Quels indicateurs agri-environnementaux pour le management environnemental d une exploitation agricole? La méthode DAEG Colloque SIFEE Juin 2005

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1 PRÉSENTATION POWER POINT Quels indicateurs agri-environnementaux pour le management environnemental d une exploitation agricole? La méthode DAEG Colloque SIFEE Juin 2005 D. Peschard 1, M.B. Galan 1, H. Boizard 2, et Ph Girardin 3 1 AlternatecH section Agro-Transfert, Estrées Mons, France. mb.galan@alternatech.org; david.peschard@alternatech.org. Tel : INRA, Institut National de la Recherche Agronomique, Unité d Agronomie de Laon-Reims-Mons, Estrées-Mons, BP 136, Péronne cedex France. boizard@mons.inra.fr 3 INRA, UMR INPL(ENSAIA)-INRA Agronomie et Environnement Nancy-Colmar BP Colmar Cedex, giradin@colmar.inra.fr Résumé : La pression sociétale, qui se traduit par une augmentation des exigences réglementaires à l échelle nationale et européenne et par des conditions d accès aux marchés, incite de plus en plus les agriculteurs à prendre en compte l environnement dans la gestion de leur entreprise. Bien que objectifs économiques et objectifs environnementaux soient souvent opposés, le management environnemental, tel qu il est formalisé dans la norme ISO 14001, a ouvert la voie de la conciliation. En effet, la prise en compte des contraintes technico-économiques et organisationnelles de l entreprise est nécessaire pour mettre en œuvre un programme d actions environnementales pertinent et réaliste. Mais l analyse des impacts environnementaux de l activité doit se faire au moyen d indicateurs crédibles et validés scientifiquement. Dans le cadre d un programme de recherche et développement conduit en partenariat avec l INRA, les chambres d agriculture et PériG avec le soutien financier de l ADEME et du Conseil Régional de Picardie, Agro-Transert élabore une méthode de diagnostic environnementale à l échelle de l exploitation agricole. Une étude préliminaire montrait que, selon l outil de diagnostic utilisé sur une exploitation agricole, l évaluation des impacts environnementaux était différente, ce qui interroge sur les méthodes de conception de ces outils. Dans cet article, nous présentons les caractéristiques de la méthode DAEG d Agro-Transfert. Elle permet de : - évaluer l ensemble des impacts d une exploitation agricole sur l environnement, - prendre en compte la sensibilité du milieu, - localiser spatialement les zones à risques au sein de l exploitation, - prendre en compte les enjeux territoriaux afin de définir les actions prioritaires au niveau d une exploitation agricole. Cette méthode tente de valoriser au mieux les connaissances de la Recherche sur les processus en jeu tout en ayant le souci de la faisabilité, la méthode étant destinée à des conseillers agricoles et des agriculteurs. Elle est actuellement en cours de validation sur un échantillon d exploitations en Picardie. Mots clés : Indicateurs agri-environnementaux, management environnemental, exploitation agricole. 1

