des exploitations minières passées et présentes impacts environnementaux et sociétaux

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1 9h30 J.C. Cleyet-marel (INRA Montpellier) : Le phytomanagement au service l après-mine ntaire s 10h00 PAUSE 10h30 J. relvas (Université Lisbonne) : Environmental, social and economic rehabilitation of the Lousal mining village, Portugal ma géologique 11h00 n. Cayla (EDYTEM) : Mise en tourisme sites miniers en exploitations minières minières Novembre Novembre Europe exploitations passées passées et présentes et présentes HRA): Mines, e histoire h30 s. Boireaud (Le Grand Filon) : Mise en tourisme d un Pôle montagne, Pôle montagne, impacts impacts environnementaux environnementaux site minier Savoie (Alpes du Nord) : le Grand Filon SaintCampus SavoieCampus SavoieTechnolac Technolac exploitations minières et sociétaux et sociétaux Georges d Hurtières Novembre Le Bourget dule Lac Bourget du Lac passées et présentes Colloque impacts environnementaux PROGRAMME PROGRAMME SynthèSE Et c onclusion et sociétaux h00 table ronde la directive Pôle montagne, Campus SavoieTechnolac Le Bourget du Lac exploitations minières 12h45 REPAS passées et présentes PROGRAMME impacts environnementaux Posters et sociétaux Mardi 26 Novembre Mardi Novembre 2013 Mercredi 27 Novembre Mercredi Novembre Novembre 9h00 Accueil s9h00 participants Accueil s participants 2013 t4. après-mine :t4. remédiation après-mine et :valorisation remédiation s et valorisation sites s sites 9h15 Introduction9h15 au colloque Introduction au colloque miniers miniers sification s 26 Novembre 2013 Mercredi 27 Novembre J. G (DREAL) 8 30 J.: G Action (DREAL) l état dans : Action la gestion l état dans la gestion C onférence d ouverture C onférence Mardi d ouverture Pôle montagne, ns le cadre l après-mine l après-mine 9h00 Accueil s participants r. G (Ministère r.edde) G :(Ministère Les modalités EDDE) d une : Les nouvelle modalités d une nouvelle t4. a : Campus Savoie9 00 B. B (Université 9 00 B. B du Québec (Université en Abitibidu Québec en Abitibiéthodologique Introduction au colloque activité minière en9h15 activité France minière en France Tamiscamingue) : Tamiscamingue) Restauration s:sites Restauration miniers abandonnés s sites miniers du abandonnés du h h alin h alin iroud h iroud Près mine ussière h miniers h remédiation et valorisation s sites ussière Technolac Le Bourget du Lac h45 r. du Galin (Ministère EDDE) : Les modalités d une nouvelle 9h30 J.C. Cleyet-m 9harel 30 J.C. (INRA Cleyet Montpellier) -marel (INRA : Le Montpellier) : Le Cours du temps09 Cours temps 8h30 J. Giroud la l état dans la gestion Ct1. onférence d ouverture Québec Québec la(dreal) situation : un: Action état situation t1. Panorama s exploitations Panorama s minières exploitations alpines minières au alpines au : un état l après-mine 9 00 B. B la durée (Université du Québec en AbitibiLes posters seront affichés durant toute du colloque et Résumés s communications et posters seront pésentés pendant les pauses café h acts nce 9h00 ussière activité minière en France phytomanagementphytomanagement au service l après-mine au service l après-mine 10h15 r. durand (Comite 10h15 r. dspéléologie urand (Comite 73) : Inventaire spéléologie s73) : Inventaire stamiscamingue) : Restauration s sites miniers abandonnés du Québec : un10 état PAUSE la situation t1. Panorama s exploitations minières alpines au 10h00 PAUSE h00 mines s Alpes du mines Nord s et Alpes Belledonne du Nord et Belledonne J.C. Cleyet-marel (INRA Montpellier) : Le Cours du temps 10h30 J.9hr30 elvas (Université 10h30 J. r elvas Lisbonne) (Université : Environmental, Lisbonne)social : Environmental, social 10h30 d. Gasquet 10 et hm. 30rd. ossi Gasquet (EDYTEM) et m.: r Panorama ossi (EDYTEM) géologique : Panorama géologique phytomanagement au service l après-mine 10h15 r. durand (Comite spéléologie 73) : Inventaire s and economic rehabilitation and economic of therehabilitation Lousal mining of the village, Lousal Portugal mining village, Portugal s exploitations minières s exploitations Alpes minières dans les Alpes 10h00 PAUSE mines s dans Alpes les du Nord et Belledonne 11h00 n. Cayla (EDYTEM) 11h00 n. :CMise ayla en (EDYTEM) tourisme: Mise sites enminiers tourisme en sites miniers en 10h30 J. relvas (Université Lisbonne) : Environmental, social 11h00 PAUSE 10 11hh30 00d.PAUSE Gasquet et m. rossi (EDYTEM) : Panorama géologique Europe Europe and economic rehabilitation of the Lousal mining village, Portugal Mardis26exploitations Novembre 2013 Mercredi 27 Novembre 2013 minières dans les Alpes 11h15 m.c. Bailly-m 11haitre 15 m.c. (LA3M) Bailly et -m P. aitre Jut(LA3M) (LARHRA): et P. Mines, Jut (LARHRA): Mines, 11h30 s.11bh00 oireaud 11 (Le h(edytem) 30 Grand s. Boireaud Filon) Mise Grand en tourisme Filon) Mise en n. Cayla : Mise: (Le en tourisme sites: d un miniers entourisme d un 11 h00 PAUSE société, environnement société, dans environnement les Alpes du dans Nord les : une Alpes histoire du Nord : unesite histoire Europe minier Savoie site(alpes minierdu Nord) Savoie : le (Alpes GrandduFilon Nord) : Saintle Grand Filon SaintAccueil s participants longue longue 11 h15 m.c. Bailly-maitre (LA3M) et P. Jut (LARHRA): Mines, Georges11 d Hurtières Georges d Hurtières h30 s. oireaud Grand: Filon) : Mise en tourisme t4. abprès -(Le mine remédiation etd un valorisation s sites PROGRAMME ans les société, environnement dans les Alpes du Nord : une histoire site minier Savoie (Alpes du Nord) : le Grand Filon Saint9h15 Introduction au miniers colloque miniers tgeorges t t2. téchets réglementation miniers et réglementation longue d Hurtières égion t2. déchets S c S c h AblE ronde h AblE ronde ynthèse Et onclusion ynthèse Et onclusion 11h45 P. Piantonet2. 11 (BRGM) hd 45éChets P. :PMise iantone en (BRGM) application : Mise la endirective application la directive 12 h00 ronde 8 h 30tAblE J. G iroud (DREAL) : Action l état dans la gestion miniers et réglementation ConférenCe d ouverture sur les déchets 11 sur l industrie les déchets extractive l industrie extractive S ynthèse Et c onclusion h45 P. Piantone (BRGM) : Mise en application la directive l après-mine 12h45 12h45 REPAS REPAS les extractive 09h45 r. G12alin (Ministère EDDE) :Les modalités nouvelle h15 J. albrechtsur 12 (GEODERIS) h 15déchets J. albrecht : l industrie Inventaire (GEODERIS) et classification :d une Inventaire s et classification s 12 h45 REPAS 9 h 00 B. B ussière (Université du Québec en Abitibidépôts miniers effectués dépôts sur miniers le territoire effectués français sur le dans territoire le cadre français dans le cadre 12h15 J. albrecht (GEODERIS) : Inventaire et classification s activité minière en France Tamiscamingue) : Restauration s sites miniers abandonnés dépôts miniers le2006/21/ec territoire français dans le cadre l article 20 la Directive l article 2006/21/EC 20 effectués la Directive : sur approche méthodologique : approche méthodologique e l aquifère tils s Posters l article 20 la Directive 2006/21/EC : approche méthodologique t1. Panorama alpines au 12h45 s exploitations 12h45 REPASminièresREPAS 12h45 Cours du temps REPAS t3. impacts environnementaux t3.impacts impacts environnementaux t3. environnementaux 1995 QuébecPosters : un état la situation Posters du Les posters serontles affichés posters durant seront toute affichés la durée durant du colloque toute la durée et du colloque et Les posters seront affichés durant toute la durée du colloque et 9h30 J.C. C leyet -marel (INRA Montpellier) : Le seront pésentés pendant seront pésentés les pauses pendant café seront pésentés pendant les pauses café les pauses café 10h15 r. d14urand (Comite 73) : Inventaire h00 y. G uelorget 14h(ICF h 00y.spéléologie y. Environnement) GuelorGet : Les Environnement) impacts : s Les impacts GuelorGet (ICF(ICF Environnement) : Les impacts environnementaux miniers suddu sud la France environnementaux miniersdusites sud sites miniers la du France la France mines s environnementaux Alpes du Nord etsites Belledonne 2001 phytomanagement au service l après-mine 10h00 PAUSE Goln Cross Mine (Nouvelle Zélan) ngenève) iane (Université Genève) : dans Le mercure dans les dans les 14h30 B. niane (Université 14hh 30B.B. niane (Université : Le mercure Genève) :les Le mercure 10h30 J. relvas (Université Lisbonne) : Environmental, social compartiments :l environnement la région 10h30 d. Gdifférents asquetcompartiments et m. différents rossi (EDYTEM) Panorama géologique différents compartiments l environnement l environnement la région la région Kédougou, Sénégal and economic rehabilitation of the Lousal mining village, Portugal Kédougou, Sénégal Kédougou, Sénégal s exploitations minières dans les Alpes 15h00 m. nicolas & a. dheilly (BRGM) : Gestion l aquifère 15h00 m. nicolas s & 15a. hanciennes 00 dheilly m. nicolas (BRGM) & : Gestion dheilly (BRGM) l aquifère : Gestion l aquifère11h00 n. Cayla (EDYTEM) : Mise en tourisme sites miniers en mines a. lignites Gardanne 11h00 PAUSE s anciennes mines s anciennes lignites mines Gardanne lignites Gardanne Europe 15h30 m. laloua (GéoPlusEnvironnement) : Les outils mi) 11 : h15 m.c.15bh30ailly P. prévision et suivi s impacts m. l aloua (GéoPlusEnvironnement) 15modélisation, h30 m. laloua (GéoPlusEnvironnement) : Les outils : Les outils Goln Cross Mine :(Nouvelle Zélan) -m aitre (LA3M) et J ut (LARHRA): Mines, 11h30 s. (Le Grand Filon) Mise en tourisme d un Boireaud environnementaux mine modélisation, prévision modélisation, et d une suivi prévision s impacts et suivi s impacts gie mines Goln Cross Mine (Nouvelle Goln Zélan) Cross Mine (Nouvelle Zélan) société, environnement dans les Alpes du Nord : une histoire site minier Savoie (Alpes du Nord) : le Grand Filon Sainth00 PAUSE environnementaux16 environnementaux d une mine d une mine longue Georges d Hurtières 30 rouleau (Université du Québec à Chicoutimi) : 16h00 PAUSE 16 16hh 00a.PAUSE 1995 Résultats et occasions recherche en hydrogéologie mines 16h30miniers a. rouleauet 16 (Université hréglementation 30 a. rouleau du Québec (Université à Chicoutimi) du Québec : à Chicoutimi) : souterraines t2. déchets 12h00 table ronde s Nancy)Résultats : et occasions Résultats en hydrogéologie recherche enmines mines hydrogéologie J.P.recherche Pet occasions (Géoressources, Ecole s Nancy) : mines 11h45 P. Psouterraines iantone (BRGM) : Mise en application ladirective souterraines Effondrements miniers liés aux exploitations Fer Lorraine Lorraine sur les déchets l industrie a.extractive s (Université du Québec à Chicoutimi) : Analyse h 2001 iguet SynthèSE Et conclusion aeidi 17h00 J.P. PiGuet (Géoressources, 17hh00 J.P. PiGuetEcole (Géoressources, s Mines Ecole Nancy) s:mines Nancy) : s risques liés exploitations à la subsince s terrains suite à s Marc Thiaffey (Imago), Françoise Allignol, Dominique Gasquet 12h45 REPAS Effondrements miniers Effondrements liés aux miniers liés aux Fer exploitations Lorraine Fer Lorraine exploitations minières souterraines albrecht (GEODERIS) : Inventaire et classification s 17h30 a. saeidi (Université 17h30 a. du saeidi Québec (Université à Chicoutimi) du Québec : Analyse à Chicoutimi) : Analyse inscriptions en ligne (CB ou Bon Comman) via le site : 12h15 J. ) : Analyse 00 Dle territoire français dans le cadre dépôts miniers effectués18 sur risques liés à la s subsince risques liés s à la terrains subsince suite às sterrains suite à s sl article 20 s S la Directive 2006/21/EC : approche méthodologique exploitations minières exploitations souterraines minières souterraines h iscussion ynthèse 19h00 APéritif D honneur 12h45 liste_complete/colloque11.htm inscriptions en ligne inscriptions (CB ou Bon en ligne Comman) (CB ou Bon vialecomman) site : via le site : Posters REPAS inscriptions en ligne (CB ou Bon Comman) via le site Les posters serontliste_complete/colloque11.htm affichés durant toute :la durée du colloque et S liste_complete/colloque11.htm 18h00 DiScUSSion 18h00 DiScUSSion SynthèSE Marc Thiaffey (Imago), Françoise Allignol, Marc Thiaffey Dominique (Imago), Gasquet Françoise Allignol, Dominique Gasquet Marchttp:// Thiaffey (Imago), Françoise Allignol, Dominique Gasquet ynthèse seront pésentés pendant les pauses café 19h00 APéritif D h19 onneur h00 APéritif D honneur t3. impacts environnementaux 14h00 y. GuelorGet (ICF Environnement)liste_complete/Colloque11.htm : Les impacts environnementaux sites miniers du sud la France 14h30 B. niane (Université Genève) : Le mercure dans les différents compartiments l environnement la région Kédougou, Sénégal 15h00 m. nicolas & a. dheilly (BRGM) : Gestion l aquifère s anciennes mines lignites Gardanne 15h30 m. laloua (GéoPlusEnvironnement) : Les outils modélisation, prévision et suivi s impacts

