de l Innovation Urbaine

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1 Les Cahiers de l Innovation Urbaine N 6 Une AEU pour un éco-quartier entre forêt et Marais Commune de Clairmarais Octobre Mars Une pièce du puzzle de la Trame Verte et Bleue Audomaroise La commune de Clairmarais recoupe les plus importants éléments identitaires du paysage Audomarois, notamment le Marais, au seuil de la plaine des Flandres. La commune de Clairmarais se situe à proximité de plusieurs espaces, identifiés comme «poumons» verts importants de la Communauté d Agglomération de Saint- Omer. Cette position l élève au rang d un des plus grands pôles touristiques du Pays de Saint- Omer. La commune est située dans le bassin de l Aa, en grande partie sur le Marais Audomarois, sur la Méridienne Verte, à la frontière de la Flandre et de l Artois, du Nord et du Pas-de-Calais. Ce positionnement territorial particulier au cœur d éléments paysagers majeurs contribue à apporter à Clairmarais l image d une commune à la qualité de vie privilégiée. Outre son espace naturel, les vestiges de la grande abbaye cistercienne de Clairmarais participe à l identité du village. Par sa gestion rigoureuse de l espace, l abbaye a généré le village, lui a donné son nom et le site de l abbaye constitue un espace remarquable articulant forêt et Marais, Ciel et Terre, Cette situation géographique privilégiée en cœur de nature a néanmoins contribué à limiter les possibilités d extension du village. L urbanisation s est organisée, en effet, prioritairement à l Ouest du territoire de la commune, autour du centre-bourg et le long des voies de desserte. De nombreuses fermes isolées ponctuent le territoire à l Est. A ce jour, le seul endroit de la commune où l urbanisation est possible se situe zone du Petit Bagard. Elle correspond à la zone 1 AU du PLU. Le caractère remarquable de la commune (patrimoine naturel et bâti) imposait dès lors à la collectivité de concevoir un projet particulièrement respectueux de l environnement. C est pourquoi la Commune et l Agglomération ont fait appel à l Agence d Urbansime pour les accompagner dans l élaboration d une Approche Environnementale de l Urbanisme. La forêt domaniale de Rihoult-Clairmarais représente un atout non négligeable sur le territoire communal. Plus souvent dénommée «forêt de Clairmarais», elle est un des grands massifs boisés de la région Nord-Pas de Calais et l un des deux seuls de Flandre Française. Elle couvre environ hectares. C est le plus grand massif boisé de l arrondissement de Saint-Omer, de la Communauté d Agglomération et de l Est du Parc naturel régional des Caps et Marais d Opale. Le massif situé à proximité du «Marais de Clairmarais» (qui est une partie du Marais Audomarois) est dominé par le chêne, avec quelques parcelles enrésinées, sur sol argileux retenant l eau en plusieurs endroits. Au sein de cette entité paysagère y siège la réserve du Romelaëre, créee en 1978 sur une superficie de 80 hectares d eau et de terre. Depuis 2008, cette dernière est devenue une Réserve Naturelle Nationale. 1

2 Il est à noter que la commune fait partie du vaste site d importance communautaire FR : «prairies, Marais tourbeux, forêts et bois de la cuvette audomaroise et ses versants». (Source : DIREN) Le Marais Audomarois y est classé Zone de Protection Spéciale : FR (Source : Natura 2000) La commune de Clairmarais compte 656 habitants (données de 2006), sur une superficie de 1800 ha. Elle a connu une croissance de sa population jusqu aux années Puis, elle s est brutalement arrêtée pour ensuite connaître une diminution. Malgré cette baisse significative, le nombre de logements n a cessé de croître. C est pourquoi aujourd hui le parc de logements est relativement récent, et essentiellement de grande taille. Il est à noter que les résidences principales sont très largement majoritaires sur la commune (elles représentent 90% du parc). Si l on s attarde sur l évolution urbaine de Clairmarais, elle s est longtemps faite autour de l abbaye et de l église, au croisement de la forêt domaniale et du Marais. Aujourd hui, l objectif est de poursuivre cette tendance, c est pourquoi l évolution future de la commune a tendu à se développer autour du cœur de bourg. La végétation naturelle potentielle est très diversifiée dans la commune, en raison de la richesse des milieux en présence. L inventaire des Zones Naturelles d Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) mentionne notamment ces milieux biologiques remarquables : Ces derniers sont bien présents sur le territoire communal : 1. ZNIEFF dite «étangs et Marais du Romelaëre (ZNIEFF de type 1). 