Chapitre trois Orientations stratégiques et priorités du Groupe de la Banque

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Chapitre trois Orientations stratégiques et priorités du Groupe de la Banque"

Transcription

1 003 Chapitre trois Orientations stratégiques et priorités du Groupe de la Banque Introduction Efficacité du développement et gestion axée sur les résultats Investir dans l infrastructure Intensifier l investissement dans le secteur privé Appuyer les réformes économiques et de gouvernance Promouvoir le développement social et humain Promouvoir l intégration régionale Appui aux États fragiles Appui aux pays à revenu intermédiaire Agriculture et développement rural Activités transversales Environnement et changement climatique Prise en compte de la problématique du genre Mobilisation des ressources Partenariats et activités de coopération

2 Chapitre 003 Orientations stratégiques et priorités du Groupe de la Banque En 2009, la mise en œuvre de la Stratégie à moyen terme ( ) a été placée sous le signe de la sélectivité dans les opérations du Groupe de la Banque, privilégiant les domaines prioritaires, à savoir l infrastructure, le secteur privé, la gouvernance ainsi que l enseignement supérieur, la science et la technologie. En se concentrant sur ces domaines, la Banque cherche à contribuer à la réalisation des objectifs de développement plus larges que sont l agriculture et la sécurité alimentaire, le développement humain, l intégration régionale, et les besoins particuliers des États fragiles et des pays à revenu intermédiaire. En même temps, elle a continué d intégrer dans ses opérations les enjeux transversaux du genre, de l environnement et du changement climatique. En interne, elle a également poursuivi ses réformes institutionnelles pour renforcer ses capacités et rationaliser ses processus opérationnels afin de maximiser l efficiacité du développement dans ses opérations. En outre, la mobilisation des ressources s est poursuivie à travers la revue à miparcours du FADXI, le lancement des consultations relatives à la Douzième reconstitution des ressources du FAD (FADXII) et des négociations en vue de la Sixième augmentation générale du capital (AGCVI). La Banque s est également concentrée sur les activités de partenariat et de coopération avec d autres acteurs clés du développement de l Afrique. INTRODUCTION 18 À la fin décembre 2009, la valeur des opérations du Groupe de la Banque s élevait à 8,06 milliards d UC, soit plus du double des 3,53 milliards d UC atteints en L appui du Groupe de la Banque a été adapté aux besoins particuliers des pays et a porté sur des domaines tels que l appui budgétaire et le financement du commerce par le biais de la Facilité de liquidité d urgence (FLU) nouvellement créée et de l Initiative de financement du commerce (IFC), ainsi que sur l élaboration d importants projets du secteur privé ciblant l infrastructure. sation d objectifs de développement plus larges tels que le développement agricole et la sécurité alimentaire, le développement humain, l intégration régionale et les besoins spéciaux des États fragiles et des pays à revenu intermédiaire. Dans le même temps, elle a amélioré l intégration des enjeux transversaux que sont la problématique du genre, l environnement et le changement climatique. Dans toutes ses actions, la Banque a maintenu son engagement visàvis du renforcement de l efficacité du développement, de l obtention de résultats et de l obligation de rendre régulièrement compte de ses performances. Tout en se concentrant sur les défis à court terme liés à la crise financière mondiale, la Banque a continué tout au long de 2009 d être guidée par ses objectifs primordiaux de réduction de la pauvreté et de promotion d une croissance économique durable. À cet égard, elle a poursuivi la mise en œuvre de sa Stratégie à moyen terme , en mettant l accent sur la sélectivité dans ses opérations et en ciblant, au niveau sectoriel, les domaines opérationnels prioritaires de l infrastructure, de la gouvernance, des opérations du secteur privé, ainsi que de l enseignement supérieur, de la science et de la technologie. En focalisant ses interventions sur ces domaines prioritaires, la Banque cherchait à contribuer plus efficacement à la réali Malgré la croissance spectaculaire de ses opérations au cours de l année, le Groupe de la Banque est confronté à des défis dans certains domaines. Il s agit notamment de la lenteur des décaissements des prêts, des médiocres performances du portefeuille de certains PMR, de la mauvaise qualité à l entrée des projets et de la proportion élevée des projets à problèmes. La Banque a continué à renforcer sa base de connaissances à travers des recherches sur le développement et des études économiques et sectorielles (EES). Les enseignements capitalisés et les meilleures pratiques issues des opérations du Groupe de la Banque dans divers pays ont contribué à la base de connaissances et permettent d éclairer les futurs projets et programmes. Une partie de ces connais sances est rassemblée par la Banque à travers la revue des rapports d achèvement des projets (RAP). EFFICACITÉ DU DÉVELOPPEMENT ET GESTION AXÉE SUR LES RÉSULTATS Durant l année, la Banque a continué à renforcer l efficacité du développement et l obtention de résultats en s appuyant sur un Cadre renforcé d évaluation des résultats et le Plan d action pour la qualité et les résultats. Le Cadre d évaluation des résultats a administré la preuve que les produits des opérations ont contribué à des améliorations mesurables des résultats en matière de développement pour une série d opérations dans les PMR. Cadre d évaluation des résultats : contribution des opérations aux résultats Progrès dans l obtention de résultats au niveau des pays Pour mesurer les progrès réalisés par les pays FAD dans l obtention de résultats de haut niveau en matière de développement au cours de la période du FADXI, 19 indicateurs de résultats ont été examinés dans les pays. Ces résultats sont le fruit des efforts

3 Orientations stratégiques et priorités du Groupe de la Banque Chapitre 003 collectifs de nombreux acteurs du développement au fil du temps et sont conformes aux priorités opérationnelles de la Banque, résumées dans la SMT ( ). Les résultats et les réalisations des pays font ressortir ce qui suit : La croissance économique réelle a été forte (environ 4 % par an) dans les pays FAD, dépassant celle des pays à revenu intermédiaire africains. La performance des pays FAD en matière de gouvernance reste faible. La hausse des cours des produits de base, combinée à l augmentation des prix alimentaires et pétroliers, a contribué à élever à 3 % la part de l Afrique dans le commerce mondial, même si la croissance de la part du commerce intraafricain a été modeste. L amélioration constante des indicateurs du climat des affaires est évidente (réduction de 20 à 30 % des délais et du coût de démarrage d une entreprise). Cette nouvelle dynamique devrait améliorer la position de l Afrique sur la scène internationale, à condition d approfondir et d accélérer les réformes. En ce qui concerne le développement de l infrastructure, on a pu constater de lentes améliorations au niveau de l accès à l eau potable et une croissance rapide et continue des TIC dans certains PMR à faible revenu. Contribution de la Banque aux résultats sur le terrain Une évaluation des produits et résultats de toutes les opérations du FAD des trois dernières années ( ) a été entreprise en Les résultats de cette évaluation ont montré : un renforcement des capacités de suivi des produits et résultats en 2009 à travers l établissement de rapports complets d achèvement des projets (RAP) (72 % des RAP de la période étaient disponibles) ; un bon taux de réalisation des produits prévus, près de 75 % de tous les indicateurs de résultat ayant été atteints ou ayant dépassé les attentes ; d amples preuves que les produits ont contribué à des améliorations mesurables des résultats en matière de développement pour une série de priorités du FAD ; une augmentation de la proportion des opérations dont les résultats sont satisfaisants, grâce à l amélioration de la qualité à l entrée et de l efficacité de la mise en œuvre ; la nécessité d améliorer les résultats des opérations de plus grande envergure en réalisant des analyses plus détaillées. La Banque a validé les produits et les résultats de 98 % des 112 opérations couvertes pendant la période , en s appuyant sur leurs RAP. L amélioration de la couverture des RAP a facilité la priorité croissante accordée par la Banque à l établissement de rapports sur les résultats. Dans l ensemble, il est amplement démontré que les opérations du FAD ont contribué aux résultats en matière de développement, qu il s agisse de systèmes d irrigation ayant amélioré le rendement de cultures, de prêts de microfinance ayant permis d accroître le revenu des ménages ou de projets d intégration régionale ayant offert un accès plus abordable à l énergie. Par ailleurs, la Banque a entrepris en 2009 une évaluation de l efficacité des infrastructures et de l intégration régionale sur la période Les conclusions font apparaître : i) un meilleur accès des marchandises aux marchés grâce à l amélioration de l état des routes ; ii) une meilleure distribution et production de l électricité en zones rurales et dans les villages ; et iii) une meilleure situation sanitaire grâce à l hygiène et à l alimentation en eau potable. Les résultats de l évaluation réalisée dans le secteur de l agriculture sur la même période montrent que la croissance économique y a été environ quatre fois plus efficace au niveau des revenus des ménages extrêmement pauvres que dans les autres secteurs. De même, l émergence d un secteur privé dynamique dans les pays FAD est une réalité. La part des approbations destinées au secteur privé dans les pays FAD (intégration régionale comprise) est passée de 55 % en 2008 à 60 % en Plan d action pour la qualité et les résultats Le Plan d action pour la qualité et les résultats s articule autour de cinq axes : i) Accélération de la décentralisation et harmonisation pour de meilleurs résultats : Fin 2009, la Banque avait ouvert 26 bureaux extérieurs à travers le continent. Le Plan d action prévoit l accélération de la décentralisation et le renforcement de l autonomie des bureaux extérieurs par la délégation de pouvoirs de décision. Suite à des recrutements au niveau local et à l affectation de personnel international sur le terrain, l effectif professionnel total des bureaux extérieurs est passé de 5 % en 2006 à 15 % à la fin de ii) Amélioration de la qualité à l entrée des stratégies et des opérations : Pour améliorer la qualité à l entrée, le Plan d action prévoyait de simplifier l élaboration des stratégies et opérations de haute qualité, et de renforcer le processus d examen des opérations. Les indicateurs de synthèse de la qualité à l entrée vont actuellement dans la bonne direction, des progrès notables étant réalisés dans la fourniture des données de référence, la fourniture de l appui budgétaire en temps opportun, et la réduction des délais séparant l approbation de l entrée en vigueur et le premier décaissement. À titre d exemple, le pourcentage des DSP disposant de données de référence satisfaisantes est passé de 33 % en 2006 à 60 % en 2009, et celui où la qualité à l entrée des opérations s est améliorée est passé de 37 à 50 % sur la même période. 19

