La Lettre Innovation, Nouveautés, Evènements, et Pratiques des TI

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1 La Lettre Innovation, Nouveautés, Evènements, et Pratiques des TI N 10/25 17 Juin 2010 La pensée de la semaine «Echouer, c'est avoir la possibilité de recommencer de manière plus intelligente.» Henry Ford Mobilité : Steria déploie le projet Tamaris chez ERDF Après avoir décroché la mise en place du système de pilotage du déploiement des compteurs électriques intelligents Linky, Steria se voit confier par ERDF le déploiement du projet Tamaris. Ce projet vise à équiper quelque techniciens réseaux d outils de mobilité de façon à accélérer les temps d intervention et les dépannages d urgence. La première version, livrée début mars, porte sur le déploiement du projet dans 2 des quelques 100 agences ERDF en France (Orléans et Digne-Gap) pour obtenir un retour opérationnel avant le déploiement étendu, indique Steria dans un communiqué. Outre des services de mobilité, Tamaris repose sur un référentiel de données et sur un gestionnaire de workflow, des services géographiques, des services d optimisation des ressources, ainsi que sur une solution de synchronisation et de sécurisation des données entre les PDA et le système d information. A la clé, le push des bons de travail en temps réel. Le tout petit pico-projecteur projecteur de Samsung Ce n est certes pas facile à juger sur cette photo sur fond blanc, mais le pico-projecteur Samsung SP-H03 est vraiment petit. Très petit. Tout petit. Il tient dans le creux de votre main, depuis laquelle vous pouvez projeter des images en pixels. Le SP-H03 dispose d 1 Go de mémoire extensible à 16 Go en microsd et pèse 200 grammes. Ses dimensions:6,4 x 3,8 x 6,4 cm. Vraiment très petit. Il sort ce mois-ci aux Etats-Unis pour $300. Parfait pour les hommes d affaires et pour tous ceux qui voudront à l improviste convertir la porte de leur garage ou le mur du salon des amis en salle de projection. Bientôt en France pour 249. Les ratés des nouveaux compteurs électriques L'UE contraint 35 millions de foyers français à installer de nouveaux compteurs, permettant un réglage plus fin de la consommation d'électricité. Mais l'outil connaît déjà des ratés. Une deuxième expérimentation pourrait être menée. D'ici 2020, 80% de la population française devra être équipée d'un «compteur intelligent». Selon une directive européenne votée en 2006 et transposée en droit français en décembre de la même année, ce sont 35 millions de foyers abonnés à EDF qui devront progressivement substituer ce compteur du troisième type à leur compteur habituel, même s'il fonctionne encore parfaitement. Objectif : consommer plus intelligemment, en régulant l'électricité consommée en fonction de différents paramètres, tels que l'occupation du logement, la météo ou encore les saisons. «Ces compteurs permettent à la fois de mieux gérer les réseaux de distribution d'électricité et de mieux connaître la consommation de chaque client, de façon à lui proposer les tarifs les mieux adaptés», explique Colette Lewiner, consultante chez Capgemini. Pour exemple, un pic de consommation pourrait être mieux anticipé après installation de ces compteurs, grâce à l'impostion de tarifs ciblés décourageant la consommation. La Suède, l'italie et les Etats-Unis en ont d'ores et déjà installé massivement. Bien utilisés, ces compteurs intelligents pourraient générer des économies d'électricité considérables. Nombreuses coupures d'électricité Seulement, celui commandé et installé jusqu'à présent par ERDF, la filiale d'edf chargée de la distribution d'électricité, baptisé «Linky», connaît déjà des ratés, déplore ce mardi le journal le Parisien. Son coût d'abord, pourrait s'avérer bien plus important qu'initialement prévu pour le consommateur. Si ERDF anticipe un coût évalué à près de 5 Mrd pour changer la totalité du parc français, la Fédération nationales des collectivités concédantes et régies (FNCCR), prédit quant à elle une somme à débourser qui pourrait aller jusqu'à 9 Mrd. Ce sont entre 120 à 240 que devra débourser chaque foyer abonné à EDF pour la mise en place obligatoire du nouveau compteur, selon ERDF. Une somme cependant étalée sur chaque facture jusqu'en Second raté et non des moindres, Linky ne fonctionnerait pas encore aussi bien qu'escompté. Sur les compteurs installés dans la région test de Tours, peu «communiqueraient» comme prévu. Les autres marchant pour l'instant comme un compteur traditionnel, sans la fonction qui fait la valeur ajoutée de Linky. «Tous les compteurs ne communiquent pas car nous n'avons pas encore activé toutes les fonctions. Nous faisons encore de nombreux essais sur les réseaux», se justifie ERDF. Une seconde expérimentation Le ministre de l'ecologie Jean-Louis Borloo s'est cependant inscrit en faux contre cette enquête mardi matin sur Canal +. «Ce n'est pas parce que c'est à la une du Parisien que ça va se faire comme ça». «Il y a des difficultés avec ces compteurs intelligents, donc ce ne sera pas cette formule-là» qui sera adoptée. Une seconde expérimentation pourrait donc être menée, qui testerait un autre modèle de compteurs nouvelle génération. Leur déploiement généralisé n'est cependant pas encore imminent... Il a par ailleurs jugé raisonnable que le coût du compteur soit pris en charge par le consommateur. «L'objectif, c'est que le consommateur paie moins cher» en réduisant sa consommation, a-t-il rappelé. L'USPTO s'allie à Google afin de rendre public 10 téraoctets de brevets Le directeur du bureau fédéral des brevets et des marques (USPTO - United States Patent and Trademark Office) a annoncé le 2 juin dernier que son organisation venait de signer un contrat majeur avec Google. L'objectif? Rendre accessible au public, gratuitement et

2 brut de forme, un volume considérable de brevets et de marques déposées. L'accord, prévu pour une durée de deux ans, n'implique cependant aucun transfert financier. En d'autres termes, Google fournira ce service gratuitement pour l'uspto et pour les utilisateurs. Pourquoi un tel accord? Tout d'abord, l'uspto, fortement critiqué pour son incapacité à gérer dans des temps raisonnables les dossiers de demandes de brevets, souhaitait rendre accessible au public (entreprises, avocats, chercheurs etc.), toute une masse d'information dans un format brut. Cependant, l'organisation n'avait pas la capacité technique sur son site web de mettre en ligne ces quantités astronomiques d'informations. Google, avec ses serveurs et son expertise en classement et recherche d'information, était le partenaire tout trouvé. Mais cet accord n'est en fait qu'une première étape. L'USPTO entend établir un contrat avec un fournisseur de service, qui utiliserait les informations disponibles sur les serveurs de Google, les classerait et les rendrait encore plus facilement accessibles. Google n'est donc en fait qu'un pont entre l'uspto et un futur fournisseur de service. Cependant, étant donné son expertise, on imagine bien que Google