur placedansle spectredelapriseencharge ducancercolorectalmétastatique D aprèsl interventiond ÉricVan Cutsem par G.Lledo Secrétaire de rédaction : GérardLLEDO (Lyon) Comité de rédaction : Antoine ADENIS (Lille),Pauline AFCHAIN(Paris), PascalARTRU(Lyon),Raphaël BOURDARIAT (Lyon), Michel DUCREUX (Villejuif),Jérôme DUMORTIER(Lyon), Jean-LouisGAUDIN (LePuy-en-Velay), Rosine GUIMBAUD(Toulouse),René LAMBERT(Lyon), Bruno LANDI(Paris),Antoine deleusse (Lyon), AstridLIÈVRE(Paris),Catherine LOMBARD-BOHAS(Lyon), Christophe LOUVET (Paris), Emmanuel MITRY(Boulogne-Billancourt), GenevièveMONGES (Marseille), BertrandNAPOLÉON (Lyon), PatricePIENKOWSKI (Montauban), Christine REBISCHUNG (Grenoble), Michel RIVOIRE(Lyon),Jean-Philippe SPANO (Paris), Julien TAIEB(Paris),EricVAILLANT(Lille) Le comité de rédaction de Cancéro digest souhaite recueillir vos impressions,vos remarques et vos critiques sur ce numéro ainsi que vos suggestions pour les numéros futurs, ceci afin d améliorer ce bulletin d information et de l adapter au besoin de ses lecteurs. N hésitez pas à nous contacterparmail :lledogerard@aol.com «Cet ouvrage contient des informations médicales pouvant ne pas être entotale conformité avec les monographies internationales en vigueur dans certains pays.les Éditions ALN recommandent de se référer au texte officiel des Autorisations de Mise sur le Marché des produits concernés pour disposer d une information validée parlesautoritésmédicales(exemple : dictionnairevidal).» Mise en page et impression : bialec, nancy Dépôt légal n mai 28 ISBN: EAN : ISSN : ALN ÉDITIONS 127, RUE SAINT- DIZIER 54 NANCY

3 AVASTIN:unmythe devenuréalité D aprèsl intervention defairoozkabbinavar(losangeles) parg.lledo C est au Docteur Judah FOLKMAN ( ) (Fig. 1) dont nous venonsmalheureusementd apprendre la disparition, que nous devons le concept d angiogenèse tumorale exposé dans ce très célèbre article du NewEnglandJournalofMedicine publié en 1971 (il était déjà suggéré que tout amas de cellules tumorales ne pouvait se développer sans unapport sanguin propre supplémentaire,pourvoyeur de nutriments et d oxygène). Déjà, un facteur angiogénique tumoral était isolé etdevaits avérercorrespondreauvegf (Vascular Endothelial Growth Factor), l un des plus puissants facteurs proangiogéniques actuellement connus et prédominant tout au long de l évolution tumorale (Fig. 2). Les modèles précliniques ont rapidement montré que l inhibition du VEGF permettait,dès la 24 e heure,une régression du réseau micro-vasculaire tumoral, une réduction du diamètre vasculaire, une interruption du flux sanguin dans quelques vaisseaux, et l apoptose des cellules endothéliales. Après sept jours d inhibition, la diminution de lavascularisation tumorale Docteur JudahFolkman VEGF aux différentesétapesde la vietumorale bfgf=basic fibroblast growth factor bfgf TGF β 1 =transforming growth factor β 1 PIGF=placenta growth factor PD ECGF =platelet derived endothelialcellgrowth factor bfgf TGF β 1 bfgf TGFβ 1 TGF β 1 PIGF PIGF PD ECGF Evolution tumorale bfgf TGFβ 1 VEGF VEGF VEGF VEGF VEGF PIGF PD ECGF Pleiotrophin Adapted from Folkman. Cancer. Principles andpractice of oncology25 pouvait atteindre 8% (Fig. 3). À l inverse,l arrêtdel inhibitionduvegf permettait rapidement une revascularisationtumorale. L effet des anti-vegf, après une phase de régression de lavascularisation tumorale, permet une normalisation decelle-ci,augmentantlescapacitésde délivrance de lachimiothérapie in situ. Plusieurs anti-vegf ont connu un développement préclinique etclinique mais,seul,le Bevacizumab apuaboutir àune commercialisation sous le nom d AVASTIN.Son programme de développement aété particulièrement rigoureux, notamment dans le cancer colorectal oùle produit aété testé en 1 re ligne en associantavecle 5FU-ACIDE FOLINIQUE, avec l IFL américain (5FU bolus-acide folinique-irinotécan),avec le FOLFIRI, avec le 6modifié, le, et le 4dans des études dephasesii etiii.l associationavastin- 4aété testée en 2 e ligne dans une grande étude de phaseiii. L étude pivotale aété publiée par HURWITZ et coll. dans le New England Journal ofmedicine en 24. Dans ce travail majeur, l association AVASTIN- IFL s est révélée supérieure entermes desurvie sansprogression,etdesurvie globale àl association IFLplacebo (Fig. 4et5). Danscetteétude,l AVASTIN apu démontrer son avantage par rapport au placebo,quel que soit le statut tumoral Kras ou p53. La tolérance à l AVASTIN dans l étude pivotale de HURWITZest apparuecorrecteenassociation avec la chimiothérapie,notamment sans majoration des arrêts de traitement pour toxicité, des décès toxiques,ou de lamortalité à6 jours (Fig. 6). > Au total, l AVASTIN, en association à la chimiothérapie, permet d obtenir unimpact majeur sur la survie des patients porteurs d un cancer colorectal métastatique tout en présentant un profil de toxicité correct. Dans cette situation, il devrait être administré en1 re ligne thérapeutiqueencombinaison avec une chimiothérapie cytotoxique. Régression de la vascularisation tumorale parinhibition duvegf 1,2 Figure3 Modèle murin 1. Baluketal.Curr OpinGenet Dev25; 2. Tong et al. Cancer Res 24 Effets de l arrêtde l inhibition duvegf RIP Tag 2 A. Modèle non traité. B. Après 7jours d inhibition du VEGF C. Après 2jours de l arrêt de l inhibition du VEGF D. Après 7jours de l arrêt de l inhibition du VEGF Mancusoetal. JClin Invest 26 Figure4 Estimated probability :étude Pivotale survie sansprogression (mois) IFL +placebo: 6.2 (95% CI: ) IFL +: 1 (95% CI: 9. 1) HR=.54 (95% CI: 5 6) p<1 IFL + IFL +placebo ITT population Months HR =hazard ratio Hurwitz et al. NEJM 24 Figure5 Estimated probability :étude Pivotale survie globale (mois) Months IFL +placebo: 15.6 IFL +: 2.3 HR=6 (95% CI:.54 1) p<1 IFL + IFL +placebo ITT population Hurwitz et al. NEJM 24 Figure6 Cancérodigest numérospécialcancercolorectal - mai 28 3

4 AVASTIN et OXALIPLATINE en première ligne dans le traitement du cancer colorectal métastatique : la fin des incertitudes D après l intervention de Christophe Tournigand (Paris) par P. Artru 1. À ce jour, les données de trois essais cliniques de grande ampleur sont disponibles : Deux en 1re ligne, l étude TREE (analyse conjointe de deux phases II randomisées TREE 1 et TREE 2) [1] et l étude NO16966, vaste phase III [2], et un en 2e ligne, l étude de phase III E32 [3]. L étude E32 avait randomisé 579 patients avec CCRM progressif après une 1re ligne de chimiothérapie à base d Irinotécan, entre les associations 4 placebo (n = 289) ou 4 (n = 29). Un troisième bras avec 25 patients traités par seul avait été interrompu prématurément. L était administré à la dose de 1 mg/kg toutes les deux semaines. L ajout de l au 4 a permis un gain significatif de survie sans progression (médiane de 7,3 versus 4,7 mois ; HR =,61 ; p <,1) et de survie globale (médiane de 12,9 mois versus 1,8 mois ; HR =,75 ; p =,11) (Fig. 1). L étude TREE consistait en deux phases II randomisées consécutives de traitement du CCRM en 1re ligne. Dans TREE 1, les patients étaient randomisés entre 6 modifié, un schéma et un schéma de 5FU bolus-oxaliplatine. Dans TREE 2, l était ajouté à chacun des trois régimes (à la dose de 5 mg/kg tous les 15 jours dans les schémas 4 et bolus, et de 7,5 mg/kg toutes les plus en 2e ligne : essai E32 Médiane de SSP 4.7 vs 7.3 mois HR=1 (p<1) Mediane de SG 1 vs 12.9 mois HR=.75 (p=11) Giantonio et al. JCO 27 Figure semaines dans le schéma ). Au total, 15 et 223 patients ont été inclus respectivement dans TREE 1 et TREE 2. La comparaison des deux études montre une augmentation nette des taux de réponse dans chaque bras après ajout d ( sans et avec AVASTIN : 43 vs 53 %, bfol sans et avec AVASTIN : 22 vs 41 %, et sans et avec AVASTIN : 35 vs 48 %). De même, la médiane de survie globale des 3 bras confondus dans TREE 1 n était que de 18,2 mois, alors qu elle passait à 24,4 mois dans TREE 2 (Fig. 2). L essai NO avait deux objectifs : la non-infériorité du face au, et prouver l intérêt d une association Oxaliplatine- face à une chimiothérapie à base d Oxaliplatine seul. En ce qui concerne ce deuxième objectif, l association de l à une chimiothérapie par ou permit d augmenter, sur 1 4 malades, la médiane de survie sans progression de 8 à 9,4 mois (HR =,83 ; p =,23). Cette augmentation significative a cependant paru décevante face aux gains enregistrés dans les précédentes études avec. Ceci pourrait s expliquer par un arrêt prématuré de l, le plus souvent non lié à une toxicité propre de la molécule. De plus, cet arrêt prématuré a été 3 fois plus fréquent dans l essai NO que dans l essai d Hurwitz (IFL versus IFL-). Il faut également noter que dans ce dernier essai, le bras contrôle avait présenté des résultats particulièrement faibles (SSP 6 mois). Si l on considère uniquement les courbes de survie sans progression des patients continuant à bénéficier de l AVASTIN (restant «on treatment»), les chiffres étaient plus bien plus spectaculaires et voisins de ceux attendus : 1,4 mois versus 7,9 mois (Fig. 3). Parallèlement, ce vaste essai de phase III confirmait la bonne tolérance de l qui ne modifiait pas le profil classique de toxicité du. On retrouvait comme principale toxicité propre l hypertension artérielle (4 % de grades 3-4), les taux d épisodes hémorragiques graves et de perforations digestives étant faibles : respectivement 2 % et < 1 %. 2. En ce qui concerne les essais en cours, les résultats d OPTIMOX 2 ont été brièvement rappelés : dans cet essai randomisé, une stratégie OPTIMOX 1 Courbes de survie globales TREE 1 et 2 TREE-1 (n=147) analyse des essais de chimiothérapie en 1re ligne dans le traitement du Cancer ColoRectal Métastatique (CCRM) montre une corrélation entre taux de réponse et la Survie Sans Progression (SSP). Les essais avec Oxaliplatine et ceux incluant de l sont ceux qui, actuellement, ont obtenu les meilleurs résultats tant en termes de taux de réponse (> 4 %) que de SSP (8-1 mois). Il était donc logique d étudier, en 1re ligne dans le traitement du CCRM, des associations Oxaliplatine-. Médiane de SG (mois) IC 95% TREE-2 (n=213) TREE-1* TREE-2* Months *Les 3 bras combinés Hochster et al. ASCO 26 (oral) Figure 2 NO : courbes de SSP des patients on treatment / evts /4 + placebo 368 evts Probability L HR=3 (97.5% CI:.52.75) p< Adapté de Saltz et al. ASCO 27 (poster) Figure 3 (traitement d attaque par pendant 3 mois puis entretien par LV5FU2 simplifié puis réintroduction du si progression) était comparée à la même stratégie avec pause thérapeutique au lieu du traitement d entretien. Globalement, la pause était délétère puisque la survie globale du bras pause était de 19 mois versus 26 mois dans le bras OPTIMOX 1 (p =,549). Actuellement, le GERCOR mène une phase III internationale, l essai DREAM, comparant des schémas originaux, soit de -, soit de, pendant 3 mois, puis en cas de réponse ou de stabilisation et après une seconde randomisation un traitement d entretien sans chimiothérapie est alloué, soit par, soit par Erlotinib, avec réintroduction de l Oxaliplatine à progression. Les Espagnols du groupe TTD comparent, pour leur part, le Xelox- jusqu à progression à une stratégie OPTIMOX like avec - en premier lieu puis entretien par. L essai américain du CALGB, très pragmatique, compare une 1re ligne par ou FOLFIRI (selon le choix de l investigateur) associée, soit à, soit à Cetuximab, soit à + Cetuximab. L intérêt de poursuivre l après progression, en 2 e ligne, est exploré par un essai, initialement allemand (groupe AIO) et aujourd hui élargi à des centres en France où, après Cancéro digest numéro spécial cancer colorectal - mai 28

