«La croissance rend-elle heureux? Andrew Clark* et Claudia Senik Ecole d Economie de Paris et Cepremap

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "«La croissance rend-elle heureux? Andrew Clark* et Claudia Senik Ecole d Economie de Paris et Cepremap"

Transcription

1 Version en documen de ravail. Texe final paru dans 27 quesions d économie conemporaine, Albin Michel : Paris, «La croissance rend-elle heureux? Andrew Clark e Claudia Senik Ecole d Economie de Paris e Cepremap 1. Inroducion Le Produi Inérieur Bru es-il un bon indicaeur de bien-êre ; fau-il endre à accroîre le revenu naional? Aucune héorie ne prescri la recherche du aux de croissance maximal ; même la créaion d emplois, effe éviden de la croissance, peu êre aeine par d aures moyens. E de nombreuses voix s élèven de manière chronique conre l objecif de croissance, accusan cee dernière de dilapider les ressources épuisables, de ne pas coïncider avec le développemen e finalemen de ne pas êre poreuse de bien-êre. Une ceraine vision relaivise préend ainsi que l homme n es pas plus heureux dans les pays développés qu il ne l éai dans les sociéés rurales e radiionnelles plus solidaires, plus inégranes. Un aure regard scepique observe avec ironie les vains effors des individus pour s élever au-dessus de leurs pairs, de leurs voisins, ou de leur groupe de référence quel qu il soi. Issue de cee course-poursuie au revenu relaif, au sau, à la consommaion osenaoire, globalemen vouée à l échec par définiion, la croissance ne reflèerai qu un arbirage regreable a poseriori en faveur du ravail e de la consommaion, e au dérimen du loisir. Si cerains modèles héoriques démonren la possibilié d une croissance réducrice de bien-êre 1, d un poin de vue praique la quesion es de savoir si, de fai, la croissance saisfai les désirs des agens ou si elle ne consiue qu un gaspillage de loisir e de ressources. On voudrai donc connaîre les moivaions inrinsèques des agens, la raison pour laquelle ils produisen oujours davanage e la saisfacion qu ils reiren réellemen de l élévaion de leur revenu. Des données d un ype nouveau Dans cee perspecive, l une des voies que les économises recommencen à explorer, après une première percée dans les années , consise s écarer de la méhode des préférences révélées par l acion pour analyser les données «subjecives», c es-à-dire les opinions des individus, leurs jugemens de PSE e IZA Universié Paris IV Sorbonne, IZA e Insiu Universiaire de France 1 Voir par exemple Corneo e Jeanne (1997) ou Cooper e al (2001). 2 Voir par exemple van Praag (1971).

2 saisfacion par exemple. Ces variables son de plus en plus souven disponibles au sein des enquêes saisiques naionales e leur exploiaion es faciliée par le développemen de echniques saisiques adéquaes. On rouve ainsi au sein des enquêes auprès des ménages des quesions demandan direcemen aux enquêés de se siuer sur une échelle de saisfacion : «de manière générale, en ce momen, à quel poin êes-vous saisfai de vore vie (ou de vore revenu/ de vore siuaion financière): pleinemen saisfai, pluô saisfai, ou pas du ou saisfai», ou encore «sur une échelle de 1 à 10, sur quel échelon vous siuez-vous en maière de bonheur, de saisfacion?». Les réponses données par les enquêés son alors inerpréées comme de bonnes approximaions du bien-êre de l individu, de son uilié, de son bonheur, les économises renonçan pour l occasion à la disincion enre jugemen d uilié (ex ane) e uilié ressenie (ex pos). Afin de neuraliser les effes fixes individuels (la «personnalié» des enquêés), les chercheurs enen dans la mesure du possible de recourir à des données de panel, longiudinales, qui inerrogen les mêmes individus année après année (parfois pendan plus de 20 ans). Il s agi du Briish Household Panel Survey (BHPS), du German Socio-Economic Panel Sudy (GSOEP), du Russian Longiudinal Monioring Survey (RLMS) ou du European Communiy Household Panel (ECHP) qui englobe les enquêes naionales auprès des ménages de 15 pays européens de manière harmonisée. Le fai de disposer de données de panel perme d idenifier la manière don, pour un individu donné, le fai que son revenu augmene modifie sa saisfacion. Si cee méhode a pu occasionner quelques haussemens de sourcils à ses débus, elle semble avoir aujourd hui gagné ses leres de noblesse comme en émoigne sa diffusion dans des revues inernaionales elles que l American Economic Review (Frijers e al., 2004, Kahneman e al., 2004), le Journal of Economic Lieraure (Frey and Suzer, 2002), ou encore le Journal of Economic Perspecives (Di Tella and MacCulloch, 2006, Kahneman and Krueger, 2006). Que nous apprend cee plongée au cœur des préférences des individus e de leur bien-êre? Ce aricle présene l éa des connaissances obenues grâce à la mobilisaion des données subjecives au service l élucidaion du lien enre revenu e bien-êre. L argen ne fai pas le bonheur «L argen ne fai pas le bonheur» ; ce adage sous-end la moivaion générale de ou un couran de l analyse économique «comporemenale» (behavioral en anglais) qui s écare légèremen de la méhode commune en économie, soi parce qu elle reme en cause les hypohèses fondamenales sur lesquelles repose l axiomaique de la discipline soi parce qu elle choisi parfois d éudier direcemen les jugemens de saisfacion au lieu de s en enir à l observaion des choix en aces, répués plus fiables. Scepique à l égard de l axiome fondamenal de l analyse économique, à savoir le fai que les individus opèren des choix cohérens enre eux e de naure à maximiser un objecif de bien êre, ce couran de l analyse économique va parfois jusqu à douer de la lucidié des agens, e de l objecif qu on leur prêe. Tou en demeuran dans le giron de l analyse «néo-classique», «orhodoxe» qui conserve l individu comme élémen ulime d observaion e d analyse, les économises de ce couran son largemen ouvers aux inuiions venues d aures sciences sociales e humaines : imiaion, effes de pairs, comparaisons, adapaion, impaience, ec. Dans ces condiions, on comprend que l une des premières quesions soulevées par ces

3 économises «comporemenalises» pore sur l uilié réellemen procurée par la consommaion e son insrumen : le revenu. La modélisaion des choix du consommaeur cherchan à maximiser son bien-êre consiue en effe la pierre angulaire de la héorie économique de base (à côé de la modélisaion des choix du produceur). Au-delà de ces aspecs méhodologiques, l analyse du lien enre revenu e croissance es lourde d enjeux praiques : ravailler plus pour gagner plus, ceres, mais à condiion que cela rende les gens plus heureux e qu ils aien fai ce choix de manière lucide. Sinon, à quoi bon? Le déba sur l uilié «hédonique» de la croissance remone à un aricle ancien de Richard Easerlin (1974). Suivi d une série d éudes similaires, ce dernier monre que depuis l après-guerre, le score moyen de saisfacion déclaré par la populaion es resé à peu près consan, malgré l augmenaion specaculaire de la richesse des pays développés. Ainsi, la proporion d américains se déclaran «rès heureux» n aurai pas augmené enre 1973 e 2003 malgré l accroissemen du PNB par êe de deux iers (Figure 1). La même observaion vau pour les pays européens (Figure 2) e le Japon. De manière générale, la proporion de gens qui se déclaren «rès heureux» se rouve sysémaiquemen au voisinage des 30% ; en erme d échelle, les gens se siuen oujours en moyenne sur le sixième échelon quand on leur propose une échelle de 1 à 8. Revenu e bien-êre ne seraien donc pas synonymes, e mesurer la croissance du PNB ne serai pas une bonne manière d évaluer les progrès d un pays.

4 FIGURE 1: Bien-êre e revenu réel par habian aux USA, Bien-êre moyen 3 2,5 2 1,5 1 0, Année Revenu réel par êe ( prix consans en US$ de 2000) 3 Source: World Daabase of Happiness e Penn World Tables. Valeur moyenne des réponses à la quesion: Taken all ogeher, how would you say hings are hese days? Would you say ha you are? Les réponses son codées de la manière suivane : (3) Very Happy, (2) Prey Happy e (1) No oo Happy. Les quesions de saisfacion son irées du General Social Survey américain. Graphique iré de Clark e al. (2006)

5 FIGURE 2: Evoluion de la saisfacion générale dans 5 pays européens, ,5 Saisfacion moyenne 3 2,5 2 1,5 1 0,5 UK France Germany Ialy Neherlands Année Un problème de mesure? Avan de ener d élucider le «paradoxe d Easerlin», ajouons un bémol à la force de ces illusraions en nous penchan sur la méhode uilisée e sur la naure des jugemens de saisfacion exprimés par les agens. Ces derniers son choisis sur une échelle bornée. En réponse à la quesion de savoir s il es globalemen saisfai de sa vie, l individu doi choisir enre plusieurs réponses allan de «parfaiemen saisfai» à «pas du ou saisfai», en passan par «pluô saisfai», e «pluô insaisfai». Il choisi donc une réponse de manière à exprimer le rappor enre ses condiions de vie e son niveau d aspiraion. Auremen di, les jugemens de saisfacion recueillis son relaifs à un conexe qui défini les bornes de l ensemble des possibles (van Praag, 1991). Easerlin lui-même relève une observaion remarquable sur la base de plusieurs enquêes inernaionales : les individus, en moyenne, quelle que soi leur classe d âge, considèren qu ils son plus heureux que par le passé, e qu ils seron plus heureux à l avenir, mais en moyenne, sur la période considérée, leur indice de bien-êre rese à peu près consan dans le emps. L inerpréaion de l aueur es que, au fur e à mesure que le conexe se modifie, les aspiraions des agens évoluen, de sore que sur le long erme, les mesures agrégées de saisfacion resen sables. Mais aenion! Il es possible que l insrumen de mesure employé soi lui-même relaif e dépendan du conexe. Peu-êre aurai-on obenu un résula différen si on avai auorisé les agens, année après année, à élargir l échelle de saisfacion sur laquelle ils évaluen leur bien-êre, de manière à refléer l évoluion du l ensemble des possibles. Un double paradoxe 4 Source: World Daabase of Happiness. Valeur moyenne des réponses à la quesion: On he whole how saisfied are you wih he life you lead. Les réponses son codées de la manière suivane: (4) Very Saisfied, (3) Fairly Saisfied, (2) No Very Saisfied e (1) No a all Saisfied. Les quesions de saisfacion son irées de Eurobaromeer Survey. Graphique iré de Clark e al. (2006)

