PME Agroalimentaires. Ratios sectoriels et facteurs de performance Région Ile-de-France - Centre

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1 PME Agroalimentaires Ratios sectoriels et facteurs de performance Région Ile-de-France - Centre 21

2 Édito Après une première enquête intitulée Négociants et Fabricants agroalimentaires en Ile-de-France : performance, outils de pilotage et leviers de croissance des PME sortie en 28, nous avons souhaité poursuivre notre accompagnement auprès de ce secteur, fortement développé en région Ile-de-France et Centre tant en nombre d entreprises qu en effectifs. Pour cette nouvelle étude, nous avons axé notre réflexion sur les données financières des PME sur une période de quatre années (-28), afin que chaque dirigeant de ces deux régions puisse comparer son entreprise avec la moyenne de son secteur sur sa zone géographique. Notre deuxième objectif était de dessiner le portrait type et les caractéristiques d entreprises sous-performantes et sur-performantes dans le cadre d activités de transformation ou de négoce. Cette analyse, associée à notre connaissance du secteur, a permis de mettre en évidence les facteurs clés de succès de ces entreprises et les défis majeurs qu elles ont à relever pour les prochaines années. Même si l année 28 est atypique, en raison du début de la crise financière puis économique, toutes les entreprises y ont été confrontées. Le secteur de l agroalimentaire n est sûrement pas le plus touché. Il sera intéressant de suivre de près les leviers de développement privilégiés par nos PME Agroalimentaires notamment dans le domaine de l international et de l innovation. Nous vous souhaitons une lecture enrichissante. Nahid Sheikhalishahi, Associée, KPMG. PME Agroalimentaires 1

3 Préface Nous avons tout entendu sur la crise. Certains nous ont expliqué que c était d abord une crise de la mondialisation, d autres que tout avait commencé par une crise financière, elle-même liée à une crise des rendements décroissants, d autres encore affirment qu il s agit avant tout d une crise spirituelle, les experts parlent de crise systémique Vous l avez compris ; je n ai pas l intention ici de vous soumettre une énième version sur la crise qui secoue nos entreprises. Ce n est pas davantage le propos de cette nouvelle étude KPMG sur les facteurs de performance de nos PME Agroalimentaires. C est en tant que chef d une entreprise, une PME Agroalimentaire, que je m adresse à vous. Cette étude KPMG nous permet en effet de nous situer face à nos concurrents, mais aussi de comparer notre performance avec d autres secteurs agroalimentaires. Pour employer des mots à la mode : nous avons ici un benchmark des facteurs clés de succès des entreprises sur leurs marchés. L étape suivante nous invite à revisiter nos meilleures pratiques d affaires. De toute évidence, nous nous situons certains jours au-dessus des meilleurs de la classe ; d autres jours, nous accusons une contre-performance. L enjeu est de mieux comprendre le lien entre pratiques industrielles ou commerciales et résultats économiques. Pour créer de la valeur, il nous faut donc agir : sur le plan du marketing, et on préfère parler de la différenciation qui, après comparaison des offres concurrentes, nous permettra de maintenir volumes et prix de vente chez nos clients, voire de les augmenter ; en gestion, on préfère parler de coût total de possession. Il s agit de travailler, tous les jours, à la réduction de nos coûts de revient comme à la réduction des coûts de revient de nos clients! Des enjeux sont à relever : inventer les facteurs de différenciation et de compétitivité du futur. Nos PME Agroalimentaires ne manquent ni de talent ni d énergie pour relever et réussir un tel défi. Cette nouvelle étude KPMG, par les ratios et les facteurs de performance qui en ressortent, nous le confirme. Je vous souhaite une excellente lecture. Christian Pépineau PDG de Paris-Select Président d UNIGROS Président de la Chambre de commerce et d industrie de Paris Val de Marne 2 PME Agroalimentaires PME Agroalimentaires 3

4 Ce qu il faut retenir Sommaire 1 Un secteur agroalimentaire constitué de nombreuses PME, avec des caractéristiques identiques mais aussi des disparités liées au type d activité. 2 Une progression globale du chiffre d affaires de notre panel de 12% entre 26 et 28 aussi bien pour les industriels que pour les négociants. 3 Des entreprises de rentabilité faible mais régulière. 4 Un secteur fortement sensible à la fluctuation des prix des matières premières. 5 Un taux d endettement globalement supérieur à 5% des capitaux propres pour les entreprises industrielles, mais faible pour les négociants. 6 Des facteurs de performance clés pour les industriels s articulant notamment autour d un marketing fort, d une innovation omniprésente, d un portefeuille produits diversifié, d une dynamique commerciale, d une bonne utilisation des leviers de charges externes et de personnel en fonction de l activité et de la volonté des dirigeants à se situer dans une stratégie de croissance. 7 Des enjeux majeurs des PME de l industrie Agroalimentaire à la recherche de relais de croissance, liés à leur capacité d investissement pour : l accès à la R&D et la conduite du processus d innovation, le soutien des produits sur le marché tant sur le plan de l organisation et du commercial, que sur le plan du marketing. Cadre de l étude Synthèses des données chiffrées Industrie 1 re transformation Industrie 2 e transformation Industrie Produits élaborés Industrie Boissons Négoce Fruits & Légumes Négoce Viandes & Volailles et Gibiers Négoce Produits de la Mer Négoce Boissons Négoce Produits transformés Négoce Multiactivités De bonnes performances pour certains négociants, assises sur une forte croissance du chiffre d affaires avec le maintien des marges et la maîtrise des charges. Ces entreprises sont généralement les plus diversifiées tant en matière de produits que de canaux de distribution. 9 Les principaux défis à relever pour les entreprises de négoce : Focus sur 4 activités Industrie de 1 re et 2 e transformation Négoce : Fruits & Légumes et Viandes le développement du portefeuille clients, l anticipation des mutations des filières à venir, la capacité à attirer des jeunes. Conclusion 27 4 PME Agroalimentaires PME Agroalimentaires 5

