Septembre Comment les patients comprennent-ils leur douleur neuropathique? Une méthode-q
|
|
- Sarah Bessette
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Septembre 2014 Comment les patients comprennent-ils leur douleur neuropathique? Une méthode-q Par Françoise Hirsch (Psychologue, CETD du CHU Rangueil Toulouse) Article commenté: How do people understand their neuropathic pain? A Q-study Sally Martin et al. Pain 155 (2014) Les douleurs neuropathiques concernent aujourd hui 7 à 8 % de la population mondiale et surviennent à la suite de lésions cérébrales ou de maladies du système nerveux central ou périphérique. Elles sont en général difficiles à diagnostiquer et nécessitent des consultations chez de nombreux spécialistes. Cette étude cherche à montrer la compréhension qu ont les patients de leur pathologie, qu ils connaissent mal et interprètent souvent de façon erronée. Les auteurs émettent l hypothèse qu une meilleure connaissance de ce type de douleur permettrait une diminution de son impact et une meilleure gestion de l anxiété. Dans cette perspective, la méthodologie de recherche choisie (Q-methodology) se préoccupera essentiellement du point de vue subjectif des patients, de leurs opinions, de leurs attitudes quant à leur douleur. La spécificité de cette méthodologie est de comparer les différents points de vue et la subjectivité de chacun à l intérieur d une même population algique, sans la comparer à une population contrôle. 79 sujets adultes souffrant de douleur chronique de type neuropathique ont été sélectionnés, afin de répondre à un questionnaire concernant leur douleur. Les questionnaires ont été construits grâce aux données recueillies sur des forums en ligne, lors de recherches antérieures et d entretiens menés par cinq professionnels de santé (médecins de la douleur et psychologue). Dans un premier temps, les sujets devaient classer une série de 45 items en trois catégories «fortement en désaccord», «complètement d accord» et «neutre». Dans un second temps, on leur demandait d affiner ce classement en nuançant leur degré d accord sur une échelle plus détaillée. Enfin, quelques questions ouvertes leur étaient
2 demandées pour justifier une éventuelle réponse extrême. En dernier lieu, chaque sujet faisait part des traitements de la douleur déjà tentés. Les résultats ont mis en évidence quatre positionnements dominants. Le premier groupe (deux tiers de l échantillon) interprète ses douleurs neuropathiques comme une lésion du système nerveux pouvant être influencée par l état psychologique et la capacité d acceptation de la douleur. Ce groupe considère la psychothérapie comme une ressource et un traitement, notamment pour apprendre à vivre avec sa douleur, bien qu elle reste purement somatique et non psychologique à leurs yeux. Dans ce cas, les thérapies cognitives et comportementales, et autres traitements non médicamenteux étaient privilégiés. Le second groupe composé de 15 sujets, entend sa douleur uniquement comme une détérioration du système nerveux et n apporte aucun crédit à une éventuelle cause psychologique, ainsi qu aux traitements non médicamenteux. Pour eux, les thérapies privilégiées sont médicamenteuses et physiologiques. Ils sont le seul groupe à ne pas reconnaitre l influence de l état psychologique sur l intensité de la douleur. Le troisième groupe de 11 sujets accepte le caractère irrémédiable de la douleur chronique dû à la pathologie somatique, mais entend que son intensité oscille en fonction de la stabilité psychologique. Mais, ici, aucun des traitements psychologiques n ait jugé efficace. Le dernier groupe, quant à lui, composé de seulement 4 participants souffrant tous d une douleur neuropathique récente, croit à l impact psychologique sur la douleur, et à l importance de combiner une prise en charge physiologique et psychologique. Dans ce groupe, les patients sont préoccupés quant à l étiologie de leur douleur (contrairement au groupe précédent, résigné), mais ils restent les moins satisfaits de leur suivi médical. La majorité des sujets accorde une grande importance à la cause de leur douleur, mais aussi aux moyens qui vont leur permettre de la réduire significativement. Cette étude a mis en évidence le constat qu il est plus simple pour un patient d attribuer sa douleur à une cause somatique, comme un cancer par exemple, pour pouvoir l accepter. Les équipes médicales ont majoritairement adopté une prise en charge thérapeutique où l aspect psychologique est largement privilégié. Mais cette position laisse les patients souvent dans l incompréhension et l incertitude : il est, en effet, démontré qu ils sont tous prêts à essayer des prises en charge psychothérapeutiques en tant que traitement de la douleur, mais davantage par défaut face à l inefficacité d autres traitements, que par pure conviction. Il existe chez les patients un clivage entre les aspects psychologiques et physiques de leur douleur. Cette étude met en évidence la difficulté qu éprouvent les patients à se représenter leurs douleurs neuropathiques. Les explications accessibles et simplifiées seraient encore trop rares pour une prise en charge optimale de la douleur au quotidien. Contrairement à une pathologie diagnostiquée, en présence de symptômes précis, ces douleurs peuvent se manifester différemment, leur étiologie peut varier d un patient à l autre et parfois reste indéfinissable. Or, cette recherche a montré