2. ZNIEFF dite «forêt domaniale de Clairmarais et ses lisières (ZNIEFF de type 1) 3. ZNIEFF dite «prairies humides de Clairmarais et du Bagard» (ZNIEFF de type 1) Au-delà de leur richesse et de leur diversité écologique intrinsèque, il convient de noter que ces différents milieux écologiques sont fortement «connectés» entre eux par des «liaisons biologiques». Ces liaisons devront impérativement être préservées au regard de la future zone d urbanisation. La commune ne possède qu un secteur de développement, situé au croisement d importants morceaux de tentavive de grande qualité environnementale. Ce futur secteur se situe entre une lame «urbaine», la forêt domaniale, et les espaces agricoles. 2

3 > Les temps forts du diagnostic «Connaître l histoire de la structuration de ce paysage est indispensable pour la réalisation d un nouveau quartier respectueux de l environnement et du territoire dans lequel il s insère.» Sylvaine Duval, paysagiste écologue du groupement AEU Vue aérienne de la ferme et des ruines de l Abbaye de St-Bertin 1 er temps fort : L archéologie paysagère par l histoire des cisterciens «Bernardus valles amabat», «Bernard aimait les vallées». Le choix du site cistercien a souvent répondu à cet adage comme en témoigne la toponymie cistercienne : abbaye de Cîteaux, Clairvaux, Bellevaux, Clairefontaine, Droiteval. La vallée boisée doit contenir, en de vastes étendues, tous les ingrédients qui répondent aux besoins de la vie monastique, sans se trouver trop loin des axes de circulation. Comment expliquer le choix de ces vallées, peu ensoleillées, qui réclament de nécessaires aménagements? Certes, le site doit permettre l isolement conforme à la vie hors du monde mais surtout, les vallées sont disponibles car peu attractives. En général, ils exploitent au mieux les ressources locales en valorisant les forêts plutôt qu en les détruisant. Défricher n est pas leur objectif premier, il est un moyen parmi d autres de s établir là où il y a encore de la place pour y mener une politique d autarcie économique. Ils sont ainsi pionniers dans l élaboration au XIII e siècle de règlements d exploitation forestière. En effet, la forêt permet de s approvisionner en bois de chauffage et de construction, en fruits et racines de toutes sortes. Les cisterciens débroussaillent et rationalisent la coupe et la pousse des espèces. Par exemple, les chênes produisent des glands et permettent de faire paître les cochons. Leur règle limitant la quantité de viande dans l alimentation, les cisterciens développent la pisciculture dans les milliers d étangs créés par les retenues d eau des nombreux barrages et digues qu ils construisent pour irriguer leurs terres et leurs monastères. En effet, les moines de l abbaye St-Bertin ont entrepris la mise en valeur du Marais dès le IX ème siècle en creusant des fossés (watergangs). Il a une superficie de ha, dont 500 ha sont encore cultivés par 120 familles de maraîchers. Une petite partie, nommée le Marais de Clairmarais, se positionne sur la commune. Un réseau de 160 km de «watergangs», chemins d eau parcourus par les bacôves ou les escutes, embarcations traditionnelles, dessert les parcelles cultivées et les pâtures. Le Marais est avant tout un lieu de production maraîchère très important dans l Audomarois. Le chou fleur est récolté deux à trois fois par an. Il est aussi l un des secteurs les plus remarquables du Parc naturel régional des Caps et Marais d Opale. Ce rappel sur les cisterciens et l aménagement du Marais permet de comprendre l identité de la commune de Clairmarais. L AEU a permis de réinterroger le mode de vie des cisterciens au prisme du Développement Durable. Beaucoup de préconisations de l AEU trouvent tout leur sens au regard de l identité du territoire. Le projet d éco-quartier s inscrit dans une continuité de l histoire des lieux. 3