2 Introduction Les civilisations méditerranéennes et alpines ont exploité s minerais et s matières premières minérales puis l Antiquité. L activité minière dans les Alpes a été très importante puis le Moyen Âge et a connu son apogée au XIX e Siècle. Cette activité a quasiment cessé puis le début du XX e Siècle, laissant nombreux sites miniers à l abandon (mines dites orphelines). L abandon s exploitations minières au cours s millénaires, notamment dans les Alpes, pose aujourd hui encore nombreux problèmes environnementaux (pollution s sols, contamination s eaux superficielles, effondrements miniers...). Cependant, puis une vingtaine d années, une prise conscience s autorités administratives, mais aussi s scientifiques a permis développer différentes techniques remédiation, mise en sécurité, voire même valorisation ces sites. L objectif ce colloque organisé par le laboratoire EDYTEM dans le cadre s Entretiens Jacques Cartier est double : d une part faire le point sur les avancées scientifiques dans les domaines s impacts environnementaux et sociétaux s mines orphelines, et d autre part favoriser les échanges et la réflexion sur s actions futures entre les différents acteurs. Ce colloque sera organisé autour quatre thématiques complémentaires : (1) un panorama s exploitations minières au cours du temps dans les Alpes en précisant l importance ces exploitations pour le tissu socio-économique ; (2) la réglementation autour s déchets miniers (directive 2006/21/EC) ; (3) les impacts environnementaux à lumière, notamment, s pollutions et leur rémanence dans les sols et les eaux, et s problèmes liés aux effondrements miniers ; (4) l après-mine autour s questions remédiation s sites pollués (phytomanagement, etc.) et valorisation ces sites (tourisme). Comité d organisation - BRESSELLE Amandine, Centre Jacques Cartier - CARRé Christine, EDYTEM, Université Savoie - GASQUET Dominique, EDYTEM, Université Savoie - LANDRY Estelle, Centre Jacques Cartier - POGGIO Carole, EDYTEM, CNRS - ROSSI Magali, EDYTEM, Université Savoie Comité Scientifique France - DZIKOWSKI Marc, EDYTEM, Université Savoie - GASQUET Dominique, EDYTEM, Université Savoie - GUÉDRON Stéphane, ISTerre, IRD - POULENARD Jérôme, EDYTEM, Université Savoie - ROSSI Magali, EDYTEM, Université Savoie - SIMÉON Yves, BRGM Québec - BUSSIÈRE Bruno, Institut recherche en Mines et en Environnement, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue - CHESNAUX Romain, Département s Sciences Appliquées, Université du Québec à Chicoutimi - ROULEAU Alain, Centre d Étus sur les Ressources Minérales, Université du Québec à Chicoutimi - SAEIDI Ali, Département s Sciences Appliquées, Université du Québec à Chicoutimi 2