2 Introduction : La réforme de la PAC (Politique agricole commune) prend en compte la préoccupation grandissante des citoyens vis à vis de l environnement. L attribution des aides aux exploitations agricoles sera en effet de plus en plus conditionnée par la mise en œuvre de pratiques respectueuses de l environnement. Il devient dans ce contexte nécessaire d assurer la durabilité des exploitations agricoles avec une dimension environnementale de plus en plus présente. A la demande des responsables professionnels agricoles de Picardie, Agro-Transfert 1 travaille depuis 1997 à l élaboration d une démarche de management de la qualité et de l environnement inspirée respectivement des normes ISO et ISO Depuis 2004 plusieurs groupes d agriculteurs mettent en œuvre en Picardie le volet qualité de la démarche. La dernière phase du projet de recherche et développement concerne l adaptation de la norme ISO aux exploitations agricoles, dont une des étapes clé est la réalisation d une analyse environnementale. Après une première partie sur les démarches de management environnemental en agriculture, cet article précise les éléments du cahier des charges retenus pour concevoir une méthode de diagnostic environnemental répondant aux exigences de la norme ISO et adaptée à l activité agricole. La méthode DAEG (Diagnostic Agri-Environnemental Géographique) est ensuite présentée. Puis dans une dernière partie nous mentionnons les axes de travail à venir. 1) Le management environnemental dans les exploitations agricoles : Cette dernière décennie a vu apparaître dans le monde agricole de nombreuses démarches qui visaient à concilier des objectifs technico-économiques et des objectifs environnementaux. Différentes filières de production ont créé dans cette optique des référentiels de bonnes pratiques, des chartes ou des normes de production (norme NF V pour la production raisonnée de la pomme de terre, Charte IRTAC pour les céréales). Au niveau national, l Agriculture Raisonnée participe à cette vague de rationalisation de l environnement en Agriculture. Les CTE (Contrat Territorial d Exploitation) puis maintenant les CAD (Contrat Agriculture Durable) illustrent également une évolution dans la définition des politiques publiques qui laissent à l agriculteur une plus grande marge de manœuvre quant aux moyens à mettre en œuvre pour intégrer l environnement dans la gestion des exploitations. Les systèmes de management de l environnement, qui répondent aux exigences de la norme ISO 14001, connaissent un développement significatif dans le monde de l industrie 2, mais ne font leur apparition dans les exploitations agricoles familiales qu au début des années Les expériences françaises sont encore peu nombreuses (Tableau 1). 1 Agro-Transfert est une section de l Association régionale AlternatecH. Agro-transfert est une plateforme de projets de recherche et développement dont les principaux partenaires sont les Chambres d Agriculture de Picardie et l INRA. Le programme de «management environnemental» d Agro-Transfert a bénéficié des aides financières du Conseil régional de Picardie et de l Ademe (Agence pour l Environnement et la Maîtrise de l Energie) organisations sont certifiées ISO à travers le monde en

3 Outils Nom du projet ou programme Date d obtention environnementale du certificat utilisée d analyse Entités certifiées Acteurs/Partenaires Management environnemental en Midi- Pyrénées Arpège 1 : outil de diagnostic 5 exploitations porcines ADEME Arpège 2 : Système en cours de certification Conseil Régional documentaire SME : (8 exploitations Midi Porc procédure, instruction diagnostiquées) IDE Environnement En France Agri-confiance (volet vert) Norme NF V (Castet, 1999) Diage, Dexel, Solagro Terr avenir Diage ISONIS coopératives certifiées qualitéenvironnement soit plus Coop de France de 400 exploitations concernées Ademe, Péri-G, 18 exploitations Agro-Transfert agricoles picardes Picardie, Chambres certifiées d agriculture Ademe, 6 exploitations de outils Chambre d agriculture Chambre grandes cultures et de Charente Maritime d'agriculture de melons certifiées Charente Maritime Pays Outils utilisés Diffusion Acteurs/Partenaires Danemark Projet Kvamilla (Goettlieb-Petersen, 1997) Spécifique Danemark au 50 exploitations Ministère de l'agriculture, certifiées en 1997 groupement d'agriculteurs danois Suède GardCertifiering d assurance de la ferme) (plan Spécifique à la en cours Suède Fédération des producteurs suédois, coopératives, entreprises agroalimentaires.. Suisse Eco-bilan et 50 exploitations Station fédérale de recherches en indicateurs simples diagnostiquées économie et technologie agricole Canada Nombreuses initiatives de Spécifique système de gestion Canada environnementale (SGE) au En cours Agriculture et Agro-alimentaire Canada, Ministère de l'environnement, A l étranger Nouvelle Zélande North Otago Sustainable Spécifique à la Land Management Scheme En cours Nouvelle Zélande (Noslam) Ministère de l'environnement et Conseil Régional Tableau 1 : Différentes initiatives d adaptation de la norme ISO en Agriculture («adapté de l inventaire des programmes de certification agroenvironnementale et application pour le cas du Québec», Rapport final, Ministère de l agriculture, des pêcheries et de l alimentation du Québec, mai