4 Chapitre 003 Orientations stratégiques et priorités du Groupe de la Banque iii) Instauration d une culture de supervision axée sur les résultats : La proportion des opérations faisant l objet d une supervision au moins deux fois par an a augmenté grâce aux missions d un bon rapport coût/efficacité conduites sur le terrain dans le but d éviter les projets à problèmes. Des réformes institutionnelles ont été mises en œuvre, ainsi qu une délégation de pouvoirs aux bureaux extérieurs. Ensemble, ces mesures se sont révélées décisives pour l amélioration de la gestion du portefeuille. L actualisation des processus et schémas de supervision est en cours pour renforcer l accent mis sur les résultats. iv) Renforcement de l apprentissage et de la responsabilité grâce à l évaluation : En décembre 2008, la Banque a mis à jour ses procédures de production des rapports d achèvement de projets, afin de garantir l établissement de ces rapports en temps voulu et conjointement avec l emprunteur. Un nouveau modèle de rapport a été élaboré, puis adopté en avril Il est axé sur les résultats obtenus et les enseignements tirés. Suite à cela, les performances en matière d établissement des rapports d achèvement des projets en temps voulu sont passées de 2 % en 2007 à 91 % à la fin décembre v) Amélioration des données et systèmes d établissement de rapports sur les résultats : Les systèmes d information actuels de la Banque ne sont pas conçus pour suivre l état d avancement des résultats attendus. En 2008, la Banque a commencé à élaborer un ensemble d indicateurs de base pour les produits et résultats dans ses principaux domaines d intervention, afin de faciliter le processus d établissement de rapports sur les résultats institutionnels. En 2009, elle a mis au point un prototype de système automatisé d établissement de rapports sur les résultats, reliant les résultats attendus à ceux qui sont effectivement obtenus. Au cours de l année, la Banque a été confrontée à différents défis au niveau de l amélioration de la qualité des opérations. Il s agit notamment des défis suivants : i) Amélioration de la qualité à l entrée des projets : La qualité à l entrée d un projet influe considérablement sur la réalisation des résultats attendus. La Banque a lancé un processus d évaluation de la qualité à l entrée (appelé «revue de l état de préparation»), qui vise à améliorer la qualité des opérations avant leur approbation par le Conseil. ii) Exigence pour les PMR de soumettre les rapports d achèvement des projets (RAP) six mois avant l achèvement de ces derniers : Pour améliorer la qualité, la valeur et le respect des délais, la Banque a revu les procédures des RAP pour permettre l établissement conjoint des RAP par la Banque et les PMR concernés, volontairement dès que le taux de décaissement atteint 85 %, et obligatoirement dès qu il atteint 98 %. iii) Proportion élevée des projets à problèmes : Pour réduire le nombre de projets à problèmes, la Banque a lancé un processus de revue de la supervision pour mettre davantage l accent sur les résultats en matière de dévelop Graphique 3.1 : Répartition soussectorielle des approbations pour l infrastructure, 2009 Transport 33,1% Communication 2,2% Eau et assainnissement 7,6% Énergie 57,2% 20

5 Orientations stratégiques et priorités du Groupe de la Banque Chapitre 003 pement et promouvoir la notation des performances sur des bases factuelles. La proportion des projets problématiques a été ramenée de 7 % en 2008 à 6 % en 2009, grâce à une vigilance accrue portée à la restructuration et à l annulation des projets. INVESTIR DANS L INFRASTRUCTURE Une bonne infrastructure est un préalable indispensable pour un environnement propice aux affaires, une croissance économique durable et, donc, la réduction de la pauvreté, qui constitue l objectif principal de toutes les opérations du Groupe de la Banque. Dans sa Stratégie à moyen terme, il a décidé de s attaquer à la pauvreté en apportant son appui aux secteurs productifs dont le succès dépend des améliorations de l infrastructure. Le Groupe de la Banque considère le manque d infrastructure adéquate comme une des principales contraintes pesant sur l élan de croissance du continent. L impact négatif de la crise économique mondiale sur l investissement dans l infrastructure en Afrique doit donc être pris au sérieux. On a assisté à un repli de l investissement étranger, et les contraintes pesant sur la liquidité et le crédit des marchés financiers ont entraîné une pénurie de fonds disponibles à des coûts raisonnables et l annulation de lignes de crédit par certaines institutions financières. Pour contrebalancer les effets du resserrement du crédit, la Banque a accru l engagement de ses ressources dans le secteur de l infrastructure à travers les guichets FAD et BAD. Fin décembre 2009, les approbations pour les projets d infrastructure atteignaient 3,91 milliards d UC, représentant 52,1 % de toutes les approbations de prêts et dons du Groupe de la Banque pour l année, soit la plus grande allocation sectorielle. En ce qui concerne la répartition soussectorielle, la plus grande part des financements est allée à l énergie, avec 57,2 % (avec essentielle ment le montant de 1,7 milliard d UC du projet d électricité de Medupi en Afrique du Sud), suivie du transport, avec 33,1 %, et de l alimentation en eau et de l assainissement, avec 7,6 % (voir Graphique 3.1). Les opérations d infrastructure transfrontalière appuyées par la Banque ont contribué à la facilitation du commerce et à la création d emplois, améliorant ainsi la croissance du PIB sousrégional, tout en renforçant le tissu économique des pays concernés et en contribuant à la réduction de la pauvreté et à la promotion d un développement équitable. Dans le domaine de l infrastructure, la Banque porte un intérêt particulier aux réseaux régionaux favorisant le développement intégré sur le continent. De 2006 à 2009, le FAD a financé 28 opérations dans les secteurs de l énergie et du transport, pour lesquelles il a décaissé 373 millions d UC. Sur ce montant, 261 millions ont servi à la construction et à la réhabilitation de kilomètres de routes revêtues et de voies de raccordement dans une vingtaine de projets routiers. Ainsi par exemple, le projet de route KicukiroKirundo de 30 millions d UC reliant le Burundi et le Rwanda au poste frontière commun de Nemba a réduit de moitié la durée du trajet entre les deux pays. Sur la même période, 120 kilomètres de routes d accés supplémentaires ont été réalisés dans les deux pays, fournissant un accès aux marchés à quelque habitants des zones rurales. L accès à l électricité est crucial pour la croissance socioéconomique, y compris pour la fourniture de services sociaux de qualité. Sur la période , huit projets d énergie ont été financés, grâce à une contribution de 112 millions d UC du FAD. Ces projets ont installé 200 mégawatts de capacité de production, construit ou réhabilité plus de 685 sousstations de distribution et transformateurs, et posé kilomètres de lignes de transport d électricité. Le projet reliant le réseau électrique du Nigeria au réseau com mun alimentant le Bénin et le Togo a optimisé l accès régional à une énergie abordable. Il a permis au projet prévoyant initialement l électrification de 17 centres ruraux, financé par le FAD, d étendre l électrification à 28 centres ruraux, contribuant ainsi à l amélioration des conditions de vie des populations rurales du Bénin. Il a ainsi facilité la conservation des vaccins dans les centres de santé, l éclairage dans les nouvelles écoles et dans les rues, ainsi que l accès à Internet dans les bibliothèques rurales. Cela a amélioré la fréquentation scolaire, popularisé les cours du soir et renforcé les performances des enseignants et des élèves, élevant ainsi le niveau des résultats scolaires. Ce cas n est qu un exemple de la maniére dont l investissement dans l infrastructure peut contribuer au développement socioéconomique et à la réduction de la pauvreté dans les PMR. Les principaux projets d infrastructure approuvés en 2009 comprennent : i) des projets routiers nationaux au Burkina Faso, au Cameroun, au Ghana, en Guinée, au Malawi, au Mali, en Ouganda, au Rwanda, au Sénégal, en Sierra Leone et au Tchad ; ii) des projets aéroportuaires au Maroc et en Tunisie ; et iii) des projets d électricité en Afrique du Sud, au Botswana, au Kenya, au Lesotho, au Nigeria et en Tunisie. En ce qui concerne l intégration régionale, la Banque a approuvé des projets routiers multinationaux pour les liaisons CamerounNigeria, CamerounGabon, KenyaÉthiopie et MozambiqueMalawiZambie ; ainsi que des projets ferroviaires internationaux pour la liaison TanzanieRwandaBurundi. Le profil de ces projets ainsi que des autres projets approuvés en 2009 est présenté à la fin de la première partie. Développement des connaissances : Au cours de 2009, un certain nombre de RAP ont été établis pour les opérations d infrastructure. Ils ont considérablement contribué à la capitalisation du savoir et des meilleures pratiques. À titre d exemple, les RAP établis pour le projet de réhabilitation de la route 21