3 Conférence d ouverture Sommaire R. Galin (Ministère EDDE) Les modalités d une nouvelle activité minière en France... 4 Thème 1. Panorama s exploitations minières alpines au cours du temps R. Durand (Comite spéléologie 73) Inventaire s mines s Alpes du Nord et Belledonne... 6 D. Gasquet, M. Rossi (EDYTEM) Panorama géologique s exploitations minières dans les Alpes... 8 M.C. Bailly-Maitre (LA3M), P. Jut (LARHRA) Mines, société, environnement dans les Alpes du Nord : une histoire longue... 9 Thème 2. Déchets miniers et réglementation P. Piantone (BRGM) Mise en application la directive sur les déchets l industrie extractive J. Albrecht, Ph. Baranger, B. Mazenc, A. Stephant, H. Baroudi (GEODERIS) Inventaire et classification s dépôts miniers effectués sur le territoire français dans le cadre l article 20 la Directive 2006/21/EC : approche méthodologique Thème 3. Impacts environnementaux Y. Guelorget (ICF Environnement) Les impacts environnementaux sites miniers du sud la France B. Niane, R. Moritz, J. Poté, (Université Genève), S.Guédron, P. M. Ngom, H. R. Pfeifer Le mercure dans les différents compartiments l environnement la région Kédougou, Sénégal A. Dheilly, M. Nicolas (BRGM) Gestion l aquifère s anciennes mines lignites Gardanne M. Laloua (GéoPlusEnvironnement) Les outils modélisation, prévision et suivi s impacts environnementaux d une mine A. Rouleau, E. B. Gagné, A. Saeidi, (Université du Québec à Chicoutimi), V. Cloutier Résultats et occasions recherche en hydrogéologie mines souterraines J.P. Piguet (Géoressources, Ecole s Mines Nancy) Effondrements miniers liés aux exploitations Fer Lorraine A. Saeidi (Université du Québec à Chicoutimi), O. Deck, T. Verl Analyse s risques liés à la subsince s terrains suite à s exploitations minières souterraines Thème 4. Après-mine : remédiation et valorisation s sites miniers J. Giroud (DREAL) Action l état dans la gestion l après-mine B. Bussière (Université du Québec en Abitibi-Tamiscamingue) Restauration s sites miniers abandonnés du Québec : un état la situation J.C. Cleyet-Marel (INRA Montpellier) Le phytomanagement au service l après-mine J. Relvas (Université Lisbonne) Environmental, social and economic rehabilitation of the Lousal mining village, Portugal N. Cayla (EDYTEM) Mise en tourisme sites miniers en Europe S. Boireaud (Le Grand Filon) Mise en tourisme d un site minier Savoie (Alpes du Nord) : le Grand Filon Saint-Georges d Hurtières Posters A.-L. Mariet, C. Bégeot, F. Gimbert, A.-V. Walter-Simonnet (Chrono-Environnement), P. Fluck Impact environnemental s activités minières anciennes dans les Vosges M.-E. Forget, X. Bodin (EDYTEM) Dynamiques minières et trajectoires environnementales en territoires andins M. Brahmi, S. Zouari (Université Sfax) L industrie miniere et ses effets ecologiques : diagnostic l etat s lieux socio-economique, humain et environnemental du bassin minier tunisien J.-C.Raynal, P. Batteau (OHM-BMP) L Observatoire Hommes-Milieux du Bassin Minier Provence, un outil recherche l INEE pour observer les interactions Hommes-Milieux passées et présentes

4 CONFéRENCE D OUVERTURE Le renouveau l activité minière en France Constats et perspectives Rémi Galin MEDDE - Ministère l Écologie, du Développement Durable et l Énergie remi.galin@veloppement-durable.gouv.fr Toutes les politiques européennes d approvisionnement en matières premières minérales, celle la Commission comme celle s États Membres sont déclinées sur les principaux axes suivants : le développement l efficacité s ressources, l économie matière, l économie circulaire, le recyclage, l accès aux ressources primaires externes, l accès aux ressources primaires internes. Le recyclage est une ressource importante, dont on a conscience puis très longtemps pour les métaux et qui peut être, encore, développée notamment pour les métaux rares ou critiques, dans l optique s décisions prises lors la table ron sur l économie circulaire la conférence environnementale. L accès aux ressources vierges extraites sur le sol national meure toutefois incontournable. C est également une source valeurs et création d emploi non délocalisables. Pour s raisons liées à la géologie la France et à l histoire économique, la situation du secteur s matières premières non énergétiques est contrastée, selon que l on s adresse aux minerais et substances métalliques, aux minéraux industriels, aux matériaux construction qu ils soient terrestres ou marins. Malgré un passé minier très actif au siècle rnier, la France se trouve en revanche maintenant pratiquement démunie matières premières primaires métalliques, dont les grands gisements apparaissent localisés le plus souvent hors s zones économiques développées. Pour les métaux non ferreux, à l exception du nickel en Nouvelle-Calédonie. La Guyane et le seul département à connaître une activité minière significative, La Nouvelle Calédonie malgré son statut fait partie s atouts miniers la France. Les rnières mines françaises exploitent le sel, ux mines produisent la bauxite pour l industrie cimentière. Le 12 octobre rnier le ministre chargé s mines, Arnaud Montebourg, annonçait sa volonté refaire la France une nation minière. Entre méconnaissance s médias, refus principe ou affirmation l inutilité ou l absence ressources, les réactions qui ont suivies sont symptomatiques s obstacles qui restent à franchir. Néanmoins et tout récemment le ministre du redressement productif a attribué un permis recherches pour les substances polymetalliques dans les départements la Sarthe et la Mayenne, le premier puis au moins 20 ans. Plusieurs autres mans vraient se conclure positivement dans le trimestre qui vient. C est la preuve que le domaine minier français métropolitain peut intéresser s opérateurs et que s titres recherches peuvent être délivrés malgré une opinion publique souvent encore réticente. En effet, il faut comprendre nos concitoyens qui ont gardé les images s mines terriblement magnifiées par Zola ou qui constatent encore trop souvent les stigmates durables laissées par les anciennes exploitations avec leurs lots sites pollués, désordres pour l environnement et le voisinage. 4

5 CONFéRENCE D OUVERTURE Pour pouvoir continuer à se développer en levant ces réticences, il est indispensable le faire dans la transparence et sur la base d une analyse soli l ensemble s enjeux environnementaux. Le premier pas est en effet rassurer nos concitoyens en démontrant la capacité l industrie minière à valoriser les ressources minérales manière exemplaire en minimisant les impacts, en assurant l insertion la mine dans son environnement pendant et après son exploitation. Nos voisins européens montrent la voie, une opération sera lancée très prochainement autour du concept la mine durable. Uun groupe travail comportant toutes les parties prenantes va recenser les bonnes pratiques et élaborera un cahier s charges s meilleures pratiques techniques mais aussi concertation autour s projets. Il sera alors possible soutenir les opérateurs qui construirons les projets les plus respectueux en apportant expertise et accompagnement dans la concertation. Le uxième pas est pouvoir montrer les potentialités géologiques notre territoire. Les rnières informations collectées sont maintenant vieilles plus 20 ans en métropole. Réalisé avec s technologies et s méthos d analyses qui ont puis beaucoup progressé, cet inventaire ne s est pas intéressé à s sous-produits l extraction s métaux base qui peuvent faire aujourd hui la rentabilité économique s projets. Le programme travail annuel du BRGM piloté par la DGALN a commencé à dégager s méthodologies d actualisation mais un pas significatif ne peut être franchi qu avec l acquisition nouvelles données. Enfin, pour attirer s investisseurs, il faut disposer d un cadre réglementaire stable, juridiquement sûr, associant les parties prenantes et assurant s décisions dans les délais les plus courts. Ce sont les objectifs la réforme du co minier engagée par le gouvernement il y a un an. Le chemin reste long jusqu à un éventuel renouveau minier métropolitain parce que le développement d un projet minier prend nombreuses années à se concrétiser et le taux réussite est l ordre 10% en exploration minière. 5

