Diagnostic Profil Climat Energie Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

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1 Diagnostic Profil Climat Energie Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon 2013

2 SOMMAIRE 1)PREAMBULE ) LES ENJEUX DU CHANGEMENT CLIMATIQUE 3 1.2) LES ENGAGEMENTS DU GLOBAL AU LOCAL 3 1.3) LA SITUATION ENERGETIQUE DE LA BRETAGNE 5 1.4) LES PLANS CLIMAT ENERGIE TERRITORIAUX 6 2) BILAN DES CONSOMMATIONS D ENERGIE ET EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE ) L OUTIL ENER GES TERRITOIRES : METHODE UTILISEE 9 2.2) LE BILAN GLOBAL 11 3) ANALYSE SECTORIELLE ) LE RESIDENTIEL ) LE TERTIAIRE ) LES TRANSPORTS ) L AGRICULTURE ) L INDUSTRIE ) LES DECHETS ) LA PECHE ) UTCF 31 4) BILAN DE LA PRODUCTION ENERGETIQUE ) SYNTHESE ) PRODUCTION ELECTRIQUE ) PRODUCTION DE CHALEUR ) APPROVISIONNEMENT EN ENERGIE IMPORTEE 36 5) POTENTIEL DE PRODUCTION D ENERGIES RENOUVELABLES ) PRODUCTION ELECTRIQUE ) PRODUCTION DE CHALEUR ) SYNTHESE DES POTENTIELS DE PRODUCTION D ENERGIES RENOUVELABLES 41 CONCLUSION ANNEXES Fiches climat énergie du secteur résidentiel des communes de plus de 2000 habitants Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

3 1)Préambule 1.1) Les enjeux du changement climatique Le changement climatique est une réalité reconnue aujourd hui par l ensemble de la communauté scientifique : on observe depuis la 2 nd partie du XX ème siècle, c'est-à-dire depuis le début de l ère industrielle, un accroissement continu de la température moyenne planétaire. Les observations convergent pour démontrer que ce dérèglement climatique est la conséquence directe de l accumulation dans la haute atmosphère de dioxyde de carbone et d autres gaz à effet de serre (GES). Ces gaz proviennent directement de l intensification des activités humaines, en particulier de la consommation de combustibles fossiles. Les scientifiques du GIEC Groupe intergouvernemental d experts sur le climat annoncent que cette accumulation de GES entraînera un réchauffement de 2 C à 6 C de la température moyenne globale d ici la fin du siècle. Ils soulignent également qu au-delà de 2 C de réchauffement global, la dégradation des conditions de vie sur Terre pourrait bien mettre en péril la survie de l humanité. Aussi,, nous devons mettre en œuvre de manière urgente : - Des mesures d atténuation pour diminuer puis stabiliser les émissions de GES d origine anthropique. Il est pour cela impératif qu à l échelle mondiale nous réduisions de 50% les émissions annuelles avant 2050, pour contenir le réchauffement climatique dans la limite de 2 C de réchauffement global. Cet impératif signifie qu en vertu du principe de responsabilité commune mais différenciée, les pays industrialisés doivent faire un effort supplémentaire et diviser par 4 leurs émissions de GES d ici 2050 pour laisser la possibilité aux pays émergeants et aux pays en développement d augmenter un peu les leurs pour couvrir les besoins essentiels de leurs populations les plus démunies. - Des mesures d adaptation pour prendre en compte les effets déjà perceptibles du réchauffement climatique et anticiper les impacts à venir des dérèglements qui ne pourront être évités, même en restant dans la limite d un réchauffement de 2 C. Les collectivités locales sont des acteurs de premier ordre pour mettre en place des politiques énergie/climat sur leur territoire, et contribuer à l effort collectif de lutte contre le changement climatique. Effectivement on estime que les collectivités locales contribuent directement aux émissions nationales de gaz à effet de serre pour environ 12%. Mais au travers de leur politique d aménagement du territoire et d urbanisme, d habitat, de transports elles agissent indirectement sur plus de 50% des émissions. 1.2) Les engagements du global au local La convention cadre Au Sommet de la Terre à Rio en 1992, la communauté internationale a adopté la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) pour lutter contre le réchauffement climatique d origine anthropique. Cette convention affichait l ambition de stabiliser avant l an 2000, les émissions de gaz à effet de serre à leur niveau de Les mesures concrètes de mise en œuvre de la convention ont été précisées dans le protocole de Kyoto, adopté en 1997 qui engage les pays de l annexe I à réduire, au cours de la période , leurs émissions de GES de 5,2% (en moyenne globale) par rapport à Un des principaux enjeux de la négociation internationale sur le climat est d adopter le plus rapidement possible l accord qui fera suite au protocole de Kyoto et qui fixera les objectifs de réduction des émissions de GES pour la période Des objectifs plus ambitieux seront nécessaires pour la prochaine période d engagement (après 2012) afin de limiter l augmentation globale sous les 2 C d ici à la fin du siècle par rapport au niveau pré industriel. Les engagements européens En prolongement des engagements de Kyoto et pour peser le plus fortement possible sur la négociation internationale, l Union Européenne a adopté au tout début de l année 2007, le paquet climat énergie, prévoyant d atteindre, d ici 2020, trois objectifs complémentaires : - La réduction des émissions de GES de 20% par rapport à 1990, - La réduction des consommations énergétiques de 20%, - 20% d énergies renouvelables dans le mix énergétique européen. Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

4 Ce paquet de mesure devrait permettre à l Union Européenne d entrer dans la trajectoire de réduction de ses émissions pour atteindre le facteur 4, c'est-à-dire une division par 4 de ses émissions de GES d ici 2050, conformément aux objectifs de la convention cadre sur le climat. La déclinaison en France des mesures internationales La France a adopté le paquet européen, et dans ce cadre, s est vu assigner un objectif de 23% d énergies renouvelables dans son mix énergétique de Préalablement, notre pays avait engagé dès 2003 un Débat national sur l énergie, préparant l adoption en 2005 de la loi de Programmation des Orientations de la Politique Energétique (dite loi POPE) qui réaffirme l objectif «facteur 4 en 2050» et fixe les objectifs suivants : - Contribuer à l'indépendance énergétique nationale et garantir la sécurité d'approvisionnement, - Assurer un prix compétitif de l'énergie, - Préserver la santé humaine et l'environnement, en particulier en luttant contre l'effet de serre, - Garantir la cohésion sociale et territoriale en assurant l'accès de tous à l'énergie. La loi définit également les outils pour atteindre les objectifs : - Maîtriser la demande en énergie, - Diversifier le bouquet énergétique - Développer la recherche et l innovation dans le secteur de l énergie, - Assurer des moyens de transport et de stockage adaptés aux besoins. Plus récemment, le parlement a adopté la loi Grenelle II, formulée à partir des recommandations du Grenelle de l Environnement qui prévoit des dispositions devant contribuer à la réalisation des objectifs de réduction des émissions de GES auxquels la France s est engagée. En complément des dispositions visant à forcer les réductions d émission dans le bâti, la loi oblige toute collectivité de plus de habitants (régions, départements, intercommunalités, communes) à se doter avant 2012 d un Plan Climat Energie Territoire (PCET) qui sera ensuite mis à jour tous les 5 ans. Les engagements au niveau régional Dans un souci d efficacité, la Région Bretagne, l Etat et l ADEME, ont regroupé leurs actions en faveur des économies d énergie et des énergies renouvelables sous une même bannière : le «Plan Eco-Energie pour la Bretagne». Afin de mettre en cohérence l ensemble des initiatives des acteurs régionaux de l énergie, il a été créé un espace de concertation, d échange, et de partage : la «Conférence Bretonne de l Energie». Cette structure de concertation s appuie sur les constats et objectifs fixés par la conférence Territoriale de Bretagne : - mettre en place un plan volontaire d actions en faveur de la Maîtrise de la Demande en énergie - renforcer l installation des énergies renouvelables - déployer un dispositif pour gérer les pics de consommations Les collectivités de la conférence Territoriale de Bretagne se sont positionnées par l intermédiaire du «pacte électrique Breton» en faveur d une approche globale MDE-EnR. La conférence territoriale a fixé à 200MW, la diminution de la puissance d ici à Ces réponses doivent s articuler avec les exercices du Grenelle de l environnement notamment le Schéma Régional duclimat de l Air et de l Energie [SRCAE] en cours d élaboration. Les engagements au niveau départemental Depuis juillet 2006, le Conseil général a adopté son premier Agenda 21. Ce programme d'actions vise à mettre en œuvre les principes du développement durable dans les interventions et le fonctionnement de l'institution. En 2007, une consultation des principaux acteurs nationaux et régionaux a permis de déterminer les priorités d actions départementales. L année 2008 a été consacrée à l étude et la recherche de solutions concrètes traduisant ces engagements, ainsi qu à une vaste consultation dans les pays du Finistère, à la rencontre des acteurs locaux et des porteurs de projets concernés par les défis que représentent les évolutions énergétiques et climatiques. L Agenda 21 a été Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

5 actualisé en Juillet 2010 dans le cadre du Projet Stratégique où la prise en compte des enjeux énergétiques est renforcée à travers les objectifs principaux du projet. Le Plan Climat Energie adopté en janvier 2009 a identifié quatre enjeux majeurs: - la sécurisation de l approvisionnement énergétique, - la maîtrise de la demande d énergie, - le développement d énergies renouvelables, - la mobilisation et l information des acteurs et du public. 1.3) La situation énergétique de la Bretagne Données générales de la Bretagne Avec ktep ( GWh) en 2011, la consommation régionale d énergie finale représente 4.5% de la consommation nationale pour 5,1 % de la population. La température plus élevée l hiver 2011 que les années précédentes a provoqué une baisse de près de 6,1% de la consommation brute. Les produits pétroliers constituent la première énergie avec 51% de la consommation devant l électricité (26%) et le gaz naturel (17%). 10% de l énergie consommée est d origine renouvelable. Les consommations du secteur résidentiel tertiaire et du transport dominent en Bretagne (75%). La part de l agriculture 6%, est près de 3 fois plus importante qu au niveau national. La Bretagne produit 544 ktep (6 329 GWh) d énergie, soit 8.1% de la consommation d énergie finale, dont 89% à base d énergie renouvelable, en grande majorité (55%) à partir du bois. Au niveau de l intensité énergétique, la Bretagne avec 2.19 tep/habitant, est moins énergivore que la moyenne française 2.46 tep par habitant. La problématique de l électricité La Bretagne est fortement dépendante pour son approvisionnement en énergie. En effet, en 2011, elle a produit GWh sur les GWH consommées, soit 10,5% de ses consommations d électricité. Le reste (89,5%) est importé des régions voisines via le réseau de transport à haute tension. La production électricité bretonne est pour l essentiel fournie les parcs éoliens (52%), par l usine marémotrice de la Rance (25%), et les centrales thermiques de Brennilis et de Dirinon. Pour alimenter la région, de grosses quantités d énergie doivent être transportées sur des distances relativement importantes à partir des deux principales sources pour alimenter la Bretagne (Cordemais et Domloup). Cette situation se révèle préoccupante au moment des pics de consommations hivernaux (+ 20% depuis 2002) : lorsque le réseau ne supporte pas les importants appels de puissance «en bout de ligne». Les consommateurs subissent alors des chutes de tension et de possibles délestages. Or, les consommations d électricité augmente régulièrement en Bretagne (+70% depuis 1990, +14% depuis 2004), davantage même que sur le reste du territoire national. Selon RTE, gestionnaire du réseau électrique, il y a un risque élevé d écroulement de tension en Bretagne. Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

6 Données RTE 1.4) Les Plans Climat Energie Territoriaux La réglementation sur les PCET Paru au Journal Officiel, le 12 juillet 2010, la loi portant engagement national pour l environnement, dite Loi Grenelle 2, impose aux collectivités territoriales et locales la réalisation d un bilan des émissions des gaz à effet à effet de serre et l adoption d un plan climat Energie Territorial d ici la fin Les communautés d agglomération, les communes et les communautés de communes de plus de habitants doivent avoir adopté un Plan Climat-Energie Territorial [PCET] pour le 31 décembre En tenant compte des bilans des émissions de gaz à effet et en s assurant de sa compatibilité avec le Schéma Régional du Climat, de l Air et de l Energie [SRCAE], les collectivités s engagent dans l adoption d un plan qui comporte : - Les objectifs stratégiques et opérationnels de la collectivité afin d atténuer et lutter efficacement contre le réchauffement climatique et de s y adapter ; - Le programme des actions à réaliser afin notamment d améliorer l efficacité énergétique, d augmenter la production d énergie renouvelable et de réduire l impact des activités en termes d émissions de gaz à effet de serre, conformément aux objectifs issus de la législation européenne relative à l énergie et au climat ; - Un dispositif de suivi et d évaluation des résultats Le Plan Climat Energie Territorial est mis à jour tous les cinq ans. Lorsque ces collectivités s engagent dans l élaboration d un projet territorial de développement durable ou Agenda 21 local, le plan climat-énergie territorial en constitue le volet climat. Les communes ou Etablissements Publics de Coopération Intercommunale [EPCI] de moins de habitants, les syndicats mixtes, et les Pays qui ne sont pas soumis à cette obligation peuvent également adopter un plan climat-énergie territorial. Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

7 La mise en place d un PCET passe par 4 étapes : - Préfigurer : se donner les conditions du succès, s organiser en interne, calibrer le projet, engager la concertation pour la durée du projet. - Dégager des pistes d action : réaliser le profil climat du territoire, mener la Co-construction. - Construire le plan d action : définir des objectifs chiffrés et élaborer le programme d action. - Mettre en oeuvre le plan d action - Les PCET en Bretagne En Bretagne, 23 EPCI sont dans cette obligation, et 38 territoires (Communautés de communes, villes et Pays) se sont engagés dans une telle démarche. Sur le territoire du Pays de Brest, Brest Métropole Océane et la Ville de Brest sont les collectivités qui se sont engagées dans un Plan Climat Energie Territorial dans le cadre réglementaire. Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

8 La démarche du Pôle Métropolitain du Pays de Brest Le Pôle Métropolitain du Pays de Brest, a initié depuis début 2013 une politique énergie/climat au service des communautés en privilégiant 4 axes : - La déclinaison d un profil climat par communauté de communes, - La mise en place d une animation territoriale sur les filières énergies renouvelables en particulier la filière bois énergie - L animation territoriale pour du transfert, de la mutualisation entre communauté de communes - L introduction des questions énergétiques dans le cadre du futur contrat de pays et la future révision du SCOT Cette animation a été confiée à Ener gence, l Agence Locale de Maîtrise de l Energie et du Climat du Pays de Brest, qui intervient dans ce cadre auprès de la Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon, par l élaboration de ce diagnostic climat énergie du territoire. Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

9 2) Bilan des consommations d énergie et émissions de gaz à effet de serre 2. 1) L outil Ener GES Territoires : méthode utilisée Contexte Face aux enjeux de la planification territoriale énergie climat, la connaissance des consommations d énergie et des émissions de gaz à effet de serre (GES) des territoires bretons est un préalable incontournable à l élaboration des stratégies d actions. L État, l ADEME et le Conseil Régional se sont engagés dans la structuration d une base de données régionale commune d évaluation des consommations d énergie et des émissions de gaz à effet de serre. Cette base de données repose sur le principe d additivité, et reste cohérente suivant les échelles de territoires bretons étudiés. De cette manière, il est possible de comparer les données d un territoire, avec la moyenne des territoires bretons de même typologie (échelle territoriale, typologie rurale/urbaine). L outil de diagnostic : Ener GES Territoires Cet outil permet de constituer des profils de consommation et d émissions à différentes échelles territoriales. Il apporte une information homogène et valorisable dans le cadre de l élaboration d une stratégie Energie / Climat. La méthode repose sur une lecture adéquate de l impact des territoires respectant les principes d additivité. Pour y parvenir, Ener GES utilise deux méthodes existantes : l approche cadastrale, qui considère les émissions générées sur le territoire, et le Bilan Carbone qui permet une appréciation plus large de l empreinte carbone du territoire. Les secteurs traités sont les transports, le parc bâti, l industrie, l agriculture, les déchets et l UTCF (Utilisation des Terres, leurs Changements et la Forêt). L outil connaît des mises à jour régulières, le présent profil est réalisé avec la version (septembre 2012). La comptabilité énergétique Alors que l utilisateur achète de l énergie finale, il est nécessaire de prendre en compte toute la chaîne de transformation de cette énergie, depuis son extraction jusqu au radiateur ou à la prise de courant, pour estimer l impact complet des consommations. L indicateur retenu est l énergie primaire non-consommée qui représente le prélèvement total irréversible d énergie sur la planète. Par souci de simplification, le coefficient de conversion en énergie primaire pris en compte pour l électricité est celui de la réglementation thermique (coefficient de 2,5813). Pour les énergies fossiles, un coefficient d énergie primaire de 1,1 a été retenu. Principes retenus L outil a été construit pour permettre un compromis entre l additivité des bilans des territoires et la mise en évidence des leviers d actions à l échelle locale. Les principes d homogénéité de la méthode et d additivité entre tous les territoires bretons ont certaines implications. Par exemple : - pour éviter les doubles comptes, les consommations et émissions liées à la fabrication d un produit manufacturé sont comptabilisées dans la branche industrie correspondante du territoire producteur, et ne sont pas recomptabilisées sur le territoire qui les importe ; - en matière de déplacements, les émissions sont affectées pour moitié au territoire d origine et pour moitié à celui de destination du déplacement (pas d affectation aux territoires de transit) ; - les émissions du traitement des déchets sont affectées au territoire générant le déchet ; - en termes d énergie électrique, les émissions sont affectées au lieu de consommation et non à celui de la production ; - la valorisation énergétique des déchets n est pas prise en compte dans le secteur déchets mais dans le facteur d émissions du chauffage urbain. Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

10 Sources de données La reconstitution des consommations énergétiques et des émissions de GES s appuie sur : - des bases de données statistiques (démographie, logements (INSEE), cheptels agricoles), - des données/enquêtes permettant d établir des hypothèses et de calibrer les modèles (consommations d énergie, etc.), - des paramètres techniques sectoriels (caractéristiques des bâtiments) et des facteurs d émissions. Les résultats restitués sont représentatifs de l année Les limites d utilisation et précautions Cet outil a été conçu pour servir de base à l élaboration du diagnostic énergie-climat. Il ne s agit pas d un outil de suivi des consommations d énergie ni d évaluation. L observatoire de l énergie en Bretagne indique même que des corrections seront nécessaires en intégrant ultérieurement à l outil des données issues des territoires. Les résultats sont, pour certaines données modélisées, empreints d une incertitude parfois élevée, mais offrent une vision fine des mécanismes d émissions. Suivant les secteurs étudiés, un contrôle de cohérence par rapport à la connaissance interne du territoire peut être réalisé afin d expliquer les sources d erreurs possibles ou les évolutions majeures spécifiques au territoire par rapport à Les résultats d Ener GES ne sont pas modifiés (données 2005) car il est difficile de reconstruire la totalité des données, ce qui impacterait par ricochet l ensemble des données agrégé aux périmètres supérieurs (Pays de Brest, Finistère, Bretagne). Les grands enjeux n ont toutefois pas lieu d être modifiés, l outil permet donc de fournir les grandes tendances territoriales en matière d émissions de GES. La base de données établie est calculée sur la maille communale. Néanmoins, les incertitudes sont variables suivant les secteurs en fonction de la méthodologie utilisée. Les niveaux d incertitudes sont ainsi exprimés selon une échelle critique de représentativité, suivant une maille géographique en dessous de laquelle les écarts-types de données modélisées sont trop importants pour être exploités. Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

11 2.2) Le Bilan Global Energie primaire Tonne Equivalent Pétrole (TEP) Unité d énergie utilisée pour comparer entre elles des formes d énergie différentes (correspond au pouvoir calorifique d une tonne de pétrole). Energie Primaire/ Energie Finale : L énergie finale est celle qui est consommée par l utilisateur L énergie primaire est l énergie nécessaire pour fournir l énergie finale que nous consommons. Par convention, pour fournir 1 kwh d électricité à l utilisateur, il a fallu produire 2,58 kwh. Le territoire de la Presqu île de Crozon consomme au total tonnes équivalent pétrole (Tep), soit 2,6 tep/habitant. Les formes d énergies dominantes sont l électricité (47%) et les produits pétroliers (42%). Les postes les plus consommateurs sur la Presqu île de Crozon se répartissent de la manière suivante : le résidentiel pour 55%, le transport pour 26%, et le tertiaire (14%). Les secteurs du bâtiment et des transports concentrent 95% de l énergie primaire consommée du territoire. Répartition par énergie des consommations (énergie primaire) Produits pétroliers 42% Bois 8% Electricité 47% GPL 3% Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

12 Bilan des consommations d'énergie primaire tep Bois Produits pétroliers GPL Electricité 0 Résidentiel Tertiaire Fret Transport de voyageurs Industrie Agriculture Déchets Pêche Gaz à effet de serre Les émissions de gaz à effet de serre générées sur le territoire représentent l équivalent de teq CO2, soit près de 6 teq CO 2 par habitant. Les graphes ci après souligneront les secteurs les plus émetteurs Profil d'émissions Tonne Equivalent CO 2 (teq CO 2 ) Unité d énergie utilisée pour l effet de différents GES (gaz à effet de serre) entre eux Tous les GES ne contribuent pas de la même manière à l augmentation de l effet de serre. Deux facteurs caractérisent cette contribution : - l efficacité radiative du gaz, - sa durée de vie dans l atmosphère. teq CO Transport de voyageurs Agriculture UTCF La conversion en teq CO 2 fait appel au pouvoir de réchauffement d un gaz donné à horizon 100 ans, et le compare à celui du CO Emissions énergétiques Emissions non-énergétiques Ce graphe met en avant les émissions de GES dites «énergétiques» et «non énergétiques». Près de 70% des émissions de GES sont des émissions énergétiques, liées directement à une consommation d énergie. Les autres émissions dites non énergétiques se concentrent essentiellement sur le secteur de l agriculture (émissions de N 2 O liées à l utilisation d engrais, émissions de méthane par les ruminants, fluides frigorigènes..) Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

13 Répartition des émissions totales Industrie 1% Déchets 2% Pêche 1% Agriculture 29% Transport de voyageurs 30% Fret 3% Tertiaire 7% Résidentiel 27% Les trois principaux secteurs émetteurs de gaz à effet de serre sur le territoire sont : - Le bâtiment (résidentiel et tertiaire), avec 34% des émissions, - Le transport (transports de voyageurs et Fret), avec 33% des émissions, - L agriculture avec 29% des émissions. L ordre des contributeurs majeurs n est pas modifié par rapport au bilan énergétique, mais la place de l agriculture (3% des consommations d énergie primaire et 29% des émissions) devient un des secteurs émetteurs majeurs. Il concentre la majorité des émissions non énergétiques. Il est intéressant de remarquer que, si le résidentiel domine les consommations d énergie, les déplacements de voyageurs sont aussi impactants en termes d émissions de GES, du fait de leur consommation quasi-exclusive de produits pétroliers fortement émetteurs de GES. Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

14 3) Analyse sectorielle 3. 1) Le résidentiel (23743Tep, 55% des consommations teq CO 2, 27% des émissions) Le secteur résidentiel est le plus gros consommateur d énergie primaire sur le territoire, avec Tep (55% du total). C est le troisième secteur en terme d émissions de gaz à effet de serre, avec teq CO 2 et 27% du total. Rappel méthodologique Il est important de préciser que les émissions liées à la production d électricité et de chaleur est directement affectée au consommateur et non au lieu de production. Les usages thermiques pris en compte sont le chauffage, la production d Eau Chaude Sanitaire (ECS) et l énergie de cuisson (gazinière, four, etc.). Les usages électriques spécifiques représentent les autres usages domestiques de l énergie électrique. Sont considérés l éclairage, l électroménager, le froid alimentaire (réfrigérateur et congélateur), les usages pour le loisir (Hi-fi, informatique) et les autres usages électriques. Les émissions non énergétiques sont négligeables pour le secteur résidentiel. L étude du secteur résidentiel est réalisée à partir d un modèle informatique qui permet de simuler un calcul thermique sur chacun des logements de la région (base de données comprenant une ligne par logement). Ce calcul est possible grâce à une connaissance fine des caractéristiques de ces logements : surface, âge de construction, système de chauffage, typologie de construction et matériaux, etc. Des scénarios de rénovation sont intégrés dans le modèle selon la date de construction. Cette approche reflète donc l état de performance thermique du bâti résidentiel. Cette approche de calcul thermique diffère donc d une approche «factures» utilisée par exemple par la cellule économique de Bretagne qui prend en considération le facteur comportemental et diminue donc les consommations théoriques. Reconstitution du parc à l état initial : affectation des caractéristiques par logement Cette méthodologie a par ailleurs été confrontée pour validation par des enquêtes de terrain locales auxquelles ont participé les Agences Locales de l Energie et du Climat : Ener gence, Heol, ALOEN, ALECOB et Clé. Cette méthodologie permet donc d obtenir des données fines avec peu d incertitudes, ce qui permet également de connaître les consommations d énergie et émissions de GES affectées au secteur résidentiel à l échelle communale, à plus de 2000 habitants. En annexe, le profil résidentiel climat énergie des communes principales (en terme de population) du territoire de la Presqu île de Crozon est précisé. Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

15 Structure du parc de logements La surface totale des logements sur le territoire est d environ m². 89% des logements de la Presqu île de Crozon sont des maisons individuelles. 60% des logements sur le territoire sont des résidences principales. La Presqu île de Crozon est marquée par une part importante de résidences secondaires par rapport au Pays de Brest et à la région Bretagne avec 36% des logements. Par conséquent, ce parc de résidences secondaires n est pas à négliger, contrairement à d autres territoires. Le logement social représente 7 % du parc. Par ailleurs, près de 73% des résidents sont propriétaires de leur logement. Cette donnée est intéressante sur le potentiel de réhabilitation thermique qui peut être important sur le territoire : la plupart des propriétaires occupants engagent beaucoup plus facilement des travaux d amélioration de leur logement. L habitat privé individuel sera donc une cible prioritaire dans le cadre d une réflexion sur l amélioration de l habitat. Structure du parc de résidences principales par période constructive % Après % Avant % % % % Le profil du parc de résidences principales par période de construction montre une répartition homogène par période constructive. 53% de ce parc date d avant L année 1975 correspondant à la date de la première réglementation thermique en vigueur, où la plupart des constructions doivent respecter des performances thermiques minimales. Par rapport à la moyenne des territoires à dominante rurale, et celle du Pays de Brest, la part des résidences de la période antérieure à 1975 est moins importante (57% pour le Pays de Brest). Energies utilisées en résidentiel Ce secteur fait appel principalement à l électricité, au fuel et au bois. 100% 80% 60% 40% 20% 0% Parts de marché des énergies (EP) Territoire Territoire rural Bretagne Charbo n Bois Fioul Chauffage urbain GPL Gaz naturel Electricité (EP ) 100% 80% 60% 40% 20% 0% Territoire Parts de marché des énergies (EF) Territoire rural Bretagne Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

16 Les parts de marché des énergies primaires sont présentées ci dessus, graphe de gauche. L électricité est logiquement prépondérante avec 60% des consommations d énergie primaire du fait du facteur de conversion de l électricité de 2,58 de l énergie finale à l énergie primaire. Le fuel et le gaz, énergies fossiles, représentent respectivement 23% et 4% (GPL). Le bois représente quant à lui 14% des consommations d énergie primaire. Les parts des consommations d énergies primaire d électricité, de fuel, et de bois sont comparables à la moyenne des territoires à dominante rurale (57%, 20%, et 16%). En terme d énergie finale, c est à dire l énergie consommée par l utilisateur final, nous constatons que les énergies prépondérantes du profil sont du même ordre, mais plus équilibré : l électricité (36%), le fuel (35%), le bois (21%), et le gaz avec 6% (GPL) des consommations d énergie finale. Le territoire de la Presqu île de Crozon n est pas desservi par le réseau de gaz naturel. C est notamment lié à un habitat dispersé rendant la faisabilité de mise en place des réseaux difficile. Zoom sur le chauffage Le graphique ci dessous montre la part des consommations d énergie par usage et par énergie sur l ensemble du parc de logements. 73% des consommations d énergie primaire sont liées à des usages thermiques : chauffage et eau chaude sanitaire. Ce seront donc des actions liées à la performance du bâti et des systèmes de production de chaleur qui auront le plus d impact en terme de gisement d économie d énergie. Consommations d'énergie primaire par usage et énergie MWh Chauffage ECS Cuisson Eclairage Froid alimentaire Loisirs Autres Bois Fioul GPL Electricité (EP) Il est nécessaire de revoir l approvisionnement énergétique pour les besoins en chauffage afin de limiter les émissions de GES liées à l habitat. Il est également indispensable de veiller à la bonne mixité des sources énergiques. En effet, le chauffage électrique est certes moins émetteur de gaz à effet de serre, mais il accentue le problème de consommations de pointe. L importance du chauffage au fioul (37 % des résidences principales chauffées au fuel ) laisse entrevoir des substitutions plus aisées vers des énergies renouvelables, comme le bois ou le solaire. Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

17 Les différentes part des énergies utilisées pour le chauffage dans les logements par période de construction (en nombre de logements) sont réparties de la manière suivante : Parts de marché des énergies de chauffage en fonction de la période de construction pour les résidences principales 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Avant Bois Charbon GPL Electricité Fioul Nous constatons ainsi que : - les logements de la période qui représentent 31% des logements du territoire sont majoritairement chauffés au fuel (63% d entre eux). - les logements de la période d avant 1949 qui représentent 22% des logements du territoire sont majoritairement chauffés à l électricité (41% d entre eux) et au fuel (32% d entre eux). Notons que c est sur cette période constructive que l usage du bois est le plus important (21% des logements de cette période) - les logements de la période qui représentent 15% des logements du territoire sont à part égale majoritairement chauffés au fuel et à l électricité (42% d entre eux). - les logements de la période qui représentent 13% des logements du territoire sont majoritairement chauffés à l électricité (70% d entre eux), puis au bois (16% d entre eux). - les logements de la période qui représentent également 9% des logements du territoire sont également majoritairement chauffés à l électricité (62% d entre eux), puis au fuel avec 17% d entre eux. Il est intéressant de constater la part décroissante du fuel de 1975 à aujourd hui au profit de l électricité. Le premier choc pétrolier a constitué une nette rupture dans le choix des énergies utilisées dans l habitat Etiquette DPE du parc de logements selon les caractéristique thermiques (méthode 3CL) La modélisation des consommations énergétiques pour des besoins de chauffage dans chacun des logements du parc se fait sur la base des règles de calcul 3CL. Elles permettent de déterminer une consommation conventionnelle (ou consommation brute) représentative d une réponse intégrale au besoin de chauffage. Celle-ci correspond au besoin en chaleur corrigé des rendements de production et de distribution de l énergie, ainsi que d un coefficient de surchauffe (logement chauffé plus ou moins par rapport à son besoin en chauffage). Ce type de DPE permet de caractériser la qualité thermique des logements. Le diagnostic de performance énergétique permet de classer sur une échelle allant de A à G les logements en fonction de leur consommation d énergie primaire rapportée à leur surface, A étant la performance la plus élevée. Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

18 Répartition des résidences principales selon la période de construction et le DPE - Méthode 3CL Nb de logements Avant A (<50 B (de 50 à 90 C (de 90 à 150 D (de 150 à 230 E (de 230 à 330 F (de 330 à 450 G (> 450 La répartition des résidences principales selon leur DPE par période de construction révèle que la majorité des logements sur la Presqu île de Crozon se répartissent à proportions égales sur les étiquettes DPE E (41%) et D (27%). Les classes G, F et E devraient être amenées à terme à subir une rénovation thermique lourde. - Classe G : 8 % des résidences - Classe F+G :24% des résidences, - Classe E+F+G : 64% Ces niveaux de performance sont ceux pour lesquels les potentiels d amélioration sont les plus intéressants. Pour un montant de travaux similaire, les économies d énergie réalisées en passant une maison de la classe G vers B sont 2 à 3 fois supérieures à celles réalisées en passant une maison classée E vers B. Les travaux seront alors rentabilisés 2 à 3 fois plus rapidement dans le premier cas. Emissions de gaz à effet de serre en résidentiel Les émissions de gaz à effet de serre des logements représentent 27% des émissions totales du territoire avec teq CO 2. Ces émissions sont principalement liées à la combustion d énergies fossiles (fuel, gaz) utilisées pour chauffer les bâtiments, mais aussi la part importante de l électricité de chauffage dont le facteur d émission est plus élevé en période hivernale. La répartition des émissions de GES en fonction de la période de construction des logements et de leur typologie révèle une majorité des émissions imputable aux logements construits entre 1949 et 1974 (43% de GES pour 37% des surfaces), suivi de la période avant 1949 (25% de GES pour 28% des surfaces). Ces logement sont majoritairement chauffé au fuel, énergie émettrice de GES. Les résidences secondaires représentent 16% des émissions de GES du secteur résidentiel. A noter que le ratio teqco 2 /m² est deux fois plus élevé pour les constructions avant 1975 que pour les constructions post Il est aussi intéressant de remarquer qu il y a eu peu d évolution de ce ratio au cours des périodes post 1975, malgré l évolution des réglementations thermiques. Il a en effet fallu attendre la RT2000 pour élever significativement les exigences. Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

19 Emissions et surface des logements selon leur typologie (résidences principales et secondaires) teq CO Avant Résidences secondaires HLM milliers de m² Appartements (hors HLM) Maisons (hors HLM) Surface Enjeux du secteur résidentiel L enveloppe des bâtiments, leur isolation, est l enjeu principal du secteur résidentiel dont 64% des résidences principales sont mal isolées (étiquettes E à G). C est aussi ces logements qui sont les plus émetteurs de GES avec une prédominance d énergies fossiles pour le chauffage. Ainsi 73% des consommations d énergies et 95% des émissions de GES sont liés à des besoins de chauffage. La Presqu île de Crozon est également marquée par une forte progression de la construction neuve depuis 2005 (année de référence des données d ENER GES). On considère que celles ci représentent environ 9% du parc, ce qui relativise les proportions en terme de performance thermique (étiquette DPE), sans pour autant modifier les enjeux majeurs du secteur résidentiel : rénovation thermique et qualité des constructions neuves. Le territoire de la Presqu île de Crozon, est également celui qui est composé d une plus grande part de résidences secondaires sur le Pays de Brest, avec 36% des résidences, et 16% des émissions du secteur résidentiel. Il s agit donc d un parc à ne pas négliger. Le «Grenelle de l'environnement» a fixé un objectif de diminution de 38 % de la consommation d'énergie du parc de bâtiments à l'horizon Or, dans la mesure où la construction de bâtiments neufs représente, chaque année, environ 2% du parc existant, l'enjeu véritable est bien la rénovation thermique des bâtiments anciens. Un vaste Plan de Rénovation Energétique de l Habitat est actuellement annoncé avec des mesures phares telles que l organisation de «points rénovation information service» sur l ensemble du territoire, le rehaussement des plafonds de ressources pour les aides d Habiter Mieux, et l encouragement par des Appels à Manifestation d Intérêt pour la création de plateformes locales de rénovation de l habitat, portées par les collectivités locales, telle que celle déjà opérationnelle (Tinergie sur Brest Métropole Océane). Il y a tout intérêt à cibler en priorité les bâtiments les plus consommateurs. On obtient la même réduction globale de consommation du parc en rénovant 5000 logements de la classe G vers C, qu en rénovant logements de la classe E vers C. De même, il est important lors d une rénovation thermique conséquente, de cibler un niveau de performances thermique suffisamment élevé. Le risque est en effet réel avec des rénovations peu performantes de tuer le gisement d économies d énergies potentielles. Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

20 3. 2) Le tertiaire ( Tep, 14% des consommations teq CO 2, 7% des émissions) Le secteur tertiaire est le troisième poste consommateur d énergie primaire sur le territoire, avec Tep (14% du total), et le quatrième poste d émissions de gaz à effet de serre, avec teq CO 2.et 7% du total. Le secteur du bâtiment (résidentiel et tertiaire) est le plus consommateur d énergie primaire sur le territoire (69% des consommations). Rappel méthodologique Si le secteur tertiaire comprend un ensemble très hétérogène d activités consommatrices d énergie, les émissions de GES sont principalement liées aux bâtiments hébergeant ces activités. Le patrimoine bâti des collectivités et des administrations en fait partie. Outre les usages thermiques et électriques classiques, les besoins de froid (froid alimentaire des commerces par exemple) nécessitent la prise en compte des émissions liées aux fuites d halogènes des groupes frigorifiques (sources d émissions non énergétiques). Le parc tertiaire est reconstitué à partir de nombreuses bases de données (BPE, LSA, Base emploi, FINESS, etc.). Les consommations sont déduites à partir de ratios de consommations énergétiques du CEREN par branche du secteur tertiaire. Avertissement : La représentativité des données d Ener ges Territoires ne nous permet pas d analyser ce secteur au delà du bilan global. En effet, pour un territoire représentant moins de habitants, les données d Ener ges semblent présenter un degré d incertitude trop important. Par ailleurs, un contrôle de cohérence laisse à penser que la structuration du parc tertiaire est en partie erronée dans la base de données Ener ges. La part propre à l administration semble en effet trop faible au regard des spécificités du territoire. Par exemple, la présence de plusieurs infrastructures militaires (base de l Ile Longue à Crozon, base aéronavale de Lanvéoc, centre parachutiste d entraînement aux opérations maritimes à Roscanvel) ne semble pas avoir été pris en compte (ou partiellement). Il est probable que la surface des bâtiments de l administration soit bien supérieure à celle figurant dans la base de données de l Observatoire Régional de l Energie et des Gaz à Effet de Serre (OREGES). Consommations d énergie primaire et émissions de GES du patrimoine communautaire Toutefois, la Communauté de Communes adhère au Conseil en Energie Partagé depuis 2009, ce qui permet de suivre l évolution des consommations énergétiques et des émissions de GES liées à son patrimoine et ses compétences. Le bilan énergétique de la communauté de communes fait apparaître en 2012 une consommation d énergie primaire de MwhEp, soit 1% des consommations d énergie primaire du territoire. 70% de l énergie primaire consommée vient de l électricité, 18% du GPL, et 12% de produits pétroliers (carburants). 50% de ces consommations proviennent du secteur bâtiment, en particulier la piscine communautaire. Ces consommations sont responsables de 526 teqco2, soit 0,5% des émissions du territoire. L électricité, majoritairement utilisée est une énergie à faible contenu carbone. Enjeux du secteur tertiaire Comme dans le résidentiel, l amélioration de l enveloppe du bâti est l enjeu principal afin de réduire les émissions du secteur tertiaire. Dans cette optique, une attention particulière doit être portée à la rénovation des bâtiments d enseignement, des équipements sportifs, et de la santé, dont l essentiel de la consommation énergétique et des émissions sont liées à des besoins thermiques, chauffés principalement au fuel. L énergie électrique représente 75% de la consommation d énergie primaire, la réduction de sa consommation est ainsi un autre enjeu important du secteur. L usage de l électricité pour l éclairage est responsable à lui seul de 5% des émissions du secteur. La maîtrise de la consommation d électricité passe donc en particulier par une amélioration des systèmes d éclairages. Les émissions non-énergétiques liées à l utilisation de fluides frigorifiques dans les commerces, représentent une part non négligeable des émissions du secteur tertiaire avec 7% du total. La maîtrise de ces émissions dépend de la qualité de la maintenance des équipements. Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

21 3.3 ) Les transports ( Tep, 26% des consommations teq CO 2, 33% des émissions) Le transport constitue le deuxième poste de consommations énergétiques avec Tep et le premier en terme d émissions de gaz à effet de serre juste après le secteur résidentiel, avec teq CO 2. Rappel méthodologique Le choix méthodologique est de considérer qu un déplacement possède deux dimensions : son origine et sa destination. Chaque commune se voit donc attribuer la moitié des émissions liées aux déplacements dont elle est l origine et la moitié de ceux dont elle est la destination. Au contraire, les communes traversées qui «subissent» les déplacements ne portent pas de responsabilité et ne se voient attribuer aucune émission (transit exclu). Ce choix permet de détacher la responsabilité des territoires tout en maintenant le principe d additivité. Le transport de voyageurs regroupe les déplacements liés à la mobilité quotidienne et les déplacements liés à la mobilité exceptionnelle. On distingue également les déplacements liés au transport de marchandises (Fret). Pour qualifier la mobilité quotidienne, le choix de retenir une approche bottom-up en reconstituant les données à partir des déplacements des habitants a été privilégié dans l outil Ener GES. Cette approche permet une plus grande précision dans l attribution communale des consommations et évite la simplification extrême de la distribution de données globales au prorata des populations locales. Quatre motifs de déplacements ont été étudiés de manière détaillée : travail, école, achats et loisirs. Les autres motifs de déplacements quotidiens ont été traités sous l intitulé «autres». Les données relatives aux motifs «scolaire» et «travail» sont fiables du fait de données statistiques et de démarches scientifiques fines. Au contraire, il existe une plus grande incertitude sur les données «achats» et «loisirs». Incertitude qui s explique par l absence de données statistiques agrégées. Cependant, une méthodologie de différenciation géographique a permis de mieux définir leur impact sur les déplacements, contrairement aux motifs «autres». La mobilité exceptionnelle de personnes est un volet qui vient en complément de la mobilité quotidienne. Ainsi, l agrégation des données de mobilité quotidienne et de mobilité exceptionnelle donne une vision exhaustive du transport de personnes. Globalement, sont pris en compte dans ce secteur les déplacements «longues distances», auxquels on rajoute la mobilité des touristes sur le territoire. Les déplacements qui sont couverts par cette mobilité concernent plusieurs motifs : - les déplacements entrants représentent les déplacements «longues distances» à destination du territoire (touristes français et étrangers) ; - les déplacements sortants représentent les déplacements «longues distances» réalisés par les habitants du Pays d Iroise au départ du territoire ; - le rayonnement interne est constitué des déplacements générés par le rayonnement des touristes a l intérieur du territoire ; - enfin, sont intégrés les déplacements générés par les excursionnistes le week-end (en considérant les déplacements «aller» pour les entrants, les déplacements «retour» pour les sortants et l ensemble du trajet pour les internes). Ces informations propres à la mobilité exceptionnelle ont été récoltées auprès de l Observatoire Régional du Tourisme en Bretagne, en particulier via l enquête MORGOAT, et à partir des données du Ministère du Tourisme. Répartition des émissions du transport par type Territoire Territoire rural Bretagne Consommation (tep) Emissions (teq CO 2 ) Part des émissions du transport (%) Part des émissions du transport (%) Part des émissions du transport (%) Mobilité quotidienne % 53% 52% Mobilité exceptionnelle % 16% 14% Fret % 27% 31% Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

22 Par rapport aux autres territoires bretons, le territoire de la Presqu île de Crozon se distingue d une proportion nettement plus importante des émissions liées au transport de voyageurs, et en particulier à la mobilité exceptionnelle : 41% des émissions du transport sont liées à la mobilité exceptionnelle, soulignant ainsi le caractère spécifique du territoire, relatif à son activité touristique, dont les déplacements sont inclus dans cette catégorie. Mobilité quotidienne Sur le territoire de la Presqu île de Crozon, les émissions de GES dues à la mobilité quotidienne représentent 49% des émissions liées aux déplacements. Il s agit donc d un enjeu fort. La mobilité quotidienne est associée de manière très prégnante à la voiture : 87% des distances parcourues dans le cadre de la mobilité quotidienne le sont en voiture, soit en tant que conducteur, soit en tant que passager. En terme de distance parcourues, 43% des kilomètres se font dans le cadre de la mobilité quotidienne. Cela implique 98% des émissions de GES de la mobilité quotidienne liés à des déplacements quotidien en voiture millions de km Voiture cond Voiture pass Transport en commun Distances parcourues par mode et par type Avion Autres, multimode Mobilité quotidienne Mobilité exceptionnelle On note également que près de 18% des déplacements se font en tant que passager, ce qui indique que la majorité des distances parcourues sont réalisées par des voitures occupées par une personne. Les transports en commun représentent quant à eux, 7% des distances parcourues dans le cadre des déplacements quotidiens, pour seulement 3% des émissions liées à la mobilité quotidienne. La marche à pied (3%, et 21% des déplacements quotidiens)), et le vélo (1% et 3% des déplacements quotidiens) sont qualifiés de modes doux car ils ne sont pas motorisés et ne génèrent aucune pollution. En résumé, la mobilité quotidienne des voyageurs se déplaçant en voiture (conducteurs) représente une part très significative des émissions de GES liées au transport (52%). Diagnostic Profil Climat Energie du territoire Communauté de Communes de la Presqu île de Crozon

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