6 Chapitre 003 Orientations stratégiques et priorités du Groupe de la Banque Encadré 3.1 : Les trois initiatives en faveur de l eau 1. Initiative pour l alimentation en eau et l assainissement en milieu rural (IAEAR) L IAEAR demeure une intervention phare de la Banque, dont l objectif général est d étendre la couverture de l alimentation en eau potable et l assainissement de base à 80 % de la population rurale d ici 2015, pour un coût estimé à 9,22 milliards d UC. Depuis le lancement de l IAEAR en 2003, la Banque a approuvé 25 opérations dans 20 pays, pour un montant total de 1,44 milliard d UC, auquel la Banque a contribué à hauteur de 659 millions d UC, dont 600 millions sur les ressources du FAD et 59 millions sur celles du Fonds fiduciaire de l IAEAR. Les 790 millions restants ont été mobilisés auprès des autres partenaires au développement, des États africains et des communautés bénéficiaires. La population rurale bénéficiaire de l IAEAR est passée d environ 6,34 millions (pour l accès à une eau saine) et 4,48 millions (pour un assainissement amélioré), en 2008, à plus de 27 millions pour l alimentation en eau et 12,4 millions pour l assainissement à la fin décembre En 2009, le Conseil a approuvé 5 nouveaux programmes pour un coût total de 75 millions d UC (64 millions du FAD et 11 millions du Fonds fiduciaire IAEAR) pour les pays suivants : Comores, Kenya (phase II), République centrafricaine, Rwanda (phase II) et Sénégal (phase II). Le Fonds fiduciaire de l IAEAR a vu l arrivée de deux nouveaux donateurs, le Canada et la Suisse, qui ont respectivement versé une contribution de 22,3 millions d UC et 1,9 million d UC. 2. Programme de partenariat multidonateur pour l eau (MDWPP) Le MDWPP a été créé par la Banque, en partenariat avec le Canada, le Danemark et les Pays Bas. Son objectif est de mettre en œuvre la politique de gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), adoptée en Ce programme a joué un rôle déterminant dans la création de la Facilité africaine de l eau (FAE) et dans la conception de l IAEAR, ainsi que dans l élaboration d un certain nombre de directives, outils et manuels pour le secteur de l eau. Au nombre des principales activités appuyées par le MDWPP en 2009, on peut citer : la participation de l Afrique au cinquième Forum mondial de l eau à Istanbul document d élaboration de la position régionale de l Afrique et plan d action pour la mise en œuvre des engagements de Charm ElCheikh en faveur de l accélération de la réalisation des objectifs de l eau et de l assainissement ; le rôle de chef de file joué par la Banque au cours de la séance thématique sur le financement de l infrastructure de l eau à la Deuxième semaine africaine de l eau ; l évaluation de l état d avancement de la mise en œuvre de la GIRE dans 12 pays d Afrique australe, en collaboration avec le Partenariat mondial pour l eau, afin d appuyer la SMT ( ) de la Banque ; et une étude sur la gestion des ressources en eau en Afrique et l élaboration de principes directeurs pour l analyse de la gouvernance à l intention des experts du secteur de l eau. 3. Facilité africaine de l eau (FAE) Administrée par la Banque africaine de développement, la Facilité africaine de l eau (FAE) est une importante initiative menée par le Conseil des ministres africains de l eau (AMCOW), qui mobilise des ressources pour le financement des activités de facilitation et d investissement dans le secteur de l eau en Afrique. Grâce à ses activités, elle a mobilisé environ 215 millions d UC pour financer les interventions du secteur de l eau. En 2009, deux nouveaux donateurs le RoyaumeUni et le Sénégal ont rejoint la Facilité, avec des contributions respectives de 15 millions de GBP et d euros, ce qui porte à 11 le nombre des donateurs et à 109 millions d euros les contributions cumulées en espèces (dont 74,1 millions d euros reçus fin décembre 2009). La contribution en nature de la Banque qui héberge la FAE est évaluée à 1,24 million d UC. La Banque a également donné son accord de principe à une contribution financière de 10 millions d UC, sous réserve de l approbation par le Conseil des gouverneurs. Il reste néanmoins un déficit de financement de 89,5 millions d UC pour le programme opérationnel

7 Orientations stratégiques et priorités du Groupe de la Banque Chapitre 003 CotonouPorto Novo et pour le projet d électrification de 17 centres ruraux au Bénin ont fait ressortir la nécessité de : i) fournir un appui institutionnel à la mise au point d outils, notamment de banques de données sur le trafic routier, à des fins de programmation, de définition des priorités, de contrôle de la mise en œuvre et de suivi ; Graphique 3.2 : Approbations de la BAD pour le secteur privé, (en millions d UC) Prêts Prises de participations Garanties ii) faciliter l utilisation efficace de l espace urbain grâce à une planification adéquate, à la mise au point et à l utilisation d outils appropriés permettant d intégrer les réseaux routiers dans l élaboration des plans et programmes d urbanisation et d investissement ; iii) réaliser des études spécifiques sur l intégration des dimensions et contraintes urbaines dans le développement de l infrastructure, y compris le réexamen de l approche multimodale pour mieux l adapter au contexte urbain ; iv) retenir de préférence les options appropriées du point de vue technique, même si elles sont plus coûteuses au départ, par exemple l adoption du triphasé pour la distribution électrique dans les zones à fort potentiel économique et du monophasé dans les zones à faible potentiel, afin de réduire le coût global et d accélérer les programmes d électrification ; v) faire une classification des localités ou groupes de localités à électrifier, comme étape cruciale de l élaboration d un plan directeur pour l électrification du pays. Initiatives en faveur de l eau L eau joue un rôle déterminant dans le développement économique, la santé et le bienêtre social, en particulier pour les pauvres. Aussi la Banque continuetelle d accorder une haute priorité à l appui aux efforts des PMR pour atteindre les cibles des OMD relatifs à l eau et à l assainissement. Le concours de la Banque dans ce domaine passe par ses guichets habituels et trois initiatives complémentaires : l Initiative pour l alimentation en eau et l assainissement en milieu rural (IAEAR), le Programme de partenariat multidonateur pour l eau (MDWPP) et la Facilité africaine de l eau (FAE) (voir Encadré 3.1). Fin 2009, le portefeuille de la Banque comportait 65 interventions dans le secteur de l eau et de l assainissement dans 35 pays africains, pour un montant total d environ 1,56 milliard d UC accordé sur les ressources de la BAD, du FAD et du Fonds fiduciaire de l IAEAR, ainsi que 57 projets d une valeur de 56,6 millions d UC accordés sur les ressources de la FAE. En 2009, la Banque a approuvé 14 nouvelles opérations représentant au total 297,4 millions d UC, à savoir : 5 projets urbains et périurbains au Cameroun, au Congo, en Égypte, au Mozambique et au Nigeria ; 2 projets ruraux au Rwanda et au Sénégal ; 3 projets dans les zones urbaines et rurales aux Comores, au Kenya et en République centrafricaine ; et 4 études de faisabilité. En outre, 3 projets ont été approuvés sur les ressources du fonds fiduciaire de l IAEAR pour un montant de 11,07 millions d UC. La Facilité africaine de l eau a également approuvé 14 projets évalués à 16,5 millions d UC. INTENSIFIER L INVESTISSEMENT DANS LE SECTEUR PRIVÉ La Banque a réalisé des progrès substantiels au niveau du renforcement de ses opérations dans le secteur privé. Elle élabore et finance constamment des projets dans différents secteurs, y compris l infrastructure (énergie, transport et communications), la finance et l industrie. En 2009, les opérations dans le secteur privé ont atteint 1,16 milliard d UC, contre 901,2 millions d UC en Elles comprennent des prêtsprojets et des lignes de crédit pour 1,01 milliard d UC ; des prises de participations à hauteur de 142,5 millions d UC ; et des garanties privées d un montant de 5,3 millions d UC (voir Graphique 3.2). Les approbations 2009 pour le secteur privé représentent respectivement 20,7 % des approbations de la BAD et 14,3 % des approbations du Groupe de la Banque. En général, les prêtsprojets ont servi à l accélération de la croissance économique et à la 23

8 Chapitre 003 Orientations stratégiques et priorités du Groupe de la Banque réduction de la pauvreté, tandis que les lignes de crédit étaient destinées à approfondir les marchés financiers intérieurs, en facilitant l accès des petites et moyennes entreprises (PME) au financement. En investissant dans un bon nombre de projets et programmes multinationaux d envergure, sous la forme de prêts, lignes de crédit et prises de participations, le Groupe de la Banque entendait renforcer la coopération économique et l intégration régionale entre les PMR. La répartition des opérations du secteur privé par classification des pays montre une concentration sur les projets régionaux/multinationaux (51,7 %), suivis par les pays à faible revenu (pays FAD) avec 42,4 %, et les pays à revenu intermédiaire (pays BAD), avec 5,9 % (voir Graphique 3.3). Parmi les opérations régionales/multinationales, les quatre principaux projets sont la ligne de crédit en faveur du Programme de liquidité pour le commerce mondial (322,1 millions d UC), la phase I du projet de système de câble Main One (44,1 millions d UC), l Emerging Africa Infrastructure Fund (33,2 millions d UC) et la participation au capital de Panafrican Investment Partner II Limited (32,5 millions d UC). En ce qui concerne les pays à faible revenu, les deux principaux prêts au secteur privé ont été octroyés au projet d extension Guelbs II de la SNIM (111,7 millions d UC) en Mauritanie, et Cocoa Board, phases I et II (63,9 millions d UC), au Ghana. La Banque a également accordé des lignes de crédit, entre autres, à la United Bank for Africa PLC (96,6 millions d UC) et à l Intercontinental Bank PLC (67 millions d UC), établies toutes deux au Nigeria (voir le profil des projets approuvés à la fin de la première partie). Parmi les pays à revenu intermédiaire, la Tunisie a bénéficié d un prêtprojet pour l aménagement de l aéroport d Enfidha (63,2 millions d UC), tandis qu une garantie 24 Graphique 3.3 : Opérations du secteur privé par classification des pays, 2009 Pays à faible revenu 42,4% Pays à revenu intermédiaire 5,9% Opérations régionales et multinationales 51,7% Graphique 3.4 : Opérations* du secteur privé par secteur, 2009 Industrie 9,6% Énergie 4,4% Transport 9,2% Communication 7,2% Finance 69,5% * Ce graphique englobe toutes les opérations du secteur privé : prêtsprojets, lignes de crédit, prises de participations et garanties a été accordée à Maghreb Leasing Algérie (5,3 millions d UC) en Algérie. Comme il ressort du Graphique 3.4, la répartition des opérations du secteur privé montre que la finance a bénéficié de la plus grande part des allocations (69,5 %), suivie de l infrastructure (20,8 %) et de l industrie (9,6 %). Fin décembre 2009, les approbations cumulées pour les projets et programmes du secteur privé atteignaient un montant total de 4,65 milliards d UC, contre 3,5 milliards d UC en 2008, soit une augmentation de 32,9 %. Développement des connaissances : En 2009, les opérations du secteur privé ont largement contribué à l accumulation de connaissances opérationnelles. Les RAP établis en 2009 pour les opérations du secteur privé ont permis de dégager des enseignements et meilleures pratiques susceptibles d améliorer les opérations futures de la Banque. Parmi les enseignements et meilleures pratiques concourant au succès de la privatisation des entreprises publiques, il convient de citer l importance : i) de l évaluation préalable appropriée de la viabilité des entreprises ; ii) du renforcement des règles relatives aux privatisations ; et iii) de la réhabilitation efficace des actifs et de la situation financière des entreprises publiques avant leur privatisation. Évaluation préalable de l additionnalité et des résultats en matière de développement (ADOA) des opérations du secteur privé En 2009, sur les 30 opérations du secteur privé approuvées par la Banque, 29 ont fait l objet d une évaluation ADOA. Les résultats moyens pondérés en matière de développement (WADO) ont été jugés bons à satisfaisants, obtenant une note moyenne de 2,4 sur une échelle de notation allant de 1 (excellent) à 5 (insatisfaisant). Avec une note moyenne de 1,7 sur une échelle de notation allant de 1 (très positif) à 4 (néant), l additionnalité et la complémentarité moyennes pondérées (WAAC) ont été jugées positives à fortement positives. Les deux notes étaient meilleures que la cible fixée à 2,5 pour les WADO et à 2 pour les WAAC. Ces bons résultats peuvent essentiellement être attribués à l accélération du développement du secteur