que, plus les patients étaient informés sur leurs douleurs, mieux ils les géraient et moins ils développaient d anxiété. Cependant, on constate que les équipes médicales fournissent encore très peu d informations sur cette symptomatologie en amont du diagnostic, mais également une fois le diagnostic de douleur neuropathique posé. Cet état de fait contribue à ce que les patients ne prennent pas en charge correctement leur douleur et que celle-ci ait un impact négatif sur leur vie quotidienne. Cette étude souligne le manque d informations qu ont les patients au sujet de leur symptomatologie et du diagnostic posé. Les modalités de prises en charge, et plus particulièrement de prises en charge psychothérapeutiques, ne sont pas réellement valorisées ni clairement explicitées, même si les équipes soignantes reconnaissent leur opportunité. Malgré l aspect très organique du tableau clinique dans lequel intervient ce type de douleur,
3 les patients, en les éprouvant, sont au fait des répercussions psychologiques de la douleur mais aussi de l influence de leur état psychologique sur les variations de l intensité de celleci. Cependant, s ils acceptent la composante psychologique de la douleur, ils ne la privilégient pas et n adhèrent pas en priorité aux propositions thérapeutiques non médicamenteuses, comme une prise en charge psychothérapeutique, par exemple. Dans ce contexte, il semble qu il y ait nécessité d améliorer la relation interpersonnelle du patient avec l équipe soignante au niveau des explications que l on peut donner concernant la douleur neuropathique et aux différentes modalités de sa prise en charge. Cela contribuerait certainement à diminuer le clivage qui existe entre psyché et soma dans les représentations des patients, mais aussi parfois dans celles des équipes soignantes intervenant, qui plus est, dans des lieux de soins très organicistes. Chacun des cortex sensoriels primaires contient des représentations spatiales distinctes pour chaque sens. Par Xavier Moisset (CETD de Boulogne, CHU de Clermont-Ferrand) Article commenté: Primary sensory cortices contain distinguishable spatial patterns of activity for each sense Meng Liang et al. Nature Communications Contexte Le cerveau reçoit un flot continu d informations sensorielles. La vision traditionnelle est que les informations des différents sens sont traitées dans des zones distinctes du cortex, aires primaires unisensorielles, avant une convergence vers des zones de convergence multisensorielles. Cependant, plusieurs études ont montré que la réponse élicitée dans une zone corticale primaire (unisensorielle) pouvait être modulée par l application simultanée d un autre type de stimulation sensorielle. Objectif : Est-ce qu un cortex sensoriel primaire peut répondre à une stimulation sensorielle autre que celle correspondant à sa modalité principale? Méthodes : Deux groupes de 14 volontaires sains ont été explorés en utilisant une IRM 3T. Un type particulier de traitement de l image en IRM fonctionnelle (multivariate pattern analysis (MVPA)) a été employé pour explorer les signaux des cortex primaires somatosensoriel (S1), auditif (A1), et visuel (V1), afin d examiner les distributions spatiales des réponses neurales élicitées par une stimulation simple et isolée tactile, douloureuse, auditive ou visuelle.
4 Résultats: Quel que soit le cortex primaire exploré, il existe une activation reconnaissable pour tout type de stimulation sensorielle, même si celle-ci ne correspond pas à la fonction principale de cette zone corticale. De plus, il existe également une certaine somatotopie dans chaque zone corticale (par exemple, le schéma d activation observé dans le cortex visuel est différent si la stimulation tactile est appliquée au niveau de 2 doigts différents). Ces résultats mettent ainsi en évidence l importance des inter-connexions entre les différentes modalités sensorielles et ce, dès les zones corticales primaires. Penfield a décrit dans les années 30 et 40 le type de réponse principale de chaque zone corticale en réponse à une stimulation électrique directe. Nous avons donc tous en tête ces noms de cortex somatosensoriel (S1), auditif (A1) ou visuel (V1) primaires. Chacune de ces zones répond évidemment de façon prédominante au type de stimulation indiquée, mais cela n est pas exclusif. En effet, comme montré par cette étude, il est possible de repérer des modifications du fonctionnement de S1 lors d une stimulation auditive ou visuelle. De même, une stimulation nociceptive entraine une activation de certains neurones dans S1, mais également d A1 et de V1. Les analyses en IRM fonctionnelle traditionnelle ne permettaient pas d appréhender correctement les patterns d activation à l intérieur d une zone d intérêt, tandis que cette nouvelle technique (MVPA) rend possible l accès à ce nouveau niveau d information. Ainsi, nous savons à présent qu une stimulation douloureuse peut activer de façon directe le cortex visuel ou auditif. Serait-ce une façon d aborder la physiopathologie de la photophobie ou de la phonophobie? Le paracétamol en cours de grossesse entraînerait un trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité chez l enfant. Par Gisèle Pickering, MCU-PH (Centre de Pharmacologie Clinique, CIC CHU Clermont-Fd) Article commenté : Acetaminophen Use During Pregnancy, Behavioral Problems, and Hyperkinetic Disorders Liew et al. JAMA Pediatrics 2014 ;168(4) : Le paracétamol est le médicament le plus fréquemment prescrit pendant la grossesse dans de nombreux pays. Quelques études suggèrent, toutefois, qu il pourrait être un perturbateur endocrinien et ainsi influencer le développement du cerveau du foetus de manière délétère (en interférant par exemple avec les hormones sexuelles ou les hormones thyroïdiennes qui jouent un rôle pivot dans le développement normal du cerveau). D autre part, il a été montré au cours
