Faits et chiffres. Résultats de la recherche sur l emploi. Conditions de travail exceptionnelles

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1 RECHERCHE Smals 20 Avenue Fonsny 1060 Bruxelles Téléphone: 02/ Site Web: Faits et chiffres Secteur: Informatique Chiffre d affaires annuel (national): Euro Nombre national d employés: Possibilités de promotion interne: 60% de postes de direction et/ou de management clés pourvus en interne Résultats de la recherche sur l emploi Conditions de travail primaires Tous les avantages monétaires (salaire, pension, options d achat d actions). Conditions de travail secondaires Tous les avantages non monétaires (congés payés, flexibilité des conditions de travail) et conditions de travail (canaux de participation, innovation, reconnaissance, politique d absentéisme et de bien-être). Formation et développement Existence, pertinence et efficacité des initiatives et programmes de développement. Possibilités de promotion interne Degré de priorité de la gestion des talents, parcours professionnel, succession, gestion des performances. Culture d entreprise Capacité de la société à instaurer une solide culture parmi ses salariés; la vision, les valeurs, la sensibilisation, la communication, le réseau social, la RSE/diversité. Conditions de travail exceptionnelles - Une entreprise socialement engagée qui a un impact important sur la société - Sécurité d'emploi, même en temps de crise - Grand équilibre vie professionnelle/vie privée : flexibilité des horaires, télétravail, travail à temps partiel, crédit-temps,... - Pas de voiture de société mais un remboursement intégral des frais de transport en commun - Parcours professionnel échelonné pour un plan de carrière à long terme. 476 TOP EMPLOYERS BELGIE/BELGIQUE 2012

2 INTERVIEW Libres de travailler où, quand et comme ils veulent Le bien-être commence par un équilibre entre vie professioncompany SMALS name «ICT for society» : le logo de Smals en dit long sur l'identité particulière de cette entreprise. Smals développe, pour les grandes institutions publiques du secteur de la sécurité sociale et du secteur des soins de santé telles que l'onss, les Pensions, ehealth ou l'inami, des applications ICT qui influencent la vie quotidienne de tous les citoyens. L'entreprise recrute chaque année plus d'une centaine de spécialistes ICT pour son compte, mais aussi pour ses clients. Elle a d'ailleurs fait de l'obtention de la certification de Top Employer l un de ses KPI stratégiques! Présentation de Smals Le nom Smals ne vous dit peut-être pas grand-chose, pourtant, cette entreprise comptant collaborateurs, est un des acteurs importants du marché ICT. Elle a, par exemple, joué un rôle de pionnier dans la mise au point des systèmes ICT de la carte SIS ou dans le développement de la Dimona, système électronique de déclaration immédiate d'emploi entre les employeurs et l'onss; sans compter qu'actuellement, l'entreprise s'occupe de la plateforme e-health. «C'est justement parce que notre nom n'est pas très connu que nous estimons important de renouveler chaque année notre certification de Top Employer», explique Fanny Taildeman, directrice RH. «Cela donne une impression positive en tant qu'employeur potentiel et c est, en plus, une excellente référence. Le fait que Smals soit une entreprise sociale n'échappera à personne. D'abord, elle possède un service social qui accueille les collaborateurs souhaitant aborder des problèmes privés ou professionnels. Ils y sont accompagnés, suivis et renvoyés vers d'autres institutions, le cas échéant. De plus, la société dispose d'un budget permettant d'apporter un soutien financier temporaire aux travailleurs en difficulté. Pendant la période de crise, elle a aussi réfléchi à des mesures particulières ou supplémentaires, comme les achats groupés visant un partage des coûts.» 477

