Le traitement des maladies rétiniennes par aflibercept Mise au point 2017

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1 MISE AU POINT Le traitement des maladies rétiniennes par aflibercept Mise au point 2017 Dr Rocio Blanco-Garavito*, Dr Anne Sikorav* Aflibercept (Eylea, Regeneron /Bayer Healthcare SAS) est une protéine de fusion recombinante composée de fragments des domaines extracellulaires des récepteurs de types 1 et 2 du VEGF humain fusionnés au fragment Fc de l IgG1 humaine (Fig. 1). Le VEGF-A et le facteur de croissance placentaire (PlGF) sont des facteurs angiogéniques ; ce sont de puissants mitogènes qui favorisent la perméabilité vasculaire des cellules endothéliales. Le VEGF-A et le PlGF ont une plus grande affinité pour l aflibercept que pour les récepteurs naturels. À ce jour, il existe des indications bénéficiant d une AMM et d un remboursement en France : DMLA, OVCR, OMD, OBVR et NVC myopique. AFLIBERCEPT DANS LA DMLA EXSUDATIVE HISTORIQUE L arrivée de l aflibercept sur le marché mondial des traitements anti- VEGF a eu lieu en L Eylea a été approuvé par la FDA aux États- Unis pour le traitement de la forme humide de la DMLA en novembre 2011, 1 an après le communiqué de presse des résultats à 52 semaines des études VIEW 1 et VIEW 2 (1). Dans ces études pivotales (évaluant au total patients), il a été démontré que l aflibercept 2 mg en posologie fixe (Q8 après 3 doses mensuelles initiales) était non inférieur en termes de maintien de l acuité visuelle dans la DMLA par rapport au traitement Q4 par ranibizumab 0,5 mg. En effet, le pourcentage de patients ayant perdu moins de 15 lettres ETDRS à *CCA CHIC Créteil, centre de référence des maladies rares 1 an était de 95,1 % dans le groupe aflibercept 2 mg Q8 versus 94,4 % pour le groupe ranibizumab 0,5 mg Q4 (Fig. 2). En France, l Eylea a obtenu l AMM en novembre Cela faisait déjà plus d 1 an que nos collègues américains utilisaient cliniquement cette molécule, qui promettait de diminuer le nombre d injections intravitréennes (IVT) pour nos patients. Quelques échantillons d Eylea avaient déjà été distribués (avant les accords concernant le prix de la molécule entre les autorités de santé françaises et la maison Bayer ). Depuis octobre 2013 (et après quelques mois de négociations ), la HAS a approuvé le remboursement de l Eylea pour le traitement des néovaisseaux choroïdiens (NVC) rétrofovéolaires secondaires à une DMLA. La stratégie thérapeutique utilisée dans les études pivotales (3 IVT puis Q8 stricte avec surveillance bimensuelle) devait être respectée pour FIGURE 1 - Schéma de la molécule aflibercept (VEGF Trap-Eye). entrer dans le cadre des conditions de remboursement. Ce choix de stratégie n a pas fait l unanimité entre tous les médecins, qui ne la jugeaient pas adaptée pour certains patients. La discussion venait tout juste de commencer. EN 2017 Plus de 4 années d expérience d utilisation de l Eylea en France pour 36 Pratiques en Ophtalmologie mars 2017 vol. 11 numéro 953

2 Le traitement des maladies rétiniennes par aflibercept cette indication confirment la place que cette molécule a obtenue dans la prise en charge de nos patients. Comme pour tout traitement par anti-vegf dans le contexte d une DMLA exsudative à découverte récente, les recommandations de la HAS préconisent l instauration d un traitement dans les 10 jours suivant le diagnostic, quelle que soit l acuité visuelle au moment du début des symptômes. Cette approche thérapeutique ne concerne que les NVC rétro- ou juxtafovéolaires. Les NVC extrafovéolaires peuvent être traités par laser. SCHÉMA DE TRAITEMENT Le traitement d induction est toujours urgent. Une phase intensive de traitement par des IVT mensuelles doit être