20 Rapport Annuel 1428H. La liste des PMMA est fournie à la Section II du Chapitre III. 3

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1 PERFORMANCE ECONOMIQUE ET 1 PRINCIPALES PROBLEMATIQUES DE DEVELOPPEMENT L Economie mondiale L économie mondiale a enregistré une croissance durable de 4,9 pourcent en Les crises liées au crédit, qui tendent à perdurer sur le marché hypothécaire américain, font planer de lourds nuages sur les perspectives économiques mondiales. Pays membres de la BID Un taux de croissance économique de 6,1 pourcent en 2007 : soit une croissance soutenue de plus de 6 pourcent au cours de ces six dernières années. Chiffres de l inflation s inscrivant à la hausse, en raison principalement du renchérissement des prix des combustibles et des produits alimentaires. Nécessité de mobiliser les surplus de ressources internes pour soutenir l expansion des activités du secteur privé. Le plus grand défi politique à relever d urgence : comment concilier une politique fiscale et monétaire prudente avec la protection des couches sociales vulnérables. Les pays membres classés dans la catégorie des pays à Développement Humain Moyen ont vu leur effectif passer de 28 en 2001 à 30 en Le nombre de PMMA classés parmi les pays à Faible Indice de Développement Humain est tombé de 18 en 2001 à 12 en Principales problématiques liées au développement Les flux nets de capitaux vers les pays membres ont régressé de 89,2 milliards de dollars en 2005 à 83,2 milliards en Le taux global de chômage dans les pays membres est passé de 7,3 pourcent en 1996 à 9,5 pourcent en La BID soutient les pays membres et les aide à réduire les effets du changement climatique en optant pour une énergie propre. La croissance économique des pays membres de la BID en tant que groupe a été particulièrement soutenue au cours des six dernières années, en raison essentiellement de l amélioration des termes de l échange, d une forte demande intérieure et d un climat d affaires et de conditions financières favorables. Ce Chapitre donne un aperçu de l économie mondiale et de la performance socioéconomique des pays membres. Il passe également en revue les principaux défis de développement pouvant avoir un impact sur leurs perspectives économiques futures. I. PERFORMANCE MACROÉCONOMIQUE Les pays membres de la BID en tant que groupe (ciaprès dénommés pays membres) constituent un bloc économique important à l échelle à la fois des pays en développement et du monde. Leur part dans le PIB mondial a augmenté de 4,9% en 2003 à 6,3% en 2007, alors que leur part dans le PIB du monde en développement est restée inchangée, entre 23 et 24%, au cours de la même période. 1. Performance économique mondiale et régionale soutenue 1 L économie mondiale a enregistré une croissance économique soutenue de 4,9% en 2007, soit un peu moins des 5% réalisés l année d avant. La croissance sans précédent du PIB en Chine et en Inde (11,4% et 8,9% respectivement) a contribué à la croissance tant régionale que mondiale. En 2007, la croissance des économies avancées a été de 2,6%, tandis que celle des économies en développement s est maintenue à 7,8%. Ces dernières ont pu maintenir leur croissance grâce à une forte demande intérieure, à l amélioration des termes de l échange résultant d une hausse des prix des produits de base, ainsi qu à des conditions financières favorables. La croissance de la plus grande économie au monde (Etats-Unis) a toutefois accusé un ralentissement, passant de 2,9% en 2006 à 2,2% en 2007, en raison principalement des remous que connaît son marché du logement. Cette crise persistante a ensuite gagné le secteur manufacturier, l emploi et les dépenses à la consommation. Au Japon, deuxième plus 1 Les données sur les indicateurs macroéconomiques mondiaux et régionaux (hormis les taux de croissance du PIB) sont empruntées au World Economic Outlook, FMI, octobre 2007, tandis que les taux de croissance mondiale et régionale révisés proviennent du World Economic Outlook Update, FMI, janvier

2 grande économie mondiale, la croissance a également reculé, passant de 2,4% en 2006 à 1,9 en 2007, en raison principalement de la baisse des investissements et d une plus faible consommation. La croissance de la région Euro a aussi connu une régression, quoique marginale, passant de 2,8% en 2006 à 2,6% en 2007, dans la mesure où les pays d Europe Occidentale ont été frappés de plein fouet par la crise du marché hypothécaire à risque ( sub-prime ) aux Etats-Unis. Au plan régional, les pays asiatiques en développement ont affiché une croissance impressionnante de 9,6% en Il en va de même pour l Afrique, qui a enregistré une croissance appréciable au cours des trois dernières années. La région a connu une croissance de 6% en 2007, grâce essentiellement aux investissements attendus dans de nouvelles installations de production dans les pays exportateurs de pétrole. Les autres pays de la région ont également maintenu un taux de croissance élevé. En même temps, la région du Moyen Orient a continué à bénéficier d une croissance solide (de 5,8% en 2006 à 6% en 2007), grâce à l augmentation des prix de l énergie et à une forte demande intérieure, stimulée notamment par l accroissement des dépenses publiques, l afflux de capitaux étrangers et la croissance rapide des crédits intérieurs privés. La croissance dans les pays de la CEI est demeurée élevée à 8,2% en 2007, en raison notamment de la hausse des prix du pétrole, du gaz et des métaux et d une forte demande intérieure. En 2007, les marchés financiers mondiaux ont accusé de sérieux revers, dus principalement aux problèmes affectant le segment du logement américain. Jusqu à présent, la contagion s est limitée aux marchés financiers dans les économies avancées, alors que la plupart des pays en développement sont restés plus ou moins à l abri des turbulences des marchés du crédit. De plus, dès 2008, la chute brutale des marchés des actions à travers le monde a engendré des incertitudes économiques, augmentant ainsi le risque d une nouvelle régression de la croissance mondiale. Bien que l économie mondiale ait jusqu à présent réussi à absorber la hausse des prix de l énergie et des produits non pétroliers, il demeure improbable que la résurgence des pressions inflationnistes recule dans un avenir proche. La perspective d un resserrement de la politique monétaire aux Etats-Unis pour faire face aux pressions inflationnisteset d une dépréciationdu dollar américain ($) doit être neutralisée par rapport aux restrictions imposées aux marchés du crédit. 2. Solide performance macroéconomique des pays membres Au cours des six dernières années, la croissance économique des pays membres de la BID en tant que groupe s est maintenue au-delà de 6%. Ceci a été rendu possible par l amélioration des termes de l échange, une forte demande intérieures, un climat d affaires et des conditions financières favorables, ainsi qu une croissance impressionnante du commerce mondial. Avec 8% en 2007, la croissance dans les 28 pays membres les moins avancés (PMMA) 2 a été encore plus prometteuse. Elle est demeurée plus élevée en comparaison avec la croissance globale des pays membres (Graphique 1.1). pourcent Graphique 1.1 Croissance réelle du PIB Pays membres de la BID PMMA Pays en Développement La performance économique des pays membres dépend principalement de facteurs spécifiques aux pays, ainsi que des développements régionaux et mondiaux. Elle a varié de manière significative d un pays à l autre en raison des différences de structures économiques. Les données relatives aux indicateurs économiques des pays membres en tant que groupe, des PMMA et des pays en développement sont contenues dans le Tableau 1.1. Celles concernant les pays membres individuels sont fournies aux Tableaux 1 à 6 donnés en annexes. Parmi les diverses régions 3 couvertes par les pays de la BID, les économies de la CEI 4 ont occupé la première place durant la période considérée, avec une croissance du PIB de 12,8% en 2006 et de 12,7% en La croissance en Asie du Sud Est 5 a légèrement augmenté, passant de 6% en 2006 à 6,2% en 2007, et celle du Moyen Orient 6 a évolué de 5,3% à 5,5%. Au cours de la même période, elle a ralenti en Europe et en Amérique du Sud 7 en passant de 6,1% à 5%, en Afrique Subsaharienne 8 2 La liste des PMMA est fournie à la Section II du Chapitre III. 3 La classification régionale s applique seulement à cette section. 4 La région de la CEI couvre l Azerbaïdjan, le Kazakhstan, la République Kirghize, le Tadjikistan, le Turkménistan et l Ouzbékistan, avec une pondération combinée de 5,3% calculée sur la base du PIB aux prix courants en La région d Asie du Sud Est couvre l Afghanistan, le Bangladesh, l Indonésie, la Malaisie, les Maldives et le Pakistan, avec une pondération combinée de 23,7% calculée sur la base du PIB aux prix courants en La région du Moyen Orient couvre Bahreïn, l Iran, l Irak, la Jordanie, le Koweït, le Liban, Oman, la Palestine, Qatar, l Arabie Saoudite, la Syrie, les Emirats Arabes Unis et le Yémen, avec une pondération combinée de 34,6% calculée sur la base du PIB aux prix courants en La région d Europe et d Amérique Latine couvre l Albanie, le Suriname et la Turquie, avec une pondération combinée de 14,6% calculée sur la base du PIB aux prix courants en