6 Le «paradoxe d Easerlin» es un paradoxe à plusieurs ires. Non seulemen parce qu il suggère que le revenu n accroî pas le bien êre, mais aussi parce que les courbes «plaes» qu il a mis en évidence son en conradicion avec d aures éudes fondées sur des données microéconomiques. Le recours à des indices agrégés de saisfacion, moyennes naionales ou poids des individus donnan elle ou elle réponse, es en effe délica. La composiion de la populaion peu se modifier au cours de la période éudiée, ainsi que les condiions de vie ; plusieurs explicaions son alors possibles pour expliquer le lien observé enre saisfacion agrégée e croissance. Pour sorir de cee équivalence observaionnelle, il es uile de recourir aux données microéconomiques. Les indices individuels de saisfacion éudiés en coupes ransversales son en effe plus faciles à inerpréer puisqu ils son évalués au sein du même conexe. Mieux encore, les données de panel permeen de prendre en compe les effes individuels e l évoluion du conexe économique. Les résulas obenus son alors ou à fai différens. Les éudes micro-économériques révèlen oues sysémaiquemen l influence posiive e primordiale du revenu (au même rang que la sané, le ravail ou le mariage) sur le bien-êre individuel. 1) Les régressions de la saisfacion sur le revenu, en coupes insananées, sur des échanillons de populaion représenaifs d un pays, révèlen une relaion posiive e significaive enre ces deux variables, aussi bien pour les pays développés (Blanchflower e Oswald, 2004, Shields e Price, 2005) que les pays en développemen (Graham e Peinao, 2002, Lelkes, 2006), même si la relaion es plus fore dans le cas de ces derniers. 2) Les ravaux récens sur la base de données de panel conduisen à la même conclusion: une hausse du revenu individuel enraîne une augmenaion du bien-êre subjecif (Winkelmann e Winkelmann, 1998, Ravallion e Lokshin, 2001, Ferrer-i-Carbonell e Frijers, 2004, Senik, 2004, Ferrer-i-Carbonell, 2005, Clark e al., 2005, Senik, 2007a). Un cerain nombre de ravaux on mis à profi des variaions exogènes du revenu de ceraines caégories de populaion afin d éablir la direcion de la causalié enre revenu e bien-êre (e.g. Gardner e Oswald, 2006; Frijers e al., 2004a, 2004b, 2006). Ici encore, l effe du revenu es plus imporan pour les pays en développemen. 3) Enfin, des analyses récenes fondées sur des comparaisons enre pays monren que le bienêre varie avec ceraines variables macroéconomiques elles que le niveau e la croissance du revenu naional (Di Tella e al., 2003, Helliwell, 2003, Alesina e al., 2004, Leigh e Wolfers, 2006). Ainsi, au vu des ravaux récens fondés sur des données plus précises que celles mobilisées par Easerlin, il semble ou de même que l argen fasse le bonheur. Commen réconcilier ces observaions avec les fais sylisés à la Easerlin? Deux inuiions simples De nombreux ravaux on essayé de rendre compe des raisons qui pouvaien conduire à au «paradoxe d Easerlin», raisons d ailleurs suggérées par l aueur lui-même. Deux ypes de phénomènes seraien à l œuvre derrière cee apparene indifférence des gens au revenu naional : l habiude e les comparaisons. Il s agi de deux inuiions simples : d une par, les gens s habiuen à un niveau de vie élevé, au sens où leur niveau d exigence s élève avec leur niveau de vie, si bien que leur saisfacion, qui résule de l écar enre revenu effecif e niveau d aspiraion, rese inchangée ; d aure par, la saisfacion que les gens reiren de leur revenu es esseniellemen relaive : l élévaion de mon revenu ne me saisfai que si elle es supérieure à celle des gens auxquels je me compare, mon «groupe de référence». En poussan cee dernière hypohèse jusqu à sa limie, si la croissance élevai les revenus de ous d une manière homogène, elle laisserai ou le monde indifféren ; en ou éa de cause, la croissance serai oujours un jeu à somme quasi-nulle.

7 Ces observaions meen l accen sur les ineracions direces enre les préférences des agens : comparaisons, adapaion. Dans les deux cas il s agi d inroduire des effes de seuil dans la relaion qui uni bien-êre e revenu. Les comparaisons renvoien au revenu de mon groupe de référence ; dans le cas de l adapaion, le seuil es consiué par mon propre niveau de revenu aein par le passé. Des effes puremen informaionnels Cependan, au-delà de ces effes de seuil, d aures chercheurs on plus récemmen mis en évidence des ineracions indireces, de naure informaionnelle, qui jouen dans le sens opposé. En admean que des phénomènes puremen cogniifs, des représenaions, puissen avoir un effe direc sur le bien-êre, ils formulen l hypohèse selon laquelle la perspecive même d une hausse de revenu fuur peu exercer un effe favorable sur le bien-êre des agens. Dans ce cadre, les effes de comparaisons peuven se rouver plus que compensés par les effes d anicipaion nourris par l observaion du revenu de mon groupe de référence. De même, l influence néfase de mon revenu passé peu êre compensée par l effe posiif de mes anicipaions de revenu fuur. Ce aricle présenera les ravaux empiriques qui on essayé de confirmer ou d invalider ces deux inerpréaions du paradoxe d Easerlin - comparaisons e adapaion ; il rendra égalemen compe des effes informaionnels qui on pu êre mis en évidence de manière empirique. Au oal, l effe ne de ces forces qui s exercen en sens opposé dépend, on le verra, du conexe économique, noammen des représenaions des agens concernan la mobilié qui caracérise la sociéé dans laquelle ils viven. Un roisième erme enre revenu individuel e saisfacion Les explicaions proposées pour rendre compe du paradoxe d Easerlin reposen sur une représenaion modifiée du lien enre revenu e saisfacion. Il s agi de «prendre au sérieux» l idée selon laquelle dans le revenu d une personne, il y a en quelque sore plusieurs élémens qui agissen de manière différene sur sa saisfacion, don la percepion passe par des canaux différens : d une par, un revenu qui ser de niveau de référence, e d aure par, la parie du revenu individuel qui s écare de cee norme. Ce niveau de référence es néfase à la saisfacion, il consiue en quelque sore un déflaeur de la saisfacion que l individu reire de son revenu. Ainsi, si l on représene par y le revenu individuel à l année, par y le revenu de référence à l année e par U la saisfacion individuelle à la même période, on peu écrire une relaion simple du ype ' U = β1ln( y) + β2ln( y / y) + Zγ (1) Où le veceur Z inclu les variables socio-démographiques (sexe, âge, ec.) e les caracérisiques de l emploi de l individu (s il ravaille). Il s agi alors d esimer de manière micro-économérique, à l aide de données individuelles, la relaion enre saisfacion, revenu de référence e revenu «résiduel», auremen di les coefficiens β 1 e β 2. On voi qu une quesion essenielle va êre de connaîre l imporance relaive du erme y / y par rappor à y, c es-à-dire de β 2 par rappor à β 1. Mais auparavan, la quesion es de savoir ce qui consiue la variable y. 2. Le pressoir de l adapaion Une première hypohèse es que cee norme, cee aune de comparaison y es consiuée par les revenus passés de l individu lui-même. Un erme anglais «hedonic readmill», (le pressoir de bonheur) désigne ce phénomène d adapaion, l effe néfase de l habiude. Les

8 individus s habiuen au niveau de vie auorisé par leur revenu, si bien que la saisfacion qu ils en reiren s esompe au bou de quelque emps. Les variaions de leur revenu ne donc peuven exercer qu un effe emporaire, le emps qu ils s y soien habiués. Ensuie, ils reviennen à leur niveau de saisfacion iniiale. Dans le cadre de l équaion (1), le niveau de référence y es alors défini par le revenu passé. Ainsi, si l individu compare son revenu acuel à la moyenne géomérique de son revenu des rois dernières années, on aura : U y y y i = β1ln( i ) + β2ln( i / ) y = ( y ) ( y ) ( y ) α γ 1 α γ i 1 i 2 i 3 U = β ln( y ) + β [ln( y ) αln( y ) γ ln( y ) (1 α γ)ln( y )] i 1 i 2 i i 1 i 2 i 3 Le bien-êre de l individu à la période dépend posiivemen de son revenu acuel y i, mais négaivemen de son revenu passé. Une implicaion direce de la dernière équaion es que l effe de cour erme d une augmenaion de revenu ( β 1+ β 2 ) sera plus imporan que l effe à long erme ( β 1). Dans le cas où β 1 =0 -soi pas d effe absolu du revenu- l effe d une augmenaion de revenu sur le bien-êre s annule au bou de rois ans. Malgré l imporane liéraure psychologique consacrée à l adapaion en général (voir Frederick e Loewensein, 1999), peu de ravaux poren sur l adapaion au revenu. L un des premiers aricles uilisan une base de données imporane afin de modéliser l adapaion au revenu es celui de Inglehar e Rabier (1986), qui fai appel aux données empilées Eurobaromère de dix pays de l Europe de l Oues enre 1973 e Les aueurs monren que la saisfacion moyenne dans la vie e le bonheur moyen par pays son ous deux indépendans du niveau de revenu naional insanané, mais son corrélés posiivemen avec une mesure d évoluion du revenu naional sur les douze derniers mois. Ce résula correspond au cas où β 1 =0 dans l équaion ci-dessus. A l aide de données de panel individuelles (Briish Household Panel Survey), Clark (1999) monre que la saisfacion au ravail des individus dépend uniquemen de l évoluion de leur revenu e non du niveau de ce dernier. Des résulas de même naure son obenus par Grund e Sliwka (2003) e Weinzierl (2005). Burchard (2005) affine ce résula en mean en évidence une adapaion plus fore aux augmenaions de revenu qu aux baisses de revenu. Au-delà des variables de saisfacion ou de bonheur, d aures approches procuren des résulas uiles. Ainsi les chercheurs de l école de Leyden (voir Van Praag, 1971, Hagenaars, 1986, Van de Sad e al., 1985, Plug, 1997) esimen-ils des «Welfare Funcion of Income» de manière indirece. Leur méhode consise à demander aux individus de définir eux-mêmes les niveaux de revenu qu ils jugen «excellen», «bon», «suffisan», ec. On peu ensuie calculer pour chaque individu une foncion lian niveau de revenu e bien-êre. On observe alors, en comparan les foncions des individus, que le niveau de revenu jugé nécessaire pour avoir un «bon niveau de vie» es d auan plus élevé que l individu es riche. Auremen di le niveau d exigence augmene avec le niveau de vie. Les chercheurs de Leyden esimen qu un individu qui connai une année une augmenaion de revenu de 100 dollars aura au bou de deux ans réévalué de 60 dollars le revenu nécessaire pour permere un «bon niveau de vie». Ce processus d adapaion au revenu, de «glissemen des préférences» (preference drif) condui donc à une évaporaion de 60% de l effe uile du revenu. D aures approches, des expériences de laboraoire noammen, on éé uilisées, souven en psychologie. Les expériences décries par Kahneman e Tversky (1979) esquissen une foncion d uilié dépendan esseniellemen non pas du niveau de richesse, mais pluô de l évoluion de la richesse. Les individus auraien un goû pour la croissance du revenu en an