sera au final le fournisseur de service idéal pour une telle opération. Rappelons également que Google Patent, le projet pilote développé par le géant de l'informatique, met déjà en ligne plus de 7 millions de brevets fournis par l'uspto. Pour l'instant Google insiste sur le fait qu'il n'entend pas générer de revenus par le biais de ce nouveau service et qu'il ne diffusera pas d'annonces commerciales sur le site dédié. Le géant annonce qu'il continuera à fournir ce service après le terme du contrat avec l'uspto. Le directeur de l'uspto précise que cette initiative s'inscrit dans la volonté de l'administration Obama d'augmenter la transparence des services fédéraux ("Open Government Initiative"). Les données qui seront disponibles sont : les brevets accordés et les demandes de brevets, les marques déposées, les classifications de brevets, les échéances de validité des brevets, les transferts de brevets et de marques déposées. Ces données étaient jusqu'alors disponibles au public par l'uspto sous forme d'un service facturé. Dans leurs grandes majorités, les communautés scientifiques se félicitent de cette initiative, qui rend accessible rapidement et gratuitement des données cruciales pour l'avancement de la recherche. Les jeunes entreprises innovantes, auparavant réticentes à engager les moyens financiers nécessaires pour accéder aux informations détenues par l'uspto, sont particulièrement ravies du projet. Autre fait important, il devient par ailleurs moins coûteux et plus rapide pour ces petites entreprises ou pour les inventeurs de se défendre contre les contrefaçons et d'effectuer des recherches d'antériorités avant de déposer un brevet (cette recherche d'antériorité prend en général plusieurs mois et est facturée plusieurs milliers de dollars par les cabinets d'avocats spécialisés). Outre que cette mesure est la bienvenue, elle vient atténuer les critiques récurrentes qu'essuie l'uspto : manque de transparence, durée de traitement des demandes, 1,2 million de brevets en instance, etc. Moins glorieux pour l'uspto, et inquiétant en termes de contrôle des données, est le fait que le bureau fédéral des brevets a bien du mal à gérer ses propres affaires avec les moyens mis à sa disposition et qu'il doive de faire appel à un partenaire privé et unique pour gérer l'ensemble des données scientifiques protégées aux Etats-Unis. Analyst Challenges Apple's iphone 4 'Retina Display' Claims A prominent analyst on Wednesday challenged Apple's claims that Apple's new iphone contains a so-called "retina display" with a display whose sensitivity outweighed the eye. In his keynote address at the Worldwide Developer Conference, Apple chief executive Steve Jobs noted that there was a point at which pixels blurred together into continuous curves. That point is about 300 ppi, he said, held at about between to twelve inches from one's eye. At that point, the resolution of the display outweighed the ability of the eye to resolve the differences between the original pixels. Raymond Soneira, president of DisplayMate Technolgies, disputed the claim. "The resolution of the retina is in angular measure - it's 50 Cycles Per Degree". "A cycle is a line pair, which is two pixels, so the angular resolution of the eye is 0.6 arc minutes per pixel. "So, if you hold an iphone at the typical 12 inches from your eyes that works out to 477 pixels per inch," Soneira added. "At 8 inches it's 716 ppi. You have to hold it out 18 inches before it falls to 318 ppi. "So the iphone has significantly lower resolution than the retina". "It actually needs a resolution significantly higher than the retina in order to deliver an image that appears perfect to the retina." Soneira said that the display in the iphone 4 should prove to be comparable to the "outstanding" display of the Motorola Droid. He added that he was glad that Apple resisted the "emotional rush to OLEDs". "It's a great display, most likely the best mobile display in production (and I can't wait to test it) but this is another example of spec exaggeration," Soneira concluded. Avec Chromoting, Google ferait d un netbook sous Chrome OS un client léger Extension pour Chrome OS, Chromoting s apparente au client d accès à distance de Microsoft, Remote Desktop Connection. Ce client logiciel permettrait depuis un poste sous Chrome OS de lancer des applications installées sur un poste distant, et plus seulement des services Web. Google prévoirait-il de faire de Chrome OS un système capable de bien plus que d'accéder simplement à des services en ligne? C'est en tout cas ce que suppose le site anglais The Register qui relève plusieurs référence à une fonctionnalité baptisée, de façon non officielle pour le moment, Chromoting. Les netbooks dotés de Chrome OS, dont les premiers modèles sont attendus pour la fin de l'année, pourraient bien être plus que des terminaux d'accès au Web. Ils se mueraient notamment en véritable client léger permettant ainsi d'utiliser des applications legacy dans le navigateur embarqué de l'os. Chrome OS pour les applis Web, mais aussi Legacy Cette fonction s'appellerait Chromoting. C'est en tout cas sous ce nom qu'elle est présentée par un développeur de Google travaillant sur Chrome OS, Gary Kačmarčík - un ancien de Microsoft d'après les recherches de The Register. «Avec cette fonctionnalité (nonofficiellement intitulée 'chromoting'), Chrome OS ne sera pas uniquement une plate-forme performante pour exécuter des applications web modernes, mais apportera aussi l'accès aux applications PC legacy directement dans le navigateur» écrit ainsi Gary Kačmarčík dans une liste de diffusion. Ce commentaire détaille un système d'exécution à distance d'application. Rien de nouveau pour le monde de l'informatique. Pour Chrome OS, c'est en revanche une évolution, Google s'étant pour le moment contenté de présenter son système comme une porte d'accès aux applications Web. Le système ne devrait en effet pas permettre d'exécuter nativement des applications. Marketplace d'applications, service d'impression, client d'accès à distance... Chrome OS s'étoffe Avec Chromoting, que Gary Kačmarčík compare à Remote Desktop Connection de Microsoft, un netbook sous Chrome OS deviendrait un client léger. Pour mémoire, RDC est un client logiciel permettant de se connecter à distance à une machine sous Windows et de travailler avec les applications et les fichiers de ce poste. Avec une telle fonctionnalité (intégrée sous forme d'un plugin pour Chrome OS), Google compléterait les capacités des ordinateurs dotés de son système. Capacités qui peuvent pour le moment paraître limitées avec des usages essentiellement tournées vers le Web. Google a d'ailleurs déjà fait un pas en ce sens par le biais d'un nouveau service : Google Cloud Print. «Notre but est de concevoir une expérience d'impression qui permette à n'importe quelle application (Internet, bureau ou mobile) sur n'importe quel terminal d'imprimer sur n'importe quelle imprimante dans le monde» détaille Google.

