PRATIQUES DE FORMATION

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1 REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION des apprentis et recommandations Analyse et recommandations issues de l expérimentation conduite par l ANLCI depuis 2009 auprès de 50 CFA dans 9 régions de métropole et d outre-mer. Version 2 : 20 juillet 2012 POUR L ACCÈS DE TOUS À LA LECTURE, À L ÉCRITURE ET AUX COMPÉTENCES DE BASE AVEC LE SOUTIEN FINANCIER DE l Europe s engage en France avec le Fonds Social Européen

2 REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS ET RECOMMANDATIONS - REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS Regards sur les pratiques de formation des apprentis Ce texte s appuie sur les constats DES cabinets de consultants DANS LE CADRE DE L EXPÉRIMENTATION «RENFORCER LES COMPÉTENCES DE BASE DES APPRENTIS». Il rend compte des principales caractéristiques qui se sont dégagées au niveau national. mais il FAUT SOULIGNER des différences entre les établissements, les régions et les secteurs professionnels. Chaque CFA pourra se retrouver dans un ou plusieurs constats présentés ci-après. Regards sur : le système de formation destiné à l ensemble des apprentis, les dispositifs spécifiques pour les jeunes les plus en difficulté, le cheminement des acteurs de l expérimentation. 1 Regards sur le SYSTÈME DE FORMATION DESTINÉ À L ENSEMBLE DES APPRENTIS L expérimentation a été tributaire, dans chaque CFA, de l état du système de formation alternée. En effet, les apprentis en difficulté avec les compétences de base, bénéficient de conditions favorables pour progresser lorsque les pratiques de formation destinées à l ensemble des apprentis sont tournées vers le développement : de la personnalisation des parcours pour répondre plus efficacement aux besoins des apprentis, d activités d apprentissage mobilisatrices où les jeunes sont en situation de recherche et de coopération, d un processus d alternance porteur de sens et structurant, aussi bien pour la formation pratique et technique que pour la formation générale. Ces pratiques constituent des leviers qui créent une dynamique porteuse pour tous et qui convient particulièrement bien aux jeunes fragilisés par une maîtrise insuffisante des compétences de base. Dans cette perspective, l état du système de formation alternée est donc le socle d une stratégie de maîtrise des compétences de base. Celle-ci s appuie d abord sur les pratiques «ordinaires», celles qui s adressent à tous. Or, dans le cadre de l expérimentation, nous avons pu constater que si les trois leviers cités précédemment (personnalisation, méthodes actives, alternance structurante et interactive) sont au cœur du principe de la formation en alternance et des textes réglementaires qui la structurent, ils doivent encore faire l objet de développement pour irriguer l ensemble des CFA. 2 Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme - REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS ET RECOMMANDATIONS

3 A La personnalisation des parcours et des activités d apprentissage est de plus en plus ressentie comme nécessaire mais elle reste difficile à installer Pour dire que le besoin de personnalisation allait croissant, les équipes ont fréquemment cité les trois raisons suivantes : les classes sont de plus en plus hétérogènes et l écart se creuse entre ceux qui sont à l aise avec les compétences de base et ceux qui ne maîtrisent pas les fondamentaux, dans certaines sections, les jeunes en difficulté sont de plus en plus nombreux et ne constituent pas un public homogène, le contrôle en cours de formation (CCF) et la préparation des CAP bénéficiant d une dispense de formation générale (CAP connexes préparés en un an par un apprenti déjà titulaire d un CAP) poussent à trouver des solutions personnalisées. Toutefois, la mise en place d une personnalisation des parcours reste souvent sujet à débat au sein des équipes. Celles-ci sont partagées entre une préparation collective du CAP, avec un rythme et des contenus identiques qui garantit une égalité de traitement pédagogique à tous les apprentis et une préparation plus personnalisée qui répond aux besoins mais qui s accompagne, par nature, de différences dans la conduite des processus d apprentissage. Dans le cadre d une conduite personnalisée, à certains moments, les apprentis peuvent, en fonction de leurs acquis, réaliser des activités différentes, avec une durée et des aides