9 que elle, indépendammen du niveau qui en résule. McBride (2006) décri une expérience asucieuse confirman le phénomène d adapaion en an qu évoluion des aspiraions. Chaque suje joue à pile ou face conre un ordinaeur. Le comporemen probabilise de l ordinaeur es connu : par exemple un ordinaeur choisira face 8 fois sur 10 e pile 2 fois sur 10. Les sujes exprimen leur saisfacion à la suie de chaque our de jeu. La manipulaion du comporemen de l ordinaeur perme d idenifier un effe des aenes sur la saisfacion. Chaque suje joue cinq fois. La meilleure sraégie conre un ordinaeur qui joue face 8 fois sur 10 es de oujours choisir face ; la récompense espérée es de quare cenimes. Si l ordinaeur joue face dans 65% des cas e pile dans 35% des cas, la meilleure sraégie es encore de oujours jouer face, mais cee fois-ci on n espère gagner que 3,25 cenimes. L analyse empirique de la saisfacion des joueurs monre que plus les sujes gagnen, plus ils son conens. Mais pour un gain donné, la saisfacion es plus grande quand l espérance éai moindre. Tou se passe donc comme si la saisfacion des individus éai relaive à leurs aenes. Un résula de même naure es obenu par Tobler e al. (2005) à l aide d une approche neurologique. Il s agi d une expérience sur des singes ; ces derniers son condiionnés à espérer différenes récompenses (jus de frui) en cas de succès dans l accomplissemen de ceraines âches. On observe que l acivié neuronale pour une récompense donnée es plus imporane chez les singes habiués à recevoir des quaniés moindres de jus de frui. 3. Les comparaisons sociales Un nombre croissan d éudes économériques inerprèen l équaion (1) en ermes de comparaisons aux aures. Le erme y recouvre alors le revenu d un groupe de gens supposés servir de référence, d aune de comparaison du revenu. Mais qui compose le groupe de référence? Afin d esimer l effe du revenu du groupe de référence sur le bien-êre, il fau en effe savoir commen mesurer y, c es-à-dire connaîre sa composiion. Pour l esseniel, la méhode adopée par les chercheurs consise non pas à demander direcemen aux individus inerrogés de définir leur groupe de référence, mais à former des hypohèses sur la composiion de ce groupe, puis à chercher une confirmaion de cee hypohèse dans les données, c es-à-dire dans la force du coefficien β2 esimé. Première hypohèse sur la composiion du groupe de référence : les pairs, c es-à-dire une définiion par les caracérisiques professionnelles (formaion, profession, branche, expérience, ec.). Le revenu y es alors défini comme le revenu moyen ou le revenu «ypique» des gens exerçan la même profession. De nombreux ravaux meen en évidence l effe négaif exercé par le revenu des pairs sur la saisfacion générale ou sur la saisfacion au ravail ; cions ainsi Cappelli e Sherer (1988), Clark e Oswald (1996), Brown e al. (2006). D aures aueurs vérifien l effe négaif du revenu moyen «local» ; y revê alors une significaion géographique : il es mesuré comme le revenu moyen des habians d un quarier (Lumer, 2005), d une région (Ferrer-i-Carbonell, 2005) ou d un Ea (Blanchflower e Oswald, 2004). Toues choses égales par ailleurs, la saisfacion des gens es plus faible lorsque leurs voisins gagnen davanage. Au lieu d imaginer y comme le revenu d un vase groupe, on peu imaginer des groupes de référence beaucoup plus réduis, composés de personnes que l individu voi souven au cours de sa vie quoidienne : famille, amis. Clark (1996) dévoile ainsi une corrélaion négaive enre la saisfacion au ravail e le salaire du conjoin. Cee relaion négaive vau aussi bien pour

10 les hommes que pour les femmes ; elle es d auan plus fore que le conjoin gagne plus que la personne inerrogée. L économie expérimenale fourni ici encore des résulas inéressans. De manière générale, les joueurs se monren sensibles aux écars de revenus. Les sujes des expériences de Zizzo e Oswald (2001) son prês à dépenser une parie de leurs propres gains afin de déruire les gains des aures paricipans. Le joueur moyen se voi «brûler» la moiié de ses gains, e les «riches» (ceux qui on gagné le plus) se rouven brûlés plus que les pauvres. De els résulas expérimenaux son cohérens avec un processus de comparaison de gains enre joueurs. Les enquêes procèden parfois par présenaion de «vignees» aux personnes inerrogées. Dans les enquêes de Alpizar e al. (2005), Johannsson-Senman e al. (2002) ou Solnick e Hemenway (1998), on demande aux individus de choisir enre des siuaions hypohéiques. Ainsi, Solnick e Hemenway demanden aux individus de choisir enre les deux siuaions A e B suivanes : A : Vore revenu annuel es de $50,000 ; les aures gagnen $25,000. B : Vore revenu annuel es de $100,000 ; les aures gagnen $200,000. On insise sur le fai que les prix des biens son les mêmes dans les deux siuaions e que le revenu des aures fai référence au revenu moyen des aures individus dans l économie. Il se rouve oujours des enquêés qui choisissen la siuaion A, preuve d un arbirage enre revenu absolu e revenu relaif. Enfin, des analyses physiologiques e neurologiques commencen à confirmer l imporance du sau relaif. Une série d éudes sur les singes a démonré que le sress éai foncion du sau dans le groupe 5. L acivié neuronale semble êre relaive, dans le sens où une récompense es évaluée par rappor à d aures récompenses poenielles (Cromwell e al, 2005). De la même façon, les éudes neurologiques sur les paris observen que l acivié neuronale suie à un gain es foncion du monan que l individu aurai pu gagner. Ean donné l inérê que cerains économises poren à la recherche neurologique, nous sommes cerains de voir bienô paraîre des éudes sur la corrélaion enre mesures neurologiques e revenu relaif. Comme nous l avons souligné, il es rare de disposer de définiion par les enquêés de leur groupe de référence. Melenberg (1992) consiue une excepion en exploian une enquêe dans laquelle les individus désignen les gens avec lesquels ils ineragissen souven ( y ) e indiquen leur niveau de saisfacion, ce qui perme de calculer l effe du revenu de ce groupe sur la saisfacion. Dans un aricle récen, Senik (2007b) exploie une enquêe réalisée par la BERD en 2006 sur 29 pays en Transiion, comprenan des quesions de comparaison explicies. Elle monre sur les comparaisons locales (comparaisons aux parens, aux anciens collègues e aux camarades de classe) exercen un effe significaif sur la saisfacion générale des enquêés. Ces comparaisons à des groupes bien définis son plus puissanes que les comparaisons générales elles que le classemen subjecif sur une échelle sociale. Mais l aune de comparaison la plus perinene se révèle êre l évoluion du niveau de vie des gens par rappor à leur siuaion passée. Il es noable que les comparaisons s exercen de manière asymérique: l effe le plus significaif, e négaif, vien du senimen de vivre moins bien qu avan 1989, d avoir moins bien réussi que les anciens camarades de classe ou que les anciens collègues. 5 Voir Frank (1999), pp Il exise une liéraure imporane sur la sané e le sau: voir Marmo (2004) e Cherkas e al. (2006), par exemple. En ermes de comparaisons, la recherche sur la suicide a monré que celle-ci es corrélée au revenu relaif (Daly e Wilson, 2005).

11 Ainsi, derrière le erme y, il fau bien voir à la fois aurui e ma propre siuaion passée. De plus, le coefficien β 2 es cerainemen différen selon que mon revenu absolu y es plus élevé ou plus faible que y. 4. Conscience e bonheur Les deux secions précédenes on présené quelques illusraions de l effe négaif du passé e des groupes de comparaison sur le bénéfice que les individus reiren de leur revenu. Mais il ne s agi là d une parie du ableau ; à côé de ces effes direcs qui agissen effecivemen comme des «déflaeurs» de la saisfacion, d aures effes indirecs, de naure informaionnelle son de naure à jouer en sens opposé. Ainsi, si l on adme que des représenaions, des anicipaions, peuven exercer des effes sur le bien-êre des agens, généran une sore d uilié «anicipée» (anicipaory feelings) selon la erminologie de Caplin e Leahy (2001), alors une nouvelle source de bien-êre se dévoile, de naure à conrecarrer cerains des effes mis en évidence précédemmen. Le revenu d aurui, ou mon propre revenu passé, peuven en effe servir de fondemen à la formaion d anicipaions posiive dans la mesure ou ils permeen d augurer une progression personnelle. Il se peu alors qu ils exercen un effe posiif -e non plus négaif- sur mon bien-êre. 4.1 Aurui comme source d informaion Dans un aricle célèbre, l économise Alfred Hirschman (1973) a suggéré qu un individu pouvai reirer une saisfacion posiive de la simple observaion de l enrichissemen d aurui, de même qu un auomobilise, pris dans un emboueillage au sein d un unnel, se réjoui de voir soudain l aure file de voiures progresser vers la sorie du unnel s il y voi un signe annonciaeur de sa propre sorie. On parle donc d «effe unnel» lorsque, dans un conexe d inceriude e de manque de visibilié, l observaion du sor d aurui compore un conenu informaionnel si imporan qu il domine l effe de privaion relaive e d envie. Il es possible, on le voi, d inerpréer l écar enre mon revenu e celui de mon groupe de référence de deux manières différenes, chacune exerçan des effes radicalemen opposées sur mon bien-êre : l effe direc de comparaison rédui mon bien-êre à mesure que le revenu de comparaison s accroî, andis que l effe indirec de naure cogniive associe un surplus de bien êre à l observaion de l accroissemen du revenu d aurui que je considère comme une source d informaion sur mes propres perspecives. Cee remarque perme de reconsidérer le lien enre comparaisons sociales e bien-êre. Le revenu de mon groupe de référence exercerai des effes sur mon bien-êre via deux canaux poeniels e non plus un seul. Les deux canaux jouan en sens opposés, la quesion devien alors de savoir lequel l empore sur l aure e dans quelles circonsances. On peu alors réécrire l expression de la saisfacion de manière à laisser ouvere la possibilié d un effe posiif de y : U = β 1 ln( y ) + β 2 ln( y ) β 2 = U/ y = ( U/ A. A/ y ) + V 3 (1 ) Le premier erme de l équaion (1 ) es posiif e représene l effe du revenu de référence y sur les anicipaions (A) ; le erme V 3 représene l effe direc, supposé négaif, de la norme y sur l uilié individuelle. Ainsi l effe ne du revenu de référence y, es-il a priori indéerminé; il dépend de l imporance relaive des effes d informaion e de privaion relaive. L esimaion économérique de β 2 consiue une évaluaion de cee imporance relaive.