3 IBM's Software Could Connect Every Little Gadget to the Net Several times we've predicted the future world will be one where everything is networked to everything, and now IBM's revealed it has the same goal. It's releasing new software to enable "the internet of things" so that sensors can hook to the Net. Big Blue will be revealing all at the 2010 Sensors Expo and Conference today, but we already know some of the essentials. The package is free, it's called Mote Runner, and it's an IBM Research product that's designed to be ultra-connectable, so it can link PC environments to apps running on wirelessly connected sensor-equipped pieces of hardware. There's a simulation environment in the software for development and evaluation, a Web dashboard based on Eclipse, and Mote Runner is simple enough to run on the tiniest of 8-bit processors and a dab of memory (just 64k). But this all makes Mote Runner sound very dry. It's not. Intel and other companies have revealed they have plans to release chips that can basically connect every gadget that you can imagine to the Net--everything from your coffee machine upwards. Networking gadgets like this only makes sense if you can "talk to" them, that is, find out what they're doing and tell them what to do. Mote Runner's sensor and "low profile" code will allow it to run on small, cheap chips and, as a result, with devices you might not expect. Some applications include basic things like traffic sensors or building maintenance units--so that remote operators can see what's going on in a particular location and tweak the operation in real time so it works more efficiently. But Mote Sensor could take over simple lowgrade monitoring tasks, with the right kind of app running, like checking on the status of elderly people at home, monitoring agricultural processes, basic climate monitoring systems and so on. Though devices that do this sort of status monitoring already exist, they tend to be proprietary, and hence not the best at cross-compatibility. But IBM's free, standard code may end up being so ubiquitous that everything in your entire house is networked up, from the solar panels on your roof to the watering system in your lawn to the emergency button in Grandma's apartment annex. It's basically sci-fi come true and could reduce costs and environmental impact. Des tablettes sous l Ubuntu Linux dès La prochaine Ubuntu disposera d une mouture adaptée aux tablettes. Les premiers terminaux pourvus de ce système d exploitation seront présentés début Canonical continue à étendre le marché de la distribution Linux Ubuntu. La compagnie avoue ainsi qu elle prépare une version de ce système d exploitation adaptée spécifiquement aux tablettes, basée sur une mouture dédiée aux netbooks déjà disponible. Si l Ubuntu Netbook Edition n a pas su totalement nous convaincre, elle dispose déjà d une interface graphique compatible avec les écrans de petite taille. Cette dernière sera même prochainement refondue, le résultat de ces travaux devant être intégrés à l Ubuntu «Maverick Meerkat». Il ne reste plus aux développeurs qu à gérer les écrans multitouch et le tour sera joué! Interrogé par nos confrères de Network World, Chris Kenyon, vice-président des services OEM de Canonical, confirme qu un dérivé de l Ubuntu sera bel et bien proposé pour les tablettes. Les premiers terminaux utilisant cet OS seront rendus publics dans le courant du premier trimestre Il précise que la compagnie travaille avec les fabricants de tablettes et les concepteurs de processeurs ARM afin d augmenter les performances de l OS, tout en diminuant ses besoins en énergie. Avec cette offre, Canonical espère surfer sur le succès de l ipad, tout en proposant une solution qui saura concurrencer MeeGo et Android, les deux stars du monde Linux mobile Internet mobile : ça sature de partout Après AT&T aux USA, O2 en Grande Bretagne fixe à nouveau des limites à ses offres compte tenu de la saturation de son réseau, cela malgré de récentes optimisations matérielles et logicielles. Il faut se rendre à l'évidence, face à l'explosion des usages liés aux smartphones, les réseaux plient sous la charge. Et le concept de forfaits complètement illimités en data devient intenable pour les opérateurs. Ces derniers doivent donc faire machine en arrière en attendant d'upgrader leurs réseaux. Le premier à avoir brisé ce tabou a été AT&T aux Etats-Unis. C'est aujourd'hui O2 en Grande-Bretagne qui prend cette décision. A partir d'octobre prochain, le plafond sera fixé à 1 Go par mois pour tous les nouveaux abonnés. Comme chez AT&T, pour obtenir plus de capacités, il faudra s'offrir des "recharges". Optimisation insuffisante? L'opérateur n'avait pas le choix et explique que 1 % de ses clients représente 36 % de la consommation de tous ses clients sur son réseau 3G, ce qui pèse sur la qualité de service des 97% des autres clients qui consomment moins de 500 Mo par mois. Déjà, en décembre dernier, le réseau avait montré des signes de faiblesses à Londres. Pourtant, O2 a pris les devants en optimisant son réseau avec son équipementier, Nokia Siemens Networks. Cette optimisation logicielle dans le routage, le protocole, les nœuds du réseau aurait permis de faire baisser sensiblement la charge et d'améliorer l'expérience utilisateur. Visiblement, cela n'a pas été suffisant. En France, les opérateurs se veulent rassurants, expliquant qu'ils ont anticipé ces montées en charge. Il faut surtout rappeler qu'aucun d'entre eux ne proposent du vrai illimité dans l'internet mobile, les plafonds étant fixés 500 Mo, 1 ou 2 Go par mois. Mais compte tenu du succès des smartphones, la congestion arrive à grands pas. Selon Nokia Siemens Networks, le trafic global mondial devrait atteindre 23 exabytes en C'est comme si 6,3 milliards de personnes téléchargeaient chaque jour un livre électronique. Les solutions? Les équipementiers assurent que la 3G/3G+ a encore de la marge, notamment en optimisant les réseaux. Le HSPA peut ainsi monter en théorie à 80 Mb/s. Et puis il y a le LTE qui exige néanmoins de la part des opérateurs des investissements importants. Reste que le déploiement commercial de cette technologie n'est pas attendu avant deux ou trois années. En attendant, il faudra faire avec des réseaux saturés ou payer plus pour avoir accès à un débit optimal. C'est la solution choisie par certains opérateurs comme Vodafone en Espagne. IBM Rational au cœur des innovations Lors d'innovate 2010, la 13 e conférence développeurs Rational, IBM a dévoilé sa nouvelle stratégie d'éditeur : viser les besoins métier. Cette année, la conférence Rational, rebaptisée Innovate 2010, accueillait près de participants, soit 20 % de plus que l'année précédente. Depuis douze ans, cette conférence s'est appelée Rational Software Developer Conference. Après avoir perdu le mot Developer l'an dernier, elle a changé de nom cette année, devenant Innovate «On est en train de faire évoluer toutes nos