3 nelle et vie privée. C'est pourquoi Smals propose des horaires de travail flexibles. «Nos collaborateurs fixent leurs horaires de travail, avec mise à jour quotidienne de leur solde d heures. Ce système permet d'intercaler facilement une visite chez le dentiste ou de résoudre l'un ou l'autre problème avec la garderie, par exemple. Nous sommes également très flexibles en matière de travail à temps partiel ou de crédit-temps. Un temps partiel à 80 % peut signifier ne pas travailler un jour par semaine, mais aussi répartir ces heures-là de façon à aller rechercher les enfants à l'école tous les jours.» Et comme les travailleurs peuvent aussi avoir recours, notamment, à quatre jours de congés sociaux payés par an, Smals a même été proclamée «Gezinsvriendelijke Onderneming» (entreprise soucieuse de la vie de famille) par la ligue flamande des familles «Gezinsbond». «Nous avons aussi lancé progressivement le télétravail il y a deux ans. En fonction d'une série de critères comme le type de travail, les résultats et les moyens techniques disponibles, nous essayons de permettre à nos collaborateurs de travailler une journée par semaine chez eux. Il faut dire que la mobilité est un problème croissant auquel il convient vraiment de s'attaquer. C'est la raison pour laquelle nous voulons passer au «Nouveau Monde du Travail». Nous avons déjà installé de nouveaux paysagers où plus personne ne dispose de son propre bureau. C'est très positif pour l'esprit d'équipe et, en même temps, personne ne laisse un bureau vide derrière lui quand il fait sa journée de té- «Je suis le parcours de formation interne pour devenir Senior Developer». «En fait, je viens du secteur pharmaceutique, mais mon travail m'a amenée à m'intéresser de plus en plus à l'informatique. J'ai poursuivi trois ans de cours du soir et j ai eu l occasion d y rencontrer une personne qui travaillait pour Smals. (...) Je trouve fantastique qu'on me propose autant d'opportunités, que je saisis d'ailleurs à pleines mains! Pour l'instant, je suis le parcours de formation interne pour devenir Senior Developer. C'est une formation très intensive avec ateliers, étude personnelle, cours, tests réguliers et même une période de stage. Ce qui rend mon travail passionnant jour après jour, ce sont les projets hyper intéressants et les évolutions techniques. J'ai tout de suite aimé la dynamique, les possibilités de développement personnel et les perspectives de carrière qui caractérisent l'entreprise.» Nadine Van Eeckhoudt, Developer, en service chez Smals depuis TOP EMPLOYERS BELGIE/BELGIQUE 2012

4 L'équilibre entre vie professionnelle et vie privée est devenu plus imprtant. Nous passons au Nouveau Monde du Travail. " SMALS Fanny Taildeman, HR Director Smals létravail. Les gens prennent place où ils veulent. Énormément de personnes - surtout les jeunes - sont prêtes à travailler d arrache-pied, mais veulent un peu de liberté en retour. Elles déterminent donc elles-mêmes où, quand et comment elles veulent travailler». 97 % en train Smals se coupe également en quatre en matière d'accessibilité. Elle ouvre des bureaux régionaux, toujours à proximité d'une gare. Ce qui permet à l'entreprise de faire prendre le train à 97 % de ses collaborateurs. Les voitures de société y sont donc particulièrement rares. En contrepartie la société rembourse l'intégralité des frais de transport en commun. Elle propose aussi des indemnisations pour l'utilisation du vélo et elle étudie même la possibilité de rembourser les frais de parcage des deux-roues. Les autres conditions de travail sont conformes à celles en vigueur sur le marché: 13e mois, assurance hospitalisation, deuxième pilier de pension, chèques-repas, écochèques. «Seuls nos salaires de départ sont un peu plus élevés que la moyenne du marché», dit Fanny Taildeman. «C'est une façon d'attirer les jeunes. La grande sécurité d'emploi que nous proposons, le travail à proximité du domicile et l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, voilà autant d'autres bonnes raisons de nous choisir. Nous sommes très actifs sur les campus, pas seulement pour dénicher de nouvelles recrues, mais aussi pour partager nos connaissances avec les écoles sous la forme de cours donnés par des professeurs invités.» Des parcours professionnels clairement échelonnés Autre raison qui en incite plus d'un à se faire engager chez Smals : les nombreuses opportunités de carrière et de développement proposées par l'entreprise. Cette dernière investit en effet beaucoup pour attirer les talents, les faire évoluer et les conserver. Concrètement, chaque collaborateur bénéficie donc en moyenne de 4 jours de formation par an. Pour les travailleurs titulaires d un master, ce chiffre peut atteindre 8-10 jours par an, ou plus. Fanny Taildeman : «Nous avons élaboré toute une série de parcours professionnels où les collaborateurs peuvent évoluer dans une fonction de spécialiste, de management ou de chef de projet. Nous avons établi un profil de compétences pour chacune de ces fonctions. Deux fois par an, le responsable et ses collaborateurs se réunissent pour examiner ensemble leurs compétences et l'évolution de celles-ci. C'est important pour eux, pour qu'ils puissent se faire une idée de leurs possibilités de carrière à long terme, mais aussi pour nous en tant qu'entreprise. Ce fonctionnement nous permet de cerner la nature, la quantité et le niveau des» 479