3 en passant de 5,9% à 5,5% et en Afrique du Nord 9 en passant de 5,9% à 5,8%. Cependant, cette croissance a connu de fortes variations d un pays membres à un autre. Les pays membres les plus performants en 2007 (croissance supérieure à 10%) ont été : L Azerbaïdjan (29,3%), le Qatar (14,2%), l Afghanistan (13%), le Soudan (11,2%) et le Turkménistan (10%). S agissant du revenu par habitant, toutes les régions ont affiché une tendance à la hausse au cours de la période considérée. Toutefois, les disparités dans les niveaux de revenu par habitant sont restées sensiblement élevées d une région à l autre, mais aussi au sein des pays membres individuels. En 2007, le revenu par habitant le plus élevé a été enregistré au Moyen Orient (7.377 $), où les pays du CCG ont affiché le plus fort niveau ( $). Viennent ensuite l Europe et l Amérique du Sud (6.397 $), l Afrique du Nord (2.758 $), la CEI (2,670 $), l Asie du Sud Est (1.342 $) et l Afrique Subsaharienne (781 $). Pressions inflationnistes modérées et politiques monétaires expansionnistes Une forte demande intérieure et des liquidités excédentaires sur les marchés du crédit, combinées à l amélioration des termes de l échange, ont continué à exercer une pression inflationniste sur de nombreux pays membres. L inflation dans les pays membres, en tant que groupe, a été de 7.8% en 2007, ce qui est légèrement inférieur aux 8,1% de 2006, mais supérieur aux 6,4% de taux d inflation moyen des pays en développement en Des pressions inflationnistessemblentprendre de l ampleur dans les PMMA, avec un taux de 8,1% en 2007, contre 7,8% en 2006 (Graphique 1.2). Pourcent Graphique 1.2 Inflation Pays membres de la BID PMMA Pays en Développement 8 La région d Afrique Subsaharienne couvre le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, les Iles Comores, la Côte d Ivoire, Djibouti, le Gabon, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Mozambique, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, Sierra Leone, la Somalie, le Soudan, le Togo et l Ouganda, avec une pondération combinée de 8,8% calculée sur la base du PIB aux prix courants en La région d Afrique du Nord couvre l Algérie, la Lybie, l Égypte, le Maroc et la Tunisie, avec une pondération combinée de 12,6% calculée sur la base du PIB aux prix courants en Parmi les différentes régions de pays membres, on a enregistré des pressions inflationnistes relativement élevées au Moyen Orient, dans la CEI et en Afrique du Nord. L inflation au Moyen Orient a fortement augmenté, passant de 8,7% en 2006 à 10,7% en 2007, alors qu elle est passée de 9,5% à 10,5% dans la CEI et de 3,5% à 7,4% en Afrique du Nord. Dans une certaine mesure, la montée des pressions inflationnistes dans certains pays membres est alimentée par l expansion rapide des agrégats monétaires. Pour maintenir l élan de croissance tout en préservant les gains en matière de réduction de la pauvreté, il est important que des restrictions monétaires soient appliquées. En revanche, l inflation a baissé durant la même période de 9,4% à 6,2% en Asie du Sud Est, de 9,4% à 8% en Europe et Amérique du Sud et de 7,6% à 6% en Afrique Subsaharienne. En 2007, la forte croissance de la monnaie au sens large (M2) est une indication claire des politiques monétaires expansionnistes adoptées par les pays membres. La croissance de la monnaie au sens large dans les pays membres (en tant que groupe) a été de 20,6% en 2007, en légère baisse par rapport aux 21% enregistrés l année précédente. En revanche, l expansion monétaire dans les PMMA a été même plus rapide, l argent au sens large ayant augmenté dans ces pays de 21,3% en 2006 à 23,7% en Par conséquent, outre le resserrement des politiques monétaires, une attitude fiscale prudente est requise pour juguler, voire inverser, la montée des pressions inflationnistes dans les pays membres. Excédents croissants en ressources internes et expansion des activités du secteur privé L épargne nationale joue un rôle déterminant dans l augmentation de l investissement et la réalisation d une croissance économique durable. En termes de pourcentage du PIB, l épargne nationale des pays membres (en tant que groupe) a connu une légère augmentation, passant de 29,9% en 2006 à 30,1% en De même, le niveau d investissement est passé de 22,3 à 24,1% du PIB durant la même période, laissant un excédent en ressources de 6 points de pourcentage. Cet important excédent en ressources des pays non PMMA indique un considérable potentiel de renforcement des flux d investissement entre les pays membres. Dans les PMMA, l épargne nationale a augmenté de 21,3% en 2006 à 23,4% en 2007, et le taux d investissement est passé de 22,5% à 23,2% durant la même période, ce qui a permis aux pays qui accusaient un déficit en ressources d afficher, pour la première fois de leur histoire, une situation excédentaire. Cependant, l accélération des taux d investissement à des niveaux supérieurs à ceux 21

4 des pays en développement demeure cruciale pour les pays membres, qui peuvent ainsi apprécier leur croissance économique future par rapport aux objectifs de prospérité économique établis dans la Vision 1440H de la BID. La formation de capital fixe privé dans les pays membres pendant la période a atteint en moyenne 17,6% du PIB. Les investissements du secteur privé ont augmenté de 18,3% du PIB en En revanche, la tendance à la stagnation de la formation de capital fixe brut dans les PMMA s est poursuivie en 2007, avec environ 17%. La lenteur des investissements du secteur privé semble avoir considérablement contribué à la récente croissance économique des PMMA. Toutefois, le maintien et l accélération de la croissance économique future des PMMA vont dépendre dans une large mesure de l accroissement des investissements dans le secteur privé à travers, par exemple, une libéralisation accrue du système d investissement. Au cours des cinq dernières années, les investissements directs étrangers (IDE) dans les pays membres ont enregistré une augmentation continue. Les régions d Asie et du Moyen Orient ont attiré une grande partie de ces flux. La part des pays membres dans les IDE mondiaux a augmenté de 9,8% 2006 à 10,7% en En revanche, la part des PMMA, qui était déjà très faible, n a cessé de baisser en passant de 1,3% en 2003 à 0,4% en En 2007, sur 176 pays, seuls deux pays membres de la BID (Arabie Saoudite et Malaisie) figuraient parmi les 25 premiers pays au classement Doing Business 10, alors que 36 pays membres étaient classés après la 100 e position, y compris les 20 derniers pays appartenant à la région d Afrique Subsaharienne. C est la raison pour laquelle les pays membres devraient commencer à mener des réformes liées à l investissement qui permettent d aplanir les principales entraves aux affaires. Politiques fiscales expansionnistes pourcent Graphique 1.3 Bilan fiscal (en % du PIB) Pays membres de la BID PMMA Pays en Développement publiques a été financée en partie par des emprunts extérieurs accrus, ce qui a induit une augmentation de la dette extérieure des PMMA en Dans ce contexte, les PMMA doivent rechercher la stabilité macroéconomique en adoptant des politiques fiscales et de gestion de la dette prudentes. Contraction des excédents du compte extérieur Depuis 1999, la balance des opérations courantes des pays membres de la BID (en tant que group) affiche des excédents dus principalement à l augmentation des recettes pétrolières et à des termes de l échange favorables dans les pays membres. L excédent a atteint 9,6% du PIB en 2006, avant de baisser à 7,5% en 2007 (Graphique 1.4). La tendance à la hausse de l excédent commercial (en biens et services) s est également inversée, avec une baisse de 13.8% du PIB en 2006 à 11,6% en Cette situation est largement due à une plus forte demande intérieure de produits d importation, laquelle a augmenté (en termes de valeur) de 16% en 2006 à 18% en Elle s est accompagnée d un ralentissement de la croissance des exportations de marchandises (en termes de valeur), qui a reculé de 19,5% à 11% durant la même période. Les pays en développement ont connu une tendance à la baisse similaire au niveau de leur balance des opérations courantes. Les pays membres (en tant que groupe) ont affiché des budgets excédentaires au cours des trois dernières années. Cependant, leur excédent fiscal global a chuté de 2,1% du PIB en 2006 à 0,5% en 2007 (Graphique 1.3), ce qui reflète assez bien l effet conjugué des dépenses publiques plus substantielles et des subsides à l énergie et aux denrées alimentaires. Pour les mêmes raisons, l équilibre fiscal des PMMA, qui s était amélioré en 2006, a connu une forte détérioration en En effet, leur déficit fiscal est passé de 0,3% du PIB en 2006 à 2,7% en L augmentation des dépenses 10 Rapport Doing Business, SFI et Banque mondiale (2008) pourcent Graphique 1.4 Solde Comptable Courant (en % du PIB) Pays membres de la BID PMMA Pays en Développement 22

5 En ce qui concerne les PMMA (en tant que groupe), le déficit de leur balance des opérations courantes s est amenuisé au fil du temps. Plus précisément, il a baissé de 2 points de pourcentage pour atteindre 0,9% du PIB en Par ailleurs, le déficit commercial des PMMA a également baissé de 1,2% du PIB en 2006 à 0,4% en 2007, en raison principalement d une croissance relativement plus élevée (21%) des exportations par rapport à celle des importations (17%). L amélioration de la balance des opérations courantes est due en partie à des prix plus élevés à l exportation des produits non pétroliers et à une baisse notable du service de la dette : de 17,2% du total des exportations en 2006 à 8,1% en Augmentation de la dette extérieure et recul du service de la dette La tendance à la hausse de la dette extérieure des pays membres (en tant que groupe) s est poursuivie. A la fin de 2007, la dette extérieure totale a atteint prés de milliards de $, soit 76 milliards de $ de plus que l année précédente (augmentation de 7,9%). Le service de la dette en pourcentage du total des recettes d exportation des pays membres a reculé de 10,9% en 2006 à 8,6% en 2007 (Graphique 1.5). Pour ce qui est des PMMA, la tendance à la baisse de la dette extérieure de 2006 (3,7 milliards de $ de moins qu en 2005) s est inversée en 2007 et le volume de la dette extérieur a augmenté de 90,7 milliards de $ en 2006 à 94,8 milliards de $ en En revanche, les paiements au titre du service de la dette en pourcentage des exportations totales des PMMA ont baissé de 9,1 points de pourcentage (de 17,2 à 8,1%) en Comme indiqué précédemment, les PMMA doivent adopter une politique prudente en matière de gestion de la dette afin de consolider leur stabilité macroéconomique. Amélioration de la capacité d absorption du secteur financier Au cours des deux dernières décennies, de nombreux pays membres ont réformé leur secteur financier afinde stimuler l épargne et les investissements et améliorer l allocation des ressources et l efficience économique. Le degré d intermédiation financière, ou capacité d absorption financière, est mesuré par le rapport entre la monnaie au sens large (M2) et le PIB : un rapport élevé indique une grande capacité d absorption du secteur financier. L intermédiation financière dans les pays membres (en tant que groupe) a atteint 32,3% en 1980, avant d augmenter à 46,7% en 1990, puis à 54,3% en 2000 et, enfin, à 59,5% en En d autres pourcent Graphique 1.5 Service de la Dette (en % du total des exportations) Pays membres de la BID PMMA Pays en Développement termes, il a fallu 27 ans aux pays membres pour presque doubler la capacité d absorption financière, qui est toujours inférieure de 16 points de pourcentage au degré d intermédiation financière atteint par les pays en développement en Quant aux PMMA, la capacité d absorption de leur secteur financier, qui était de 21,3% en 1980, est passée à 25,8% en 1990, puis a baissé à 23,3% en 2000 avant de rebondir et atteindre 29,4% en 2007, soit à peine la moitié du degré d intermédiation financière enregistré dans les pays membres en tant que groupe. Ces développements suggèrent que les pays membres doivent accélérer leur processus de libéralisation financière par des politiques de soutien aux secteurs fiscal et bancaire. 3. Perspectives et défis à court terme Dès janvier 2008, les perspectives économiques régionales et mondiales ont viré au gris. Selon les projections du FMI, l expansion économique mondiale devrait connaître un ralentissement et passer de 4,9% en 2007 à 4,1% en 2008, en raison principalement de l affaiblissement de la performance des économies avancées, notamment les Etats-Unis où la croissance devrait reculer de 2,2% en 2007 à 1,5% en Le taux de croissance devrait également reculer de 2,6% en 2007 à 1,6% en 2008 dans la zone Euro, principalement à cause de l effet de contagion induit par les turbulences persistantes du marché financier mondial. Les pays en développement d Asie devraient, quant à eux, connaître une croissance de 8,6% en La région du Moyen Orient devrait poursuivre sa forte croissance et s établir à 5,9% en 2008 grâce essentiellement à une hausse des investissements. Dans les pays de la CEI, la croissance devrait ralentir, en passant de 8,2% en 2007 à 7% en 2008, en raison surtout du resserrement des conditions de crédit et d un environnement externe affaibli. Enfin, la croissance dans la région africaine devrait, pour sa part, augmenter de 6% en 2007 à 7% en