4 conférences vers la valeur métier. Pour IBM, ce qui est important, ce n'est pas la marque Rational, mais l'innovation», explique Danny Sabbah, directeur général de Rational. Gérer la complexité des produits Le public des précédents événements se composait d'architectes logiciel, de développeurs et autres utilisateurs de produits Rational. Désormais, il s'élargit à «tous ceux qui ont en charge la conception, la livraison et la gestion d'un produit», déclare Scott Hebner, VP marketing et de la stratégie Rational. Cela va donc jusqu'aux DSI et aux directions métier. IBM avait déjà marqué une orientation produit en introduisant le concept de Smart Product, une combinaison de matériel, logiciel et services. La compagnie a dévoilé cette année une évolution de ce concept avec Integrated Product Management (IPM), qui regroupe un ensemble de bonnes pratiques et des offres produits. Pour prendre en compte l'évolution de la complexité des systèmes à gérer, de nouveaux concepts entrent en scène tels que Systems of Systems et Econometrics, dont on doute pour l'heure de la réelle utilité. Vers le Product Line Engineering Concrètement, IBM est en train d'opérer une connexion entre le monde de l'alm (cycle de vie du logiciel) et celui du PLM (cycle de vie du produit). Selon Danny Sabbah, «l'objectif est de synchroniser les informations provenant de l'alm et du PLM. On va pouvoir intégrer ces données avec des produits comme Doors, System Architect, Rhapsody, Focal Point...», tous de Telelogic, acquis par Rational il y a trois ans. Avec cette offre, ce dernier semble encore être en train d'intégrer ce rachat. «Au-dessus de l'alm et du PLM, on a le niveau produit avec le Product Line Engineering (PLE), une discipline qui intègre tous les résultats de l'évolution d'un produit», ajoute Danny Sabbah. Pour l'heure, aucun produit n'est encore disponible dans le cadre d'integrated Product Management. Seuls des workbenchs (tableaux de bord), des interfaces OSLC (Open Services for Lifecycle Collaboration) et des bonnes pratiques sont disponibles. De nouvelles tarifications IBM a également annoncé deux nouveaux modèles de tarification pour ses produits. Le modèle à jetons (token) permet aux utilisateurs Rational de louer le bon outil ou la bonne fonctionnalité au bon moment, tout au long du projet. Les jetons sont valables indéfiniment et échangeables entre utilisateurs. De par sa granularité et sa flexibilité, ils constituent une monnaie idéale pour consommer des services dans le cloud et pourrait bien s'étendre à d'autres logiciels. La modèle terme (term) permet d'utiliser un produit pendant une durée déterminée. Ces licences viennent s'ajouter à celles qui existent déjà : la flottante (floating) et la perpétuelle (perpetual). Les entreprises pourront utiliser un mélange de ces licences. Retour d'expérience Smart Planet L'initiative Smart Planet avait pour objectif de promouvoir les réalisations favorisant le développement durable. Un an et demi après son lancement, on pouvait constater les premiers retours d'expérience. Le constructeur Eaton a développé pour le transporteur UPS le premier moteur à technologie Hydraulic Hybrid capable d'améliorer l'efficacité du carburant de 70 % et de réduire les émissions de CO 2 de 40 %. Silicon Valley : A10 Networks parie sur le passage d'internet en IPv6 La crise est passée par la Silicon Valley : les nouvelles start up ont désormais la volonté de révolutionner les fondements de l informatique, et cela sans l influence des investisseurs californiens. A10 Networks est l'une d'elles. Demain, les adresses IP n'auront plus rien à voir avec ce qu'elles ont toujours été. C'est une nécessité pour le fonctionnement d'internet, mais aussi un changement radical. A10 Networks, une PME de San José (170 employés), en sera peut-être l'un des principaux artisans. «Tous les systèmes informatiques sont prêts pour basculer de la numérotation actuelle IPv4 vers l'ipv6. Mais les responsables des réseaux publics et privés ne le font pas, car ils ont peur de ne plus pouvoir accéder à un système non mis à jour. C'est pourquoi nous allons leur proposer des matériels qui font cohabiter les deux standards de manière transparente», avance Lee Chen, le PDG d'a10 Networks. IPv4 ne peut indexer que 4 milliards d'appareils en même temps sur internet. C'est trop peu, surtout au rythme actuel d'environ 300 millions de nouveaux téléphones par trimestre. Depuis le début des années 2000, les experts pressent, sans succès, les fournisseurs de migrer vers le système IPv6, plus moderne. Des routeurs bâtis comme des stations de travail Lee Chen est sûr que ses routeurs AX prendront place chez les opérateurs à la place de ceux de Cisco. Parce que ses appareils ont déjà fait la preuve, chez les premiers clients, de leur plus grande rapidité pour répartir les charges de travail, qui plus est par applications. Et pour cause : les AX sont bâtis comme de véritables stations de travail, avec des processeurs 64 bits multi cœurs et un système sur mesure, AcOS, qui fait rare pour être signalé n'est pas un Linux amélioré. «Une simple mise à jour permet aux AX de changer de fonction pour router les paquets entre IPv4 et IPv6 de la même manière qu'ils le font entre les applications. Il ne s'agit pas d'une solution bardée de couches superposées, impossibles à administrer, comme les conçoivent nos concurrents», s'enflamme Lee Chen. Rester petit et indépendant pour innover Lee Chen sait de quoi il parle. Il avait fondé Foundry Networks, un pionnier à plus d'un titre sur les matériels réseaux et qui fut revendu il y a deux ans au géant de la connectique SAN, Brocade, pour 2,6 milliards de dollars. «Les principaux ingénieurs de Foundry Networks sont partis avec moi pour fonder A10. Parce que nous avions fait le même constat : il n'était plus possible d'innover dans une entreprise qui avait autant grossi», raconte Lee Chen. il reconnaît se méfier des investisseurs historiques de la Silicon Valley : «Je ne veux pas de ces gens qui veulent nous faire changer notre façon d'innover pour gagner rapidement de l'argent. Cette manière de faire n'est pas adaptée aux entreprises qui créent de la technologie ; ils veulent du turnover dans les équipes, alors que nous avons au contraire besoin d'un personnel qui dure pour affiner nos développements». Motorola Promises Video Calling Android Phones Motorola told Reuters that they'll come up with 2 to 4 new Android phones with video calling capabilities this year. Motorola's CEO, Sanjay Jha, recently told Reuters that this year's phone line-up will include two to four phones with front facing cameras that could be used for mobile video-conferencing. Sanjay Jha doesn't think video-conferencing is a driving factor in the smartphone market, but Motorola will support the technology anyway. We see where he's coming from. When you experience hiccups during a mobile Web browsing session, it quickly becomes rather annoying, but you usually get what you need eventually. Millions of people around the world carry video calling capabilities in their pockets today, but mobile networks and handsets don't necessary live up to the requirement of an instantaneous experience. Also, until carriers figure out how to charge for video calling in a way that consumers see the value in using it, video calling via mobile networks will be, like on the HTC EVO 4G, a feature that is primarily valued by mobile professionals. A rumor earlier this year suggested that O2 UK would offer iphone video calls at the same price as regular calls. However, during the iphone 4 announcement the other day, Apple said that the FaceTime application will be Wi-Fi only in In the U.S., where video calling is brand new, it'll regardless be common to connect your devices to LTE networks when video calling features reach mass distribution. Video calls ala the rumored O2 UK price structure could be a great way for carriers to maintain a fixed monthly call charge on its subscriptions, and there's no better company to attract consumers to the idea than Apple and its new FaceTime application right now.