5 une chimiothérapie de 1 re ligne avec (basé soit sur Oxaliplatine, soit sur Irinotécan), un cross-over est proposé en2 e ligne avec randomisation pour savoir sil est poursuivi ounon. L essai ainclus, àce jour, 572 malades. En2 e ligne également, un essai du SWOG compare, après une 1 re ligne basée sur Oxaliplatine-, une randomisationentre3bras:irinotécan- Cetuximab, Irinotécan-, ou Irinotécan- double dose (1 mg/kg tous les 15 jours). > Enconclusion,l associationd une chimiothérapie basée sur l Oxaliplatine et l est un traitement validé etefficace du CCRM. Il semble important de poursuivre l jusqu à progression, même si la chimiothérapie est, pour sa part, interrompue, pour obtenir de meilleures survies sans progression. > Références [ 1 ] Hochster etal. ProcASCO 26;A 351 [ 2 ] Saltz etal. JClinOncol 28 in press [ 3 ] Giantonio etal. JClinOncol 27 Chimiothérapie avecavastin : l essentiel en pratiqueclinique D aprèsl intervention d AlbertoSobrero(Gênes) parp.artru A ujourd hui, le choix de traitement chez unpatientporteur d unccrm reposesur 6déterminants :l âge,l indice de performance, la résécabilité éventuelle,lessymptômes,l histoireclinique et l attitude du patient. Trois scénarios caricaturaux sontsouventisolés: patient jeune, facilement résécable, avechistoirecliniquefavorable ; patient jeune, non résécable mais motivé,et/ousymptomatique ; patient asymptomatique, fataliste, éventuellementâgé. En termes de survie,l apermis d améliorer les résultats des chimiothérapies par 5FU seul oucouplé à Irinotécan ouoxaliplatine. Mais, audelàdesessaisrandomisés,deux vastes études de population démontrent la faisabilité etl efficacité des chimiothérapiesavec. 1. L étude BEATacolligé lesdonnéesde 1914 patients en 1 re ligne traitésparune chimiothérapie avec jusqu à progression [1]. Cette chimiothérapie était àbase d Oxaliplatine dans 49 % des cas et d Irinotécan dans 34%des cas.la médiane de survie sansprogression de l ensemble de lacohorte étaitde 1,9 mois(maximale 11,6moisavecFolfiri) (Fig. 1). Lestoxicitésgrades3/4étaitpeu différentes de celles connues dans les études de phase III :5,3 %d hypertensionartérielle ;3,4 %desaignements et1,8 %deperforationsdigestives. 2. L étudebrite concernaitune population similaire de 1953 patients dont 61 %avaient bénéficié de chimiothérapie paroxaliplatine [2].La médiane de survie sans progression était de 1,1 mois (11,2 pour le Xelox-) (Fig. 2). L âge ne semblaitpasconstituer un facteur prédictif, avec une survie sans progression médiane de 9,8 mois pour les sujets de75ans et plus (n =353) et 9,2 mois pour les patients de 8 ans etplus (n =161). La questionquipeut seposer aujourd hui est d évaluer, pour un sujet donné, s il est préférable de commencer: par une 1 re ligne «agressive»avec bithérapie et,puiscross-over en 2 e ligne avecune éventuellepoursuite d,et enfin une 3 e ligne basée sur une association chimiothérapie etanticorpsanti-egfr ; oupar une stratégie dite «séquentielle»avec, en premierlieu,du5fu- Acide folinique enmonothérapie, plus ou moins. Les études séquentielles retrouvent des taux de réponse etdes survies sans progression plus faibles, mais demeurent desoptions pour des patients en bon étatgénéraletpeusymptomatiques. Pour éviter untrop faible accès à Essai BEAT :SSP Overall FOLFIRI 5-FU/Xeloda n=1914 n=53 n=552 n=346 n= Essai BRITE :SSP Overall FOLFIRI 5-FU/LV n=1953 n=28 n=192 n=94 n=132 la 3 e ligne, une stratégie un peu «schizophrénique»serait d offrir, àdetels malades, une 2 e ligne par Oxaliplatine-Irinotécan (plus ou moins). > Références [ 1 ] Berry etal. Asco GI 28 [ 2 ] Kozloff etal. Asco GI Berry et al. ASCO GI 28 (poster) Kozloff et al. ASCO GI 27 (poster) AVASTIN, combien de temps traiter pour une optimisation dutraitement ducancercolorectalmétastatique? D aprèsl intervention depaulo Hoff(Houston) parg.lledo C omme celaétaitexposédanslaprésentation de Fairooz KABBINAVAR, le VEGF est fortement exprimé tout au long de l évolution tumorale. L inhibition du VEGF conduit àune régression puis une normalisation etenfin une inhibition de lavascularisation tumorale. Àl opposé, l interruption de l inhibition du VEGF conduit, dès le deuxième jour, àune revascularisation tumorale qui retrouve sensiblement Cancérodigest numérospécialcancercolorectal - mai 28 5

6 AVF217g AVF217g 1 NO ,3 Durée dutraitementpar etamplitude dubénéficeapporté Durée de traitement PFS Placebo (n =411) (n =42) Placebo (n =411) (n =42) mois Hurwitz et al. NEJM 24 Arrêtde l avantprogression Durée PFS Durée PFS Placebo Placebo mois Placebo Placebo mois Hurwitz et al. NEJM 24; 2.Saltz et al. ASCO 27 (poster); 3. Saltz et al. JCO. In press son aspect de baseline au bout de sept jours. Encorrélation àdes données précliniques, la durée du traitement par AVASTIN apparaît proportionnelle à l amplitude du bénéfice en survie sans progression obtenu par cette drogue, comme celaapparaîtdansl étuded enregistrement de HURWITZ et coll. (Fig. 1). + L association 4ou plus AVASTINcomparativementàl association 4 ou plus PLACEBO dansl étudeno (SALTZ etcoll. ASCO G.I. 27) permet également d obtenir une amélioration de lasurvie sansprogression maisd une amplitude moindre, en chiffre brut, que dans l étude de HURWITZ. La comparaison entreles deux études permet des apercevoirquel AVASTINavaitétépoursuivi alors que lachimiothérapie était interrompuedansl étuded HURWITZcontrairementàl étudeno.cette durée d administration, différente de l AVASTIN, semble bien être corrélée àl augmentation de lasurvie sansprogression(fig. 2). Pour rendreles survies sans progressioncomparablesdansles deux études, il faut considérer lasurvie sans progression «on treatment»dans l étude NO. Ceci permet de retrouver ungain conféré par l AVASTIN comparable à celui obtenu dans l étude d HURWITZ. La PFS «ontreatment»inclut seulementles évènements survenus dansles 28 jours àcompter de ladernière dose administrée de tout produit de l étude (Fig. 3). L observatoirebriteapermisd évaluer l impact d un traitement par AVASTIN après une 1 re progression tumorale. Ce travail rapporté par Grothey et coll., à l ASCO 27,apermis de constater une importante augmentation de lasurvie globale qui atteignait 31,8 mois, chez les patients qui avaient bénéficié, après la 1 re progression tumorale,dela poursuite du traitement par AVASTIN (Fig. 4et5). Plusieurs études en cours de recrutement,telles que l étude SWOG 6 et l étude AIO 54 permettront, par un travail randomisé,d apprécier l impact de lapoursuite après 1 re progression tumorale d un traitementparavastin. Estimated probability Survie sansprogression dansl étude NO Preplanned analysis Figure3 Estimated probability 6mois 4/ + 4/ + placebo PFS «générale» PFS "ON TREATMENT" HR=3 (1vs7.9 months, p<1) Saltz et al. ASCO 27 (poster) Effetde l aprèslapremière progression tumorale Pas de traitement après progression Pas d aprèsprogression après progression Tempsde la premièreprogressionjusqu audécès Figure4 Estimated probability Figure5 Grothey etal. ASCO 27 (poster) Effetde l aprèsla premièreprogressiontumorale Post-progression HR=8 (95% CI: 1.57) p< Pas de traitement après progression Pas d après progression après progression Tempsdudébut dela premièreligne jusqu audècès Grothey et al. ASCO 27 (poster) > Au total, en bonne corrélation aveclesdonnéesprécliniques,il apparaît que lapoursuite de l AVASTIN jusqu àprogressiontumorale,même lorsque lachimiothérapie cytotoxique est interrompue, améliore la survie sans progression et la survie globale avec une tolérance acceptable. Le bénéfice de lapoursuite de cette drogue en2 e ligne, après progression tumorale, apparaît probable mais n est pas actuellementdémontréformellement,les études randomisées étant actuellement en cours de recrutement. Résection desmétastaseshépatiques: comment améliorer le pronosticautravers denouvellesapprochesthérapeutiques? D aprèsl intervention dethomasgruenberger(vienne,autriche) parg.lledo L esdécès par cancer colorectal sont essentiellementle faitdesmétastases àdistancedontlesplus fréquentes sont lesmétastaseshépatiques.la résection complète des métastases hépatiques apparaît comme une option thérapeutique potentiellement curative chez certains patients.ce traitement chirurgical curatif ne s adresse cependant qu à une population sélectionnée de patients. En effet, sur la population depatients métastatiques,75à9 %ne serontpascandidats àune chirurgie en raison de l impossibilité de réaliserune résection R de leur maladie métasta- 6 Cancérodigest numérospécialcancercolorectal - mai 28