débutée le plus tôt possible. Au terme de cette phase d induction (avec ou sans contrôle des paramètres anatomocliniques entre chaque IVT), une visite de contrôle est à programmer pour évaluer la réponse au traitement. Au-delà de cette phase d induction (d importance capitale quel que soit le choix de molécule), une stratégie de traitement par des IVT tous les 2 mois est indiquée. Dans le RCP du produit, la visite de contrôle entre chaque injection n est pas obligatoire pendant la première année du traitement. En termes de pharmacovigilance, aucune étude clinique ne démontre l innocuité des traitements par des anti-vegf à ce jour. L avis de la HAS publié en avril 2013 concernant l utilisation d Eylea ne remet pas en cause le schéma posologique proposé par le RCP pour la première année. Par contre, il est précisé que, pendant la deuxième année, un bilan clinique (mesure de la MAVC et examen du fond d œil/rétinographies, 100 % 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 0 % 94 % 95 % 96 % 95 % Ranibizumab 0,5 mg Q4 Aflibercept 2 mg Q4 Aflibercept 0,5 mg Q4 Aflibercept 2 mg Q8 FIGURE 2 - Résultats en termes de perte d AV < 15 lettres (études VIEW 1 et VIEW 2). SD-OCT) sera réalisé afin de dicter la conduite à tenir par la suite. De plus, les rédacteurs de l avis concluent qu «il n y a pas de données permettant d apprécier l intérêt d un schéma d administration fixe par rapport à un schéma de traitement PRN pendant la première année de traitement par aflibercept». Bayer s est engagé à réaliser une étude post-amm comparant les schémas posologiques. Ces études sont en cours et des résultats seront bientôt disponibles. Ainsi, le choix de régime thérapeutique pour l Eylea concerne la deuxième année de traitement, si l on adhère au protocole proposé dans le RCP. À la fin de la période de traitement bimestriel pendant la première année, une période d extension est possible entre chaque visite s il y a une absence de signes exsudatifs au moment du bilan pré-injection (ce bilan peut se faire de façon mensuelle si le médecin le juge nécessaire). La période entre les visites de traitement peut s étaler jusqu à 12 semaines par augmentation des intervalles de 15 jours (Fig. 3). T&E VERSUS PRN Mais comment confronter ce choix de Treat and Extend (T&E), avec Eylea, dans un contexte où le choix de traitement en PRN prime parmi les rétinologues français? Une enquête qualitative sur l utilisation des anti-vegf en France, publiée au JFO en 2016 par Masse et al. (2), démontrait que pour 74 % des médecins rétinologues français, le choix était un protocole PRN, 22 % choisissaient un protocole bimestriel (avec contrôle mensuel pour 20 %) et que seulement 4 % adhéraient au T&E. En revanche, et cela depuis 2012, le protocole T&E est largement favori parmi les rétinologues américains (selon une enquête menée par l ASRS en 2012) (3). L enquête Global Trends in Retina (4), menée aussi par l ASRS (en partenariat avec d autres associations), a dévoilé qu en 2014, 68 % des rétinologues européens prescrivaient ranibizumab en première intention, 23 % bévacizumab et 9 % aflibercept. Le choix en première intention pour les rétinologues américains était distribué de la façon suivante : 65 % de bévacizumab, 17 % d aflibercept et 10 % de ranibizumab, avec une augmen- Pratiques en Ophtalmologie mars 2017 vol. 11 numéro