6 Thème 1 - panorama s exploitations minières alpinees au cours du temps Un inventaire s mines et carrières souterraines s Alpes du nord françaises L inventaire et ses limites. Robert Durand Comité spéléologie Savoie robertdur@free.fr L arc alpin regorge mines toutes natures. Les principales substances métallifères exploitées sont le fer, le plomb, l argent, le cuivre. On trouve également s mines combustible, lignite et anthracite ainsi que s mines graphite, bitume ou calcaire asphaltique et même s mines sel. En carrières souterraines on a exploité la terre réfractaire, la pierre construction, la pierre à ciment, la pierre à chaux, le gypse, le talc et l amiante ainsi que s schistes ardoisiers. En établir un inventaire n est pas chose aisée. Certes le BRGM a publié s fiches concessions fort utiles à notre propos mais «concession accordée» ne veut pas dire «concession exploitée». D autre part s mines exploitées n ont fait l objet d aucune concession. Enfin une seule concession peut livrer une centaine mines ou points d extraction différents comme à Allevard en Isère. Dans le domaine s carrières souterraines la situation est plus chaotique. Ces exploitations portent soit s noms lieux soit s noms propriétaires, ceux ci variant au cours du temps, il parfois difficile s y reconnaître. Autre écueil, s listes publiées par le BRGM sont très «généralistes», par exemple, là où 3 carrières d ardoises sont signalées, une prospection sur le terrain nous en fait découvrir 168! Enfin, ces recherches ne permettent pas découvrir les orifices qui ont été occultés par s glissements terrain, s éboulements naturels où s comblements volontaires. La Haute-Savoie Dans ce département, malgré son prestigieux massif du Mont Blanc, les «Grans Alpes» n occupent que 10% son territoire. De surface réduite, cette formation et son pourtour, habituellement riches en mines métallifères ne livrent qu une production industriellement anecdotique. L originalité ce département tient à ses mines calcaire asphaltique exploitées vers Annecy et en bordure du Rhône, donc en hors s Alpes proprement dites. La Savoie Les pôles principaux sont les mines fer Saint-Georges-d Hurtières, les mines plomb argentifère La Pagne et Peisey-Nancroix. La production d anthracite, lignite, d ardoises, gypse, pierre à ciment a été importante. L Isère Ce département a été le siège d une considérable industrie extractive souterraine. Citons les mines fer la région d Allevard, les mines plomb argentifère d Allemond, les mines d anthracite La Mure et les carrières pierre à ciment la région grenobloise. Par exemple, ces rnières présentent s développements approchant sans doute les 1000 kilomètres galerie. Au total, ces trois départements livrent plus d un millier points d extraction ayant produit s millions tonnes minerais. Actuellement il n y a plus qu une seule exploitation souterraine en activité, celle s ardoisières Morzine en Haute-Savoie. 6

7 Thème 1 - panorama s exploitations minières alpinees au cours du temps 7

8 Thème 1 - panorama s exploitations minières alpinees au cours du temps Panorama géologique s exploitations minières dans les Alpes du Nord Dominique Gasquet et Magali Rossi Université Savoie-CNRS, Laboratoire EDYTEM, UMR 5204 dominique.gasquet@univ-savoie.fr, magali.rossi@univ-savoie.fr Les Alpes ont constitué puis s millénaires une province minière majeure ; autour s mines exploitées, se sont développées les différentes civilisations puis, dans une pério plus récente, les industries. Ces mines sont été ensuite définitivement abandonnées (pour la plupart au cours s 19e et 20e siècles) et sont aujourd hui orphelines ce qui n est pas sans poser s problèmes sur l environnement (pollution s sols et s eaux), la sécurité (cavités et s bâtiments), les effondrements miniers etc. Depuis quelques années une prise conscience générale a permis valoriser le patrimoine minier et le mettre en sécurité dans la plupart s cas. Cependant dans beaucoup cas les pollutions liées aux hals ou aux ouvrages traitement meurent. Dans les Alpes du Nord s milliers mines, cavités et carrières ont été recensées (cf. R. Durand ce mémoire).toutefois, le nombre métaux recensé est faible et le fer est largement dominant, suivi du Pb-Zn, Ag puis du Cu. Les autres métaux sont absents ou en quantité très faible et sporadique (U, Ni-Co, Mn, Mo, Hg ). Les concentrations minérales ne se répartissent pas au hasard et dépennt s formations géologiques et domaines structuraux. Dans les Alpes du Nord (Meloux, 1975) il s agit principalement dans le domaine externe : Des massifs cristallins externes : Pb-Zn à Ste Marie du Fouilly pour le Massif du Mont Blanc- Aiguilles Rouges, Fe sous forme sidérite, et Cu dans la province s Hurtières, Fe seul dans la province d Allevard et un peu d Ag aux Chalanches pour Belledonne. Des chaînes subalpines : nombreux gisements Fe sidérolithique ont été exploités dans les calcaires urgoniens. Il s agit petits gisements généralement sous forme «poches karstiques» décamétriques ou le long failles comme par exemple dans les Bauges (Sambuy, Semnoz ) et en Chartreuse (Bovinant ). Plus au Sud (Diois) s petits gisements Pb et Zn ont été exploités dans les calcaires jurassiques et dans les zones internes : De la zone piémontaise : seul le gisement St Véran (hautes alpes) a fourni du Cu. De la zone briançonnaise : il s agit essentiellement d exploitations Pb-Ag comme à La Plagne, Peisey, Largentière La Bessée. Notons enfin que le bassin molassique ne contient aucune minéralisation métallique. Il en est même s zones valaisane, subbriançonnaise. Au total la production est estimée à quelques millions tonnes pour le Fe, t pour le Pb, t pour le Zn et 500 t pour l Ag. On peut imaginer facilement les hals et déblais stériles abandonnées dans la nature qui relâchent progressivement leurs éléments jusque dans les sols et les eaux. Gasquet D. et Paillet A. (sous presse). Les gisements fer dans les Alpes externes françaises. Editions d Arbarétan. Meloux J. (1975. Alpes-Nord : Bilan synthétique s dix années prospection. Rapport BRGM 75 RM E023 FE. 104 p. LYON VALENCE JURA CHAMBÉRY GRENOBLE GENÈVE GAP BELLEDONNE PELVOUX Localisation s mines citées dans le texte 1 - Ste Marie du Fouilly 2 - St Georges d'hurtières DIGNE 3 - Allevard 4 - Les Chalanches 5 - Sambuy - Semnoz 6 - Bovinant 7 - Diois 8 - St Véran 9 - La Plagne - Peisey 10 - L'Argentière - La Bessée MARSEILLE TOULON 6 7 ANNECY LAUSANNE Mt BLANC St JEAN MAURIENNE BRIANÇON 8 EMBRUN ROMANDES AOSTE ARGENTERA MERCANTOUR NICE SION CHABLAIS PRÉALPES Alpes externes Alpes internes Jura Domaine dauphinois Cristallin externe Front pennique 10 DENT BLANCHE TORINO IVREA SESIA-LANZO CUNEO Front pennique AAR St GOTHARD Front pennique ALPES LÉPONTINES LIGURIE M E R M É D I T E R R A N É E 50 km MILANO Domaine briançonnais (Vanoise et Grand Paradis) et océans alpin et valaisan Continent africain Contact tectonique majeur APENNINS GENOVA N 8