4 La norme ISO repose sur le principe de la boucle d amélioration continue ou roue de Deming. Contrairement aux réglementations en matière environnementale ou aux référentiels de bonnes pratiques, la norme ISO n exige pas à l entreprise de mettre en œuvre des moyens spécifiques ou d obtenir des résultats définis, mais elle impose de - réaliser une analyse environnementale qui permet d identifier les impacts et aspects significatifs (cf encadré 1), - planifier et mettre en œuvre des actions qui vont réduire les impacts, - améliorer les performances environnementales de l entreprise, - avoir un système documentaire qui permet de prouver la réalisation de ces différentes étapes. Plusieurs raisons peuvent expliquer la faible application de la norme ISO au niveau des exploitations agricoles : - le texte lui-même est peu accessible à un public non averti et nécessite d être expliqué ; - il est généralement associé à la norme une grande quantité de procédures écrites ce qui rend son application difficile pour de très petites entreprises avec peu ou pas de main d œuvre ; - les coûts de conseil et des audits peuvent être rédhibitoires pour des petites structures qui veulent obtenir la certification; - enfin, dans la majorité des filières de production, il n y a aucune «pression commerciale» des acheteurs pour ce type de démarche, ce qui n incite pas les agriculteurs à s engager dans une démarche de management de l environnement pour obtenir une certification. Cependant, certains agriculteurs voient dans la certification ISO de nombreux avantages comme une reconnaissance internationale qui peut permettre de sécuriser des débouchés, une démarche qui permet d anticiper les contraintes futures (réglementaire, politique, sociale ) et qui responsabilise ainsi le chef d entreprise lui laissant une plus grande marge de manœuvre que les référentiels de bonnes pratiques trop directifs. Encadré 1 : définition d impact et aspect environnemental (NF EN ISO 14001) : Impact : toute modification de l environnement, négative ou bénéfique, résultant totalement ou partiellement des activités, produits ou services d un organisme. En agriculture, un impact correspond généralement à une problématique environnementale (ex : pollution des eaux par les nitrates). Aspect : élément des activités, produits ou services d un organisme susceptible d interactions avec l environnement. Un aspect environnemental significatif est un aspect qui a ou peut avoir un impact environnemental significatif. En agriculture, un aspect correspond généralement à une «pratique agricole» (ex : épandage d engrais). 2) Comment évaluer les impacts de l activité agricole d une exploitation sur l environnement? La première phase d une démarche de management environnemental, l analyse environnementale, est déterminante car elle conditionne le plan d actions et les améliorations environnementales engagées. 4

5 Contrairement à certaines activités industrielles où on peut mesurer facilement et directement les flux sortants d éléments polluants, les activités agricoles «au champ» ont un impact diffus sur l environnement beaucoup plus difficile à mesurer car en interaction permanente avec le milieu naturel. L évaluation des impacts de l activité agricole sur l environnement peut se faire de deux manières différentes : Une évaluation directe en utilisant des indicateurs d état (OECD, 1999) : Ils correspondent à des mesures de l état réel de l environnement (concentration en polluant dans les eaux, le sol, l air ). Mais ces mesures se révèlent souvent coûteuses. De plus, les impacts environnementaux négatifs ou positifs liés à des activités agricoles peuvent n être perceptibles et mesurables que sur des temps longs (plusieurs années) et des échelles spatiales dépassant le territoire de l exploitation agricole (bassin versant) (Aubry et al, 2005). Tel est le cas du lessivage de l azote dans les eaux souterraines qui peut demander plus de 20 années Enfin il est difficile dans le cas des pollutions diffuses d identifier la part liée à l activité d une exploitation (exemple : la mesure de la concentration en nitrate d une nappe phréatique dont la surface dépasse largement le territoire couvert par une exploitation). Pour toute ces raisons, ce type d évaluation n est pas toujours la plus pertinente pour une utilisation dans le cadre d une démarche de management environnemental en agriculture. Une évaluation indirecte utilisant des indicateurs de pression (OECD, 1999) ou des indicateurs qui simulent un indicateur d état à l aide de modèles. Les indicateurs de pression ont l avantage d être calculables dans la mesure où ils correspondent à une agrégation de données sur les pratiques des agriculteurs facilement accessibles. L utilisation exclusive d indicateurs concernant les pratiques pour évaluer un impact ne permet pas de hiérarchiser les actions prioritaires parce qu elles dépendent pour une bonne part de la sensibilité du milieu et du contexte de l exploitation. Par exemple le risque de lessivage peut apparaître non prioritaire vis à vis du risque de ruissellement des molécules de produits phytosanitaires du fait d une part de la présence d une rivière à proximité immédiate du parcellaire et d autre part d une bonne protection par une couche imperméable en profondeur de la nappe phréatique. Les modèles, quant à eux, permettent de simuler le processus bio-géochimique en jeu et donc donnent une estimation de l impact sur l environnement. Peu d outils d évaluation mobilisent les modèles élaborés par la Recherche car d une part ils peuvent nécessiter des données difficilement accessibles chez l agriculteur et d autre part, le manque de références fiables et extrapolables est une limite à l utilisation de ces modèles pour certains processus (exemple : impact de l activité agricole sur la biodiversité du sol) (Gosse et Merrillot, 1996) Des travaux antérieurs (Galan et al. 2005) ont montré que selon la méthode d analyse environnementale utilisée dans une exploitation agricole, les impacts et aspects environnementaux significatifs mis en évidence pouvaient être différents. Ceci soulève la question de la pertinence et de la validité des méthodes utilisées. Certains pourraient aller jusqu à choisir l outil d analyse environnementale en fonction du plan d actions envisagé. Ce biais est de nature à remettre en cause la crédibilité de la démarche de management de l environnement. Au regard de ces résultats, une grille de lecture des méthodes d analyse environnementale a été élaborée. Elle permet d examiner les points suivants : 5