5 Cadre de l étude L objectif de cette étude est de mettre en évidence des éléments caractéristiques des entreprises sur-performantes et sousperformantes pour les activités de négoce et de transformation de la filière agroalimentaire sur les régions Ile-de-France et Centre. Les activités concernées Notre panel comprend les grossistes, spécialisés ou non, et les industriels. De fait, sont exclus l amont de la filière, la production agricole, et l aval, la distribution sous toutes ses formes (GMS, circuits spécialisés et traditionnels) ainsi que la restauration 458 hors domicile (RHD). Notre méthodologie Notre approche comprend les 3 axes suivants : une synthèse par filière de l évolution sur ans 25 de l activité et de l endettement, un focus, sur deux filières de l industrie et deux du négoce, reposant sur une analyse comparative des caractéristiques des entreprises sur-performantes et sousperformantes, des entretiens avec des dirigeants des principales filières et des acteurs institutionnels. Les entreprises retenues Le secteur agroalimentaire au niveau national est constitué de nombreuses PME et de quelques grands groupes. Notre souhait étant de consacrer cette étude aux entreprises de taille moyenne, nous avons choisi celles ayant un chiffre d affaires compris entre 1 et 3 millions d euros. Les secteurs d activité concernés sont les suivants : Pour l industrie re transformation 2 e transformation Produits élaborés 159 Boissons 226 Pour le négoce Fruits et Légumes Viandes, Volailles, Gibiers Produits de la Mer Boissons Produits transformés Multiactivités 182 Ces 25 secteurs ont été définis en fonction des codes NAF (cf. page suivante). Ce classement peut être différent de celui retenu par certaines institutions Le panel par secteur d activité Répartition du panel par secteur d activité Un différentiel lié à la typologie de la région capitale avec une activité agroalimentaire fortement orientée vers la restauration. Le poids du négoce est accentué par la présence du MIN de Rungis. A contrario, l industrie est plus faiblement représentée en raison de la forte concentration des populations. Répartition du panel par secteur d activité Industrie 1re transformation Industrie 2 e transformation Industrie Produits élaborés Industrie Boissons Négoce Fruits et Légumes Répartition nationale avec critères panel Secteur Ile-de-France et Centre Nationale Industrie 1 re transformation Industrie 2 e transformation Industrie Produits élaborés Industrie Boissons Négoce Fruits et Légumes Négoce Viandes, Volailles, Gibiers Négoce Produits de la Mer Négoce Boissons Négoce Produits transformés Négoce Multiactivités Répartition au niveau national par secteur d activité ,5% 7,1% 9,4% 3,9% 22,3% 7,8% 5,5% 8,4% 14,2% 14,9% Industrie 1re transformation Industrie 2 e transformation Industrie Produits élaborés Industrie Boissons Négoce Fruits et Légumes Rang Négoce Viandes, Volailles, Gibiers 26 Négoce Boissons 17 Négoce Produits transformés 24 Négoce Produits Multiactivités 1,5% 8,4% 11,6% 11,5% 4,2% 2,1% 13,3% 21,2% 7,4% Négoce Viandes, Volailles, Gibiers Négoce Produits de la Mer Négoce Boissons 44 Négoce Produits de la Mer Négoce Produits transformés Négoce Produits Multiactivités Rang La constitution de l échantillon Nous avons sélectionné les entreprises, selon les critères suivants : siège social situé dans les régions Ile-de- France et Centre, montant du chiffre d affaires compris entre 1 et 3 millions, existence au 5 octobre 29, dans la base de données, de comptes sociaux pour l année 28, codes NAF suivants, selon la nouvelle nomenclature Insee (1 er janvier 28) Industrie 1re transformation Industrie 2 e transformation Industrie Produits élaborés Industrie Boissons Négoce Fruits et Légumes 1.39B Transformation et conservation de fruits Négoce Viandes, Volailles, Gibiers 1.42Z Fabrication de margarine et graisses comestibles similaires Négoce Produits de la Mer 1.81Z Fabrication de sucre Négoce Boissons 1.83Z Transformation du thé et du café Négoce Produits transformés Industrie Produits élaborés Négoce Produits Multiactivités 1.52Z Fabrication de glaces et sorbets Négoce Fruits & Légumes 46.31Z Commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes Négoce Viandes & Volailles et Gibiers 46.32A Commerce de gros (commerce interentreprises) de viandes de boucherie 46.32C Commerce de gros (commerce interentreprises) de volailles et gibiers Négoce Produits de la Mer 46.38A Commerce de gros (commerce interentreprises) de poissons, crustacés et mollusques Négoce Boissons 46.34Z Commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons Négoce Produits transformés 46.32B Commerce de gros (commerce interentreprises) de produits à base de viande 46.33Z Commerce de gros (commerce interentreprises) de produits laitiers, œufs, huiles et matières grasses comestibles 46.36Z Commerce de gros (commerce interentreprises) de sucre, chocolat et confiserie 46.39A Commerce de gros (commerce interentreprises) de produits surgelés Négoce Multiactivités 46.38B Commerce de gros (commerce interentreprises) alimentaire spécialisé divers 46.39B Commerce de gros (commerce interentreprises) alimentaire non spécialisé Industrie 1 re transformation 1.11Z Transformation et conservation de la viande de boucherie 1.12Z Transformation et conservation de la viande de volaille 1.2Z Transformation et conservation de poissons, de crustacés 1.41B Fabrication d huiles et graisses raffinées 1.51A Fabrication de lait liquide et de produits frais 1.51B Fabrication de beurre 1.51C Fabrication de fromage Industrie 2 e transformation 1.13A Préparation industrielle de produits à base de viande 1.32Z Préparation de jus de fruits et légumes 1.39A Autre transformation et conservation de légumes 1.71A Fabrication industrielle de pain et de pâtisseries fraîches 1.71C Boulangerie et boulangerie - pâtisserie 1.72Z Fabrication de biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation 1.82Z Fabrication de cacao, chocolat et de produits de confiserie 1.84Z Fabrication de condiments et assaisonnements 1.85Z Fabrication de plats préparés 1.86Z Fabrication d aliments homogénéisés et diététiques 1.89Z Fabrication d autres produits alimentaires n.c.a Boissons 11.1Z Production des boissons alcooliques distillées 11.2A Fabrication de vins effervescents 11.2B Vinification 11.3Z Fabrication de cidres et de vins de fruits 11.4Z Production d autres boissons fermentées non distillées * Data base Diane PME Agroalimentaires PME Agroalimentaires 7

6 Synthèses des données chiffrées 8 PME Agroalimentaires PME Agroalimentaires 9

7 Industrie 1 re transformation Une évolution différente selon la taille des entreprises Sont regroupées dans cette catégorie, les entreprises dont l activité correspond à la transformation primaire de matières premières brutes : conserverie, industrie de la viande, laiterie, fromagerie Les grandes tendances de consommation s orientent vers des produits plus élaborés, nécessitant une mise en œuvre moins longue et moins complexe, au détriment des produits faiblement transformés. Il est à noter que certains de ces produits ont souffert de crises alimentaires et que la consommation globale des produits de 1 re transformation apparaît en légère baisse en volume. L ensemble de notre panel (2 entreprises) présente une croissance de chiffre d affaires sur les 4 années étudiées ( 28). Cette croissance est soutenue par deux leviers : l augmentation du prix des matières premières sur la période ; l augmentation de la valeur ajoutée des productions de ces entreprises. Cependant, deux typologies d entreprises sont à distinguer : 13,5% 1 re catégorie, celles dont le chiffre d affaires est supérieur à 15 K (5 entreprises), 2 e catégorie, celles présentant un chiffre d affaires inférieur à 65 K (15 entreprises) L amélioration de la rentabilité des filières de première transformation se traduit par un accroissement de la valeur ajoutée pour les entreprises de la 1 re catégorie, liée à l optimisation de la supply chain et à l amélioration de la productivité. La combinaison de ces deux effets a permis à ces dernières d accroître sensiblement leur résultat sur les 4 derniers exercices. L évolution 1,8% du chiffre d affaires des entreprises de la 2 e catégorie apparaît plus mécanique (répercussion des variations de prix). Toutefois, les ratios liés à la productivité (V.A. / C.A. et Charges de personnel / C.A.) restent relativement stables. Ces entreprises ne disposent pas d une taille suffisante pour bénéficier d économies d échelle structurelles. 2,3% Parallèlement, le taux d équipement de ces deux catégories est inégal : les immobilisations brutes de matériels industriels pour les entreprises de petites tailles représentent 9% du chiffre d affaires contre 16% pour les plus importantes. Cette différence technologique est compensée par un recours plus important à la main d œuvre % 14% 13% 12% 11% 1% ,1% % % 11,9% - 2,6% 1 1,5% ,5% ,5% - 2,6% 8 13,2% 13,6% ,5% 6 2,3% ,8% ,1%,36,34,32, Évolution Résultat moyen en KE et ratio Résultat / C.A ,3% % 1,8% Sur les 4 années étudiées C.A > 15 K 1,8% C.A < 65 K re catégorie 2 e catégorie ,5% Evolution du C.A ,8% Evolution Capitaux du propres ratio moyens V.A. en / C.A. K De 11,2% à 13,5% Stable 13,7% 3,1% Evolution du ratio Charges de personnel / C.A. De 9,% à 7,4% De 1,6% à 1,25% Evolution du ratio Résultat / C.A. De % à De,3% à 1,2% - 2,6% 13,5% 2,3% % 14% 13% 15% 12% 14% 11% 13% 1% 12% 11% 1% 4 4, ,9% 11,9%, %,34,32,3 1% ,2% 13,6% Capitaux 3 propres 43 moyens en K ,34,32,3 13,2% 13,6% Un renforcement 11,9% progressif des 12% capitaux propres Il ressort de 1 notre 51 étude un désendettement progressif sur les 4 dernières années. Pour la 2 e catégorie d entreprises, ce taux d endettement en 4 ans est passé de 42% à 34% grâce à l amélioration des capitaux propres, le poids des dettes financières étant stable. L amélioration des capitaux propres est essentiellement liée à l affectation des résultats en réserves % 14% 13%, ,34,32, ,2% 13,6% Pour les entreprises de taille supérieure (1 re catégorie), le taux d endettement est passé de 35% à 3%. Cette diminution repose à la fois sur un désendettement et une amélioration des capitaux propres. Le montant des capitaux propres pour les entreprises dont le chiffre d affaires est inférieur à 65 K est de l ordre de 1% de celui-ci ; pour les autres entreprises, il s élève à environ 15% du chiffre d affaires. 1 PME Agroalimentaires PME Agroalimentaires 11