7 tique. Une attitude palliative seule pourra leur être offerte. En revanche, 1 à25 %des patients pourront bénéficier d une chirurgie àvisée curative avec, parmi eux,2 à3 %de patients considérés comme guéris et 7à8 % qui présenteront une récidive dans les deux ans. La résection curative de métastases hépatiques est donc maintenant une option thérapeutique àpart entière pour des patients sélectionnés. Cette attitude nécessite une approche multidisciplinaire, la mise àdisposition de technique d imagerie de haute qualité, le recours àdes unités chirurgicales de haut niveau, et l utilisation des nouvelles chimiothérapies avecrecours aux thérapiesciblées. Nous savonsactuellementquegrâce aux chimiothérapies àbase d OXALI- PLATINE ou d IRINOTECAN, des taux de réponsedel ordrede4 à6 %peuvent être obtenus permettant de rendre résécables environ 1 %des patients qui nel étaient pas initialement. La survie àcinq ansdanscette population est identique àcelle des patients résécables initialement. Chez les patients non résécables,l évaluationàlachimiothérapie doitêtre réalisée tous lesdeux moisafin de préciser,en casde réponse objective,lespossibilitésderésécabilité secondaire. Celle-ci étant atteinte,chez un patient ne présentant pas d autre cible néoplasique,lachirurgie doitalors être proposée sans retard. Dans le cas inverse, la chimiothérapie doit être poursuivie ou modifiée. L une des difficultés réside dans la définition de la résécabilité des métastases hépatiques qui semble bien loin d être universelle. Les décisions de traitement chirurgical apparaissentdoncsouventdifficiles. Nous devons actuellementaméliorer l association de chimiothérapie et biothérapie afin d augmenterlespossibilités de résécabilité secondaire de type R. Àcet égard, dans l étude NO16966 (Saltz et coll.), l AVASTIN s est révélé capable,comparativement au placebo, d augmenter les possibilités de résécabilité secondaire obtenues par une association ou 4(Fig. 1). Les données de tolérance etd efficacité peuvent être apportées par une étude mono centrique autrichienne (GRUENBERGER et coll. JCO in press) ayant testé l association préopératoire AVASTIN plus chez des patients potentiellement résécables de leurs métastases hépatiques d origine colorectale. Les objectifs de cette étude étaient d évaluer les taux de saignement et autres complications,et d apprécier les possibilités de régénérescence hépatique après utilisation de l AVASTIN. Une chimiothérapie de type associée àdel AVASTIN àla dose de 5mg/kg àj1était administrée,àraison de un cycle toutes les deux semaines. L OXALIPLATINE était délivré àj1àla dose de 85 mg/m 2 et le XELODA à ladosede35 mg/m 2 etparjour dej1 àj7. Cinq cycles étaient réalisés avec AVASTIN, etle sixième sansavastin.la chirurgie était réalisée cinq semaines aprèsl arrêtdel AVASTINetlespatients reprenaientuntraitementdesixcycles de -AVASTIN cinq semaines après la chirurgie. Il fut observé, sur cette population totale de 56patients, un taux de réponse objective de 73 % dont8,9 %deréponsecomplètepathologique. Sur les 56 patients inclus,52 ont pu être opérés et 36%ont bénéficié d une hépatectomie majeure. Quarante-deux (42) patients, soit 79% des 52 patients opérés, n ont présenté aucune complication. Parmi les11 casde complications, il faut noter trois cas de sepsis, un cas de fistule biliaire, un cas de perforation intestinale, un cas de lâchage anastomotique, un cas d infection de parois et enfin un cas d hématome. Il n y apas eu de saignement opératoire particulier, 3patients uniquement ont nécessité une transfusion sanguine per opératoire. Il n y a pas eu de retard àla régénération hépatique dans cette série (Fig. 2). Ces données sont corroborées par les grandes séries observationnelles telles quel étudebeat. Globalement,chez les patients recevant une chimiothérapie avant résection de métastases hépatiques,le taux de morbidité semble augmenter proportionnellement au nombre de cycles de chimiothérapie reçus. Quelques données plaident également pour une augmentation de lamortalité postopératoire en fonction de ladurée de la chimiothérapie préopératoire. Les chimiothérapies peuvent, en effet, engendrer différentes lésions hépatiques:stéatoseetstéato-hépatite,ballonnisation des hépatocytes,dilatation sinusoïdale,occlusiondespetitesveines sus-hépatiques(fig. 3). Demanièreintéressante, RIBERO et coll. (Cancer 27) ontmontréqueladilatationsinusoïdale induite par l association 5FU-OXALI- PLATINE semble minorée chez les patients recevantuntraitementparavastin aveccettechimiothérapie (Fig. 4). > Au total, retenons que pour une catégorie de patients sélectionnés, une résécabilitésecondairepeut être obtenue par une chimiothérapie associée àune biothérapie. Cette approche est nécessairement de Patients (%) p=9 69 n=5 9 / 4 + (n=699) Toutes chirurgies curatives 6.1 R resection data to be presented at ASCO 28 ITT population Figure3 Patients (%) Etude NO16966 :résécabilitésecondaire TDM post-opératoire type multi disciplinaire. La chimiothérapie induit des lésions hépatiques augmentant avec sa durée. L association chimiothérapie- AVASTIN préopératoire apparaît faisable, efficace etbien tolérée. L utilisation d AVASTIN n augmente pas le taux de complications postopératoires, et n interfère pas avec larégénérationhépatique. Patients (%) p=16 1 n=43 n=3 6 / 4 +placebo /4 + (n=71) (n=21) 5 Chirurgiecurative de Métastases hépatiques seulement 12.6 n=26 /4 +placebo (n=27) Saltz et al. JCO. In press Etude monocentrique évaluant AVASTIN en préopération chezdespatients potentiellementrésécables Regénération à3mois Gruenberger et al. JCO. In press Lésions histologiques hépatiques après chimiothérapie Stéatose/stéatohépatite Ballonnisation des hépatocytes Dilatation sinusoïdale Occlusion des petites veines hépatiques(blue liver syndrome) Réductiondeladilatation sinusoïdale hépatiquesous Figure4 p=6 5-FU/oxaliplatine (n=43) 5-FU/oxaliplatine + (n=62) p=6 Any grade Grade 2 3 Dilation sinusoïdale Ribero et al. Cancer 27 Cancérodigest numérospécialcancercolorectal - mai 28 7

8 Thérapie ciblée danslapriseencharge descancers colorectaux métastatiques: quellessont lespreuves? D aprèsl intervention dejoseph Tabernero(Barcelone) pargérardlledo VEGF L esthérapies ciblées constituent de nouvelles options thérapeutiques et se sont développées autour de deux «cibles»principales :l angiogenèse et lavoie du récepteur de facteur de croissance EGFR (Epithélial Growth Factor Receptor). Lesinhibiteurs d angiogenèse,actuellement arrivés au stade clinique, permettent essentiellement de cibler le VEGF (Vascular Endothélial Growth Factor) ouses récepteurs. Ainsi, de grosses molécules ont été développées, correspondant àla partie soluble des récepteurs du VEGF, permettant de leurrer celui-ci dans le sang périphérique(vegf-trap). Depetitesmolécules, correspondant àdes inhibiteurs de tyrosine-kinase, ont été également élaborées pour inhiber la partie intracellulairedesrécepteurs duvegf.enfin, unanticorpshumaniséaétédéveloppé pour être directement dirigé contre le VEGF et venir l inhiber dans le sang périphérique:il s agitdubevacizumab, commercialisé sous le nom d AVASTIN (Fig. 1). Comme cela aété précisé dans les interventions antérieures, l AVASTIN s opposeaudéveloppementtumoralde trois façons :régressions de lamicro vascularisation tumorale existante, inhibition de lavascularisation tumorale ultérieure,normalisation de lavascularisation tumorale mature entraînantune meilleureirrigationtumorale etune meilleure pénétration desagents cytotoxiques. Denombreux inhibiteurs du VEGF sont actuellement en cours de développement clinique dans le cancer colorectal métastatique(fig. 2). Lesinhiteurs de la voieduvegf Ac inhibant VEGFR VEGFR Petites molécules Inhibant VEGFR (TKIs) TKIs = tyrosine kinase inhibitors AC inhibant VEGF P P P P Angiogénèse Parties solubles de VEGFR (VEGF-Trap) P P L efficacité des inhibiteurs de tyrosinekinase des récepteurs du VEGF reste encore àdéfinir, demême que leur tolérance au long cours et en association avec les différents protocoles de chimiothérapie établis dans cette indication. Pour ce qui est de l inhibition des voies de signalisation dépendantes d EGFR, detrèsnombreusespossibilités d inhibitions ont été élaborées avec d amont en aval :des anticorps monoclonaux venant inhiber directement le récepteur au niveau de son segment extracellulaire, depetites molécules, inhibitrices de tyrosine-kinase venant inhiber la partie interne d EGFR et, enfin, des inhibiteurs intracellulaires des voies de signalisation d aval : PI3 kinase, AKT, Raf etmap kinase (Fig. 3). Actuellement, aux États-Unis et en Europe, trois thérapies ciblées ont été approuvées par les autorités de tutelle dans le cancer colorectal métastatique :l AVASTIN, le CETUXIMAB etle PANITUMUMAB. Ces deux dernières molécules correspondent àdeux anticorps monoclonaux inhibiteur de l EGFR. Le calendrier des autorisations et les diverses indications aux États- Uniseten Europe sontindiquésdansla figure4. Les preuves de l efficacité des thérapies ciblées dans le cancer colorectal seront maintenant évoquées en 1 re puisen 2 e lignesmétastatiques. I. Enpremière ligne métastatique Les thérapies ciblées ont été évaluées dans des études randomisées sur les critères classiques que sont le taux de réponse tumorale, la survie sans progression etlasurvie globale. Pour ce qui est du taux de réponse objective,l AVASTIN s est montré supérieur au placebo enassociation avec l IFL (45 versus 35 %;p=,4) dans l étude d enregistrement de HURWITZ et coll. Le CETUXIMAB s est également révélé, àcet égard, supérieur au placebo enassociation au FOLFIRI dans l étude Crystal (36,39 %;p=,38) (Fig. 5). Inhibiteurs de la voie VEGF en développement Molécule Cibles Etudes en cours Commentaires Cediranib VEGFR 1, 2and 3 Phase III (TKI) L1 et L2 Vatalanib VEGFR 1, 2and 3 Phase III (TKI) L1et L2 Sunitinib Multi TKI Phase III L1 flibercept (VEGF- Trap) VEGF A PIGF Phase III L2 Axitinib VEGFR 1, 2and 3 PhaseIII prévue (TKI) Motesanib Multi TKI Phase III prévue Figure3 Développement stoppé dans les cancers pulm pour toxicité Echec des Phases III en phase II :46%des pts avec retard ou modif de doses pour toxicité La voiedesignalisation de l EGFR PTEN R K PI3K TGF-α R K Grb2 Shc Sos Grb2 Akt Sos mtor FKHR GSK 3 Bad p27 Cyclin D1, E Mendelsohn et al. JCO 23 Ras Raf MEK1/2 MAPK Stimulation du cycle cellulaire Survie Proliferation Enregistrementdes ThérapiescibléesdansleCCRm : Deuxième et Troisième lignes Première ligne Figure4 ORR (%) US: Cetuximab avec irinotécan EGFR+, aprés échec irino US: US: June 26 EU: Cetuximab seul ou avec irino EGFR +aprés échec irino EU: EU: Panitumumab EGFR+, K-Ras WT US: Panitumumab EGFR+ EU: quelle que soit la ligne ou la CT àbase de 5FU associé Figure5 Thérapiescibléesdansle CCRm : Taux de réponseenpremièreligne FOLFIRI Placebo Placebo Cetux Control Cetux Control Pani + IFL / FOLFIRI Irinotecan-based CTx p= p=4 p=.99 p=64 p=38 n.s. Colucci et al. JCO 25 Hurwitz et al. NEJM 24 Saltz et al. JCO. In press Bokemeyer et al. ECCO 27 Van Cutsem et al. ASCO 27 Hecht etal. ASCO GI 28 8 Cancérodigest numérospécialcancercolorectal - mai 28

9 PFS (months) ,8 A v a s t i n Thérapiescibléesdansle cancercolo rectal : survie sansprogression 5,6 Pla c e b o 1,6 Avas tin 6,2 Pla c e b o PFS on treatment PFS general 1,4 Avas tin 7,9 Pla c e b o 9,4 Avas tin 8. Pla c e b o 5-FU/LV IFL / / FOLFIRI Irinotecan-based CTx p<1 p<1 p<1 p<1 n.s. p=479 n.s. Kabbinavar Hurwitz et al. Saltz et al. Bokemeyer et Van Cutsem Hecht etal. et al. JCO NEJM 24 JCO. In press al. ECCO 27 et al. ASCO ASCO GI Figure6 7,2 C e tuxi m a b 7,2 C o n t r o l 8,9 Cetu x i m a b 8. Cont r o l 1,1 P anit u m umab + A v a s t i n 11,7 A v a s t i n 2. Endeuxième ligne métastatique L étude de Giantonio aprouvé l intérêt de l utilisation de l AVASTIN en association au, aussi bien pour le taux deréponsequelasurvie sansprogression oula survie globale. En 2 e et 3 e lignes, l intérêt du CETUXIMAB a été démontré enassociation avec l IRINOTECAN dans l étude Bond pour le taux de réponse et lasurvie sans progression alors que lasurvie globale n étaitpasaméliorée demanièresignificative(fig. 8). Reference Liévre l. JCO 28 AC inhibiteurs d EGFR: Taux de réponse en fonction du statutk Ras Anti-EGFR Nb patients (mutant: wildtype) Objective response n(%) Mutant Wild-type Cetuximab ± irinotecan- 114 (36:78) () 34 (43.6) Benvenuti Panitumumab orcetuximab Cancer Res 27 ou cetuximab +CTx De Roock Ann Oncol 28 Finocchiaro ASCO 27 Di Fiore Br JCancer 27 Khambata-Ford JCO 27 Figure8 48 (16:32) 1(6) 1 (31) Cetuximab ± irinotecan 113 (46:67) () 27 (4) Cetuximab ± CTx 81 (32:49) 2 (6) 13 (27) Cetuximab +CTx 59 (16:43) () 12 (28) Cetuximab 8 (3:5) () 5(1) OS (months) Thérapiescibléesdansle CCRm :Survie globale 17,9 14,6 Kabbinavar et al. JCO 25 2,3 15,6 Hurwitz et al. NEJM 24 21,3 19,9 Saltz et al. JCO. In press Non rapporté Placebo Placebo Placebo Cetux Control Cetux Control Panitumumab + 5-FU/LV IFL / (OPUS) FOLFIRI (CRYSTAL) Irinotecan - based CTx p=81 p<1 p=77 n.a. n.a. n.s. Figure7 Bokemeyer et al. ECCO 27 Van Cutsem et al. ASCO 27 Hecht etal. ASCO GI 28 Cependant, le taux de réponse n est peut être pas le meilleur critère d évaluation d une thérapie ciblée antiangiogénique. D une part,les réponses mineuresne peuventêtre évaluéescorrectement, d autre part, il existe des risquesdesous-estimationdelarégression tumorale car la différenciation au sein de latumeur des zones actives et des zones fibreuses remplaçant la tumeur après action des thérapies ciblées est faible. Enfin, la réponse est un faible marqueur prédictif de la survie en cas de cancer colorectal métastatique. Lasurvie sans progression aété significativement améliorée par l AVASTIN face au placebo aussi bien en association à l IFL dans l étude HURWITZ qu en association au ou au dans l étude NO. De même,le CETUXIMAB a amélioré significativementlasurvie sansprogression face au placebo enassociation au FOLFIRI dansl étudecrystal(fig. 6). Enfin, pour ce qui est de lasurvie globale, les données concernant le CETUXIMAB ne sontpasencore connues alors que, pour l AVASTIN, une amélioration significative avait été obtenue dans l étude HURWITZ (2,3 versus 15,6 mois ;p<,1). En revanche, dans l étude NO, la survie globale n avaitpasétéaméliorée parl AVASTIN faceauplaceboenassociationà ou(21,3 vs 19,9mois ;p=,77) (Fig. 7). 2,7 2,5 3. Placedesthérapiescibléesdans le cancercolorectal métastatique en fonction desdifférentes populationsdepatients Pour le ciblage de lavoie EGFR, de nombreux travaux démontrent, à présent, la très grande importance du statut Kras dans l obtention d une réponse. Tous les travaux sont convergents, les patients présentant une mutation de Kras n obtiennent jamais de bénéfice d un inhibiteur d EGFR. À l inverse, tous les répondeurs présententunstatutkrassauvage (Fig. 9). Ces résultats sont obtenus,que l inhibiteur d EGFR soit le CETUXIMAB ou le PANITUMUMAB. Enrevanche, les études rétrospectives montrent quel AVASTINest efficace quelles que soient les mutations des voies de signalisations Ras/Raf/ MEC/MAP kinase. La mutation K-Ras est un facteur de mauvais pronostic pour les patients. Néanmoins, en association àla chimiothérapie apporte un bénéfice superposable chez les 2populations, sauvage et mutée, notamment pour la survie sans progression etlasurvie globale. Ces résultats sont confirmés dans l étude de phase III d Hurwitz, où une analyse basée sur un échantillonnage prospectif de près de 3 patients a pu démontrer les résultats suivants : a) Chez les patients présentant une mutation K-Ras ungain significatif de 3,8 mois de lassp (9,3 vs 6,5 mois) (p =,8) ainsi qu un gain de 5,3mois sur la survie globale (19,9 versus 13,6mois,p=,25) conféréparl par rapport au placebo ;b) Chez les patients K-Ras sauvages, le bénéfice apporté par l est encore plus important sur la survie sans progression (13,5 vs 7,4 soit 6,1 mois ; p=,1) et sur la survie globale (27,7 vs 17,6 mois,p=,4) (Fig. Aet B). Deplus, l étude de 1 re ligne PACCE tend également aux mêmes conclusions(figurec). Proportion surviving A Proportion surviving B C Mutation K-Ras (n=78, 34/44) HR=1 (95% CI: 4.71) p=8 Proportion surviving Months IFL + IFL +placebo K-Ras sauvage (n=152, 67/85) HR=4 (95% CI: 9 7) p= Months Genentech, data onfile Mutation K-Ras (n=78, 34/44) HR=9 (95% CI: ) p=5 IFL + IFL +placebo Proportion surviving K-Ras sauvage (n=152, 67/85) HR=.58 (95% CI:.34.99) p= > Months Months D après Ince et al. JNCI 25; data on file FiguresA-C Résultats de l étude PACCE (placebo + irinotecan-based CTx + ) Hecht et al. ASCO GI 28 > Autotal,l AVASTIN est actuellement laseule thérapie ciblée ayantdémontréungain en survie sansprogression en 1 re et2 e lignesducancercolorectal métastatique enassociation avec les différenteschimiothérapiesstandard. Le bénéfice conféré par l AVASTIN se retrouve aussi bien chez les patients de mauvais pronostic Kras mutés, que dans la population présentant unkrassauvage. L apport des inhibiteurs d EGFR reste en revanche limité àla population Krassauvage. Cancérodigest numérospécialcancercolorectal - mai 28 9