6 - Quelles sont les impacts et aspects pris en compte dans la méthode? - Quels sont les systèmes de productions dans lesquels la méthode peut être utilisée? - Les indicateurs sont-ils liés à une problématique environnementale ou à un ensemble de pratiques? Par exemple s intéresse-t-on à la quantification d un risque de pollution sur l eau ou s intéresse-t-on à l évaluation de la pression potentielle des pratiques de fertilisation azotée? - A quelle échelle spatiale est évalué l impact : évaluation à la parcelle, groupe de parcelle ou exploitation? - A quelle échelle de temps est évalué l impact : évaluation annuelle ou pluriannuelle? - Quelle est la méthode d agrégation des données sources collectées chez un agriculteur? Est-ce un modèle complexe ou simplifiée? Permet-il de simuler un processus bio-géochimique? Est-ce une agrégation des données à dire d experts ou est-ce une méthode simple qui additionne ou multiplie les données entre-elles? - Quelle sont les classes de risque et comment sont-elles définies? - La méthode permet-elle de hiérarchiser les impacts entre-eux? L intérêt de la grille est de fournir à des utilisateurs potentiels un cadre qui permet de choisir en toute connaissance de cause la méthode la plus adaptée à leurs besoins. Dans le cadre du projet d Agro-Transfert, des réponses spécifiques ont été apportées à ces différentes questions et la conception d une nouvelle méthode de diagnostic environnemental a démarré en ) La méthode DAEG : La première étape de la méthode a consisté à établir une matrice d interaction adaptée aux systèmes de production grandes cultures-élevage que l on rencontre principalement en Picardie (Galan et al, 2005). Cette matrice permet de lister de manière exhaustive l ensemble des aspects et impacts environnementaux d une exploitation agricole (encadré 2). 6