8 Industrie 2 e transformation % % % 25% 24,6% 24% 23,7% 24% 23% 22% 2 21% ,9% % 1,6% 12,6% % ,6% 12,6% Évolution Résultat moyen en KE et ratio Résultat / C.A. 2,7% ,9% ,7% ,16,21,31, Des résultats impactés par la fluctuation des marchés des matières premières Cette catégorie regroupe les entreprises aux 25% process industriels plus complexes, soit 24,6% dans la mise en œuvre d une matière 24% première 26% agricole, soit dans l assemblage de produits 23% de première transformation : 25% produits à 24,6% base de viande, de jus de fruits 22% et légumes, 24% transformation du thé et du café, fabrication 21% de sucre 23% Différentes typologies de marché sont regroupées au sein de cette catégorie 21% : les industries des produits à base de viande. Leur consommation progresse grâce à l évolution des tendances alimentaires (vers les produits plus élaborés) et à la croissance des ventes de produits traiteurs ; le marché des fruits et légumes transformés avec, d une part, la progression du segment, des boissons et, d autre part, la baisse de 14 5 la consommation des fruits et légumes, pourtant soutenue par le Programme 11 5 National,16 Nutrition Santé (PNNS) ; le marché du café % % 11 5 Au global, notre panel affiche une progression 2 5 du chiffre d affaires de 32% sur 8 5 la période étudiée. De même, les ratios liés à la valeur 5 5 ajoutée et à la rentabilité restent élevés par rapport à la moyenne du secteur 2 sous 5 l impact des industries de transformation de fruits et légumes, du café, du thé et des sucreries. Les 2 catégories suivantes ressortent de notre panel : la viande (39% du panel), les fruits et légumes (35%). Transformation de la viande Il s agit d entreprises dont le chiffre d affaires moyen est de 3 K et l effectif moyen d environ 1 salariés. Pour 89% de ces entreprises, l évolution du chiffre d affaires, entre 27 et 28, est de l ordre de 4,2%. Cette progression n était que de 1,6% entre 26 et 27. Le ratio moyen Valeur Ajoutée / Chiffre d Affaires (V.A. / C.A.) reste stable sur les 3 dernières années à 16%. Après une année 27 difficile où 1/3 des entreprises du panel présentait un déficit net, l année 28 est bénéficiaire pour 89% d entre elles (avec un résultat net moyen représentant,5% du chiffre d affaires). 2,21,31, % 23,7% 2,21,31, Transformation des fruits & légumes Dettes à 5 caractère 62 fin. Moy en K 3 Il 437 s agit là d entreprises 3 943présentant un chiffre d affaires moyen de 48 K. La moitié d entre elles ont un chiffre d affaires inférieur Dettes à 18 à caractère fin. K Moy et en K 1 un 25 effectif moyen de l ordre de 7 personnes. 1 2 Un quart d entre elles ont un chiffre d affaires 1 15 supérieur à 12 K et des effectifs de 1 1 plus de 25 salariés. 24% 23,7% L ensemble de ces entreprises 1 de transformation de fruits et légumes a connu une 95 évolution de chiffre d affaires importante en 26 et 27, à savoir respectivement + 8,8% et + 13,9% et une stagnation pour 28. Pour 87% de notre panel, la moyenne du ratio Valeur Ajoutée / Chiffre d Affaires (V.A. / C.A.) est passée de 24,5% en 26 à 2 en 28. Les entreprises de taille plus modeste présentent généralement un meilleur ratio (en moyenne 3% en 28). Le résultat au cours des 3 dernières années correspond en moyenne à 3,5% du chiffre d affaires. % 2,9% 12,6% 1,6% 15% Un endettement fort pour les entreprises de transformation de la viande Globalement, les entreprises industrielles de 2 e transformation apparaissent comme peu endettées. Ce ratio s explique essentiellement par les entreprises très peu endettées des secteurs du sucre, café, thé et transformation des autres produits laitiers. Les entreprises transformant les produits à base de viande et de fruits et légumes présentent des ratios d endettement plus importants à savoir une moyenne de : 2,7%,9 pour le secteur de la viande en 28 contre,79 en ;,56 pour le secteur des fruits et légumes en 28 contre,44 en. Les entreprises de taille plus modeste étant très peu endettées (,14 en 28) et les plus importantes ayant un taux d endettement moyen de l ordre de,68 en % 25% 24% 23% 22% 21% ,6% 24% 23,7% 2,16,21,31, PME Agroalimentaires PME Agroalimentaires 13