9 Orientations stratégiques et priorités du Groupe de la Banque Chapitre 003 privé, à ses effets sur la situation budgétaire des PMR ainsi qu au renforcement de l infrastructure. Le surcroît d additionnalité attendu s explique principalement par une meilleure qualité des projets et un risque financier limité au minimum. APPUYER LES RÉFORMES ÉCONOMIQUES ET DE GOUVERNANCE Pour s attaquer aux défis de gouvernance en Afrique par ces temps de turbulences financières mondiales, le Groupe de la Banque est guidé par ses principes d engagement visàvis de la gouvernance, énoncés dans ses «Orientations stratégiques et Plan d action en matière de gouvernance» pour la période Un leadership visionnaire, des institutions efficaces et une capacité développée en interne sont les fondations d une bonne gouvernance. Un leadership crédible est la base de la confiance entre l État et la société, qui soustend le crédit accordé par les citoyens aux orientations des pouvoirs publics et aux avantages attendus du développement, notamment la réduction de la pauvreté. Des institutions efficaces et responsables sont essentielles pour le développement à long terme et pour la mise en place de systèmes d équilibre des pouvoirs. En 2009, le Groupe de la Banque a continué à faire preuve d une sélectivité accrue et d une orientation vers les résultats dans son appui aux réformes de gouvernance, avec un accent particulier sur le renforcement de la gouvernance économique et de la gestion des finances publiques aux niveaux sectoriel, national et régional. Le Groupe de la Banque accorde la priorité à l amélioration de la gouvernance économique et financière, en tant que composante essentielle de la bonne gouvernance, nécessaire à l édification d États efficaces, capables et responsables. La bonne gou Encadré 3.2 : Rwanda Programme d appui à la stratégie de réduction de la pauvreté (PRSSPIII) Objectifs : Le PRSSPIII vise à créer un environnement propice à la croissance du secteur privé et à renforcer la transparence dans la gestion des finances publiques en: améliorant le climat des affaires et élargissant l accès du secteur privé au crédit ; accompagnant les réformes visant à améliorer les dépenses publiques et la responsabilité financière dans les domaines clés de la budgétisation et de l établissement des rapports financiers, et à renforcer la compétitivité et la gouvernance dans la passation des marchés publics. Résultats/impact : Au titre des programmes PRSSPI à PRSSPIII du FAD, le Rwanda a réussi la transition de la reconstruction postconflit au développement. Ses mécanismes de gestion des finances publiques ont été rétablis et ses indicateurs de gouvernance, notamment en ce qui concerne l évaluation des politiques et institutions du pays (EPIP), ne cessent de s améliorer. Au titre du PRSSPIII, le Rwanda a amendé sa législation de manière à garantir une meilleure protection aux investisseurs, ce qui lui a permis de gagner 76 places au classement du Doing Business Report de la Banque mondiale, se hissant de la 143e place en 2008 à la 67e sur 183 en 2009 (Doing Business 2010). vernance économique et financière est un moyen de réduire efficacement la pauvreté (voir Encadré 3.4). Groupe de la Banque prennent la forme d un appui budgétaire général aux gouvernements des PMR. L appui aux initiatives de gouvernance des PMR est fourni sur les ressources des guichets BAD et FAD, et sur celles de la Facilité en faveur des États fragiles (FEF). Pour aider à promouvoir la bonne gouvernance, le Groupe de la Banque utilise, entre autres instruments, une combinaison d opérations à l appui des réformes (OAR). La plupart des PMR préfèrent ces dernières parce qu elles leur assurent une meilleure appropriation et le leadership pour leurs efforts de développement, y compris le contrôle des ressources intérieures et de l aide extérieure pour la mise en œuvre de leurs priorités et plans de développement. Ces opérations sont également conformes aux engagements pris par la Banque dans le cadre de la Déclaration de Paris sur l efficacité de l aide, et réaffirmés dans le Programme d action d Accra. À l heure actuelle, la plupart des OAR du En 2009, le Groupe de la Banque a poursuivi l alignement et l harmonisation de son appui avec les cadres élaborés conjointement par les gouvernements et les bailleurs de fonds. Il a assuré la présidence des groupes en charge de l appui budgétaire formés conjointement par les bailleurs de fonds au Burkina Faso, au Malawi et en Tanzanie. La valeur des opérations d appui aux réformes (prêts et dons) est passée de 597,4 millions d UC en 2008 à 2,09 milliards en 2009, dont 969 millions d UC (1,5 milliard d USD) consacrés au programme de relance octroyé au Botswana à la suite de la crise économique (voir Encadré 3.3). Les approbations de projets complémentaires d appui institutionnel au renforcement des capacités sont passées de 29,1 millions d UC en 2008 à 59,3 millions en

10 Chapitre 003 Orientations stratégiques et priorités du Groupe de la Banque Encadré 3.3 : Botswana Prêt d appui à la diversification économique (EDSL) Objectif : L EDSL, la première opération d appui budgétaire général approuvée par la Banque en faveur du Botswana, vise à créer des conditions compétitives pour accélérer la croissance du secteur privé, la diversification économique et la réduction de la pauvreté. L EDSL est un programme de relance face à la crise économique et financière mondiale et à la nécessité pour le Botswana de réduire sa dépendance à l égard des recettes minières. Il devrait promouvoir la viabilité financière en aidant le gouvernement à exécuter le budget Résultats attendus : i) émergence d activités privées non minières dynamiques ; ii) application accrue des facteurs d efficacité du marché aux activités commerciales auxquelles l État continue de participer ; iii) accroissement de la compétitivité du secteur privé au niveau régional, tout en augmentant la part des exportations non traditionnelles dans les exportations totales ; iv) amélioration de la réglementation des institutions financières non bancaires pour faire du Botswana le centre de choix pour les services financiers offshore en Afrique subsaharienne ; v) promotion du développement des marchés des capitaux ; vi) augmentation des apports d IDE ; et vii) amélioration de la gouvernance dans le secteur financier. Modalités : L EDSL répond aux besoins du Botswana en comblant le déficit du budget causé par le ralentissement économique mondial. Ses principales forces : 26 il utilise les systèmes et mécanismes de suivi nationaux accompagnant le budget national ; il met l accent sur les résultats ; il collabore étroitement avec le FMI et la Banque mondiale au niveau de la mise en œuvre et du suivi ; et il contribue au dialogue avec le gouvernement et les autres partenaires au développement pour mieux s attaquer aux autres défis auxquels le Botswana continue d être confronté, notamment dans le domaine macroéconomique (par exemple les questions de masse salariale) et social (en particulier le VIH/sida, les inégalités et la pauvreté).

11 Orientations stratégiques et priorités du Groupe de la Banque Chapitre 003 Encadré 3.4 : Gouvernance Obtention de résultats Les initiatives en faveur de la gouvernance appuyées par la Banque dans les domaines cidessous ont permis d obtenir les résultats suivants : Gestion des recettes : Au Liberia, la création d un guichet douanier unique a amélioré le recouvrement des recettes, facilité les dépenses favorables aux pauvres et le maintien de la dynamique de réforme pendant la triple crise financière, alimentaire et pétrolière. Les réformes institutionnelles mises en œuvre au sein de l Autorité des recettes de la Gambie ont permis d augmenter les recettes fiscales de 8,3 % en En Tanzanie, une augmentation de 31 % des recettes non fiscales a été enregistrée sur la période 2005 à 2009, suite à la mise en œuvre d importantes mesures portant sur la gestion de l octroi de concessions et de permis d exploitation des ressources naturelles. Gestion du budget : L automatisation des interfaces entre les ministères sectoriels et centraux au Mali a amélioré la préparation du budget en temps voulu, le taux de couverture progressant de 39,8 % en Aux Comores, l adoption d un cadre juridique pour la gestion des finances publiques a aidé à améliorer la budgétisation. L amélioration de la planification et de l exécution du budget en Gambie a permis une plus grande concentration sur les dépenses liées à la réduction de la pauvreté, dont la part a atteint 50 % en Passation des marchés publics : L adoption de la Loi sur la passation des marchés en Tanzanie, avec l appui du Fonds, a abouti à une augmentation de 27 % des institutions se conformant aux procédures. Au Bénin, les mesures soutenues par le FAD et visant les retards et fraudes dans la passation des marchés publics ont permis de réduire les délais de huit mois en moyenne et d appliquer des sanctions en cas de fraude. Au Togo, la modernisation du processus de passation des marchés publics a conduit à la réduction des commandes directes, et au Burkina Faso, les efforts de promotion de la transparence dans les marchés publics, appuyés par le Fonds, ont permis de ramener le niveau des commandes directes de 15 % en 2007 à 12 % en Audit dans le secteur public : Entre 2007 et 2009, l intervention du Fonds a permis à la Gambie de ramener de sept à deux ans les retards dans l établissement des rapports d audit du pays. De même, les interventions du Fonds en Sierra Leone et au Liberia ont permis de réduire considérablement le retard dans la production des rapports d audit, tandis qu au Rwanda, le taux de couverture de l audit des dépenses publiques est passé de 50 % en 2006 à 55 % en Environnement des affaires : En Zambie, le délai moyen d enregistrement d une entreprise a été ramené à 35 jours en 2009, contre 8 jours en 2008 et 35 jours en Au CapVert, le temps moyen nécessaire pour enregistrer et faire démarrer une entreprise a été ramené de 52 jours à 1 jour entre 2007 et Au Rwanda, l adoption de lois sur la solvabilité, l enregistrement des entreprises, la concurrence et la protection des consommateurs a renforcé l environnement réglementaire et législatif du secteur privé. Au Sénégal, le délai nécessaire pour le transfert de propriété d une entreprise a été ramené de 117 à 60 jours. Résultats sociaux : En Éthiopie, l appui budgétaire du FAD a augmenté le bienêtre social à plusieurs niveaux : la part des dépenses au niveau régional est passée de 41 % à 51 % entre et ; le nombre des enfants inscrits dans le primaire est passé de 11,4 à 14 millions entre et ; le taux de scolarisation net dans le primaire est passé de 68,5 % à 79,9 % ; l accès aux services de santé s est amélioré ; et l accès des populations rurales à l eau potable est passé de 35 % à 46 %. L appui du Groupe de la Banque aux réformes politiques et institutionnelles entreprises par les PMR pour améliorer la prestation des services a abouti à des résultats concrets (Encadré 3.4). L appui du Groupe de la Banque aux ripostes financières contracycliques de l Afrique à la crise alimentaire et à la crise financière et économique a contribué à maintenir la dynamique du développement. Il subsiste néanmoins des défis importants comme indiqué dans l Encadré 3.5. La Banque a également soutenu le développement du secteur privé en promouvant l amélioration du climat des affaires dans les PMR. 27