7 Encadré 2 : Impact environnementaux pris en compte dans la méthode DAEG 1/ Eau : Pollution et consommation : - Evaluation des risques de pollution diffuse des eaux de profondeur et de surface du : - aux nitrates - au phosphore - aux produits phytosanitaires - Evaluation des risques de pollution ponctuelle des eaux de profondeur et surface par les produits dangereux (nitrates, produits phytosanitaires, fioul, huile, effluents d'élevage) ; - Consommation d eau (prélèvement d eau pour l irrigation, lavage du matériel etc. 2/ Sol : Pollution, dégradation, entretien de la fertilité - Evaluation du risque d érosion - Evaluation du risque de pollution chimique - Evaluation du risque de compactage - Evaluation du stock de matières organiques 3) Air : Pollution (et «dépollution») : - Evaluation du risque d émission de gaz à effet de serre - Evaluation du risque d émission de gaz acidifiants et précurseurs d ozone - Evaluation du risque de volatilisation de produits phytosanitaires - (Evaluation du stockage de carbone) 4/ Biodiversité : conservation, création et dégradation - Evaluation de la biodiversité domestique et sauvage 5/ Nuisance du voisinage - Evaluation des nuisances olfactives et sonores - Evaluation de l insertion paysagère des bâtiments d exploitation 6/ Energies : Consommation et production - Consommation d énergies non renouvelables - Production d énergies renouvelables - Bilan énergétique 7/ Déchets : Production et recyclage - Evaluation de la quantité de déchets produits et recyclés La méthode DAEG est le fruit du travail mené par différents groupes composés d experts d horizons variés (INRA 3, ISAB 4, ADEME 5 ) et de conseillers agricoles des Chambres d Agriculture et Centres de gestion de Picardie, futurs utilisateurs de la méthode. Elle fait suite à de nombreuses réunions de travail qui ont permis de trouver les compromis nécessaires au double objectif, souvent antagoniste, que nous nous étions fixés : simplicité d'utilisation et pertinence scientifique. Un cahier des charges de la méthode a alors été défini par les utilisateurs : - saisir les informations à l échelle de la parcelle et situer sur un support cartographique les parcelles et les différents éléments de l environnement (haies, bandes enherbées, etc ) - laisser le choix de l échelle spatiale d analyse (parcelle, groupes de parcelles, exploitation) selon les données disponibles chez l agriculteur, - présenter les résultats de manière qualitative : 3 INRA : Institut National de la Recherche Agronomique 4 ISAB : Institut Supérieur d Agriculture de Beauvais 5 ADEME : Agence de l Environnement et de la Maîtrise de l Energie 7

8 o sur un fond cartographique pour les activités agricoles aux champs, (fertilisation azotée, protection phytosanitaire.), o à l aide de diagrammes pour les impacts non liés à un processus bio-géochimiques (énergie, gestion des déchets ). Les indicateurs retenus correspondent à une problématique environnementale (exemple : impact sur la qualité des eaux souterraines). Selon les thèmes, ils correspondent à - une évaluation indirecte de l impact. Ce sont alors soit : o des modèles validés simulant le processus bio-géochimiques en jeu lorsqu ils existent. Ce sont alors des indicateurs quantitatifs, o des arbres de décision bâtis à dire d experts quand la modélisation des processus en jeux n est pas possible. Ce sont alors des indicateurs qualitatifs, o des agrégations ou pondérations simples de données entre elles quand ni la modélisation ni l expertise n est envisageable. - et/ou à une évaluation directe de l impact. Ce sont alors des indicateurs simples qui permettent de caractériser l état du milieu comme des observations terrain (exemple : observation et fréquence des phénomènes de ruissellement et d érosion) Ces indicateurs peuvent être calculés à partir d informations disponibles chez l agriculteur ou facilement accessibles. A partir de ces indicateurs, l analyse environnementale est réalisée en trois étapes. Etape 1 : évaluation de l impact des pratiques agricoles sur l environnement Pour les impacts concernant la qualité de l eau et le sol, les indicateurs retenus permettent de prendre en compte l interaction entre les pratiques de l agriculteur et le milieu physique. Ainsi, pour évaluer par exemple le risque de pollution des eaux souterraines par les nitrates, on évalue dans un premier temps la sensibilité du sol au lessivage et dans un deuxième temps l impact potentiel des pratiques sur ce milieu. Ainsi, la sensibilité du sol au lessivage de l azote, est le résultat de la combinaison à dire d experts des indicateurs suivant : - le coefficient de Burns (qui évalue le potentiel de lessivage de l azote d un sol) qui prend en compte la pluviométrie, le type et la profondeur de sol, - la présence d une nappe phréatique et sa protection. Puis pour évaluer la pression des pratiques, la combinaison à dire d experts des indicateurs suivants est effectuée : - la balance azotée, qui permet d évaluer un risque de sur-fertilisation sur une succession donnée, - le risque de lessivage d azote pendant l interculture prenant en compte la gestion des résidus de récolte, la durée ou le sol est laissé nu, l implantation de CIPAN et les apports de matières organiques. Enfin, l impact final est le résultat de la combinaison entre l impact lié aux pratiques agricoles et la sensibilité du milieu environnant selon le tableau suivant (tableau 2) : 8