9 Industrie Produits élaborés Industrie Boissons La recherche d une taille critique Sont reprises dans ce chapitre les données chiffrées des entreprises ayant un process de fabrication élaboré, utilisant des matières premières multiples. Pour notre panel régional, il s agit d entreprises des secteurs : boulangeriepâtisserie, chocolaterie et autres produits de confiserie, plats cuisinés et produits traiteurs, aliments diététiques. Le développement 53 de ces activités requiert un niveau d innovation produit et packaging 52 constant afin de répondre aux évolutions du 51 marché et à la recherche de diversité et de praticité des consommateurs ,1% La boulangerie-pâtisserie industrielle (34% du panel) Les résultats du secteur sont étroitement liés 5 % à la capacité des industriels à répercuter l évolution du coût 49 de la matière première - 2,1% sur le prix de vente, à automatiser leur process de 48 production, à diversifier leur portefeuille ainsi qu à innover. Dans ce contexte, la rationalisation des activités et l atteinte d une taille critique constituent les facteurs clés de la progression des entreprises du secteur. Les plus grandes entreprises poursuivent leurs mouvements de concentration pendant que les entreprises de taille plus modeste tendent à se restructurer et réfléchissent aux leviers d atteinte d une taille 3 2 critique. 2 9 Notre panel, en 2 raison 6 des critères retenus, est composé de structures 2 3 de taille modeste dont le chiffre d affaires 3 2 moyen est de 13 K 2 en 28 pour un 2 9 effectif moyen de l ordre 1 7 3,3% 5,5% de 9 personnes Après une progression annuelle de chiffre 2 d affaires de l ordre de 8% pour les années 27 et 26, l année ,3% se caractérise par une croissance moindre 1 4 de 2%, mais avec le maintien d un niveau de marge élevé, caractéristique du secteur. % 5,5% Le ratio moyen Valeur Ajoutée sur Chiffre d Affaires atteint 32,6% en 28, soit une augmentation de près de 2 points par rapport à l année précédente. La masse salariale, autre élément significatif, représente en moyenne 25,6% du chiffre d affaires soit également une augmentation de 2 points par rapport à 27. Après une année 27 difficile, avec 6% des entreprises de notre panel déficitaires, 28 se traduit par un retour à l équilibre, avec un ratio moyen Résultat net / Chiffre d affaires de 1,2%. 8,3% Les autres produits élaborés : plats cuisinés et produits traiteurs, aliments diététiques, chocolats & confiserie, 8,3% condiments (62% du panel) - 7,4% Au global, chacun de ces marchés connaît sur les 4 dernières années une progression en valeur en partie liée à l effet prix, mais également à une consommation en croissance sur des segments - 7,4% à forte valeur ajoutée. 2,7% En raison des évolutions de structure de cette partie de notre panel sur les 4 années étudiées (création - regroupement - cession ou acquisition d activité - etc.), il est difficile d analyser l évolution cumulée du chiffre d affaires. Le ratio moyen Valeur Ajoutée sur Chiffre d Affaires reste stable sur les 2 dernières années à 22,8% alors que la masse salariale par rapport au chiffre d affaires passe de 13,2% en 27 à 16,8% en 28. Le résultat net moyen connaît une légère progression passant à 3,8% en 28 contre 3,2% en 27. 3,5% Un fort endettement des entreprises de panification Les entreprises de panification ont un taux d endettement 3,5% assez fort. Pour 8% de notre panel, ce taux moyen est de,66 pour 28 et 27. Pour les autres structures, le taux moyen est de,33 en 28 et,36 en 27. 2,7% % 28% 26% 24% 3% 22% 21,7% 28% 2% 26% ,42,25,4, % % ,1% 5,5% ,2% ,3% 8,3% ,4% 26-2,1% ,4% 23,4% 23,7% 23,4% 23,7% Évolution Résultat moyen en KE et ratio Résultat / C.A. 5,5% ,3% 3,5% 2,7% ,3% ,5% 2,7% % 22% 2% 21,7%, ,2%,25,4, % 28% 3% 26% 28% 24% 26% 22% 21,7% 24% 2% 22% 2% 21,7% 26,2% 23,4% 23,7% 41,42,25,4,37 19 % entreprises dont l activité correspond à la Une croissance en perte de vitesse 5,3% 42 Sont regroupées dans cette catégorie, les production de boissons 4 16 alcoolisées ou non, 19 hors café, thé, chocolat. 26,2%, ,25,4, Les boissons non alcoolisées, 1 en particulier le secteur de l eau, sont majoritairement produites par des multinationales 1 non présentes dans notre étude. Notre 4 panel régional est de fait à 92% constitué d entreprises de Capitaux 6 propres 56 moyens en K Dettes à 6 caractère 656 fin. Moy 6 en 125 K production de boissons alcoolisées. 4 Sous l impact de la baisse du pouvoir d achat 2 5 et la pression des pouvoirs publics (lutte contre l alcoolisme), la 2 consommation 4,7% des ménages en boissons alcoolisées 1 5 régresse. Nous constatons un transfert de consommation lié aux modes 2 5 de consommation 5,7% des 1 jeunes adultes qui préfèrent les alcools forts 2 4,7% - 5 aux apéritifs et liqueurs traditionnelles. Ces 1 5 tendances se - retrouvent 1 dans l édition 29 1 de l INSEE Cinquante ans de consommation en France. - 5 Capitaux 5,7% propres moyens en K 5,1% Les habitudes de consommation du vin évoluent - 1 également, privilégiant la qualité à la quantité. Le développement des entreprises du secteur dépend de la qualité de la récolte et de leur aptitude à conquérir les marchés à l exportation. Dans ce contexte, selon le segment d activité, les entreprises enregistrent des évolutions plus ou moins dynamiques. Sur notre panel, le chiffre d affaires des 4 dernières années est en progression de 8,6% avec cependant un ralentissement sur les 2 dernières années sous l impact de % 5,3% 23,4% 23,7% 1,6% 5,1% 1,6% l augmentation des prix et de la chute du pouvoir d achat. De façon détaillée, il convient de distinguer deux segments principaux dans notre panel : les Spiritueux (42% du panel) ont un chiffre d affaires en diminution depuis deux années (- 4% en 28 et - 5% en 27). Quant à la valeur ajoutée, celle-ci représente en moyenne 3% du chiffre d affaires sur les deux dernières années. Le résultat atteignant quant à lui en moyenne 3% du chiffre d affaires pour 8% de ces entreprises ; les Vins (33% du panel) ont un chiffre d affaires en progression depuis deux années (7% en 28 et 3% en 27). La valeur ajoutée reste plus faible que celle du secteur des spiritueux, représentant en moyenne 24% du chiffre -1,4% d affaires sur les deux dernières années. Enfin, les résultats, hétérogènes selon les structures, restent faibles : ils oscillent entre - 6% et + 3% du chiffre d affaires. -1,4% Un endettement maîtrisé L analyse du panel permet de constater : que les entreprises les plus fortement endettées en 24 ont mené une politique de réduction de leur taux d endettement. Cela se traduit soit par une diminution de la dette, soit par un accroissement des capitaux propres ; qu en 28, seule une entreprise présente un ratio d endettement supérieur à,5. Le secteur est donc peu endetté % 28% 26% 24% 3% 22% 28% 2% 26% ,18,15,14, ,9%, ,4% % 22% 2 2% 4,7% % % ,9% ,3% 5,3% ,4% 27,3% 24,8% 24,8%,15,14, ,3% 5,7% 5,1% 1,6% Évolution 5,7% Résultat moyen en KE 5,1% 4,7% ,4% 1,6% et ratio Résultat / C.A ,4% PME Agroalimentaires PME Agroalimentaires 15

10 Négoce Fruits & Légumes Négoce Viandes, Volailles & Gibiers Un maintien de l activité dans un contexte difficile en Les filières fruits 27 et légumes n évoluent pas de la même manière au cours des 2,6% dernières 26 années. Alors que la part du budget des % ménages destinée 25 aux fruits progresse sur la période 21 à 26, celle des légumes tend à baisser (malgré une consommation en 28 volume stable). Dans l ensemble, le chiffre d affaires 2,6% des 26 négociants en fruits & légumes % progresse de 5,9% sur les 425 dernières années avec un tassement sur à 2,8% de croissance, dû à l impact d éléments climatiques et conjoncturels défavorables. L année 28 se caractérise notamment pour : Les fruits : par une hausse des prix (+ 6%) 1 liée aux insuffisances de la production et à 9 l origine de la diminution de la consommation 8 des ménages (de l ordre de 2%) Les légumes : 6 par une consommation en volume qui stagne malgré un recul des prix 5 de vente de l ordre de 1,7% 1% Les 69 entreprises constituant notre panel 8 affichent une progression de leur chiffre d affaires de 7% sur 7la période -27 et une légère régression 6 de 1% en ,7% Dans ce contexte 28, la filière réussit à : 4 Maintenir un ratio Valeur Ajoutée / Chiffre d Affaires (V.A. / C.A.) de l ordre de 9,4% grâce notamment aux efforts consentis depuis plusieurs années : 4,3% 1,9% > sur l offre de services (conseils produits, amélioration de la proximité, adaptation aux demandes des clients, etc.) ; > sur le développement de son offre vers des produits plus élaborés (4 e et 5 e gamme) afin de répondre aux besoins des consommateurs. Cependant, peu d entreprises aujourd hui ont investi directement dans leur diversification en intégrant la chaîne de transformation. Stabiliser sur les 4 derniers exercices, le poids de sa masse salariale. Cette dernière représente en moyenne 7% du chiffre d affaires de notre panel. Améliorer son ratio Résultat net / Chiffre - 1% d affaires, même si celui-ci reste inférieur à 4% : > seulement 7% des entreprises affichent un résultat net négatif en 28 ; > abstraction faite de trois entités présentant une rentabilité exceptionnelle, le ratio - 1% Résultat net / Chiffre d affaires passe de 1,3% en moyenne en 27 à 1,7% en 28. Ce qui traduit une évolution du résultat moyen pour ces entreprises de 14% entre 27 et 28. 4,3% 1,9% Un point fort : stabilité de l endettement et trésorerie disponible Depuis 4 ans, 97% des entreprises étudiées 3,8% affichent une grande stabilité : Leurs capitaux propres s élèvent en moyenne à 1 9 K. Comme toute activité de négoce, en raison du peu d immobilisations nécessaires, ces 3,8% entreprises font peu appel au financement externe et conservent un endettement moyen faible à hauteur de 35 K. Aucune entreprise ne présentait de trésorerie négative au cours des 4 derniers exercices. Le ratio d endettement, figurant sur le graphique ci-contre, apparaît élevé en raison d une entreprise hors normes. Le ratio d endettement moyen après retraitement approche,18 sur les 4 années % 9,6% 9,4% 9,2% 1% 9% 1 9,6% 9 9,4% 8 9,2% % ,87, ,1 27, ,4% 9,4% ,87 26,71 271,1 28, ,7% % % ,6% ,3% 9,4% 9,4% 26 1,9% % ,3% 28-1% 2,6% Évolution Résultat moyen en KE et ratio Résultat / C.A. 3,8% ,7% 434 1,9% ,8% Des filières aux résultats fragiles 1% La consommation des ménages en viandes, volailles et gibiers (en volume) est globalement atone depuis 24. D une part, en raison d un 9,6% désintérêt croissant du consommateur pour les produits bruts nécessitant 9,4% 1% une préparation. D autre part, du fait de l image nutritionnelle 9,2% négative des viandes rouges. 9% 9,6% 26 Sur le marché national cœxistent toutefois ,4% 9,4% 9,4% deux situations distinctes ,2% Le négoce de la viande de boucherie 37 % 9%,87 3 d affaires pour 93% de notre panel) , %,71 1,1, ratio d endettement du panel oscille entre 3 384,163 et 43,23 au 3 cours 21 des 4 dernières années.,71 1,1, est de 9 K Sur notre panel, ce 36 secteur a vu son chiffre d affaires régresser de 5% au cours des 35-7% 4 derniers exercices en raison de la baisse de la consommation. 34 La valeur ajoutée créée 37 par ce % secteur, stable sur les 4 années étudiées (5,5% du chiffre 36 d affaires) est pratiquement absorbée par les frais de personnel (4,4% 35 du chiffre d affaires). L année 28 a été marquée par la faiblesse 4 des résultats (en moyenne +,3% du chiffre Seulement 2/3 du panel a réalisé un résultat positif au cours de cette même année. Enfin, le résultat des entreprises de ce secteur reste fragile depuis une décennie et fluctue ,4% 2 25 en moyenne entre,3% et,5% du chiffre d affaires sur la période étudiée. Le négoce de la volaille et du gibier Le négoce de volailles, fortement pénalisé par la grippe 9,4% aviaire 9,4% en 26-27, retrouve une situation favorable en 28 (forte croissance du chiffre d affaires : plus de 44% 28 versus 26). Tout comme le secteur de la viande, le résultat de ces entreprises reste fragile, n évoluant que de,3% à,8% du chiffre d affaires entre 26 et 28. Cependant la constitution de 26 5,3% ,6% ce résultat est différente avec : > une valeur ajoutée plus importante (en moyenne 9,3% du chiffre d affaires) ; > un poids des charges de personnel plus 5,3% 26,5% 27 28,3% lourd, de l ordre de 7,7% du chiffre d affaires. Une structure d endettement propre au domaine du négoce L endettement des 2 secteurs est faible : le Ces entreprises présentent par ailleurs des disponibilités couvrant leur endettement. La disponibilité moyenne de notre panel en -,1%,4%,3%,5% -,6% -,1% 37 % 5,3% 36 -,6% 37 % ,3% - 7% ,6% % % 6,1% 6,1% 6,1% 6% 5,5% 5% 7% 3 6% 25 5,5% 6,1% 6,1% 6,1% 3 5% 2,5%,4%,3% ,5% 15,4%,3% Évolution Résultat moyen en KE et ratio Résultat / C.A. -,1% ,23,15,13,16-,1% ,23,15,13, PME Agroalimentaires PME Agroalimentaires 17