3 MISE AU POINT FIGURE 3 - Schéma de traitement par aflibercept dans la DMLA exsudative selon RCP. Exemple d un cas. tation de 50 % pour l aflibercept par rapport aux préférences en 2012 (aflibercept était alors le choix de première intention pour 11 %). Cela dit, l utilisation des anti-vegf par nos collègues américains est largement liée à des facteurs économiques. Les conditions de prise en charge ne sont donc pas comparables dans l absolu entre la France et les États-Unis. Il est intéressant de noter que les mêmes rétinologues ayant répondu a l enquête en 2012 ont déclaré que, si le prix de la molécule n était pas un problème aux États-Unis, leur choix se porterait plutôt sur l aflibercept, pour 55,7 %, versus 30,4 % sur le ranibizumab et 12,6 % sur le bévacizumab (3). Le choix de stratégie des Européens en 2014 était : 44 % de T&E et 53 % de PRN. En 2015, 42 % de PRN, 31 % de T&E et 22 % de traitement combiné ont été relevés (5). Le choix strict du traitement en PRN ou de T&E avait diminué de plus de 10 % pour les deux options. Il n y a pas eu plus de données complémentaires concernant le choix de molécule en première intention pour la DMLA dans les enquêtes des années 2015 (5) et Il semblerait que le traitement combiné (PRN et T&E) et une stratégie adaptée à chaque situation et individualisée prennent de plus en plus de place. Ainsi, plusieurs études de vraie vie évaluant les résultats de traitement par aflibercept sont actuellement disponibles, indiquant toutes de bons résultats pour cette molécule. AFLIBERCEPT DANS L OVCR HISTORIQUE En septembre 2012, la FDA a approuvé l Eylea comme traitement de l œdème maculaire (OM) secondaire à une obstruction de la veine centrale de la rétine (OVCR) (OM-OVCR). Cette approbation a été le résultat de la publication des études de phase 3 COPERNICUS et GALILEO (6-9). Ces études ont comparé les résultats d efficacité en termes de gain d AV de plus de 15 lettres à 6 mois (24 semaines) entre l aflibercept 2 mg Q4 versus placebo dans une population de 306 patients. Les bornes d AV pour inclusion étaient de 20/40 à 20/320 avec OM-OVCR > 250 microns. Dans l étude COPERNICUS, 56,1 % des patients dans le bras aflibercept avaient gagné plus de 15 lettres versus 12,3 % des patients recevant le placebo. Dans l étude GALILEO, les résultats étaient similaires : 60,2 % des patients ont amélioré leur acuité visuelle de 38 Pratiques en Ophtalmologie mars 2017 vol. 11 numéro 953

4 Le traitement des maladies rétiniennes par aflibercept plus de 15 lettres ETDRS dans le bras aflibercept versus 22,1 % dans le bras sham (Fig. 4). Plus de 60 % des patients dans les deux études avaient gagné deux lignes ou plus après la toute première IVT. De plus, la diminution de l EMC était supérieure dans le groupe aflibercept que dans le groupe sham (-457 versus -145 microns à 24 semaines, P < 0,001). Cependant, les études COPERNICUS et GALILEO n ont pas comparé directement l aflibercept au ranibizumab : des analyses de comparaison indirecte par la méthode de Bucher et Bayésienne (comparant COPERNICUS/ GALILEO versus CRUISE) (10) n ont pas mis en évidence une différence significative entre ces deux molécules (11). Aucune étude comparative directe n a été menée à ce jour. L étude LEAVO est une étude comparative head-to-head entre le ranibizumab, le bévacizumab et l aflibercept pour l OM-OVCR (en cours de réalisation au Moorfields Eye Hospital au Royaume-Uni), et dont les résultats sont prévus pour 2018 (12). En Europe, l Eylea a obtenu l AMM en août 2013 pour l indication comme traitement de l OM-OVCR. En France, après l avis de la commission de transparence de la HAS, le remboursement dans cette indication existe depuis novembre EN 2017 > > Schéma de traitement La dose recommandée par la HAS d Eylea est une injection de 0,05 ml (2 mg) initiale, suivie d injections tous les mois jusqu à la stabilisation des paramètres visuels et/ou anatomiques pendant une période de 3 mois consécutifs. Une fois ces paramètres stables, 100 % 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 0 % 56 % 12 % 60 % la surveillance des patients