10 ,unchoixlogiquedanslapriseencharge du cancercolorectalmétastatique D aprèsl intervention dejim Cassidy(Glasgow) parp.artru D epuislafin desannées9,le traitementduccrm aétébouleversépar l arrivée de nombreux nouveaux médicaments :Irinotécan, Oxaliplatine, thérapeutiques ciblées mais aussi prodrogues orales du 5U, au premier rang desquelles le Xeloda. Ces innovations thérapeutiques ont permis d importants gains de survie, mais au-delà de l efficacité etdes effets secondaires, le praticien doitmaintenantraisonneren termes de flexibilité etd acceptabilité du traitement, comme en termes de coût. Le Xeloda est une prodrogue orale du 5FU qui, après unmétabolisme hépatique etintracellulaire tumorale, va se transformer en 5FU. Le Xeloda en monothérapie amontré,par rapport à des combinaisons de 5FU bolus-acide folinique,un meilleur taux de réponse, avecdesmédianesdesurviessansprogression et de survie globale équivalentes tout en faisant bénéficier les patients d un meilleur profil de toxicité[1]. L association Xeloda-Oxaliplatine a démontré in vitro des effets supraadditifs. Après plusieurs études de phase II confirmant des résultats intéressants (taux de réponse supérieurs à 5 %,survie sansprogression de l ordre de8mois),deux études dephaseiii ont confirmé la validité du schéma Xelox en 1 re et2 e lignes thérapeutiques :les essais NO et a) L essai NO16966 devait démontrer la non-infériorité du Xelox face au. Après inclusion de 634 patients (317 dans chaque bras), l arrivée del afaitamenderle protocole pour ajouter un2 e objectif principal visant àprouver la supériorité en termes de survie sans progression d une chimiothérapie avecoxaliplatine et face àoxaliplatine et placebo. L étude adonc inclus 14 patients supplémentaires avec double randomisation. Les deux objectifs ont été atteints avec en médiane de PFS pour les patients sous Xelox (sans ou avec, n=117) 8mois, et pour ceux sous (sans/avec, n=117) 8,5 mois (HR =1,1). Les médianes de survie globale étaient également similaires, respectivement de 19,8 et 19,6mois(Fig. 1et2). Sil onselimiteàla comparaison des bras avec, la médiane de survie globale fut de 21,4 mois pour le Xelox- (n =35)contre21,2 mois pour le Folfox- (n =349). Enfin, dans les deux cohortes sans, celle initiale (317 patients par bras) et celle avec placebo (Xelox placebo, n=667 ;Folfoxplacebo, n=668), les médianes de survie globale de Xelox versus Folfox furent de 18,8 versus 17,7 mois (HR =,9, NS) et19 versus 18,9 mois (HR =,99,NS). b)l étudeno169667étaitune étudeen 2 e ligne après progression sous une 1 re ligne àbasede5fu-irinotécan. Ellea inclus 313 malades dans unbras Xelox et 314 dans unbras 4. Les médianes de survie sans progression étaient identiques, respectivement de 4,7et4,8mois,avecdessurviesglobales de11,9et12,5mois(ns)(fig. 3et4). Ces données ont été poolées dans une méta-analyse avec celles de 5autres études (dont une phase II) intégrant au total 4267 patients, et ne retrouvant pas de différence de survie sans progression etde survie globale entre Xelox et schémas 5FU- Oxaliplatine [3]. Entermes de toxicité, on constatait danslesdeux essaisno et16967 seulement 6et 5%de neutropénie grades 3-4 contre 43et 35%dans les bras.cettedifférencepersistait sur les neutropénies fébriles et les accidents thromboemboliques. On remarquait,en revanche,plus de diarrhées de grade 3et de syndromes mains-pieds danslesbras.aucune différence en ce qui concerne les neuropathies n était notée. Enfin, l analyse des patients aveccycle reporté ou réduction dedosenelaissaitpasapparaître,dans ces deux essais, une quelconque perte d efficacité. Pour finir,l analysesocio-économique montre que, pour un traitement de 6semaines, le temps de perfusion du patient sous Xelox est de 4heures contre 147 heures pour un Folfox 4! Le nombre de visites et, bien sûr, le nombre de kilomètres parcourus par le patient pour son traitement étaient, à l évidence,bien inférieurs avecle Xelox. En termes de coût, une étude américaine estime le gain avecxeloxparrapportàfolfox,à6.523 US $ pour une ligne de traitement, essentiellement par les économies sur lescoûtsindirects. NO16966 : vs :SSP Population enitt > Références 6 / +placebo/ + (n=117) / +placebo/ + (n=117) 12 NO16966 : vs :SG 6 HR=1 (97.5% CI: ) [ 1 ] V an Cutsem E. etal. Oralcapecitabine vs intravenous 5-fluorouracil and leucovorin: integrated efficacy data and novel analyses from two large, randomised, phase III trials. BrJCancer 24;9:119-7 [ 2 ] Rothenberg M. etal. ECCO 27 [ 3 ] Cassidy etal. Asco GI / +placebo/ + (n=117) / +placebo/ + (n=117) HR=.99 (97.5% CI: ) 3 42 Cassidy et al. ASCO GI 28 Population en ITT Cassidy et al. ASCO GI 28 NO16967 : vs :SSP (n=313) (n=314) population enitt Figure3 NO16967 : vs :SG HR=.97 (95% CI: ) (n=313) (n=314) HR=2 (95% CI: ) Population enitt Figure4 42 Rothenberg etal. ECCO 27 Rothenberg etal. ECCO 27 1 Cancérodigest numérospécialcancercolorectal - mai 28

11 Nouvellesperspectives: lesprochainesétapesavec D aprèsl intervention d EdwardChu(NewHaven) parp.artru P lusieurs études ont démontré la non-infériorité du face au. En 1 re ligne, les médianes de Survie SansProgression(SSP)enphaseIII des chimiothérapies combinant Oxaliplatine et sontcomprisesentre 9,4 mois(no 16966)et11 mois(pacce[1]). Par comparaison, la phase II OPUS combinant et Cetuximab n a enregistré qu une médiane de SSP à 7,2 mois. De même, les résultats de CRYSTAL, vaste étude de phase III comparant FOLFIRI plus ou moins Cetuximab sont plutôt en deçà des essais combinant FOLFIRI ou IFLà :SSP de8,9mois versus desssp généralement supérieures à1 mois (tableau1). L essai NO16966 a, pour sa part, prouvé lanon-inférioritédexelox- face àfolfox-. Cesrésultats sontcorroborésparceux desétudesdepopulation,notammentlacohortebrite dans laquelle les patients traités par Xelox- en 1 re ligne présentaient des médianes de SSP et SG respectivement de11,2et27,5mois. Par ailleurs,les principales toxicités du Xeloda :syndrome main-pieds et diarrhée, peuvent être facilement gérées par une adaptation de doses sans aucun effet délétère sur la survie :En effet, dans les études NO 16966, et TREE, la baisse de posologie du Xeloda n a pas modifié les résultats de survie. Une proposition d adaptation des doses du Xeloda selon les toxicités figuredansle tableau2. Enfin, l analyse des données de la NO montre l importance de poursuivre letraitement jusqu à progression,en particulier pour l et le Xeloda même si,parexemple,l Oxaliplatine est stoppé pour neuropathie. Ledernier point est celuides résections de métastases rendues possibles sous Xelox plus ou moins. Les chiffres de résection R dans NO16966 seront connus àl ASCO28mais,dans la cohorte BEAT, 15 %des patients ont pubénéficierd une résection dont12 % d une résection R. Ce chiffre monte à 2,3 %(15,4 %de R) pour le groupe traité avec Oxaliplatine et [2]. L étude CAIRO-2 vacomparer, chez 755 patients,un traitement par - àune combinaison - -Cetuximab avec, comme objectif principal, la médiane de SSP. L analyse intermédiaire de latoxicité amontré, dans le bras expérimental, vs cetuximab :résultats obtenus avec des chimiothérapies à base d irinotécan. Agent Essai Régime l absence de surtoxicité, en particulier de diarrhée Les résultats de cette étude seront capitaux pour le futur du. > Références [ 1 ] Hecht etal. Asco GI 28 [ 2 ] Kretzschmar etal. EMCCC 28 SG (mois) SSP (mois) Taux de réponse (%) AVF217g 1 IFL 2.3* 1* 44.8* AVIRI 2 FOLFIRI BICC-C 3,4 FOLFIRI mifl Cetuximab CRYSTAL 5 FOLFIRI 8.9* 46.9* *p<5 vscontrôle Tableau1 1. Hurwitz etal. NEJM 24; 2. Ackland et al. ASCO GI28 3. Fuchs et al. JCO 27; 4. Fuchs et al. JCO VanCutsem et al. ASCO 27 Management des effets secondaires du Xeloda Toxicité: Grades NCI Changement de dose encours decycle Adaptation dedose Au cycle suivant (% of dose initiale) Grade 1 Maintenir la dose identique Grade 2 1 3e survenues 4e survenue Grade 3 1-2e survenues 3e survenue Grade 4 1re survenue 2nde survenue NA: not applicable Tableau2 interrompre jusqu à résolution en grade -1 Arrêt définitif interrompre jusqu à résolution en grade -1 Arrêt définitif Arrêt définitif ou si intérêt vital patient en jeu, interrompre jusqu à résolution en grade -1 Arrêt définitif 1 5 % NA 75 5 % NA 5 % NA Nouvellesoptionsthérapeutiques avecle XELIRI D aprèsl intervention dedavidkerr (Oxford) parp.artru L utilisation massive d Oxaliplatine en situation adjuvante arenouvelé l intérêt pour une chimiothérapie à base d Irinotécan dans le traitement de1 re ligne duccrm.deplus,l ajout de l en 1 re ligne prolonge lapériode de contrôle de lamaladie et donc la durée du traitement, cequi peut conduire, avec l Oxaliplatine, àune neuropathie cumulative. LeXeliriaétéévaluéen1 re ligne thérapeutique dans plusieurs études de phase II avec des taux de réponse comprisentre35et5 %,desmédianes de survie sans progression (SSP) allant de7,8à9,2moisetdessurviesglobales (SG) comprises entre 16,8 et24,7 mois. Mais des controverses existent sur le schéma idéal concernant, àla fois, les dosesd Irinotécan etde Capécitabine et les calendriers detraitement. EnphaseIII,l étudecairoacomparé deux stratégies thérapeutiques :un bras combiné d emblée avec 1 re ligne par Xeliri et2 e ligne par Xelox, et un bras séquentiel avec 1 re ligne par Xeloda, puis Irinotécan monothérapie en 2 e ligne, puis Xelox en 3 e ligne [1]. LebrasXeliriétaitlargementsupérieur au bras Xeloda en termes de taux de réponse (41 % versus 2 %;p <,1) et de médiane de SSP (7,8 mois versus 5,8 mois ;p=,2). Les principales toxicités de grades 3-4 du bras Xeliri étaient la diarrhée (26 %), puis les nausées (1 %). On retrouvait également 7%de neutropénies fébriles maismoinsdesyndromesmains-pieds sévèresque dansle brasxeloda (6 versus 12 %). En termes d efficacité, si l on compare les résultats du Xeliri àceux des autres essais de phase III incluant des combinaisons àbase d Irinotécan, les chiffres sont similaires àceux de LV5FU2-IrinotécandeDouillard[2]mais inférieurs àceux obtenus avecle Folfiri dans l étude de Tournigand [3]. Au niveaudesprofilsdetoxicité,lacomparaison n est pas défavorable au Xeliri, avecmoinsde neutropénie etde mucites maisplus desyndromes mains-piedset de diarrhée (tableaux 1 et 2). Les résultats moins favorables obtenus par des combinaisons Xeloda- Irinotécan, dans l essai interrompu BICC-C, sont probablement liés àune interaction négative entre lecelecoxib Cancérodigest numérospécialcancercolorectal - mai 28 11