6 3.1 Perspectives macroéconomiques favorables aux pays membres En dépit du ralentissement attendu de l économie mondiale, on pense que les pays membres de la BID maintiendront une croissance non inflationniste de 6,3% en 2008, étant donné que les pressions inflationnistes passeront, selon les prévisions, de 7,8% en 2007 à 6,8% en La production des PMMA devrait augmenter au rythme soutenu de 8% en 2008, ce qui les aidera à progresser vers la réalisation des OMD d ici à Les prévisions indiquent enfin une baisse de l inflation dans les PMMA (de 8,1% en 2007 à 7,2 en 2008), en partie grâce au resserrement des politiques monétaires (Tableau 1.1). La croissance économique devrait s accélérer pour passer de 5,5% en 2007 à 7,1% en 2008 en Afrique Subsaharienne, de 5,8% à 6,3% en Afrique du Nord, et de 5% à 5,3% en Europe et Amérique du Sud au cours de la même période. Dans la CEI, la croissance de la production devrait reculer, selon les prévisions, de 12,7% en 2007 à 11,2% en 2008, tandis que l Asie du Sud Est et le Moyen Orient afficheront une croissance soutenue de 6,1% et 5,5% respectivement. Les activités d investissement aussi bien dans les pays membres en tant que groupe que dans les PMMA devraient poursuivre leur expansion en En tant que groupe, les pays membres pourraient connaître, si les prévisions s avéraient, un excédent budgétaire de 1,2% du PIB, pendant que les PMMA réduiront leur déficit de 2,7% en 2007 à 0,7% en En ce qui concerne la balance extérieure, les pays membres (en tant que groupe) devraient afficher un excédent au compte des opérations courantes de 7,6% et un excédent commercial de 11,4% du PIB en Fait notable, pour la première fois, les PMMA devraient afficher des excédents à la fois au niveau de la balance des opérations courantes et de la balance commerciale. Ceci est dû essentiellement à l augmentation attendue des excédents des pays membres de la CEI (de 8% du PIB en 2007 à 11,1% en 2008), combinée avec le rétrécissement des déficits des balances commerciale et des opérations courantes des pays membres de l Afrique Subsaharienne de 2% du PIB en 2007 à 0,2% en Le volume de la dette extérieure des pays membres (en tant que groupe) devrait augmenter de 77,8 milliards de $ pour atteindre 1.108,4 milliards de $ en 2008, tandis que celui de la dette des PMMA augmenterait de 7,4 milliards de $ pour s établir à 102,2 milliards de $ en Le recul du service de la dette devrait être plus rapide dans le cas des PMMA, en passant de 8,1% du total des exportations en 2007 à 4,4% en 2008 (Tableau 1.1). 3.2 Principaux défis à venir Les turbulences persistantes sur les marchés financiers internationaux dues à la crise du sub-prime aux Etats-Unis devraient contribuer au ralentissement économique des pays avancés. Il est toutefois peu probable que les marchés financiers intérieurs des pays de la BID subissent un quelconque effet de contagion en raison de leur intégration relativement limitée dans le marché financier mondial. Pour maintenir un essor de croissance non inflationniste en 2008, les pays membres doivent surmonter des défis majeurs aux plans mondial et régional. Face à la forte hausse des prix de l énergie et des denrées alimentaires, le défi le plus important consistera à réduire les pressions inflationnistes en tâchant d équilibrer les politiques fiscales et monétaires, d une part, et en protégeant les groupes sociaux les plus vulnérables, d autre part. En outre, le flux relativement plus élevé ces dernières années d investissements directs étrangers vers les pays membres a beaucoup renforcé les perspectives de croissance à long terme. De même, les transferts de fonds ont permis une expansion rapide du crédit. Dans le même temps, il en a résulté une forte hausse des prix des actifs nationaux, ce qui a entraîné une surchauffe de l économie et exacerbé les pressions inflationnistes. Enfin, les inégalités croissantes dans de nombreux pays membres indiquent que la distribution des bienfaits de la robuste croissance économique n a pas encore été institutionnalisée. Pour sauvegarder la stabilité sociale, il est crucial de s assurer que les politiques économiques sont conçues de façon à produire une croissance équitable à travers le développement durable des pays en développement, notamment les pays membres de la BID. II. PERFORMANCE SOCIALE DES PAYS MEMBRES Le développement économique et le développement social sont interdépendants et se renforcent mutuellement pour améliorer les conditions de vie des populations et maintenir la stabilité sociale. La réalisation des buts et objectifs de développement social requièrent des efforts continus visant à réduire et éliminer les principales sources de détresse et d instabilité sociales. Il va sans dire que le développement économique et le développement social ne peuvent se réaliser sans la pleine participation de tous les partenaires sociaux. Les données les plus récentes sur les indicateurs de développement social pour les pays membres sont fournies au Tableau

7 Tableau 1.1 Indicateurs de la performance macro-économique des pays membres Estimations Previsions Croissance du PIB réel (variation annuelle en pourcentage) Pays membres de la BID 6,2 6,3 6,1 6,2 6,1 6,3 PMMA 6,2 6,3 7,2 8,1 8,0 8,0 Pays en développement 6,7 7,7 7,5 8,1 8,1 7,4 Inflation (variation annuelle en pourcentage) Pays membres de la BID 7,8 6,4 7,7 8,1 7,8 6,8 PMMA 5,7 6,4 8,2 7,8 8,1 7,3 Pays en développement 5,9 5,6 5,3 5,3 6,4 5,8 Monnaie au sens large (différence pourcentuelle annuelle) Pays membres de la BID 12,8 15,2 16,8 21,0 20,6 13,5 PMMA 19,7 17,0 14,3 21,3 23,7 15,5 Pays en développement 16,4 15,9 15,3 20,9 23,1 13,9 Epargne nationale brute (pourcentage du PIB) Pays membres de la BID 27,0 27,6 29,3 29,9 30,1 30,7 PMMA 18,7 20,2 21,1 21,3 23,4 24,9 Pays en développement 27,9 29,7 31,4 32,6 33,2 33,8 Formation du capital brut (en pourcentage du PIB) Pays membres de la BID 20,5 21,4 21,7 22,3 24,1 24,9 PMMA 22,6 23,4 23,1 22,5 23,2 23,9 Pays en développement 26,0 27,3 28,3 29,3 30,5 31,7 Formation du capital privé brut (en pourcentage du PIB) Pays membres de la BID 17,3 17,9 17,7 17,3 18,3 18,8 PMMA 17,7 17,8 17,7 17,2 17,1 17,5 Pays en développement n,a, n,a, n,a, n,a, n,a, n,a, Investissements directs dans les pays déclarants (% du chiffre mondial) Pays membres de la BID 5,9 7,7 8,7 9,8 10,7 9,7 PMMA 1,3 1,4 0,9 0,7 0,4 0,8 Pays en développement 30,9 38,2 36,6 33,9 37,4 36,3 Solde budgétaire (en pourcentage du PIB) Pays membres de la BID -2,4-0,6 1,5 2,1 0,5 1,2 PMMA -2,6-2,3-2,4-0,3-2,7-0,7 Pays en développement -2,7-1,6-0,9-0,3-0,7-0,7 Balance des opérations courantes (en pourcentage du PIB) Pays membres de la BID 4,5 5,3 8,9 9,6 7,5 7,6 PMMA -5,3-4,8-4,0-2,9-0,9 1,5 Pays en développement 2,0 2,4 4,1 4,8 4,0 3,8 Balance commerciale (en pourcentage du PIB) Pays membres de la BID 8,9 9,5 12,7 13,8 11,6 11,4 PMMA -5,4-4,3-3,3-1,2-0,4 1,5 Pays en développement 3,3 3,7 5,2 5,9 5,0 4,5 Dette extérieure (Milliards $ EU) Pays membres de la BID 791,1 854,3 858,9 954,9 1,030,6 1,108,4 PMMA 92,5 95,8 94,4 90,7 94,8 102,2 Pays en développement 2,687,8 2,931,5 3,013,3 3,342,4 3,762,7 4,118,0 Service de la dette/total exportations (pourcent) Pays membres de la BID 13,8 11,3 10,4 10,9 8,6 7,3 PMMA 9,2 9,1 7,1 17,2 8,1 4,4 Pays en développement 18,7 14,9 15,0 14,5 11,4 10,6 Profondeur du secteur financier (M2 en % du PIB) Pays membres de la BID 56,7 55,7 54,7 56,7 59,5 60,5 PMMA 26,7 26,9 26,8 28,1 29,4 29,5 Pays en développement 74,0 72,4 70,2 72,5 75,2 76,0 Source : Données fournies par le Fonds monétaire international, octobre