9 Thème 1 - panorama s exploitations minières alpinees au cours du temps Mines, société, environnement dans les Alpes : une histoire longue Marie-Christine Bailly-Maître Aix Marseille Université-CNRS, Laboratoire LA3M-UMR 7298 baillymaitre@wanadoo.fr Pierre Jut Université Grenoble 2, LARHRA-UMR5190 jut.pierre@wanadoo.fr Les mines constituent, avec le pastoralisme, la principale activité s populations montagne mais la diversité s mos d exploitation qui se succènt s accompagnent rapports spécifiques à l environnement. Quelques exemples localisés permettent rendre compte ces évolutions. L Oisans possè une gran variété minerai : fer la vallée l Eau d Olle, or à La Gartte, plomb et argent à Brans, les Chalanches, le Grand Clôt, etc, cuivre dans le massif s Rousses, anthracite à Venosc, l Herpie, auxquels il faut ajouter les quartz hyalins. La secon caractéristique s mines uissanes est le grand nombre gîtes, souvent affleurant, mais généralement en altitu. Leur exploitation a permis d écrire une histoire longue près ans. Dès le Mésolithique, puis au Néolithique les hommes recherchent et extraient les cristaux roche. Le Bronze ancien voit se développer une activité quasi industrielle pour le cuivre. L Antiquité livre peu vestiges, mais cependant une importante mine plomb est travaillée à 3000 m d altitu. Le Moyen Âge est un temps fort l activité minière. La création l agglomération Brans (Huez) témoigne l importance attachée aux XII e -XIV e siècles à l argent. Les XV e -XVI e siècles sont marqués par une recherche frénétique gîtes, l octroi très nombreuses concessions, mais sans grand résultat. Le XVIIIe siècle connaît un regain d activité comme l ensemble s Alpes, avec le fer l Eau d Olle, l or la Gartte, l argent s Chalanches et la fonrie royale d Allemont pour ne citer que les principaux sites. Les montagnes Savoie sont également très riches en minerais toutes sortes. A partir la secon moitié du XVIIIe siècle, ce sont surtout le fer, le cuivre et le plomb argentifère qui sont l objet d une exploitation intensive. Quelques compagnies privées comme la Compagnie Villat en basse Maurienne ou la Compagnie Savoyar à Peisey s intéressent essentiellement aux mines et aux minerais les plus rémunérateurs (cuivre Saint-Georges-d Hurtières, plomb argentifère Peisey) dans une perspective spéculative sans marquer profondément l environnement. Tout change avec la Révolution et l Empire. Les besoins la défense nationale et la volonté rationaliser l exploitation conduisent à encadrer l activité (loi sur les mines 1810), à former s ingénieurs (fondation l Ecole nationale s Mines Peisey en 1802), et à exploiter en priorité le minerai fer. Mais les méthos travail restent largement paysannes et les activités minières sont intégrées dans une pluriactivité omniprésente tandis que les forêts sont dédiées à s activités métallurgiques stimulées par le développement économique. A la fin du XIX e siècle, le développement s transports et s techniques la métallurgie au coke conduisent à l abandon cette métallurgie au bois et permettent notamment l installation l entreprise Schneir à Saint-Georges-d Hurtières et à Allevard. Le minerai extrait en quantité beaucoup plus importante qu auparavant est expédié au Creusot par chemin fer. Mais l adoption du procédé Thomas-Gilchrist qui permet l exploitation s minerais lorrains s accompagne l abandon du site. L exploitation la mine basse Maurienne cesse au début du XX e siècle. Aujourd hui les sites miniers font l objet d un mouvement patrimonialisation qui cherche sa place dans les transformations s territoires alpins (projet d espace Belledonne par exemple). 9

10 Thème 2 - Déchets miniers et réglementation Mise en application la directive sur les déchets l industrie extractive Patrice PIANTONE BRGM Bureau Recherches Géologiques et Minières p.piantone@brgm.fr Les déchets s industries extractives (à savoir les déchets provenant l extraction et traitement ressources minérales) constituent à ce jour un s plus grands flux déchets dans l UE avec 400 millions tonnes déchets par an. Il s agit matériaux qui doivent être retirés pour accér à la ressource minérale, ainsi que s résidus restant après extraction s substances utiles du minerai. Ces déchets constituent souvent gros volumes qui peuvent présenter s dangers pour l environnement et la santé humaine, souvent négligés par le passé : mise en œuvre géotechnique défaillante, drainage minier aci (DMA), basicité, présence substances polluantes et toxiques (métaux lourds, cyanure...). Ainsi l Europe se vait définir, à travers une directive dédiée, un cadre règlementaire minimal : le 29 novembre 2005 la procédure codécision entre le Parlement européen et le Conseil permettait la finalisation et la publication Directive 2006/21/CE du Parlement européen et du Conseil du 15 mars 2006 adressée à la gestion s déchets l industrie extractive. Certaines s dispositions adoptées découlaient directement la prise en considération catastrophes qui ont émaillé l histoire la mine en Europe. La Directive sur les Déchets l Industrie Extractive (DDIE) 2006/21/CE, couvre la planification, l autorisation, l exploitation, la fermeture et la surveillance après fermeture s installations concernées. Les exploitants sont tenus d établir s plans gestion s déchets dès le sta la conception. De fait, aucune installation gestion déchets l industrie extractive ne peut fonctionner sans une autorisation délivrée par les autorités compétentes. Pour obtenir ce type d autorisation, l exploitant l installation doit respecter les dispositions la présente directive retranscrite dans la législation du pays intéressé. Lors la construction d une nouvelle installation gestion s déchets ou lors la modification d une installation existante, l autorité régalienne doit veiller à ce que : i) l installation du site soit la plus adaptée; ii) sa stabilité géotechnique soit garantie ; ii) la pollution du sol, l air et s eaux soit minimale, voire évitée; iii) la surveillance et l inspection l installation soit assurées par s personnels compétents; iv) que la fermeture, la remise en état l installation et le suivi après fermeture soient planifiés. Les exploitants d installations qui présentent un risque potentiel pour la santé publique ou pour l environnement (catégorie «A») doivent établir: i) une stratégie prévention s accints majeurs; ii) un système gestion la sécurité; iii) un plan d urgence interne déterminant les mesures à prendre sur le site en cas d accint. Pour les installations la catégorie A, l autorité doit également établir un plan d urgence externe prévoyant les mesures à prendre à l extérieur du site en cas d accint. Ces ux plans d urgence (par l exploitant et par l autorité) visent notamment à réduire les effets potentiels s accints majeurs et permettre la remise en état l environnement. L exploitant d une installation gestion s déchets doit fournir une garantie financière avant le début l exploitation, afin couvrir les obligations la Directive et s assurer l existence et la disponibilité s fonds pour remettre en état le site à la fin l exploitation. Ces mêmes autorités sont tenues d informer le public sur les mans d autorisation qui ont été introduites. Sur les plans d urgence il est prévu une participation du public par la prise en compte s opinions formulées. Les États membres veillent à ce qu un inventaire s installations gestion déchets fermées, y compris les installations désaffectées, situées sur leur territoire et ayant s incinces graves sur l environnement ou risquant, à court ou à moyen terme, constituer une menace sérieuse pour la santé humaine ou l environnement soit réalisé et mis à jour régulièrement. Tous les trois ans, les États membres transmettent à la Commission européenne un rapport sur la mise en œuvre la présente directive. À son tour, la Commission publie un rapport neuf mois après avoir reçu l information s États membres. 10

11 Thème 2 - Déchets miniers et réglementation La DDIE vait être retranscrite dans la règlementation s Etats au bout ux années, l inventaire fourni comme la mise en conformité s installations 4 ans après la date retranscription, le mécanisme garanties financières 6 ans après cette même date. La directive a été retranscrite en droit français par : i) le Décret n du 13/04/2010 modifiant la nomenclature s installations classées avec l ouverture la rubrique 2720 «Installation stockage déchets résultant la prospection, l extraction, du traitement et du stockage ressources minérales ainsi que l exploitation carrières (site choisi pour y accumuler ou déposer s déchets solis, liquis, en solution ou en suspension)» ; ii) l Arrêté du 19/04/10 relatif à la gestion s déchets s industries extractives ; iii) la Circulaire du 22 août 2011 sur les déchets inertes; iv) la modification l article R IV du Co l environnement concernant (Décret du 15/10/2010) les garanties financières modification accompagné par la Circulaire du 9/05/2012 définissant les modalités levées. L inventaire s installations gestion déchets fermées ayant s incinces potentielles graves sur l environnement ou risquant, à court ou à moyen terme, constituer une menace sérieuse pour la santé humaine ou l environnement remis. 11