5 Sony Ericsson préparerait un Windows Phone 7 Ce smartphone, au nom de code Julie, serait équipé d'un écran multipoint 4 pouces avec clavier coulissant. Il devrait sortir avant la fin de l année. Selon une information postée sur un forum asiatique de Sony Ericsson, un smartphone sous Windows Phone 7 serait dans les tuyaux. Selon le site wmpoweruser.com qui rapporte l'affaire, le terminal pour le moment connu sous le nom de code "Julie", serait doté d'un écran multipoint de 4 pouces, d'un clavier physique coulissant, le tout motorisé par un processeur à 1 Ghz. Jusqu'à présent, Sony Ericsson n'a pas dévoilé de feuille de route à propos de l'intégration du système d'exploitation de Microsoft, qui doit sortir à l'automne. Mais le constructeur faisait partie des partenaires cités lors de la présentation de Windows Phone 7 au dernier Mobile World Congress aux côtés de Dell, HP, HTC, LG ou encore Samsung. On sait déjà que HTC travaille sur un modèle haut de gamme (4,3 pouces, processeur 1,3 GHz, vidéo HD...) qui pourrait servir d'étendard pour doper l'engouement autour de Windows Phone 7. HP sort son outil d analyse pour vérifier la qualité du code source Quelques jours après IBM / Rational, HP a décidé à son tour d inaugurer son outil d analyse de la sécurité du code source. Baptisé HP Comprehensive Applications Threat Analysis (CATA), la solution vise à éliminer les défauts et les vulnérabilités dans les phases de développement d un logiciel et tout le long du cycle de vie d une application. CATA offre un outil d analyse de code qui identifie les éventuelles menaces qui pèse sur le code de l application, ainsi qu une série de bonnes pratiques et de recommandations. Un rapport est alors généré pour déterminer la validité du code. A l occasion d Innovate 2010, IBM / Rational a publié Application Source Code Security Assessment, son propre outil d analyse de code, qui outre une analyse de la sécurité, fournit un rapport détaillé de la conformité du code. Ingres renonce-t-il à l Open Source pour VectorWize? L éditeur vient de publier la version 1.0 de sa base en colonnes sous une licence bien éloignée de GPL Alors que le stockage en colonne reste plus que jamais au cœur du buzz, notamment depuis les annonces de SAP autour de Sybase IQ, Ingres lance VectorWize dans la bataille. Annoncé l été dernier, le projet connait donc une étape cruciale dans son développement avec le lancement de cette version 1.0. Pour l heure, celle-ci n est disponible que sous Linux 64bits, ce qui est plutôt logique vu la cible d Ingres. L éditeur décline son logiciel en une version gratuite et une version entreprise, fonctionnellement identique mais disposant d un support entreprise. J avoue que je reste dubitatif quant à la licence choisie par Ingres de publier VectorWize : MagIT et Silicon.fr l annoncent sous GPL, mais il n en est nullement mention dans la documentation du logiciel. Pas de trace non plus des sources sur le site d Ingres. Téléchargement de VectorWize réalisé, il s avère que la version gratuite n est en fait qu une version d essai valable 180 jours et, qui plus est, bridée à 10 utilisateurs concurrents Une licence d essai tout ce qu il y a de plus traditionnelle et bien éloignée de l esprit GPL. Ingres, qui se veut l un des éditeurs clef de l Open Source, semble visiblement changer de discours lorsqu il pense détenir une technologie avec un fort potentiel commercial. Skiff reader Vers des smartphones aussi puissants que des PC The Skiff Reader, the first e-reader to integrate the upcoming Skiff Service, is a state-of-the-art device that is simple and easy-to-use. Our innovations include: Largest e-paper display More viewing area for a richer reading experience inches (292.1 mm) measured diagonally Display Resolution: 1200 x 1600 pixels 174 ppi Thinnest e-reading device Remarkably sleek. Easy to hold, use and carry. 498 grams Most durable e-reader First-of-its-kind metal-foil display (eliminating the fragility of glass). A magnesium housing. An incredibly sturdy device. Highest display resolution Four times as many pixels as most e-book readers, for more immersive reading. Full touch screen For intuitive content selection and navigation. Instant page turns with the swipe of a finger. Supports both finger and stylus operation Extraordinary battery life Read for a week between charges. Les concepteurs de puces ARM et de smartphones se lancent dans une véritable course aux armements. Motorola promet ainsi de livrer des terminaux pourvus de processeurs cadencés à 2 GHz d ici la fin de l année. La sortie de smartphones de nouvelle génération, comme l iphone 4, relance la concurrence. En effet, le dernier-né d Apple adopte un processeur ARM monocœur cadencé à 1 GHz. Ceci n inquiète guère Motorola, qui annonce qu il livrera ses premiers terminaux cadencés à 2 GHz d ici la fin de l année. Cette véritable course aux performances n est pas sans rappeler celle qui touchait (et touche encore) le monde des PC. Peu importe le fait que le rapport puissance/autonomie du terminal soit défavorable; les gigahertz sont devenus un argument de vente à part entière pour les smartphones. Ceci ne pourra que faire baisser le prix des terminaux d entrée de gamme, au plus grand bonheur des utilisateurs «raisonnables». Motorola a choisi d aligner le plus de mégahertz possible. D autres constructeurs préféreront opter pour des offres moins tapageuses, mais probablement plus efficaces, comme des puces bicœurs cadencées à 1,2 GHz signées Qualcomm ou ST-Ericsson. Toutefois, la guerre pourrait se prolonger durablement, l ARM Cortex-A9 permettant en théorie de construire des processeurs bicœurs cadencés à plus de 2 GHz (2,8 GHz avec une gravure en 28 nm). Reste à savoir qui sera le premier constructeur de puces ARM à adopter une telle architecture.