8 Pays Tableau 1.2 Indicateurs de développement social dans les pays membres de la BID Indice de dév. humain en 2005 ; Rang Indice de dév. humain en 2005 ; Valeur Indice de pauvreté en 2005 ; % Dépenses publiques de santé en 2004 ; % du PIB Dépenses publiques d éducation en ; % du PIB Fort développement humain 1 Brunei 30 0,894 2,6 2 Koweït 33 0,891 2,2 5,1 3 Qatar 35 0,875 7,8 1,8 1,6 4 E.A.U 39 0,868 8,4 2,0 1,3 5 Bahreïn 41 0,866 2,7 6 Libye 56 0,818 2,8 2,7 7 Oman 58 0,814 2,4 3,6 8 Arabie saoudite 61 0,812 2,5 6,8 9 Malaysie 63 0,811 8,3 2,2 6,2 10 Albanie 68 0,801 3,0 2,9 Développement humain moyen 11 Kazakhstan 73 0,794 2,3 2,3 12 Turquie 84 0,775 9,2 5,6 3,7 13 Suriname 85 0,774 10,2 3,6 14 Jordanie 86 0,773 6,9 4,7 4,9 15 Liban 88 0,772 8,5 3,2 2,6 16 Tunisie 91 0,766 17,9 2,8 7,3 17 Iran 94 0,759 12,9 3,2 4,7 18 Azerbaijan 98 0,746 0,9 2,5 19 Maldives 100 0,741 17,0 6,3 7,1 20 Algérie 104 0,733 21,5 2,6 21 Indonesie 107 0,728 18,2 1,0 0,9 22 Syrie 108 0,724 13,6 2,2 23 Turkménistan 109 0,713 3,3 24 Egypte 112 0,708 20,0 2,2 25 Ouzbékistan 113 0,702 2,4 26 Kyrgyz 116 0,696 2,3 4,4 27 Gabon 119 0,677 20,4 3,1 3,9 28 Tajikistan 122 0,673 1,0 3,5 29 Maroc 126 0,646 33,4 1,7 6,7 30 Comores 134 0,561 31,3 1,6 3,9 31 Pakistan 136 0,551 36,2 0,4 2,3 32 Mauritanie 137 0,550 39,2 2,0 2,3 33 Bangladesh 140 0,547 40,5 0,9 2,5 34 Cameroun 144 0,532 31,8 1,5 1,8 35 Soudan 147 0,526 34,4 1,5 36 Djibouti 149 0,516 28,5 4,4 7,9 37 Togo 152 0,512 38,1 1,1 2,6 38 Yémen 153 0,508 38,0 1,9 9,6 39 Ouganda 154 0,505 34,7 2,5 5,2 40 Gambie 155 0,502 40,9 1,8 2,0 Faible développement humain 41 Sénégal 156 0,499 42,9 2,4 5,4 42 Nigeria 158 0,470 37,3 1,4 43 Guinée 160 0,456 52,3 0,7 2,0 44 Bénin 163 0,437 47,6 2,5 3,5 45 Côte d Ivoire 166 0,432 40,3 0,9 4,6 46 Tchad 170 0,388 56,9 1,5 2,1 47 Mozambique 172 0,384 50,6 2,7 3,7 48 Mali 173 0,380 56,4 3,2 4,3 49 Niger 174 0,374 54,7 2,2 2,3 50 Guinée-Bissau 175 0,374 44,8 1,3 5,2 51 Burkina Faso 176 0,370 55,8 3,3 4,7 52 Sierra-Leone 177 0,336 51,7 1,9 3,8 Pays membres non-classés 53 Afghanistan 54 Iraq 55 Palestine 56 Somalie Sources : PNUD, Rapport sur le développement humain 2007/

9 2.1 Développement humain L Indice de développement humain (IDH) 11 mis au point par le PNUD est un important outil de suivi des tendances à long terme en matière de développement humain. L IDH classe 177 pays dans trois catégories : pays à développement humain élevé, avec une valeur d indice de 8,0 ou plus, pays à développement humain moyen, avec un IDH situé entre 0,5 et 0,799, et pays à développement humain faible, avec un IDH de moins de 0,5 12. Sur 56 pays membres de la BID, 10 sont classés dans la catégorie à développement élevé, 30 dans la catégorie à développement moyen et 12 dans la catégorie à développement faible, alors que quatre ne sont pas classés par manque de données (Tableau 1.2). Le faible IDH de certains pays membres signifie que les efforts et les investissements consacrés jusqu ici par ces derniers au secteur social ont été à la fois insuffisants et inefficaces. Les 5 pays membres ayant un indice de développement humain élevé au Moyen Orient, dans la région CEI, en Asie du Sud et en Afrique Subsaharienne, figurent au graphique 1.6 En revanche, l Indice de pauvreté humaine (IPH) 13 indique l ampleur de l indigence dans une population, à savoir la proportion des laissés pour compte au sein d une communauté. L IPH donne également une indication du niveau de vie d un pays donné : plus la valeur de l IPH y est élevée, plus le niveau de vie y est faible. La distribution de l IPH par pays membre (Tableau 1.2) révèle des disparités substantielles. L IPH oscille entre un niveau faible de 6,9% en Jordanie (niveau de vie le plus élevé) et un niveau élevé de 56,9% au Tchad (niveau le plus faible). Six pays (Qatar, EAU, Malaisie, Turquie, Jordanie et Liban) affichent un IPH de moins de 10%. L IPH a dépassé 33% dans 21 pays membres, ce qui implique que la pauvreté humaine touchait au moins le tiers de la population de ces pays, alors que six ont enregistré un IPH de plus de 50%, ce qui signifie que la moitié de la population de ces pays vivaient dans la pauvreté la plus abjecte. 11 L Indice de développement humain (IDH) est un indice composite qui permet de mesurer les réalisations moyennes d un pays dans trois dimensions de base du développement humain : vie longue et saine, accès au savoir et niveau de vie décent. Ces trois dimensions de base sont mesurées par l espérance de vie à la naissance, le taux d alphabétisation chez les adultes, les inscriptions brutes dans les établissements d enseignement primaire, secondaire et supérieur, et le produit intérieur brut (PIB) par habitant en dollar américain selon la parité des pouvoirs d achat (PPA $EU), respectivement. 12 Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Rapport sur le développement humain, 2007/ L Indice de pauvreté humaine (IPH) est un indice composite qui permet de mesurer l indigence dans trois dimensions de base couvertes par l Indice de développement humain telles qu une vie longue et saine, l accès au savoir et un niveau de vie décent. Graphique 1.6 Tp-5 des pays membres à Fort indice de Développement Humain Moyen Orient Communauté des Etats Indépendants (CEI) L'Asie du Sud-Est Afrique Sub-Sahariènne 27

10 Pour relever les défis liés au développement humain, les pays membres doivent procéder d urgence à l amélioration de l efficience des dépenses publiques dans les domaines clés que sont l éducation, la formation professionnelle, l accès aisé et abordable aux services de santé de base, la nutrition, l eau potable et l hygiène publique, en particulier dans les régions enclavées et en situation de conflit. Les pays membres doivent également mettre au point un système global et pratique leur permettant à la fois de suivre la progression vers les objectifs de réduction de la pauvreté et de mesurer l efficacité de leurs programmes de développement humain. Ceci requiert le renforcement des capacités des agences nationales de statistiques des pays membres pour qu elles soient en mesure de produire des données socioéconomiques précises, cohérentes, opportunes et fiables, conformément aux meilleures pratiques et aux cadres statistiques internationaux. Pour répondre aux besoins urgents des pays membres dans ce domaine, en particulier ceux des PMMA, la BID a lancé l Initiative pour le renforcement des capacités statistiques (BID- STATCAP) en 1428H. Les détails de Initiative sont fournis dans l Encadré Réduction de l indigence humaine Pour jeter les bases d une croissance partagée et durable, les investissements publics dans le secteur social devraient chercher à améliorer les possibilités d avancement économique et à réduire le coût de l accès des groupes les plus vulnérables de la société à l éducation de base et aux services de santé. A cet égard, les pays membres doivent concevoir leurs programmes d investissement public avec soin et en contrôler la mise en œuvre avec efficacité. Ceci leur permettra de réaliser les OMD, ainsi que les objectifs de la Vision 1440H de la BID. Des détails sur les dépenses publiques en matière d éducation et de santé sont fournis au Tableau 1.2. Durant la période , les dépenses publiques des pays membres sur l éducation ont varié considérablement. En termes de pourcentage du PIB, le Yémen a enregistré la plus forte moyenne annuelle de dépenses (9,6%), suivi par Djibouti (7,9%), la Tunisie (7,3%), les Maldives (7,1%), l Arabie saoudite (6,8%), le Maroc (6,7%) et la Malaisie (6,2%). S agissant des dépenses publiques dans le secteur de la santé, l OMS recommande 5% du PIB comme niveau approprié pour favoriser la réalisation des OMD en matière de santé. Parmi les pays membres, seuls deux (Maldives avec 6,3% et Turquie avec 5,6%) ont engagé des dépenses supérieures au seuil fixé par l OMS. Bien que, globalement, les indicateurs relatifs à la santé (les résultats) des pays membres soient en amélioration Encadré 1.1 Initiative de la BID pour le Renforcement des Capacités Statistiques (BID-STATCAP) Le 11 Rabi II 1428H (29 avril 2007), la BID a organisé une réunion d un groupe d experts (RGE) sur le «renforcement des capacités statistiques» au siège de la Banque à Djedda. L événement a réuni les représentants des bureaux de statistiques de pays membres choisis, des institutions de statistiques de l'oci, des institutions de statistiques régionales et du personnel du Groupe de la BID. La réunion d experts a examiné les défis auxquels sont confrontées les agences de statistiques des pays membres, identifié des initiatives de renforcement des capacités statistiques afin de renforcer la coordination et éviter le double emploi, et exploré la possibilité de mise en place d un cadre pour les activités de collecte de statistiques et d harmonisation des méthodes de calcul des statistiques consolidées. Sur la base des recommandations de la réunion d experts, la BID a adopté, au mois de Ramadan 1428H, une initiative de renforcement des capacités statistiques (BID- STATCAP). Une opération d assistance technique est prévue en soutien aux quatre composantes de cette initiative: Infrastructure physique et équipement, (ii) infrastructure statistique, (iii) opérations statistiques et (iv) cadre institutionnel pour les agences de statistiques nationales. Les statisticiens issus des pays les moins avancés bénéficient d un soutien financier leur permettant de tirer parti des expériences et des meilleures pratiques d autres pays à travers des systèmes statistiques avancés, des stages de formation, des ateliers, des conférences et des programmes d échange de personnels. Des bourses d études sont octroyées aux statisticiens en poste dans les bureaux nationaux de statistiques pour leur permettre de préparer un Masters en Statistiques. Un Forum appelé Groupe de Travail Statistique a été créé, en collaboration avec les institutions compétentes de l OCI, afin de coordonner et de mettre en place un cadre permettant de collecter les données statistiques auprès des pays membres et de normaliser les techniques de calcul des statistiques consolidées. L initiative BID-STATCAP aide les pays membres à renforcer leurs capacités statistiques et à briser le cercle vicieux des déficits de performance et de financement des agences de statistiques nationales. Les principes directeurs et les procédures régissant les demandes de subventions au titre de l initiative BID-STATCAP sont disponibles à l adresse 28