4 2 ème temps fort : l impact de l activité touristique sur la commune L ensemble des partenaires souhaitaient atteindre une traduction opérationnelle de tous ces principes d aménagement. Lors de la phase «diagnostic», l ensemble des partenaires ont pu appréhender la dimension de l impact de la construction de ce nouveau quartier, particulièrement en terme de flux, d autant que la commune accueille d ores et déjà chaque année environ 700 bus. 3 ème temps fort : la réconciliation entre le développement de la commune et la préservation de l activité agricole L AEU a permis de mettre en évidence qu il est possible de répondre aux besoins en logement de la commune et d économiser le foncier. Alors que 10.5 ha était prévu dans le cadre du Plan Local d Urbanisme, l AEU présente un projet d urbanisme durable sur 3 ha. A partir des constats et objectifs fixés par le diagnostic, le groupement a proposé 3 scenarii. Chacun d entre eux présente un parti d aménagement tranché/ extrême afin de mettre en débat les enjeux et les impacts de l aménagement de ce futur quartier. La densité, la forme urbaine, la gestion des déchets, l économie du foncier, la qualité de vie, la santé et les pratiques sportives des habitants sont autant de thèmes interrogés. Des invariants se retrouvent dans les 3 scénarii. Il s agit de : - La préservation de la lisière - Le développement de la ripisylve - L intégration et la valorisation de la grange nature dans l aménagement du quartier > Plusieurs scénarios Chaque scénario proposé présente des atouts et des faiblesses. A l issue de ce premier travail, les partenaires n ont pas choisi parmi ces 3 scénarios. Ils en ont proposé un 4 ème qui reprend l ensemble des atouts des 3 précédents. La phase suivante a consisté en la réalisation d une maquette 1/500e avec de nouveaux principes d aménagement incontournables : - L économie du foncier et le maintien d une partie du champ cultivé - L accroche urbaine à la rue du Romelaëre - La mixité programmatique en logements et en fonctions urbaines - Le jardin des expériences, un quartier à visiter : dimension exemplaire et qualitative du projet - Des logements passifs jouxtant le développement d expériences faune/ flore. Le profil environnemental de l opération Tableau récapitulatif des exigences environnementales de l opération 4

5 Exemple d approfondissement d un scenario en maquette 1/500e : Ce même scénario a été approfondi en 3 nouveaux scenarii en maquette 1/500e. Le travail en maquette permet une approche plus réaliste, intuitive, sensible et facilite la compréhension du projet dans sa concrétisation. Maquette 1 L approfondissement opérationnel a porté sur: - La densité, la forme urbaine, les typologies d habitat et l accroche à la rue du Romelaëre - La programmation - Le paysage - Les déplacements. Afin de synthétiser les exigences environnementales de l opération, le groupement a réalisé le profil environnemental de l opération. Celui-ci distingue les cibles prioritaires. Certaines préconisations sont plus prioritaires et plus largement traitées car répondant davantage aux enjeux du secteur d étude et du projet. Maquette 2 > Le scenario final de l AEU Dans un souci d économiser du foncier mais pour répondre également aux besoins en logements de la commune, le parti d aménagement encourage la densité. Plusieurs espaces partagés (composés de logements, ou de tables) sont disséminés à travers les quartiers. Ces espaces permettront d être supports de la vie et des rencontres dans le quartier. Maquette 3 En outre, ces espaces conçus, sont isolés des voitures afin d assurer la sécurité des usagers de ces lieux et favoriser la pratique d une activité physique. L approche «mobilité et déplacements» de cet éco quartier révèle une diversité des types de voiries. Même si les véhicules motorisés peuvent circuler sur certaines voies à l intérieur du quartier, celles-ci ne leur sont pas pour autant dédiées. C est le prinicpe même des voies partagées. Schéma localisant les espaces partagés et les jardins collectifs dans le quartier. Des cheminements doux irrigueront tout le quartier, tant vers les espaces habités que vers les espaces de nature partagés (jardins, chemin du Shoubrouck, chemin de la lisière). 5