12 Chapitre 003 Orientations stratégiques et priorités du Groupe de la Banque Opérations du Groupe de la Banque visant à promouvoir la gouvernance aux niveaux national, sectoriel et régional Au niveau national : Le Groupe de la Banque aide les PMR à renforcer la gouvernance au niveau de leurs ressources financières publiques, en mettant l accent sur la gestion de la fiscalité, du budget et de la passation des marchés. Pour ce faire, il encourage le renforcement des institutions de supervision et des systèmes de responsabilisation (audit). Il appuie également l amélioration du climat de l investissement et de l environnement des affaires, tout en accordant une attention particulière à la croissance favorable aux pauvres. En 2009, le Groupe de la Banque a approuvé 22 programmes et projets, soit un engagement total de 2,10 milliards d UC, pour renforcer les finances publiques des PMR par l amélioration des institutions et processus publics et budgétaires. La Banque a également investi dans des études analytiques conjointes avec d autres bailleurs de fonds, telles que les analyses des dépenses publiques et de la responsabilité financière (PEFA) et autres diagnostics réalisés dans cinq PMR, et le profil de gouvernance pays effectué dans trois autres. Au niveau sectoriel : La Banque intensifie ses efforts pour améliorer la gouvernance et lutter contre la corruption dans les secteurs à haut risque tels que l infrastructure, l eau, l énergie, le transport et les industries extractives. Entre autres mesures, elle a défini des orientations pour l intégration des considérations de gouvernance dans les opérations du Groupe. Cet appui incluait la collaboration avec le Partenariat pour la finance au service de Afrique (MFW4A), une initiative lancée en 2007 par le G8 en tant que plateforme commune pour l harmonisation et la facilitation du développement du secteur financier et le partage de la connaissance en Afrique. En 2009, le Secrétariat du MFW4A a lancé 28 Encadré 3.5 : Gouvernance Défis, actions entreprises et résultats Les défis, les contraintes et les actions entreprises pour les relever incluent : i) l amélioration de la qualité à l entrée par des analyses en amont et des activités autres que les prêts, non mesurables à l aide des KPI existants, en tenant compte de difficultés telles que : a) l intégration des dimensions transversales de la gouvernance dans d autres «secteurs» ; b) la production d EES malgré l insuffisance des capacités internes tant financiéres qu humaines, et la multiplication des missions ; et c) la complexité de la mesure des résultats et des changements en matière de gouvernance ; ii) la consolidation du profil de la Banque en matière de gouvernance à travers le maintien de la sélectivité et un meilleur recentrage des principales priorités de la Banque en matière de gouvernance économique et de gestion des finances publiques, dans la sélection des types d EES et de leurs thèmes ; iii) la résolution du problème de l inadéquation des capacités du personnel en matière d amélioration de l environnement des affaires dans les PMR ; iv) la présence locale accrue et la décentralisation plus poussée vers les bureaux extérieurs pour faciliter le suivi de l agenda de gouvernance au niveau des pays ; v) la mise en place d une base de données avec d autres partenaires et le partage de l information. Les résultats obtenus sont notamment les suivants : i) en 2009, des progrès ont été réalisés dans la concrétisation de la vision de la gouvernance, à travers la consolidation des réformes institutionnelles internes et le renforcement des capacités de la Banque ; ii) un plus grand accent a été mis sur les soussecteurs de la gouvernance (gestion des finances publiques et environnement propice aux affaires) ; iii) une plus grande attention est accordée à la gouvernance au niveau sectoriel (par exemple, intégration de la gouvernance et de la lutte contre la corruption dans tous les secteurs) ; et iv) de meilleurs liens. son site web ( pour servir de pôle d échange de connaissances. Le Groupe de la Banque appuie les efforts des pays africains pour améliorer la gouvernance des recettes dans les industries extractives, en soutenant l Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE). En 2009, il a fourni ce type d appui à 8 PMR, dont le Liberia, devenu le premier pays africain à achever le processus de validation de l ITIE. Au niveau régional : Le Groupe de la Banque soutient un certain nombre d organismes, d initiatives et de réseaux promouvant la gouvernance économique et financière, notamment l Initiative africaine concertée sur la réforme budgétaire (CABRI), l Organisation africaine des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (AFROSAI) et le Forum africain sur l administration fiscale (ATAF), créé en En appui à la bonne gouvernance

13 Orientations stratégiques et priorités du Groupe de la Banque Chapitre 003 dans la passation des marchés publics, la Banque a organisé, en 2009, une réunion des responsables des autorités africaines de passation des marchés publics, afin de redynamiser les réformes dans ce domaine. Elle a également fourni un appui financier aux centres régionaux d assistance technique en Afrique (AFRITAC) lancés par le FMI. En 2009, la Banque a contribué à l élaboration d un cadre robuste et dynamique de suivi et de production de rapports destiné aux plans d action nationaux, et a amélioré les modalités d engagement de la société civile pour renforcer le travail du Mécanisme africain d évaluation par les pairs (MAEP). La Banque a également appuyé les revues pays réalisées par le MAEP en Éthiopie, au Lesotho, à Maurice et au Mozambique. Développement des connaissances : En 2009, la Banque a produit plusieurs RAP, y compris pour les réformes institutionnelles. Elle en a notamment tiré les enseignements suivants : i) La formation, le transfert des connaissances et les équipements doivent être accompagnés des changements structurels, institutionnels et organisationnels appropriés ; ii) Le succès de la modernisation de l administration publique dépend de l existence de structures nationales dotées de responsabilités clairement définies pour la coordination des activités et équipées de ressources suffisantes et d un personnel qualifié ; et PROMOUVOIR LE DÉVELOPPEMENT SOCIAL ET HUMAIN Comme précisé dans la SMT, la réduction de la pauvreté est au cœur de la vision de la Banque. Les interventions du Groupe de la Banque contribuent à faire reculer la pauvreté en se concentrant sur les activités susceptibles de concourir à une croissance économique solide et équitable. Dans les soussecteurs de l éducation et de la santé, cela revient à accorder la priorité à l enseignement supérieur, à la science et à la technologie (HEST), afin d accroître le capital humain (scientifiques, ingénieurs, chercheurs, médecins, etc.) appelé à se mettre au service des centres d excellence des pays, et à offrir l enseignement technique et la formation professionnelle (TVET) qui permettront de couvrir les besoins des secteurs productifs en maind œuvre qualifiée. De la sorte, l investissement dans le secteur social (éducation, santé, etc.) peut contribuer au développement humain et à la réduction de la pauvreté. Cette orientation des interventions du Groupe de la Banque vise à aider les PMR à atteindre les cibles fixées pour les OMD et à atteindre des niveaux soutenables de développement économique. En particulier, il appuie les programmes HEST et TVET visant à : i) améliorer les centres d excellence nationaux et régionaux dans le domaine de la science et de la technologie ; ii) construire ou réhabiliter l infrastructure scientifique et technologique, y compris dans l enseignement supérieur, et établir des liens entre les programmes et les secteurs productifs ; et iii) aider les PMR à combler les pénuries critiques de professionnels et techniciens de la santé qualifiés, qui entravent les progrès vers les OMD relatifs à la santé. Riposte du Groupe de la Banque à la crise financière et économique dans le secteur social En réponse à la crise financière et économique mondiale, la Banque a continué à fournir un appui ciblé aux programmes visant à promouvoir et renforcer les possibilités de revenu, la création d emplois et la protection sociale. Elle a accordé une attention particulière aux mesures visant à améliorer la protection sociale des jeunes sans emploi, à offrir des possibilités d augmentation des revenus et de création d emplois en milieu rural, grâce au transfert de compétences appropriées et à l amélioration de l accès des pauvres aux services financiers. En juillet 2009, en collaboration avec l Association pour le développement de l éducation en Afrique (ADEA), actuellement hébergée par la Banque, et avec la Banque mondiale, la BAD a accueilli une conférence réunissant les ministres africains iii) Un cadre intégré de coordination, de programmation et de budgétisation de l aide augmente l alignement et l harmonisation des programmes de développement, et évite le double emploi. Il permet de maximiser l impact de l appui institutionnel et du renforcement des capacités. 29

et à Hammamet (en Tunisie) 4, en mars 2013. Ces consultations ont été complétées par une enquête en ligne 5 amorcée en 2011.

et à Hammamet (en Tunisie) 4, en mars 2013. Ces consultations ont été complétées par une enquête en ligne 5 amorcée en 2011. Document final des consultations régionales sur le programme de développement après-2015 Contexte Partout dans le monde, les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ont généré des actions de

Plus en détail

Le FMI et son rôle en Afrique

Le FMI et son rôle en Afrique Le FMI et son rôle en Afrique M a r k P l a n t, V a l e r i a F i c h e r a, N o r b e r t F u n k e D a k a r, l e 3 n o v e m b r e 2 0 1 0 Sommaire Comment fonctionne le FMI? Comment l Afrique a-t-elle

Plus en détail

Connaissances et compétences requises : coordonnées géographiques, réflexion critique, recherche de documentation, rédaction, support cartographique.

Connaissances et compétences requises : coordonnées géographiques, réflexion critique, recherche de documentation, rédaction, support cartographique. Activité : «Mais où est donc..?» Afrique Géographie : problématique de la faim. Age : 10-13 ans Outil pédagogique développé par l équipe jeunesse du PAM. Résumé Connaissances et compétences requises :

Plus en détail

La BAD en bref Mai 2013

La BAD en bref Mai 2013 La BAD en bref Mai 2013 1 Avertissement La Banque africaine de développement ne saurait être tenue pour responsable des erreurs et conséquences pouvant résulter des informations contenues dans cette publication.

