SOYOUZ. en Guyane ÉQUIVALENCES CMYK. CNES CNE_10_3852_LogoTerre CMYK_FondFoncé_Baseline 01/03/2011 DÉGRADÉ CMYK RÉSERVE BLANCHE M 70% Y 100%

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1 CNES CNE_10_3852_LogoTerre CMYK_FondFoncé_Baseline 01/03/2011 de Rothschild Suresnes - FRANCE / Fax : +33 (0) renoir.com hier est un document d exécution créé sur trator version CS3. ÉQUIVALENCES CMYK DÉGRADÉ CMYK RÉSERVE BLANCHE M 70% Y 100% TRANSPARENCE SOYOUZ en Guyane

2 Soyouz, un lanceur russe dans le ciel guyanais Héritier d une famille de lanceurs dont le premier modèle inaugura l ère spatiale en 1957 en plaçant Spoutnik 1 sur orbite, le Soyouz dispose désormais d un ensemble de lancement au Centre spatial guyanais, Port spatial de l Europe. Quinze ans après avoir entamé la commercialisation de ce lanceur de légende sur le marché international en partenariat avec la Russie, l Europe a aujourd hui intégré celui-ci dans sa propre famille de lanceurs, au sein de laquelle il offre une capacité intermédiaire (3 t en transfert géostationnaire, 4,4 t en héliosynchrone), complémentaire à celles d Ariane 5 (10 t en transfert géostationnaire et 20 t en orbite basse) et de Vega (1,5 t en orbite basse), tout en bénéficiant de la qualité de service exceptionnelle qui a fait le renom du site guyanais. CNES/LE GUEN Roger CNES/LE GUEN Roger CNES/ESA/Arianespace/ Activité Optique Vidéo CSG/G Barbaste, 2010 Le Centre spatial guyanais, un Port spatial en évolution Photo couverture et double page centrale ESA/CNES/D. DUCROS, CNES/ESA/Arianespace/Activité Optique Vidéo CSG Idéalement situé à proximité de l Equateur, le CSG est la seule base européenne de lancements spatiaux depuis Les différentes générations d Ariane s y sont succédé sur trois ELA (Ensembles de Lancement Ariane). Ariane 5 utilise aujourd hui l ELA-3 tandis que l ELA-1 a été reconverti pour le petit lanceur Vega, qui complètera la famille de lanceurs européens. Le CSG dispose également d installations pour la préparation de tous les types de charges utiles, des petits satellites aux cargos ravitailleurs de la Station Spatiale Internationale (ISS). Les bases de lancement russes Le lanceur Soyouz est également exploité depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, qui dispose de deux plates-formes de tir opérationnelles, dont une sert essentiellement aux vols habités et l autre à la version Soyouz-Fregat. Le cosmodrome de Plessetsk, au nord de la Russie, comporte quatre plates-formes dont trois sont encore actives pour des missions vers des orbites à forte inclinaison.

3 45 ans de coopération franco-russe Orbitant autour de la Terre, j ai vu combien notre planète est belle. Nous devons la préserver, non la détruire. Youri Gagarine RKK Centre spatial guyanais : les nouvelles installations Situé à 12 km au nord-ouest de l ELA, l Ensemble de Lancement Soyouz (ELS) a été bâti sur le modèle de ses homologues de Baïkonour et de Plessetsk, avec un hall d assemblage (MIK) relié à la Zone de lancement (ZL) par une voie ferrée. Dates clés 1966 : Accord de coopération spatiale franco-soviétique : Un réflecteur laser français est déposé sur la Lune par la mission Lunakhod : La sonde soviétique Mars 3 est la première à emporter une expérience française : Le microsatellite SRET-1 est mis sur orbite par un lanceur soviétique : Une équipe du CNES se rend au cosmodrome de Kapoustine Yar pour le lancement du satellite Signe : Premier vol d un spationaute français sur un vaisseau Soyouz. D autres missions suivront : Aragatz (1988), Antarès (1992), Altaïr (1993), Cassiopée (1996), Pégase (1998), Perseus (1999) et Andromède (2001) : Les sondes soviétiques Vega larguent des ballons du CNES pour l étude in situ de l atmosphère de Vénus. 1989/90 : Missions conjointes Granat et Gamma pour l astronomie X et gamma : Création de Starsem pour commercialiser le lanceur Soyouz : Accord gouvernemental décidant de l implantation du lanceur Soyouz en Guyane. Encadrée de mâts parafoudres, la ZL comprend une table en béton sur laquelle un dispositif en pétales enserrera le lanceur qui sera protégé par un portique mobile jusqu au décollage. Initiée par le Général de Gaulle en 1966, la coopération spatiale franco-soviétique prend d abord la forme d une collaboration entre le CNES et le comité Interkosmos de l Académie des Sciences d URSS, avec la réalisation de campagnes scientifiques conjointes et l emport d expériences sur des missions soviétiques aussi bien autour de la Terre que vers la Lune, Mars ou Vénus. En 1980, cette coopération est élargie aux vols habités et la France devient en 1982 le premier pays hors du bloc soviétique à faire voler un de ses ressortissants sur un vaisseau Soyouz. Après l effondrement de l URSS, cette coopération se renforce au travers de partenariats avec Roscosmos et les industriels russes, ce qui ouvre la voie à la création de Starsem pour la commercialisation du Soyouz, qui vient compléter la famille Ariane. Au pied du massif en béton s étend un carneau pour l évacuation des gaz chauds au décollage et dont le percement a nécessité l extraction de m 3 de roches. Toutes les photos CNES/ESA/Arianespace/Activité Optique Vidéo CSG/G Barbaste/P.Baudon, sauf photo centrale ESA/S. CORVAJA, Le Général de Gaulle lors de la signature de l accord de coopération spatiale, à Moscou, le 30 juin CNES/SYGMA Jean-Loup Chrétien (à g.) et ses co-équipiers soviétiques embarquent pour la mission PVH (Premier Vol Habité), le 24 juin CNES Le MIK est un vaste hall de 92 m de long où le lanceur Soyouz est assemblé horizontalement puis placé sur un wagon-érecteur pour son transfert en ZL où il sera redressé à la verticale.