9 Pratiques agricoles Très faible faible moyen fort Très fort Très faible Très faible Très faible faible faible moyen faible Très faible faible faible moyen fort Sensibilité moyen faible faible moyen fort fort du milieu fort faible moyen fort fort Très fort Très fort moyen fort fort Très fort Très fort Tableau 2 : Evaluation qualitative de l impact des pratiques de fertilisation azotée sur la qualité de l eau. Pour les activités ne relevant pas uniquement ou directement des activités aux champs (consommation d énergie, stockage des produits dangereux sur le site d exploitation, évaluation de la biodiversité, de l intégration paysagère), des seuils ont été définis à dire d experts. Les indicateurs retenus sont récapitulés dans le tableau 3. 9

10 Eau Sol Risques Pollution des eaux de profondeur par l azote Indicateurs liés aux pratiques agricoles Balance azotée (kg d N/ha) Gestion de l interculture linéaire de zones tampons le long de cours d eau (m)/ linéaire de cours d eau (m) Pollution des eaux de surface par l azote Pollution des eaux de surface Balance phosphatée (P2O5/ha) par le phosphore Pollution des eaux Quantité de matières actives (Kg/ha) (profondeur, surface) par les Dangerosité de la MA phytosanitaires Pollution ponctuelle par les produits «à risque» Consommation d eau pour l irrigation Epuisement des ressources en eau Erosion Pollution chimique Evolution de la teneur en matière organique (MO) Compactage Biodiversité Insertion paysagère Nuisances olfactives et sonores Evaluation des pratiques concernant la manipulation et le stockage des produits (azote, pesticide, huiles, fioul, effluents élevage) Consommation pour les autres utilisations (lavage, alimentation animale) Evaluation de la pression globale des pratiques à l aide d un arbre de décision qui prend en compte : intensité du compactage, la couverture du sol et le travail du sol, le mode d irrigation, le sens du travail du sol, implantation d aménagements anti-érosifs. Observation de phénomènes d érosion % en sols nus au 1/03 + % SAU implantée en cultures à récolte impliquant tassement fort et résidus faible Surface (ha) aménagée en zone anti-érosive Quantité de matières actives (Kg/ha) % SAU recevant des matières fertilisantes organiques de type lisier de porc, boues de stations Evaluation de la teneur en MO à partir du modèle AMG (variables : labour, résidus de cultures, produits organiques) % SAU où les pailles sont exportées fréquemment et où il n y a pas de restitution sous forme de MO % SAU en Surface toujours en herbe (STH) ou prairies temporaires > 2 ans % SAU recevant des MO à C/N > 8 et fréquence de ces apports SAU en non labour/sau totale Observation compactage et fréquence (I compact ) % SAU recouverte en cultures à risque (betterave, pdt, maïs) diversité des espèces cultivées Surface moyenne des unités culturales et taille maxi (en ha) diversité des espèces animales présentes sur l exploitation diversité des races animales rencontrées sur l exploitation % de la SAU en éléments naturels (haies, bandes enherbées, ilôts ) Destruction ou plantation d éléments naturels et dimensions de ces éléments Quantité de matières actives (Kg/ha) Entretien bordures de rivières, fossé Entretien des jachères, bordures de chemins entretien, intégration paysagère des bâtiments et perception d ensemble nombre de plaintes liées aux nuisances horaires/fréquence/intensité des nuisances potentielles occasionnées 10