11 d année en année, les PMMA, en particulier, doivent veiller à augmenter l efficacité de leurs dépenses publiques dans ce secteur. III. PRINCIPALES QUESTIONS DE DEVELOPPEMENT Comme indiqué plus haut, les pays membres sont confrontés à un certain nombre de défis politiques et de développement majeurs : flambéesansprécédentdesprix de l énergie et des denrées alimentaires, dépréciation continue du dollar américain, turbulences sur les marchés financiers mondiaux et tensions géopolitiques au Moyen Orient. Ces défis ont des retombées considérables sur le développement socioéconomique des pays membres de la BID. On relève en outre des défis spécifiques et plus durables susceptibles d affecter leurs perspectives socioéconomiques. Il s agit, entre autres, de renforcer les flux de capitaux, de concrétiser les engagements d aide, de résoudre les problèmes du chômage et de promouvoir les investissements dans l énergie propre. 3.1 Renforcement des flux de capitaux et concrétisation des engagements d aide La plupart des pays membres de la BID comptent sur un flux régulier de ressources externes, notamment pour leurs programmes d investissements publics dans l infrastructure et les secteurs sociaux. Toute perturbation de ce flux risque de miner la stabilité macroéconomique et de compromettre les perspectives de croissance. Au fil du temps, des changements structurels ont été observés au niveau des flux externes nets vers les pays membres souffrant d un déficit en ressources. Le Président de la BID pose en compagnie des participants à la réunion du Groupe d'experts sur le renforcement des capacités statistiques, tenue le 12 Rabi' Thani 1428H (24 avril 2007) au siège de la BID à Djeddah. Les flux de ressources nets (somme de l APD nette, des autres flux officiels nets et des flux privés nets) vers les pays membres (en tant que groupe) ont reculé de 89,2 milliards de $ en 2005 à 83,2 milliards de $ en 2006, soit une baisse de 6,7%. En termes de flux de ressources totaux vers les pays en développement, la part des pays membres a atteint 28,9% en Le montant des flux de ressources nets varie considérablement d une région de pays membres de la BID à une autre. En 2006, le Moyen Orient en a accueilli le montant le plus élevé (25,1 milliards de $, ou 30,1%), suivi de l Asie du Sud Est (19,9 milliards de $, ou 23,9%), l Europe et l Amérique du Sud (18 milliards de $, ou 21,6%), l Afrique Subsaharienne (8,3 milliards de $, ou 9,9%), la CEI (8 milliards de $, ou 9,9%) et l Afrique du Nord (3,9 milliards de $, ou 4,7%). Parmi les pays membres individuels, 18 pays ont accueilli plus de 1 milliard de $ en Les premiers bénéficiaires ont été la Turquie (17,5 milliards de $), l Arabie Saoudite (10,4 milliards de $), la Malaisie (7,5 milliards de $), l Irak (7 milliards de $), le Kazakhstan (5,9 milliards de $) et l Égypte (5,4 milliards de $). Les pays membres qui ont accusé une forte chute des flux de ressources nets entre 2005 et 2006 ont été l Irak, l Iran, l Indonésie, le Nigéria et le Maroc. Si, globalement, les engagement d APD au profit des pays en développement ont cru de 114,9 milliards de $ en 2005 à 122,1 milliards de $ en 2006, les engagements au profit des pays membres de la BID (en tant que groupe) ont, pendant ce temps, reculé de 56,5 à 50,9 milliards de $, accusant une baisse de 9,8%. En 2006, le plus important engagement a concerné le Nigeria (11,7 milliards de $), suivi de l Irak (7,8 milliards de $), l Indonésie et l Afghanistan (3 milliards de $ chacun) et le Cameroun (2,1 milliards de $). Parallèlement aux engagements, le total des décaissements au titre de l APD au profit des pays membres (en tant que groupe) a également reculé, passant de 53,3 milliards de $ en 2005 à 48,3 milliards de $ en 2006, soit une baisse de 9,4%. Mais ce recul n était pas totalement imprévisible car les décaissements APD étaient exceptionnellement élevés en 2005 en raison de l importance des opérations de secours du Club de Paris en Irak (22,1 milliards de $) et au Nigeria (6,4 milliards de $). En 2006, les subventions nette au titre de l allègement de la dette ont représenté des montants substantiels à la fois en Irak (8,7 milliards de $) et au Nigeria (11,4 milliards de $). S agissant des décaissements APD au profit des diverses régions de pays membres, l Afrique Subsaharienne a reçu la plus grande part avec 49,1%, suivie du Moyen Orient (24,6%), l Asie du Sud Est (16,7%), l Afrique du Nord 29

12 Graphique 1.7 Engagements et décaissements au profit des pays membres de la BID leur capacité d absorption et empêcher les fuites pour renforcer l efficacité des flux d APD disponibles. 3.2 Défis du chômage Engagements Décaissements (5,4%), la CEI (2,3%) et l Europe et l Amérique du Sud (2%). En ce qui concerne les pays individuels, le décaissement le plus élevé en 2006 a profité au Nigeria (11,4 milliards de $), suivi de l Irak (8,7 milliards de $), l Afghanistan (3 milliards de $), et le Pakistan et le Soudan (2,1 milliards de $ chacun). Pour ce qui est de la concrétisation des engagements d aide, les pays membres (en tant que groupe) n ont pas reçu la totalité des montants engagés au titre de l APD (Graphique 1.7). En 2006, ils ont reçu 2,6 milliards de $ de moins que les montants engagés. Sur un plan individuel, 24 pays membres n ont pas reçu le total des montants APD engagés durant la même période. Les pays bénéficiaires et donateurs sont, les uns et les autres, responsables de l écart par rapport aux engagements. Selon une résolution des Nations Unies adoptée en 1970, 22 membres du Comité d assistance au développement (CAD) se sont engagés à verser 0,7% de leur revenu national brut (RNB) au titre de l APD au profit des pays en développement. Á ce jour, seuls cinq membres du CAD (Norvège, Suède, Luxembourg, Pays Bas et Danemark) satisfont à cet objectif ou le dépassent, alors que 11 pays membres de l UE n ont toujours pas honoré leur engagement. Ces derniers ont toutefois promis de le faire d ici à Les six autres pays membres (dont les Etats-Unis) doivent toujours fixer un calendrier pour la réalisation de leurs engagements. Tout récemment, les leaders du G8 se sont fermement engagés, lors du Sommet de Gleaneagles, Ecosse (juillet 2005), à relever, d ici à 2010, le niveau de l aide à l ensemble des pays en développement d environ 50 milliards de $ par an, dont 25 milliards au profit des pays africains. Sans la concrétisation par les donateurs de leurs engagements d aide, la réalisation des OMD reste improbable d ici à 2015, en particulier dans les pays d Afrique Subsaharienne. Du côté des bénéficiaires, les pays en développement doivent réformer en profondeur leurs politiques sociales et économiques, renforcer leurs capacités de mise en œuvre, améliorer Le chômage figure parmi les principaux défis socioéconomiques auxquels font face les pays membres de la BID. Les hauts niveaux de pauvreté et les problèmes de développement humain qui en découlent sont la conséquence directe des taux de chômage élevés prévalant dans de nombreux pays membres. La croissance soutenue affichée par les pays membres ces dernières années semble avoir un effet limité sur la croissance du nombre de chômeurs. Le taux de chômage global a augmenté de 7,3% en 1996 à 9,5% en 2007 dans les pays membres de la BID (en tant que groupe) et de 9 à 11,7% dans les PMMA. Pour relever les défis du chômage galopant, les pays membres doivent élaborer des stratégies et des programmes à même de créer de nouveaux emplois. En outre, afin d améliorer la compréhension de la dynamique du marché de l emploi et concevoir des stratégies d emploi efficaces, ils doivent investir dans la formation professionnelle et la mise à niveau des compétences. En même temps, ils doivent améliorer la collecte et la dissémination d informations actualisées et fiables relatives aux marchés de l emploi. Les jeunes hommes et femmes (tranche d âge entre 15 et 24 ans) sont l atout principal de tout pays. Ils apportent énergie, talent et créativité aux économies de leurs pays et jettent les fondations de leur développement économique futur. Actuellement, la plupart des pays membres connaissent un dividende démographique. Cette situation est due au fait que la croissance démographique est en recul suite à la baisse des taux de fécondité et de mortalité, combinée avec des dépenses publiques et privées croissantes en matière de santé. Par conséquent, la structure d âge et la proportion de la population en âge de travailler évoluent fortement au fil du temps. L importance du dividende démographique est surtout manifeste dans les pays sud asiatiques qui connaissent une croissance rapide, où elle contribue pour un tiers dans la croissance économique. Dans les pays membres, la population jeune (garçons et filles) était de 237 millions d individus en En 10 ans, elle a augmenté à 300,3 millions, représentant une croissance composée de 2,4% par an. Durant la même période, l emploi des jeunes a augmenté de 102,7 millions à 124,5 millions, soit une croissance de 2% par an. De plus, le ratio emploi-jeunes a été particulièrement faible avec 43,3% en 1996 et 41,5% en 2006, contre un ratio mondial de 50,9% et 47,3% respectivement. Ceci indique qu une large part (plus de 56%) des jeunes 30