différentes, ils peuvent éventuellement avoir des objectifs d apprentissage différents. La tension entre un enseignement collectif uniforme et un enseignement différencié reste forte. Elle pèse sur la capacité des équipes à avancer vers la personnalisation des parcours. Dans ce contexte, lorsque l on échange avec les équipes sur les démarches pédagogiques qu elles mettent en œuvre pour avancer vers la personnalisation, les constats suivants apparaissent : Le premier accueil qui devrait être le premier maillon de la mise en dynamique des apprentis est souvent plus administratif qu intégrateur. Il donne lieu à la transmission d informations multiples et n aide pas suffisamment les apprentis à se situer comme de jeunes adultes salariés qui ne sont plus des élèves et qui vont devoir aller vers plus d autonomie et de responsabilisation en entreprise mais aussi au CFA. La spécificité de la formation en alternance est expliquée mais ne donne pas assez lieu à un travail d appropriation qui permettrait aux jeunes apprentis de comprendre, dès le début de leur formation, le changement de méthode et de posture par rapport aux références et au vécu scolaires qu ils ont en tête. Les positionnements à l entrée en formation ne sont pas pratiqués par tous les CFA. Quand ils existent, ils sont souvent de type académique, construits à partir des savoirs disciplinaires, laissant peu de place à des situations mettant en jeu plusieurs compétences (situations problèmes ou situations professionnelles par exemple). Ils sont également souvent conçus en référence aux compétences terminales du référentiel et ne prennent pas ou peu en compte des niveaux intermédiaires. Les positionnements donnent des informations aux enseignants mais, dans la plupart des cas, ne génèrent pas une prise de conscience par les jeunes de leur potentiel, de leurs besoins et des possibilités de progression. Ils débouchent rarement sur la construction et la négociation de véritables parcours de formation. Dans ce contexte, l accompagnement des jeunes n est pas vraiment opérationnalisé et reste ponctuel, orienté la plupart du temps vers la régulation de problèmes socio-éducatifs. REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS ET RECOMMANDATIONS - REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme - REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS ET RECOMMANDATIONS 3

4 REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS ET RECOMMANDATIONS - REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS Par ailleurs, un positionnement dynamique, basé sur une co-évaluation apprenti/formateur, est d autant plus efficace qu il se fait pendant des temps d entretien individuel durant lesquels certaines représentations peuvent être discutées et levées (représentations par rapport à l apprentissage, au vécu scolaire, à l estime de soi ). Il faut cependant reconnaître que cela reste difficile à mettre en place dans le cadre de l organisation actuelle des emplois du temps. En enseignement général, les activités d apprentissage sont le plus souvent identiques pour tous avec, en cas de besoin, des aménagements individuels au cas par cas. La diminution voire la disparition des temps de travail en demi-groupe et l augmentation des effectifs des classes (regroupements de sections, contraintes budgétaires) ne facilitent pas la mise en place de démarches de personnalisation. Les centres de ressources apportent de la souplesse et des possibilités d accueil individualisé mais, dans l ensemble, l organisation pédagogique ne s appuie pas assez sur les centres ressources. Lors de l expérimentation, on a donc pu constater que les enseignants de CFA peuvent avoir du mal à se représenter concrètement comment ils pouvaient installer une véritable différenciation pédagogique, un travail en groupes de besoins, une organisation modulaire, des ateliers de travail individualisé. Les équipes ont besoin d encore plus de soutien au niveau professionnel, pédagogique et institutionnel pour avancer sereinement et efficacement vers une véritable personnalisation des parcours permettant aux apprentis de préparer dans de bonnes conditions le CAP et d être bien outillés pour faire face à des besoins de formation tout au long de leur vie. B les méthodes actives gagneraient à être reconnues comme des démarches efficaces pour aider les jeunes à apprendre En formation générale, l enseignement se fait donc majoritairement à travers des cours