5 des dernières décennies que le trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) a fortement augmenté chez les enfants, mais que ce trouble pourrait être déjà présent à la naissance et pourrait résulter d exposition au cours de la grossesse à un nombre de facteurs, dont le paracétamol. Cette large étude danoise vise à évaluer si l exposition prénatale au paracétamol entrainerait un TDAH et a inclus enfants et leurs mères dans la période L exposition au paracétamol a été évaluée au cours de la grossesse par contact téléphonique et six mois après la naissance de l enfant. Le TDAH a été évalué chez les enfants de 7 ans par un questionnaire parental et les prescriptions médicamenteuses (surtout de Ritaline ). Le risque relatif d un diagnostic de TDAH ou d utilisation de médicaments a été estimé chez les enfants ayant reçu du paracétamol avant la naissance. Les résultats montrent qu une femme sur 2 avait pris du paracétamol en cours de sa grossesse. Les enfants dont la mère avait pris du paracétamol pendant la grossesse avaient un risque élevé de diagnostic de TDAH (RR :1,37 (IC 95 % 1,19-1,59) et d utilisation de médicaments pour ce trouble (RR :1,13 IC 95 % 1,01-1,27). Des associations plus fortes ont été montrées avec une utilisation du paracétamol pendant plus d un trimestre. D autres paramètres, comme une infection en cours de grossesse ou l état de santé mentale de la mère, ne semblaient pas impliqués dans ces observations. Les auteurs concluent que le paracétamol utilisé par la mère en cours de grossesse est associé à ce trouble de déficit de l attention et d hyperactivité chez l enfant et que ces résultats relèvent d une problématique de santé publique, tout en suggérant la nécessité d études complémentaires. Dans le même numéro de JAMA Ped, l éditorial est consacré à cet article et souligne qu il est encore trop tôt pour conclure que le paracétamol est la cause de TDAH. Bien que l étude ait inclus une large population, un grand nombre de facteurs n ont pas été colligés et analysés (facteurs génétiques, autres médicaments, état psychologique de la mère ). En particulier, le stage de gestation au moment de l entretien téléphonique n est pas très précis et ¼ des femmes n était pas capable de renseigner la période précise d utilisation du paracétamol. De plus, 1/4 des mères ont été exclues car elles ont manqué ces interviews téléphoniques. Enfin, plus critiquable au niveau méthodologique est l absence de détails sur la posologie quotidienne de paracétamol. Il est toutefois important de répliquer une telle étude en prenant en compte toutes les faiblesses méthodologiques de cette présente étude, et également en faisant des études précliniques complémentaires. Ces résultats doivent être interprétés avec précaution et attention, mais ne justifient pas à ce jour un changement de pratique dans la prescription du paracétamol. Toutefois, ils soulignent que la sécurité des médicaments quels qu ils soient au cours de la grossesse n est pas parfaitement connue et que toute prescription antalgique doit être pleinement justifiée.
6 Faut-il encore faire des infiltrations épidurales dans le canal lombaire étroit? Par Marc Barreira, Centre de la Douleur, Hôtel Dieu, Paris. Article commenté : A randomized trial of epidural glucocorticoïd injections for spinal stenosis. Friedly JL et al. N Engl J Med. 2014; 371(1): Le contexte: Les injections épidurales de glucocorticoïdes sont souvent utilisées dans le traitement des symptômes du canal lombaire étroit, notamment les douleurs ou le handicap, chez le sujet âgé, alors qu on estime cette pratique à environ 2,2 millions d injections par an aux Etats-Unis. Cependant, aucune étude sérieuse n a encore évalué l efficacité et le risque de ce type d injection dans cette indication. Les auteurs ont donc décidé de comparer l efficacité des injections épidurales de glucocorticoïdes + lidocaïne versus lidocaïne seule chez ces patients. L étude : Il s agit ici d une étude en double-aveugle, randomisée, contrôlée, multicentrique, aux USA, conduite d avril 2011 à juin 2013 sur 400 patients. La population cible comprenait tous les patients avec un canal lombaire étroit à qui il était proposé une injection épidurale de glucocorticoïde. Pour être sélectionnés, les participants devaient avoir : - au moins 50 ans ; - un canal lombaire étroit confirmé par IRM ou TDM ; - une douleur moyenne >4/10 (lombaire, fessière, jambes) en position debout, à la marche ou en hyperextension du rachis dans la semaine précédente ; - une douleur maximale au niveau des fesses ou des jambes ; - un score algo-fonctionnel RMDQ (Roland et Morris Disability Questionnaire, en France traduit comme questionnaire EIFEL) d au moins 7/24. Critères d exclusion : - absence de canal lombaire étroit radiologique ; - spondylolisthésis avec indication chirurgicale ; - antécédent de chirurgie lombaire ; - injection épidurale de glucocorticoïdes dans les 6 mois précédents. Après randomisation, deux seringues totalement opaques étaient préparées pour chaque patient, l une avec glucocorticoïdes + lidocaïne, l autre avec lidocaïne seule. Au moment de l injection, un assistant consultait électroniquement quelle seringue injecter (randomisation), puis communiquait l information au clinicien réalisant l injection. Chaque injection était réalisée sous contrôle fluoroscopique. Chaque clinicien choisissait sa voie d abord (transforaminale ou interlaminaire) et le type de glucocorticoïde composant ses seringues selon son habitude clinique. Les premières évaluations se faisaient à 3 et 6 semaines après injection : Critères principaux : - RMDQ score