11 Air Accumulation de déchets Epuisement des ressources non renouvelables Gestion des différents types de déchets (leur quantité et devenir) % de déchets valorisés (par type de déchets) consommation énergétique directe consommation énergétique indirecte non immobilisée consommation énergétique indirecte immobilisée Quantité d animaux vendus (Kg) sur l année + Rendements (Qx ou T) par culture Emission de gaz à effet de quantité de gaz à effet de serre émis serre Emission de gaz précurseur de l'ozone et de l'acidification Emission de produits quantité totale de matières actives épandues (kg) /ha phytosanitaires Type de matières actives et quantités épandues Tableau 3: Indicateurs de risque liés aux pratiques agricoles quantité de gaz précurseurs de l ozone et de l acidification émis (kg eq CO2) Etape 2 : évaluation des moyens mis en œuvre par l agriculteur Cette évaluation est principalement qualitative et est composée d indicateurs «de moyens» (ex : formation des ouvriers sur la gestion des déchets, notation des consommations en fioul, réglage du matériel etc.). Les variables retenues contribuent peu à l impact environnemental, ce sont des «variables peu sensibles». Elles peuvent permettre toutefois d expliciter ou de préciser un impact environnemental lié à de «mauvaises pratiques agricoles» définies à l étape 1. Ils peuvent ainsi et surtout aider à la mise en place d un premier plan d action. Etape 3 : évaluation des enjeux territoriaux L évaluation des différents enjeux est nécessaire pour déterminer les actions d amélioration prioritaires à mettre en œuvre chez l agriculteur. Cette évaluation est faite à la fois à partir de la connaissance de zonages établis par les pouvoirs publics (Zone vulnérable, ZNIEFF, périmètre de protection des captages etc ) mais aussi à partir d éléments caractéristiques du territoire dans lequel se situe l exploitation (proximité d un cours d eau, position des parcelles au sein du bassin versant, phénomènes d érosion connus dans ce bassin versant, etc ). Cette troisième étape permet aussi de resituer l exploitation dans son territoire et de ne pas évaluer les impacts uniquement à partir des caractéristiques du parcellaire de l agriculteur. La structure de l outil peut être schématisée selon la figure 1, avec différents indicateurs et niveaux d agrégation possibles selon les impacts abordés : 11

12 Indicateur de sensibilité du milieu Indicateur d impact potentiel des pratiques agricoles Sensibilité du milieu X Impact des Pratiques agricoles Indicateur de sensibilité du milieu Indicateur d impact potentiel des pratiques agricoles Impacts environnementaux potentiel + causes d impacts Facteurs pris en compte dans les indicateurs + Analyse des moyens mis en œuvre pour la mise en place du plan d action + Enjeux territoriaux Impacts environnementaux et plan d actions prioritaires Figure 1 : Représentation schématique de l évaluation des impacts et aspects environnementaux et de la détermination du plan d action prioritaire avec la méthode DAEG. La figure 2 illustre un exemple de restitution cartographique de la sensibilité du milieu au lessivage de l azote à l échelle parcellaire prévue dans la méthode DAEG. Le niveau de risque de lessivage de chaque parcelle est défini par sa coloration : du vert, pour les parcelles les moins sensibles, au rouge, pour les plus sensibles. 12

13 Figure 2 : représentation cartographique, à l échelle de la parcelle, de la sensibilité du milieu au lessivage de l azote. La figure 3 présente un autre type de restitution des résultats sur la thématique «énergie». La méthode DAEG permet de calculer les consommations énergétiques d une exploitation. Les données d entrées sont celles obtenues directement chez l agriculteur : - les énergie directes : consommation en électricité (en Kwh), consommation en fioul (en Litre), - les énergies indirectes : notamment la consommation en engrais minéral (en kg), A l aide d une table d équivalence, on peut comparer les postes de consommation énergétique entre eux. Figure 3 : représentation des principaux postes consommateurs en énergie (en équivalent litre de Fioul/ha/an pour une exploitation de Picardie). 13