magistraux et des exercices d application. Les enseignants essaient de les rendre vivants et attractifs en impliquant le plus possible les jeunes. Mais ces cours restent basés sur une logique de transmission / réception / application faisant peu de place à l autonomie de l apprenant et aux démarches actives d appropriation des savoirs et de construction des compétences. Les évaluations sont parfois l occasion d une réflexion et d un dialogue sur ce qui a marché et sur ce qui a posé problème avec une correction raisonnée, mais la plupart du temps elles restent sommatives par manque de temps ou sous-estimation de l intérêt formatif de la phase d évaluation. Les enseignants ont beaucoup de mal à se représenter comment ils pourraient faire autrement, compte tenu du peu de temps dont ils disposent pour traiter le programme du CAP. Les méthodes actives leur paraissent souvent génératrices de perte de temps, déstabilisantes pour les jeunes mais aussi pour eux. On trouve donc peu trace d activités faisant une part importante à la résolution de problèmes, à la recherche de solutions en petits groupes, à la réflexion sur la manière de traiter l information pour répondre à des questions complexes, à la pédagogie de projet, à l organisation des connaissances, à la formulation des procédures utilisées, à l analyse des erreurs, à la construction d outils pour guider les démarches et stabiliser des points de repères Pourtant ce sont des activités indispensables pour aider les jeunes à prendre en main leurs apprentissages et les aider à acquérir une autonomie dont ils auront besoin toute leur vie. 4 Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme - REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS ET RECOMMANDATIONS

5 Cet enjeu de l autonomie pour apprendre concerne tous les jeunes mais encore plus les jeunes qui ont accumulé les difficultés au cours de leur scolarité et pour qui les exercices scolaires ont été le vecteur d échecs douloureux et récurrents. Il est essentiel que les apprentis changent de posture. Ils ont besoin de sortir d un statut d élève passif et résigné, pour s engager dans le rôle d un jeune adulte qui a du potentiel, des atouts et des fonctions intellectuelles qui ne demandent qu à être activées et développées pour réussir les tâches proposées. Lors de l expérimentation, certains CFA se sont lancés dans la mise en œuvre de méthodes actives pendant quelques séances. Courageux et tenaces, les enseignants ont tâtonné mais ont finalement trouvé des manières de faire qui ont placé les apprenants «aux manettes» des activités à réaliser, en position d exploration, de recherche, de coopération, de construction de solutions. Les jeunes ne maîtrisant pas bien les compétences de base ont été très actifs et productifs. Dans l ensemble, les apprentis ont beaucoup apprécié. Les enseignants étaient un peu épuisés par ce nouveau rôle d animateur et de médiateur mais satisfaits car les compétences du référentiel ont été travaillées par tous, dans un délai raisonnable et les résultats ont été satisfaisants. Il y a donc là une voie de progression importante qui permettra d avancer si les équipes sont formées et outillées pour mettre en œuvre des pratiques qui sont celles préconisées pour la formation d adultes et qui sont aussi recommandées pour la formation des apprentis. C La dynamique d alternance est centrale mais doit être mieux exploitée Le processus de l alternance est connu par tous et opérationnalisé côté entreprise et côté CFA. La liaison se fait à travers des visites et des contacts téléphoniques, le livret de suivi est utilisé. De retour au CFA, au début de chaque stage, les jeunes présentent ce qu ils ont fait en entreprise. Pour chaque phase d alternance, les formateurs et les maîtres d apprentissage se mettent d accord sur les compétences qui seront développées en entreprise en fonction de la nature des activités de l entreprise, à partir du référentiel d activités du CAP. Une stratégie de formation est élaborée par l équipe pédagogique à partir des situations professionnelles et du référentiel. Bref, la mécanique est au point et chaque CFA s est organisé pour qu elle marche Seulement voilà Les visites en entreprise sont souvent irrégulières et pas toujours assez constructives. Si les informations recueillies font l objet de fiches de suivi, elles sont encore trop peu exploitées par l équipe pédagogique. De nombreux enseignants ont encore du