devrait être faite régulièrement. Si nécessaire, le traitement pourrait être poursuivi avec une augmentation progressive de l intervalle entre deux injections (T&E) avec des contrôles à chaque visite (Fig. 5). Quid des résultats à long terme des études COPERNICUS et GALILEO? Dans l étude COPERNICUS, audelà de 24 semaines, les patients ont tous reçu Eylea PRN en phase ouverte selon les critères de retraitement suivants : - une augmentation > 50 μm de l EMC versus mesure précédente la plus basse, - récidive ou persistance de kyste rétinien ou fluide sous-rétinien ou persistance d un œdème diffus 250 μm dans la zone centrale, - perte 5 lettres versus meilleure mesure avec toute augmentation de CRT, augmentation AV 5 lettres depuis la dernière visite. Au terme de 52 semaines de suivi, les patients du bras Eylea ont conservé leur AV (55 % des patients avaient un gain d AV > 15 lettres). Pour le groupe ayant débuté par le placebo puis recevant de l Eylea, 22 % COPERNICUS Aflibercept 2 mg Q4 COPERNICUS sham GALILEO Aflibercept 2 mg Q4 GALILEO sham FIGURE 4 - Proportion de patients ayant gagné 15 lettres ou plus (S24) par rapport à la baseline OVCR (GALILEO et COPERNICUS). une augmentation du pourcentage de patients gagnant plus de 15 lettres est observée : de 12,3 % sur sham à 30,1 % sur la période de traitement actif. Ainsi, même les patients débutant un traitement plus tardivement ont la possibilité d améliorer leur acuité visuelle, bien qu ils n arrivent pas à rattraper les patients traités plus tôt. L utilisation d Eylea comme premier choix pour le traitement de l OM-OVCR a augmenté entre 2014 et 2015 en Europe : de 5 à 17 %. De même, une augmentation a été constatée aux États-Unis : de 11 à 17 % (4-5). En 2015, le choix de régime de traitement dans le cas d OM-OVCR était PRN pour 62,4 % des rétinologues Européens versus 22,7 % de T&E. Encore dans cette indication, les américains préfèreraient plutôt le T&E : 58 versus 38,2 % de PRN. En conclusion, le schéma de traitement par Eylea dans les OM- OVCR est une injection mensuelle jusqu à que les paramètres anatomiques et cliniques cessent de s améliorer, puis un passage à une phase de T&E (pouvant aller Pratiques en Ophtalmologie mars 2017 vol. 11 numéro

5 MISE AU POINT FIGURE 5 - Schéma de traitement par aflibercept dans l OM-OVCR/ OBVR selon RCP. Exemple d un cas. jusqu à 12 semaines) en cas d absence de signes de récidive. Si une récidive est notée, l intervalle de suivi devra être réduit en conséquence. Le calendrier de suivi est toujours déterminé par le médecin. Si les paramètres anatomiques et visuels indiquent une absence de bénéfice du traitement, ce dernier devra être arrêté. AFLIBERCEPT DANS L OMD HISTORIQUE Les prochaines publications marquantes dans l Histoire de ce médicament ont été les études VIVID et VISTA (13). Dans ces études, il a été démontré que pour les patients atteints d œdème maculaire diabétique (OMD) cliniquement significatif (OMD-CS), le traitement par aflibercept 2 mg Q8 était supérieur en termes de gain d AV par rapport au traitement laser. Les patients étaient randomisés en trois bras : aflibercept 2 mg Q4, aflibercept 2 mg Q8 et laser. Des traitements de secours étaient possibles à partir de 24 semaines. Une phase de traitement initial mensuel pour l aflibercept, d une durée de 5 mois, était instaurée, avant de passer au traitement Q8. Le critère principal d analyse était la variation moyenne de la MAVC à la semaine 52 par rapport à la baseline. Les résultats de gain d AV entre les deux bras aflibercept (Q4 et Q8) étaient comparables et largement supérieurs aux gains obtenus avec le traitement par laser (VIVID : Q4 10,5 lettres, Q8 10,7 lettres, laser 1,2 lettres [P < 0,001]. VISTA : Q4 12,5, Q8 10,7, laser 0,2 [P < 0,001]) (Fig. 6). Ces résultats ont permis l approbation de la FDA pour l Eylea dans l indication OMD en date de juillet Pour la première fois depuis l arrivée de ce médicament sur le marché, l AMM suivit de près l approbation de la FDA. En août 2014, l Eylea obtient une AMM après avis de la HAS pour le traitement de l OMD (diffus ou périmaculaire) chez les patients ayant une BAV (inférieure à 5/10) avec un diabète contrôlé. Le remboursement par la Sécurité sociale a été accordé pour cette indication en septembre SCHÉMA DE TRAITEMENT Le schéma de traitement se compose d une injection une fois par mois pendant les 5 premiers mois (de façon consécutive), puis d une injection tous les 2 mois (comme dans VIVID et VISTA). Les visites de contrôle entre injections sont, 40 Pratiques en Ophtalmologie mars 2017 vol. 11 numéro 953

6 Le traitement des maladies rétiniennes par aflibercept encore une fois, optionnelles selon le RCP. Au bout de 12 mois, après analyse des résultats visuels et anatomiques (SD-OCT et FA), l intervalle entre deux injections peut être prolongé (T&E) si les résultats démontrent une stabilité. Une aggravation de l état clinique du patient nécessite une réduction d intervalle entre les injections. Un arrêt de traitement est conseillé pour les patients dont la poursuite du traitement n apporte pas de bénéfice (Fig. 7). EN 2017 Beaucoup de choses se sont passées au niveau mondial dans le mode d utilisation des anti-vegf dans l indication ODM depuis l AMM. En 2014, l Eylea ne figurait pas parmi les choix de réponses possibles à la question «Quel est votre médicament préféré pour traiter une BAV secondaire à un OMD?» dans l enquête de l ASRS. En 2016, les Américains préféraient bévacizumab (62,2 %) et en deuxième choix aflibercept (24,4 %). En Europe, le choix était plutôt bévacizumab (36,8 %) et ranibizumab (26,8 %) (aucune donnée sur les pourcentages restants n était renseignée dans l enquête) (14). Par la suite, les résultats du protocole T du réseau DRCRnet FIGURE 6 - Gain moyen d AV en lettres ETDRS dans les études VIVID et VISTA OMD. FIGURE 7 - Schéma de traitement par aflibercept dans l OMD selon RCP. Exemple d un cas. Pratiques en Ophtalmologie mars 2017 vol. 11 numéro

7 MISE AU POINT sont apparus en 2015 (15). Dans cette étude interventionnelle, randomisée, multicentrique, parallèle, en simple insu, les patients présentant un diabète de type I ou II, OMD avec atteinte centrale et MAVC de lettres (équivalent Snellen : 20/32 à 20/320) étaient randomisés en trois bras : ranibizumab 1,25 mg Q4, aflibercept 2 mg Q4 ou ranibizumab 0,3 mg Q4 en PRN (à noter que cette présentation de ranibizumab n existe pas en France). La décision de traiter était fondée sur les critères d AV OCT. Le critère de jugement principal était le gain d AV à 52 semaines. Les gains d AV pour les groupes aflibercept, ranibizumab et bévacizumab étaient respectivement de l ordre de +13,2, +11,2 et +9,7 lettres. Les comparaisons des groupes ont de plus montré qu il y avait une différence significative entre aflibercept et bévacizumab (P < 0,001). Si cette différence est statistiquement significative, elle n a en revanche pas été jugée comme cliniquement significative pour aflibercept versus ranibizumab (P = 0,03) ou pour ranibizumab versus bévacizumab (P = 0,12). Pour les patients ayant démarré l étude avec des AV inférieures à 20/40, la différence entre les résultats obtenus avec aflibercept versus ranibizumab était significative (P = 0,003) (+18,9 versus +14,2 lettres). Cette différence n était plus significative pour ce sous-groupe à 2 ans : les gains d AV avec aflibercept s estompaient tandis que les groupes ranibizumab et bévacizumab