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1 Ce cours est dans le prolongement du précédent, nous allons discuter de l innovation. Elle est au centre des préoccupations des économies, et synonyme de croissance, déjà vu via le dernier cours où nous avons vu que la croissance s explique par le PT Nous allons essayer de comprendre pourquoi elle est tant souhaitée, et en quoi / pourquoi elle rend les économies plus compétitives 1

2 Mais c est un concept flou, comment la définir? Plusieurs conceptions qui renvoient à des stades de changement différents plus ou moins bénéfiques pour une économie Puis nous examinerons les effets de l innovation au niveau macro : comment agit elle sur la croissance? Sur l emploi qui a son tour peut stimuler la croissance Puis nous examinerons l innovation au niveau des firmes, principales productrices de l innovation bien que l Etat joue également un rôle actif Enfin nous examinerons les technologies plus récentes et leurs effets : les TIC 2

3 On distingue plusieurs stades Le premier est l invention : la production de connaissances nouvelles Avez-vous des exemples d inventions à l esprit? 1437, Gutemberg invente l imprimerie en utilisant des caractères en plomb Autre ex : le microscope inventé en 1595 par un fabricant de lentilles Autre encore, la locomotive à vapeur en 1804 ou en 1937 on découvre le nillon Second stade, c est l innovation a proprement parler, la mise en œuvre de l invention, la vente d un nouveau dispositif L innovation se distingue de l invention car c est un processus de mise en pratique aboutissant à l utilisation effective On peut découvrir une nouvelle molécule par exemple, stade de l invention et ensuite fabriquer un médicament, stade de l innovation Le chewingum : C est l américain Thomas Adams, qui, mélangeant du chiclé (latex issu du sapotier) avec de la résine et du sirop, fabriqua et commercialisa en 1872 les premiers chewing-gums. Dernier stade, l innovation se diffuse, elle est adoptée par un nombre élévé de nouveaux agents : c primordial car deux technologies pour les magnétoscopes se sont concurrencées : béta max et VHS, la première était supérieure mais peu adoptée, donc elle a disparu au profit du VHS 3

4 Pendant longtemps on a cru que le processus menant à des nouveaux produits est linéaire, mais c est loin d être le cas car entre l invention et l innovation, il y a toute une série de tests, il faut expérimenter les produits, le passage à l innovation n est pas si simple, plus un processus itératif, les tester auprès des consommateurs La r&d est essentielle, mais ne suffit pas seulement, les politiques publiques jouent également un rôle La diffusion ne va pas de soit comme je vous l ai dit avec l exemple du béta max, il faut que ce soit généraliser On peut avoir une idée géniale, la mettre en procédé et que cela ne voit jamais le jour, diffusé à grande échelle : exemple le livre électronique, 4

5 On distingue plusieurs types d innovation Tout d abord les innovations de produit et de procédé L innovation produit quels exemples? Le téléphone mobile, l Iphone, you tube, wikipédia L innovation de procédé : les codes barres : nouvelles méthodes d organisation passage du minitel à Internet pour la vente à distance par exemple Ensuite, il y a des innovations plus ou moins majeures Les innovation radicales : elle modifie profondément les conditions d utilisation des individus, ou entraîne des bouleversements techno : imprimerie, passage du moteur à vapeur au moteur à explosion, télégraphe au téléphone, VHS et DVD Innovation incrémentale : c est une question d amélioration, permet de conserver une avance technologique : passage téléphone filaire à sans fil, souris à bille et optique par exemple 5

6 Corrélation importante entre la richesse et l effort de r&d des pays L effort se mesure relativement au PIB : part des dépenses dans le PIB En valeur absolue, mais on retrouve souvent la même proportion entre les eux En nombre de personnes employés, mais uniquement chercheurs, mais aussi ingénieurs, ouvriers employés dans la r&d Nombre de brevets déposés Les dépenses peuvent émaner du privé ou du public, mais le public est en perte de vitesse relativement. Par exemple en France, l etat contribue à 54 % des dépenses en 1981, mais 37 % en

7 Il s agit de chiffres en % du PIB : en 2004, l investissement dans le savoir atteint près de 5 % du PIB dans la zone OCDE Pays dépassant la moyenne et pays sous performant Tous les pays augmentent en général, mais certains sont plus rapides que d autre 7