mal à être convaincus du fait que le travail en entreprise puisse être véritablement générateur d accès aux savoirs. Pour «traiter» le programme, ils ne mobilisent pas assez ce que l apprenti a vécu et appris en entreprise. Dans notre culture, la reconnaissance de l expérience reste encore marginale, malgré les avancées de la VAE (validation des acquis de l expérience). On retrouve les mêmes réticences dans certains CFA. Dans ce contexte, les enseignants se sentent responsables de la transmission de la totalité des contenus du programme alors même que la responsabilité est à partager avec l entreprise qui assure les deux tiers du temps de formation. Les enseignants doivent pourtant se situer en complémentarité, en anticipation et en prolongement du travail en entreprise : analyse des tâches, apports théoriques et pratiques ciblés, aide à la résolution de problèmes, aide à la mobilisation des acquis et à l intégration de nouveaux savoirs Ils ont souvent tendance à vouloir eux-mêmes présenter en cours tous les contenus du programme, ce qui conduit très vite à une course contre la montre qui ne laisse pas le temps aux jeunes de s approprier les connaissances, de consolider des compétences et de faire des passerelles avec leurs pratiques professionnelles. REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS ET RECOMMANDATIONS - REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme - REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS ET RECOMMANDATIONS 5

6 REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS ET RECOMMANDATIONS - REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS Si ces constats peuvent concerner l ensemble des enseignements, ils sont tout particulièrement applicables à la formation générale. Celle-ci est encore trop peu reliée aux situations professionnelles vécues par les jeunes. Les tableaux de stratégies, quand ils existent, sont tournés vers les savoir-faire pratiques et technologiques et intègrent rarement les savoirs généraux. Dans la plupart des cas, les enseignants de formation générale sont à la recherche des opportunités professionnelles mais ils butent vite sur des limites. Les activités professionnelles sont surtout utilisées comme illustration qui permettent de contextualiser les exercices, mais l approche disciplinaire est vite dominante au détriment d une approche interdisciplinaire. L entrée par les savoirs prime sur l entrée par les compétences. La difficulté à synchroniser les rythmes est également un obstacle important. Les enseignants rencontrent souvent des difficultés pour concilier les contraintes d activités des entreprises, la diversité des tâches confiées aux apprentis et les impératifs de déroulement de leur programme (une progression par discipline avec des notions qui dépendent les unes des autres ). Il faut noter aussi que la gestion de la difficile maîtrise des compétences de base reste souvent du ressort des seuls formateurs de l enseignement général alors qu elle pourrait être mieux partagée avec les formateurs professionnels et les maîtres d apprentissage. Il y a donc là aussi des marges de progression pour arriver à une véritable pédagogie de l alternance qui mise sur l apprentissage expérientiel comme creuset du développement des compétences et de l accès aux savoirs. L implication de tous (organisations professionnelles, chambres consulaires, OPCA, Conseils Régionaux, Ministère de l Éducation nationale, Ministère de l Agriculture ) sur ce point pourrait aider à faire évoluer les cadres de référence et les pratiques aussi bien dans les CFA que dans les entreprises. 6 Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme - REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS ET RECOMMANDATIONS

7 2 REgards sur les DISPOSITIFS SPéCIFIQUES POUR LES JEUNES LES PLUS EN DIFFICULTé Des dispositifs de soutien ont été expérimentés mais les équipes ont souvent eu du mal à définir des stratégies pertinentes et mobilisatrices. Pour définir des stratégies efficaces, il faut bien connaître les problèmes linguistiques et cognitifs auxquels les jeunes sont confrontés, les causes et les effets de l échec scolaire ainsi que les types d activités qui peuvent aider ces jeunes à progresser. Il faut aussi considérer les apprentis concernés comme de jeunes adultes, les aider à reprendre confiance dans leur capacité d apprentissage pour qu ils sortent de la spirale de l échec scolaire. Ils progresseront