Plus en détail

de plus de moitié, particulièrement dans les pays où la mortalité infantile est élevée 39.

de plus de moitié, particulièrement dans les pays où la mortalité infantile est élevée 39. postes de haut-fonctionnaires sont détenus par des femmes 38. Mais dans l ensemble, les avancées enregistrées par les pays africains dans leur progression vers la réalisation d une meilleure parité entre

Plus en détail

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV 1 CONTEXTE EN ALGERIE Recrudescence des TIA HACCP obligatoire depuis 2010 Mise à niveau

Plus en détail

THESAURUS ENTREPRISES PUBLIQUES

THESAURUS ENTREPRISES PUBLIQUES THESAURUS ENTREPRISES PUBLIQUES I. SECTEURS D ACTIVITES - Aéronautique - Agriculture - Assurances - Banques (épargne, office des chèques postaux) - Bâtiment et génie civil - Communications - Postes - Télécommunications

Plus en détail

Un Aperçu de la Situation de l'assainissement en Afrique

Un Aperçu de la Situation de l'assainissement en Afrique Un Aperçu de la Situation de l'assainissement en Afrique Extrait de Un Aperçu de la Situation de l Eau Potable et de l'assainissement en Afrique Une perspective régionale s'appuyant sur des données récentes

Plus en détail

Fonds. Soutien aux Entreprises en Afrique

Fonds. Soutien aux Entreprises en Afrique Fonds d Investissement et de Soutien aux Entreprises en Afrique Paul Kabré S impliquer et investir aux côtés des entreprises africaines PROMOUVOIR LA CROISSANCE ET L EMPLOI EN AFRIQUE FISEA est un fonds

Plus en détail

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT SOMMAIRE Introduction... 2 I. Aperçu sur le fondement de la gestion axée sur les résultats... 3 1.1. De nouveaux

Plus en détail

STATUTS DE L ASSOCIATION DES BANQUES CENTRALES AFRICAINES ------------------------------------

STATUTS DE L ASSOCIATION DES BANQUES CENTRALES AFRICAINES ------------------------------------ STATUTS DE L ASSOCIATION DES BANQUES CENTRALES AFRICAINES ------------------------------------ (version amendée à Kampala, en Ouganda, le 19 août 2003) 2 Les signataires des présents Statuts, Reconnaissant

Plus en détail

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT BOAD en Bref Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT LA BANQUE OUEST AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT EN BREF 1. CRÉATION ET OBJET La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) est l institution

Plus en détail

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée Rapport de situation 2013 RÉSUMÉ L UNICEF s est engagé à publier des rapports annuels de situation relatifs à la survie de l enfant en soutien

Plus en détail

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Résumé 1 Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Au cours de la dernière décennie,

Plus en détail

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Distr. générale 14 octobre 2014 Français Original: anglais Conseil du développement industriel Quarante-deuxième session Vienne, 25-27 novembre

Plus en détail

Rapport sur la Performance du Portefeuille

Rapport sur la Performance du Portefeuille 12 15 novembre 2012 Banjul, The Gambia 7ème Forum Régional des Projets financés par le FIDA Afrique de l Ouest et du Centre Rapport sur la Performance du Portefeuille Objectif à moyen terme du FIDA établi

Plus en détail

Renforcement des systèmes nationaux d audit externe en Afrique. Stratégie conjointe de la Banque africaine de développement et de la Banque mondiale

Renforcement des systèmes nationaux d audit externe en Afrique. Stratégie conjointe de la Banque africaine de développement et de la Banque mondiale GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT GROUPE DE LA BANQUE MONDIALE Renforcement des systèmes nationaux d audit externe en Afrique Stratégie conjointe de la Banque africaine de développement et

Plus en détail

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement Groupe de la Banque africaine de développement ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement AU SEMINAIRE DE SENSIBILISATION DES SERVICES DE LA BANQUE

Plus en détail

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Depuis 2012, un ensemble d actions est engagé au service du renforcement

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES www.oc.gov.ma 2007 La reproduction des informations contenues dans la présente publication est autorisée sous réserve d en mentionner expressément la source. 1 TABLE

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

ANNULATION DE LA DETTE EXTÉRIEURE POUR LES PAYS TOUCHÉS PAR LA MALADIE À VIRUS EBOLA

ANNULATION DE LA DETTE EXTÉRIEURE POUR LES PAYS TOUCHÉS PAR LA MALADIE À VIRUS EBOLA ANNULATION DE LA DETTE EXTÉRIEURE POUR LES PAYS TOUCHÉS PAR LA MALADIE À VIRUS EBOLA Janvier 2015 Annulation de la dette extérieure pour les pays touchés par la maladie à virus Ébola ANNULATION DE LA

Plus en détail

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE African Centre of Meteorological Application for Development Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement N 5, Mai 2015 FAITS SAILLANTS : Les zones favorables à une vigilance

Plus en détail

IMPACT DE LA CRISE SUR LES ÉCONOMIES AFRICAINES MAINTENIR LA CROISSANCE ET POURSUIVRE LA RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ

IMPACT DE LA CRISE SUR LES ÉCONOMIES AFRICAINES MAINTENIR LA CROISSANCE ET POURSUIVRE LA RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ IMPACT DE LA CRISE SUR LES ÉCONOMIES AFRICAINES MAINTENIR LA CROISSANCE ET POURSUIVRE LA RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ Perspectives et recommandations de l Afrique au G20 Un rapport du Comité des Ministres

Plus en détail

En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures

En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures 1 Introduction I Cette étude considère l urbanisation comme

Plus en détail

RÉSULTATS DE LA 1ÈRE SÉRIE D ENQUÊTES AFROBAROMÈTRE AU TOGO 3e Dissemination 26 Juin 2013

RÉSULTATS DE LA 1ÈRE SÉRIE D ENQUÊTES AFROBAROMÈTRE AU TOGO 3e Dissemination 26 Juin 2013 RÉSULTATS DE LA 1ÈRE SÉRIE D ENQUÊTES AFROBAROMÈTRE AU TOGO 3e Dissemination 26 Juin 2013 [Include National Partner logo] www.afrobarometer.org www.crop-africa.org 1 [Include National Partner logo] Afrobaromètre:

Plus en détail

Repères n 7. Le financement des PME en Afrique. par Céline Kauffmann. www.oecd.org/dev/reperes CENTRE DE DÉVELOPPEMENT DE L OCDE

Repères n 7. Le financement des PME en Afrique. par Céline Kauffmann. www.oecd.org/dev/reperes CENTRE DE DÉVELOPPEMENT DE L OCDE CENTRE DE DÉVELOPPEMENT DE L OCDE www.oecd.org/dev/reperes Repères n 7 Le financement des PME en Afrique par Céline Kauffmann Repères n 7 découle des Perspectives économiques en Afrique 2004/2005, une

Plus en détail

Groupe de la Banque africaine de développement. Stratégie à moyen terme 2008-2012. Bâtir aujourd hui, Une meilleure Afrique demain

Groupe de la Banque africaine de développement. Stratégie à moyen terme 2008-2012. Bâtir aujourd hui, Une meilleure Afrique demain Groupe de la Banque africaine de développement Stratégie à moyen terme 2008-2012 Bâtir aujourd hui, Une meilleure Afrique demain Groupe de la Banque africaine de développement Stratégie à moyen terme 2008-2012

Plus en détail

LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EN

LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EN CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LE COMMERCE ET LE DÉVELOPPEMENT EMBARGO Le présent document ne doit pas être cité ou résumé par la presse, la radio, la télévision ou des médias électroniques avant le

Plus en détail

Pays 1 où il y a un risque de transmission de la fièvre jaune 2 et pays exigeant la vaccination antiamarile

Pays 1 où il y a un risque de transmission de la fièvre jaune 2 et pays exigeant la vaccination antiamarile ANNEXE 1 Pays 1 où il y a un risque de transmission de la fièvre jaune 2 et pays exigeant la vaccination antiamarile Pays Pays où il y a un Pays exigeant Pays exigeant risque de transmission la vaccination

Plus en détail

COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet

COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet Les bourses d études ou de stages sont financées par la coopération belge dans le cadre d un accord de coopération

Plus en détail

Évaluation de l assistance de la Banque africaine de développement aux États fragiles

Évaluation de l assistance de la Banque africaine de développement aux États fragiles Département de l évaluation des opérations Groupe de la Banque africaine de développement 2012 Évaluation de l assistance de la Banque africaine de développement aux États fragiles AFRICAN DEVELOPMENT

Plus en détail

Àla Banque africaine de développement, nous n avons de cesse d améliorer la performance de

Àla Banque africaine de développement, nous n avons de cesse d améliorer la performance de Niveau 3 : La bonne gestion des opérations de la BAD Àla Banque africaine de développement, nous n avons de cesse d améliorer la performance de nos stratégies et de la gestion de nos projets. Ces dernières

Plus en détail

Comité monétaire et financier international

Comité monétaire et financier international Comité monétaire et financier international Trente-et-unième réunion 18 avril 2015 Déclaration de Mr. Regis Immongault Ministre de l économie, de la promotion des investissements et de la prospective Gabon

Plus en détail

REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI)

REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI) REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI) 1. PRESENTATION DU PROGRAMME Le Fonds Français pour l Environnement Mondial (FFEM) lance une quatrième phase du Programme

Plus en détail

Financement de l infrastructure publique en Afrique subsaharienne: scénarios, problèmes et options

Financement de l infrastructure publique en Afrique subsaharienne: scénarios, problèmes et options RESUME DU DOCUMENT DE REFERENCE 15 DIAGNOSTICS DES INFRASTRUCTURES NATIONALES EN AFRIQUE Financement de l infrastructure publique en Afrique subsaharienne: scénarios, problèmes et options Cecilia Briceño-G.,

Plus en détail

LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EN RAPPORT 2013 COMMERCE INTRA-AFRICAIN: LIBÉRER LE DYNAMISME DU SECTEUR PRIVÉ

LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EN RAPPORT 2013 COMMERCE INTRA-AFRICAIN: LIBÉRER LE DYNAMISME DU SECTEUR PRIVÉ C O N F É R E N C E D E S N AT I O N S U N I E S S U R L E C O M M E R C E E T L E D É V E L O P P E M E N T LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EN AFRIQUE RAPPORT 2013 COMMERCE INTRA-AFRICAIN: LIBÉRER LE DYNAMISME

Plus en détail

Les Flux Financiers Illicites et la Question des Transferts nets de Ressources en Provenance de l Afrique, 1980-2009

Les Flux Financiers Illicites et la Question des Transferts nets de Ressources en Provenance de l Afrique, 1980-2009 Les Flux Financiers Illicites et la Question des Transferts nets de Ressources en Provenance de l Afrique, 1980-2009 Rapport Conjoint Banque Africaine de Développement ET Global Financial Integrity Mai

Plus en détail

LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EN AFRIQUE: BILAN, PERSPECTIVES ET CHOIX DES POLITIQUES ÉCONOMIQUES

LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EN AFRIQUE: BILAN, PERSPECTIVES ET CHOIX DES POLITIQUES ÉCONOMIQUES UNCTAD/GDS/AFRICA/1 TD/B/48/12 CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LE COMMERCE ET LE DÉVELOPPEMENT LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EN AFRIQUE: BILAN, PERSPECTIVES ET CHOIX DES POLITIQUES ÉCONOMIQUES NATIONS UNIES

Plus en détail

Programme statistique du Secrétariat Exécutif de la CEDEAO

Programme statistique du Secrétariat Exécutif de la CEDEAO COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L=AFRIQUE DE L=OUEST ECONOMIC COMMUNITY OF WEST AFRICAN STATES Réunion de lancement du programme de comparaison Internationale pour l Afrique Addis Abéba, 2-4 décembre

Plus en détail

Comité monétaire et financier international

Comité monétaire et financier international Comité monétaire et financier international Vingt-neuvième réunion Le 12 avril 2014 Déclaration de M. Akagha-Mba, Ministre de l Économie et de la Prospective, Gabon Représentant les pays suivants : Bénin,

Plus en détail

NOVEMBRE 2013. Dossier de presse. Société Générale, 1 er réseau de banque universelle. en Afrique au service des Entreprises

NOVEMBRE 2013. Dossier de presse. Société Générale, 1 er réseau de banque universelle. en Afrique au service des Entreprises NOVEMBRE 2013 Dossier de presse Société Générale, COMMUNIQUÉ DE PRESSE Casablanca, le 21 novembre 2013 Présent dans 16 pays africains, le groupe Société Générale présente un positionnement unique, qui

Plus en détail

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Excellences, Chers collègues, Mesdames et Messieurs, Chers amis, Quelles méthodes, quels instruments pour

Plus en détail

Stratégie de la Banque africaine de développement pour l intégration de l Afrique australe

Stratégie de la Banque africaine de développement pour l intégration de l Afrique australe Page 1 NOTE DE SYNTHESE N 24 Réalisée par Djenno Ngoua Melissa Stratégie de la Banque africaine de développement pour l intégration de l Afrique australe Le Traité d Abuja instituant en 1991 la Communauté

Plus en détail

Mot d ouverture de Mamadou Lamine N DONGO Lead Results Adviser Banque Africaine de Développement Coordonnateur de AfCoP

Mot d ouverture de Mamadou Lamine N DONGO Lead Results Adviser Banque Africaine de Développement Coordonnateur de AfCoP Mot d ouverture de Mamadou Lamine N DONGO Lead Results Adviser Banque Africaine de Développement Coordonnateur de AfCoP 17 Septembre 2013, 9h00 Tunis, Tunisie Monsieur le Directeur du Département Assurance

Plus en détail

INVESTIR DANS LA DÉMOCRATIE LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD

INVESTIR DANS LA DÉMOCRATIE LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD INVESTIR DANS LA DÉMOCRATIE LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD Programme des Nations Unies pour le développement LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD Les élections

Plus en détail

Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines

Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Symposium des Gouverneurs sur le thème «Inclusion financière

Plus en détail

TERMES DE REFERENCE POUR LE RENFORCEMENT DU DEPARTEMENT CHARGE DES AFFAIRES JURIDIQUES

TERMES DE REFERENCE POUR LE RENFORCEMENT DU DEPARTEMENT CHARGE DES AFFAIRES JURIDIQUES TERMES DE REFERENCE POUR LE RENFORCEMENT DU DEPARTEMENT CHARGE DES AFFAIRES JURIDIQUES Avril 2014 TDR pour le renforcement du Service Juridique de la BIDC Page - 1 - I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION La BIDC,

Plus en détail

Les économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique

Les économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique Les économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique Ce bref portrait statistique porte sur l Afrique de l Ouest, région qui regroupe ici les quinze pays membres de la CEDEAO (Communauté Economique

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

Travailleurs migrants et transferts de fonds vers l Afrique

Travailleurs migrants et transferts de fonds vers l Afrique Travailleurs migrants et transferts de fonds vers l Afrique Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté 100 Marchés, environnement porteur et perspectives des transferts

Plus en détail

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de

Plus en détail

29 juin 2010, Luxembourg. Avec Samba Dia, Directeur Adjoint de l ins tu on de microfinance UM-PAMECAS, Sénégal. XIVème Midi de la microfinance

29 juin 2010, Luxembourg. Avec Samba Dia, Directeur Adjoint de l ins tu on de microfinance UM-PAMECAS, Sénégal. XIVème Midi de la microfinance 29 juin 2010, Luxembourg Avec Samba Dia, Directeur Adjoint de l ins tu on de microfinance UM-PAMECAS, Sénégal XIVème Midi de la microfinance INTRODUCTION La microfi nance au service des migrants...p.5

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

PAYS LES MOINS AVANCES

PAYS LES MOINS AVANCES PAYS LES MOINS AVANCES CE QU IL FAUT SAVOIR ET CE QU IL FAUT FAIRE Bureau du Haut Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en

Plus en détail

MULTINATIONALITE NAISSANTE DE BMCE BANK

MULTINATIONALITE NAISSANTE DE BMCE BANK MULTINATIONALITE NAISSANTE DE BMCE BANK MediCapital Bank Acteur de Référence en Afrique Dans un contexte économique pourtant difficile, Medi- Capital Bank (MCB) a démontré sa capacité à générer du chiffre

Plus en détail

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication A. Contexte La Conférence des Ministres de l Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) est une organisation

Plus en détail

BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT ANALYSE DES RESULTATS DES EVALUATIONS D OFFRES DANS LE CADRE DES PROJETS FINANCES PAR LA BANQUE

BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT ANALYSE DES RESULTATS DES EVALUATIONS D OFFRES DANS LE CADRE DES PROJETS FINANCES PAR LA BANQUE BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT Département des Acquisitions et des Services Fiduciaires (ORPF) ANALYSE DES RESULTATS DES EVALUATIONS D OFFRES DANS LE CADRE DES PROJETS FINANCES PAR LA BANQUE Novembre

Plus en détail

Accès des populations rurales au capital en Agroland

Accès des populations rurales au capital en Agroland PROGRAMME DE FORMATION AUX POLITIQUES DE LA FAO Programme de renforcement des capacités sur les politiques et les stratégies relatives à l'agriculture et au développement rural Ressources en ligne pour

Plus en détail

Investir dans la santé pour l Afrique L argumentation en faveur du renforcement des systèmes pour de meilleurs résultats sanitaires

Investir dans la santé pour l Afrique L argumentation en faveur du renforcement des systèmes pour de meilleurs résultats sanitaires Investir dans la santé pour l Afrique L argumentation en faveur du renforcement des systèmes pour de meilleurs résultats sanitaires Harmonisation pour la santé en Afrique Table des matières Résumé analytique...iii

Plus en détail

A. Liste des pays tiers dont les ressortissants doivent être munis d un visa pour traverser la frontière nationale. 1.

A. Liste des pays tiers dont les ressortissants doivent être munis d un visa pour traverser la frontière nationale. 1. Liste des pays tiers dont les ressortissants doivent être munis d un visa pour traverser la frontière nationale et pays dont les ressortissants en sont exemptés A. Liste des pays tiers dont les ressortissants

Plus en détail

DES ADOLESCENTS ET DES JEUNES EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE

DES ADOLESCENTS ET DES JEUNES EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE RAPPORT SUR LE STATUT DES ADOLESCENTS ET DES JEUNES EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE Possibilités et Enjeux RAPPORT SUR LE STATUT DES ADOLESCENTS ET DES JEUNES EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE Possibilités et Enjeux

Plus en détail

LES DEFIS DU DEVELOPPEMENT DU MARCHE DES SERVICES MOBILES A VALEUR AJOUTEE EN AFRIQUE. Par Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU

LES DEFIS DU DEVELOPPEMENT DU MARCHE DES SERVICES MOBILES A VALEUR AJOUTEE EN AFRIQUE. Par Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU Paris le 01 Novembre 2007 LES DEFIS DU DEVELOPPEMENT DU MARCHE DES SERVICES MOBILES A VALEUR AJOUTEE EN AFRIQUE Par Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU 1 Introduction Dans le cadre de leur politique de réformes

Plus en détail

BRIEFING NOTE 1 ETATS DES LIEUX DE LA MICRO-ASSURANCE EN AFRIQUE. 1. Dénombrer les bénéficiaires de la micro-assurance sur le continent africain

BRIEFING NOTE 1 ETATS DES LIEUX DE LA MICRO-ASSURANCE EN AFRIQUE. 1. Dénombrer les bénéficiaires de la micro-assurance sur le continent africain BRIEFING NOTE 1 Microinsurance Innovation Facility ETATS DES LIEUX DE LA MICRO-ASSURANCE EN AFRIQUE 1. Dénombrer les bénéficiaires de la micro-assurance sur le continent africain En Afrique, la micro-assurance

Plus en détail

Comparaison des dépenses réelles de consommation des ménages et des niveaux de prix en Afrique

Comparaison des dépenses réelles de consommation des ménages et des niveaux de prix en Afrique Comparaison des dépenses réelles de consommation des ménages et des niveaux de prix en Afrique 2013 Banque africaine de développement Le présent document a été préparé par la Division de renforcement des

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds. Termes de référence

Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds. Termes de référence Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds Termes de référence 1 1. Contexte et justification La formation en recherche de financement s inscrit dans le cadre du programme «Promouvoir l

Plus en détail

Deuxième Examen global de l Aide pour le commerce

Deuxième Examen global de l Aide pour le commerce Deuxième Examen global de l Aide pour le commerce Activités de la Banque africaine de développement 2008-2009 Groupe de la Banque Africaine de Développement GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

Plus en détail

Réunion d experts Financement du développement en Afrique du Nord Rabat, Maroc, 19-21 octobre 2010

Réunion d experts Financement du développement en Afrique du Nord Rabat, Maroc, 19-21 octobre 2010 CEA-AN/AH/FD/10/3 Nations Unies Commission économique pour l Afrique Bureau pour l Afrique du Nord Réunion d experts Financement du développement en Afrique du Nord Rabat, Maroc, 19-21 octobre 2010 LE

Plus en détail

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S REGARD SUR L EPIDEMIE DU VIH D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S Photo: ONUSIDA Levier de la riposte au sida, l ONUSIDA s emploie à bâtir l action politique et à promouvoir les droits de tous les

Plus en détail

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc Agence belge de développement, la CTB mobilise ses ressources et son expertise pour éliminer la pauvreté dans le monde. Contribuant aux efforts de la Communauté internationale, la CTB agit pour une société