13 n étaient pas directement engagés dans des activités liées au marché, soit parce qu ils ne travaillaient pas, soit (plus probablement) par ce qu ils évoluaient hors du marché du travail. Ce scénario met en lumière le fait que, à défaut de politiques opportunes et appropriées par les pays membres, la transition démographique, au lieu d être un dividende, pourrait très bien devenir un fardeau insoutenable pour le budget national et les ressources intérieures. Il est particulièrement urgent de mettre au point des stratégies visant à donner aux jeunes l occasion de tirer le meilleur parti de leur potentiel à travers un emploi décent. La création d opportunités d emploi égales pour les hommes et les femmes demeure un défi majeur dans de nombreux pays membres. En 2006, le rapport emploi jeunesse féminine était de 29,4%, contre 53,2% pour jeunesse masculine. Ceci indique qu une large part (plus de 70%) de la population jeune féminine n était pas directement engagée dans des activités liées au marché, soit parce qu elle ne travaillait pas, soit (plus probablement) par ce qu elle évoluait hors du marché du travail. Il est donc extrêmement important que la participation des femmes au marché de l emploi continue de croître, dans le respect des normes religieuses de la société, de sorte qu elles puissent produire et contribuer au bien-être économique général. Il convient également d améliorer la productivité de la main d œuvre existante. Selon le BIT (2006) 14, le rendement par travailleur en Asie de l Est, où les niveaux de productivité ont connu la plus forte augmentation, équivalait au cinquième du niveau enregistré dans les pays industrialisés en La situation est encore pire dans d autres régions. La même comparaison a montré que les niveaux de productivité en Asie du Sud Est et dans le Pacifique était sept fois inférieure à ce niveau, en Asie du Sud huit fois, au Moyen Orient, en Amérique Latine et dans les Caraïbes trois fois, en Europe Centrale et du Sud (non EU) et dans les pays de la CEI trois fois et demi, et en Afrique du Nord quatre fois. Le plus grand écart a été relevé en Afrique Subsaharienne où le niveau de productivité par personne employée équivalait au douzième de celui d un travailleur dans les pays industrialisés. S agissant des pays membres de la BID, les taux moyens annuels de croissance de la productivité de la main d œuvre (valeur ajoutée par personne employée durant la période ) ont été négatifs dans 20 pays. A cet égard, il importe que ces pays trouvent rapidement les moyens permettant d améliorer la productivité et la qualité de leur capital humain, ce qui renforcera par la même occasion leur compétitivité à l international. 14 BIT (2006) : Les indicateurs clés du marché du travail, 5è édition 3.3 Promotion des investissements dans l énergie propre pour un développement économique durable L énergie est souvent considérée comme une composante stratégique du développement économique et humain. Elle affecte tous les aspects du développement (social, économique et environnemental), notamment les conditions de vie, l accès à l eau, la productivité agricole, la santé et l éducation. Les principales sources de production d énergie, les hydrocarbures (charbon, pétrole, diesel et gaz naturel), sont à l origine d une grave dégradation de l environnement et ont été la principale source d émission de gaz à effet de serre (GES), induisant ainsi le phénomène de réchauffement de la planète. Dans ce contexte, les pays en développement ont dû supporter un coût exorbitant pour traiter les conséquences de la pollution atmosphérique, de l épuisement des sols, du relèvement du niveau de la mer et des inondations. L énergie propre joue un rôle déterminant dans la promotion du développement durable, paradigme prédominant du 21 ème siècle. Etant donné que le développement s intéresse essentiellement à la durabilité de l environnement, les systèmes d énergie propre, qui ne dépendent pas de sources d énergie non renouvelables et ne causent pas de dégâts environnementaux, sont devenus les sources privilégiées de production d énergie. En termes de contribution de l énergie au développement socioéconomique, on relève une forte corrélation entre l utilisation de l énergie par habitant et l Indice de développement humain (IDH), en particulier pour les pays les moins avancés. En pratique, le niveau de développement humain est lié : (i) à la quantité absolue d énergie utilisée par habitant et (ii) à la part des divers types de production d énergie, principalement l électricité. Selon diverses estimations, la réalisation de tout OMD requiert une amélioration substantielle de la qualité et de la quantité de services énergétiques disponibles dans les pays en développement. Par exemple, l objectif d éliminer la pauvreté en réduisant de moitié la proportion individus vivant avec moins d un dollar des EU par jour d ici à 2015 nécessite une augmentation majeure des taux d électrification par l utilisation de services d énergie fiables dans des pays très pauvres. Toutefois, dans nombre de pays démunis, un large pan de la population n a pas accès aux services d énergie, et ceux qui y ont accès paient le prix fort pour une piètre qualité, ce qui signifie que ces services sont plutôt incertains et peu fiables. Aux taux d investissement actuels dans 31

14 le secteur de l énergie, plus ou moins 1,4 milliard de personnes n auront toujours pas accès à l électricité d ici à L utilisation de l énergie par habitant est encore plus faible dans les pays en développement. Les plus fortes concentrations de pauvres, qui sont aussi privés de services d énergie fiables, se trouvent actuellement dans les pays d Afrique Subsaharienne (où la consommation par habitant est la plus faible) et en Asie du Sud. Selon les statistiques disponibles, les pays en développement ont essentiellement recours aux hydrocarbures et à la biomasse pour satisfaire leur demande d énergie. Si elles ne sont pas contrôlées, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) des pays en développement dépasseront celles des pays avancés de l OCDE d ici à Alors que le quart de la population mondiale n a pas accès à l énergie, la demande sans cesse croissante des pays asiatiques émergents a déjà entraîné une hausse sans précédent des prix internationaux de l énergie. Deux tiers de l augmentation de la demande mondiale devrait émaner des pays en développement, plus particulièrement en Asie. La hausse des prix de l énergie aboutira également à des changements dans les modes de production, qui passeront d industries à forte consommation d énergie à des industries à faible consommation d énergie. Il en résultera que les avantages comparés et la compétitivité auront un impact profond sur le commerce international et l évolution du secteur financier, en particulier dans les pays en développement à déficit énergétique. Á cet égard, les Banques multilatérales de développement (BMD) ont un rôle important à jouer pour l identification et le financement d opportunités d investissement dans des systèmes d énergie propre et peu coûteuse. Dans le Cadre d investissement pour l énergie propre et le développement mis au point par la Banque mondiale à l issue du Sommet du G8 de Gleneagles sur le thème Changement climatique, énergie propre et développement durable en juillet 2005, les BMD ont mis l accent sur la nécessité de réformer le secteur de l énergie, diversifier les sources d énergie, développer les moyens de renforcer les technologies énergétiques propres et efficaces, réduire l impact de l énergie sur le changement climatique et mettre au point de nouveaux instruments et options de financement à l échelle nationale. S agissant des options d énergie propre, un certain nombre de technologies actuellement disponibles (ou qui le seront bientôt) permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre. On peut en citer les centrales à charbon ultra-efficaces (cycle combiné de gazéification intégrée avec capture et stockage du carbone, par exemple), le gaz naturel, les technologies avancées de production d énergie renouvelable, le nucléaire, la séquestration biologique (afforestation, par exemple), la réduction du taux de déforestation, la gestion des déchets (capture des émissions de méthane, par exemple), l incinération de gaz de procédé résiduaire, et les technologies très efficaces d utilisation finale (bâtiments et véhicules, par exemple). L Agence internationale de l énergie (IEA) estime que les économies en développement et en transition auront besoin d un investissement en capital total de milliards de $, ou l équivalent d une moyenne de 300 milliards de $ par an (en dollars de 2005) jusqu en 2030 pour répondre à leurs besoins en énergie. L électricité représente 73% de ce montant, le pétrole 12%, le gaz La BID a approuvé 125 millions de $ EU pour la modernisation de la raffinerie de Rabigh en Arabie Saoudite. Ce projet porte sur le développement d'un complexe pétrochimique intégré dans le site de la raffinerie de Rabigh pour le raffinage et le traitement des matières premières (pétrole brut, éthane et butane) et la production de produits pétrochimiques raffinés destinés à l'exportation. 32

15 naturel 12% et le charbon 3%. Mais les sources de financement déjà identifiables permettent de réunir à peine 80 milliards de $ par an, ou près de 50% des fonds nécessaires au secteur de l électricité dans les pays en développement. Selon des estimations récentes, les besoins en financement requis pour fournir un accès total à l électricité aux régions qui en manquent durant la période sont de l ordre de 280 milliards de $ pour l Afrique Subsaharienne, 78 milliards de $ pour le Moyen Orient et l Afrique du Nord, et 113 milliards de $ pour l Asie du Sud. Au vu de ce qui précède, la nécessité de promouvoir l investissement dans l énergie propre est devenue un défi majeur pour les pays en développement, en général, et les pays membres de la BID, en particulier. Le financement du secteur de distribution de l énergie provient de trois sources : fonds autogérés, financement privé et financement public. L énorme déficit d investissement, notamment dans le secteur de l électricité, doit être comblé par l attrait d investissements du secteur privé dans les pays en développement et en transition. L augmentation de l efficacité des usages finaux dans le transport, l industrie, le commerce et le secteur résidentiel peut également avoir un impact significatif sur l investissement dans l énergie propre. Consciente du problème, la BID a pris part à l élaboration du cadre d investissement et s attelle actuellement à l intégration de l énergie propre dans ses opérations. Ainsi, elle a financé deux importants projets de centrales hydroélectriques au Pakistan et sur le fleuve Niger, et apporté un soutien substantiel au développement de l électricité hydraulique en Afrique Subsaharienne. Lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique, tenue en décembre 2007 à Bali, la BID a annoncé son soutien aux pays membres pour atténuer les effets du changement climatique par l adoption de systèmes d énergie propre. En partenariat avec le secteur privé, la BID compte investir dans la fourniture de services d énergie propre dans ses pays membres. Enfin, l engagement des BMD dans le financement de la production d énergie nucléaire, quoique sous contrôle international, pourrait également être envisagé comme option viable pour la production d une énergie efficace et propre. Au début de 1429H, la BID a approuvé 10 millions de $ EU dans le cadre d'un cofinancement pour la réhabilitation et la modernisation des canaux primaires d'irrigation et du réseau de prise d'eau situés dans la plaine fortement irriguée du district de Pashtun Zarqun, dans la région de Herat à l'ouest de l'afghanistan. Lorsqu'il sera réalisé, le projet permettra d'améliorer les conditions de vie des agriculteurs du bassin occidental de l'afghanistan. 33