11 Négoce Produits de la Mer Négoce Boissons Une grande maîtrise des coûts De manière générale, les produits de la mer bénéficient d une image favorable, accentuée par les préoccupations alimentaires croissantes. La consommation globale de la catégorie progresse depuis une trentaine d années. Sur les quatre dernières années, cette augmentation de la consommation en volume masque une évolution différente à l intérieur de ce marché. En effet, elle s effectue au profit des produits de la mer préparés (environ 17%) alors que les produits bruts de la 32 pêche connaissent une diminution d environ 6% sur cette même 31 5 période Les circuits traditionnels régressent au profit de la grande distribution, % circuit au sein -,2% duquel les négociants sont peu présents Cette structure de marché a favorisé les 3 5 mouvements de concentration % des -,2% acteurs du négoce ainsi que 3 la diversification des produits. Après une augmentation des prix à la consommation des produits de la pêche entre les années 24-27, l année 28 enregistre une stagnation de ces prix. En revanche, les prix de gros de la marée ont connu, en 28, une diminution d environ 9%. Le chiffre d affaires de notre panel illustre ces tendances : ,4% ,5% 4,2% après 2 années de croissance, le C.A. est en baisse de,9% en 28. Cette baisse est toutefois inférieure au marché national des négociants en produits de la mer (- 4%). Ces dernières entreprises réalisent environ 6% du chiffre d affaires de notre panel ; le ratio Valeur Ajoutée / Chiffre d Affaires (V.A. / C.A.) montre un cycle stable au cours de ces 4 dernières années, passant de en à 1,3% en 28. Cela laisse supposer une volonté des négociants de maintenir leur niveau de marge en proposant notamment des produits transformés. -,9% Enfin, ces entreprises ont su adapter leurs coûts pour maintenir un niveau moyen de résultat de l ordre de 1,8% du chiffre -,9% d affaires sur les deux derniers exercices, malgré la baisse du chiffre d affaires. 4,2% Des négociants faiblement endettés Ces entreprises sont faiblement endettées, le ratio évoluant peu sur les 4 dernières années. Cela s explique notamment par la faible importance des investissements nécessaires à l activité. Les capitaux propres ont progressé de 11% sur les 4 dernières années atteignant ainsi environ 6% du chiffre d affaires. 1,8% 1,8% 1,5% 1,4% 1,8% 1,8% ,6%, , ,2% 4,2% -,9% -,9% % -,2% % -,2% ,3% 1,3% 1,1% 1,6% 1% 9,9% 1,3% 1,3% 1,1% 1% 9,5% 9,9% 9,5% Évolution Résultat 26 moyen 27 en KE 28 et ratio Résultat / C.A. 6 1,8% 1,8% 6 1,8% 1,8% ,5% 5 1,5% ,4% 4 1,4% 468 4,17,14, ,17, , Une bonne résistance face à un environnement difficile 1,6% 1,6% Les principaux clients des négociants en 1,3% boissons sont les grossistes, 1,3% la distribution de détail (grande surface 1,1% et caviste) et les 1,1% professionnels de la consommation hors foyer. 9,9% 9,9% Au cours des dernières années, plusieurs 9,5% facteurs ont impacté directement 9,5% le négoce de boissons, à savoir : 45 une évolution de la consommation des 43 ménages (volume des boissons alcoolisées en diminution 41 et augmentation de celui des boissons non alcoolisées) ; des industriels 37 assurant de plus 2% en plus 43 % la distribution de leurs propres produits ; l impact de la mise en place de nouvelles réglementations (interdiction de fumer dans les cafés et restaurants depuis le 1 er janvier 28, intensification de la lutte contre l alcool au volant) ; 1% 1% 1,3% 1,3% 49,2,17,14, ,2 2%,17,14, % le début de la crise économique 1 1 en et son impact sur le budget des ménages notamment pour la restauration hors foyer. Malgré ce contexte difficile, les entreprises du panel ont enregistré une nouvelle 1 progression du chiffre d affaires en 28 8 (+ 3,8%), moindre qu en 27 (+ 14,8%) % 14,8% Dettes à caractère fin. Moy en K,7% 1,7% 26,7% % En ce qui concerne la valeur ajoutée, la tension sur les prix en 28 explique en grande partie la baisse du ratio V.A. / C.A. Il convient de noter que ce ratio est très disparate en fonction du business model des entreprises. Ainsi, pour les entreprises proposant des services complémentaires, soit 15% du panel, ce taux peut dépasser les 3%. A contrario, 35% du panel présentent un ratio inférieur à 1%. L ampleur de la courbe de progression sur les 3,8% 4 dernières années du ratio Résultat net / C.A. est liée à l évolution du résultat des entreprises présentant un business model à forte valeur ajoutée sur les services. En excluant ces entreprises, soit 15% du panel, ce ratio passe de,8% en 24 à 1,9% en ,8% 1,7% 3,8% Un ratio d endettement hétérogène La moyenne du secteur montre un faible endettement. Cependant, le taux d endettement du panel est très variable. Ainsi en 28, 3% des entreprises de notre panel atteignent un taux d endettement supérieur à,5. L importance du ratio d endettement pour ces dernières est essentiellement liée à la faiblesse des capitaux propres (8% du C.A. contre 14% pour l ensemble du panel). 45 3,8% 43 14,8% ,8% ,8% % % % 11,7% 11,6% 11,5% 11,1% 11% 1 1,5% 12% 1,1% 11,7% 1% 11,6% 11,5% 11,1% 1 11% 8 1,5% 2% % 1,7% Évolution Résultat moyen en KE et ratio Résultat / C.A. 6 1,1% 1 1% ,7% 1,7% ,7% % ,31-1%,17,18, ,31,17,18, PME Agroalimentaires PME Agroalimentaires 19