12 Thème 2 - Déchets miniers et réglementation Inventaire et classification s déchets issus l industrie extractive selon les termes l article 20 la directive 2006/21/CE Approche méthodologique (résidus miniers) Julie Albrecht, Ph. Baranger, B. Mazenc, A. Stephant et H. Baroudi GEODERIS, Alès julie.albrecht@georis.fr Afin répondre aux prescriptions l article 20 la directive 2006/21/CE du 15 mars 2006, le Ministère l écologie (MEDDTL) a mandaté GEODERIS pour la réalisation d un inventaire s résidus miniers présents sur le territoire Français (hors exploitations d uranium). GEODERIS a donc élaboré une méthodologie spécifique d inventaire (appuyé par le BRGM et l INERIS pour les investigations terrain) et classification ces résidus. Deux méthodologies ont été élaborées : l une spécifique aux exploitations charbon (spécificité liée à la disponibilité s données et aux impacts), l autre concerne les autres types déchets regroupés sous le terme déchets issus mines «métalliques». Le présent article décrit la méthodologie mise en place pour l inventaire ces rniers types déchets. Inventaire s déchets s mines «métalliques» L approche générale d inventaire consiste en : une phase présélection s titres miniers disponibles dans la base données élaborée par GEODERIS (BDSTM). La sélection est faite suivant le type titre minier, la substance principale produite et/ou exploitée, la présence d une installation traitement minerai ou encore le tonnage produit; une phase recueil d informations qui a consisté premièrement en une recherche documentaire puis, lorsque les informations collectées n étaient pas suffisantes et dans la plupart s cas, en s visites terrain. Les informations collectées concernent les caractéristiques intrinsèques s résidus (ou dépôts) et les ouvrages retenue, mais également s informations sur les vecteurs transfert, les milieux d exposition et les cibles ; une phase classification (ou scoring) décrite ci-après. Classification s déchets s mines «métalliques» Classification environnementale : Elle est basée sur une approche simple type «source-vecteur-cible» ayant fait l objet d un schéma conceptuel. Un tri a été effectué au préalable afin ne scorer que les dépôts présentant s risques potentiels. Pour chacun s dépôts, trois familles paramètres ont été scorés au moyen grilles calcul grâce aux éléments collectés durant la phase recueil d informations : la source (potentiel toxicité du résidu), les vecteurs transfert et d exposition et les cibles. Ces scores élémentaires ont été croisés et agrégés afin d obtenir quatre scores risque vis-à-vis la population, s eaux souterraines, s eaux surface et du compartiment faune/flore. Classification géotechnique : Elle concerne la stabilité géotechnique s dépôts (glissements profond et superficiel) et les risques rupture s ouvrages retenue. Les aléas «glissements» et «rupture» évalués ont été croisés avec les enjeux afin d obtenir s scores risques «glissement superficiel»,» glissement profond» et «rupture l ouvrage retenue». Bilan s secteurs intifiés et leur classement Les dépôts et ouvrages retenue ont été regroupés en «Secteurs» élaborés notamment sur la base critères géologiques, substances exploitées et/ou produites et proximité géographique. Les titres miniers pour lesquels un exploitant connu est toujours présent ont été isolés. Le classement ces secteurs dépend s scores risques les plus élevées s dépôts qu il contient. Ils ont ainsi été classés A à E pour l aspect environnemental et I à III pour l aspect géotechnique. 12

13 lité géotechnique s dépôts (glissements profond et superficiel) et les risques sements» et «rupture» évalués ont été croisés avec les enjeux afin d obtenir lissement profond» et «rupture l ouvrage retenue». Exploitations minières passées et présentes, impacts environnementaux et sociétaux Thème 2 - Déchets miniers et réglementation s en «Secteurs» géologiques, ité géographique. nnu est toujours teurs dépend s contient. Ils ont ental et I à III ssous décrit ces n œuvre. divers éléments Français. Nombre titres miniers inventoriés 5725 Nombre titres miniers présélectionnés 896 Nombre titres miniers visités 625 Nombre dépôts Inventoriés 2109 Scorés 1750 Bassins 109 Nombre d ouvrages Structure retenue (dont retenues inventoriés 34 digues minières) Total 233 Classe environnementale D 14 Nombre secteurs Classe environnementale E 12 Classe géotechnique III 23 Tableau 1 : Synthèse Tableau s 1 éléments : Synthèse présélection, s éléments d inventaire présélection, et classification d inventaire s et déchets miniers français. classification Caractéristiques la classe l environnement et la santé humaine. Il ne nécessite ni surveillance ni étu particulière. ent mais, certains dépôts pouvant être proches d habitations, il est nécessaire d y afficher un Classe Caractéristiques la classe ronnement sans pour autant constituer un risque grave intifié compte tenu s données C- : non prioritaire) est nécessaire Secteur ne afin présentant d apprécier pas le niveau risques significatifs risque éventuel pour l environnement et établir un et la santé humaine. A Il ne nécessite ni surveillance ni étu particulière. pour l environnement et la Secteur santé humaine présentant et qui pas nécessite risque une pour étu l environnement environnementale mais, détaillée certains dépôts pouvant être B proches d habitations, il est nécessaire d y afficher un aléa pour la gestion du risque à long pour l environnement et la terme. santé humaine et qui nécessite une étu environnementale détaillée e gestion sont à envisager, dont l ampleur est à affiner à l issue l étu environnementale. rticulière n est à mettre en place. Secteur susceptible présenter un risque pour l environnement sans pour autant constituer un risque grave intifié compte tenu s données disponibles. Une étu d orientation résenter une instabilité, C sans toutefois risque majeur pour l environnement. (C+ : prioritaire, C- : non prioritaire) est nécessaire afin d apprécier le niveau risque niveau du dépôt et son environnement immédiat. éventuel et établir un reclassement en B (ou A) ou en D (ou E). instable susceptible présenter un risque pour l environnement immédiat. Les dépôts profondie afin compléter Secteur les données susceptible et statuer présenter sur le un niveau risque significatif stabilité pour et s l environnement risques, et la santé gestion. humaine et qui nécessite une étu environnementale détaillée pour en apprécier le gré D es s classes environnement gravité (vert) éventuel. et géotechniques (violet) E I II III Secteur susceptible présenter un risque significatif pour l environnement et la santé humaine et qui nécessite une étu environnementale détaillée urgente si elle n a pas déjà été réalisée. Des mesures gestion sont à envisager, dont l ampleur est à affiner à l issue l étu environnementale. Secteur présentant s dépôts stables. Pas d action particulière n est à mettre en place. Secteur présentant au moins un dépôt susceptible présenter une instabilité, sans toutefois risque majeur pour l environnement. Un aléa «mouvement terrain» vra être établi au niveau du dépôt et son environnement immédiat. Secteur présentant au moins un dépôt potentiellement instable susceptible présenter un risque pour l environnement immédiat. Les dépôts concernés nécessitent une étu géotechnique plus approfondie afin compléter les données et statuer sur le niveau stabilité et s risques, avant mettre en oeuvre s mesures éventuelles gestion. Tableau 2 : Caractéristiques s classes environnement (vert) et s actions géotechniques (violet) qu il a été proposé mettre en oeuvre. 13

