titre d emprunt de luxe, les autres, se rapportant plutôt aux xénismes et aux emprunts connotatifs. Des exemples relevés très aisément dans la trame

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1 titre d emprunt de luxe, les autres, se rapportant plutôt aux xénismes et aux emprunts connotatifs. Des exemples relevés très aisément dans la trame de l oeuvre sont : le mot «whisky» et «sandwich» étant les plus fréquents, à côté de : «centre de dancing», «deux tickets», «un cocktail», «trois sketches», «son sweat-shirt», «un cow-boy», «un welsh», «un punch». Nous distinguons facilement le fait que ces mots sont adaptés du point de vue grammatical, possédant des marques du singulier ou du pluriel spécifiques pour le français. Outre les exemples illustrés, l auteur a recours de même aux mots étant caractéristiques pour une réalité socioculturelle quelconque, comme par exemple : «le sombrero», «les braseros», «le porto», «une rumba», «la cravatte», «la mayonnaise», «le domino», «le gin- fizz», «le jazz», «une uniforme kaki», «képi», «un verre de vodka», «les cañons de Colorado» et d autres. En sortant du domaine de la fiction, de la littérature, et faisant une référence par propre à l usage quotidien de la langue française, et plus précisément avec les constatations résultant des exemples tirés de la revue «Elle» (édition décembre janvier 2008). Signalons, premièrement l emploi le plus fréquent des mots anglais liés à la mode, tels que : «chic», «look», «le design», «healthy», «jojos british», «son esprit eighties», «le rap- peur», «le kidnappeur», les uns étant assimilés d une certaine manière, les autres restant tout à fait en dehors de la «norme», comme par exemple : «abi», «tabi», «chihuahuas», enkyster», «hypokhâgue». De même, nous constatons la présence d un nombre significatif d emprunts de nécessité, tels que ; «kimono», «un salto- vocal», «un loukhoum», «piazzetta». Nous pouvons aussi évoquer le fait parmi tous les mots empruntés tirés des sources signalées plus haut, il y a des unités lexicales pour lesquelles le «Dictionnaire étymologique» d Albert Dauzat [ Albert Dauzat- «Dictionnaire étymologique de la langue française», Paris, 1938,] ou le «Dictionnaire des mots étrangers» d Henriette Walter et Gérard Walter [ Henriette Walter / Gérard Walter- «Dictionnaire des mots étrangers», Paris, 2002] présente une explication, comme par exemple : le mot «brushing» (mise en plis où les cheveux mouillés sont travaillés à la brosse ronde et au séchoir à main) ou bien le mot «boom» (brusque

2 forme savante a été présente dans les pages du roman analysé, alors que la deuxième forme populaire nous l avons cherchée dans le dictionnaire étymologique : «parabole»- «parole», «acre»- «aigre», «libérer»- «livrer», «ausculter»- «écouter», «captif»- «chétif», «mastiquer»- «mâche», «friction»- «frisson», «tract»- «traité», «simuler»- «sembler». De même, il est à mettre en relief le fait qu outre la forme savante des doublets encadrés dans l oeuvre, nous avons observé des cas où, par contre, c est la forme populaire qui a pu être constatée à l intérieur du roman, la deuxième forme, celle savante étant tirée du dictionnaire. Par exemple, évoquons : «moule»- «mouscle», «tôle»- «table», «orteil»- «article», «peser»- «penser», «avoué»- «avocat», «cheptel»- «capital», «absous»- «absolu». Nous pouvons constater de tout ce que nous avons exposé plus haut que dans l oeuvre «Gargantua et Pantagruel» de François Rabelais prédomine plutôt la forme savante du doublet étymologique ce qui explique, en effet, la manière d écriture de l auteur et le côté scientifique de l ouvrage. C est ainsi que la priorité est accordée à la forme savante, mais nous devons préciser qu en même temps l ouvrage marque d une manière très éloquente l importance et l apport du latin dans la langue française. Prenant une autre ligne des faits pratiques mis en lumière en analysant les doublets étymologiques nous pouvons, en effet, continuer le sujet que nous avons commencer dans le deuxième chapitre théorique, et notamment, visant la constatation des doublets en tant que source d apparition des mots nouveaux, ou plus précisément, des synonymes, des antonymes, des paronymes et des homonymes. Donc, à l aide du «Dictionnaire étymologique» d Albert Dauzat [Albert Dauzat- «Dictionnaire étymologique de la langue française», Paris, 1938] et du dictionnaire Petit Robert [Petit Robert- «Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française», Paris, 1991], nous avons pu relever pour chaque cas à part des exemples qui illustrent très clairement qu une des fonctions des doublets étymologiques de la langue française est de constituer une source de formation des mots nouveaux. Evoquons à ce propos les cas suivants : Les doublets comme source d apparition des synonymes :

3 tâcherons de présenter les origines des doublets. Donc, d après leur origine nous distinguons plusieurs groupes de doublets : 1. Doublets d origine populaire et savante venus du latin. Les doublets de ce groupe sont les plus nombreux, ils apparaissent à partir du XI-e siècle à la suite du développement de la science et de la culture. Le français ayant besoin de mots nouveaux pour exprimer des notions nouvellement acquises les puise dans le latin classique. Ainsi, il est à relever les doublets suivants : Mots latins Mots d origine populaire Mots d origine savante dotare douer doter circulare cercler circuler auscultare écouter ausculter fragilem frêle fragile mobilem meuble mobile Il conviendrait de même, d y spécifier encore que les quelques particularités phonétiques de ce groupe de doublets sont les suivantes : a) Persistance de l accent dans les mots d origine populaire et déplacement de l accent dans les formes savantes : (mots latin) 'rigidum (mots d origine populaire) 'raide (mots d origine savante) ri'gide. b) Suppression des voyelles atones dans les mots d origine populaire et maintien des mêmes voyelles dans les mots du fonds savant : (mot d origine savante) charité. c) Chute des consonnes intervocaliques dans les mots d origine populaire et maintien des mêmes consonnes dans les formes savantes : (mot latin) legalem (mot d origine populaire) loyal, (mot d origine savante) légal.