12 Négoce Produits transformés Négoce Multiactivités ,4% 1,2% 17,3% 1,2% ,3% % -,1% % -,1% 9% 8,6% 8,5% 8,2% 9,4% 7,9% 7,8% 9% 7,5% 7,5% 7,4% 8,5% 8,6% 8,2% 7,9% 2 7,8% Évolution Résultat moyen en KE 7,5% 7,5% 1 6 et ratio Résultat / C.A. 7,4% 2,3% % 2,3% 5 1 4,5% 1% 19 1% ,5% 1% ,49,59,51, ,49,59,51, Une croissance liée à l évolution des prix et une stabilité du ratio Résultat 9,4% net / C.A. Cette catégorie rassemble les entreprises 9,4% de 8,6% négoce de surgelés (48%), de produits laitiers 9% et œufs (34%), de sucre-chocolat-confiserie 8,2% (14%) et de produits à base de viande 8,6% (4%). Ces entreprises doivent répondre 7,4% aux marchés de la restauration hors 7,8% foyer et 7,5% de la consommation à domicile. 7,4% Le circuit de distribution de la consommation à domicile est assuré par 46 la grande distribution alimentaire qui s approvisionne de plus en 44 plus directement auprès des industriels. Les négociants approvisionnent 42 essentiellement 6,9% le marché de la restauration hors foyer et les 4 46 distributeurs. Ces négociants doivent s adapter :,49 sur le plan logistique, 4 en fonction de la 5 typologie du produit et des % normes 38 4 sanitaires liées ;,49 5 aux demandes des 3 consommateurs souhaitant des produits 4 d utilisation toujours plus pratique dans un souci de gain 3 de temps. La sélection des 1 fournisseurs est un facteur clé de succès pour les négociants ; aux particularités de la grande distribution. Focus sur le surgelé ,8% 7,5% 8,2% Sur l année 28, les entreprises du panel 5 présentent une légère progression du chiffre 4 d affaires de 3,5%.,9%,8% Il convient de noter qu il 3 existe une grande disparité entre ces sociétés 6 : 5 1 3% de ces dernières enregistrent une 4 diminution du C.A. en,9% 28 pouvant,8% 3 atteindre -2%; 2 48% du panel enregistrent une progression du C.A. supérieure à 1%. 1 Le ratio Valeur ajoutée sur C.A. diffère selon le degré d intégration : % % pour les entreprises ayant recours à de l externalisation, ce taux est inférieur à 6% ; pour les autres, ce taux est supérieur à 15%. Sur les deux dernières années, le ratio Résultat 8,5% net moyen / C.A. reste stable à 1,5%. Focus sur les produits laitiers et œufs L année 28 se caractérise par une forte 7,9% hausse des 7,5% prix des œufs et du lait. Cette hausse se traduit également au niveau du chiffre 26 d affaires 27 du panel, 28à savoir en moyenne 19%. Il convient toutefois de préciser une certaine disparité 7,8% entre les sociétés, ce taux oscillant entre + 4% et - 28%. Quant à la valeur ajoutée moyenne, elle reste stable sur les deux dernières années 7,8% à environ 5% du C.A. Le résultat net moyen des deux dernières années 1,4% s élève à 1% du C.A.,59,51, ,9% 7,5% : une amélioration du taux d endettement moyen et des disponibilités 26,59 27,51 28, Sur 28, les négociants de surgelés ont, d une manière générale, conjugué l augmentation 2 91 des 1 capitaux 366 propres et des dettes financières. Leur taux d endettement reste stable sur les deux dernières années à,4. Dettes Quant à caractère fin. aux Moy en K disponibilités, elles représentent en moyenne, 1,9% du chiffre d affaires en 28 et ,4% 6,9% 8,5% 1,1% Concernant 1% les négociants en produits laitiers et œufs, il ressort une baisse du taux moyen d endettement de,66 en 27 à,41 en 28. 1,1% De plus, ces entreprises ont amélioré leurs 1% disponibilités qui représentent plus de 3% du chiffre d affaires en 28. Enfin, ces dernières ont également renforcé leurs capitaux propres puisque ceux-ci ont augmenté de 12% entre 27 et % ,9% 1,4% 4 % 38 8,9% 8,8% 8,6% 8,5% 8,3% 8,2% 8,2% 8% 8,9% 8,8% 8,6% 8,5%,26,27,29, ,8% ,4% 7,8% 44 6,9% Évolution Résultat moyen en KE 6 8,3% 8,2% 8,2% 5 8% et ratio Résultat / C.A. 1,1% 1% 4 6,9%,8% 1,1% 3 5 1% 2 4,9%,8% ,26,27,29, Un secteur hétérogène en raison de la diversité des activités Beaucoup d entreprises sont référencées sous les codes NAF Commerce de gros (commerce 8,9% inter entreprises) alimentaire spécialisé ou non. 8,9% L activité réelle de ces entreprises est 8,3% hétérogène puisqu elle peut 8,6% aussi bien concerner des petites plates-formes 8% logistiques, que des points de vente 8,3% spécialisés. En 28, ces entreprises se caractérisent par : un chiffre d affaires moyen de 44 5 K, dont 15% ont un chiffre d affaires supérieur à 6 K ; un effectif moyen de 54 salariés, mais de 23 personnes pour 85% d entre elles. La croissance moyenne de 8% du chiffre d affaires en 28 masque une grande,26 diversité : 5 8,6% 4 7% des sociétés présentent une croissance,26 5 moyenne du C.A. de 13% ; ,2% 8,2% 3% d entre elles ont une diminution moyenne du C.A. de 1%. Le ratio V.A. / C.A. proche de 9% sur les 3 dernières années connaît une forte 8,8% amplitude, entre et 28% du C.A. 8,8% Les frais de personnel atteignent en moyenne 5,7% du C.A. sur les 3 dernières années. Sur les deux dernières années, 85% des entreprises sont bénéficiaires. Le résultat net moyen du panel représente 1% du C.A. Un endettement conforme à une activité de négoce Comme de nombreuses entreprises de négoce, ces sociétés sont peu endettées. Le taux moyen d endettement est de,23 en 28 contre,29 en 27.,27,29, ,5% Ces,27 sociétés,29 présentent 5 172,23 également des disponibilités de l ordre de plus de 2% en moyenne du chiffre d affaires Dettes à caractère fin. Moy 1 en 179 K 8% 8,2% 8,2% ,5% 2 PME Agroalimentaires PME Agroalimentaires 21