durablement s ils s engagent activement dans la démarche, s ils se fixent, avec l aide des acteurs éducatifs, des objectifs réalistes et s ils réussissent les tâches qu ils entreprennent. La motivation à apprendre se construit avec eux, au fur et à mesure des activités réalisées en CFA et en entreprise. Les apprentis ont besoin de développer leur autonomie pour apprendre, en prenant conscience de leurs manières d agir et des méthodes de travail qui peuvent les améliorer. Sachant que, avec en moyenne 12 semaines au CFA dans l année, ils bénéficieront en général d une à trois séances par semaine d accompagnement personnalisé ce qui représentera au maximum 80h, et plus probablement 40h à 60h, voire 12h s il y a une séance de 1h par semaine! C est très peu pour réinstaller les fondamentaux Il est donc indispensable de privilégier la remise en dynamique, de faire appel à l ingéniosité des jeunes pour qu ils apprivoisent les écrits professionnels et quotidiens auxquels ils sont confrontés. Ce dont ils ont besoin, c est d un accompagnement qui leur montre qu ils peuvent trouver des solutions, qu ils peuvent construire des outils et des modes opératoires plus efficaces. L enjeu, c est de rendre les apprentis capables d apprendre et de continuer seuls à la sortie du dispositif. Cette logique d accompagnement participe de la stratégie globale de remédiation pour adultes et jeunes adultes qui inclut d autres dimensions : didactique de l écrit et démarches pouvant favoriser l appropriation de l écrit, lecture d énoncés et de consignes, remédiation en mathématiques, mobilisation des fonctions intellectuelles, éducation cognitive Ceci nécessite une expertise au niveau de l apprentissage des contenus linguistiques et cognitifs. Or, cette posture d accompagnateur /médiateur et ces démarches de remédiation linguistique et cognitive font appel à des compétences qu un enseignant habitué à transmettre des savoirs disciplinaires n a pas l habitude de mettre en œuvre. Dans ce contexte, les enseignants ont souvent eu du mal à imaginer un dispositif qui ne soit pas la reproduction, en plus individualisée, du format scolaire qu ils connaissent bien. En revanche, des avancées ont été possibles dès qu ils ont ouvert la porte à un changement de posture, dès qu ils se sont mis en position d accompagnement, d animation et de médiation. REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS ET RECOMMANDATIONS - REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS Il y a un besoin important de formation pour étayer les pratiques dans ce domaine, d autant plus que si l acquisition de ce type de compétences est nécessaire pour aider les jeunes en situation d illettrisme, elle est également très utile pour accompagner, plus globalement, les évolutions du métier d enseignant. Il faudrait aussi penser à remobiliser les enseignants qui ont été formés il y a quelques années aux méthodes d éducabilité cognitive et qui n ont plus eu la possibilité de les mettre en œuvre. Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme - REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS ET RECOMMANDATIONS 7

8 REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS ET RECOMMANDATIONS - RECOMMANDATIONS Regards sur le cheminement des acteurs de l expérimentation Les expérimentateurs ont eu besoin d un temps de maturation pour prendre la mesure du chemin à parcourir et commencer à expérimenter de nouvelles démarches. Lors de la première phase de l expérimentation, les équipes se sont beaucoup investies dans le diagnostic et l élaboration du plan d action. Elles ont pu ainsi bien s imprégner des enjeux et explorer de nouvelles façons de faire mais la mise en œuvre des actions n ayant souvent commencé qu en février/mars, le temps disponible pour le travail avec les apprentis a été très réduit et n a pas pu avoir un impact significatif sur les résultats des apprentis. On a pu cependant observer quelques effets sur le comportement des apprentis qui renforcent les hypothèses de départ : intérêt d un travail porteur de plus de sens, d une prise en compte personnalisée, d une mobilisation intellectuelle plus intensive et d un travail de recherche plus coopératif. A L expérimentation a ouvert la porte à une nouvelle approche de la formation Le défi posé par la lutte contre l illettrisme a placé les acteurs devant de nouvelles perspectives. Ils ont été moins dépendants du contexte institutionnel pour se pencher sur