4 L analyse des exemples donnés ci dessus montre que les doublets ont une orthographe différente. Parfois les doublets se distinguent aussi par leur caractère morphologique et appartiennent à des catégories grammaticales différentes. Ainsi, dans le paires de doublets suivants : «meuble» - «mobile» et «sanglier» - «singulier» le premier mot est substantif, alors que le deuxième est un adjectif. 2. Doublets empruntés aux langues romanes et aux dialectes : Mots latins Mots français Mots tirés d une langue romane ou d un dialecte balneum bain bagne (italien) duos deux duo (italien) dominam dame duègne (espagnol) caput chef cap (provençal) carricare charger carguer (provençal) cancer chancre cancre (picard) 3. Doublets empruntes à l anglais: Mots latins Mots français Mots tirés de l anglais expressum exprès express juratam jurée jury tonna (tunna) tonnelle tunnel Signalons à ce sujet- ci que les mots «express» et «tunnel», de même que les autres, ont été empruntés par l anglais à l ancien français, et puis la langue française les a repris avec une forme et un sens modifiés. Il est curieux de remarquer que dans le français moderne les emprunts à l anglais présentent toute une série de doublets phonétiques doublets de prononciation. Le Français cultivé tâche de reproduire la prononciation anglaise, le

5 La structure du travail. La thèse comprend : l introduction, deux chapitres théoriques, des conclusions, et la bibliographie. Dans l introduction on motive le choix du thème, son actualité, la nécessité de son étude, on formule le but et les tâches de l investigation ; on mentionne les matériaux de recherche et les méthodes de l analyse linguistique : Dans le I-er Chapitre, on évoque comme sujet primordial l emprunt linguistique avec toutes ses particularités : On a tâché d évoquer tous les types d emprunt ( interne, externe, direct, indirect, lexical ; le calque). De même on a mis en lumière les caractéristiques de l adaptation des emprunts dans la système de la langue française en évoquant des exemples concrets pour chaque type d adaptation. Le II-éme Chapitre théorique envisage les doublets étymologique comme une des conséquences de l emprunt. Au cour de ce chapitre on a pu exposer quelques droits d investigation des doublets dans la vision des linguistes. Les conclusions résument les résultats des investigations effectuées et l accomplissement du but et des tâches proposées dans l introduction. Dans la bibliographie ; on expose les sources théoriques et pratiques employées au cours de l analyse effectuée. En général, on pourrait nuancer que les doublets étymologiques s encadre dans le système de recherche visant la science linguistique d une langue. CHAPITRE I

6 «compréhensible»- qui peut être compris ; «compréhensif»- qui peut comprendre ; Les doublets en tant que source d apparition des homonymes : «fourgon» - fer servant à attiser le feu ; «fourgon» - voiture à bagages ; ( lat. «furico») «importer»- se rapporter à, être de conséquence ; «importer»- faire entrer des marchandises ; ( lat. «importare» ) «solde»- rémunération ; «solde»- différence qui apparaît à la clôture d un compte, entre le grédit et le débit ; ( lat. «soldare» ) Les doublets- source d apparition des antonymes par le prisme des morphèmes antonymiques : «dé-» (et ses variantes : «dés», «dis») et «in-» ( et ses variantes : «im-», «ir-», «il-») : «intelligible» «inintelligible» ; «compréhensible» «incompréhensible» ; «compréhensif» «incompréhensif» ; Ce que nous avons pu constater encore une fois en réalisant l étude sur les mots exposés plus haut est que c est dans ce contexte-ci que nous pouvons souligner l importance de la dérivation et de l évolution sémantique dans l envisagement des doublets étymologiques. Il est très intéressant de faire

7 46. atrium - (n.m) cour intérieure de la maison roumaine antique, généralement entourée d un portique couvert 47. crescendo - en augmentant progressivement l intensité sonore 48. de jure (loc. adv.) de manière juridique 49. de facto - (loc. adv.) de fait 50. lord (n.m) titre de noblesse en Angleterre 51. ranch ferme de la prairie, aux Etats-Unis 52. square - (n.m) petite jardin publique souvent aménagé au milieu d une place 53. sponsor - (n.m) personne, entreprise qui finance une initiative sportive ou culturelle. 54. gentlemen - (n.m) homme d origine noble, distinguée, d une parfaite éducation 55. yankee habitant du Nord-Est des États-Unis L emprunt sémantique 56. sport - (n.m) activité physique exercée dans le sens du jeu et de l effort et dont la pratique suppose un entraînement méthodique, le respect des règles 57. rocker - (n.m) chanteur de rock 58. dandy - (n.m) homme qui se pique d une suprême élégance dans sa mise et ses manières 59. parcage parc de stationnement pour les voitures 60. gadget - (n.m) objet amusant et nouveau plus ou moins futile L emprunt dénotatif 61. pizza - (n.f) tarte salée de pâte à pain garnie de tomates, anchois, dives 62. spaghetti - (n.m) variété de pâtes alimentaires fines et longues 63. toubib - (n.m) médicin