13 Focus sur 4 activités 22 PME Agroalimentaires PME Agroalimentaires 23

14 Focus sur 4 activités L objet de ce focus s articule autour de l analyse comparative de quelques entreprises sous-performantes et sur-performantes par rapport aux performances moyennes des secteurs considérés. Cette analyse prend en compte à la fois des éléments financiers et des éléments structurels des activités étudiées. Deux grandes catégories sont différenciées dans l analyse de part leur spécificité structurelle : > L industrie pour la 1 re et 2 e transformation > Le négoce avec une analyse sur les filières des fruits & légumes et de la viande 1 L industrie agroalimentaire de 1 re et 2 e transformation Sauf cas particulier, notre panel ne présente pas, contrairement au négoce, d entreprises réellement sous-performantes. La différenciation s effectue avant tout sur un facteur structurel. Ces entreprises industrielles utilisent le plus souvent comme canal de distribution la GMS. De fait, les marges restent faibles et requièrent une organisation structurée. Les entreprises du panel les moins performantes se définissent par un chiffre d affaires globalement stable. Malgré le maintien du ratio de l ensemble des charges par rapport au chiffre d affaires, l EBITDA diminue en raison de l érosion de la marge brute. Portrait type de l entreprise moins performante : C.A. Les activités concernées sont : Évolution moyenne entre 26 et 28 Stable Marge brute / C.A. environ -3% Charges externes / C.A. environ +2% Valeur ajoutée / C.A. environ -3% Charges de personnel / C.A. environ -2% EBITDA / C.A. environ -2% soit des industries vieillissantes qui correspondent à des productions de masse avec des outils industriels lourds mais qui demandent des investissements conséquents avec un faible niveau de rentabilité. soit des entreprises faiblement organisées dans la promotion et la commercialisation de leurs produits. Cet item est généralement à rapprocher avec la structure des entreprises. Ce sont des entreprises de petite taille, n ayant pas encore atteint une dimension industrielle tant dans la politique produit que dans l organisation des opérations. Elles restent généralement cantonnées à des marchés locaux. soit des industries intervenant sur des niches de marché plus sensibles aux évolutions de la demande, et au cycle de vie des produits concernés. Ce sont des entreprises faiblement diversifiées, se renouvelant peu au regard du cycle de vie de leur gamme de produits historique. A contrario, les entreprises présentant les meilleurs résultats se caractérisent par une croissance du C.A. accompagnée d une augmentation relative des charges externes et surtout un amoindrissement des charges salariales permettant la progression du résultat global. Pour les trois grandes typologies d entreprises présentes en Ile-de-France et Centre (produits agroalimentaires intermédiaires, produits de Marques de Distributeurs (MDD) et produits à marque propre), les facteurs de performance s articulent autour de : L équilibre structurel des activités. Par exemple, pour les entreprises fournisseurs exclusifs de Marques de Distributeurs (MDD), l adéquation volume / organisation permet de maintenir des marges suffisantes à l atteinte d un EBITDA performant. La dynamique commerciale. C est le moteur clef de la réussite de ces entreprises de par : > la largeur du portefeuille pour les PAI (producteurs agroalimentaires intermédiaires) ; > la performance commerciale et le déploiement d équipe structurée pour les entreprises disposant de marques propres. La présence d une politique de marque et un portefeuille produit diversifié. Ces entreprises disposent d une gamme de produits étoffée autour de leur savoir faire historique. Une identité produit cohérente avec une politique de communication dynamique. Un marketing et une innovation omniprésents. Si, dans l ensemble, certaines de ces entreprises sont des filiales de groupe, toutes ont une organisation structurée à même de répondre efficacement aux besoins des consommateurs (produits) et des clients (logistiques, promotion). Elles sont également souvent à dimension nationale, voire internationale et comme souligné dans l étude KPMG Les PME qui grandissent, éditions 29-21, elles ont pris en compte l importance de l innovation. 2 Négoce Fruits & Légumes et Viandes Portrait type de l entreprise moins performante : C.A. -3% Marge brute / C.A. L analyse comparative effectuée fait ressortir des éléments propres à l ensemble des entreprises de négoce sous-performantes, à savoir : La maîtrise du portefeuille clients et fournisseurs. La baisse du chiffre d affaires ou une dégradation de la marge brute peuvent être liées soit aux difficultés rencontrées pour répercuter la hausse des matières premières, soit à l érosion du portefeuille clients notamment dans le cadre d un canal de distribution essentiellement traditionnel. Par ailleurs, les entreprises doivent rester vigilantes sur la qualité de leur portefeuille clients pour éviter des créances douteuses qui grèveraient considérablement la rentabilité générale de l entreprise. Ce phénomène est accentué par la crise du fait de l affaiblissement de certains clients. Des charges externes maintenues malgré une baisse d activité. Il est à noter qu une partie de ces charges est incompressible. Par ailleurs, leur réduction demande un travail d analyse préalable avec un impact souvent à moyen terme. L adéquation des charges de personnel avec les variations d activités. Les PME rencontrent des difficultés à faire évoluer la masse salariale en cohérence avec les variations d activités : > Certains coûts salariaux sont effectivement des charges fixes ; > La nécessité d intégrer le risque de défaut de recrutement lors de la reprise de l activité et les charges liées à la formation de nouveau personnel, conduit ces dernières à maintenir au maximum leur effectif. Par ailleurs, la force commerciale constitue une ressource clé de l activité de négoce, elle représente plus de la moitié de la masse salariale. Les mécanismes de rémunération ne favorisent pas toujours une adaptation simple des charges de personnel à l activité réelle. A contrario, les entreprises présentant les meilleurs résultats se caractérisent par une forte croissance du C.A. accompagnée d une stabilité de la marge brute et des charges externes, et par un amoindrissement des charges salariales permettant la progression du résultat global. Portrait type de l entreprise plus performante : Évolution moyenne entre 26 et 28 environ stable Charges externes / C.A. environ +1% Valeur ajoutée / C.A. environ -1% Charges de personnel / C.A. environ +1% EBITDA / C.A. environ -2% Évolution moyenne entre 26 et 28 Les performances de ces entreprises reposent notamment sur : Un respect des valeurs fondamentales du secteur. La qualité des produits servis, l adéquation des prix proposés au marché et la relation de confiance créée avec les clients sont souvent les premiers facteurs de réussite. Cependant, ces éléments indispensables ne sont plus toujours suffisants pour se différencier des entreprises concurrentes. Une diversification plus importante des produits distribués et des canaux de distribution (GMS, e-commerce, etc.). Cette diversification permet de mieux absorber les variations de marchés que ce soit au niveau des modes de consommation que des prix des matières premières. Une innovation dans les services offerts à leurs clients. L innovation en matière de services reste une source majeure de différenciation et se traduit pour le client par un service supplémentaire ou plus adapté en terme de distribution, de disponibilité, de modalités de paiements, etc. Une bonne maîtrise des coûts. L amélioration de la rentabilité passe pour les entreprises de négoce par l existence d un pouvoir de négociation avec les fournisseurs (nécessité de traiter un volume suffisant), l optimisation de la chaîne logistique, une gestion très précise des frais de main d œuvre et des autres frais de fonctionnement. Portrait type de l entreprise plus performante : C.A. environ +15% Marge brute / C.A. environ +3% Charges externes / C.A. environ +1% Valeur ajoutée / C.A. environ +2% Charges de personnel / C.A. environ -2% EBITDA / C.A. environ +2% Évolution moyenne entre 26 et 28 Enfin, ces entreprises savent utiliser les leviers de charges externes et de charges de personnel en fonction du développement de leur activité. C.A. +3% Marge brute / C.A. Charges externes / C.A. Valeur ajoutée / C.A. environ stable environ stable environ stable Charges de personnel / C.A. environ -1% EBITDA / C.A. environ +1% 24 PME Agroalimentaires PME Agroalimentaires 25