Plus en détail

PROGRAMME D APPUI AUX ORGANISATIONS PAYSANNES AFRICAINES (PAOPA) PHASE PRINCIPALE DOCUMENT DE PROGRAMME REGIONAL

PROGRAMME D APPUI AUX ORGANISATIONS PAYSANNES AFRICAINES (PAOPA) PHASE PRINCIPALE DOCUMENT DE PROGRAMME REGIONAL PROGRAMME D APPUI AUX ORGANISATIONS PAYSANNES AFRICAINES (PAOPA) PHASE PRINCIPALE DOCUMENT DE PROGRAMME REGIONAL 2 SFOAP Main Phase Regional Programme Documents - PAFO Table des matières I. Et si nous

Plus en détail

Révision des besoins non satisfaits: En bref Résumé de l analyse de MEASURE DHS

Révision des besoins non satisfaits: En bref Résumé de l analyse de MEASURE DHS Révision des besoins non satisfaits: En bref Résumé de l analyse de MEASURE DHS Pourquoi faut-il changer la définition des besoins non satisfaits en matière de planification familiale? Le concept de besoins

Plus en détail

Climat des investissement et développement des entreprises pour l Emergence

Climat des investissement et développement des entreprises pour l Emergence Climat des investissement et développement des entreprises pour l Emergence Mamadou Lamine BA, Directeur Environnement des Affaires APIX Promoteur African Investment Academy 3 ème Salon international des

Plus en détail

Perspectives économiques en Afrique 2013

Perspectives économiques en Afrique 2013 ÉDITION DE POCHE Afrique du Sud Algérie Angola Bénin Botswana Burkina Faso Burundi Cameroun Cap-Vert Comores Congo, Rép. Congo, Rép. dém. Côte d Ivoire Djibouti Égypte Erythrée Éthiopie Gabon Gambie Ghana

Plus en détail

Système de gestion des données du secteur des transports (TSDMS)

Système de gestion des données du secteur des transports (TSDMS) Système de gestion des données du secteur des transports (TSDMS) Exposé succinct I. Introduction II. Objet de la gestion des données du secteur des transports III. Efforts passés et présents par le SSATP

Plus en détail

IMPACT DE LA CRISE FINANCIÈRE ET ÉCONOMIQUE MONDIALE SUR LES PAYS LES MOINS AVANCÉS

IMPACT DE LA CRISE FINANCIÈRE ET ÉCONOMIQUE MONDIALE SUR LES PAYS LES MOINS AVANCÉS IMPACT DE LA CRISE FINANCIÈRE ET ÉCONOMIQUE MONDIALE SUR LES PAYS LES MOINS AVANCÉS 2009 Bureau du Haut-Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits

Plus en détail

Plan d orientations stratégiques 2012-2016

Plan d orientations stratégiques 2012-2016 Plan d orientations stratégiques 2012-2016 Agence Française de Développement Établissement public, l Agence Française de Développement (AFD) agit depuis soixante-dix ans pour combattre la pauvreté et favoriser

Plus en détail

Le HCR est pleinement conscient. Le budget du HCR pour l exercice 2013. Le processus de planification

Le HCR est pleinement conscient. Le budget du HCR pour l exercice 2013. Le processus de planification Identification des be Le HCR est pleinement conscient de la nécessité de travailler en étroit partenariat avec ses principaux bailleurs de fonds pour rassembler les ressources dont il doit disposer pour

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

Manuel des décaissements

Manuel des décaissements Manuel des décaissements Banque africaine de développement Manuel des décaissements Tous droits réservés Groupe de la Banque africaine de développement. Avertissement : Le Manuel des décaissements présente

Plus en détail

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010 75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en

Plus en détail

BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT

BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT TUNISIE PROGRAMME D APPUI A LA COMPETITIVITE III (PAC III) RAPPORT D ACHEVEMENT DEPARTEMENT GOUVERNANCE, REFORMES ECONOMIQUES ET FINANCIERES DECEMBRE 2008 TABLE DES MATIERES

Plus en détail

Facilitation du Commerce liée aux Transports terrestres et transit

Facilitation du Commerce liée aux Transports terrestres et transit Facilitation du Commerce liée aux Transports terrestres et transit LES CONVENTIONS INTERNATIONALES, RÉGIONALES ET SOUS RÉGIONALES : CAUSES ET CONSEQUENCES DE LA NON MISE EN ŒUVRE IDOINE EN AFRIQUE Par:

Plus en détail

Vers des stratégies de développement localisées et plus inclusives en Afrique

Vers des stratégies de développement localisées et plus inclusives en Afrique www.africaneconomicoutlook.org/fr/ Synthèse Vers des stratégies de développement localisées et plus inclusives en Afrique Performances et perspectives en Afrique Perspectives macroéconomiques en Afrique

Plus en détail

LE DÉVELOPPEMENT RAPPORT 2014 CATALYSER L INVESTISSEMENT POUR UNE CROISSANCE TRANSFORMATRICE EN AFRIQUE

LE DÉVELOPPEMENT RAPPORT 2014 CATALYSER L INVESTISSEMENT POUR UNE CROISSANCE TRANSFORMATRICE EN AFRIQUE CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LE COMMERCE E ET LE DÉVELOPPEMENT LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE O EN AFRIQUE RAPPORT 2014 CATALYSER L INVESTISSEMENT POUR UNE CROISSANCE TRANSFORMATRICE EN AFRIQUE CONFÉRENCE

Plus en détail

Analyse des Performances Sociales de CREDI - Togo Centre de Recherche-action pour l Environnement et le Développement Intégré

Analyse des Performances Sociales de CREDI - Togo Centre de Recherche-action pour l Environnement et le Développement Intégré Analyse des Performances Sociales de CREDI - Togo Centre de Recherche-action pour l Environnement et le Développement Intégré Considérations générales Ce rapport synthétique est issu de l étude d une organisation

Plus en détail

Récapitulatif: Du 17 au 28 Août 2015. Mesures de développement de la place de Paris. Retard dans l implémentation du format SWIFT au Maroc.

Récapitulatif: Du 17 au 28 Août 2015. Mesures de développement de la place de Paris. Retard dans l implémentation du format SWIFT au Maroc. Du 17 au 28 Août 2015 Récapitulatif: Mesures de développement de la place de Paris. Retard dans l implémentation du format SWIFT au Maroc. Accord de partenariat entre la Bourse de Casablanca et London

Plus en détail

Le cycle de projet à la Banque Africaine de Développement

Le cycle de projet à la Banque Africaine de Développement Fiche Technique n 3 Le cycle de projet à la Banque Africaine de Développement Cycle du projet De manière générale, depuis l identification jusqu à l approbation d un projet, il existe un dialogue constant

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

Rôle et stratégie de la Banque Africaine de Développement dans la promotion de l intégration financière régionale en Afrique

Rôle et stratégie de la Banque Africaine de Développement dans la promotion de l intégration financière régionale en Afrique GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT Rôle et stratégie de la Banque Africaine de Développement dans la promotion de l intégration financière régionale en Afrique Gabriel Mougani Economiste financier

Plus en détail

Les activités du Ministère

Les activités du Ministère MINISTERRE DU COMMERCE, DE L ARTISANAT ET DE LA PROMOTION DES PME ---------------- Le Ministre Le Cabinet ---------------- REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE ---------------- Union-Discipline-Travail Les activités

Plus en détail

BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT FOND AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT CADRE DE MESURE DES RESULTATS DU GROUPE DE LA BANQUE

BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT FOND AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT CADRE DE MESURE DES RESULTATS DU GROUPE DE LA BANQUE BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT FOND AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT CADRE DE MESURE DES RESULTATS DU GROUPE DE LA BANQUE Département de l Assurance-qualité et des résultats Table des matières I. INTRODUCTION...

Plus en détail

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité 23 Novembre 2012 Pour diffusion publique Résumé Exécutif Une opportunité Pour un opérateur privé, la plateforme d'informations

Plus en détail

ÉDUCATION-FORMATION-EMPLOI

ÉDUCATION-FORMATION-EMPLOI ÉDUCATION-FORMATION-EMPLOI la jeunesse au cœur du développement plan D actions 2013 2015 agence française de Développement sommaire À RETENIR 04 i. Éducation, formation, emploi : piliers sociaux du développement

Plus en détail

Mots clés : Réforme monétaire, monnaie africaine, développement économique, Afrique.

Mots clés : Réforme monétaire, monnaie africaine, développement économique, Afrique. SODOKIN, Koffi 1 UNE UNITE DE MONNAIE AFRICAINE DANS LA PERSPECTIVE DE LA CREATION D UNE BANQUE CENTRALE AFRICAINE POUR LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE EN AFRIQUE: FONDEMENTS ANALYTIQUES ET PROPOSITIONS. Résumé

Plus en détail

AMbition éolien 2012. L énergie éolienne. renouvelable, compétitive et créatrice d emplois

AMbition éolien 2012. L énergie éolienne. renouvelable, compétitive et créatrice d emplois AMbition éolien 2012 L énergie éolienne renouvelable, compétitive et créatrice d emplois Sortons de la crise avec l énergie de l avenir La filière éolienne entend être demain un des fleurons de l industrie

Plus en détail

Banque Européenne. pour la Reconstruction et le Développement. Tunisie

Banque Européenne. pour la Reconstruction et le Développement. Tunisie Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement Tunisie Marie-Alexandra Veilleux Chef du Bureau de la BERD en Tunisie Sommaire 1. à la BERD 2. Les opérations de la BERD 3. 25 avril 2014 Banque

Plus en détail

Programme d Appui au Développement du Secteur Privé (PADSP) du Cameroun. Le 5 novembre 2013

Programme d Appui au Développement du Secteur Privé (PADSP) du Cameroun. Le 5 novembre 2013 Programme d Appui au Développement du Secteur Privé (PADSP) du Cameroun Le 5 novembre 2013 Plan de la présentation 1. Contexte du Programme 2. Objectifs et méthode du Programme 3. Activités prévues dans

Plus en détail

INCITATIONS FISCALES EN AFRIQUE DE L'OUEST

INCITATIONS FISCALES EN AFRIQUE DE L'OUEST 4 INCITATIONS FISCALES EN AFRIQUE DE L'OUEST Cette partie du rapport procède à une brève analyse d'une autre opportunité manquée d'accroître la base fiscale dans l'espace CEDEAO : les avantages fiscaux.

Plus en détail