12 XELIRI :efficacité comparée au FOLFIRI XELIRI 1 FOLFIRI 2 FOLFIRI 3 (n=42) (n=199) (n=19) SSP (mois) Taux de réponse (%) SG (mois) Koopman et al. Lancet Douillardetal. Lancet 2 3. Tournigand et al. JClin Oncol 24 Tableau1 XELIRI :toxicité comparée au FOLFIRI XELIRI 1 FOLFIRI 2 FOLFIRI 3 Grade 3/4 (%) (n=398) (n=145) (n=11) Syndrome mains-pieds 6 Diarrhée Nausées Vomissements Mucites 2 1 Neutropénie fébrile Neutropénie Koopman et al. Lancet Douillard etal. Lancet 2 3. Tournigand et al. JClin Oncol 24 Tableau2 et le Xeliri. Cet effet délétère semble confirmé par une phase II randomisée del EORTC [4]. Les essais en cours comprennent tout d abord l essai français Mexico comparant les associations Xeliri- et Folfiri- en 1 re ligne (138patients inclus). Unessaiallemand de l AIO acomparé Xelox- à Xeliri- chez 249 patients en 1 re ligne mais avec un schéma Xeliri modifié (Xeloda 8 mg/m 2 deux fois par jour de J1 àj14, Irinotécan 2 mg/m 2 àj1,j1=j21). L objectif principal était la SSP à6mois.les résultats préliminaires semblent conclure àune équivalence avec des taux de réponse identiques(45-47 %) et untaux dessp à 6mois supérieur à74 %.Enfin, avec ce schéma adapté, le taux de diarrhée grades 3-4 dans le bras Xeliri- n était que de 13% versus 16 %dans le brasxelox- [5]. > En conclusion, rappelons que le Xeloda a obtenu une extension d AMM européenne en combinaison avec l Irinotécan etl mais avec des doses comprises entre 8 et 1 mg/m 2 deux fois par jour dej1àj14. > Références [ 1 ] Koopman M. etal. Lancet 27 [ 2 ] Douillard JY. etal. Lancet 2 [ 3 ] Tournigand C. etal. JClinOncol 24 [ 4 ] Köhne etal. JClinOncol 27 [ 5 ] Schmiegel etal. ASCO 27 Traitement adjuvant du cancercolique : denouveaux horizons D aprèsl intervention dewernerscheithauer(vienne,autriche) parg.lledo L asurvie à5ansdescancers ducôlon opérés est étroitement dépendante du stade atteint parla tumeur.pour ce quiest des stades III,lasurvie à5ans ne dépassant pas 6%dans les meilleurs cas, un traitement adjuvant paraît indispensable.enrevanche,lesstadesii peuvent prétendre spontanément à une survie à5ans, dépassant 7% et pouvant atteindre 85%.Pour ces patients, un traitement adjuvant ne sera donc pas forcément nécessaire. Enfin, pour les stades I, lasurvie à5ans dépassant 9 %, aucun traitement adjuvantn est indiqué(fig. 1). Le but de cet exposé est de préciser la place du XELODA dans le traitement adjuvant des cancers du côlon. a)l étude X-ACT apermis d établir le XELODA comme fluoropyrimidine centrale dans la prise en charge adjuvante des cancers coliques de stade III. Mille neuf cent quatre-vingt-sept (1987) patients opérés d un cancer colique de stadeiii,dansles8semainesprécédant l inclusion, ont été randomisés en un bras standard par 5FU IV sur 5jours associé àdel Acide folinique àfaible dose, et unbras investigationnel par XELODAàladosede125mg/m 2 matin et soir de J1 àj14 avec une semaine de repos avant le début du cycle suivant. Lebras XELODA affichait,dans cette étude, une supériorité sur la survie à 5ans avec 68,4 %versus 61,4 %pour le bras5fu ACIDEFOLINIQUE.Cettedifférence est proche de lasignificativité sans l atteindre (hazard ratio,86 ; CI 95 %:,74-1,1,p =,6)(Fig. 2). En analysemultivariée,lasurvie sans progression etla survie globale sont apparues significativement améliorées dansle brasxeloda(pour lasurvie globale,hazardradio,828 ;IC 95 %,75-,971 ;p=,23). Latolérance est apparue significativementaméliorée dansle brasxeloda pour les neutropénies,les neutropénies fébriles et les stomatites alors qu elle était significativement aggravée pour les syndromes pieds-mains. En outre, les traitements oraux permettent d éviter les complications en relation avec l utilisation d une voie veineuse centrale. Une estimation descoûtsauroyaume- Uni apermis d évaluer l économie réalisée chezun patienttraitéparxeloda parrapport autraitementstandardpar voie veineuse à5 348 euros,ce qui correspond àl absence de frais d administration des drogues, compensant très largement le coût du XELODA par rapport au5fu-acidefolinique. b)la prise encharge des patients de stade III fait appel, demanière standard, àl utilisationde5fu associé àde Cancerducô lon :Survie par stade Stade (AJCC 6 th Edition) Survie à5-ans (%) I=T1orT2, N 93* Pas de traitement adjuvant IIa = T3, N 85* Traitement adjuvant IIb =T4, N 72* IIIa =T1orT2, N1 6 83* IIIb =T3orT4, N * IIIc =Tx, N * àdiscuter Traitement adjuvant recommandé *SEERdatabase O Connell et al. JNatl Cancer Inst 24 US National Cancer Database Greene et al. Ann Surg 22 X ACT :Survie sansprogression ITT population estimée Différence absolue à5ans :4.1 % Years Xeloda (n =14) 5-FU/LV (n = 983) SSP à5ans (%) l OXALIPLATINE comme l ontdémontré lesétudesmosaic (Fig. 3) etnsabp C7. La survie sans progression est apparue améliorée, demanière significative, HR = 8 (95% CI:.77 1) p=682 Twelves etal. ASCO GI Cancérodigest numérospécialcancercolorectal - mai 28

13 MOSAIC :Survie globale dansla population destade III estimée Figure3 HR= (95% CI: 6.98) p= Years Survie globale à6ans (%) 4 (n = 672) 73. LV5FU2 (n = 675) 68.6 Difference absolue à6ans :4.4 % de Gramont et al. ASCO 27 dans ces deux études ainsiquelasurvie globale dans l étude MOSAIC. En revanche,l utilisationdel IRINOTECAN en association au5fu ACIDEFOLINIQUE n a pas permis d améliorer la survie sans progression chez les patients opérésd un cancerducôlon de stade III danslesétudesclagb 89 83,PETACC-3 etaccord-2. L étude NO dont les résultats ne sontpasencoreconnus,acomparéchez les patients opérés d un cancer colique de stade III,le schémaauschéma 5FU ACIDE FOLINIQUE sur 5jours (MAYO Clinic ou ROSWELL PARCK). c) La situation pour les stades II apparaît moins claire enraison principalement de l hétérogénéité de cette population. Vingt-cinq (25) à3 %des patients de stade II présentent cependantune récidive à 5 ans.la survie sans progression à5ans est enregistrée à %pour les cancers de stade II A (atteintedelamusculeuse) et à51-6 % pour les cancers de stade II B(atteinte de laséreuse). Sur l ensemble de la population des stades II,le bénéfice de lachimiothérapie adjuvanten ajamais été prouvé absolument, en particulier en raison du manque de puissance des études.l étude QUASAR 1(Fig. 4),étude pragmatique britannique,avait cependant retrouvé,chez des patients opérés d uncancerducôlon de stade II,un gain en survie sans progression de 4%à 5ans,comparativement àl abstention. Cette différence apparaissait significative(p=,1). L étudemosaic n avaitpasretrouvéde bénéfice enfaveur du schéma par rapport au schéma LV5FU2 pour l ensemble delapopulationdesstadesii. En revanche,le résultat était favorable au par rapport au LV5FU2 avec une amplitude aussi forte que pour les patients de stade III, dans la souspopulation des patients de stade II à risque (Fig. 5). Il s agissait des patients destadeii présentantl une descaractéristiquessuivantes: pt4 ; différenciation faible ; envahissement vasculaire oulymphatiquepéritumoral ; scène inaugurale par obstruction ou perforation ; nombre de ganglions examinés sur la pièce insuffisant (inférieur à12) ; marge de résection indéterminée ou positive. QUASAR 1 Survie sansrécidive(rfs) pour lesstadesii estimée Years RFS à5ans (%) Chimiothérapie (n = 1622) 78 Observation (n = 1617) 74 Gain absolu :4% p= Figure4 Gray et al. ASCO 24 MOSAIC Survie sansprogression pour lesstadesii àrisque Porbabilité estimée Figure5 1 2 HR=.74 (95% CI:.52 6) Years SSP à5ans (%) 4 (n=286) 82.1 LV5FU2 (n=29) 74.9 Gain absolu : 7.2 % de Gramont et al. ASCO 27 Les études actuellement en cours cherchentàévaluerl intérêtdel AVASTINen associationauouauen situation adjuvante chez les patients opérésd uncancercolorectaldestadeiii ouii àrisque. XELODA :une fluoropyrimidine-clé dans le traitement descancers dutubedigestif D aprèsl intervention dedavidkerr (Oxford) parp.artru L exeloda peut apparaître comme la nouvellepierreangulairedesfluoropyrimidines dans le traitement des cancers digestifs. En effet,les schémas de 5FU bolus acide folinique ont montré leurs toxicités et leur efficacité inférieure encombinaison àl Irinotécan et l Oxaliplatine face aux mêmes associations avec le 5FU continu-acidefoli- nique ;maisceux-ciimposentune voie veineuse centrale avec les risques de complications et les passages répétés en hôpital de jour inhérents àcette pratique. 1. Dans le traitement du cancer colorectal en situation métastatique, le Xeloxaété validé comme non inférieur au Folfox dans toutes les lignes.l association Xelox- est actuellement développée dans de nombreux essais. Le Xeliri,avec ou sans,est égalementune alternativevalidée. En situation adjuvante, le Xeloda est aussi efficace etmoins toxique que les schémas 5FU bolus-acide folinique. Dans cette situation,le Xelox sera sans doute une option possible, en replacementdufolfox,maisencoreencours de validation. Enfin en situation néoadjuvante dans le cancer du rectum, des études de phase III en cours testent le Xelox coupléàlaradiothérapie. 2. Dans le traitement du cancer gastrique métastatique, le Xeloda a bénéficié d une AMM européenne en mars 28 encombinaison aux sels de platine,au vu des résultats dedeux grands essaisrandomisés: L essai asia tique ML1732 arandomisé 316 patients entre un bras XP : Xeloda (1 mg/m 2 peros 2foispar jour, J1-J14) Cisplatine (8 mg/m 2 toutes les 3semaines) etunbras FP : 5FU IV (8 mg/m 2 J1-J5) et Cisplatine (même dose que dans XP). L objectif principal d une noninfériorité du XP par rapport au FP a étéatteintavecdesmédianesdessp supérieuresà5mois(fig. 1). Ilenétait Cancérodigest numérospécialcancercolorectal - mai 28 13