7 - Douleur moyenne sur la semaine précédente des fesses, hanches et jambes Secondaires: - Proportion de patient avec une amélioration clinique d au moins 30 % et d au moins 50 % - Douleur moyenne du dos de la semaine précédente - BPI score (impact sur l activité) - PHQ-8 score (dépression) - GAD-7 score (anxiété) - EQ-5D score (qualité de vie) - SSSQ score (pires symptômes, pire fonction, satisfaction du traitement) Cinq semaines après randomisation, il a été demandé à chaque patient et clinicien de deviner quel traitement avait été administré. La cortisolémie était dosée à 9h00 le 1 er jour, à 3 semaines et 6 semaines. L analyse s est faite en intention de traiter, et une analyse en sous-groupes sur l origine ethnique et la voie d abord a été réalisée. Résultats : Sur 2224 patients pré-sélectionnés, 400 ont été randomisés. Les 2 groupes étaient comparables, excepté sur l ancienneté de la douleur (plus courte dans le groupe «lidocaïne seule»). A 6 semaines : - les 2 groupes présentaient une amélioration du RMDQ ; - aucune différence significative entre les 2 groupes sur le RMDQ ou pour l intensité des douleurs des membres inférieurs ; - petite différence significative du RMDQ score après ajustement sur l ancienneté de la douleur en faveur du groupe «glucocorticoïdes + lidocaïne». A 3 semaines : - petite différence dans le RMDQ score et l intensité des douleurs de jambes en faveur du groupe «glucocorticoïdes + lidocaïne» ; - aucune différence concernant l amélioration clinique d au moins 30 ou 50 %. Concernant les critères secondaires, différence significative sur le PHQ-8 score (dépression) et le SSSQ score en faveur du groupe «glucocorticoïdes + lidocaïne». Aucune différence significative selon l origine ethnique. Différences d efficacité selon la voie d abord de l injection épidurale : - différence significative du RMDQ score et de l intensité des douleurs de jambes à 3 semaines pour les injections interlaminaires en faveur du groupe «glucocorticoïdes + lidocaïne», aucune différence significative à 6 semaines ; - aucune différence significative pour les injections transforaminales. On retrouve plus d effets indésirables dans le groupe «glucocorticoïdes + lidocaïne» et plus souvent en cas d injection transforaminale qu en cas d injection interlaminaire. On note également de façon significative des taux de cortisol à 9h00 plus bas dans ce groupe.
8 Qualité de l aveugle : Les cliniciens, patients et assistants n ont pas été capables de deviner quel traitement avait été administré à 5 semaines. Discussion : Cette étude confirme le peu d intérêt des injections épidurales de corticoïdes, déjà rapporté par plusieurs études dans les lombosciatiques discales, et confirmé ici dans les atteintes rachidiennes sur canal lombaire étroit. Quelques remarques sur la méthodologie de l étude : - la technique contrôle, injection de xylocaïne, peut-elle être considérée comme une technique placebo? Toute injection épidurale représente une approche thérapeutique, qui peut avoir une action mécanique locale et induire un effet. Une vraie technique, dite «sham», c est-à-dire avec simple injection sous-cutanée et sans approche épidurale, aurait été plus proche d une technique contrôle. Un vrai groupe contrôle manque ici ; - peut-on encore, à l heure actuelle où l imagerie a montré l absence de corrélation entre des lésions anatomiques (canal étroit) et la présence de douleurs, considérer la lombalgie sur canal étroit comme une entité clinique? - malgré les résultats négatifs, il est très probable que, pour certains patients, ces injections soient utiles et de nombreux exemples et expériences cliniques vont dans ce sens. A l avenir, il semblerait plus intéressant de développer des études prospectives de cohorte, dans la vraie vie, plutôt que des études randomisées, sur des patients très sélectionnés : ici 400 patients étudiés sur plus de 2000 pré-sélectionnés ; - le score de RMDQ, validé dans la lombosciatique, n est peut-être pas très spécifique de la symptomatologie lombaire sur canal étroit ; - enfin, des biais méthodologiques restent encore en discussion : le type de corticoïde était laissé à l appréciation de chaque médecin, ainsi que la voie d abord : interlaminaire ou foraminale. Les résultats semblent indiquer une différence selon la voir d abord, notamment à 3 semaines. En conclusion, cette étude conforte les données actuelles du faible intérêt des injections épidurales de corticoïdes, notamment dans les atteintes lombaires chroniques sur canal lombaire étroit. Avant de délaisser complètement cette technique, il serait intéressant de voir si certains sous-groupes de patients ne peuvent pas en tirer bénéfice, dans une étude prospective, dans la vraie vie, et sur des critères cliniques pertinents.
Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques
Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques France MARCHAND Nagi MIMASSI Psychologue clinicienne stagiaire doctorante Praticien hospitalier Consultation des douleurs chroniques
Plus en détailItem 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve
Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes
Plus en détailLA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique
LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?
Plus en détailSURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE DES TMS EN ENTREPRISES : LES RESULTATS DU SUIVI A TROIS ANS DE LA COHORTE COSALI
SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE DES TMS EN ENTREPRISES : LES RESULTATS DU SUIVI A TROIS ANS DE LA COHORTE COSALI Elise CHIRON 1, Yves ROQUELAURE 1, Catherine HA 2, Annie TOURANCHET 3, Annette LECLERC 4, Marcel
Plus en détailDoit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur?
Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Dr Philippe Poulain Unité Territoriale de Soins Palliatifs Polyclinique de l Ormeau Tarbes phpoulain@wanadoo.fr Placebo: de
Plus en détailDéfinition, finalités et organisation
RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients
Plus en détailLES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S
LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S INTRODUCTION La lombalgie est un symptôme fréquent avec une prévalence
Plus en détailAccidents des anticoagulants
30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER
Plus en détailN oubliez pas de sauvegarder après avoir intégré ce fichier dans votre espace extranet!
FORMULAIRE PDF REMPLISSABLE POUR REPONSE PEDAGOGIQUE AAP 2015 DU Page 1 sur 14 Avant toute chose, rappelez ici : 1 - Le titre principal (anciennement titre long) de votre projet [90 caractères] Lombalgies
Plus en détailComment la proposer et la réaliser?
RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme
Plus en détailCompliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1
Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1 Qu est ce que la compliance? Une maladie a été diagnostiquée Le diagnostic est correct Le traitement a été bien indiqué, bien choisi,
Plus en détailLES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008
LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES Le 2 décembre 2008 DEROULEMENT DE LA RENCONTRE 1ère partie : les localisations des TMS, les facteurs d'apparition, la prise en charge thérapeutique 2ème partie : les chiffres
Plus en détailL impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU
L impact des avis des usagers sur l amélioration de la prise en charge du patient dans un CHU Michèle WOLF, MCU-PH, Direction de la qualité, de la coordination des risques et des relations avec les usagers,
Plus en détailCéphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris
Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité
Plus en détailSpondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil
Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE
Plus en détailCritères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction
Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie Etudes cliniques dans l autisme Marie-Christine Picot Congrès Epsylon 5 avril 2013 Introduction Mesurer la Qualité de Vie liée à la Santé : Evaluer les
Plus en détailL agénésie isolée du corps calleux
L agénésie isolée du corps calleux Agénésie calleuse Dysgénésie du corps calleux La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus
Plus en détailNeurologiques gq Centrales EMPR LE NORMANDY GRANVILLE
La Marche dans les Affections Neurologiques gq Centrales S Injeyan JL Isambert Y Bebin S Le Doze M Cano P Fages W Loisel La Marche Fonction complexe Organisée hiérarchiquement au niveau spinal Contrôlée
Plus en détailMIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC
MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on
Plus en détailLe bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009
Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Introduction L attention est une fonction de base dont l intégrité est nécessaire au bon fonctionnement cognitif
Plus en détailItem 182 : Accidents des anticoagulants
Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome
Plus en détailCONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS:
CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: Infirmier(e)s et aides soignant(e)s ETUDE ORSOSA État de santé, conditions de travail
Plus en détailTRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?
TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal
Plus en détailCEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)
CEPHALEES POST-BRECHE DURALE Post Dural Puncture Headache (PDPH) G. Buzançais Dr E. Morau 6 Mars 2013 Plan Introduction Physiopathologie Traitements Conclusion Définitions Brèche durale Ponction de dure-mère
Plus en détailLogiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique
Université d été E-Santé Castres-Mazamet 4, 5, 6 juillet 2012 «Des supports numériques au service de l éducation thérapeutique des patients» Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique
Plus en détailPAPPAAL 34. Protocole
PAPPAAL 34 Programme d'accompagnement Pluridisciplinaire Précoce des Assurés en Arrêt pour Lombalgies dans l Hérault Protocole Etude de faisabilité février-juillet 2013 Assurance Maladie : DRSM Languedoc-Roussillon
Plus en détailAvis 23 avril 2014. BARITEKAL 20 mg/ml, solution injectable Boîte de 10 ampoules de 5 ml (CIP : 34009 585 896 3 8) Laboratoire NORDIC PHARMA
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 avril 2014 BARITEKAL 20 mg/ml, solution injectable Boîte de 10 ampoules de 5 ml (CIP : 34009 585 896 3 8) Laboratoire NORDIC PHARMA DCI Code ATC (2012) Motif de l
Plus en détailPeut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY
Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic
Plus en détailEXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE
EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation
Plus en détailLIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86
LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT
Plus en détailLe logiciel EduAnatomist.