14 Consommation énergétique de l'exploitation 1 Autres machines Tracteur >150 CV (nb H) Tracteur 95 à 150 CV (nb H) Tracteur <95 CV (nb H) aures Bâtiments (m2) < 30 ans Bâtiments stockage PdT (m2) < 30 ans Pesticides (Kg de MA) K (Kg) P (Kg) N (Kg) Fioul (L) Electricité irrigation Electricité (KWh) 0,0 50,0 100,0 150,0 200,0 250,0 300,0 350,0 400,0 450,0 500,0 équivalent L de Fioul/ha/an 4) Perspectives: Une première version de la méthode DAEG a été élaborée. Il reste à définir les seuils des classes de risque et à valider les choix des indicateurs sur l ensemble des thématiques abordées. Un travail a été engagé pour valider les seuils des classe de risque pour les indicateurs de pression des pratiques de protection phytosanitaires (notamment l indicateur «quantité de matière active en kg /ha». Un autre travail porte sur la validation des indicateurs «érosion». La validation va mobiliser les experts «érosion» des chambres d agriculture d une part et un modèle élaboré par l INRA, d autre part. Pour valider globalement la méthode, Agro-Transfert consitue une base de données contenant les données des exploitations diagnostiquées qui s enrichit au fur et à mesure des diagnostics réalisés sur le terrain par les conseillers agricoles. Enfin, concernant le développement d un outil informatique actuellement en cours, un cahier des charges est proposé avec plusieurs points importants : (1) la prise en compte de l échelle spatiale permettant à l agriculteur et au conseiller de bien visualiser les parcelles les plus à risque, (2) la possibilité de faire évoluer l outil en fonction des évolutions des connaissances scientifiques et des retours d expériences, (3) le lien automatique pour l entrée des données avec outils de traçabilité et restitution des résultats sur cartographie. Remerciements Les auteurs remercient l ADEME et le Conseil Régional de Picardie qui ont soutenus financièrement ce travail ainsi que l ensemble des personnes qui participent au projet «Management environnemental d Agro-Transfert : chercheurs de l INRA et le l ISAB, Conseillers des Chambres d Agriculture et Centre de gestion de Picardie, les agriculteurs de Picardie. 14

15 Bibliographie : Aubry C, Galan MB, Mazé A, 2005 : Garanties de qualité dans les exploitations agricoles : exemple de l élaboration du référentiel Quali terre en Picardie. Cahiers Agriculture vol.14, n 3, pp Castet R., 1999 : AgriConfiance : le seul programme de mise sous assurance qualité de l amont agricole. In Actes de colloque SFER, 14 et 15 Avril Signes officiels de qualité et développement agricole. Ed Tec et Doc. pp Galan MB, Peschard D, Boizard H, (à paraître) : ISO at the farm level : analysis of 5 methods for evaluating the environmental impact of agricultural practices. Journal of Environmental Management. Girardin, P., Bockstaller, C., Van Der Werf, H., Assessment of potential impacts of agricultural practices on the environment: the AGRO*ECO method. Environmental Impact. Assessment Review, 20, Girardin, Ph., Bockstaller, C., Van der Werf, H., Evaluation of the sustainability of a farm by means of indicators. Resource Management in Fragile Environments, R.K Behl, A.P.Gupta, A.L. Khurana and A. Singh, in: CCS HAU, Hisar and MMB (Eds.), New Delhi, 1996, = Goettlieb-Petersen C., 1997 : Quality and environmental management system on sixty Danish farms. Paper for the 49 th EAAE Seminar, Bonn, Germany, february Gosse et Merrillot, Bilans environnementaux des cultures. In : Maîtrise de l azote dans les agrosystèmes; G. Lemaire, B. Nicolardot Ed. INRA, Paris 1997 (les colloques, n 83) Grolleau G., 1998 : La norme ISO est-elle applicable à l exploitation agricole? Ingenieries Eau-Agricultures-Territoires, n 14, p Grolleau G., 2001 : Management environnemental et exploitation agricole. Economie Rurale, n 62, 2001/04, pp Mazé A., Galan MB, Papy F., 2002 : The governance of quality and environmental management systems in Agriculture : news challenges and research issues. In Hagedorn K, ed. Environmental Co-Operation and Institutional Change. Cambridge : Edwar Elgar, 2002 : NF EN ISO 14001, AFNOR, 1996 : Systèmes de management environnemental. Spécifications et lignes directrices pour son utilisation. 15

16 NF V , AFNOR, 2004 : Systèmes de management de la qualité et de l environnement de la production agricole. Modèle pour le maîtrise des engagements réciproques entre les producteurs et une structure organisée de production agricole pour répondre aux attentes des clients et parties intéressées. Noslam.( North Otago Sustainable land Management Group), 2000, OECD, Environmental indicators for agriculture. Volume 1, concepts and Framework, OECD, Paris, France. «L inventaire des programmes de certification agroenvironnementale et application pour le cas du Québec», Rapport final, Ministère de l agriculture, des pêcheries et de l alimentation du Québec, mai 1999, modifié et adapté par Agro-Transfert, mai

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