14 ML1732 :courbes de survie sans progression 5. Population per-protocole 5.6 XP (n=139) FP (n=137) HR=1 (95% CI: 3 5) Comparé àlimite haute HR 1.25 p= ML1732 : Courbes de survie globale XP (n=139) FP (n=137) HR=9 (95% CI: ) Comparé àlimite supérieure HR1.25 p=146 Kang etal. ECCO Population per-protocole Kang et al. ECCO 27 de même pour les médianes de survie globale de l ordre de 1mois (Fig. 2). Parallèlement, le taux de réponse dans le bras XP était supérieur àcelui dubrasfp :41 versus 29 %(p =,3)[1]. L essai REAL 2,récemment publié, était unvaste essai de phase III avec une double randomisation permettant ainsi lacomparaison de quatre protocoles ECF, ECX, EOF et EOX (E :Epirubicine, C:Cisplatine, X: Xeloda, O:Oxaliplatine). Les deux objectifs principaux étaient la noninfériorité ensurvie globale des triplets avec Capécitabine versus ceux avec 5FU et deceux avecoxaliplatine versus ceux aveccisplatine. Lesrésultats ont confirmé l hypothèse de la non-infériorité des triplets avec Xeloda versus 5FU, et le bras EOX a même obtenulameilleure survie face austandard anglaisecf (Fig. 3et4) [2]. Dans ces deux essais, l es temps de perfusion des malades traités par Xeloda étaient 5 fois inférieurs à ceux traités par ECF ou 1 fois inférieurs àceux traitésparfp. D a u tres essais sont en cours a v ec Xeloda dans l edomaine des cancers g astriques :traitement séquentiel dans l essai français efficace (crossover àprogression avec Folfiri), combinaison avec des thérapies ciblées :,Herceptine,Panitumumab (REAL 3) Certaines de ces études et d autres ont été reprises par JCassidy dans une méta-analyse de 6171 patients traités dans des essais comparant 5FU et Xeloda. Celle-ci confirme l équivalence des deux drogues en termes de survie globale (Fig. 5). > Au total, le Xeloda peut être considéré comme le nouveau standard en 5FU dans le traitement des cancers digestifs colorectaux et gastriques. > Références [ 1 ]Kang etal. ECCO 27 [ 2 ]Cunningham etal. NEnglJMed 28 REAL-2 :non infériorité du Xeloda face au 5FU en SG 9.6 Population per protocole Figure Xeloda (n=48) 5-FU (n=484) HR=6 (95% CI:.99) Cunningham etal. NEJM 28 Cunningham etal. Capecitabine and oxaliplatin for advanced esophagogastric cancer. NEngl JMed. 28;358(1): Copyright 28 Massachusetts Medical Society. All rights reserved. REAL-2 : Courbes de SG EOX versus ECF Population enitt Figure EOX ECF (n=244) (n=263) HR= (95% CI: 6.97) Log-rank p= Cunningham etal. NEJM 28 Cunningham etal. Capecitabine and oxaliplatin for advanced esophagogastric cancer. NEngl JMed. 28;358(1): Copyright 28 Massachusetts Medical Society. All rights reserved. Meta-analyse en SG: Xeloda versus 5FU Figure5 ltousl SO14695 SO14796 X-ACT ML1732 NO16966 NO16967 En faveur Xeloda 1 2 Risk ratio En faveur 5-FU n Intervalle de Confiancebas Estimation Intervalle de confiancehaut Cassidy et al. ASCO GI 28 AVASTINet XELODA :leur placedansle spectre delapriseencharge ducancercolorectalmétastatique D aprèsl intervention d ÉricVanCutsem (Louvain,Belgique) parg.lledo D emultiples facteurs entrent en ligne de compte dans la prise en charge des patients porteurs d un CCRM :les caractéristiques du patient, les antécédents de chirurgie ou de traitement adjuvant et notamment l utilisation de l OXALIPLATINE, le nombre de métastases et leurs localisations, l atteinte fonctionnelle des organes cibles, notamment le foie, l indice de performance, les co-morbidités associées. Il faudra aussi tenir compte des effets secondaires susceptibles de se produire, des préférences du patient, et des autorisations de mise sur le marché. Le XELODA aprouvé sa non-infériorité thérapeutique par rapport àl association 5FU ACIDE FOLINIQUE dans une méta-analyse regroupant six études chez des patients porteurs d un cancer colorectal oud un cancer gastrique. Six études de phase II ou III ont, par ailleurs,permisd affirmerl équivalence du schéma XELODA OXALIPLATINE par rapport au schéma 5FU OXALIPLATINE (Fig. 1et2). Pour ce qui concerne l AVASTIN, les étudesobservationnellesbeatetbrite permettent de constater de longues survies sans progression lorsque l AVASTIN est combiné àune chimiothérapie en 1 re ligne detraitementdans le CCRM. L étude NO apermis d observer une amélioration de lapfs chez les malades traités par la combinaison ou plus AVASTIN comparativement aux patients traités par la même association plus placebo (p =,23). En revanche, l association AVASTIN + s est montrée rigoureusement égale àl association AVASTIN + en termes de survie sans progression oude survie globale. 14 Cancérodigest numérospécialcancercolorectal - mai 28

15 Patients pouvant recevoir une CT intensive Xeloda vs 5 FU/LV: meta analysedesixétudes CT àbase de 5-FU (n =374) GuidelinesNCCN Première ligne + + +FOLFIRI + 5-FU/LV CT àbase de Xéloda (n =397) Survie globale 22.5 (mois) 23.1 (95% CI) ( ) ( ) Hazard ratio (HR).96 (95% CI).9 2 Xeloda est non-inferieur au 5-FU/LV chez les patients porteurs de cancers gastriques ou colo-rectaux Cassidy, Van Cutsem et al. ASCO GI 28 EquivalenceXeloda Oxaliplatine et5fu oxaliplatine dansle CCRm n AIO* TTD* ML NO , NO SICOG4 7 1* Porschen et al. JClin Oncol 27; 2. Díaz-Rubio et al. JClin Oncol Ducreux et al. ASCO 27; 4. Cassidy et al. ASCO GI Cassidy et al. JClin Oncol In press; 6. Rothenberg etal. ECCO 27; 7. Comella et al. ASCO GI28 PFS ITT population Réponses (%) SSP (mois) SG (mois) Figure4 HR=.54 (95% CI: 5 6) p< Figure3 IFL + IFL +placebo Survie globale Deuxième ligne FOLFIRI ± cetuximab Irinotecan ±cetuximab Cetuximab ±irinotecan Irinotecan FOLFIRI IFL + IFL +placebo HR=6 (95% CI:.54 1) p< Hurwitz et al. NEJM 24; 35: Copyright 24Massachusetts Medical Society. Allrights reserved NCCN guidelines version 1 28 L étude d enregistrement de HURWITZ, publiée en 24 dans le New England Journal ofmedicine,avait montré le bénéfice important de l AVASTIN associé àl IFL par rapport àl IFL seul en 1 re ligne du CCRM aussi bien pour le taux deréponsequelasurvie sansprogression oulasurvie globale (Fig. 3). L association XELODA +IRINOTECAN (XELIRI) apparaît comme un protocole efficace permettant d atteindre, dans l étude de Koopam etcoll. ( Lancet 27), une survie sans progression en1 re ligne de 7,8 mois, un taux de réponse de 41%et une survie globale de 17,4 mois avec une tolérance correcte. En ce qui concerne l efficacité de l AVASTIN, la cohorte BRITE apermis de retrouver une efficacité ensurvie sans progression, survie globale, et survie à un an similaire chez les patients deplus ou demoins de65ans. > En conclusion, le représenteunschémadechimiothérapie avec OXALIPLATINE utilisable chez lamajoritédes patients porteurs d un cancercolorectalmétastatique. L association AVASTIN + Fluoropyrimidine augmente significativement la survie sans progression et la survie globale dans tous les sous-groupesdepatients et quel que soit le groupe moléculaire auquel appartient latumeur :tumeurs avec ousansmutationdekras,b-raf,p53 (donnéesissuesdel étudehurwitz encorenon publiées). L âge chronologique ne constituepas un facteur prédictif et une évaluation des patients devrait permettre de choisir la meilleure alternative thérapeutique. L AVASTIN n augmente pas l incidence des effets secondaires graves delachimiothérapie. L AVASTIN associé au est un traitementefficace etbien toléré en 1 re ligne métastatiquedemême que le schéma XELIRI + AVASTIN. Les recommandations NCCN et EORTC sont indiquées dans les figures 4, 5 et 6.Des extensions d AMM pour l AVASTIN etle XELODAontétépromulguéesdansl Union Européenne, et sont indiquées dans les figures 7 et8. Patients ne pouvant pas recevoir une CT intensive Figure5 mcrc Figure6 Figure7 Figure8 GuidelinesNCCN + + +FOLFIRI Première ligne Xeloda ± IV 5-FU/LV ± FOLFIRI Irinotecan + cetuximab Deuxième ligne En fonction de la première ligne Soins palliatifs NCCN guidelines version 1 28 Guidelines dugroupe EORTCGI Première ligne Deuxième ligne Troisième ligne Xeloda ± 5-FU/LV ± Irinotecan + cetuximab Irinotecan + cetuximab FOLFIRI Van Cutsem WCGIC 27 Extension d AMMeuropéenne pour l AMM antérieure : associé au 5-FU/LV et 5-FU/LV/irinotecan Nouvelle AMM associé àtoute CT àbase de 5FU dans le traitement du cancer colo-rectal métastatique EMEA December 27 Extension d AMM européenne pour Xeloda AMM antérieure : Xeloda est indiqué dans le traitement de première ligne du CCRm en monothérapie Nouvelle AMM Xeloda est indiqué dans le traitement du CCRm avec oxaliplatine, irinotecan ± thérapies ciblées EMEA December 27 Cancérodigest numérospécialcancercolorectal - mai 28 15