Le logiciel EduAnatomist. Les travaux de l équipe ACCES (Actualisation Continue des Connaissances des Enseignants en Sciences) de l INRP restent, hélas, largement méconnus des enseignants de SVT. Pourtant,
Plus en détailPlacebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes
Placebo Effet Placebo Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Plan Définitions Placebo dans les essais thérapeutiques Effet placebo Médicaments
Plus en détailDouleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au
Douleur et gestion de la douleur Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au French - Pain Management Department of Health and Ageing Financé par le gouvernement
Plus en détailSOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775
SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775 Hôpital Cochin - Service Médecine Interne du Pr Le Jeunne 27, rue du Faubourg Saint Jacques - 75014 PARIS
Plus en détailDanielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011
+ Miser sur le renouvellement de l organisation des services infirmiers pour améliorer la qualité et la sécurité des soins Danielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011 + Membres de l équipe Carl-Ardy
Plus en détailCohorte Observatoire Musculosquelettique (COMETT) Pénibilité et Vieillissement
TITRE DU CONSORTIUM : Cohorte Observatoire Musculosquelettique (COMETT) Pénibilité et Vieillissement RESPONSABLES : Alexis Descatha, UMS 011, Villejuif ; Yves Roquelaure, LEEST, Angers ; Bradley Evanoff,
Plus en détailEVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME
EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME Docteur Jean PERRIOT Dispensaire Emile Roux Clermont-Ferrand jean.perriot@cg63.fr DIU Tabacologie Clermont-Ferrand - 2015 NOTIONS GENERALES INTRODUCTION.
Plus en détailo Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre
Page 1 Garantie Responsabilité civile - Lésions corporelles de l assurance automobile - Étude des dossiers de demande d indemnisation fermés en Ontario Descriptions des blessures Élaborées à partir des
Plus en détailRespiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée
Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée Intérêt dans la prévention et le traitement des LOMBALGIES, SCIATIQUES et RACHIALGIES et dans les MANUTENTIONS DE CHARGES
Plus en détailStress des soignants et Douleur de l'enfant
5e rencontre francophone Suisse et France voisine de la douleur chez l enfant Stress des soignants et Douleur de l'enfant Céline ROUSSEAU-SALVADOR Psychomotricienne - Psychologue Clinicienne Service d
Plus en détailAGRES Hugues IADE RD LA ROCHE / YON
Douleurs neuropathiques périphériques de l adulte non diabétique : De l étiologie au rôle de l infirmier AGRES Hugues IADE RD LA ROCHE / YON La douleur neuropathique Définition [1] C est est une douleur
Plus en détailLE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER
LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER I : INTRODUCTION Dans le cadre de la Semaine Européenne de la Construction il est utile de se remémorer ou de prendre simplement conscience que notre
Plus en détailLes Troubles Musculo-Squelettiques et Lombalgies chez le Personnel Soignant en Milieu Hospitalier
Les Troubles Musculo-Squelettiques et Lombalgies chez le Personnel Soignant en Milieu Hospitalier Résultats d une enquête menée à l hôpital Pasteur de Colmar au Centre pour Personnes Agées en Novembre
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)
Plus en détailL hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon
L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon Colloque Santé et Société Quels déterminants de santé et quel système de soins pour la santé de toute
Plus en détailConseils pour le traitement des douleurs persistantes
Page -1- Conseils pour le traitement des douleurs persistantes Ce qu'il faut savoir avant tout, c'est que les douleurs persistantes sont des "douleurs particulières", qui doivent donc être traitées en
Plus en détailEtude MAPT (Multidomain Alzheimer Preventive Trial)
Etude MAPT (Multidomain Alzheimer Preventive Trial) F Portet CMRR CHU de Montpellier (J Touchon) et Inserm U 888 Promoteur : CHU Toulouse (B Vellas) MAPT : objectif principal évaluer l efficacité d une
Plus en détailBILAN projet DIABSAT 2010-2011. Diabétologie par Satellite
BILAN projet DIABSAT 2010-2011 Diabétologie par Satellite 1 OBJECTIFS Développer et évaluer 3 services de télémédecine assistés par satellite Volet 1 : Education à la nutrition et promotion de l activité
Plus en détailDIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE. Responsables de l enseignement :
DIU de rééducation pelvi-périnéale DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE Responsables de l enseignement : Pr. Gérard AMARENCO (UPMC), Pr. Michel COSSON (CHU Lille), Pr. Gilberte ROBAIN (UPMC) 1. Cible La
Plus en détailAvis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste
Plus en détail1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :
1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche
Plus en détailDonnées de catalogage avant publication (Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba) ISBN 0-7711-3999-9
Données de catalogage avant publication (Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba) 371.9 Un travail collectif : Renseignements aux parents d élèves ayant des besoins spéciaux ISBN 0-7711-3999-9 1. Éducation
Plus en détailHERNIE DISCALE LOMBAIRE
Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait
Plus en détailL abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois
L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois 2. Elle est présente : 15 jours/mois pour les antalgiques non opioïdes (paracétamol, aspirine,
Plus en détailQuestions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées
Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines
Plus en détailLa réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien
Hôpital Cochin Samedi 1 er avril 2006 Forum Saint Jacques La réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien Dr Jean-Baptiste Fassier 1,2 Centre d Etude et
Plus en détailLa prise en charge des lombalgiques
La prise en charge des lombalgiques Approche au Grand-Duché de Luxembourg Dr Nicole Majery Service de Santé au Travail Multisectoriel FMP, Bruxelles,17.4.08 Plan: Projet STM: 2001-2007: Financement Contenu
Plus en détailELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE
Référence HCL : Titre de l étude : ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE Investigateur Coordonnateur : Méthode. Définition du niveau de risque
Plus en détail«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?»