avaient une tendance à l amélioration (pendant la 2 e année et à partir du 6 e mois, le traitement par laser était permis si l OMD persistait ou ne s améliorait pas). La médiane du nombre d injections entre groupes était comparable pendant la 1 re et la 2 e année. La proportion des patients ayant reçu au moins un traitement laser était moindre pour le groupe aflibercept (P < 0,001). Étant donné que la posologie de ranibizumab utilisée dans le protocole T n existe pas en France, il est donc difficile d extrapoler ces résultats à nos pratiques habituelles en France. AFLIBERCEPT DANS L OBVR HISTORIQUE L utilisation d Eylea dans l indication OM secondaire à une obstruction de branche de veine rétinienne (OM-OBVR) a reçu l approbation de la FDA en octobre Cette approbation est arrivée après les résultats de l étude VIBRANT (16) : dans cette étude randomisée, multicentrique de phase 3, concernant des patients naïfs de tout traitement présentant un OM- OBVR (EMC < 250 microns et AV 20/40-20/320), deux bras étaient instaurés : aflibercept Q4 versus laser grille maculaire. Le bras recevant aflibercept 2 mg Q4 a eu des gains d AV nettement supérieurs à celui traité par laser maculaire. À 24 semaines, les gains moyens d AV pour les patients ayant reçu l Eylea étaient de 17 lettres ETDRS versus 6,9 pour le groupe laser (P < 0,0001). À partir de la semaine 24 et jusqu à la semaine 52, le traitement par aflibercept était administré en Q8 (pour les deux bras) et un traitement de secours par laser était possible. À 52 semaines les résultats en termes de gain d AV étaient de 17,1 lettres pour le groupe aflibercept versus 12,2 pour le groupe laser (P = 0,0035) (17). À ce jour, il n y a pas d études comparatives directes entre ranibizumab et aflibercept dans cette indication. Une méta-analyse par Reigner et al. a néanmoins réalisé une comparaison bayésienne entre les deux molécules : aucune différence statistiquement significative entre ranibizumab et aflibercept par rapport au nombre de lettres gagnées n a été observée (18). En février 2015, l Eylea reçoit l AMM pour traitement de l OM- OBVR. Le remboursement en France a été accordé pour cette indication en avril SCHÉMA DE TRAITEMENT Le même schéma que pour le traitement de l OM-OVCR est indiqué dans le RCP du produit : 1 IVT (2 mg) initiale, puis un traitement mensuel jusqu à achever une stabilité des paramètres visuels et anatomiques pendant 3 mois consécutifs. S ensuit une surveillance régulière, avec la possibilité d augmenter progressivement l intervalle entre deux injections (T&E). AFLIBERCEPT DANS LA NVC MYOPIQUE En France, l Eylea a reçu une nouvelle AMM en novembre 2015 pour la baisse d AV secondaire à des néovaisseaux du myope fort et le remboursement fut accordé dans cette indication en décembre Cette indication n est pas approuvée par la FDA et, en dehors de l UE, elle existe seulement au Japon. La HAS a rappelé au moment de l AMM que le traitement par laser des NVC myopiques (NVCm) peut être envisagé si la lésion néovasculaire reste extrafovéolaire. L étude clinique ayant donné lieu à cette AMM est une étude multicentrique de phase 3, en double insu, incluant des patients présentant une BAV secondaire à une NVCm 42 Pratiques en Ophtalmologie mars 2017 vol. 11 numéro 953