16 N Pays Population totale (millions) Croissance démographique annuelle (%) TABLEAU ANNEXE 1 INDICATEURS DE BASE SELECTIONNES Espérance de vie à la naissance (années croissance réelle du PIB (%) PIB actuel (milliards EU) PIB actuel par PIB actuel en habitant ($EU) (milliards de $) 34 Taux de change de la monnaie nationale contre le $EU Afghanistan 25,1 3,0 42 7,5 8, , Albanie 3,1 0,3 71 5,0 9, , Algérie 33,3 1,5 71 3,6 113, ,5 69,29 4 Azerbaijan 8,5 1, ,0 19, , Bahreïn 0,7 1,8 75 7,6 15, ,0 0,38 6 Bangladesh 144,3 1,8 63 6,4 64, ,5 68,88 7 Bénin 8,7 3,0 53 3,8 4, ,7 479,27 8 Brunei 0,4 1,9 78 5,1 11, ,7 1,51 9 Burkina Faso 13,6 2,7 49 5,9 6, ,9 479,27 10 Cameroun 16,7 2,2 51 3,8 18, ,1 479,27 11 Tchad 10,0 2,4 47 0,5 6, ,2 479,27 12 Comores 0,61 2,2 65 1,2 0, ,3 359,45 13 Cote d Ivoire 18,5 1,7 45 0,9 17, ,0 479,27 14 Djibouti 0,81 1,6 55 4,8 0, , Egypte 75,4 1,8 68 6,8 107, , Gabon 1,4 1,6 56 1,2 9, ,3 479,27 17 Gambie 1,6 2,3 55 6,5 0, ,5 24,88 18 Guinée 9,2 2,2 54 2,2 3, , Guinée-Bissau 1,63 2,9 47 2,7 0, ,2 479,27 20 Indonésie 223,0 1,1 68 5,5 364, , ,36 21 Iran 69,2 1,3 71 4,9 222, , ,15 22 Irak Jordanie 5,6 3,2 71 6,3 14, , Kazakhstan 15,3 1, ,7 81, ,5 122,55 25 Koweït 2,6 2,5 78 5,0 95, ,7 0,28 26 Kyrgyz 5,2 1,1 65 2,7 2, ,0 37,32 27 Liban 4,1 1,1 71 0,0 22, , ,50 28 Libye 6,0 1,9 73 5,6 50, , Malaisie 25,8 1,6 72 5,9 148, , Maldives 0,3 2, ,1 0, ,0 12,80 31 Mali 13,9 2,9 46 5,3 6, ,7 479,27 32 Mauritanie 3,2 2, ,4 2, , Maroc 30,5 1,2 71 8,0 65, ,5 8,19 34 Mozambique 20,1 1,8 46 8,5 7, ,9 25,80 35 Niger 14,4 3,2 42 5,2 3, ,5 479,27 36 Nigeria 144,8 2,4 48 5,6 116, , Oman 2,6 2,2 74 5,9 36, ,1 0,38 38 Pakistan 159,0 2,1 62 6,9 127, ,5 60,74 39 Palestine* 4 3, Qatar 0,8 1, ,3 52, ,7 3,64 41 Arabie saoudite 23,7 2,4 71 4,3 349, ,1 3,75 42 Sénégal 11,9 2,3 56 2,1 9, ,7 479,27 43 Sierra-Leone 5,6 2,1 39 7,4 1, , ,19 44 Somalie 8 3, Soudan 37,0 2, ,8 37, ,7 2,02 46 Suriname 0,5 0,5 69 5,8 2, , Syrie 19,5 2,4 73 4,4 34, ,9 11,23 48 Tajikistan 6,7 1,5 65 7,0 2, ,5 3,44 49 Togo 6,3 2,5 54 2,0 2, ,5 479,27 50 Tunisie 10,1 1,0 73 5,4 30, ,3 1,28 51 Turquie 72,9 1,2 72 6,1 401, ,9 1,30 52 Turkménistan 4,9 1,3 61 9,0 21, , Ouganda 29,9 3,6 50 5,4 9, , E.A.U. 4,6 2,3 78 9,4 163, ,3 3,67 55 Ouzbékistan 26,5 1,4 66 7,3 17, , Yémen 21,6 3,1 61 4,0 20, ,3 -- Tous les pays membres 1.413,9 1,8 62 6, , ,1 -- * Gaza et Cisjordanie -- données non disponibles Sources : 1. Banque mondiale, indicateurs du développement mondial, base de données en ligne ; 8 février OMS, statistiques mondiales de la santé, base de données en ligne, 8 février FMI, conjoncture économique mondiale, base de données en ligne, 8 février FMI, statistiques financières internationales, base de données en ligne, 8 février 2008

17 TABLEAU ANNEXE 2 INFLATION ET MASSE MONETAIRE N Pays Inflation (Sur la base de l indice des prix à la consommation) (%) masse monétaire au sens étroit (M1) (Changement annuel en %) masse monétaire au sens large (M2) (Changement annuel en %) Afghanistan 13,2 12,30 5, Albanie 2,9 2,4 2,4 13,6 15,2 17,1 13,5 14,1 16,0 3 Algérie 3,6 1,6 2,5 30,9 9,8 34,1 10,0 8,8 20,6 4 Azerbaijan 6,7 9,7 8,4 30,6 14,9 145,2 47,7 23,2 86,9 5 Bahreïn 2,3 2,6 2,9 4,8 23,4 21,0 4,1 22,0 14,9 6 Bangladesh 6,1 7,00 6,5 17,8 18,1 32,1 14,3 16,0 20,2 7 Bénin 0,9 5,4 3,8-17,2 33,3 11,9-9,3 26,3 14,5 8 Brunei 0,9 1,1 0,2 9,0 1,3 10,9 16,0-4,5 2,2 9 Burkina Faso -0,4 6,4 2,4-16,3-7,0 4,2-8,3-4,8 11,0 10 Cameroun 0,3 2,0 5,1 7,6 0,4 12,4 6,4 4,9 10,3 11 Tchad -5,4 7,9 7,9 2,5 32,2 54,2 3,5 31,3 52,3 12 Comores 4,50 3,00 3,40-5,8 8,6-2,9-5,0 3,2-1,7 13 Cote d Ivoire 1,5 3,90 2,5 13,6 7,5 11,0 9,6 7,7 10,3 14 Djibouti 3,10 3,10 3,5 10,7 0,6 20,0 13,9 11,3 11,2 15 Egypte 8,1 8,8 4,2 15,0 20,4 20,0 15,1 11,5 15,0 16 Gabon 0,4 0,0 4,0 12,3 36,4 17,0 11,4 27,5 16,4 17 Gambie 14,2 3,2 1,4 8,2 6,9 26,0 18,3 13,1 26,2 18 Guinée 17,5 31,4 34,7 28,0 21, ,5 33, Guinée-Bissau 0,80 3,40 2,00 43,6 20,3 3,1 42,8 21,3 4,4 20 Indonésie 6,1 10,5 13,1 15,1 10,2 28,1 8,9 16,4 14,9 21 Iran 15,2 12,1 13,6 14,9 22,8 25,9 23,0 22,8 29,1 22 Irak Jordanie 3,40 3,5 6,3 10,9 28,2 12,4 10,5 21,4 12,8 24 Kazakhstan 6,9 7,6 8,6 64,4 18,0 60,3 68,2 26,3 78,1 25 Koweït 1,3 4,1 2,8 21,5 17,4-4,8 12,1 12,3 21,7 26 Kyrgyz 4,1 4,3 5,6 22,9 16,4 51,9 32,1 10,0 51,5 27 Liban 1,7-0,7 5,6 6,4-2,6 12,5 10,1 4,5 7,8 28 Libye -2,2 2,0 3,4 17,0 31,8 15,5 13,8 29,0 14,1 29 Malaisie 1,4 3,0 3,6 11,2 8,7 12,2 11,7 6,3 11,5 30 Maldives 6,3 3,3 3,7 19,7 22,5 22,2 32,8 11,7 20,6 31 Mali -3,1 6,4 1,9-7,2 12,8 8,1-2,6 9,8 6,0 32 Mauritanie 10,4 12,1 6, Maroc 1,5 1,0 3,3 9,9 14,3 16,2 7,8 14,0 17,0 34 Mozambique 12,6 6,4 13,2 16,4 23,8 22,1 7,6 25,3 22,6 35 Niger 0,4 7,8 0,1 21,7 5,7 17,3 19,7 7,0 14,8 36 Nigeria 15,0 17,8 8,3 8,6 15,9 25,5 14,0 16, Oman 0,7 1,9 3,2 12,8 24,3 8,3 4,0 21,3 24,6 38 Pakistan 4,6 9,3 7,9 21,6 36,7 17,1 20,5 16,5 14,6 39 Palestine* ,3 3,9 5,6 40 Qatar 6,8 8,8 11,8 29,4 53,2 24,7 20,5 43,3 37,9 41 Arabie saoudite 0,4 0,7 2,2 18,2 7,8 10,0 17,3 13,2 20,4 42 Sénégal 0,5 1,7 2,1 6,7 8,4 14,1 12,2 8,2 12,5 43 Sierra-Leone 14,2 12,1 9,5 17,6 23,1 15,4 20,1 31,3 21,5 44 Somalie Soudan 8,4 8,5 7,2 31,8 34,5-87,1 30,8 43,5 29,7 46 Suriname 9,1 9,9 11,3 23,6 9,7 22,7 31,5 10,7 23,7 47 Syrie 4,4 7,2 10,0-4,2 14,3-4,0 10,8 11,3 7,3 48 Tajikistan 7,2 7,3 10,0 8,5-0,0 30,4 9,8 25,9 59,7 49 Togo 0,4 6,8 2,2 24,7-3,2 33,0 18,1 2,2 22,6 50 Tunisie 3,6 2,0 4,5 10,6 13,7 13,1 11,3 11,0 11,6 51 Turquie 8,6 8,2 9,6 24,7 48,0 58,6 20,8 25,1 32,6 52 Turkménistan 5,9 10,7 8, Ouganda 5,0 8,0 6,6 8,6 19,6 18,8 11,1 16,5 17,6 54 E.A.U. 5,0 6,2 9,3 38,7 29,2 14,9 23,8 30,5 23,2 55 Ouzbékistan 6,6 10,0 14, Yémen 12,5 11,7 18,2 12,4 13,3 26,2 14,6 14,4 26,1 Tous les pays membres 6,4 7,7 8,1 18,5 20,8 25,5 16,7 17,6 22,3 * Gaza et Cisjordanie -- données non disponibles Sources: 1. FMI, Perspectives de l économie mondiale La base de données en ligne, consulté en 13 février FMI, Base de données en ligne, 13 février