les enjeux de ce que certains chercheurs appellent «l apprenance» : comment redonner envie d apprendre? Comment sortir du poids de l échec scolaire? Comment mieux connaître l apprenant? Comment le mobiliser et l accompagner? etc. Les acteurs engagés dans l expérimentation ont regardé avec un œil neuf leur dispositif pédagogique et leurs pratiques en les mettant en relation avec les besoins des jeunes et l enjeu de l accès de tous aux compétences de base. B La démarche a été rythmée par des phases de mobilisation, d expectative, de déstabilisation, de découvertes et de remise en dynamique S il était facile d aider un jeune à apprendre ce qu il n est pas arrivé à intégrer pendant toute sa scolarité, s il suffisait d appliquer une procédure et d appuyer sur un bouton, on n aurait pas besoin d expérimentation Or le problème est très complexe et il n y a pas de solution miracle. Tout le monde s est mis en position de recherche. Le consultant mandaté par l ANLCI a apporté des éclairages, des appuis théoriques et méthodologiques. Il a impulsé le processus et fait avancer la réflexion et les travaux. Mais, seuls les acteurs éducatifs étaient, in fine, en mesure d agir. À certains moments, tout était clair, à d autres moments le paysage se brouillait et le doute s installait, puis une idée venait, elle se clarifiait et s opérationnalisait. La dynamique repartait C est une situation tout à fait habituelle dans les démarches d innovation et de changement. C Les acteurs ont avancé de manière pragmatique et certains ont eu du mal à anticiper et à formaliser Les acteurs avaient envie d agir. Certains ont accepté d écrire une fiche pour expliquer ce qu ils voulaient mettre en place et comment ils allaient s y prendre, à partir d un questionnaire préparé par le consultant, mais d autres ont préféré se lancer directement. La formalisation est venue ensuite lors d une présentation orale, d un questionnement par les collègues ou le consultant. Globalement, les équipes sont peu préparées à réfléchir à l ingénierie d une action et à la formaliser. Les bilans, à partir d un questionnaire, ont été plus aisés à faire. D Pour aller plus loin les acteurs ont besoin de formation et d accompagnement Intervenir en CFA suppose une formation pédagogique solide. Cela permet d éviter la reproduction de pratiques «scolaires» dont chacun a eu l expérience et la faible mobilisation d une véritable pédagogie de l alternance. Les centres de ressources ont des manuels, des revues professionnelles, des usuels, des logiciels d apprentissage, une bibliothèque pour les apprentis, mais ils ont peu d ouvrages sur la pédagogie, la cognition, les difficultés d apprentissage. 8 Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme - REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS ET RECOMMANDATIONS

9 Recommandations 1 Recommandations pour l ensemble du système de formation Il s agit pour l ensemble du système de formation en alternance d aller : Vers une plus grande personnalisation des parcours et une organisation pédagogique plus souple qui permettent de mettre en œuvre ces parcours, Vers des méthodes PLUS actives qui placent les apprenants en situation de recherche et de coopération, Vers une alternance plus interactive qui place l expérience professionnelle au cœur des processus d apprentissage, aussi bien en formation générale qu en formation pratique et technologique. Ces trois pistes de progression sont déjà présentes au cœur des instructions officielles mais elles sont encore loin d être suffisamment développées dans tous les CFA. L ANLCI tient ici à souligner que, pour les jeunes qui rencontrent des difficultés avec la maîtrise des compétences de base, les démarches qui visent à renforcer la personnalisation, les méthodes actives et l interactivité de l alternance constituent un point d ancrage favorable pour une remise en dynamique. Et ce, dans le cadre ordinaire du système de formation du CFA tel qu il est organisé pour tous. 2 Recommandations pour la mise en place de mesures spécifiques dédiées à l accompagnement des apprentis ne maîtrisant pas suffisamment les compétences de base REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS ET REGARDS RECOMMANDATIONS SUR LES PRATIQUES - REGARDS DE FORMATION SUR DES LES APPRENTIS PRATIQUES ET RECOMMANDATIONS DE FORMATION - RECOMMANDATIONS DES APPRENTIS Pour ces jeunes, l aide apportée doit s appuyer sur les leviers suivants : A Une détection rapide des difficultés de maîtrise des compétences de base au moment de l arrivée au CFA, voire en amont Les premiers constats peuvent ensuite être affinés au cours du premier trimestre. Le but est de mobiliser rapidement l équipe pédagogique pour qu elle redonne confiance à ces jeunes et les mette en mouvement dans le contexte nouveau de la formation alternée, en veillant à éviter tout risque de stigmatisation. Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme - REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS ET RECOMMANDATIONS 9