12 De fai, une série de ravaux a mis en évidence un effe ne significaivemen posiif du revenu d aurui sur la saisfacion individuelle dans cerains pays. Senik (2004), reenan une inerpréaion professionnelle du groupe de référence, i.e. le groupe d individus paragean les mêmes caracérisiques producives, monre que l effe unnel es dominan en Russie, puis généralise ce résula à un ensemble de pays en Transiion : Russie, Pologne, Hongrie, Pays- Bales (Senik, 2007a). Elle observe égalemen que l effe informaionnel es dominan aux Eas-Unis. Elle inerprèe ces résulas à la lumière du degré de mobilié e d inceriude perçu par les agens. L effe négaif du revenu d aurui, l effe des «comparaisons» l empore dans les pays de la «vieille Europe» marqués par une plus grande rigidié sociale, andis que l effe informaionnel l empore dans les pays de la «nouvelle Europe» ainsi qu aux Eas- Unis, où règne une plus fore mobilié des revenus. Dans le même espri que Senik, Kalbarczyk (2006) observe un effe unnel en Pologne. Elle monre aussi que l effe posiif du revenu d aurui n exise que pour le niveau du revenu individuel, le revenu du ménage ne jouan apparemmen pas le même rôle informaionnel. Ce résula es à rapprocher de celui de Knigh and Song (2006) qui monren qu en Chine, si les habians d un village se comparen bel e bien aux aures membres du village (la quesion leur es posée direcemen), le revenu moyen du village es une source d accroissemen e non de réducion de leur bien-êre. Alesina, di Tella e MacCulloch (2004) avaien suggéré que la percepion des inégaliés de revenu différai de par e d aure de l Alanique. Il semble que l ancien rideau de fer consiue égalemen une fronière de clivage des percepions e que plus généralemen, la fronière enre pays anciennemen développés e pays en développemen rapide soi perinene pour ce qui es de la percepion du revenu d aurui. Il ne s agi pas d une fronière géographique ; c es pluô la mobilié perçue par les habians qui pourrai êre à l origine de ces hiaus : faible mobilié e faible inceriude dans le cas de la vieille Europe, fore mobilié aux Eas-Unis, fore inceriude dans la nouvelle Europe ou encore la Chine. Ceres, mobilié e inceriude ne son pas synonymes. Cependan, les deux son de naure à accroîre la valeur de l informaion permean aux agens de former des anicipaions. Au-delà de cee variabilié géographique, cerains aueurs on mis en évidence un effe de signal à la Hirschman au sein des enreprises. Clark, Krisensen e Wesergård-Nielsen (2007) monren qu au Danemark la saisfacion au ravail (job saisfacion) augmene avec le salaire des collègues au sein de la même firme, surou dans les grandes enreprises. Brown e al. (2006) observen égalemen qu au Royaume-Uni, la saisfacion relaive au salaire (pay saisfacion) es posiivemen corrélée au salaire moyen dans la firme. Enfin, Panos e Theodossiou (2007) monren que, dans les enreprises brianniques, l effe cogniif de la rémunéraion des pairs domine les comparaisons sociales (du poin de vue de la saisfacion au ravail) pour les employés qui se rouven dans les siuaions financières les plus difficiles. Ce ensemble de ravaux consiue le pendan des nombreuses éudes empiriques consacrées à la mise en évidence des effes de comparaison. Ils rappellen qu au-delà des comparaisons e des senimens de privaion relaive, d aures ineracions sociales peuven jouer lorsque le conexe es propice, e qu il ne fau pas jeer la croissance avec l eau des dysfoncionnemens évenuels de l économie. 4.2 Bonheur e avenir De même que les effes de comparaison à aurui peuven êre conrecarrés par des effes cogniifs à la Hirschman, de même, concernan l évoluion de mon propre revenu dans le emps, des effes d anicipaion peuven compenser les effes de seuil créés par le phénomène d adapaion. Le paradoxe d Easerlin repose en grande parie sur l adapaion, c es-à-dire l influence de la consommaion passée sur le bien-êre couran. Maerial aspiraions increase

13 commensuraely wih income, and as a resul, one ges no nearer o or farher away from he aainmen of one s maerial goals, and well-being is unchanged 6. Si les aspiraions passées semblen jouer un rôle néfase sur la saisfacion, qu en es-il anicipaions de revenus fuurs? Empiriquemen, la mise en évidence de l effe des anicipaions sur le bien-êre es le plus souven le fai d éudes de errain ou d expériences (Loewensein e Sicherman, 1991, Loewensein e Prelec, 1991, Loewensein, Read e Baumeiser, 2003, Brocas e Carillo, 2003, 2004, Camerer, Loewensein e Rabin, 2004). L une des expériences les plus inuiives de Loewensein 1993 consise à offrir aux sujes deux dîners, l un dans un rès excellen resauran français e l aure dans un resauran à bas prix. Les sujes peuven choisir dans quel ordre ils fon usage de ces cadeaux. La plupar choisissen de réserver le dîner dans le resauran le plus chic pour plus ard. Les aueurs y voien le signe d un comporemen de «savouring» consisan à prolonger la période de délecaion anicipée d un événemen plaisan. Dans un aricle souven cié, Frank and Huchens (1993) monren que les conduceurs des compagnies de bus e d avion américaines connaissen des profils de salaires croissans dans le emps qui ne s expliquen pas par la croissance de leur producivié, mais qu il fau rapporer à la pure préférence de ces salariés pour des profils de consommaion croissans dans le emps. Cee hypohèse se rouve conforé par les ravaux de Senik (2006) qui monre à l aide de données de panel russes que, oues choses égales par ailleurs, aniciper une amélioraion financière es un moif de saisfacion (life saisfacion) en soi, indépendammen des effes de consommaion associés. Aure ravail fondé sur des échanillons représenaifs, Van Praag and Ferrer-i-Carbonell (2004) consacren un chapire de leur ouvrage à The Impac of Pas and Fuure on Saisfacion. A l aide d enquêes auprès des ménages, ils meen en évidence le fai que les revenus fuurs espérés ou comme les revenus passés influencen la saisfacion courane. Enfin, dans le cadre du nouveau couran de recherche en neuro-économie des aueurs on récemmen mis en évidence les effes de anicipaions sur l acivié cérébrale, à l aide d images obenues par résonnance magnéique (Camerer e al., 2004, Camerer e al., 2005, Loewensein, 2006). Ainsi, lorsque le revenu d aurui y ser de suppor aux anicipaions des agens, c es-à-dire à des représenaions du fuur, son impac sur le bien-êre es posiif e non plus négaif. Cela condui à nuancer le reje de la croissance qui découlai du paradoxe d Easerlin. En pariculier, e de manière évidene, s il es vrai, comme l on suggéré de nombreux ravaux d économises e de psychologues, que les individus on un goû pour un profil de revenu e de consommaion croissan dans le emps, la croissance ne semble plus un objecif dérisoire. Une dernière éape à franchir afin de boucler l analyse de l influence du passé e de l avenir sur la saisfacion courane, serai de vérifier empiriquemen l idée inuiive selon laquelle les expériences passées influencen les représenaions de l avenir. Ce phénomène compenserai alors pariellemen le rôle négaif des revenus passés sur la saisfacion irée du revenu couran. 5. Conclusion Cee rapide e parielle revue de la liéraure a illusré deux ypes d ineracions sociales : ineracions direces du ype comparaisons e adapaion versus ineracions indireces elles que apprenissage informaionnel e anicipaions. Le poids respecif de ces deux ypes d ineracions dépend du conexe économique dans lequel elles se déroulen, noammen du 6 Easerlin, R. (2003).

14 degré d inceriude e de mobilié dans l économie. Des effes informaionnels on égalemen éé mis en évidence à l inérieur même des enreprises. L absence éonnane d effe de la croissance sur le bien-êre moyen semble dissimuler des forces conradicoires. Une hausse du revenu es suscepible de provoquer plusieurs ypes d effe : l effe éviden de la hausse de la consommaion en an que elle, des effes favorables de ype informaionnel (anicipaions) e des effes négaifs els que les comparaisons e l adapaion. Ces rois forces se compensen parfois, mais pas oujours : il arrive que les effes informaionnels soien les plus puissans. Pour parodier la formule d Easerlin, non seulemen mon bien-êre s accroî avec mon revenu, mais il peu même, dans ceraines condiions, augmener lorsque d aures s enrichissen Or, si les comparaisons sociales remeen en cause la perinence de la croissance en an qu objecif social e en an que mesure du bien-êre e du développemen, l effe informaionnel, lui, plaide au conraire en faveur de la croissance. La mesure du poids respecif de ces effes présene donc un suje d inérê pour la poliique économique. Finalemen, ce ensemble de ravaux monre que les individus évaluen leur siuaion à l aune de leurs aspiraions. Ces aspiraions peuven les rendre heureux ou malheureux selon qu elles son hors d aeine ou réalisables. Dans un monde d informaion, les aspiraions son une source de bien-êre ; dans un monde de comparaison, elles son déléères. Pour auan, cela ne doi pas, selon nous, conduire à une vision relaivise présenan comme équivalens deux «équilibres»: l un sans mobilié où il serai souhaiable de réduire les différences de revenu, e l aure, rès mobile e compaible avec davanage de différences: le monde d Hirschman es un monde plus heureux que celui d Easerlin, le lien enre anicipaions e bien-êre le prouve. La poliique économique devrai donc s aacher à créer les condiions d un monde à la Hirschman en façonnan des insiuions propices à la mobilié sociale.