8 Les US ont dépensé 330 milliards en 2006 Chine est passée devant le Japon avec 136 milliards : passage de 0,6% du PIB à 1,23 en 2004 : plus que doublement, rôle important du gouvernement : déblocage de fonds pour les facs, labo publics et sociétés d Etat avec pour secteurs clés : laser, génétique, énergie nucléaire, etc. Implantation de centre étrangers aussi : Novartis ouverture d un centre de 100 millions de dollars Japon 130 milliards, l Europe est individuellement loi derrière : France moins de 40 milliards 8

9 3,9 millions de personnes en 2005 dans les activités de R&D dans l OCDE, dont 2/3 dans le secteur des entreprises On a 7,4 chercheurs pour 1000 actifs contre 5,9 en 1995 Le Japon inclut le plus grand nombre de chercheurs, avant les US et l Europe Pour les US, cela exclut ceux qui sont engagés dans les activités militaires Progression également en Chine, 1,5 en 2005, mais le nombre a augmenté de 77 % en 10 ans, près d un million 9

10 Pour faciliter les comparaisons, l ocde a créé des familles de brevets Une famille de brevets se définit comme un ensemble de brevets déposés dans divers pays pour protéger une même invention : les familles de brevets triadiques sont déposés auprès de 3 offices : l office européen, l office japonais et l office américain Ralentissement du rythme de croissance des brevets depuis le 21 ème siècle, + 2% alors que la hausse régulière était de 7 % par an de la moitié des années 90 à 2000 Tous les pays ont déceléré Les US avec 31 % enregistre une perte de 3 points de pourcentage par rapport à 1995 (34,4%), pour l Europe la perte est de 4 points La part du Japon a augmenté de 2 points Le rapport entre les familles de brevets et le nombre d habitants est le plus fort au Japon, en Suisse, en Allemagne, Pays bas et suède Pour la Chine, c est moins 0,4 famille de brevets pour un million d habitants 10

11 France assez stable avec environ 2000 brevets Course entre les US et le Japon avec ralentissement à partir de 2000 : courbe devient plate nombre entre pour Japon et pour les US Corée dynamique depuis les années

12 Parmi les 15 premières, on compte 8 entreprises américaines, 4 japonaises, 1 suisse Les entreprises européennes ne sont pas dans les 150 premières, la 150 est chinoise Secteurs assez orientés dans les 1ères 12

13 Même chose en termes d effort on retrouve les mêmes secteurs; on voit quelques françaises dans le classement! 13

14 L analyse économique de l innovation au niveau macro L objectif est de répondre aux questions suivantes : quel est votre avis? 14

15 Nous avons vu la semaine dernière que le PT est un déterminant de la croissance économique Solow a été le premier à l intégrer pour expliquer la croissance : vous me rappeler les autres idées de Solow = état stationnaire de l économie Mais chez Solow, le PT n est pas expliqué! Hors la question est si le PT explique la croissance qu est ce qui explique le PT On a vu que de nouveaux modèles se sont développés pour tenter d expliquer le PT technique qui a été endogénéisé, c est-à-dire qu on rend compte des motivations des agents qui innovent Les entreprises arbitrent entre l embauche d un travailleur pour la production courante et celle de scientifiques pour créer de nouvelles méthodes de travail 15

16 L innovation créent des nouvelles connaissance qui favorisent à leur tour la création de nouveaux procédés et de produits : pas de rendements décroissants, c est cumulatif, effet d entraînement On parle de rendements sociaux de l innovation supérieurs aux rendements privés La production de connaissance crée des externalités positives Pour comprendre les bénéfices sociaux associés à l utilisation de nouveaux produits, on considère que l innovation procure un avantage à ses utilisateurs. Par exemple, ils peuvent se manifester par une réduction de prix des nouveaux produits (on a un ordi plus puissant, au même prix que le précédent) Le surplus des consommateurs augmente puisqu ils paient moins cher un nouveau produit C est également bénéfique à l innovateur qui perçoit des profits et ne fait pas bénéficier aux utilisateurs de toute la réduction de prix Si des entreprises imitent l innovateur, il faut ajouter également leurs profits En termes de nouveaux procédés : si une nouvelle technique permet de baisser les coûts, deux possibilités : soit l entreprise laisse le prix inchangé et s accapare tout le bénéfice social, s il existe des imitateurs, leurs profits viennent s ajouter, soit l entreprise partage son bénéfice avec les consommateurs, cela depend du degré de concurrence, de la l efficacité de la protection des brevets Etudes montrent que le rendement social est deux fois plus élevé que le rendement privé La seule limite de ces modèles est qu ils considérent qu il y a plein emploi, hors l innovation peut avoir un effet sur l emploi : lequel? 16

17 Les PT sont souvent accusés de détruire l emploi : mouvements ouvriers, robotisation des années 80 et 90 qui a permis de reduire les besoins en MO Certaines théories ont en effet avancé que les innovations de procédés réduisent l emploi, mais pas les innovations de produits puisqu elles génèrent de nouveaux débouchés et donc une augmentation de la production conduisant à l embauche Les fluctuations du chomage dans le temps sont donc vues comme résultant des innovations de procédés, pendant les phases d innovation produit, l emploi augmente, tandis qu il diminue avec des innovations telles que l informatisation Mais en réalité c est démenti par les faits La productivité a été multipliée par 20 depuis la révolition industrielle, et le taux d emploi est resté stable alors que si cette relation était vérifiée, il ne resterait que 5 à 10 % des emplois du 19ème siècle C est dans les pays ou la productivité est la plus forte et augmente que se crée le plus d emplois : HK, Corée, USA Cette visision repose sur une idée que le taux de croissance est fixé et ne dépend pas de la productivité Exemple des caissière et des caisses automatiques 17

18 Il faut raisonner différemment et prendre en compte l augmentation de revenus qui découle de l augmentation de la productivité Le PT détruit des emplois dans certaines entreprises, mais il en crée ailleurs, c est le mécanisme de compensation En augmentant sa productivité, une entreprise augmente ses revenus qui se répartissent entre consommateurs qui voient les prix baisser, et donc son revenu disponible augmente et sa demande Les travailleurs percoivent des revenus plus élevés qui augmentent leur consommation Les actionnaires aussi ont des profits supérieurs et augmentent leur demande Les employés qui perdent leur emploi en retrouve un dans les entreprises pour lesquelles la demande augmente : processus de destruction créatrice de Schumpeter Pour que cela fonctionne complètement, il faut que le marché du travail soit fluide et que la MO puisse se redéployer facilement Il faut donc que les entreprises puissent embaucher, licencier facilement Et que les qualifications des travailleurs évoluent également rapidement, il faut un mécanisme puissant de formation 18

19 Certaines activités de recherche n intéressent pas les entreprises et sont pourtant utiles socialement L état crée alors des structures publiques pour financer ces recherches : CNRS par exemple L état est utilisateur lui-même et ne produit pas tout, il achète une partie à l industrie. C est une question de compétences, de réduction des coûts par mise en concurrence, c est un levier de politique technologique : exemple ordinateurs équipement, réseau L état peuvent fournir des subventions aux entreprises lorsque les bénéfices sociaux permettent de couvrir les coûts : prêts à taux zéro, remboursement une fois le projet abouti Allègement fiscal : on déduit un montant de l impôt qui a été utilisé pour la recherche L état peut encourager la coopération entre les entreprises : permet de réduire les coûts, bénéficier de compétences scientifiques externes, réduction des risques : programmes PCRD qui combinent financements publics et coopération entre les entreprises autour de grands projets, c est fait au niveau européen Le brevet : l accord de brevet permet de protéger l innovation, d en tirer un bénéfice par exploitation ou mise sous licence 19

20 Les entreprises sont au cœur de l'innovation, nous allons étudier leurs incitations innover Pourquoi choisir d'innover alors que c'est coûteux? Ce sont des coûts fixes de surcroît quelle que soit les quantités vendues, l'entreprise court un risque puisqu'elle ne sait pas 1) si la recherche va aboutir? 2) si cela va être réellement un succès A votre avis? 20

21 L'entreprise compare ses coûts et bénéfs potentiels Les bénèfs de l'innovation sont une rente : différence entre le coût marginal et le prix de vente Une innovation produit est source de rente de monopole : l'entreprise est seule à fournir le produit Elle échappe à la pression concurrentielle et peut tarifer à un prix > au coût marginal Une innovation de procédé permet de fabriquer à un prix inférieur aux concurrents : soit on baisse les prix pour évincer les concurrents moins efficaces avec l'idée de se retrouver en monopole (attention c'est différent de la prédation) Soit on tarifie au prix du marché et le profit est supérieur à celui des concurrent La rente est toujours temporaire, d'où l'incitation à continuer l'innovation 21

22 Les externalités liées à l'innovation posent des problèmes d'incitation : l'effort profite à d'autres donc c'est assez peu incitatif Dans l'absolu, l'innovation se caractérise comme un bien public Vous me rappeler la signification des deux concepts? Elle est non rivale : une fois le bien produit, la consommation d'un individu ne diminue pas celle des autres, son coût de reproduction est nul. Une fois le bien produit, il peut être imité par d'autres à moindre coût Elle est non excludable : il est difficile d'exclure un utilisateur qui ne participe pas à son financement : difficulté à empêcher des confrères de reproduire une information écrite Si une innovation est imitée rapidement, peu d'incitations à innover 22

23 Pour pallier ces problèmes, il existe des mécanismes Les entreprises peuvent protéger l'innovation par le secret : on garde l'innovation secrète pour empêcher les concurrents de copier C'est principalement valable pour les procédés, dans le cas des produits, les concurrents peuvent démontrer le produit pour le copier La protection naturelle : plus un bien est complexe, plus il est long et coûteux de le copier (donc dépend de la nature de l'innovation, si elle est incrémentale, c'est assez facile) Si le rythme d'innovation est rapide, l'entreprise garde une longueur d'avance sur ses concurrents Il existe des mécanismes publics comme on l'a vu précédemment : brevets, subventions, etc. 23

24 Examen spécifique des innovations et inventions liées aux TIC Fin des années 90 introduction de ruptures au niveau macro éco grâce aux TIC et au niveau de l'entreprise Le point de départ est les US avant la diffusion à l'europe et au reste du monde L'apparition d'internet a accéléré la diffusion des TIC Les TIC représentent l'ensemble des systèmes permettant le stockage, traitement et diffusion de l'information en la transformant en bits Des milliers de fichiers, images, vidéos peuvent être échangés via internet Les entreprises utilisent les TIC pour les échanges informationnels : , EDI, traitement des données clients, etc. Plusieurs inventions sont à l'origine de ces possibilités nouvelles : le micro-processeur qui augmente de façon continue la vitesse de traitement des solutions informatiques tout en permettant une baisse des coûts Gordon Moore a montré que les perfs des micro processeurs double tous les 18 mois alors que leur prix est divisé par 2 Les techniques de transmission telles que le protocole TCP / IP permettent d'organiser les transferts de fichiers 24

25 Ces inventions ont eu pour effet d'augmenter les investissements dans les TIC La part des TIC dans l'ensemble de l'investissement a doublé et dans certains cas presque quadruplé entre 1980 et 2000, puis elle a baissé avec l'éclatement de la bulle internet. En 2006, elle est particulièrement importante aux US, au UK, en Corée et Pays bas Les logiciels sont les secteurs qui ont continu la croissance la plus rapide en termes d'investissement Part importante en France de l'investissement TIC dans les logiciels 25

26 Les entreprises mettent en place de nouvelles méthodes de travail En France, les usages sont présentés sur la figure, principale le téléphone mobile 26

27 Les gains attendus de l'utilisation des TIC sont des baisses de coûts d'approvisionnement, de distribution, l'extension des marchés, la meilleure circulation de l'information Amélioration du service client et de l'organisation interne de l'entreprise Mais difficultés d'installation des TIC : empilement de couches successives Pb d'appropriation des outils par les salariés Changement de métier, formation nécessaire, remplacement de certaines tâches Ex récent des caisses automatiques : dans les supermarchés où il n'y a pas de caisses automatiques, elles ont peur, tandis que là ou c'est équipé, elles sont contentes car travail moins pénible qu'avant. 27

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