16 (bevacizumab) est indiqué chez les patients atteints de cancer colorectal métastatique, en association à une chimiothérapie à base de fluoropyrimidine. Extension d indication dans le cancer colorectal métastatique Janvier 28 bevacizumab 1 er anticorps monoclonal anti-vegf (1) AVASTIN 25 mg/ml, solution à diluer pour perfusion. COMPOSITION* : 1 mg Postérieure Réversible. Protéinurie. Thromboembolies artérielles. Thromboembolies veineuses. Hémorragies.Hémorragiespulmonaires/hémoptysies.Insuffisancecardiaquecongestive.Neutropénies. de bevacizumabdans4mlet4 mg dans16mldesolutionàdiluerpourperfusion. INDICATIONS INTER- THÉRAPEUTIQUES : (bevacizumab) est indiqué chez les patients atteints de cancer ACTIONS*. GROSSESSE ET ALLAITEMENT* : est contre-indiqué chez la femme colorectal métastatique, en association àune chimiothérapie àbase de fluoropyrimidine. est enceinte.les femmes en âge deprocréer doivent utiliser des mesures contraceptives efficaces aucours du indiqué entraitement depremière ligne, chez les patients atteints de cancer du sein métastatique, en traitement etpendant les 6mois qui suivent son arrêt. Les femmes doivent interrompre l allaitement association aupaclitaxel., en association àune chimiothérapie àbase de sels deplatine, est pendant letraitement etnedoivent pas allaiter pendant aumoins 6mois après l administration dela indiqué entraitement depremière ligne chez les patients atteints de cancer bronchique non àpetites dernièredose.effets SUR L APTITUDE ÀCONDUIRE DES VÉHICULES ETÀUTILISER cellules, avancé et non opérable, métastatique ouenrechute, dès lors que l histologie n est pas à DES MACHINES*. EFFETS INDÉSIRABLES* : Perforations gastro-intestinales. Fistule. Cicatrisation prédominanceépidermoïde., en association àl interféron alfa-2a, estindiqué en traitementde des plaies. Hypertension artérielle. SyndromedeLeucoencéphalopathie Postérieure Réversible. première ligne, chez les patients atteints de cancer du rein avancé et/ou métastatique. POSOLOGIE ET Protéinurie.Hémorragies.Hémorragies associées àlatumeur.thromboembolies (artérielles et veineuses). MODE D ADMINISTRATION* : Généralités : Il est recommandé de poursuivre le traitement Insuffisance cardiaque congestive.autres événements indésirables rapportés depuis la commercialisation. jusqu àlaprogression de la maladie sous-jacente.ladose initiale doit être administrée par une perfusion Patients âgés. Anomalies des paramètres biologiques. SURDOSAGE*. PROPRIÉTÉS PHARMAintraveineuse de 9 minutes. Si la première perfusion est bien tolérée, la deuxième perfusion peut être CODYNAMIQUES* :agents antinéoplasiques, anticorps monoclonal ; L1XC7. PROPRIÉTÉS administrée en 6 minutes.si la perfusion administrée en 6 minutes est bien tolérée,toutes les perfusions PHARMACOCINÉTIQUES*. DONNÉESDESÉCURITÉ PRÉCLINIQUES*. INCOMPAultérieures pourront être administrées en 3 minutes. Ne pas administrer par voie IVrapide ou en bolus. TIBILITÉS* : glucose. CONSERVATION* : 2ans. Lastabilité chimique et physique en cours Les perfusions de ne doivent pas être administrées, ou mélangées, avec des solutions de glucose. d utilisation aété démontrée pendant 48heures entre 2 C et 3 C dans une solution injectable dechlorure Cancer colorectal métastasique : est recommandé soit àlaposologie de 5mg/kg ou de sodium à9mg/ml (,9%). D un point devue microbiologique, une utilisation immédiate est 1 mg/kg de poids corporel administré une fois toutes les 2semaines, soit àlaposologie de 7,5 mg/kg ou recommandée.si le produit n est pas utilisé immédiatement après reconstitution,les délais et conditions de 15 mg/kg administré une fois toutes les 3semaines, en perfusion IV. Une réduction de dose n est pas conservation relèvent delaresponsabilité del utilisateur etnedevraient normalement pas excéder recommandée en cas de survenue d effet indésirable. Dans cecas, le traitement doit être soit suspendu de 24 heures entre 2 C et 8 C, sauf si la dilution aété effectuée dans des conditions d asepsie contrôlées. façon temporaire, soit arrêté de façon définitive. Pour plus dedétails, voir Vidal. Cancer du sein Àconserver auréfrigérateur(entre 2 Cet8 C). Ne pas congeler.aconserver dans l emballage extérieur à métastatique : est recommandé àlaposologie de 1 mg/kg de poids corporel, administré une l abri de la lumière. PRECAUTIONS PARTICULIERES D ELIMINATION ET MANIPUfoistoutesles 2semaines ou àlaposologie de 15 mg/kg de poids corporel administréune foistoutesles LATION*. CONDITIONS DE DELIVRANCE : Liste I. Médicament réservé àl usage hospitalier. 3semaines, en perfusion IV. Cancer bronchique non àpetites cellules (CBNPC) : Prescription réservée aux médecins spécialistes oucompétents en oncologie ou en cancérologie.agréé aux est administré enassociation àune chimiothérapie àbase de sels deplatine jusqu à6cycles detraitement, collectivités àl exception dutraitement depremière ligne du CBNPC non épidermoïde avancé et non suivis de enmonothérapie jusqu à progression de la maladie. est recommandé àla opérable, métastatique ouenrechute, dutraitement depremière ligne du cancer du rein avancé et/ou posologie de7,5 mg/kg ou 15 mg/kg une fois toutes les 3semaines, en perfusion IV. Lebénéfice clinique métastatique etdes nouvelles associations dans leccrm.inscrit sur laliste des spécialités prises en charge chez les patients atteints de CBNPC aété démontré auxposologiesde7,5 mg/kg et 15 mg/kg. Pour plus de en sus delat2a. NUMÉRO D IDENTIFICATION : 1flacon (verre) de4ml: EU/1/4/3/1, CIP détails, voir Vidal. Cancer du rein avancé et/ou métastatique (CRm) : est flacon (verre) de 16 ml : EU/1/4/3/2, CIP TITULAIRE DE recommandé àlaposologie de 1 mg/kg de poids corporel, administré une fois toutes les 2semaines, en L AUTORISATION DE MISE SUR LEMARCHÉ :RocheRegistrationLimited 6FalconWay perfusion intraveineuse. Populations particulières : voir Vidal. CONTRE-INDICATIONS : Shire Park -Welwyn Garden City AL7 1TW -Royaume-Uni. REPRESENTANT LOCAL :ROCHE Hypersensibilité àlasubstance active ou àl un des excipients. Hypersensibilité aux produits des cellules 52, Boulevard duparc Neuilly sur Seine Cedex -Tél DATE D APPROBATION/ ovariennes de hamster Chinois ou àd autres anticorps recombinants humains ouhumanisés. Grossesse REVISION :Février 28. V3/8. (voir Grossesse et allaitement).chez les patients présentant des métastases non traitées du système nerveux *Pour une information complète, consulter le dictionnaire VIDAL. central (SNC)(voir Mises en garde etprécautions d emploi et Effets indésirables). MISES EN GARDE Le fichier utilisé pour vouscommuniquer le présentdocumentest déclaré auprès de la CNIL. Rocheest responsable de ce SPÉCIALES 16 ET PRÉCAUTIONS D EMPLOI* : Perforations gastro-intestinales. Fistule. fichier qui acancérodigest pour finalité le suivi de nos numérospécialcancercolorectal relations clients.vous disposez d un droit d accès, de rectification - mai 28 et d opposition aux Complications delacicatrisation des plaies. Hypertension artérielle. SyndromedeLeucoencéphalopathie données recueillies àvotre sujet auprès du Service Juridique de Roche, tél. du standard (1) RCP Etabli le 28/4/28 H.RibonCom

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein à cellules claires métastatique (CRM) Plus de 30 % des CR deviendront métastatiques

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

Les plateformes de génétique

Les plateformes de génétique Thérapies ciblées : de l anatomopathologie th l à la biothérapie i Les plateformes de génétique moléculaire PO Schischmanoff UF Génétique moléculaire et oncogénétique CHU Avicenne ACP FHF 29 mars 2012

Plus en détail

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient À PROPOS DU cancer colorectal Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient Table des matières Qu est-ce que le cancer colorectal?... 1 Les stades du cancer colorectal... 2 Quels sont

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Cancer colo-rectal : situation belge

Cancer colo-rectal : situation belge Cancer colo-rectal : situation belge J.-L. Van Laethem, MD, PhD Unité d'oncologie digestive Département médico-chirurgical de Gastro-entérologie Pas de conflit d intérêt déclaré Cancer du colon 7000 nouveaux

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 COLLECTION Rapports & synthèses POUR UN ACCÈS AUX THÉRAPIES CIBLÉES : - LES PLATEFORMES

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR CLIMAT - PRODIGE 30 Etude de phase III randomisée évaluant l Intérêt de la colectomie première chez les patients porteurs d un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var SFPO Octobre 2009 EPIDEMIOLOGIE Incidence : 1.35 M par an dans le monde (12,4%) 28 000

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 4 novembre 2009 IRESSA 250 mg, comprimé pelliculé Boîte de 30 (CIP 395 950-7) ASTRAZENECA géfitinib Liste I Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

Nouveaux antiangiogéniques : état de la recherche

Nouveaux antiangiogéniques : état de la recherche Cancéro dig. Vol. 2 N 3-2010 - 199-204 199 10.4267/2042/34592 DOSSIER THÉMATIQUE : ANTIANGIOGÉNIQUES ET CANCER COLORECTAL MÉTASTATIQUE Nouveaux antiangiogéniques : état de la recherche Update on novel

Plus en détail

THERANOSTIC. Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011

THERANOSTIC. Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011 THERANOSTIC Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011 THERANOSTIC Therapy + Diagnostic Nouveau mot reliant le choix d un médicament à la détection d une anomalie génétique (mutation ). Ex.: Cancers

Plus en détail

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Sylvie CHABAUD Direction de la Recherche Clinique et de l Innovation : Centre Léon Bérard - Lyon Unité de Biostatistique

Plus en détail

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2010

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2010 Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2010 COLLECTION Rapports & synthèses POUR UN ACCÈS AUX THÉRAPIES CIBLÉES : - LES PLATEFORMES

Plus en détail

Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous?

Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous? Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous? Dynamique des réseaux de signalisation et réponse aux thérapies ciblées Pascal GAUDUCHON Unité "Biologie et Thérapies Innovantes

Plus en détail

EXERCICE N 10 : Modifier le protocole d'un essai pour mieux réussir ; mais réussir quoi?

EXERCICE N 10 : Modifier le protocole d'un essai pour mieux réussir ; mais réussir quoi? EXERCICE N 10 : Modifier le protocole d'un essai pour mieux réussir ; mais réussir quoi? Le bévacizumab (Avastin ) est un anticorps monoclonal qui a fait l objet d une autorisation supplémentaire pour

Plus en détail

qwertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwerty uiopasdfghjklzxcvbnmqwertyuiopasd fghjklzxcvbnmqwertyuiopasdfghjklzx cvbnmqwertyuiopasdfghjklzxcvbnmq

qwertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwerty uiopasdfghjklzxcvbnmqwertyuiopasd fghjklzxcvbnmqwertyuiopasdfghjklzx cvbnmqwertyuiopasdfghjklzxcvbnmq qwertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwerty uiopasdfghjklzxcvbnmqwertyuiopasd fghjklzxcvbnmqwertyuiopasdfghjklzx cvbnmqwertyuiopasdfghjklzxcvbnmq Résumé ASCO 2013 POUR LA SFCP wertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwertyui 17/09/2013

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés

Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés Evaluations de la survie sans progression et du contrôle locoregional comme critère de substitution

Plus en détail

M Gamaz K Bouzid CPMC- HDJ Oncologie Médicale

M Gamaz K Bouzid CPMC- HDJ Oncologie Médicale M Gamaz K Bouzid CPMC- HDJ Oncologie Médicale Plan Deux situations: Adjuvante Métastatique Pas de scoop Des nouveautés. Des espoirs, lumières. En situation adjuvante Abstract 7513 Adjuvant erlotinib (E)

Plus en détail

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein? Qu est-ce que le cancer du rein? L adénocarcinome rénal est le type le plus fréquent de cancer du rein 1. Le rôle des reins consiste à filtrer le sang et à évacuer les déchets de l organisme dans l urine.

Plus en détail

Traitement de consolidation dans les cancers de l ovaire

Traitement de consolidation dans les cancers de l ovaire Traitement de consolidation dans les cancers de l ovaire J.-F. Geay, I. Ray-Coquard, H. Curé et É. Pujade-Lauraine Pourquoi un traitement de consolidation? Le standard de traitement de première ligne d

Plus en détail

CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES

CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES 1 EPIDEMIOLOGIE 28 000 nouveaux cas/an 4ème rang des cancers Sex ratio 6,1 Mortalité > 27 000/an Âge médian H 67 ans, F 68 ans 2 1 Taux annuel ajusté

Plus en détail

Développer l accès précoce pour tous les patients, aux thérapie ciblées en France. Pr. Fabien Calvo Institut National du Cancer

Développer l accès précoce pour tous les patients, aux thérapie ciblées en France. Pr. Fabien Calvo Institut National du Cancer Développer l accès précoce pour tous les patients, aux thérapie ciblées en France Pr. Fabien Calvo Institut National du Cancer Plan cancer 2009-2013 Organisation des tests de génétique en France 2 programmes

Plus en détail

L identification d altérations. Bonnes pratiques pour la recherche à visée théranostique de mutations somatiques dans les tumeurs solides

L identification d altérations. Bonnes pratiques pour la recherche à visée théranostique de mutations somatiques dans les tumeurs solides Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Bonnes pratiques pour la recherche à visée théranostique de mutations somatiques dans les tumeurs solides AOÛT 2010 LE PRÉLÈVEMENT QUELLES MUTATIONS RECHERCHER? LA RECHERCHE

Plus en détail

Immunothérapie des cancers bronchiques

Immunothérapie des cancers bronchiques Immunothérapie des cancers bronchiques Alexis Cortot, MD, PhD Service de Pneumologie et Oncologie Thoracique Hôpital Calmette, CHRU de Lille UMR8161, Institut de Biologie de Lille 11 ème Journée du CPHG

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie ESMO 14 L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie Cancer du SEIN Taxotere hebdo pas mieux et plus toxique Perrone F et al Ann Oncol 2014 Phase III : CMF vs Taxotere hebdo

Plus en détail

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23.1. Critères de jugement binaires Plusieurs mesures (indices) sont utilisables pour quantifier l effet traitement lors de l utilisation d

Plus en détail

clinique d un médicament

clinique d un médicament DU Recherche Clinique Calcul du nombre de sujets nécessaires (accent sur les phases III) S. THEZENAS I.C.M. (Ex CRLC Val d Aurelle) Unité de Biostatistiques Phases du développement clinique d un médicament

Plus en détail

AUTRES MUTATIONS (NON EGFR ET NON ALK) CHEZ LES NON EPIDERMOIDES. Gaëlle ROUSSEAU BUSSAC CHI Créteil

AUTRES MUTATIONS (NON EGFR ET NON ALK) CHEZ LES NON EPIDERMOIDES. Gaëlle ROUSSEAU BUSSAC CHI Créteil AUTRES MUTATIONS (NON EGFR ET NON ALK) CHEZ LES NON EPIDERMOIDES Gaëlle ROUSSEAU BUSSAC CHI Créteil Fréquence des mutations Étude Biomarqueurs France Sur 10 000 prélèvements Mutations Fréquence Aucune

Plus en détail

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us?