15 Bibliographie Alesina, A., Di Tella, R. e MacCulloch, R. (2004). Inequaliy and happiness: Are Europeans and Americans differen?. Journal of Public Economics, 88, Alpizar, F., Carlsson, F. e Johansson-Senman, O. (2005). "How much do we care abou absolue versus relaive income and consumpion?". Journal of Economic Behavior and Organizaion, 56, Blanchflower, D.G. e Oswald, A.J. (2004). Well-being over ime in Briain and he USA. Journal of Public Economics, 88, Brocas I. and Carillo J. (eds.) (2003). The Psychology of Economics Decisions. Volume 1 : Raionaliy and Well-Being, Oxford: Oxford Universiy Press. Brocas I. and Carillo J., (eds.) (2004). The Psychology of Economics Decisions. Volume 2: Reasons and Choices, Oxford: Oxford Universiy Press. Brown, G., Gardner, J., Oswald, A.J. e Qian, J. (2006). "Does Wage Rank Affec Employees' Wellbeing?". Universiy of Warwick, mimeo. Burchard, T. (2005). "Are One Man's Rags Anoher Man's Riches? Idenifying Adapive Preferences Using Panel Daa". Social Indicaors Research, 74, Camerer C., Loewensein G. and Prelec D. (2005). Neuroeconomics: How Neuroscience Can Inform Economics, Journal of Economic Lieraure, Vol. XLIII, Camerer C., Loewensein G. and Rabin M., (eds.) (2004). Advances in Behavioral Economics, Princeon Universiy Press and Russell Sage Foundaion. Caplin, A. e Leahy J. (2001), Psychological Expeced Uiliy and Anicipaory Feelings, Quarerly Journal of Economics, 116, Cappelli, P. e Sherer, P.D. (1988). "Saisfacion, Marke Wages and Labour Relaions: An Airline Sudy". Indusrial Relaions, 27, Cherkas, L., Aviv, A., Valdes, A., Hunkin, J., Gardner, J., Surdulescu, G., Kimura, M. e Specor, T. (2006). "The effecs of social saus on biological aging as measured by whieblood-cell elomere lengh.". Aging Cell, 5, Clark, A.E. (1996). "L'uilié es-elle relaive? Analyse à l'aide de données sur les ménages". Economie e Prévision, 121, Clark, A.E. (1999). "Are Wages Habi-Forming? Evidence from Micro Daa". Journal of Economic Behavior and Organizaion, 39, Clark, A.E. e Oswald, A.J. (1996). "Saisfacion and Comparison Income". Journal of Public Economics, 61, Clark, A.E., Eilé, F., Posel-Vinay, F., Senik, C., e Van der Sraeen, K. (2005). Heerogeneiy in repored well-being: Evidence from welve European counries. Economic Journal, 115, C118-C132.

16 Clark, A.E., Frijers, P. e Shields, M. (2006). "Income and Happiness: Evidence, Explanaions and Economic Implicaions". PSE Discussion Paper Clark, A.E., Krisensen, N. e Wesergård-Nielsen, N. (2006). "Job Saisfacion and Coworker Wages: Saus or Signal?". PSE, mimeo. Cooper B., Garcia-Peñalosa C. e Funk P., 2001, Saus effecs e negaive uiliy growh, Economic Journal, 111, Corneo G. e Jeanne O., 1997, On he relaive wealh effecs e he opimaliy of growh, Economics Leers, 54, Cromwell, H., Hassani, O. e Schulz, W. (2005). "Relaive reward processing in primae sriaum". Experimenal Brain Research, 162, Daly, M. e Wilson, D. (2006). "Keeping up wih he Joneses and Saying Ahead of he Smihs. Evidence from Suicide Daa". Federal Reserve Bank of San Francisco, Working Paper Di Tella, R. e MacCulloch, R. (2006). Some uses of happiness daa in economics. Journal of Economic Perspecives, 20, Di Tella, R. MacCulloch, R. e Oswald, A.J. (2003). The macroeconomics of happiness. Review of Economics and Saisics, 85, Easerlin R., 1974, «Does Economic Growh Improve he Human Lo? Some Empirical Evidence», in P.A. David e M.W. Reder, eds, Naions e Households in Economic Growh, p , New-York, Academic Press. Easerlin R., 2001, «Income e Happiness : Towards a Unified Theory», The Economic Journal, 111, Easerlin, R. (2003), Explaining Happiness, PNAS, 100(19), ( Ferrer-i-Carbonell, A. (2005). Income and well-being: An empirical analysis of he comparison income effec. Journal of Public Economics, 89, Ferrer-i-Carbonnell A. e Frijers P. (2004). How Imporan is Mehodology for he Esimaes of he Deerminans of Happiness?, Economic Journal, 114, Frank, R.H. (1999). "Luxury Fever". New York: The Free Press. Frank, R.H. e Huchens, R.M. (1993). "Wages, Senioriy, and he Demand for Rising Consumpion Profiles". Journal of Economic Behavior and Organizaion, 21, Frederick, S. e Loewensein, G. (1999). "Hedonic Adapaion". In D. Kahneman, E. Diener e N. Schwarz (Eds.), Well-being: The foundaions of hedonic psychology. New York: Russell Sage Foundaion. Frey, B.S. e Suzer, A. (2002). Wha can economiss learn from happiness research? Journal of Economic Lieraure, 40,

17 Frijers, P., Geishecker, I., Shields, M.A. e Haisken-DeNew, J.P. (2006). Can he large swings in Russian life saisfacion be explained by ups and downs in real incomes? Scandinavian Journal of Economics, 108, Frijers, P., Shields, M.A., e Haisken-DeNew, J.P. (2004a). Money does maer! Evidence from increasing real incomes in Eas Germany following reunificaion. American Economic Review, 94, Frijers, P., Shields, M.A., e Haisken-DeNew, J.P. (2004b). Changes in he paern and deerminans of life saisfacion in Germany following reunificaion. Journal of Human Resources, 39, Gardner, J. e Oswald, A.J. (2007). "Money and Menal Wellbeing: A Longiudinal Sudy of Medium-Sized Loery Wins". Journal of Healh Economics, 26, Graham, C. e Peinao, S. (2002). Happiness and Hardship: Opporuniy and Insecuriy in New Marke Economies. Washingon, D.C.: The Brookings Insiuion Press. Grund, C. e Sliwka, D. (2003). ""The Furher We Srech he Higher he Sky" - On he Impac of Wage Increases on Job Saisfacion". Universiy of Bonn, Bonn Econ Discussion Paper Hagenaars, A.J. (1986). "The Percepion of Povery". Amserdam: Norh-Holland. Helliwell, J.F., (2003). How s life? Combining individual and naional variables o explain subjecive well-being. Economic Modelling, 20, Hirschman, A. e Rohschild, M. (1973). "The Changing Tolerance for Income Inequaliy in he Course of Economic Developmen". Quarerly Journal of Economics, 87, Inglehar, R. e Rabier, J.R. (1986). "Aspiraions Adap o Siuaions - Bu Why Are he Belgians so Much Happier han he French? A Cross-Culural Analysis of he Subjecive Qualiy of Life". In F.M. Andrews (Ed.), Research on he Qualiy of Life. Ann Arbor: Insiue for Social Research Universiy of Michigan. Johannsson-Senman, O., Carlsson, F. e Daruvala, D. (2002). "Measuring Fuure Grandparens' Preferences for Equaliy and Relaive Sanding". Economic Journal, 112, Kahneman, D. e Krueger, A.B. (2006). Developmens in he measuremen of subjecive wellbeing. Journal of Economic Perspecives, 22, Kahneman, D. e Tversky, A. (1979). "Prospec Theory: An Analysis of Decision Under Risk". Economerica, 47, Kahneman, D., Krueger, A., Schkade, D., Schwarz, N. e Sone, A. (2004). "Toward Naional Well-Being Accouns". American Economic Review, 94, Kalbarczyk M., (2006). Income and Saisfacion: Panel Daa Analysis for Poland and England, Warsaw Universiy, Faculy of Economic Science.

18 Knigh, J. e Song, L. (2006). "Subjecive Well-being and is Deerminans in Rural China". Universiy of Noingham, mimeo. Leigh, A. e Wolfers, J. (2006). Happiness and he Human Developmen Index: Ausralia Is No a Paradox. Ausralian Economic Review, 59, Lelkes, O. (2006). Tasing freedom: Happiness, religion and economic ransiion. Journal of Economic Behavior and Organizaion, 59, Loewensein G. (2006) The Pleasures and Pains of Informaion, Science 312, Loewensein G. and Prelec D. (1991) Negaive Time Preferences, American Economic Review, Papers and Proceedings, 82, Loewensein G. e Sicherman N. (1991). Do Workers Prefer Increasing Wage Profiles?, Journal of Labor Economics, 9, Loewensein G., Read D. e Baumeiser R., (eds.), (2003), Time and Decision, Russell Sage Foundaion. Loewensein, G. and Prelec D. (1993). Preferences for Sequences of Oucomes. Psychological Review, 100(1): Lumer, E. (2005). "Neighbors as Negaives: Relaive Earnings and Well-Being". Quarerly Journal of Economics, 120, Marmo, M. (2004). Saus Syndrome. London: Bloomsbury. McBride, M. (2006). "An Experimenal Sudy of Happiness and Aspiraion Formaion". Universiy of California-Irvine, Mimeo. Melenberg, B. (1992). "Micro-economeric Models of Consumer Behaviour and Welfare". Tilburg Universiy, mimeo. Panos, G. e Theodossiou, I. (2006). "Earnings Aspiraions and Job Saisfacion: The Affecive and Cogniive Impac of Earnings Comparisons". Universiy of Aberdeen, mimeo. Plug, E. (1997). Leyden Welfare and Beyond: Thesis publishers. Ravallion, M. e Lokshin, M. (2001). "Idenifying Welfare Effecs from Subjecive Quesions". Economica, 68, Senik C., (2004), When Informaion Dominaes Comparison. Learning from Russian Subjecive Panel Daa, Journal of Public Economics, 88 (9-10), Senik C., (2007a), Ambiion and Jealousy. Income Ineracions in he "Old" Europe versus he "New" Europe and he Unied Saes, Economica, forhcoming. Senik C., (2007b), Social Norms. Who do People Really Compare Themselves o?, PSE mimeo.