6 La Trame Bleue du site sera renforcée et révèle en plusieurs points : - Une gestion des eaux pluviales adaptée à la typologie du site - Le développement d une ripisylve favorisant le développement de l écosystème de la rivière du Shoubrouck - La conception de parkings filtrants. Dans le cas de la rue du Romelaëre, des haies existent d ores et déjà. Celles-ci sont de qualité certaine. Dès lors, elles seront préservées dans le cadre du futur aménagement. Ainsi, c est le projet qui s adapte à la structure paysagère et végétale existante. En outre, le développement d une noue végétalisée permettra la récupération et le traitement des eaux sur et aux abords du site avant leur rejet dans la rivière. Illustrations de limites séparatives Coupe de la ripisylve Le Plan Local d Urbanisme de la commune révèle l importance de préserver la lisière de la forêt. Dès lors, l AEU intègre cette donnée et conforte cet espace. Seul un cheminement sera aménagé pour les piétons. Une seconde bande boisée sera développée afin de former un écran végétal entre la lisière et le quartier. L enjeu est de protéger la forêt de Rihoult Clairmarais des nuisances humaines telles que la lumière, le bruit, les animaux de compagnie Coupe de la rue du Romelaëre Le quartier est conçu comme une pièce du puzzle de la Trame Verte et Bleue audomaroise. Dès lors, toute construction peut être support de biodiversité, telles que les limites séparatives entre les espaces privés et publics. Afin d assurer une couture urbaine de qualité, il est préconisé d implanter des commerces, services (professions libérales et artisans), en rez-de-chaussée sur la rue du Romelaëre. En outre, une réserve foncière de 3000 m² est intégrée au plan de composition afin d anticiper les besoins en logements du futur quartier. Coupe de la lisière de la forêt 6

7 > L AEU et après 1. Les Assises nationales de l énergie Le 25 janvier 2012, l Agence a présenté l AEU pour un éco quartier entre forêt et Marais lors des Assises Nationales de l Energie qui se sont déroulées à Dunkerque. Orientations du PLU après l AEU Les Assises de l Energie ont pour objectif de réunir tous les décideurs du secteur de l énergie. Par ailleurs, elles soulignent et démontrent le rôle fondamental qu ont à jouer les collectivités locales quant à la maîtrise de l énergie au XXI ème siècle. 2. Un Article dans «traits urbains» Assises Nationale de l Energie «Traits urbains» est le mensuel opérationnel des acteurs du développement et du renouvellement urbain. Dans le numéro 53 (Avril-Mai 2012), un article revient sur Une décennie d AEU. L article est illustré par l AEU pour un éco quartier entre forêt et Marais. L article est illustré exclusivement par des visuels de l AEU de Clairmarais. Assises Nationale de l Energie Article de la Revue Traits Urbains 7

8 N 5 Réponse de l Agence à l enquête nationale de l ADEME partie des 30 AEU les plus exemplaires en France, contribuant ainsi au rayonnement de notre territoire. Cette étude a également fait l objet d un article dans le magazine «Traits urbains» d Avril -Mai 2012 (revue nationale à destination des acteurs du développement et du renouvellement urbains). pour le compte de la commune de Clairmarais. Elle est située à l interface des principaux espaces naturels remarquables de notre territoire : le Marais Audomarois et la forêt de Rihoult-Clairmarais. L appel à projet ADEME Région Nord-Pas de Calais, primant l émergence de la dynamique éco quartier, fut le fil directeur Septembre 2012 Octobre à 20 logements/5 ans (7 500 m2 à 1 Ha maximum). Les Cahiers de l