18 TABLEAU ANNEXE 3 INDICATEURS DE BALANCE DES PAIEMENTS Balance des opérations courantes (milliard $) Balance globale (million $) Réserves brutes en mois d importation N Pays Afghanistan 0,2 0,04-0, Albanie -0,3-0,5-0, ,6 5,9 7,0 3 Algérie 11,1 21,2 29, ,9 32,7 44,5 4 Azerbaijan -2,6 0,2 3, ,3 3,1 5,9 5 Bahreïn 0,4 1,6 2, , Bangladesh -0,2 0,01 0, ,9 2,2 2,8 7 Bénin -0,3-0,3-0, ,6 8,4 11,1 8 Brunei 3,8 5,3 6, ,2 3,6 3,6 9 Burkina Faso -0,5-0,6-0, ,3 3,9 4,6 10 Cameroun -0,6-0,6-0, ,8 3,8 6,5 11 Tchad -0,5-0,3-0, ,7 2,3 6,3 12 Comores -0,01-0,01-0, ,8 10,1 10,4 13 Cote d Ivoire 0,2 0,04 0, ,2 3,0 4,1 14 Djibouti -0,01 0,01-0, ,2 3,8 5,0 15 Egypte 3,4 2,9 0, ,5 12,2 14,3 16 Gabon 0,8 1,8 1, ,1 5,6 8,9 17 Gambie -0,0-0,1-0, ,3 4,9 5,9 18 Guinée -0,2-0,1-0, ,8 1, Guinée-Bissau 0,01-0,02-0, ,7 8,4 8,9 20 Indonésie 1,6 0,3 10, ,5 5,2 6,3 21 Iran 1,4 16,6 19, Irak ,2 6,1 9,7 23 Jordanie -0,00-2,3-2, ,8 5,7 7,0 24 Kazakhstan 0,3-1,1-1, ,7 3,6 9,2 25 Koweït 18,2 32,7 41, ,6 6,3 9,2 26 Kyrgyz 0,1 0,1-0, ,2 4,9 5,4 27 Liban -3,3-2,9-1, ,6 14,8 16,6 28 Libye 7,4 17,3 24, ,3 62,6 87,3 29 Malaisie 14,9 20,0 25, ,2 6,8 7,5 30 Maldives -0,1-0,3-0, ,5 2,7 3,0 31 Mali -0,4-0,5-0, ,1 6,4 7,3 32 Mauritanie -0,5-0,9-0, Maroc 1,0 1,4 2, ,2 8,8 10,5 34 Mozambique -0,5-0,7-0, ,3 4,7 4,7 35 Niger -0,2-0,3-0, ,0 3,7 5,6 36 Nigeria 3,8 9,1 14, ,8 16,7 22,1 37 Oman 0,3 2,7 3, ,9 5,4 5,6 38 Pakistan 1,8-1,5-5, ,4 4,4 4,6 39 Palestine* Qatar 7,1 14,2 16, ,1 4,2 4,1 41 Arabie saoudite 52,0 90,1 95, ,3 5,1 5,1 42 Sénégal -0,5-0,7-0, ,5 4,3 4,6 43 Sierra-Leone -1,4-3,0-5, ,8 5,6 5,7 44 Somalie Soudan ,0 3,2 2,7 46 Suriname -0,1-0,2 0, ,9 1,7 2,9 47 Syrie -0,8-1,2-2, Tajikistan -0,1-0,1-0, ,5 1,3 1,3 49 Togo -0,1-0,1-0, ,6 2,1 3,7 50 Tunisie -0,6-0,3-0, ,6 3,8 5,5 51 Turquie -15,6-22,6-31, ,0 4,8 5,3 52 Turkménistan 0,1 0,9 3, Ouganda -0,1-0,2-0, ,3 6,9 8,4 54 E.A.U. 10,3 24,3 35, ,9 2,9 3,5 55 Ouzbékistan 1,2 2,0 3, Yémen 0,2 0,6 0, ,4 13,7 15,4 Tous les pays membres 112,1 224,0 283, , ,9 7,0 8,6 *Gaza et Cisjordanie.. données non disponibles Sources: 1. FMI, Perspectives de l économie mondiale La base de données en ligne, consulté en 8 février FMI, Base de données en ligne, 8 février Banque Mondiale, base de données en ligne, consulté le 8 février

19 TABLEAU ANNEXE 4 INDICATEURS DU COMMERCE INTERNATIONAL Exportation de marchandises (FOB) Montant (Millions $EU) Croissance annuelle (%) Croissance décennale (%) Importation de marchandises (CIF) Montant (Millions $EU) Croissance annuelle (%) Croissance décennale (%) Balance commerciale Termes de l échange N Pays (million $EU) (2000=100) Afghanistan ,6 8, ,1 21, Albanie ,2 18, ,5 17, Algérie ,8 18, ,2 11, Azerbaijan ,7 27, ,9 23, Bahreïn ,8 12, ,4 10, Bangladesh ,6 9, ,9 8, Bénin 570 0,2 4, ,7 4, Brunei ,8 14, ,0-0, Burkina Faso ,9 6, ,3 10, Cameroun ,3 8, ,7 10, Tchad ,7 40, ,4 18, Comores 11-20,3 11, ,7 8, Cote d Ivoire ,4 8, ,9 7, Djibouti 40 1,3 4, ,6 5, Egypte ,6 16, ,9 2, Gabon ,2 9, ,5 3, Gambie 10 25,0 7, ,4-0, Guinée 900 1,1 2, ,8 4, Guinée-Bissau 75-24,2 9, ,6 5, Indonésie ,6 6, ,6 7, Iran ,7 18, ,6 16, Irak ,8 17, ,0 21, Jordanie ,6 13, ,2 13, Kazakhstan ,4 23, ,8 21, Koweït ,5 18, ,7 9, Kyrgyz ,0 4, ,9 8, Liban ,4 20, ,1 4, Libye ,2 18, ,4 4, Malaisie ,9 8, ,3 7, Maldives ,0 10, ,2 10, Mali ,9 11, ,4 10, Mauritanie ,2 8, ,7 8, Maroc ,2 6, ,1 10, Mozambique ,7 33, ,3 16, Niger 540 8,0 7, ,6 9, Nigeria ,0 16, ,9 9, Oman ,5 13, ,7 8, Pakistan ,4 8, ,6 12, Palestine* Qatar ,4 21, ,6 18, Arabie saoudite ,6 17, ,4 9, Sénégal ,7 6, ,6 12, Sierra-Leone ,8 50, ,1 20, Somalie Soudan ,3 30, ,5 20, Suriname ,3 10, ,6 5, Syrie ,5 12, ,6 11, Tajikistan ,2 6, ,3 9, Togo 630 7,5 6, ,0 7, Tunisie ,7 9, ,8 7, Turquie ,9 15, ,3 13, Turkménistan ,0 25, ,3 14, Ouganda ,8 7, ,6 5, E.A.U ,7 16, ,1 13, Ouzbékistan ,0 3, ,8 0, Yémen ,0 15, ,1 13, Tous les pays membres ,3 13, ,2 10, *Gaza et Cisjordanie -- données non disponibles Source: Banque Mondiale, Base de données en ligne, 8 février

20 N Pays Montants (Milliards $EU) TABLEAU ANNEXE 5 INDICATEURS DE LA DETTE EXTERIEURE Dette totale % des Exportations % du RNB Total du service de la dette Montants (Milliards $EU) Paiement d intérêts % des % des % du RNB Exportations Exportations Dette concessionnelle % du total de la dette Afghanistan Albanie 2,3 115,5 25,1 0,1 6,5 1,4 1,3 57,5 3 Algérie 5,6 -- 5,2 13, , ,5 4 Azerbaijan 1,9 13,0 10,9 0,2 1,7 1,4 0,4 61,0 5 Bahreïn Bangladesh 20,5 186,50 31,4 0,7 6,2 1,0 1,6 88,2 7 Bénin 0, ,5 0,1 -- 1,8 2,2 87,8 8 Brunei Burkina Faso 1, ,3 0,1 -- 0, ,8 10 Cameroun 3,2 67,4 17,6 0,5 11,0 2, ,2 11 Tchad 1,8 46,0 34,2 0,1 1,8 1, ,4 12 Comores 0,28 596,21 70,32 0,0 7,7 0, ,0 13 Cote d Ivoire 13,8 131,15 86,6 0,1 1,2 0,8 0,6 43,7 14 Djibouti 0, ,3 0,0 -- 2, ,1 15 Egypte 29,3 87,3 27,2 2,2 6,5 2,0 1,9 70,3 16 Gabon 4,4 69,7 57,9 0,1 1,4 1,1 1,1 18,3 17 Gambie 0, ,2 0,0 -- 6,6 4,4 93,8 18 Guinée 3,3 305,7 100,2 0,2 15,4 5,0 5,1 82,3 19 Guinée-Bissau 0,71 553,46 241,20 0,0 26,3 11,5 9,0 95,3 20 Indonésie 131,0 119,1 37,6 20,4 18,6 5,9 3,6 27,1 21 Iran 20,1 -- 9,1 2,6 -- 1,2 -- 4,8 22 Irak Jordanie 8,00 111,3 54,4 0,7 9,6 4,7 2,1 49,8 24 Kazakhstan 74,1 189,7 109,2 14,5 37,2 21,4 5,5 1,3 25 Koweït Kyrgyz 2,4 225,1 90,1 0,1 9,1 3,7 1,8 77,2 27 Liban 24, ,9 4, ,1 7,2 4,7 28 Libye Malaisie 52,5 30,1 36,4 7,6 4,4 5,3 1,3 8,4 30 Maldives 0, ,3 0,0 -- 3,9 2,0 49,5 31 Mali 1,4 81,2 23,4 0,1 4,5 1,3 1,5 96,2 32 Mauritanie 1,6 112,1 58,86 0,1 6,7 3, ,5 33 Maroc 18,5 85,5 32,5 3,4 15,7 6,0 2,5 28,4 34 Mozambique 3,3 114,9 47,1 0,1 1,9 0,8 1,3 68,1 35 Niger 0, ,1 0,2 -- 5,0 2,2 84,2 36 Nigeria 7,7 -- 7,4 6,8 -- 6,6 8,9 25,9 37 Oman 4, , ,0 14,4 38 Pakistan 35,9 179,8 28,5 2,3 11,4 1,8 3,0 70,5 39 Palestine* Qatar Arabie saoudite Sénégal 2,0 81,7 22,4 0,2 8,3 2,3 2,6 80,4 43 Sierra-Leone 1,4 383,8 101,0 0,0 9,1 2,4 4,7 83,8 44 Somalie , ,9 45 Soudan 19,2 316,5 56,0 0,3 4,8 0,9 1,1 30,2 46 Suriname Syrie 6, ,2 0,2 -- 0,6 0,6 68,9 48 Tajikistan 1,2 88,5 42,5 0,1 10,5 5,0 1,9 82,5 49 Togo 1, ,8 0,0 -- 0,7 0,4 65,6 50 Tunisie 18,5 112,2 64,5 2,5 15,3 8,8 5,4 21,0 51 Turquie 207,9 184,7 51,7 40,5 36,0 10,1 7,9 2,0 52 Turkménistan 0,9 11,6 8,9 0,3 3,4 2, ,8 53 Ouganda 1,3 98,4 13,8 0,1 8,9 1,3 1,2 69,3 54 E.A.U Ouzbékistan 3,9 59,0 22,7 0,9 14,0 5, ,6 56 Yémen 5, ,6 -- 1,3 0,8 88,8 Tous les pays membres 749, ,2 126,8 -- 6, ,0 * Gaza et Cisjordanie -- données non disponibles Source: Banque Mondiale, indicateurs du développement mondial, Base de données en ligne, 8 février

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