19 Shields, M.A. and Whealey Price, S. (2005). Exploring he economic and social deerminans of psychological well-being and perceived social suppor in England. Journal of he Royal Saisical Sociey, Series A, 168, Solnick, S. e Hemenway, D. (2005). "Are Posiional Concerns Sronger in Some Domains han in Ohers?". American Economic Review, 95, Tobler, P., Fiorillo, C. e Schulz, W. (2005). "Adapive Coding of Reward Value by Dopamine Neurons". Science, 307, Van de Sad, H., Kapeyn, A. e Van de Geer, S. (1985). "The Relaiviy of Uiliy: Evidence from Panel Daa". Review of Economics and Saisics, 67, Van Praag, B. e Ferrer-i-Carbonell, A. (2004). Happiness Quanified. Oxford: Oxford Universiy Press. van Praag, B.M. (1971). "The Welfare Funcion of Income in Belgium: An Empirical Invesigaion". European Economic Review, 2, Van Praag, B.M. (1991). "Ordinal and Cardinal Uiliy". Journal of Economerics, 50, Weinzierl, M. (2005). "Esimaing a Relaive Uiliy Funcion". Harvard Universiy, mimeo. Winkelmann, L. e Winkelmann, R. (1998). Why are he unemployed so unhappy? Evidence from panel daa. Economica, 65, Zizzo, D.J. e Oswald, A.J. (2001). "Are People Willing o Pay o Reduce Ohers' Incomes?". Annales d'economie e de Saisique, 63-64,

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement Chapire 2 L invesissemen. Les principales caracérisiques de l invesissemen.. Définiion de l invesissemen Définiion générale : ensemble des B&S acheés par les agens économiques au cours d une période donnée

Plus en détail

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 28 janvier 2009 9 h 30 «Les différens modes d acquisiion des drois à la reraie en répariion : descripion e analyse comparaive des echniques uilisées»

Plus en détail

La rentabilité des investissements

La rentabilité des investissements La renabilié des invesissemens Inroducion Difficulé d évaluer des invesissemens TI : problème de l idenificaion des bénéfices, des coûs (absence de saisiques empiriques) problème des bénéfices Inangibles

Plus en détail

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1 Universié Libre de Bruxelles Solvay Business School La valeur acuelle André Farber Novembre 2005. Inroducion Supposons d abord que le emps soi limié à une période e que les cash flows fuurs (les flux monéaires)

Plus en détail

MATHEMATIQUES FINANCIERES

MATHEMATIQUES FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES LES ANNUITES INTRODUCTION : Exemple 1 : Une personne veu acquérir une maison pour 60000000 DH, pour cela, elle place annuellemen au CIH une de 5000000 DH. Bu : Consiuer un capial

Plus en détail

Les circuits électriques en régime transitoire

Les circuits électriques en régime transitoire Les circuis élecriques en régime ransioire 1 Inroducion 1.1 Définiions 1.1.1 égime saionnaire Un régime saionnaire es caracérisé par des grandeurs indépendanes du emps. Un circui en couran coninu es donc

Plus en détail

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET Finance 1 Universié d Evry Val d Essonne éance 2 Philippe PRIAULET Plan du cours Les opions Définiion e Caracérisiques Terminologie, convenion e coaion Les différens payoffs Le levier implicie Exemple

Plus en détail

Texte Ruine d une compagnie d assurance

Texte Ruine d une compagnie d assurance Page n 1. Texe Ruine d une compagnie d assurance Une nouvelle compagnie d assurance veu enrer sur le marché. Elle souhaie évaluer sa probabilié de faillie en foncion du capial iniial invesi. On suppose

Plus en détail

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre.

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre. 1 Examen. 1.1 Prime d une opion sur un fuure On considère une opion à 85 jours sur un fuure de nominal 18 francs, e don le prix d exercice es 175 francs. Le aux d inérê (coninu) du marché monéaire es 6%

Plus en détail

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques Universié de Paris I Panhéon Sorbonne U.F.R. de Sciences Économiques Année 2011 Numéro aribué par la bibliohèque 2 0 1 1 P A 0 1 0 0 5 7 THÈSE Pour l obenion du grade de Doceur de l Universié de Paris

Plus en détail

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite DOCUMENT DE TRAVAIL 2003-12 Impac du vieillissemen démographique sur l impô prélevé sur les rerais des régimes privés de reraie Séphane Girard Direcion de l analyse e du suivi des finances publiques Ce

Plus en détail

Caractéristiques des signaux électriques

Caractéristiques des signaux électriques Sie Inerne : www.gecif.ne Discipline : Génie Elecrique Caracérisiques des signaux élecriques Sommaire I Définiion d un signal analogique page 1 II Caracérisiques d un signal analogique page 2 II 1 Forme

Plus en détail

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton)

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton) TD/TP : Taux d un emprun (méhode de Newon) 1 On s inéresse à des calculs relaifs à des remboursemens d empruns 1. On noera C 0 la somme emprunée, M la somme remboursée chaque mois (mensualié), le aux mensuel

Plus en détail

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel I. 1 CHAPITRE I : Cinémaique du poin maériel I.1 : Inroducion La plupar des objes éudiés par les physiciens son en mouvemen : depuis les paricules élémenaires elles que les élecrons, les proons e les neurons

Plus en détail

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau Ecole des HEC Universié de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE Eric Jondeau FINANCE EMPIRIQUE La prévisibilié des rendemens Eric Jondeau L hypohèse d efficience des marchés Moivaion L idée de base de l hypohèse

Plus en détail

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1 ASAC 008 Halifax, Nouvelle-Écosse Jacques Sain-Pierre (Professeur Tiulaire) Chawki Mouelhi (Éudian au Ph.D.) Faculé des sciences de l adminisraion Universié Laval Sélecion de porefeuilles e prédicibilié

Plus en détail

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle Aricle «Les effes à long erme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel e Berrand Wigniolle L'Acualié économique, vol 79, n 4, 003, p 457-480 Pour cier ce aricle, uiliser l'informaion suivane

Plus en détail

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0 Correcion de l exercice 2 de l assisana pré-quiz final du cours Gesion financière : «chéancier e aux de renabilié inerne d empruns à long erme» Quesion : rappeler la formule donnan les flux à chaque échéance

Plus en détail

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE Obje de la séance 3 : dans la séance 2, nous avons monré commen le besoin de financemen éai couver par des

Plus en détail

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM Documen de ravail 2015 17 FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN Mahilde Le Moigne OFCE e ENS ULM Xavier Rago Présiden OFCE e chercheur CNRS Juin 2015 France e Allemagne : Une hisoire

Plus en détail

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement Les deux déficis, budgéaire e du compe couran, sonils jumeaux? Une éude empirique dans le cas d une peie économie en développemen (Version préliminaire) Aueur: Wissem AJILI Docorane CREFED Universié Paris

Plus en détail

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS CEDRIC TAPSOBA Diplômé IDS Inern/ CARE Regional Program Coordinaor and Gender Specialiy Service from USAID zzz WA-WASH Program Tel: 70 77 73 03/

Plus en détail

Sommaire de la séquence 12

Sommaire de la séquence 12 Sommaire de la séquence 12 Séance 1........................................................................................................ Je prends un bon dépar.......................................................................................

Plus en détail

Oscillations forcées en régime sinusoïdal.

Oscillations forcées en régime sinusoïdal. Conrôle des prérequis : Oscillaions forcées en régime sinusoïdal. - a- Rappeler l expression de la période en foncion de la pulsaion b- Donner l expression de la période propre d un circui RLC série -

Plus en détail

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer,

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer, En France, l invesissemen des enreprises reparira--il en 2014? Jean-François Eudeline Yaëlle Gorin Gabriel Sklénard Adrien Zakharchouk Déparemen de la conjoncure Pour 2014, le ryhme de la reprise économique

Plus en détail

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t Annuiés I Définiion : On appelle annuiés des sommes payables à inervalles de emps déerminés e fixes. Les annuiés peuven servir à : - consiuer un capial ( annuiés de placemen ) - rembourser une dee ( annuiés

Plus en détail

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS Coaching - accompagnemen personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agens e les cadres dans le développemen de leur poeniel OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Le coaching es une démarche s'inscrivan dans

Plus en détail

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003 GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, aoû 2003 Thomas JEANJEAN 2 Cahier de recherche du CEREG n 2003-13 Résumé : Depuis une vingaine d années, la noion d accruals discréionnaires

Plus en détail

GUIDE DES INDICES BOURSIERS

GUIDE DES INDICES BOURSIERS GUIDE DES INDICES BOURSIERS SOMMAIRE LA GAMME D INDICES.2 LA GESTION DES INDICES : LE COMITE DES INDICES BOURSIERS.4 METHODOLOGIE ET CALCUL DE L INDICE TUNINDEX ET DES INDICES SECTORIELS..5 I. COMPOSITION

Plus en détail

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE Ce aricle es disponible en ligne à l adresse : hp://www.cairn.info/aricle.php?id_revue=ecop&id_numpublie=ecop_149&id_article=ecop_149_0073 Risque associé au conra d assurance-vie pour la compagnie d assurance

Plus en détail

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin C N R S U N I V E R S I T E D A U V E R G N E F A C U L T E D E S S C I E N C E S E C O N O M I Q U E S E T D E G E S T I O N CENTRE D ETUDES ET DE RECHERCHES SUR LE DEVELOPPEMENT INTER NATIONAL Pouvoir