4 Le Soyouz «guyanais» Afin de pouvoir être exploité commercialement depuis le CSG, le lanceur Soyouz a dû subir plusieurs modifications techniques pour, d une part s adapter aux contraintes opérationnelles et réglementaires du Port spatial de l Europe, et d autre part pour offrir un service adapté aux besoins du marché. Soyouz 2, dernier-né de la gamme Soyouz en chiffres Masse au décollage : 308 t ESA/CNES/D. DUCROS, 2010 Dimensions : 46,2 m de haut, 10,3 m de diamètre à la base, coiffe de 4,11 m de diamètre. Performances depuis le CSG : Soyouz ST-A kg en transfert géostationnaire kg en héliosynchrone (880 km, 98 ) Soyouz ST-B kg en transfert géostationnaire kg en héliosynchrone (880 km, 98 ) Nouvel environnement, nouvelles règles L utilisation d un lanceur étranger à partir du CSG a nécessité une remise à plat de certaines spécifications techniques et opérationnelles afin de respecter les règlementations en vigueur, en particulier concernant la sauvegarde des personnes et des biens. Une modernisation des chaines de télémesures avec des nouveaux systèmes de collecte et de numérisation des mesures en vol, ainsi que des émetteurs et des antennes permettra d utiliser les mêmes moyens de réception que le système Ariane et les installations existantes sur les stations de poursuite en aval de la trajectoire de vol. Le Soyouz dispose d un système de neutralisation automatique en vol. Un Kit de Sécurité Europe (KSE) a été développé pour être intégré sur les lanceurs décollant de Guyane au départ de Plessetsk et Baïkonour. Sa nouvelle coiffe lui a permis d emporter le satellite météorologique européen MetOp. Une version 2-1b, dotée d un 3e étage remotorisé, a fait ses débuts en lançant le satellite astronomique Corot du CNES, fin Les lancements effectués depuis le CSG utiliseront Soyouz 2 en versions ST-A et ST-B, adaptées aux conditions opérationnelles de la Guyane. En outre, le conditionnement des composants du lanceur a dû être adapté à son transport maritime et à son exploitation dans les conditions de température et d hygrométrie de la Guyane. CNES/ESA/Arianespace/ Activité Optique Vidéo CSG BAUDON Philippe, 2009 Pour répondre aux besoins du marché, Soyouz a connu une profonde évolution depuis le milieu des années 1990, avec l introduction de l étage supérieur Fregat, une remotorisation des étages de base et le remplacement de l ancienne avionique analogique par une version numérique plus performante, qui permet d utiliser une coiffe de 4 m de diamètre. Ce «Soyouz 2» a été qualifié en vol en 2004 en version 2-1a et est exploité opérationnellement depuis

5 Equipe de présentation de l Armée de l Air/ Adjudant-chef Hubert LECINSKY, 2009 Rôle du Cnes À la fois responsable de la Base de Lancement de Guyane française et architecte système du projet Soyouz en Guyane, le CNES joue un rôle central dans son implantation au CSG. L Ensemble de Lancement Soyouz (ELS) est le 7 e ensemble de lancement construit en Guyane sous la direction du CNES. CNES/ESA/Arianespace, 2011 Dès le début du programme, le CNES a reçu mandat du gouvernement français pour mettre en œuvre l accord intergouvernemental signé avec la Fédération de Russie en Il s est aussi vu confier par l ESA le rôle d architecte système pour la phase de développement du projet, ce qui lui a valu de réaliser la conception générale des installations de l ELS en liaison avec les partenaires russes et européens et de passer les contrats avec les industriels en Europe et, via Arianespace, en Russie. A ce titre, le CNES a donc assuré la coordination d ensemble des La salle Jupiter 2 au CSG travaux, la gestion des interfaces, l installation des matériels, la conduite du chantier et celle des essais jusqu à la qualification technique, qui a précédé l ouverture du site aux opérations en avril De la conception aux opérations Au titre de la nouvelle «Loi sur les Opérations Spatiales», le CNES est le responsable de la sécurité et de la conformité technique et réglementaire de toutes les opérations liées à l exploitation du lanceur Soyouz depuis le CSG. Cela en fait donc un partenaire à part entière de toutes les étapes de la mise en œuvre du lanceur, de l analyse de mission au débarquement du matériel au Port de Kourou et jusqu à la mise en orbite de la charge utile et la passivation de l étage supérieur. Toutes les opérations de lancement sont réalisées sous la responsabilité finale des équipes du CNES et notamment du DDO (Directeur des opérations) depuis le bâtiment Jupiter 2. C est également à un responsable sauvegarde du CNES que revient la décision finale de procéder à la neutralisation en vol du lanceur en cas d anomalie majeure entrainant une déviation de trajectoire. CNES/ESA/Arianespace/BAUDON Philippe, 2009 Graphisme : Céline Colombo/Leszines. Impression Escourbiac-2011 NCE Contact : 2 Place Maurice Quentin Paris Cedex 01 - FRANCE Tél. : Cnes-presse@cnes.fr