6 CitizenTube: un CNN, LCI pour Google TV via Youtube? Pour préparer le lancement prochain de Google TV, Youtube redonne un coup de jeune au User Generated Content (UGC) et lance Citizentube.com, un nouveau site / flux destiné à collecter des vidéos juste chargées sur Youtube et relatant les évènements graves, importants, etc. Pour ce faire, Google / Youtube s'appuie sur des notifications via Twitter (alors que Buzz est l'outil maison pour ce faire...): il est en effet impossible aux troupes googliennes de séparer seules le bon grain de l'ivraie dans une masse de 24 heures de vidéo nouvelles téléchargées chaque minute. Ce CitizenTube est un pas essentiel au succès de Google TV: Google ne peut laisser l'utilisateur télévisuel (pas forcémment un geek de la première heure) se débattre avec un écran de recherche dans le gigantesque inventaire audio-visuel de sa filiale Youtube. la création de ce genre de sites est donc un must: il préfigure la mise en place de chaînes équivalentes sur la future Google TV où le "téléspectanaute" de la TV 2.0 n'aura qu'à se laisser porter par la sélection faite par Google... qui aura ainsi l'opportunité de le garder plus longtemps avec lui. Pour lui passer plus de publicité! Un concurrent pour les LCI / CNN? Peut-être... à moins que Citizentube ne devienne pour eux une bonne source d'approvisionnement en contenu des premières minutes / heures quand leurs reporters ne sont pas encore sur place. Google Earth débarque sur ipad S'il est une application capable d'exploiter les possibilités du multitouch sur grand écran, c'est bien l'application Google Earth qui est disponible dans une version adaptée pour ipad. Avec la version 3.0 de Google Earth sur iphone OS, c'est une adaptation sur ipad qui est également proposée, avec une interface dédiée et des images haute résolution. le format tablette, aidé du multitouch, montre là toute sa richesse en autorisant une exploration du monde du bout des doigts. La tablette ipad, avec son affichage 10" multipoints, propose une expérience utilisateur déjà connue et appréciée sur iphone / ipod Touch mais en offrant une impression d'immersion supérieure, comme sur un écran d'ordinateur, mais avec l'intuitivité de la gestuelle tactile. On pourra profiter de la même façon des millions de photos issues du service Panoramio disponibles un peu partout sur la représentation du globe et faire apparaître les reliefs par une gestuelle tactile. Des liens vers Wikipedia permettre de découvrir certains lieux tandis que la localisation via " Ma Position " reste possible pour découvrir les alentours proches. De la même façon, il sera possible de lancer des requêtes via la recherche locale Google et trouver des villes, des lieux ou des commerces un peu partout dans le monde. L'application Google Earth en version 3.0 est également disponible sur iphone et ipod Touch et peut être téléchargée gratuitement sur l' App Store. L'informatique dans les nuages profite du succès des ordiphones La multiplication des applications mobiles en cloud accélèrera le renversement du modèle traditionnel d'accès aux services informatiques. Avec la prolifération des smartphones, les applications hébergées dans les nuages ont toutes les chances de gagner du terrain. Et d'empiéter rapidement sur le territoire des logiciels installés directement dans l'ordinateur, affirme une étude menée par le Pew Research et l'université Elon. Selon le rapport, la généralisation de ces services sur mobile favorisera ainsi le renversement du modèle dit "traditionnel" sur ordinateur : avec les applications de cloud computing devenant majoritaires dans l'usage informatique des individus, face à celles présentes sur le bureau de son PC. D'ici à 2020, plus de 70 % des experts en nouvelles technologies estiment qu'une majorité de personnes aura massivement adopté les applications web. Les développeurs amenés à délaisser les logiciels dits traditionnels Comme "Google Docs", par exemple. Ainsi que des applications mobiles téléchargées sur son smartphone. Point subsidiaire : selon les professionnels du secteur, l'une des raisons évoquées repose dans le fait que les développeurs vont être de plus en plus amenés à créer des applications de ce type plutôt que des logiciels de bureautique. Cela au cours de la décennie à venir. D'autant que les avantages du cloud computing commencent à être collectivement reconnus par les entreprises, qui y voient notamment un moyen de diminuer le coût de leurs investissements. Pas la mort des applications bureautiques Nuance importante : si les services hébergés dans les nuages ont toutes les chances d'être plébiscités, cela ne signe pas pour autant l'arrêt de mort des logiciels physiques, à installer sur le disque dur de son ordinateur. La plupart des experts des nouvelles technologies s'attendent plutôt à la mise en place d'un modèle hybride, avec des applications hébergées tantôt en ligne, et tantôt sur le PC - en fonction de l'utilité sous-jacente. A noter : près de 900 professionnels des nouvelles technologies ont été interrogés au cours de cette enquête. Microsoft France en maître de cérémonie pour le lancement d Office C'est la sortie grand public d'office 2010, présenté comme un "logiciel - gendre idéal bon à marier". Microsoft France présente ses atouts : fonctions pratiques (Word, Excel, PowerPoint, Outlook...), web apps (cloud) et mobilité. Microsoft France vient de célébrer le lancement de la version finale grand public d Office Pour fêter la sortie de la suite bureautique nouvelle génération (comprenant Word, Excel, PowerPoint, Outlook ), un mariage virtuel entre Monsieur Créativité et Mademoiselle Efficacité a été organisé au Campus de Microsoft d Issy-les-Moulineaux. Que ne ferait-on pas pour cet évènement mondial? Office 2010 sera disponible dans 10 langues au lancement (94 langues à terme). La sortie grand public intervient un mois après la sortie de la suite bureautique pour sa communauté de développeurs et les entreprises. C est le deuxième logiciel le plus connu de Microsoft avec les OS Windows (XP, Vista, Windows 7). Selon ComScore, 25 millions de Français utilisent Office dans un cadre personnel et/ou professionnel. Un attachement qui se perpétue visiblement : sur les 9 millions de téléchargements de la version bêta, ont été recensés en France ( deuxième plus gros score derrière les USA). Les Google Apps auront fort à faire pour détourner l attention. En France, il sera possible de trouver la suite logicielle en format boîtier DVD dans 15 grandes enseignes et plus de 3000 points de ventes et partenaires. Office 2010 sera également disponibles depuis la boutique en ligne de Microsoft mais aussi sur des plates-formes de téléchargements de huit revendeurs en ligne comme Fnac.com ou Pixmania. Par ailleurs, d ici Noël, Office 2010 sera pré-chargé au lancement sur les modèles de PC de grandes marques comme Acer, Asus, Dell, HP, Lenovo, Samsung, Sony et Toshiba. C est une seule image pour toutes les versions, précise Jean-Christophe Pitié, Directeur de la division Office chez Microsoft France. Il suffira à l utilisateur d acquérir une carte d activation pour débloquer les fonctions d Office 2010 qu il souhaite exploiter.

7 La segmentation client se fait par famille et étudiant, famille et petite entreprise, et les entreprises (Office Professionnel 2010). Pour la dernière offre, un dirigeant d une PME doit compter sur une fourchette 499 (une installation) 699 (2 installations) avec un support technique d un an. Pour les grandes entreprises ayant conclu des contrats en volume, le passage Office 2007 vers Office 2010 est compris dans la prestation. Des déploiements sont en cours dans des groupes comme Alstom, Sanofi-Aventis, L Oreal ou Bouygues. Pour cette édition 2010, on a beaucoup parlé des Office Web Apps, permettant de retrouver des versions légères Internet des applications comme Word, Excel ou Powerpoint. C est l entrée dans l ère du cloud. Les web apps seront disponibles gratuitement mais il faudra accepter la présence d espaces publicitaires en ligne et disposer d un compte Windows Live ID pour Hotmail ou Messenger. Leur exploitation sera associée au service Skydrive de Microsoft (espace de stockage gratuit de 25 Go de Windows Live). Ils seront disponibles à travers les quatre principaux navigateurs (IE, Firefox, Safari et Chrome). Office 2010 intègre également une dimension mobilité (Office Web Apps et Office mobile). Les documents créés via les web apps seront disponibles à travers Windows Marketplace sur les smartphones Nokia et ceux sous Windows Mobile. Microsoft n a pas oublié l ipad et l iphone : une partie de l univers Office 2010 sera accessible via le navigateur Safari d Apple. Stockage : IBM sur le point de se payer Storwize Selon le site du quotidien israélien Haaretz qui cite des sources proches du dossier, IBM serait entré en négociation avec la start-up Storwize, spécialiste de la compression des données. La transaction, susceptible de se clore fin juillet, pourrait s élever à $140 M. Storwize, déjà partenaire de Big Blue, développe des appliances de compression de données en temps réel pour les NAS. Ce rachat, si toutefois il était confirmé, suivrait celui de Diligent, spécialiste de la déduplication de données racheté en 2008 par IBM. Selon le cabinet Gartner, IBM occupait la deuxième place du marché mondial du stockage au premier trimestre 2010 avec 11,7 % du marché. Derrière EMC (27,2 % du marché). NetApp avec 10,4 % prend la 3e place. Suivent Dell (avec 10 %) et HP (9,3 %). GDF Suez rempile avec Sogeti pour 3 ans supplémentaires Sogeti High Tech, filiale du groupe Capgemini, a vu son contrat avec GDF Suez reconduit et étendu dans son périmètre fonctionnel pour une durée de trois ans. Le périmètre projet, qui concernait dans un premier temps la supervision, standardisation, déploiement et intégration d'une solution de supervision des grands comptages de gaz naturel, va être étendu à la supervision de la qualité. Sogeti High Tech aura également en charge la maintenance préventive et évolutive des solutions de supervision de GDF Suez. Le barowatt, un terminal pour suivre votre consommation électrique un_terminal_pour_suivre_votre_consommation_electrique Compatible avec Google PowerMeter, le barowatt de Watteco est un produit intéressant, qui permettra de mesurer précisément votre consommation électrique. Une brillante idée. Le barowatt est un produit original du constructeur français Watteco, un spécialiste de la technologie CPL (courant porteur en ligne) bas débit. Cet outil permet de mesurer en temps réel votre consommation électrique. Un terminal se charge d afficher les informations utiles : énergie consommée, coût associé, historique, etc. Ce dernier peut être connecté à un PC par l entremise d un port USB. Il devient alors compatible avec le service PowerMeter de Google, qui permet de suivre la consommation électrique du foyer à distance. Une solution idéale pour les personnes souhaitant surveiller, voire réduire, leurs besoins en énergie. L installation du barowatt reste relativement simple : il convient d ouvrir le tableau électrique principal afin de fixer une pince ampèremétrique sur le câble d alimentation générale. Sans contact, ce capteur permet de mesurer la consommation électrique du foyer en temps réel, une information transmise au terminal central par le biais d une connexion sans fil. Le barowatt est disponible, au prix public de 99,90. Il faudra toutefois attendre la fin du mois pour pouvoir acquérir le câble de connexion, au prix de 19,90. Watteco précise que la consommation électrique de ce produit représente un coût mensuel de moins d 1. IBM acquiert la solution de web analytics Coremetrics IBM annonce avoir signé un accord de rachat de Coremetrics. La solution de web analytics sera intégrée à sa plate-forme e-commerce WebSphere Commerce. Pour un montant non dévoilé, IBM va faire l'acquisition de Coremetrics. Intégrer la technologie de web analytics à sa plate-forme Websphere Commerce devrait lui permettre de produire pour ses clients des campagnes marketing en ligne plus ciblées et offrant une meilleure réactivité à l'activité Web des consommateurs. Forte de 230 salariés, Coremetrics compte aujourd'hui plus de clients parmi lesquels Flowers.com, Office Depot, Holiday Inn ou encore Victoria's Secret. La société a rejeté plusieurs offres de rachat ces dernières années, avant de juger qu'ibm, avec qui elle travaillait depuis cinq ans sur des solutions communes, saurait soutenir sa croissance mondiale. Les deux sociétés continueront d'exercer leurs activités séparément, le temps que le rachat soit validé par les instances américaines de régulation, à la suite de quoi leurs technologies commenceront à s'enchevêtrer. Les solutions de Coremetrics permettront également de compléter les applications SPSS et Cognos d'ibm. Le groupe avait racheté en juillet 2009 le premier, spécialiste de l'analyse prédictive, et en novembre 2007 le second, éditeur de logiciels d'intelligence décisionnelle. Que font les internautes quand ils ne trouvent pas l'info sur Google? Une étude menée par le site Chitika auprès de personnes aux Etats-Unis indique qu'actuellement, c'est Yahoo! qui est leur second choix pour une personne sur deux, suivi de Ask (30%), Bing (16%) et AOL (seulement 3,8%, logique puisque AOL utilise la technologie de recherche de Google). Il serait intéressant de mener cette étude en France pour savoir quel est actuellement le "plan B" des internautes de l'hexagone...