Plus en détail

Séminaire d Économie Publique

Séminaire d Économie Publique Séminaire d Économie Publique Les niveaux de dépenses d'infrasrucure son-ils opimaux dans les pays en développemen? Sonia Bassi, LAEP Discuan : Evans Salies, MATISSE & ADIS, U. Paris 11 Mardi 8 février

Plus en détail

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEE 1 SYSTEE STABLE, SYSTEE INSTABLE 1.1 Exemple 1: Soi un sysème composé d une cuve pour laquelle l écoulemen (perurbaion) es naurel au ravers d une vanne d ouverure

Plus en détail

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme Programmaion, organisaion e opimisaion de son processus Acha (Ref : M64) OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Appréhender la foncion achas e son environnemen Opimiser son processus achas Développer un acha

Plus en détail

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France [ LA MOBILITÉ ] PARTICULIERS Ned s Expa L assurance des Néerlandais en France 2015 Découvrez en vidéo pourquoi les expariés en France choisissen APRIL Inernaional pour leur assurance sané : Suivez-nous

Plus en détail

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES Thomas Jeanjean To cie his version: Thomas Jeanjean. CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES. 22ÈME

Plus en détail

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION 2 IUT Blois Déparemen GTR J.M. Giraul, O. Bou Maar, D. Ceron M. Richard, P. Sevesre e M. Leberre. -TP- Modulaions digiales ASK - FSK IUT Blois Déparemen du Génie des Télécommunicaions e des Réseaux. Le

Plus en détail

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire Séquence 2 Pourcenages Sommaire Pré-requis Évoluions e pourcenages Évoluions successives, évoluion réciproque Complémen sur calcularices e ableur Synhèse du cours Exercices d approfondissemen 1 1 Pré-requis

Plus en détail

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable Evaluaion des Opions avec Prime de Risque Variable Lahouel NOUREDDINE Correspondance : LEGI-Ecole Polyechnique de Tunisie, BP : 743,078 La Marsa, Tunisie, Insiu Supérieur de Finance e de Fiscalié de Sousse.

Plus en détail

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE 009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, 1948-008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE DE LA FORME FAIBLE Thi Hong Van HOANG Efficience informaionnelle des marchés de l or

Plus en détail

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3. L épargne exogène e l'inefficience dynamique 3. Le modèle de Ramsey 3.3 L épargne opimale dans le modèle AK L'épargne des sociéés dépend largemen des goûs des agens, de faceurs

Plus en détail

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée.

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée. Relaion enre la Volailié Implicie e la Volailié Réalisée. Le cas des séries avec la coinégraion fracionnaire. Rappor de Recherche Présené par : Mario Vázquez Velasco Direceur de Recherche : Benoî Perron

Plus en détail

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par :

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par : UNIVERSITÉ D ORLÉANS ÉCOLE DOCTORALE SCIENCES DE L HOMME ET DE LA SOCIETÉ LABORATOIRE D ECONOMIE D ORLEANS THÈSE présenée par : Issiaka SOMBIÉ souenue le : 5 décembre 2013 à 14h00 pour obenir le grade

Plus en détail

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels.

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels. L impac de l acivisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Invesisseurs Insiuionnels. Fabrice HERVE * Docoran * Je iens à remercier ou pariculièremen Anne Lavigne e Consanin Mellios

Plus en détail

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Formaion assurance-vie e récupéraion: Quand e Commen récupérer? (Ref : 3087) La maîrise de la récupéraion des conras d'assurances-vie requalifiés en donaion OBJECTIFS Appréhender la naure d un conra d

Plus en détail

Estimation des matrices de trafics

Estimation des matrices de trafics Cédric Foruny 1/5 Esimaion des marices de rafics Cedric FORTUNY Direceur(s) de hèse : Jean Marie GARCIA e Olivier BRUN Laboraoire d accueil : LAAS & QoSDesign 7, av du Colonel Roche 31077 TOULOUSE Cedex

Plus en détail

Le mécanisme du multiplicateur (dit "multiplicateur keynésien") revisité

Le mécanisme du multiplicateur (dit multiplicateur keynésien) revisité Le mécanisme du muliplicaeur (di "muliplicaeur kenésien") revisié Gabriel Galand (Ocobre 202) Résumé Le muliplicaeur kenésien remone à Kenes lui-même mais il es encore uilisé de nos jours, au moins par

Plus en détail

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? CHAPITRE RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? Les réponses de la poliique monéaire aux chocs d inflaion mondiaux on varié d un pays à l aure Le degré d exposiion

Plus en détail

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1 Documenaion Technique de Référence Chapire 8 Trames ypes Aricle 8.14-1 Trame de Rappor de conrôle de conformié des performances d une insallaion de producion Documen valide pour la période du 18 novembre

Plus en détail

CHELEM Commerce International

CHELEM Commerce International CHELEM Commerce Inernaional Méhodes de consrucion de la base de données du CEPII Alix de SAINT VAULRY Novembre 2013 1 Conenu de la base de données Flux croisés de commerce inernaional (exporaeur, imporaeur,

Plus en détail

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion Ne2 AN35-F Inégraion de Ne2 avec un sysème d alarme inrusion Vue d'ensemble En uilisan l'inégraion d'alarme Ne2, Ne2 surveillera si l'alarme inrusion es armée ou désarmée. Si l'alarme es armée, Ne2 permera

Plus en détail

DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION

DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION

Plus en détail

Recueil d'exercices de logique séquentielle

Recueil d'exercices de logique séquentielle Recueil d'exercices de logique séquenielle Les bascules: / : Bascule JK Bascule D. Expliquez commen on peu modifier une bascule JK pour obenir une bascule D. 2/ Eude d un circui D Q Q Sorie A l aide d

Plus en détail

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa No 996 3 Décembre La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques : une analyse dynamique Fabrice Capoën Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 96-3 SOMMAIRE Résumé...5 Summary...7. La problémaique...9

Plus en détail

Files d attente (1) F. Sur - ENSMN. Introduction. 1 Introduction. Vocabulaire Caractéristiques Notations de Kendall Loi de Little.

Files d attente (1) F. Sur - ENSMN. Introduction. 1 Introduction. Vocabulaire Caractéristiques Notations de Kendall Loi de Little. Cours de Tronc Commun Scienifique Recherche Opéraionnelle Les files d aene () Les files d aene () Frédéric Sur École des Mines de Nancy www.loria.fr/ sur/enseignemen/ro/ 5 /8 /8 Exemples de files d aene

Plus en détail

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006)

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006) N d ordre Année 28 HESE présenée devan l UNIVERSIE CLAUDE BERNARD - LYON pour l obenion du DILOME DE DOCORA (arrêé du 7 aoû 26) présenée e souenue publiquemen le par M. Mohamed HOUKARI IRE : Mesure du

Plus en détail

Les Comptes Nationaux Trimestriels

Les Comptes Nationaux Trimestriels REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail Parie ---------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ---------- REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work Faherland ---------- NATIONAL INSTITUTE OF STATISTICS ----------

Plus en détail

Exemples de résolutions d équations différentielles

Exemples de résolutions d équations différentielles Exemples de résoluions d équaions différenielles Table des maières 1 Définiions 1 Sans second membre 1.1 Exemple.................................................. 1 3 Avec second membre 3.1 Exemple..................................................

Plus en détail

Mathématiques financières. Peter Tankov

Mathématiques financières. Peter Tankov Mahémaiques financières Peer ankov Maser ISIFAR Ediion 13-14 Preface Objecifs du cours L obje de ce cours es la modélisaion financière en emps coninu. L objecif es d un coé de comprendre les bases de

Plus en détail

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES Un Peuple - Un Bu Une Foi MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES DIRECTION DE LA PREVISION ET DES ETUDES ECONOMIQUES Documen d Eude N 08 ENJEUX ECONOMIQUES ET COMMERCIAUX DE L ACCORD DE PARTENARIAT ECONOMIQUE

Plus en détail

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL REPUBLIQUE DU SENEGAL ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE Direcion des Saisiques Economiques e de la Compabilié

Plus en détail

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2 Les soluions solides e les diagrammes d équilibre binaires 1. Les soluions solides a. Descripion On peu mélanger des liquides par exemple l eau e l alcool en oue proporion, on peu solubiliser un solide

Plus en détail

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA Un modèle de proecion pour des conras de reraie dans le cadre de l ORSA - François Bonnin (Hiram Finance) - Floren Combes (MNRA) - Frédéric lanche (Universié Lyon 1, Laboraoire SAF) - Monassar Tammar (rim

Plus en détail

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie Copules e dépendances : applicaion praique à la déerminaion du besoin en fonds propres d un assureur non vie David Cadoux Insiu des Acuaires (IA) GE Insurance Soluions 07 rue Sain-Lazare, 75009 Paris FRANCE

Plus en détail

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention République du Cameroun Paix - Travail - Parie Universié de Yaoundé I Faculé des sciences Déparemen de Mahémaiques Maser de saisique Appliquée Republic of Cameroon Peace Wor Faherland The Universiy of Yaoundé

Plus en détail

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Ankara Üniversiesi SBF Dergisi, Cil 66, No. 4, 2011, s. 125-152 SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Dr. Akın Usupbeyli

Plus en détail

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3 Chapire Eercices de snhèse 6 CHAPITRE EXERCICES..a), ±,55 b) 97,75 ±,455 c) 95,5 ±,475.±,6π cm.a) 44,, erreur absolue de,5 e erreur relaive de, % b) 5,56, erreur absolue de,5 e erreur relaive de,9 % 4.a)

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUES N 5 INSTALLATION ELECTRIQUE DE LA CAGE D'ESCALIER DU BATIMENT A

TRAVAUX PRATIQUES N 5 INSTALLATION ELECTRIQUE DE LA CAGE D'ESCALIER DU BATIMENT A UIMBERTEAU UIMBERTEAU TRAVAUX PRATIQUES 5 ISTALLATIO ELECTRIQUE DE LA CAE D'ESCALIER DU BATIMET A ELECTROTECHIQUE Seconde B.E.P. méiers de l'elecroechnique ELECTROTECHIQUE HABITAT Ver.. UIMBERTEAU TRAVAUX

Plus en détail

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain Global Journal of Managemen and Business Research : c Finance Volume 14 Issue 1 Version 1.0 Year 2014 Type: Double Blind Peer Reviewed Inernaional Research Journal Publisher: Global Journals Inc. (USA)