15 Conclusion 26 PME Agroalimentaires PME Agroalimentaires 27

16 Conclusion Malgré la crise, le marché est resté globalement stable et, à la différence d autres secteurs, n a pas subi de perturbation majeure. Les entreprises du secteur conservent les mêmes caractéristiques, à savoir : > une rentabilité faible mais régulière ; > avec des disparités liées à leur type d activité (à titre d exemple la rentabilité de seconde transformation représente le double de celle de la première transformation). Les modes de consommation évoluent depuis plusieurs années vers des produits plus élaborés et de qualité nutritionnelle reconnue. Du fait de la crise économique, la dimension du prix devient une préoccupation encore plus importante. Ces évolutions génèrent des opportunités pour l innovation. Ce secteur privilégie généralement les dépenses de marketing à celles de la recherche et développement (R&D). Ceci s explique en partie par le fait que ce secteur s organise autour de PME pour lesquelles l accès à la R&D et à l innovation reste compliqué sans la mise en commun des ressources. Des pôles de compétitivité ont été créés pour répondre notamment aux besoins des PME en les fédérant autour de projets communs privilégiant : la Recherche & Développement industriels et l innovation ; la mise en commun des compétences ; la visibilité internationale. La phase d innovation réussie, ces entreprises doivent trouver le financement nécessaire à la mise en œuvre. Deux nouveaux freins sont à lever : > d une part, la recherche des fonds dans un secteur faiblement coté du fait du délai de retour sur investissement (faible rentabilité). > et d autre part, en raison de la structure de la distribution en France, de la mise en place d une organisation structurée et des niveaux d investissements commerciaux et marketing correspondant. Enfin, le secteur souffre également d une image peu porteuse qui nuit au renouvellement des effectifs des entreprises mais aussi à la transmission de ces dernières. Pour les industries, les entreprises de l Ile-de-France et du Centre analysées sont soit de petites structures relativement réactives soit des structures diversifiées. Elles développent des produits à plus forte valeur ajoutée qui leur permettent par ce biais de maintenir leur résultat. Un secteur dont le niveau de rentabilité est faible mais dont la structure permet de résister à la crise via des ajustements de structure. Les performances pour ces entreprises industrielles s appuient bien évidemment sur leur dynamisme en matière d innovation, mais aussi sur les stratégies mises en œuvre tant sur le plan commercial (avec un portefeuille diversifié et des équipes structurées) que marketing. Par ailleurs, ces efforts s accompagnent d une bonne maitrise des marges et des coûts de structure et de charges de personnel. Pour les entreprises les moins performantes, ces constats représentent des défis à relever. Un secteur du négoce directement affecté par la fluctuation des marchés et plus sensible à la conjoncture que les filières industrielles. Ces dernières se structurent autour de la grande distribution qui draine 8% du marché des produits agroalimentaires avec un consommateur captif. Les entreprises de négoce les plus performantes sont celles qui se sont diversifiées soit en termes d activités, soit géographiquement avec une extension sur le territoire national voire à l international. De plus, elles ont tenté de sortir des canaux traditionnels pour évoluer notamment vers la GMS. Pour cela, elles ont dû allier souplesse et réactivité afin de modifier leur méthode de travail et améliorer notamment leur supply chain et le niveau des services proposés à leurs clients. Le défi des entreprises de négoce, et plus particulièrement pour celles restant orientées vers le circuit traditionnel, réside dans : > l amélioration de leur capacité à développer le portefeuille client en allant chercher de nouveaux clients, en proposant des services fiables et de qualité ; > l anticipation des mutations des filières à venir, certains mouvements de concentration étant en cours ; > sa capacité à attirer des jeunes dans le cadre du renouvellement de ses effectifs. Enfin en 29, la consommation alimentaire des ménages, malgré la crise, n a pas régressé de façon notable. Il conviendra de vérifier que le résultat global du secteur s est maintenu sur cette même période. Il sera également intéressant de voir quelles sont les entreprises du secteur qui auront le mieux préparé la reprise au cours de cette période de crise économique. 28 PME Agroalimentaires PME Agroalimentaires 29

17 KPMG en un regard Premier cabinet français d audit, d expertise comptable et de conseil*, KPMG met à votre disposition un ensemble de compétences pluridisciplinaires. Grâce à l appui de son réseau international, KPMG propose de vous accompagner dans 144 pays. KPMG France KPMG compte plus de 7 clients en France parmi lesquels : 2 sociétés cotées ou faisant appel public à l épargne 2% des PME de plus de 5 salariés 6 3 associations et entités du Secteur non marchand 47 petites entreprises et professions libérales 5 références dans les collectivités publiques KPMG dans le monde Nombre de ville : 217 Nombre de pays : 144 Effectif : 7 4 Effectif : 14 Chiffre d affaires consolidé : 79 millions d euros Chiffre d affaires : 2,11 milliards de dollars L équipe Agroalimentaire PME Ile-de-France - Centre Sur le marché national et international du conseil aux entreprises, notre cabinet occupe aujourd hui une position reconnue par les professionnels. En tant qu expert-comptable et conseil aux entrepreneurs ou commissaire aux comptes, nous sommes présents dans de nombreux groupes de PME Agroalimentaires internationaux, nationaux ou familliaux. À ce titre, nous accompagnons les PME dans différents domaines. Au-delà de la simple culture financière, notre proximité avec les dirigeants des PME Agroalimentaires nous conduit à les accompagner également dans leur réflexions stratégiques pour répondre aux évolutions du secteur et dans la mise en place des actions à mener. La richesse d expérience de nos intervenants tient dans la diversité de leurs implications et missions, touchant aussi bien au secteur du négoce que de l industrie agroalimentaire. Cette étude a été réalisée par l équipe KPMG dédiée aux PME du secteur Agroalimentaire d Ile-de-France - dirigée par Nahid Sheikhalishahi, Associée, Directrice de pôle ; Annie Nocquet, Directrice organisation et contrôle interne ; Jérôme Sampériz, Business Performance Services ; François Amiot, Manager Gestion-Finance et Rania Bourahla, Chargée de Marketing. Chiffres au 3 septembre 29 * Source : profession comptable 21 3 PME Agroalimentaires PME Agroalimentaires 31

18 Remerciements Nous tenons à remercier tous les dirigeants qui ont bien voulu nous recevoir dans le cadre de cette étude. Nous remercions également tout particulièrement les personnes qui nous ont apporté leur propre vision des atouts et faiblesses des PME Agroalimentaires : CCIP (Chambre de Commerce et d Industrie de Paris) M. Christian Pépineau, Président M. Jean Fèvre, Directeur Nutripole ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires) Mme Catherine Chapalain, Directrice générale Mme Virginie Guérin, Chef de projet FNICGV (Fédération Nationale de l Industrie et des Commerces en Gros de Viandes) M. Nicolas Douzain-Didier, Directeur FNCPLA (Fédération Nationale du Commerce des Produits Laitiers et Avicoles) M. Lionel Koubbi, Président 32 Lexique : les principaux ratios financiers utilisés dans l étude La valeur ajoutée (V.A.) exprime la création ou l accroissement de valeur apportée par l entreprise, dans l exercice de ses activités professionnelles courantes, aux biens et services en provenance des tiers. V.A. = Chiffre d affaires Achats de matières et marchandises +/- Variations de stocks Charges externes Le taux de valeur ajoutée ou ratio valeur ajoutée rapporté au chiffre d affaires (V.A. / C.A.) mesure la contribution de l entreprise à la valeur produite par l entreprise. Le ratio charges de personnel rapporté au chiffre d affaires ou (Charges de personnel / C.A.) mesure le poids de la masse salariale par rapport à l activité. Le ratio résultat net rapporté au chiffre d affaires ou (Résultat net / C.A.) mesure la performance globale de l entreprise. Le ratio taux d endettement ou ( (emprunts financiers) / Capitaux propres) détermine le poids des dettes financières de l entreprise par rapport à ses capitaux propres. L EBITDA (Earnings Before Interest Tax & Depreciation and Amortization) représente le résultat opérationnel avant dépréciations et amortissements. Cette notion est proche de l excédent brut d exploitation (E.B.E). PME Agroalimentaires

19 Kpmg.fr Vous souhaitez échanger sur cette étude, rencontrer notre équipe... contactez-nous : Nahid Sheikhalishahi Tél. : +33 () nsheikhalishahi@kpmg.fr François Amiot Tél. : +33 () famiot@kpmg.fr Annie Nocquet Tél. : +33 () anocquet@kpmg.fr Jérôme Sampériz Tél. : +33 () jsamperiz@kpmg.fr Les informations contenues dans ce document sont d ordre général et ne sont pas destinées à traiter les particularités d une personne ou d une entité. Bien que nous fassions tout notre possible pour fournir des informations exactes et appropriées, nous ne pouvons garantir que ces informations seront toujours exactes à une date ultérieure. Elles ne peuvent ni ne doivent servir de support à des décisions sans validation par les professionnels ad hoc. KPMG S.A. est une société anonyme d expertise comptable et de commissariat aux comptes à directoire et conseil de surveillance au capital social de euros RCS Nanterre. Siège social : Immeuble Le Palatin, 3 cours du Triangle, Paris La Défense Cedex. KPMG S.A. est membre du réseau KPMG constitué de cabinets indépendants adhérents de KPMG International Cooperative ( KPMG International ), une entité de droit suisse. KPMG International ne propose pas de services aux clients. Aucun cabinet membre n a le droit d engager KPMG International ou les autres cabinets membres vis-à-vis des tiers. KPMG International n a le droit d engager aucun cabinet membre. 21 KPMG S.A., société anonyme d expertise comptable et de commissariat aux comptes, membre français du réseau KPMG constitué de cabinets indépendants adhérents de KPMG International Cooperative, une entité de droit suisse. Tous droits réservés. Imprimé en France Réalisation : Direction Communication Corporate POM SET - Novembre 21 - Crédit photo : Gettyimages - Fotolia Photo de couverture : Gettyimages

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