5 97% des collaborateurs prend le train compétences dont nous disposons au sein de la société. Nous effectuons régulièrement une analyse des lacunes et comparons nos avoirs actuels avec nos besoins à venir. Si nous sommes confrontés à un excédent, nous devons réorienter et former des collaborateurs. La mobilité interne devient un concept de plus en plus important». Smals Academy Le marché du travail devenant de plus en plus limité, le principal défi consiste à placer les bonnes personnes au bon endroit au bon moment. C'est la raison pour laquelle, selon Fanny Taildeman, il convient de prendre toute une série de mesures. Pour faire plus avec moins de personnel, il faut travailler plus intelligemment. Autrement dit : simplifier les processus, accroître l'efficacité, raccourcir les réunions, trouver des solutions pour maintenir les travailleurs plus âgés au travail, etc. Au lieu de chercher quelqu'un pour un emploi précis, Smals estime qu il est plus utile de modeler le contenu du poste au candidat. En corollaire, Fanny Taildeman plaide pour un travail à son propre niveau. «On cherche pour une fonction un profil capable de remplir les tâches les plus difficiles, mais souvent, celle-ci renferme aussi une quantité de tâches beaucoup plus simples. On pourrait imaginer de regrouper ces tâches-là et de les faire réaliser par des personnes moins spécialisées pour que les spécialistes s'occupent, eux, des tâches qui se situent à leur niveau». Et Fanny Taildeman de franchir un pas supplémentaire. Aujourd'hui, aussi bien Smals que ses clients emploient des spécialistes dans divers domaines. Ne serait-il pas possible de partager ces spécialistes entre plusieurs entreprises? Un premier pas est d'ores et déjà franchi au sein de la Smals Academy. «Nous allons mettre nos spécialistes en contact avec d'autres experts pour qu'ils puissent échanger leurs connaissances et engranger de nouveaux acquis. Mais il y a aussi de la place pour les stagiaires et les étudiants jobistes au sein de la Smals Academy». Création et écologie Smals possède son propre département de recherche, où travaillent une quinzaine de docteurs. Leur mission : étudier en continu les évolutions enregistrées en matière de technologies de l'information et de la communication et trouver un moyen de les traduire dans la pratique. Parmi les récentes réalisations du département, citons un nouveau système de sécurisation des transferts de données médicales par Internet. Un stockage centralisé des données permet aux médecins et aux hôpitaux de consulter celles-ci rapidement et en toute confidentialité. Le système doit être disponible en permanence, ce qui signifie concrète- 480 TOP EMPLOYERS BELGIE/BELGIQUE 2012

6 ment que chez Smals, les serveurs ne peuvent être déconnectés que 3 heures par an. Un défi immense! Autres exemples de réalisations menées à bien par le département: les applications mobiles pour l'e-government. La transmission de la déclaration d'impôts via son smartphone, une application permettant à l'étudiant jobiste de voir combien de jours il peut encore travailler. Quant au réseau social Yammer, il permet aux collaborateurs de partager de façon informelle articles, liens, vidéos et autres pour stimuler encore plus l'inventivité et l'innovation, tout en encourageant l'esprit d'équipe. Au niveau écologique, Smals fournit aussi les efforts nécessaires. L'envoi des feuilles de paie par courrier électronique permet d'éviter l'impression de documents papier par an; quant aux fenêtres, elles sont équipées de feuilles translucides qui permettent de maintenir la chaleur à l'extérieur en été et à l'intérieur en hiver. Mais ce qui nous a permis d'économiser le plus d'énergie, c'est l utilisation de l'eau du canal pour refroidir le centre de données d'anderlecht. Résultat : Smals consomme désormais 45 % d'énergie en moins, ce qui a tout de suite fait de notre centre de données le centre le moins coûteux du marché. Cette opération aura permis à l'entreprise de concilier écologie et économie tout en créant une plus-value pour l'environnement et les clients de Smals. SMALS «Pour moi, la liberté est fondamentale». «La position d'analyste fonctionnel me va comme un gant. J'ai une formation assez technique dans la programmation, mais ici, le travail est plus social. J'écoute les attentes du client, je les traduis en demandes et je les transmets aux ingénieurs chargés du développement des logiciels. Comme il s'agit d'applications utilisées quotidiennement par tout le monde, ce travail a une grande vocation sociale. Le bureau est facile d'accès en train et j'ai des collègues expérimentés qui sont toujours prêts à me prêter main forte. Pour moi, la liberté est fondamentale, je veux pouvoir organiser ma journée comme je le souhaite. Généralement, je commence tôt et je finis tôt aussi. Je trouve ça chouette que cette manière de fonctionner ne soit pas dédaignée. Ce qui est aussi intéressant, c est que les heures supplémentaires puissent être converties en jours de congé, surtout pour le débutant que je suis.» Daan Willems, Analyste fonctionnel, en service chez Smals depuis le 1er juillet