Plus en détail

Une analyse historique du comportement d épargne des ménages américains

Une analyse historique du comportement d épargne des ménages américains 1 ocobre 1 N. 51 Une analyse hisorique du comporemen d épargne des ménages américains Le aux d épargne des ménages américains a riplé depuis le déclenchemen de la crise, inerrompan un mouvemen de baisse

Plus en détail

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION *

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * Alexis Direr (1) Version février 2008 Docweb no 0804 Alexis Direr (1) : Universié de Grenoble e LEA (INRA, PSE). Adresse : LEA, 48 bd Jourdan 75014 Paris. Téléphone

Plus en détail

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE Erwan Le Saou - Novembre 2000. 13 La microsrucure des marchés financiers ne serai cerainemen pas au cenre d une liéraure abondane si le concep de liquidié n

Plus en détail

Cours d électrocinétique :

Cours d électrocinétique : Universié de Franche-Comé UFR des Sciences e Techniques STARTER 005-006 Cours d élecrocinéique : Régimes coninu e ransioire Elecrocinéique en régimes coninu e ransioire 1. INTRODUCTION 5 1.1. DÉFINITIONS

Plus en détail

Le passage des retraites de la répartition à la capitalisation obligatoire : des simulations à l'aide d'une maquette

Le passage des retraites de la répartition à la capitalisation obligatoire : des simulations à l'aide d'une maquette No 2000 02 Janvier Le passage des reraies de la répariion à la capialisaion obligaoire : des simulaions à l'aide d'une maquee Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 2000-02 TABLE DES MATIÈRES Résumé...

Plus en détail

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers Capire 9 Conrôle des risques immobiliers e marcés financiers Les indices de prix immobiliers ne son pas uniquemen des indicaeurs consruis dans un bu descripif, mais peuven servir de référence pour le conrôle

Plus en détail

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL Fiche ors Thème : Elecricié Fiche 5 : Dipôle e dipôle Plan de la fiche Définiions ègles 3 Méhodologie I - Définiions oran élecriqe : déplacemen de charges élecriqes q a mesre d débi de charges donne l

Plus en détail

Le développement de l assurance des catastrophes naturelles: facteur de développement économique

Le développement de l assurance des catastrophes naturelles: facteur de développement économique ARTICLES ARTICLES PROFESSIONNELS ACADÉMIQUES PROFESSIONAL ACADEMIC ARTICLES ARTICLES Assurances e gesion des risques, vol. 79(1-2), avril-juille 2011, 1-30 Insurance and Risk Managemen, vol. 79(1-2), April-July

Plus en détail

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2 enrées série TB logiciel d applicaion 2 enrées à émission périodique famille : Inpu ype : Binary inpu, 2-fold TB 352 Environnemen Bouon-poussoir TB 352 Enrée 1 sories 230 V Inerrupeur Enrée 2 Câblage sur

Plus en détail

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT DE L'ÉALUAION DU RISQUE DE CRÉDI François-Éric Racico * Déparemen des sciences adminisraives Universié du Québec, Ouaouais Raymond héore Déparemen Sraégie des Affaires Universié du Québec, Monréal RePAd

Plus en détail

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation Impac des fuures normes IFRS sur la arificaion e le provisionnemen des conras d assurance vie : mise en oeuvre de méhodes par simulaion Pierre-Emmanuel Thérond To cie his version: Pierre-Emmanuel Thérond.

Plus en détail

MODÈLE BAYÉSIEN DE TARIFICATION DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHICULES

MODÈLE BAYÉSIEN DE TARIFICATION DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHICULES Cahier de recherche 03-06 Sepembre 003 MODÈLE BAYÉSEN DE TARFCATON DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHCULES Jean-François Angers, Universié de Monréal Denise Desardins, Universié de Monréal Georges Dionne,

Plus en détail

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE Le seul ballon hybride solaire-hermodynamique cerifié NF Elecricié Performance Ballon hermodynamique 223 lires inox 316L Plaque évaporarice

Plus en détail

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie.

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie. / VARIATION/ ACCOMP PLAY/PAUSE REW TUNE/MIDI 3- LESSON 1 2 3 MIDI Qu es-ce que MIDI? MIDI es l acronyme de Musical Insrumen Digial Inerface, une norme inernaionale pour l échange de données musicales enre

Plus en détail

Sciences Industrielles pour l Ingénieur

Sciences Industrielles pour l Ingénieur Sciences Indusrielles pour l Ingénieur Cenre d Inérê 6 : CONVERTIR l'énergie Compéences : MODELISER, RESOUDRE CONVERSION ELECTROMECANIQUE - Machine à couran coninu en régime dynamique Procédés de piloage

Plus en détail

Une union pour les employeurs de l' conomie sociale. - grande Conférence sociale - les positionnements et propositions de l usgeres

Une union pour les employeurs de l' conomie sociale. - grande Conférence sociale - les positionnements et propositions de l usgeres Une union pour les employeurs de l' conomie sociale - grande Conférence sociale - les posiionnemens e proposiions de l usgeres Juille 212 1 «développer l emploi e en priorié l emploi des jeunes» le posiionnemen

Plus en détail

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE Jean-Michel BOSCO N'GOMA CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS

Plus en détail

N 2008 09 Juin. Base de données CHELEM commerce international du CEPII. Alix de SAINT VAULRY

N 2008 09 Juin. Base de données CHELEM commerce international du CEPII. Alix de SAINT VAULRY N 2008 09 Juin Base de données CHELEM commerce inernaional du CEPII Alix de SAINT VAULRY Base de données CHELEM commerce inernaional du CEPII Alix de SAINT VAULRY N 2008-09 Juin Base de données CHELEM

Plus en détail

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes Groupe Inernaional Fiduciaire pour l Experise compable e le Commissaria aux compes L imporan es de ne jamais arrêer de se poser des quesions Alber EINSTEIN QUI SOMMES-NOUS? DES HOMMES > Une ÉQUIPE solidaire

Plus en détail

Exercices de révision

Exercices de révision Exercices de révisio Exercice U ivesisseur souscri à l émissio d u bille de résorerie do les caracérisiques so les suivaes : - Nomial : 5 M - Taux facial : 3,2% - Durée de vie : 9 mois L ivesisseur doi

Plus en détail

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA République Algérienne Démocraique e Populaire Minisère de l enseignemen Supérieur e de la Recherche Scienifique Universié Abou-Bakr BELKAID Tlemcen- Faculé des Sciences Economique, de Gesion e des Sciences

Plus en détail

Une assurance chômage pour la zone euro

Une assurance chômage pour la zone euro n 132 Juin 2014 Une assurance chômage pour la zone euro La muualisaion au niveau de la zone euro d'une composane de l'assurance chômage permerai de doer la zone euro d'un insrumen de solidarié nouveau,

Plus en détail

L inflation française de 1922-1926, hasards et coïncidences d un policy-mix : les enseignements de la FTPL

L inflation française de 1922-1926, hasards et coïncidences d un policy-mix : les enseignements de la FTPL L inflaion française de 1922-1926, hasards e coïncidences d un policy-mix : les enseignemens de la FTPL Jean-Charles Asselain (Correspondan de l Insiu, Professeur à l Universié Monesquieu-Bordeaux IV,),

Plus en détail

Fonction dont la variable est borne d intégration

Fonction dont la variable est borne d intégration [hp://mp.cpgedpydelome.fr] édié le 1 jille 14 Enoncés 1 Foncion don la variable es borne d inégraion Eercice 1 [ 1987 ] [correcion] Soi f : R R ne foncion conine. Jsifier qe les foncions g : R R sivanes

Plus en détail

S euls les flux de fonds (dépenses et recettes) définis s ent l investissement.

S euls les flux de fonds (dépenses et recettes) définis s ent l investissement. Choix d ives i s s eme e cer iude 1 Chapire 1 Choix d ivesissemes e ceriude. Défiiio L es décisios d ivesissemes fo parie des décisios sraégiques de l erepris e. Le choix ere différes projes d ivesisseme

Plus en détail

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB)

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB) Filrage opimal par Mohamed NAJIM Professeur à l École naionale supérieure d élecronique e de radioélecricié de Bordeaux (ENSERB) Filre adapé Définiions Filre adapé dans le cas de brui blanc 3 3 Cas d un

Plus en détail

Investment Flows and Capital Stocks

Investment Flows and Capital Stocks Saisics Canada Invesmen and Capial Sock Division Naional Wealh and Capial Sock Secion Invesmen Flows and Capial Socks Saisique Canada Division de l invesissemen e du sock de capial Secion de la richesse

Plus en détail

Université Technique de Sofia, Filière Francophone d Informatique Notes de cours de Réseaux Informatiques, G. Naydenov Maitre de conférence, PhD

Université Technique de Sofia, Filière Francophone d Informatique Notes de cours de Réseaux Informatiques, G. Naydenov Maitre de conférence, PhD LA COUCHE PHYSIQUE 1 FONCTIONS GENERALES Cee couche es chargée de la conversion enre bis informaiques e signaux physiques Foncions principales de la couche physique : définiion des caracérisiques de la

Plus en détail

NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES

NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES BRUSSELS EONOMI REVIEW - AHIERS EONOMIQUES DE BRUXELLES VOL 5 N 3 AUTUMN 7 NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES D EXTRATION DU YLE EONOMIQUE ANNA SESS ET MIHEL GRUN-REHOMME (UNIVERSITE PARIS, ERMES- NRS- UMR78)

Plus en détail

Réseau de coachs. Vous êtes formés dans les métiers du sport et/ou de la préparation physique (Brevet d état, Licence, Master STAPS)

Réseau de coachs. Vous êtes formés dans les métiers du sport et/ou de la préparation physique (Brevet d état, Licence, Master STAPS) Réseau de coachs Vous êes formés dans les méiers du spor e/ou de la préparaion physique (Breve d éa, Licence, Maser STAPS) Vous connaissez la course à pied Vous souhaiez créer e/ou animer des acions de

Plus en détail

depuis le 22 juin 2015

depuis le 22 juin 2015 Édio Chères lecrices, chers leceurs, Une fois encore l année 2014-2015 fu riche en événemens fédéraux : sur le plan sporif, avec une première paricipaion à la Coupe du monde de ski éudian, Aligliss, e

Plus en détail