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us? Dr Jean-Charles Soria : Bonjour et bienvenue dans ce programme. Je suis Jean Charles Soria, Professeur de Médecine et Directeur du programme de développement précoce des médicaments à l université Paris

Plus en détail

Thérapies ciblées et immunomodulation dans les tumeurs solides Targeted therapies and immunomodulation in solid tumours

Thérapies ciblées et immunomodulation dans les tumeurs solides Targeted therapies and immunomodulation in solid tumours Réanimation 15 (2006) 297 302 Mise au point Thérapies ciblées et immunomodulation dans les tumeurs solides Targeted therapies and immunomodulation in solid tumours J. Fayette a,b, *, J.-Y. Blay a,b a Service

Plus en détail

Thérapies ciblées: quelle place dans le traitement du cancer bronchique non à petites cellules? Dr AP Meert

Thérapies ciblées: quelle place dans le traitement du cancer bronchique non à petites cellules? Dr AP Meert Thérapies ciblées: quelle place dans le traitement du cancer bronchique non à petites cellules? Dr AP Meert Standards thérapeutiques En première ligne CBNPC Local Locorégional Métastatique Chirurgie +/-

Plus en détail

Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302

Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302 Communiqué de presse Relations avec les médias : Annick Robinson Dominique Quirion Merck NATIONAL Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302 Relations avec les investisseurs

Plus en détail

Chimiothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules. Dr Aloulou Samir Médenine le 13 Juin 2015

Chimiothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules. Dr Aloulou Samir Médenine le 13 Juin 2015 Chimiothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules Dr Aloulou Samir Médenine le 13 Juin 2015 Cas clinique Mr A.S agé de 55 ans grand tabagique consulte aux urgences pour céphalées évoluant depuis

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Session plénière: 1 / 4 Sessions scientifiques et poster discussions: Poster présentations: 87/1438

Session plénière: 1 / 4 Sessions scientifiques et poster discussions: Poster présentations: 87/1438 CANCERS DIGESTIFS Session plénière: 1 / 4 Sessions scientifiques et poster discussions: 38/435 Poster présentations: 87/1438 The TME Trial after a Median Follow-up of 11 Years C. A. Marijnen et Al, Leiden,

Plus en détail

Objectifs. La prise en charge du cancer du poumon métastatique: vers une approche personnalisée. Dre Lise Tremblay

Objectifs. La prise en charge du cancer du poumon métastatique: vers une approche personnalisée. Dre Lise Tremblay 2 e journée scientifique en oncologie thoracique de l IUCPQ Vers un nouveau visage La prise en charge du cancer du poumon métastatique: vers une approche personnalisée Dre Lise Tremblay Vendredi 14 novembre

Plus en détail

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres

Plus en détail

M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum. Coordination : Pr Hahnloser

M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum. Coordination : Pr Hahnloser M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum Coordination : Pr Hahnloser Pathologie Dr. Maryse Fiche Cancers colo-rectaux Précurseurs : Images et figures : Robbins 8è Edition Objectifs d apprentissage : SCLO

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie

Plus en détail

Carcinome rénal et nouvelles thérapies Association canadienne du cancer du rein. Denis Soulières, MD, MSc Hématologue et oncologue médical CHUM

Carcinome rénal et nouvelles thérapies Association canadienne du cancer du rein. Denis Soulières, MD, MSc Hématologue et oncologue médical CHUM Carcinome rénal et nouvelles thérapies Association canadienne du cancer du rein Denis Soulières, MD, MSc Hématologue et oncologue médical CHUM Objectifs: Données préalables Retour rapide sur les cytokines

Plus en détail

NAVELBINE voie orale

NAVELBINE voie orale DENOMINATION DU MEDICAMENT & FORME PHARMACEUTIQUE NAVELBINE voie orale CARACTERISTIQUES Dénomination commune : vinorelbine Composition qualitative et quantitative : Statut : A.M.M. A.T.U. Classe ATC :

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Thérapies ciblées des cancers :

Thérapies ciblées des cancers : Thérapies ciblées des cancers : Pr. Gilles VASSAL Directeur de la Recherche Clinique et Translationnelle Institut Gustave Roussy, Villejuif Thérapies ciblées du cancer: Conséquences pour le biologiste

Plus en détail

OBJECTIFS 2013-02- 14 LE TRAITEMENT DU CANCER DU POUMON DE STADE AVANCÉ: " OÙ EN SOMMES-NOUS " EN 2013?

OBJECTIFS 2013-02- 14 LE TRAITEMENT DU CANCER DU POUMON DE STADE AVANCÉ:  OÙ EN SOMMES-NOUS  EN 2013? OBJECTIFS LE TRAITEMENT DU CANCER DU POUMON DE STADE AVANCÉ: " OÙ EN SOMMES-NOUS " EN 2013? Connaître les différentes options de traitement disponibles pour le cancer du poumon de stade avancé Connaître

Plus en détail

Situation de la chimiothérapie des cancers en 2009

Situation de la chimiothérapie des cancers en 2009 TRAITEMENTS, SOINS ET INNOVATION Situation de la chimiothérapie des cancers en 2009 C O L L E C T I O N Rapports & synthèses ANALYSE DE L ÉVOLUTION DE L USAGE DES MOLÉCULES INSCRITES SUR LA LISTE «EN SUS

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Document d orientation sur les allégations issues d essais de non-infériorité

Document d orientation sur les allégations issues d essais de non-infériorité Document d orientation sur les allégations issues d essais de non-infériorité Février 2013 1 Liste de contrôle des essais de non-infériorité N o Liste de contrôle (les clients peuvent se servir de cette

Plus en détail

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article Objectifs pédagogiques Lecture critique d article groupe V Evaluer les applications cliniques Evaluer les applications cliniques 21 ) Discuter la ou les décisions médicales auxquelles peuvent conduire

Plus en détail

Évaluation de la prise en charge du cancer du rein métastatique à l ère des thérapies ciblées. Étude clinique rétrospective sur six ans

Évaluation de la prise en charge du cancer du rein métastatique à l ère des thérapies ciblées. Étude clinique rétrospective sur six ans Progrès en urologie (2013) 23, 184 194 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com ARTICLE ORIGINAL Évaluation de la prise en charge du cancer du rein métastatique à l ère des thérapies ciblées. Étude

Plus en détail

Le point sur les techniques d embolisation des hépatocarcinomes

Le point sur les techniques d embolisation des hépatocarcinomes Le point sur les techniques d embolisation des hépatocarcinomes Johann CLOUET Pharmacien AHU Pharmacie Centrale CHU de Nantes Epidémiologie Hépatocarcinome ou CHC. 5 ème cancer mondial 3 ème par la mortalité

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale Suivi ADOM Claude Boiron Oncologie Médicale PLAN 1. Problématiques du traitement anti cancéreux per os 2. Objectifs du suivi ADOM 3. Procédures 4. Bilan Étude observationnelle Étude médico économique Étude

Plus en détail

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Contexte Hépatite B = risque professionnel pour les soignants Passé futur

Plus en détail

Cancer Bronchique «Sujet Agé» Etat de la litterature

Cancer Bronchique «Sujet Agé» Etat de la litterature Cancer Bronchique «Sujet Agé» Etat de la litterature Situation en 2011 M CHAKRA Secteur Oncologie Thoracique CHU Arnaud de Villeneuve, Montpelier Qu est ce qu un sujet âgé? 70 ans est habituellement considéré

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims 12 2014 HEMATOPOIESE Progéniteurs puis précurseurs Stimulation par facteur : activation spécifique de leur récepteur Moelle

Plus en détail

Dépistage du cancer colorectal :

Dépistage du cancer colorectal : Dépistage du cancer colorectal : Quels enjeux? Robert Benamouzig Gastro-entérologie Hôpital Avicenne Bobigny Le cancer colorectal dans le monde 3ème cause de cancer Augmentation 1975 : 500 000 cas 1990

Plus en détail

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Objectifs thérapeutiques Inhibition de la réplication virale Négativation

Plus en détail

Cancer de l ovaire. traitements, soins et innovation. traitements adjuvants et de consolidation. www.e-cancer.fr. juin 2009

Cancer de l ovaire. traitements, soins et innovation. traitements adjuvants et de consolidation. www.e-cancer.fr. juin 2009 traitements, soins et innovation juin 2009 recommandations professionnelles Cancer de l ovaire traitements adjuvants et de consolidation COLLECTION recommandations & référentiels RECOMMANDATIONS DE PRISE

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 janvier 2006 ADVATE 1500 UI, poudre et solvant pour solution injectable 1 flacon(s) en verre de 1 500 UI - 1 flacon(s) en verre de 5 ml avec matériel(s) de perfusion(s)

Plus en détail

Cibles Nouveaux ACO AVK. Fondaparinux HBPM HNF. Xarelto. Eliquis Lixiana. Pradaxa PARENTERAL INDIRECT ORAL DIRECT. FT / VIIa.

Cibles Nouveaux ACO AVK. Fondaparinux HBPM HNF. Xarelto. Eliquis Lixiana. Pradaxa PARENTERAL INDIRECT ORAL DIRECT. FT / VIIa. Accidents hémorragiques aux nouveaux anticoagulants Gérard Audibert Anesthésie Réanimation CHU de Nancy Remerciements au Pr A. Steib GIHP Cibles Nouveaux ACO ORAL DIRECT FT / VIIa PARENTERAL INDIRECT AVK

Plus en détail

Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette forme rare et sévère d arthrite

Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette forme rare et sévère d arthrite Communiqué de presse Bâle, 18 avril 2011 La FDA homologue Actemra dans le traitement de l arthrite juvénile idiopathique systémique (AJIS) Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Les définitions des saignements ACS/PCI

Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions classiques et leurs limites Les nouvelles définitions Des éléments pour de futures définitions François SCHIELE, CHU de BESANCON Définition «classique»,

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013

Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013 Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013 Conflits d intérêts Aucun Introduction Constat : CB = Moins de motivation des pneumologues à obtenir le sevrage tabagique (versus

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?»

«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?» «Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?» Dr Adeline Paris Unité de Pharmacologie Clinique Centre d Investigation Clinique

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France.

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France. dossier thématique Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées The role of surgery in the era of targeted therapy P. Bigot*, J.C. Bernhard** Points forts» En association avec l immunothérapie,

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Introduction Le prélèvement d une partie du foie chez une personne «vivante» et apparentée

Plus en détail

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Jean Daniel Lelièvre, Yves Lévy, Pierre Miossec I-Introduction... 2 II-Les interférons... 2 II-1.L interféron... 3 II-1-a.

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

XVème Journées de Sénologie Interactive

XVème Journées de Sénologie Interactive XVème Journées de Sénologie Interactive Jeudi 20 et vendredi 21 septembre 2012 PARIS Symposium GSK Cancer du sein métastatique HER2+ Nouveaux challenges Hormonothérapie mécanisme de résistance Gérard MILANO

Plus en détail

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.»

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» «Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» Boire peu pour boire longtemps. Marcel Aymé Le vin est dans notre pays synonyme de plaisir (gastronomique) ou de déchéance (alcoolique). Le débat

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail

Le retour de l immunothérapie dans le traitement du cancer bronchique.

Le retour de l immunothérapie dans le traitement du cancer bronchique. Le retour de l immunothérapie dans le traitement du cancer bronchique. Dr Bertrand MENNECIER, Charlotte LEDUC, Benjamin RENAUD-PICARD, Clément KORENBAUM CHRU de Strasbourg FOM Lille 21/03/2013 Disclosure

Plus en détail

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Deux grandes questions Cette modalité de présentation, requiert elle une prise en charge

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail