CONSULTATION PUBLIQUE DU CSA SUR LA RADIO NUMERIQUE

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1 CONSULTATION PUBLIQUE DU CSA SUR LA RADIO NUMERIQUE Contribution de Viatis Satellite Radio Juin 2005 (Réponse publique)

2 Préambule : Viatis Satellite Radio en tant que future société de distribution d un bouquet de radios par satellite, n apporte pas dans ce document de contributions aux questions qui n ont pas un rapport direct avec son offre

3 1. Bilan des expérimentations (aspects techniques, éditoriaux et économiques) Question n 4 - Diffusion satellitaire. Quel bilan tirez-vous de l'expérimentation de diffusion par satellite intervenue en France? Question n 5 - Expériences étrangères. Quelle appréciation portez-vous sur les expériences étrangères de diffusion de radios en mode numérique? Certains points seraient-ils transposables? Pour les questions n 1 à 4, les contributeurs peuvent joindre les études qui auraient pu être établies à l'occasion des différentes expérimentations. Résumé des Questions 4 et 5 : Le concept mixte satellite - terrestre pour un réseau de diffusion de radio numérique, déjà en opérations commerciales aux Etats-Unis, a été testé avec succès en Europe. Les points forts du système suite à ces expérimentations sont : o concept technique validé et déployé commercialement en dehors de l Europe (US, Japon, Corée, Afrique, le Moyen Orient, Inde, Chine), o capacité à couvrir complètement un territoire national à la fois pour les zones urbaines et rurales, o o offre une qualité audio supérieure à la FM grâce à la diffusion numérique, intégration technique démontrée dans l environnement télématique d un véhicule

4 Question n 4 - Diffusion satellitaire 1. Première expérimentation à Paris Faisabilité Technique Automne 2002: WorldSpace a démontré à l automne 2002 et pour la première fois en Europe la faisabilité d une solution mixte satellite terrestre pour la diffusion de programmes de radio numérique dans un environnement mobile. Cette expérimentation technique a été réalisée avec le support : o d industriels européens dont Alcatel Space, Fraunhofer, Towercast et Siemens-VDO, o des grands noms de la radio en France dont Radio France, RFI, Europe1, NRJ et RTL o du constructeur automobile Citroën L objectif de cette démonstration était de convaincre un ensemble d acteurs français et européens que cette solution hybride offrait les avantages : o d une couverture nationale «sans couture» en milieu rural et urbain, à partir d une infrastructure basée sur l utilisation d un satellite géostationnaire Afristar de WorldSpace et complétée par des émetteurs terrestres dans les villes, o d adresser prioritairement le marché de l automobile où la radio reste le moyen d information privilégié des conducteurs tout en ayant la capacité de proposer une réception à l intérieur des bâtiments grâce aux émetteurs terrestres dans les villes, o de proposer à terme une capacité de diffusion d une cinquantaine de programmes en qualité numérique dans un bloc de fréquence EUREKA 147 pour le bénéfice de tous les auditeurs indépendamment de leur localisation sur le territoire national, o d avoir la capacité d associer au contenu radio des données à destination des véhicules avec l objectif d améliorer la sécurité et le confort de conduite. Les témoignages recueillis lors de cette expérimentation technique ont été largement positifs et ont permis de conforter WorldSpace dans la justesse de ces premières études quant à la faisabilité technique d un tel projet en Europe. En annexe à ce document figure quelques témoignages de sociétés ayant participé à cette expérimentation (Dossier : «Communiques de Presse 2002»). 2. Deuxième expérimentation à Paris et Erlangen (Allemagne) Intégration de services Printemps 2004: Dans le cadre du projet RELY financé par la Commission Européenne au titre du 5 ème Programme Cadre de Recherche et Développement, Alcatel Space associé à - - 4

5 WorldSpace ont procédé à une expérimentation de radio numérique par satellites et de données associées. Le développement de ce projet s est déroulé sur 2 ans et les expérimentations ont eu lieu mi 2004 en France et en Allemagne. L architecture du système est présentée ci-dessous et l objectif a été d associer 3 plateformes techniques dans un environnement automobile : o Un récepteur hybride de radio par satellite couplé à une réception terrestre, o Un récepteur de navigation GPS amélioré par adjonction de la composante EGNOS, o Un ensemble de communications sans fil GPRS (source : projet RELY / Un ensemble de services ont été évalués à partir de cette plateforme embarquée : o radio numérique par satellites, o diffusion de contenus multimédia, o navigation avancée EGNOS qui préfigure le futur système européen Galileo, o management de services destinés aux flottes de véhicules. Les résultats de cette expérimentation ont démontré la parfaite complémentarité entre un système point - multipoints de diffusion associé à un système de navigation et à un réseau de communication sans fil GPRS. À titre d exemple, le système de navigation EGNOS est constitué d un signal GPS complété par des informations d intégrité acheminé dans le véhicule via le système de radio numérique. La capacité du système de radio numérique dont la vocation première reste la diffusion de contenus radiophonique, peut de manière transparente pour l auditeur, c est à dire sans diminution des conditions d accès au bouquet de radios, acheminer des données dans le véhicule

6 À titre d illustration, le système de radio numérique XM aux Etats-Unis commercialise actuellement un bouquet de 150 radios ainsi que des données d informations trafic en temps réel (TMC) à destination du système de navigation du véhicule. Question n 5 - Expériences étrangères Plusieurs sociétés commercialisent aujourd hui des bouquets de radio numérique par satellites dans des zones géographiques très diverses : WorldSpace qui a deux satellites opérationnels couvrent l Afrique, le Moyen- Orient et l Asie. XM Satellite Radio et Sirius Satellite Radio aux Etats-Unis comptent aujourd hui plus de 5 millions d abonnés. Ces deux systèmes ont obtenu en juin 2005 des licences pour étendre leurs services au Canada où la demande est très forte pour la radio par satellite. Les projets DMB en Corée, plateformes de radio numérique qui ont ouvert récemment leurs services sur les zones Japon et Corée. 1. WorldSpace Satellite Radio : WorldSpace a obtenu en 1992 auprès des instances internationales (UIT) la mise à disposition de la bande L pour des services de radiodiffusion sonore par satellite. WorldSpace a ensuite obtenu plusieurs positions orbitales. Les développements du système ont été entamés en Deux satellites fabriqués par l industrie française ont été lancés par Arianespace avec succès en octobre 1998 (AfriStar) et mars 2000 (AsiaStar). Chaque satellite diffuse sur trois faisceaux deux multiplex TDM en bande L à destination de récepteurs portables. Les couvertures offertes par ces systèmes satellitaires sont : o Afrique/Moyen-Orient/Europe Ouest et Sud, pour AfriStar 21E o Inde, Asie du Sud, Chine pour AsiaStar 105E Les technologies utilisées sont principalement : o la compression MPEG 2 Layer 3 o une modulation QPSK associée à un codage de canal à concaténation Reed-Solomon + Viterbi Ce système est décrit dans une recommandation internationale adoptée par l IUT (IUT-R B ) sous l appellation Système Digital DS. Sur un plan commercial, plus de 300,000 récepteurs ont été vendus à ce jour. Initialement les canaux étaient proposés gratuitement à l utilisateur. Depuis l été 2004, le contenu est proposé principalement sous forme d abonnements commercialisés à un prix moyen de 9 /mois

7 Par ailleurs, WorldSpace a été historiquement la première société à démontrer la faisabilité technique de l hybridation de systèmes satellitaires et terrestres en Ces avancées technologiques ont également fait l objet d une recommandation auprès de l IUT : il s agit du système Digital DH de la recommandation IUT-R B Récemment, WorldSpace a entrepris de nombreux développements afin de migrer sa technologie vers une réception réellement mobile. Ces efforts sont concentrés principalement en Inde et en Europe. En Inde, le déploiement de ce système hybride devrait intervenir au premier semestre Les technologies employées en Inde s appuient sur le système Digital DH en le faisant évoluer principalement sur les points suivants et par l utilisation : o du codage audio HE AAC en lieu et place du MPEG2 Layer 3 o d entrelaceurs moyenne durée sur la composante satellitaire En Europe, WorldSpace a démarré des travaux de développement afin de «prototyper» les divers segments du système hybride européen (terminaux, répéteurs, station de transmission...) et de démontrer en vraie grandeur au cours du premier semestre 2006 les services proposés à l utilisateur. Nous pensons que le succès de la radio numérique par satellite passe par : l adoption d une technologie permettant la réception en environnement mobile, la diffusion de contenus uniques et attractifs, une qualité audio supérieure à la FM la mise sur le marché de récepteurs numériques offrant des fonctionnalités innovantes permises par la numérisation (enregistrement, données associées (artiste, titre chanson,..), alertes lorsque son artiste préféré passe sur un des canaux, ) 2. XM Satellite Radio : Cette société a construit un système à partir des développements de WorldSpace et basé sur une architecture technique composée de deux satellites géostationnaires et complétés par un réseau de répéteurs terrestres. XM a adapté son système et ses services aux contraintes de son marché, à savoir : o une réception en environnement mobile «sans couture» sur le territoire US et en milieu rural et urbain, o une capacité de programmes radio supérieur à 100, o une qualité audio supérieure à la FM, o un modèle de revenus exclusivement basé sur l abonnement, o une offre de contenus originale et thématique. Le bilan est aujourd hui largement positif et les prévisions ont été dépassées : o plus de 4 millions d abonnés après 3,5 ans de commercialisation, o plus de 2 millions de véhicules équipés en première monte chez GM et Honda - - 7

8 en 2005, o prix des récepteurs à partir de 99$ en seconde monte, o un objectif de + de 20 millions d abonnés d ici 2010, o un accès unique via un abonnement de maximum 12,95 $ par mois, o un taux de désabonnement très faible de moins de 2%, o 151 programmes différents dont 21 pour l information trafic et météo et hors transfert de données TMC, o pas de publicité sur l ensemble des nouveaux contenus produits, XM tire aujourd hui deux grandes leçons de son expérience : 1. La richesse et la qualité des contenus sont les facteurs différenciant par rapport aux autres offres de radio disponibles. 2. Le prix de l abonnement n est pas le facteur dimensionnant du succès d un bouquet de radio numérique payant. A noter que la société XM a confié la plus grande partie de ses développements à des entreprises européennes avec comme principaux acteurs Alcatel Space (satellite), Fraunhofer (technologie de diffusion) et ST microelectronics (puces des récepteurs). Prévisions en millions d abonnés de la Radio Numérique par Satellite aux Etats-Unis Nombre d'abonnés à la radio payante aux Etats-Unis (Source : UBS Investment Research Février 2005) - - 8

9 XM Radio - Prˇvisions 2001 et Rˇalisˇ + de 4 millions dõabonnˇs ˆ dˇbut mai et objectif 5,5 millions fin Abonnˇs x Annˇe Prˇvisions 2001 Rˇalisˇ 3. T-DMB et S-DMB : Le «Digital Multimedia Broadcasting» (DMB) est la version sud-coréenne de la Radio Numérique DAB européenne qui ajoute de nouvelles fonctionnalités vidéo au DAB, en mariant les technologies d'encodage numérique MPEG 4 pour la vidéo et MPEG-4 BSAC pour l'audio. Il existe deux types de transmission des services DMB terrestre ou satellite : Norme Fréquence Capacités Réception mobile T-DMB Eureka 147 (basé sur la technologie DAB) Canal 12 ( Mhz) en Bande III 1 canal de TV en VHF peut allouer 3 blocs (1 bloc couvre 1 chaîne de vidéo et 3 chaînes de données/audio) Capacité de 6 chaînes vidéo Assurée dans les endroits dégagés (non garantie dans les immeubles et le S-DMB System E (équivalent au CDMA) Bande S (2,605~2,655 GHz) SK Telecom a pour projet d opérer 8 chaînes vidéo, 25 audio et 3 de données Capacité de 13 chaînes video. Assurée en ville via des répéteurs terrestres - - 9

10 Taille Ecran/Equipement Business model métro). Nécessité de densifier le réseau de répéteurs terrestres Non décidé (7-15 pouces) Service fourni gratuitement (rémunéré par la publicité) 7 pouces maximum Service payant (abonnement) Couverture du service Local Tout le pays Cibles Résidentiels / véhicules Résidentiels / véhicules USD millions: Coût de dépend de Env. USD43 millions l investissement l investissement en gapfillers Lancement commercial Juin 2005 Mai 2005 Le projet S-DMB le S-DMB est une technologie de "Digital Mobile Broadcasting" par satellite conçue dans le cadre d'un joint venture entre Toshiba et l'opérateur coréen SK Telecom. Ces derniers ont mis sur orbite un satellite géostationnaire le 13 mars 2004 «the Star», destiné à diffuser une soixantaine de programmes audio et une dizaine de canaux vidéo vers des récepteurs installés à bord d automobiles ou de terminaux portables. La couverture par satellite doit être prolongée par des répéteurs terrestres pour prendre en compte les zones d ombre. En Corée, SK Telecom a créé TU Media en décembre 2003, qui vise notamment à offrir la télévision aux mobiles (conjointement avec MBCO au Japon). La société TU Media est détenue par plusieurs investisseurs dont SK Telecom (30%), Toshiba (10%), Samsung, LG Electronics, KTF, Renault-Samsung Motors Le 1er mai 2005, l opérateur SK Telecom a lancé commercialement l offre de télévision numérique pour mobiles, basée sur la technologie S-DMB. Le prix du service équivaut à 12,5USD (environ 10EUR) mensuels pour accéder au bouquet SK Telecom, soit 20 chaînes radios en qualité numérique et 7 chaînes vidéo. Selon SK Telecom et TU Media, le service devrait attirer utilisateurs d ici la fin 2005 et atteindre 6,13 millions en A la fin mai 2005, TU-média aurait déjà enregistré plus de abonnements. L exemple coréen du S-DMB montre que le modèle américain XM Sirus peut être adapté à des populations moins nombreuses. On notera l importance donnée à la radio et aux canaux de data pour constituer un bouquet attractif

11 2. Modèle économique et nouveaux usages liés au déploiement de la radio numérique Question n 6 - L'offre de programmes et de services en numérique. Les études réalisées, notamment à l'étranger, montrent que l'une des clés du succès de la numérisation est liée à l'élargissement de l'offre. Cet enrichissement de l'offre peut prendre plusieurs formes : compléter la couverture des services existants, enrichir les services existants avec des données annexes, favoriser l'arrivée de nouveaux services et de nouveaux entrants. Lequel de ces objectifs d'enrichissement de l'offre vous semble le plus susceptible de répondre à l'attente d'un large public? En particulier, quelle serait la répartition optimale entre numérisation des services existants et nouveaux services? Question n 7 - Gratuité ou abonnement. Le modèle économique de la radio est jusqu'à présent basé sur la gratuité pour l'auditeur. Avec l'arrivée des techniques numériques de nouveaux services payants sont-ils susceptibles d'apparaître? Quels seraient les schémas possibles pour l'organisation de la distribution commerciale? Des services de radio sans publicité pourraient-ils ainsi être proposés? Question n 8 - Données associées et nouvelles fonctionnalités. La numérisation de la distribution de la radio permet notamment de transmettre des données associées en plus du flux audio. Quels types de données pourraient venir enrichir les programmes de radio? Les nouvelles fonctionnalités de la radio numérique (interactivité, capacité des récepteurs à permettre une écoute en différé de la radio) sont-elles susceptibles de générer des revenus annexes? Ont-elles des effets sur l'écoute de la publicité? Quels types de services mixtes de radiodiffusion et de services en lignes pourraient voir le jour? Quelle pourrait être la contribution de ces nouveaux usages au chiffre d'affaires des services de radio présents en numérique?

12 Résumé des réponses aux questions 6 à 8 : Viatis Satellite Radio ambitionne de développer en Europe une offre de service novatrice à abonnements sur la base de bouquets nationaux, qui réponde à une demande confirmée par différentes études de marchés : o Un bouquet national d une cinquantaine de programmes, constitué d une part de services innovants et exclusifs, quasiment sans publicité, et d autre part de la reprise de quelques services existants, notamment issus du service public, o Un service offrant une continuité de réception véhiculaire sur l ensemble du territoire, qui s intègre au concept de «voiture intelligente» par un ensemble de services de données associés innovants, en complément d une offre radiophonique large et diversifiée, sur la base de fonctionnalités accrues du récepteur autoradio. Viatis Satellite Radio ambitionne de proposer aux auditeurs européens une offre de services original, sur la base de bouquets nationaux à abonnement, qui leur permettra l accès à une cinquantaine de services audionumériques de qualité CD, dans leur langue. Ce bouquet de radio s intégrera dans le paysage radiophonique actuel en complémentarité et non en concurrence de l offre existante en analogique. Les études de marché réalisées dans divers pays européens, dont la France, démontrent l intérêt d une telle plateforme pour le public, et rejoignent dans leurs conclusions les grands principes énoncés dans l intitulé de la question 6 : il existe aujourd hui une demande insatisfaite pour plus de programmes, couvrant plus de thématiques, qui soit disponible avec une continuité de service sur l ensemble du territoire. Ces mêmes études montrent que les consommateurs sont prêts à payer pour une réponse adéquate à cette demande. Viatis Satellite Radio souhaite répondre à ces attentes et proposera notamment : o un bouquet original, associant pour une large part des contenus exclusifs à vocation nationale, se distinguant par une quasi absence de publicité, à la reprise de quelques services existants notamment de service public selon une stratégie de contenus qui participera à l enrichissement de l offre globalement disponible sur le territoire, et contribuera à répondre aux objectifs de pluralisme et de diversité culturelle, o une réception véhiculaire en continue sur l ensemble du territoire, qui permettra en particulier aux quelques services diffusés en «simulcast» de compléter leur couverture à l échelle nationale, avec dans ce mode de diffusion une gestion simplifiée de l offre par l intitulé de la radio et non plus par les fréquences, o des services de données associés innovants, dont la mise à disposition d informations complémentaires sur la musique diffusée. En tant que plateforme de loisirs, intégrée au concept de voiture intelligente, l offre de service vise de plus à proposer un ensemble d informations liées au voyage, comme la météo, l état du trafic, des temps de parcours, ou des informations

13 touristiques et culturelles de proximité. Il est prévu que la présence de ces services associés, en tant que partie intégrante de l offre, contribue à la réalisation du chiffre d affaires, sur la base d une utilisation à hauteur d environ 20% de la ressource fréquentielle qui serait exploitée. o des fonctionnalités radio innovantes. Au-delà des données associées au programme radio telles que nom de l artiste ou titre du morceau qui seront affichées en temps réel, on peut notamment évoquer le fait d être alerté lorsqu un de ses artistes préférés (ou une de ses chansons préférées) passe sur un canal radio sur lequel l auditeur n est pas calé, ou la possibilité de recevoir des informations annexes en simultané de l écoute du flux radio (cours de bourse, titres actualités, suivi de rencontres sportives, etc)

14 3. Les normes et les bandes de fréquences Question n 9 - Question générale sur les normes. Plusieurs technologies existent et sont susceptibles d'accueillir à court ou moyen terme des services de radio (une description des différentes technologies ayant à ce jour fait l'objet d'une normalisation est jointe en annexe à la présente consultation). Quelles normes vous semblent les mieux adaptées pour le déploiement de la radio numérique? Pour quelles raisons? Résumé : o Pour une offre de services de radio numérique haut de gamme en environnement mobile, la solution technique la plus appropriée est l utilisation d un réseau mixte satellite terrestre. Cette solution est jugée comme la plus performante en termes de couverture, qualité de services et économie de mise en œuvre. o Le système E-SDR qui supporte l initiative de radio par satellite Viatis Satellite Radio est en cours de normalisation à l ETSI. o Cette norme est de plus compatible du plan de fréquence agréé en 2002 à Maastricht au niveau européen, o Viatis Satellite Radio recommande que l utilisation des ressources fréquences en bande L reste conforme d une canalisation EUREKA 147. Les normes DVB- H et DVB-T ne répondent pas à ce critère

15 Nous présentons ici une analyse comparative des différentes technologies identifiées dans cette consultation, à laquelle nous avons joint le système mixte satellite terrestre (ESDR) en cours de standardisation à l ETSI. L évaluation des mérites de chaque standard est basée sur 5 critères de performances que sont : o la couverture d un territoire qui offrira une continuité de services dans un environnement mobile au niveau national ou européen, o l efficacité spectrale, c est-à-dire la capacité à emporter le plus grand nombre de programmes radio avec une restitution d un niveau de qualité au minimum équivalent à la FM, o la situation réglementaire qui permettra un accès aux ressources fréquences au niveau national et européen, o la mobilité qui assurera l utilisation dans n importe quelles conditions de vitesse du mobile, o la réception à l intérieur des bâtiments qui garantira la continuité des services, Par ailleurs, la technologie IBOC (connue aussi sous le nom de HD Radio) développée aux US dans le cadre de la numérisation de la bande FM et AM n a pas été retenue dans notre analyse car aucune initiative en Europe ne fait la promotion de cette solution technique. Pour des raisons techniques de planification spectrale, elle ne pourrait pas être mise en œuvre en Europe en AM. Pour la FM en France, la mise en œuvre d une solution IBOC pour la numérisation est en théorie possible si un écart suffisant entre les fréquences est préservé. Aujourd hui de nombreux développements techniques et technologiques ont favorisé l émergence de standards performants et qui répondent au mieux aux critères définis ci-dessus : o DMB-T (Corée) ou DVB-H (Europe) pour la diffusion en numérique de contenus audio et vidéo. Ces standards ont été développés pour une utilisation de services vidéo et audio sur des récepteurs portatifs avec une exigence de faible consommation. o E-SDR (Europe), en cours de standardisation à l ETSI, qui décrit les caractéristiques d un réseau mixte satellite terrestre pour la diffusion de contenus audio et multimédia dans un environnement mobile. Il sera compatible dans sa partie réseau terrestre du masque EUREKA 147. Le système E-SDR bénéficiera des développements de WorldSpace pour son système de diffusion par satellite. Il est standardisé à l UIT sous la référence ITU-R BO System Dh. o DRM normalisé à l ETSI qui permet la numérisation de services analogiques de radio pour l onde courte, l onde moyenne et les grandes ondes

16 Le tableau ci-dessous présente notre analyse comparative des différents standards et apprécie ceux-ci par rapport aux critères définis ci-dessus. DRM T-DAB DMB-T DVB-h DVB-T E-SDR Couverture France Autres France Autres Capacité Situation Réglementaire Mobilité / Vitesse Réception Intérieur

17 Question n 10 - Normes de compression audio. La norme actuelle régissant le DAB utilise la norme de compression Eurêka 147. Quelle norme, ou projet de norme, de compression considérez-vous comme plus apte à atteindre les objectifs de performance que vous vous fixez? Quelles seraient les modalités réglementaires et industrielles de mise en oeuvre de la (ou des) normes que vous préconisez? Résumé : - l utilisation d une norme de codage audio reconnue internationalement et portée par le standard MPEG-4 HE AAC v2 permet de garantir la bonne mise en œuvre technique du futur réseau, - l évolution des normes de codage audio permet aujourd hui de proposer + de 50 programmes de radio numérique dans un bloc EUREKA 147, - Le standard MPEG-4 HE AAC v2 est déjà introduit dans les différentes composantes du DVB (-C, -S, -T) La norme de compression audio utilisée par le système mixte de radio par satellite s appuiera sur les derniers standards reconnus internationalement en matière de compression audio pour les bas débits. Nous ferons appel au standard MPEG-4 HE AAC v2 plus connu sous le nom de AAC Plus V2. Ce codage audio est décrit dans la spécification ISO/IEC Le codage audio AAC Plus v2 est déjà spécifié dans les documents DVB pour le DVB- C, -S et T ainsi que pour le DVB-H. Il est aussi utilisé pour le DRM et recommandé comme codage audio dans le cadre du 3GPP. Il a été proposé pour le DMB qui améliore les performances du DAB-T et qui permet une extension aux applications multimédias. Le rapport d efficacité entre la norme audio MUSICAM (MPEG 1/2 couche 2), utilisé dans le standard EUREKA 147, et l AAC Plus V2 est d environ 4 à 6. La conséquence directe est une meilleure utilisation de la ressource fréquence sans dégrader la qualité d écoute pour l auditeur. Les possibilités offertes par cette norme numérique permettent également d envisager en fonction des besoins du marché: - la diffusion de certains programmes radio en multi-canal (surround 5:1)

18 (Spatial Audio Coding) - la diffusion de programmes exclusivement parlés en utilisant les codages CELP ou HVXC (codeurs voix très bas débit 2-4 kbps), spécifiés également dans la norme MPEG-4 Les techniques de transport en mode numérique ont fait des progrès importants depuis l époque du développement de l EUREKA 147 sur la base du mode de transmission COFDM qui reste la technologie utilisée. Les avancées techniques réalisées depuis l EUREKA 147 tant au niveau transport numérique qu en codage audio conduisent aujourd hui à pouvoir proposer un débit utile de l ordre de 2 Mbit/s par bloc EUREKA 147 pour la composante terrestre d un système mixte. À titre d illustration, ce débit utile devrait permettre de proposer dans un bloc de fréquence EUREKA 147 (1,536 MHz) : - une cinquantaine de programmes stéréo en qualité voisine du CD et, - une capacité de diffusion de données de l ordre de 512 Kbit/s

19 Question n 11 - Débit utile. Dans un but d'optimisation de la ressource, le débit attribué à chaque service devrait-il tenir compte du contenu du programme (musique classique, variété, information, etc) et du fait qu'il soit monophonique ou stéréophonique? Quels débits préconiseriez-vous selon les différents cas? Le système mixte satellite terrestre permettra d adapter la qualité de son en fonction du contenu diffusé. Le choix du débit par programme sera fait par le distributeur de services en fonction du type de contenu diffusé et de la nature du programme (monophonique, stéréophonique, 5:1, voix). L utilisation de la norme MPEG4 HE AAC v2 permet d envisager les plages de débits suivants : Programme monophonique = de 20 à 32 kbps (*) Programme stéréophonique = de 32 à 64 kbps (*) Programme home-cinéma ou 5.1 = 64 à 96 kbps (*) Programme voix = 2 à 4 kbps (*) (* valeurs annoncées par Coding Tachnologies Dans le flux de 2 Mbit/s le nombre de programmes sera de l ordre de 50 et correspondra en moyenne à un niveau qualité de type stéréo

20 Question n 12 - Diffusion terrestre en bande L. Avez-vous procédé à des études sur les coûts de diffusion d'un réseau terrestre en bande L et seriez-vous prêt à les communiquer pour : - un réseau à couverture nationale, - un réseau à couverture multiville, - un réseau à couverture régionale, - un réseau à couverture locale. Le projet de radio numérique par satellite a procédé à une étude technicoéconomique pour la France du déploiement d un réseau terrestre en Bande L en complément de la couverture satellite. Les éléments de coûts liées à la mise en œuvre de cette étude n ont de valeur que lorsqu ils sont agglomérés à l économie globale du projet. Nous ne communiquerons donc pas ces éléments de coûts, mais nous donnerons les paramètres techniques dimensionnant de la définition et des performances de ce réseau. Les résultats de l étude de planification d un réseau terrestre en complément du satellite sont présentés en réponse à la question

21 Question n 13 - Ressource en bande III. Une ressource bande III vous semble-t-elle nécessaire, si oui de quelle capacité? Avez- vous procédé à des études sur les coûts de diffusion d'un réseau terrestre en bande III et seriez vous prêt à la communiquer? La bande III n est pas adaptée pour la diffusion d une offre de service par un système mixte satellite - terrestre. Seule la bande L est en effet harmonisée au niveau international pour la diffusion de services audionumériques par satellite, tel que reconnu par la Décision ECC/DEC/(03)02 1 et transposée au niveau national. La diffusion de la composante de terre d un tel système en bande III, en association d une composante satellitaire en bande L, serait donc de nature à augmenter le coût du récepteur, du fait d une réception «bi-mode» par rapport à une diffusion entièrement réalisée sur la base de la bande L. De plus, le manque de visibilité quant à la disponibilité effective à court voire moyen terme de la bande III pour des diffusions nationales en Europe n est pas compatible avec le plan de déploiement envisagé par Viatis Satellite Radio pour la distribution de ses services, prévu pour être ouvert courant Cette bande est en effet en partie couverte par une replanification internationale, sous l égide de l UIT, afin permettre la numérisation des services de télévision analogique selon un calendrier relativement long terme. 1 Décision ECC du 17 octobre 2003 sur la Désignation de la Bande de Fréquences MHz Pour son Utilisation par les Systèmes S-DAB

22 Question n 14 : Modes de réception. Est-ce que la radio numérique pourrait atteindre des zones que la radio actuelle en mode analogique n'atteint pas? La radio numérique par satellite va permettre de couvrir immédiatement après sa mise en service la quasi-totalité du territoire national. Pour plus de détail sur les performances de la couverture du réseau mixte satellite - terrestre, voir la réponse à la question N

23 C - Déploiement de la radio numérique sur un réseau mixte terrestre - satellitaire Question n 24 - Lancement d'un appel aux candidatures. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel pourrait lancer un appel aux candidatures en bande L pour la composante terrestre d'un réseau mixte terrestre - satellitaire. Envisagez-vous de participer à un tel appel soit en qualité de distributeur de services soit en qualité d'éditeur de services? Question n 25 - Ouverture de l'appel aux éditeurs de services ou aux distributeurs de services. Compte tenu de la ressource disponible en bande L et des normes d'utilisation techniques retenues, considérez-vous que l'appel doive être ouvert aux éditeurs de services (article 29-1 II de la loi du 30 septembre 1986) ou aux distributeurs de services (article 29-1 III de la loi du 30 septembre 1986)? Viatis Satellite Radio organise aujourd hui l ensemble de ses discussions partenariales afin d être prêt à participer, dès la fin de cette année, et en qualité de distributeur de services, à un appel à candidatures qui serait lancé par le Conseil pour la composante terrestre d un réseau mixte terrestre satellitaire, selon l article article 29-1 III de la loi du 30 septembre Viatis Satellite Radio est convaincue que ce schéma est en effet le seul propice au développement d une telle plate forme, puisque seul le modèle économique à abonnement, associé à l activité de distributeur, est susceptible de permettre de financer l infrastructure de diffusion ainsi que l amorçage du parc de récepteurs. Il reste en particulier primordial que ce distributeur soit à même de maîtriser et implémenter la stratégie de contenu dont dépend son offre commerciale et donc son succès sous réserve, le cas échéant, du conventionnement individuel des nouveaux services qui composeraient cette offre. Enfin, en terme de procédure, un appel à candidatures «service par service» n est pas adapté pour la constitution d une offre payante comportant une cinquantaine de services à vocation nationale qui partageraient entre eux et avec des services de données associés significatifs (20 % de la bande) les mêmes ressources hertziennes et techniques

24 Question n 26 - Zones géographiques concernées, description du réseau terrestre. Pour assurer la continuité de la réception en zone urbaine, quelle doit être la consistance du réseau terrestre (nombre de sites envisagés)? Réponse confidentielle en annexe

25 Question n 27 - Composition de l'offre de services. Combien de services pourraient être distribués sur un tel réseau? Quel serait le partage de la ressource entre les services à destination des auditeurs français et les services à destination des auditeurs étrangers? Au sein des services à destination du public français, quel pourrait être, selon vous, le partage de la ressource entre services payants et services gratuits, entre services exclusifs et services déjà présents sur d'autres réseaux? Pour les services payants, le financement doit-il être exclusivement assuré par les revenus d'abonnement ou un accès la publicité est-il nécessaire? Réponse confidentielle en annexe

26 E - Divers Quels autres commentaires souhaiteriez-vous porter à la connaissance du Conseil supérieur de l'audiovisuel? Anticipation des développements de la puce radio satellite : Les développements de la puce du récepteur hybride de radio numérique par satellite sont en cours de réalisation en Europe. L objectif est d avoir au deuxième trimestre 2006 un premier module radio numérique représentatif à la fois des performances attendues, mais aussi intégrable dans un récepteur embarqué dans un véhicule. Activités de WorldSpace France : WorldSpace France, société française créée à l origine pour faciliter les liens avec notre maître d œuvre Alcatel Space durant le développement du système, a deux types d activités l une de développements techniques et l autre commerciale. Dans le cadre de ses activités de développements techniques, WorldSpace France est amené à contribuer à plusieurs programmes de recherche et de développement européens. À titre d exemple, nous pouvons citer les deux projets suivants : WorldSpace France est depuis plusieurs années partenaire d un Euro Projet régional ARTS (Advanced Road Telematics in the Southwest) où il a été démontré la faisabilité en partenariat avec Radio France de solutions d info en temps réel sur des terminaux WorldSpace embarqués dans des véhicules. WorldSpace France a également participé au projet RELY co-financé par la Commission Européenne dans le cadre du 5 PCRD. L expérimentation RELY ( est présentée en réponse à la question 4. WorldSpace France a développé de nombreuses autres applications de transfert de données via les satellites de WorldSpace permettant de diffuser aussi bien des courriers électroniques que des journaux français comme l Equipe ou Le Monde sur l Europe ou l Afrique. WorldSpace France, c est aussi une activité commerciale, comme indiqué par ailleurs, à destination des communautés, des minorités ou des expatriés des différents pays d Europe, d Afrique ou d ailleurs souhaitant recevoir leur programme en direct par satellite. WorldSpace France assure la commercialisation et la diffusion des services suivants : En association avec Radio France Internationale, WorldSpace France a

27 créé la première radio de service et de divertissement dans le domaine maritime par satellite (voir description dans le paragraphe ci-dessous). En collaboration avec le CNES, WorldSpace France a facilité des solutions particulièrement efficaces et performantes dans le domaine de l information en cas de crise climatique, épidémiologique ou terroriste. WorldSpace France est également présent dans le domaine de l éducation à distance en partenariat avec l Académie Numérique et l UNESCO. Pour plus d informations, n hésitez pas à aller visiter notre site à l adresse suivante : Utilisation de Viatis Satellite Radio pour la sécurisation des systèmes de sécurité : Dans le cadre d évènements de catastrophes naturelles ou industrielles la fiabilité des réseaux est souvent mise à mal et toutes autorités se doit de redonder ses moyens de communication pour les secteurs sensibles à préserver. C est dans ce cadre que WorldSpace a déjà pu démontrer à plusieurs reprises l intérêt d une solution qui utilise les capacités d un système de radio numérique par satellite : o WorldSpace a déployé à la demande des autorités Indiennes plus d une centaine de récepteur radio après le tremblement de terre en 2001 à Gujarat. Un canal audio a été mis en œuvre dans les heures qui ont o suivi la catastrophe pour informer les équipes de secours sur le terrain. WorldSpace a participé en 2003 à un projet pilote de sécurisation des communications pour la gestion du risque d inondation d une rivière et de ses affluents dans le sud-est de la France. Les services testés par la radio numérique par satellite ont été d une part un service audio d urgence et d autre part un service de données à destination des autorités (préfecture, sécurité civile). Ces deux exemples montrent l utilisation complémentaire qui peut être faite d un réseau de diffusion par satellite pour des aspects liés à la sécurité. L intérêt de l utilisation d un système par satellite sont : o o o o La couverture géographique, La technologie multicast, Le débit de transmission ajustable aux besoins, La confidentialité et la robustesse. Météo marine par satellite : WorldSpace commercialise depuis juin 2005 un service original audio et data de météo marine par satellite en collaboration avec RFI et Météo France. Ce service propose à la fois des informations audio et data à destination des bateaux naviguant sur les zones Méditerranée, l Atlantique/Manche Nord- Ouest et Mer du Nord Sud

28 CONDUCTEUR HORAIRE TYPE ø 00h00 JOURNAL INTERNATIONAL 10mn ø 00h10 BULLETIN METEO MARINE Manche 6mn ø 00h16 DISQUE 4mn ø 00h20 BULLETIN METEO MARINE Atlantique 6mn ø 00h26 PLAGE MUSICALE 2 14mn ø 00h40 BULLETIN METEO MARINE Méditerranée 6mn ø 00h46 PLAGE MUSICALE 3 14mn Pôle compétitivité «Aéronautique, Espace et Systèmes embarqués» Midi-Pyrénées Aquitaine : La radio numérique par satellite a permis dans le cadre des projets WorldSpace et XM de développer et d acquérir une position de leader pour les technologies originales mise en œuvre. Le volume d activités industrielles liées à la radio numérique par satellite se chiffre depuis les années 90 à plusieurs centaines de millions d Euros principalement pour la France et dans le secteur de l espace. Aujourd hui, le projet de radio numérique par satellite développé pour l Europe bénéficiera en partie des acquis des projets précédents WorldSpace et XM. De plus, l initiative nationale de création de pôles de compétitivité va permettre au projet de s inscrire dans le pôle «Aéronautique, Espace et Systèmes embarqués» des régions Midi-Pyrénées et Aquitaine. Le projet s inscrit parfaitement dans les objectifs de ce pôle dont nous pouvons citer comme objectif principal : Conforter la première place européenne dans le domaine de l espace, Renforcer une position d excellence sur les systèmes embarqués par la synergie aéronautique, espace et transports, Renforcer les atouts et les synergies des grands groupes et PME dans la compétition mondiale. L ambition du projet de radio numérique par satellite est de s inscrire dans cette dynamique et de participer à l objectif de création d emplois. La proposition d inscrire la radio numérique par satellite comme un des projets du pôle a été faite aux acteurs économiques des régions concernées

29 Lettres de soutien de partenaires Enfin, quelques partenaires ont manifesté leur soutien par écrit à notre projet, à l occasion de cette consultation. Ces lettres sont jointes en annexe