14 Thème 3 - impacts environnementaux Les impacts environnementaux sites miniers du sud la France Yves GUELORGET ICF Environnement yves.guelorget@icfenvironnement.com De nombreuses exploitations minières, éparpillées sur le territoire français, sont tombées dans l oubli. Pour répondre aux inquiétus propriétaires, riverains, élus locaux, gestionnaires ces sites, l Administration sollicite les bureaux d étus spécialisés en sites et sols pollués pour évaluer les risques pour les populations et l environnement, qu ils soient géotechniques ou géochimiques, ces anciens sites fermés ou abandonnés puis s décennies. A partir l expérience acquise lors s étus et travaux associés à la cessation s activités industrielles et minières sur le district Salsigne (11), ICF Environnement est intervenu ces rnières années sur nombreuses problématiques minières pour appliquer sur les sites miniers, les méthodologies nationales d évaluation s risques et s impacts environnementaux s sites potentiellement pollués et développer s protocoles spécifiques caractérisation s différents milieux (sol, eau souterraines et superficielles, air ambiant et poussières et végétaux). La présentation s méthos et outils utilisés, illustrée par s cas pratiques d applications sur s sites du sud la France, permettra donner un aperçu général ce qui fait l originalité s problématiques environnementales associées à nos anciens sites miniers. 14

15 Exploitations minières passées et présentes, impacts environnementaux et sociétaux Thème 3 - impacts environnementaux Le mercure dans les différents compartiments l environnement la région Kédougou, sud-est du Sénégal Birane NIANE*, Robert MORITZ*, Stéphane GUÉDRON**, John POTÉ*, Papa Malick NGOM***, Hans Ruedi PFEIFER**** * Sciences la Terre et l Environnement, Université Genève, Rue s Maraîchers 13, 1205 Genève. ** Institut s sciences la Terre Université Joseph Fourier, F-38041, Grenoble, France. *** Département géologie, Université Cheikh Anta DIOP, Dakar, Sénégal. **** Institut s sciences la Terre, Université Lausanne, Géopolis 3871, Lausanne. Birane.Niane@unige.ch Peu d informations sont disponibles sur l impact l utilisation du mercure (Hg) lors l extraction artisanale l or dans les compartiments l environnement, ainsi que sur l évaluation et l impact potentiel du mercure dans le biota et sur la santé humaine en Afrique subsaharienne, en particulier dans la région Kédougou au Sénégal. La région Kédougou occupe une gran partie du sud-est du Sénégal où affleure le socle précambrien, communément appelée boutonnière Kédougou-Kéniéba. Du point vue régional, elle fait partie du craton ouest-africain. La boutonnière Kédougou-Kéniéba est constituée terrains volcaniques datés du Birimien, réputés aurifères dans toute l Afrique occintale (Bassot,1997). Il existe ux types minéralisations : or alluvial et s veines quartz aurifères encaissées dans s zones cisaillement. Environ 30 à 60 mille personnes sont actuellement impliquées dans s activités d orpaillage, utilisant le mercure (pour amalgamer l or) dans plusieurs villages la région. Cette étu vise à évaluer l impact l exploitation aurifère artisanale à petite échelle sur la contamination mercurielle l écosystème aquatique et s populations la région Kédougou. L évaluation repose sur la détermination s concentrations mercure dans les profils sédiments et les sols, les espèces poissons et cheveux humains la région. Les résultats montrent que les sédiments et les sols s sites d orpaillage ont s concentrations élevés en THg (0.37 à 9.93+/- 2.8 mg/kg) en comparaison aux sites référence (0.09 à / mg/kg). Les teneurs en THg mesurées dans les sédiments s sites Tinkoto, Bantako 2 et Sabodala sont supérieures aux valeurs recommandées du gui pour la qualité s sédiments d eau douce (PEC = 1.06 mg/kg) développé par MacDonald et al (2003). Les teneurs en MeHg dans les eaux surface (0.17 à / ng/l) sont très élevées en comparaison aux teneurs mesurées dans s contextes miniers similaires au Ghana (0.00 à ng/l) par Donkor et al (2006). En ce qui concerne les poissons, les teneurs en THg (0.14 à 1.6 +/ Les résultats par cette étu (0,5 démontrent l'extraction artisanale l or par les mg/kg) dépassent les valeurs recommandées l OMS mg/ kg)que chez les espèces piscivores. Enfin, lesorpailleurs utilisant le mercure pour l amalgamation l or dans la région Kédougou présente s teneurs en THg dans les cheveux s populations oscillent entre 0,10 et 7,67 mg/kg. Certains échantillons impacts environnementaux forts au niveau s écosystèmes aquatiques. Les teneurs cheveux prélevés sur les sites Bantako et Tinkoto présentent s valeurs au-ssus la valeur recomélevées en Hg mesurées dans les cheveux certains groupes suggèrent s impacts mandée par l OMS, qui est 5 mg/kg. potentiellement néfastes sur les individus cette région se nourrissant poissons ou travaillant étu dans les mines. Les résultats cette démontrent que l extraction artisanale l or par les orpailleurs utilisant le mercure pour l amalgamation l or dans la région Kédougou présente s impacts environnementaux forts au niveau s écosystèmes aquatiques. Les teneurs élevées en Hg mesurées dans les cheveux certains groupes suggèrent s impacts potentiellement néfastes sur les individus cette région se nourrissant poissons ou travaillant dans les mines. Localisation s sites d échantillonnage Figure 1: Localisation s sites d'échantillonnage 15

16 Thème 3 - impacts environnementaux Gestion du réservoir minier Gardanne (13) Approches environnementales et hydrauliques du pompage et son rejet dans le milieu Anne Dheilly, Marc Nicolas Département Prévention et Sécurité Minière, (DPSM), BRGM, France a.dheilly@brgm.fr Dans le cadre la réglementation «Après-Mine» française, le DPSM assure, pour le compte l Etat, la surveillance s anciens sites miniers. Sur le site la mine Gardanne (13), il gère, notamment au titre l article L du co minier, une installation hydraulique sécurité (IHS) permettant maîtriser l impact éventuel sur le milieu récepteur l eau issue la mine. La mine Gardanne (13), localisée entre Aix en Provence et Marseille, a exploité 4 couches lignite interstratifiées dans du calcaire fuvélien, sur un site 65 km 2 environ, jusqu en Elle est constituée d une partie autochtone avec les affleurements à l est (+ 300 m NGF) et un pendage ouest (jusqu à m NGF) et d une nappe charriage (Lambeau Charrié) perpendiculaire à la précénte avec s affleurements au nord (+ 300 m NGF) et un pendage sud (- 400 m NGF). L arrêt l exhaure en 2003 a conduit à la remontée, dans le réservoir s vis miniers, d eau chargée en fer (40 mg/l) et en sulfates au contact s sulfures présents dans le lignite. Son déborment dans le port Marseille, via une ancienne galerie «la Galerie la Mer», provoquerait une coloration rouge ses eaux, incompatible avec son activité. Le traitement s eaux n était pas possible, faute place au niveau la galerie et du port. La solution retenue pour gérer les eaux du site Gardanne a été la suivante : installation pompes dans un ancien puits (Gérard), transport l eau via la Galerie la mer dans un tuyau PEHD relié à s sondages inclinés qui débouchent à l extérieur du port sous 30 m hauteur d eau et prolongés par un équipement diffusion. L ensemble du dispositif minimise l oxydation du fer le long son parcours et est régulièrement contrôlé pour suivre l impact éventuel du rejet sur le milieu marin. Aucun impact n a été constaté sur le milieu marin (faune, flore, sédiments) puis le début du pompage en Le débit pompage envisagé, 600 m 3 /h, ne permettait pas contrôler le niveau l eau dans la mine et a dû être porté à 800 puis 1000 m 3 /h, toujours insuffisants. Le niveau d eau monte d une année à l autre et il est impératif le maitriser. Plusieurs démarches ont été entreprises pour comprendre le comportement l eau dans le réservoir miner : modélisation géologique régionale en 3D et insertion la mine dans son encaissant géologique (géomoleur) ; représentation 3D la mine (Autocad) ; modélisation analytique GARDEMUL et GARDENIA. L ensemble s étus a permis la compréhension s circulations d eau entre les 2 parties la mine et entre les différentes zones exploitées, la définition d un nouveau schéma 2 conceptuel hydraulique et la détermination d un débit moyen d exploitation 1200 m 3 /h. Ce qui implique modifier les installations pompage et diffusion l eau rejetée en mer avec un contrôle environnemental. L eau pompée pourra être valorisée, à court terme, pour la géothermie, et à moyen terme (baisse teneurs en fer) pour l eau industrielle et/ou potable. 16