«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?» Dr Adeline Paris Unité de Pharmacologie Clinique Centre d Investigation Clinique
Plus en détailLe décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V.
Siège social : 9 bis, rue Armand Chabrier 47400 TONNEINS Tél. : 05.53.64.61.57 Fax : 05.53.64.63.12 e-mail : adestonneins@yahoo.fr Site : www.adesformations.fr Antenne de Bazas 7 chemin Larriou 33430 BAZAS
Plus en détailHospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE. Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie
Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie 1. Le Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie
Plus en détailInsuffisance cardiaque
Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles
Plus en détail«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.»
«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» Moins je me connais, mieux je me porte. Clément Rosset, Loin de moi, 1999 Faut-il tout «psychiatriser»? Tout événement de vie difficile tel qu une rupture
Plus en détailLa recherche clinique de demain ne se fera pas sans les paramédicaux
La recherche clinique de demain ne se fera pas sans les paramédicaux Marc Beaumont, kinésithérapeute - 5ème journée inter régionale GIRCI - Tours, 3 juin 2015 Qu est ce que la recherche clinique? «une
Plus en détailL ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS
L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE Vincent de PARADES PARIS INTRODUCTION L incontinence anale du post-partum partum relève de deux mécanismes : la déchirure de l
Plus en détailRésidence MBV Les FIGUERES -Capendu-
Résidence MBV Les FIGUERES -Capendu- Accompagnement de fin de vie: un travail d équipe Fin de vie en EHPAD Quel que soit le lieu de la «toute fin de vie» et du décès des résidents d Ehpad, l accompagnement
Plus en détailPROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc
CONGRES UCL DE MEDECINE GENERALE 1 juin 2013 PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc Philippe Mahaudens, PhD Faculté des sciences de la motricité UCL Service de Médecine Physique et Réadaptation, Saint-Luc
Plus en détailL évolution des rôles en soins infirmiers. Un changement à s approprier
L évolution des rôles en soins infirmiers Un changement à s approprier Les formateurs Louise Leduc Coordonnatrice du développement clinique de la pratique en soins infirmiers, DPSSS-DSI Stéphane Gagnon
Plus en détailVaccinations pour les professionnels : actualités
Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???
Plus en détailL arthrose, ses maux si on en parlait!
REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une
Plus en détailDiplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences
Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,
Plus en détailInfirmieres libérales
Détail des programmes- Feuillets complémentaires à la plaquette générale Infirmieres libérales Stages courts 2012 Durées et dates disponibles sur un calendrier en annexe Santé formation Formations gratuites
Plus en détailLes Français et l assurance santé
Mai 2013 Contacts : 01 45 84 14 44 Jérôme Fourquet Magalie Gérard prénom.nom@ifop.com Les Français et l assurance santé pour Note méthodologique Etude réalisée pour : Groupama Assurances Echantillon :
Plus en détailMigraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques
Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension
Plus en détailLe dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence
Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence On pose fréquemment le diagnostic de migraine sévère à l urgence. Bien que ce soit un diagnostic commun,
Plus en détailCOMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE
COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE DESCRIPTION DU MÉTIER Le masseur-kinésithérapeute ou «kiné» dans le langage courant, effectue sur prescription médicale des actes de gymnastique médicale, de massage, de
Plus en détailLE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT
LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE Prof. G. DURANT La Belgique (11 millions d habitants) est un pays fédéral. Le financement est organisé au niveau national sauf le financement des infrastructures
Plus en détailTDAH et adaptations scolaires - niveau primaire et secondaire-
Le trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un problème neurologique qui peut entraîner des difficultés à moduler les idées (inattention), les gestes (bougeotte physique),
Plus en détail4720.5560.46 (septembre 2009) 30 %
4720.5560.46 (septembre 2009) 30 % Prévenir le jeu excessif chez les adolescents C est toujours gagnant! Pourquoi ce dépliant? [ ] Le rôle des parents est déterminant dans la prévention du jeu excessif
Plus en détailCARPE DIEM : UN REGARD DIFFERENT, UNE APPROCHE DIFFERENTE DE LA GESTION HUMAINE DES RESSOURCES
13 rue de l Aillerie B.P. 49 60240 CHAUMONT-en-VEXIN 03 44 49 53 10 contact@audit-asso.net www.audit-asso.net PROGRAMME D UN STAGE SUR LE THÈME : CARPE DIEM : UN REGARD DIFFERENT, UNE APPROCHE DIFFERENTE
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE
Plus en détailTDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE
DOCUMENT SUPPLÉMENTAIRE 6C TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE Points clés pour les médecins à réviser avec les adolescents et adultes atteints de TDAH: Données concernant les risques: a) Des études cliniques
Plus en détailQu est-ce qu un sarcome?
Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité
Plus en détailS ONDAGE SUR LA SCOLARIS ATION E N MILIE U ORDINAIRE DES ENFANTS E N S ITUATION DE HANDICAP EN ELEMENTAIRE ET AU COLLEGE
S ONDAGE SUR LA SCOLARIS ATION E N MILIE U ORDINAIRE DES ENFANTS E N S ITUATION DE HANDICAP EN ELEMENTAIRE ET AU COLLEGE - Sondage de l'institut CSA - - Note des principaux enseignements - N 1001198 Février
Plus en détailLes lésions musculosquelettiques chez les éboueurs : des pistes de prévention à la gestion du retour au travail
Les lésions musculosquelettiques chez les éboueurs : des pistes de prévention à la gestion du retour au travail Yvan Campbell, B.Éd. M.Sc. SRDC Kinésiologue Campbell, Y. (2015). Les lésions musculo-squelettiques
Plus en détailS. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay
Etude AMARCOR Tolérance et immunogénicité du vaccin contre la fièvre jaune chez des sujets recevant une corticothérapie par voie générale : étude de cohorte observationnelle S. Kernéis, T. Ancelle, V.
Plus en détailQu avez-vous appris pendant cet exposé?
Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Karl VINCENT, DC IFEC 2010 Diplôme Universitaire de Méthodes en Recherche Clinique Institut de Santé Publique d Epidémiologie et de développement ISPED Bordeaux
Plus en détailPréfaces... 6. Introduction... 8
Préfaces... 6 Introduction... 8 Comment aborder une problématique musculosquelettique chronique?... 10 Termes importants... 12 La douleur... 14 Repérage anatomique... 24 Les principaux syndromes musculosquelettiques...
Plus en détailLa contribution des pères au développement de leur enfant
Activité 1 La contribution des pères au développement de leur enfant Le père: Un rôle en évolution Théorie de l évolution Question de survie! Homme Animaux Christine Gervais, Ph. D., Professeur au département
Plus en détailDélivrance de l information à la personne sur son état de santé
Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Mai 2012 Préambule Le contenu et les qualités de l information Les modalités de la délivrance de l information L information du mineur, du
Plus en détailRévision des descriptions génériques Comment monter un dossier?
DISPOSITIFS MEDICAUX Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier? Guide pour le dossier déposé par les fabricants/distributeurs Adopté en séance de la CEPP* le 13 juillet 2005 *CEPP
Plus en détailLa P N L appliquée à la vente
La P N L appliquée à la vente Public concerné : Cadres et cadres supérieurs. Objectifs : Maîtriser les outils de programmation de la démarche commerciale. Programmer les objectifs de la réussite commerciale.
Plus en détailDroits des malades en fin de vie. Connaître la loi Leonetti et l appliquer
Droits des malades en fin de vie Connaître la loi Leonetti et l appliquer Lorsque la médecine trouve ses limites et que la personne, avec ses proches, se situe dans la perspective d une échéance annoncée,
Plus en détailModule 3: Enseignement et évaluation clinique
Module 3: Enseignement et évaluation clinique Bienvenue au module 3 du cours EBM formation des formateurs. Dans ce module, vous apprendrez comment utiliser l évaluation et le feedback dans l enseignement
Plus en détailTraitement de l hépatite C: données récentes
Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le
Plus en détailHERNIE DISCALE LOMBAIRE
Service de Chirurgie orthopédique et Traumatologique Hôpital Beaujon 100, boulevard du général Leclerc 92110 CLICHY Accueil : 01 40 87 52 53 Consultation : 01 40 87 59 22 Feuillet d information complémentaire
Plus en détailLEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE
ordre des optométristes du québec LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE VOIR QUI AU
Plus en détailMieux connaître les publics en situation de handicap
Mieux connaître les publics en situation de handicap Plus de 40 % des Français déclarent souffrir d une déficience 80 Comment définit-on le handicap? au moins une fois au cours de leur vie et 10 % indiquent
Plus en détailAPPORT DE LA MICROKINESITHERAPIE DANS LES TMS
APPORT DE LA MICROKINESITHERAPIE DANS LES TMS 10è Congrès International en Microkinésithérapie, Arcachon 2 juin 2012 André Bonté Daniel Grosjean Introduction: Cette étude a été lancée dans le cadre d'une
Plus en détail