10 REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS ET RECOMMANDATIONS - EN APPUI À CES RECOMMANDATIONS L ANLCI PROPOSE B L élaboration et la mise en œuvre de parcours de développement des compétences de base où les jeunes concernés s impliquent et s engagent Pour l équipe pédagogi,que, il faut dépasser la logique de prescription à un élève pour se mettre en situation d accompagnement d un jeune adulte. Il s agit d aller «chercher» l engagement du jeune et de le convaincre de l importance de jouer un rôle actif à chaque étape de son parcours : lors du positionnement ou de l auto-positionnement dialogué, lors de la définition d objectifs à la fois ambitieux et réalistes, au moment de la négociation d un contrat qui engage les trois parties (le CFA, le jeune et, chaque fois que ce sera possible, l entreprise), mais aussi dans le suivi du parcours avec des bilans réguliers et des régulations réactives. L implication de chaque jeune dans la construction et la réalisation de son parcours est donc un élément de dynamisation essentiel. C La réalisation d activités individualisées ou en petits groupes Pour mieux gérer les situations de communication orale et écrite au CFA et en entreprise, mieux comprendre les consignes et les énoncés des exercices, structurer les contenus des cours, traiter les informations. Toutes ces activités doivent bénéficier d un appui dans le champ linguistique pour améliorer les compétences en lecture et en écriture et dans le champ cognitif et métacognitif pour activer les processus intellectuels afférents et permettre aux jeunes de les développer. D Un accompagnement renforcé de la formation en entreprise et des interactions avec la formation au CFA Le but est de s appuyer le plus possible sur les atouts de l alternance. C est un mode de formation nouveau pour les jeunes qui sortent du collège après un parcours chargé d échecs scolaires. L alternance peut leur permettre d apprendre autrement et plus efficacement, dans ce nouveau contexte. Il faut saisir cette opportunité pour tenter de réconcilier les jeunes avec l acquisition des savoirs fondamentaux notamment en renforçant les collaborations entre les enseignants des domaines généraux et professionnels, en intégrant plus fortement les compétences de base à la pédagogie de l alternance et en partageant avec les entreprises la responsabilité du développement de ces compétences. Les livrets de suivi de la formation devraient intégrer des activités mobilisant les compétences de base avec des temps d exploitation du vécu en entreprise plus structurés. Il faudrait aussi exploiter de manière plus approfondie les visites en entreprises pour mieux identifier le potentiel de formation des situations professionnelles dans une approche «compétences», en prenant appui notamment sur le Référentiel des Compétences Clés en Situation Professionnelle de l ANLCI ainsi que sur les travaux impulsés par les partenaires sociaux, les OPCA, les branches et les organisations professionnelles Il est également important de prolonger et de renforcer les actions de sensibilisation et d accompagnement des employeurs et des Maîtres d Apprentissage pour aller collectivement vers un partage des enjeux posés par l accès de tous les apprentis à une maîtrise suffisante des compétences de base. 10 Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme - REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS ET RECOMMANDATIONS