8 Musique: Google monte le son face à itunes google_monte_le_son_face_a_itunes Mountain View lancerait Google Music, un service de téléchargement de musique et d écoute en streaming à partir de l Android Market. Reste à voir si cela peut inquiéter Apple et itunes. Logo à l appui, dévoilé par Techcrunch, les rumeurs qui circulent depuis quelques mois déjà, prennent du poids. Google lancerait aussi son site de streaming et de téléchargement de musique, répondant au doux nom de Google Music, avance Cnet.com. Enfin, le grand saut musical pour Google? Lala (acquise par Apple) et MySpace remisés au placard? L achat par Google de Simplify Media, spécialisé dans le streaming de médias à distance, rentabilisé? La rumeur court depuis un moment et c est pour cela qu elle est crédible. Déjà, à la conférence des développeurs à la fin du mois de mai (Google I/O conference), le moteur de recherche leader avait brièvement présenté un projet de plate-forme musicale. Un projet clairement concurrent de itunes à l ère de la toute prédominance d Apple sur le marché de la musique en ligne (70% des parts de marché aux Etats-Unis). La musique depuis le moteur de recherche Avec ce Music Market version Google, l utilisateur ferait ses requêtes directement dans le moteur de recherche pour écouter les titres qu il désire. Des négociations sont visiblement entamées avec quatre maisons de disques américaines, affirme Cnet. Le plus du service? Les liens résultant de la recherche pourront être utilisés pour une écoute en streaming directement sur son smartphone, en plus de son PC. En dépit de ces suppositions, l'entreprise de Mountain View n'a pas confirmé les informations de Cnet. Si Apple n a, pour le moment, pas grand-chose à craindre de la part d éventuels concurrents, il ne faut pourtant pas oublier qu Amazon le traîne devant la justice américaine. Selon le supermarché en ligne, Apple aurait fait pression sur quelques majors car Amazon souhaitait diffuser des titres en avant-première et conclure un accord d exclusivité avec des maisons de disques outre-atlantique. Cela n aurait pas plu à Apple. Affaires à suivre. Le vélo électrique sans effort Simplicité, facilité, confort : tels sont les trois objectifs visés pour l i-flow, dernier né des vélos électriques urbains de Matra. Ainsi le système nouveau breveté par Matra remplace le classique ensemble de transmission chaîne-dérailleur par un système par courroie automatisé : un capteur perçoit l effort demandé par le cycliste, répercuté par une demande d effort proportionnelle au moteur électrique (250 W). Plus de dérailleur, plus besoin de passer une vitesse au démarrage, plus de paliers dans l effort : il suffit d appuyer sur la pédale et l i-flow part tout seul. Pour grimper les côtes raides, une touche «booster» au guidon offre l assistance maximale instantanée. Autre progrès : la direction bénéficie d un rappel assisté, qui maintient la roue dans l axe à l arrêt (fort utile si la fourche est chargée, par un panier par exemple) et «durcit» le guidon en virage pour améliorer la stabilité. Tout un ensemble de petits raffinements visent encore à l amélioration du confort : fourche suspendue, selle réglable en position assise, centre de gravité abaissé (la batterie Lithium-Ion de 2,9 kg est placée à hauteur du pédalier), phare 25 lux L ensemble pèse relativement lourd: 24,5 kg. On évitera donc de tomber en panne de batterie, surtout si l on appartient à la population modérément sportive que vise l i-flow. Mais l autonomie promise de 50 km devrait éviter ce genre de déboires. Le vélo devrait être disponible début juillet au prix de YouTube ajoute le montage vidéo en ligne Le YouTube Video Editor est une application de montage vidéo simple d utilisation, facile d accès et entièrement disponible en mode cloud. Une excellente initiative, qui méritera toutefois de murir. Afin d améliorer leur offre et la qualité des vidéos proposées par les utilisateurs, les responsables de YouTube ajoutent aujourd hui un outil de montage vidéo sur leur site. Ce dernier prend la forme d une application web, et ne nécessite donc rien d autre qu un navigateur pour pouvoir être utilisé. Quelques étapes simples permettant d exploiter cet outil. Vous devez tout d abord ajouter vos clips, sans avoir à vous soucier de savoir si leur format est identique. Ces derniers sont ensuite disponibles sur une table lumineuse, qui permet de les assembler librement par simple glisser-déposer. Des fonctions de découpage sont présentes, tout comme la possibilité d ajouter un fond sonore. Le résultat de vos travaux pourra être publié directement sur YouTube. Cette vidéo explique en détail le fonctionnement de l application. Le YouTube Video Editor est disponible au sein du site TestTube, qui regroupe diverses technologies expérimentales. Les responsables invitent les utilisateurs à tester ce produit, puis à faire remonter leurs commentaires ou demandes de nouvelles fonctionnalités. Espérons que des transitions et la possibilité d ajouter des légendes seront prochainement ajoutées à cet outil, qui gagnerait alors en richesse