8 Le traitement des maladies rétiniennes par aflibercept rétro- ou juxtafovéolaire. Ils ont été randomisés en deux bras : un groupe traité par aflibercept 2 mg en dose initiale puis PRN avec évaluations mensuelles et un bras placebo. Après 24 semaines, les patients dans le groupe placebo pouvaient recevoir des IVT (étude MYRROR) (19). Les patients du groupe aflibercept ont eu une variation en moyenne de +12,1 lettres ETDRS versus -2 lettres dans le groupe placebo (P < 0,0001). À 42 semaines, les gains d AV étaient en moyenne de +13,5 versus +3,9 dans les groupes aflibercept et placebo, respectivement. SCHÉMA DE TRAITEMENT Tout d abord, le diagnostic de la NVCm doit être confirmé par examen du fond d œil, SD-OCT et angiographie à la fluorescéine avant de débuter le traitement par anti- VEGF. Une seule dose de 0,05 ml (2 mg) initiale doit être administrée. Des injections supplémentaires peuvent par la suite être administrées, si les paramètres visuels et/ ou anatomiques indiquent la présence de récidives ou persistance. L angiographie à la fluorescéine peut être nécessaire dans le suivi. Le calendrier de suivi est déterminé par le médecin qui administre le traitement. n R. Blanco Garavito déclare être consultante pour Bayer, Novartis et Sandoz. Mots-clés Maladies rétiniennes, Aflibercept Bibliographie 1. Heier JS, Brown DM, Chong V et al. Intravitreal Aflibercept (VEGF Trap-Eye) in Wet Age-related Macular Degeneration. Ophthalmology 2012 ; 119 ; Masse H, Wolff B, Bonnabel A et al. Overview of medical practices in wet AMD in France. J Fr Ophtalmol 2016 ; 39 : Preferences and Trends (PAT) Survey, American Society of Retina Specialists Rezaei KA, Stone TW, eds Global Trends in Retina Survey : Chicago, IL. American Society of Retina Specialists. 5. Rezaei KA, Stone TW, eds Global Trends in Retina Survey : Chicago, IL. American Society of Retina Specialists. 6. Boyer D et al. Ophthalmology 2012 ; 119 : Brown DM et al. Am J Ophthalmol 2013 ; 155 : Holz FG et al. Br J Ophthalmol 2013 ; 97 : Korobelnik J-F et al. Ophthalmology 2014 ; 121 : Brown DM et al. Ophthalmology 2010 ; 117 : Avis de la Commission de la Transparence sur la spécialité EYLEA du 11 juin Korobelnik JF et al. Ophthalmology 2014 ; 121 : Rezaei KA, Stone TW, eds Global Trends in Retina Survey : Chicago, IL. American Society of Retina Specialists. 15. The Diabetic Retinopathy Clinical Research Network ; Aflibercept, Bevacizumab, or Ranibizumab for Diabetic Macular Edema. N Engl J Med 2015 ; 372 : Campochiaro PA et al. Ophthalmology 2015 ; 122 : Clark WL et al. Ophthalmology 2016 ; 123 : Regnier SA et al. BMJ Open 2015 ; 5 : e Ikuno Y et al. Ophthalmology 2015 ; 122 : CONGRÈS CONGRÈS DE LA SFO Société française d oculoplastie (SFOP) Le lundi 8 mai 2017, de 8h à 12h15, la Société française d Ophtalmologie (SFO) accueille la Société française d Oculoplastie (SFOP) au sein de son congrès annuel au palais des congrès de Paris. Les différentes présentations seront réparties en quatre sessions : Session I 8h-8h15 : Café et distribution du livret Oculoplastie Pédiatrique par J Allali. Car l enfant n est pas un adulte en miniature offert par la SFOP aux personnes présentes au début de cette réunion. Session II 8h15-8h50 : «Nos experts ont testé pour vous!» Modérateurs : D Djamerdji, D Kherrat, M Mjarkesch. Salpêtrière), PA Aymard (hôpital Necker enfants malades), J Allali, M Tazartes, G Xhauflaire. La SFOP innove encore : présentation des nouveaux produits et matériels et retour d expérience de la SFOP. Session III 8h55-10h40 : Oculoplastie pédiatrique et chirurgie cranio-faciale Modérateurs pressentis : J Kaplan, JL Dufier, PA Aymar. Session IV 10h40-12h15 : Médecine et chirurgie esthétique Modérateurs : L Benouaiche, J Seror, JP Dray. Pour en savoir plus : Lundi 8 mai, au palais des congrès de Paris, de 8h à 12h15, salle 251 (niveau 2). Entrée et adhésion gratuite. Entrée libre pour les participants à la SFO. Pour les non inscrits à la SFO, inscription par mail : Orateurs : L Benouaiche, AL Remond (hôpital de la Pitié oculoplastie@hotmail.fr. Pratiques en Ophtalmologie mars 2017 vol. 11 numéro

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