17 Thème 3 - impacts environnementaux 17

18 Exploitations minières passées et présentes, impacts environnementaux et sociétaux Thème 3 - impacts environnementaux 3 Modélisation du projet réhabilitation en 4 Les Dès la phase projet, il est pertinent d établir, dans la plus gran con venir du site minier après son exploitation. Ainsi, pourront être outils modélisation, prévision et suivi d exploitation, la coordination du réaménagement avec l avancement un programme revégétalisation, l implication du futur gestionnaire d s impacts environnementaux d une mine 3L apport Modélisation du rési projet réhabilitation en du bureau d étus dans la mise en place la conc Michaël LALOUA réhabilitation le plus judicieux, la mise en valeur l accepta Dès la phase projet, il est dans la et plus gran co détermination détail du pertinent projet d établir, réaménagement, dans la créati venir du site minier après son exploitation. Ainsi, pourront êtr d illustration et communication : la maquette 3D ou 4D du site aprè GéoPlusEnvironnement - Le Château, GARDOUCH du 43 réaménagement 42 d exploitation, la coordination avec l avancemen m.laloua@orange.fr un programme revégétalisation, l implication du futur gestionnaire Exemple modélisation propagation bruit avec dans le logiciel L apport du bureau d étus rési lacadnaa mise en place laexemp con réhabilitation le plus judicieux, la mise en valeur l accep L évitement et la réduction s impacts environnementaux d une exploitation minière passent par la détermination détail du projet réaménagement, et dans la créa bonne connaissance (qualitative et quantitative) et la maîtrise ces impacts. d illustration et communication : la maquette 3D ou 4D du site apr Selon que l on se place en amont d un projet minier (phase faisabilité, d étu d impact environ- nemental) ou pendant la phase d exploitation, différents outils sont à la disposition l exploitant pour prévoir et suivre les impacts environnementaux dans le but garantir une exploitation la mine dans le respect la réglementation, l environnement, la sécurité et s engagements la société. Exemple modélisation propagation bruit avec le logiciel CadnaA Exem 1 - En amont : les outils modélisation et prévision L outil informatique permet, au travers modèles numériques, simuler : s écoulements souterrains et s transferts polluants dans un aquifère par s modélisations hydrogéologiques ; la dispersion dans l air polluants atmosphériques au travers modélisations aérodispersives ; l impact sonore d une exploitation par s modélisations acoustiques ; l impact visuel grâce à s modélisations paysagères. Cet exposé développera les grands principes et les données d entrée ces modèles. Il les illustrera par différents exemples. 2 - Le suivi technique, environnemental et sécurité d une exploitation minière en cours d activité grâce au SIG «SYMBIOSE» Exemple modélisation propagation bruit avec le logiciel CadnaA. Exemple modélisation aérodispersive avec le logiciel ADMS 4.2 Exemple modélisation aérodispersive avec le logiciel ADMS 4.2 Développé par CORALIS et GéoPlusEnvironnement, «SYMBIOSE» est un Système d Information Géographique (SIG) permettant d assurer le suivi d une exploitation minière en matière technique, environnementale et sécurité. Exemple modélisation aérodispersive avec le logiciel Ce logiciel permet : ADMS 4.2. La géo-localisation s observations et s points mesure ; La saisie intuitive s données afférentes au suivi environnemental, à la sécurité du personnel et s installations fixes ou mobiles ; Le suivi s consommations d eau et d énergies ; La restitution rapi l information sous la forme graphes ou rapports ; La concentration la documentation réglementaire ; 18 Modélisat Modélis

19 détermination détail projet la réaménagement, dans la création s supports visuels conception, i dans la mise enduplace concertationetpréalable, le choix du scénario d illustration et communication : la maquette 3D ou 4D du site après réhabilitation. eux, la mise en valeur l acceptabilité du projet par la collectivité, la Exploitations minières passées et présentes, impacts environnementaux et sociétaux réaménagement, et dans la création s supports visuels conception, Thème 3 - impacts environnementaux n : la maquette 3D ou 4D du site après réhabilitation. Exemple modélisation l impact paysager d une carrière emple modélisation propagation bruit avec le logiciel CadnaA L édition s rapports environnementaux ; Exemple modélisation l impact paysager d une carrière avec le logiciel CadnaA Une fonction Agenda et laplanification s Actions. Il remplace s armoires entières documents, souvent incomplets, et en permet le partage à l intique entre plusieurs sites (la mine, le siège national et le siège international, par exemple). Il est paramétré à partir du plan d exploitation, s prescriptions l autorisation d exploiter et tous les résultats s suivis environnementaux la mine. 3 - Modélisation du projet réhabilitation en 4D Dès la phase projet, il est pertinent d établir, dans la plus gran concertation avec les parties prenantes, le venir du site minier après son Exemple modélisation l impact paysager exploitation. Ainsi, pourront être efficacement d une carrière. déterminés le phasage d exploitation, la coordination du réaménagement avec l avancement l exploitation, le avec venir s ADMS stériles, revégétalisation, l implication du futur gestionnaire Exemple modélisation aérodispersive le logiciel 4.2un programme Modélisation réaménagement d une fosse d extraction du site, etc L apport du bureau d étus rési dans la mise en place la concertation préalable, le choix du scénario réhabilitation le plus judicieux, la mise en valeur l acceptabilité du projet par la collectivité, la détermination détail du projet réaménagement, et dans la création s supports visuels conception, d illustration et communication : la maquette 3D ou 4D du site après réhabilitation. le logiciel ADMS 4.2 Modélisation réaménagement d une fosse d extraction Modélisation réaménagement d une fosse d extraction. 19

20 Thème 3 - impacts environnementaux Résultats et occasions recherche en hydrogéologie mines souterraines Alain ROULEAU 1, Emmanuelle B. GAGNÉ 1, Ali SAEIDI 1, Vincent CLOUTIER 2 1 Centre d étus sur les ressources minérales et Département s sciences appliquées, Université du Québec à Chicoutimi, Chicoutimi (Québec) Canada. 2 Institut recherche en mines et en environnement, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Campus d Amos, Amos (Québec), Canada. arouleau@uqac.ca L exploitation d une mine implique la réalisation d excavations dans les massifs rocheux, ainsi que le pompage vers la surface l eau d infiltration afin dénoyer les excavations. Ces activités ont s incinces économiques et elles génèrent s impacts environnementaux souvent importants, mais elles présentent également s occasions uniques recherche fondamentale et appliquée sur divers phénomènes impliquant l eau souterraine et les massifs rocheux. En plus s effets directs du pompage l eau souterraine, les excavations minières modifient le champ s contraintes mécaniques dans le massif rocheux au pourtour s excavations. Il en résulte s phénomènes hydrogéologiques (H), géomécaniques (M) et géochimiques (C) qui agissent en interaction. Parmi les facteurs mis en cause, mentionnons: 1) les perturbations s contraintes géomécaniques par les excavations elles-mêmes, 2) les effets ces perturbations sur la perméabilité du massif rocheux, 3) la dépressurisation s eaux souterraines due au pompage, 4) une variété d âge et type géochimique l eau d exhaure s mines, 5) la création d une importante zone dénoyée dans les niveaux supérieurs d une mine, 6) la percolation s eaux à travers s remblais résidus placés dans les excavations. Tous ces facteurs sont en jeu simultanément et font s mines véritables laboratoires recherche sur les interactions processus H-M-C. Après la fermeture d une mine, la présence s excavations peut affecter la stabilité s massifs jusqu à la surface s terrains, ainsi que la quantité et la qualité s eaux souterraines qui s écoulent dans le système. Des exemples cas et s résultats recherche seront présentés pour illustrer plusieurs s phénomènes H-M-C activés par les exploitations minières. 20 Illustration Illustration schématique quelques phénomènes hydrogéologiques, géomécaniques géomécaniques et géochimiques et géochimiques dans dans une une mine mine souterraine souterraine en en exploitation. P : poste pompage sous terre; Q 1, Q 2, Q 3 : trois différents types d eau souterraine; σ P : poste 1 et σ pompage 3 : contraintes géomécaniques principales majeure et mineure. sous terre ; Q1, Q2, Q3 : trois différents types d eau souterraine ; σ1 et σ3 : contraintes géomécaniques principales majeure et mineure.