Innovation Urbaine 3. Reconnue par l ADEME nationale comme l une des 30 meilleures AEU en France parmi 800 réalisées depuis le début du dispositif L ademe met actuellement en place un centre national de ressources portant, entre autres, sur des retours d expériences de démarches aeu. Dans ce contexte, l Agence d Urbanisme et de Développement de la Région de Saint-Omer a répondu à une présélection de 60 AEU parmi 800 réalisées à travers la France. Une seconde sélection de 30 AEU les plus exemplaires sur les 60 présélectionnées fut dans un deuxième temps menée. Cette publication vous livre les réponses apportées par l Agence à ce questionnaire. L AEU pour un éco quartier entre Marais et forêt à Clairmarais fait dans cette logique AEU Clairmarais : Schéma d aménagement L Approche Environnementale de l Urbanisme (AEU) qui nous paraît la plus exemplaire est celle qui comprend un quartier d habitat mixte de 70 logements L ADEME Nationale pilote un centre national de ressources portant, entre autre, sur des retours d expériences des démarches AEU. La Grange nature > Quelles Aeu suivies vous paraissent-elles les plus exemplaires? Quelles sont les plus-values Associées? Quelle thématique est particulièrement bien traitée? Les plus-values apportées par l AEU et qui font l identité du projet sont : 1. L économie du foncier agricole Le site de 12,9 Ha (occupé par la Grange Nature sur 1,4 Ha) représente une surface cultivée de 11,5 Ha (zone 1AU). principal de l étude, garantissant ainsi, un niveau de performances élevées, au sein de toutes les thématiques environnementales. Le Plan Local de l Habitat (PLH) indique pour la commune un rythme de construction annuel de 3 à 4 logements/an, soit 20 logements/6 ans (60 à 70 logements sur 20 ans). La densité indiquée dans le PLH est de 20 logements/ha minimum > 60 logements/3 Ha en 3 phases, soit 25 à 30% maximum du terrain (11,5 Ha) à urbaniser : limiter à 3 Ha sur 20 ans. En outre, l AEU recommande à la commune de toujours rester en veille sur d éventuels autres sites (si petits soient-ils) à urbaniser: Une trentaine d AEU ont été sélectionnées parmi plus de 800 réalisées à travers toute la France depuis le début du dispositif. Agence d Urbanisme et de Développement de la Région de Saint-Omer - Septembre Cahier de l Innovation Urabine N 5 «L AEU pour un éco quartier entre forêt et Marais» fait partie de ces 30 AEU les plus exemplaires! L ensemble de ces interventions et publications ont permis de faire rayonner le projet mais également le territoire audomarois, prouvant ainsi que dans les territoires ruraux, il est également possible de faire des projets d urbanisme durable de grande qualité. La multiplication et la concrétisation de ces projets exemplaires sont un atout certain pour l attractivité de notre territoire. 4. Suites opérationnelles L AEU a traduit le projet en orientations d aménagement pour le secteur 1 AU. En outre, le groupement a produit un tableau récapitulatif reprenant les enjeux, les objectifs, les orientations et les actions à mettre en œuvre. Désormais, il appartient à la commune de Clairmarais et à la Communauté d Agglomération de Saint-Omer de travailler à la réalisation du projet. FICHE TECHNIQUE Calendrier de la mission : Septembre 2010 à Décembre 2012 Bureaux d études mandataires de la mission AMO : Tandem, Architecte Urbaniste Mandataire (Lille); Sylvaine Duval, Paysagiste écologue ( 59 - Valenciennes) ; AX R Ingenierie VRD Coût de la mission AMO : ,40 TTC Co-financement Région - ADEME (70 %) / CASO (30 %) Partenaires : Conseil Régional Nord-Pas de Calais, ADEME, Communauté d Agglomération de Saint-Omer, Agence d Urbanisme et de Développement de la Région de Saint-Omer Maître d Ouvrage délégué : Agence d Urbanisme et de Développement de la Région de Saint-Omer Rédaction, infographie et photos : équipe technique de l Agence d Urbanisme et de Développement de la Région de Saint-Omer Agence d Urbanisme et de Développement de la Région de Saint-Omer Château Lutun, 1 rue de Colmar - BP ARQUES Cedex Tél : Fax : accueil@aud-stomer.fr - Site : 8