11 en appui à ces recommandations l anlci propose une boîte à outils composée notamment de supports d ingénierie pour mettre en œuvre une démarche de développement des compétences de base des apprentis > Repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de base des apprentis Le mémo offre des repères aux équipes de direction des CFA afin de les aider à conduire un projet, étape après étape, selon leur propre contexte, leur organisation, leur système de formation car il n existe pas de dispositif unique. Il met l accent sur les éléments clés de réussite de la démarche : exploration préliminaire, lancement du projet, mise en œuvre (diagnostic, élaboration de la feuille de route, réalisation des actions, évaluation) et poursuite du projet l année suivante. > Carte de référencement des pratiques et facteurs de dynamisation Cette carte a été formalisée à partir de l observation des pratiques issues de l expérimentation conduite par l ANLCI depuis 2009 auprès de 50 CFA dans 9 Régions de métropole et d outre-mer. C est une carte qui ouvre «le champ des possibles» et qui visualise quatre domaines d action sur lesquels les CFA peuvent agir pour renforcer les compétences de base : les pratiques d accueil, les pratiques de positionnement, les pratiques de gestion des parcours, les pratiques de prise en charge des difficultés. Ces pratiques trouvent tout leur sens si elles sont référées aux facteurs de dynamisation des jeunes : mise en confiance et restauration de l estime de soi, avancée vers plus d engagement et d autonomie, mobilisation à partir d activités porteuses de sens, prise de recul et réflexion active. > MATRICE POUR ÉLABORER UN DIAGNOSTIC C est un outil basé sur la carte des pratiques. Il propose aux équipes éducatives de faire le point sur la situation du CFA par rapport à la maîtrise des compétences de base par TOUS les apprentis. Que fait le CFA aujourd hui? Les pratiques référencées dans la carte des pratiques sont-elles mises en œuvre? Comment? REGARDS SUR REGARDS LES PRATIQUES SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DE FORMATION DES APPRENTIS DES APPRENTIS ET RECOMMANDATIONS ET RECOMMANDATIONS - REGARDS - EN APPUI SUR LES À CES PRATIQUES RECOMMANDATIONS DE FORMATION L ANLCI DES APPRENTIS PROPOSE > MATRICE POUR ÉLABORER UNE FEUILLE DE ROUTE C est un outil, basé aussi sur la carte des pratiques, qui a pour but d aider à choisir les pratiques à mettre en œuvre par le CFA, en s appuyant sur les résultats du diagnostic. Il accompagne une phase du projet particulièrement stratégique car il faut réfléchir à la pertinence des actions par rapport aux besoins des jeunes ne maîtrisant pas suffisamment les compétences de base et par rapport aux facteurs de dynamisation à privilégier. Il faut aussi étudier la cohérence d ensemble et faire des choix réalistes par rapport aux possibilités d évolution du système de formation alternée et de ses acteurs. > EXEMPLE DE PRATIQUES Des fiches présentant quelques exemples de pratiques seront mises en ligne sur le site de l ANLCI. Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme - REGARDS SUR LES PRATIQUES DE FORMATION DES APPRENTIS ET RECOMMANDATIONS 11

12 Ce document fournit une analyse des pratiques de formation des apprentis et des recommandations pour agir. Il fait partie de la boîte à outils mise à disposition par l ANLCI à tous les acteurs de l apprentissage. Cet outil est particulièrement destiné aux équipes pédagogiques et permet un éclairage sur les pratiques de formation mises en œuvre et les manières de les faire évoluer pour mieux prendre en charge les jeunes en difficulté avec les compétences de base. Dans la boîte à outils, vous trouverez : > Une présentation de l expérimentation et des recommandations pour agir > Une carte de référencement des pratiques de prise en charge des jeunes en difficulté avec les compétences de base > Une matrice pour élaborer un diagnostic de la situation du CFA > Une matrice pour établir une feuille de route du CFA > Un mémo «Repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de base des apprentis» > Un document «Regards sur les pratiques de formation des apprentis» et des recommandations... Ces outils sont à prendre en compte dans une démarche globale de projet préconisée par l ANLCI et permettront aux équipes de direction de structurer une réflexion collective et aux équipes pédagogiques de s outiller. L actualisation des documents, l ensemble des résultats de l expérimentation, le référencement et la publication des pratiques capitalisées sur le terrain seront disponibles sur le site de l ANLCI : pamplemousse.com Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme 1, place de l École - BP Lyon Cedex 7 Tél. +33 (0) Fax +33 (0) P o u r l a c c è s d e t o u s à l a l e c t u r e, à l é c r i t u r e e t a u x c o m p é t e n c e s d e b a s e

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