COMMUNICATIONS LIBRES. Salle Rhone 2 - Jeudi 23 Octobre Evaluation des pratiques

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1 COMMUNICATIONS LIBRES Salle Rhone 2 - Jeudi 23 Octobre 2014 Evaluation des pratiques Modérateurs : Celine Chauleur (Saint-Etienne), Michel Deiber (Chambéry)

2 11h00 - CO017 L'EPISIOTOMIE EN FRANCE EN 2010 : DETERMINANTS ET VARIABILITE ENTRE MATERNITES MME. ANNE-LISE CHUILON (1), DR. CAMILLE LE RAY (1), MME. CAROLINE PRUNET (1), MME. BEATRICE BLONDEL (1) 1 - INSERM UMR 1153, EQUIPE DE RECHERCHE EN EPIDEMIOLOGIE OBSTETRICALE, PERINATALE ET PEDIATRIQUE (EPOPE), CENTRE DE RECHERCHE EPIDEMIOLOGIE ET STATISTIQUE SORBONNE PARIS CITE, DHU RISQUES ET GROSSESSE, UNIVERSITE PARIS DESCARTES - INSERM UMR 1153 EQUIPE EPOPE - PARIS - FRANCE Le taux d épisiotomies suit des variations importantes au cours du temps et entre maternités. En France, le taux global d épisiotomies a diminué, passant de 51% en 1998 à 27% en La variabilité du recours à l épisiotomie entre les maternités et les facteurs liés à cette variabilité n ont jamais été étudiés sur l ensemble des établissements français. Nos objectifs étaient d analyser les caractéristiques individuelles des femmes et des enfants et les caractéristiques organisationnelles des maternités associées à l épisiotomie, puis d analyser la variabilité des taux entre les maternités, en France en Cette étude a été réalisée à partir des données de l Enquête Nationale Périnatale de 2010 comprenant femmes ayant accouché par voie basse. Des modèles de régression logistique multiniveau à intercept aléatoire ont permis d étudier l association entre les caractéristiques maternelles, les caractéristiques organisationnelles (statut, taille, type), la région, et la réalisation d une épisiotomie. Nous avons également estimé la part de la variance expliquée (PVE) par ces différentes caractéristiques entre les maternités. Toutes les analyses ont été stratifiées sur la parité. En 2010, 26,8% des femmes avaient eu une épisiotomie. La pratique d une épisiotomie était plus fréquente chez les primipares (44,7% versus 14,2% chez les multipares) et chez les femmes asiatiques. Elle était également plus fréquente en cas d extraction instrumentale (65,5% chez les primipares et 26,9% chez les multipares) et en cas de présentation du siège (78,8% et 40,3%). La probabilité d avoir une épisiotomie augmentait avec le poids de l enfant à la naissance, et était plus élevée, chez les multipares, en cas d antécédent de césarienne sans voie basse antérieure. Le recours à l épisiotomie était également plus fréquent, parmi les primipares et les multipares, lorsque la femme avait reçu de l ocytocine pendant le travail, et, chez les multipares uniquement, en cas d analgésie péridurale. Il n y avait pas d association entre les caractéristiques organisationnelles de la maternité et le recours à l épisiotomie. En revanche, on retrouvait une association avec le praticien réalisant l accouchement : en cas de voie basse spontanée, lorsque l accouchement était réalisé par un obstétricien, le risque d épisiotomie était augmenté comparativement à un accouchement réalisé par une sage-femme (ORa=1,6 [1,3-2,1] chez les primipares ; ORa=1,7 [1,3-2,1] chez les multipares). Les taux d épisiotomies variaient entre les régions (de 17 à 64% chez les primipares ; de 3 à 21% chez les multipares). La part de la variance des taux d épisiotomies attribuée aux maternités était de 11,1% chez les primipares et de 10,5% chez les multipares. La variabilité des taux d épisiotomies entre maternités, chez les primipares et chez les multipares, n était pas expliquée par les caractéristiques des femmes et très peu expliquée par les caractéristiques organisationnelles. Elle était en partie expliquée par la région chez les multipares (PVE=36,0%). Le taux global d épisiotomies en France en 2010 est en accord avec les recommandations du CNGOF. Cependant, il existe des différences de pratiques entre maternités et entre praticiens. Il serait souhaitable d étudier les attitudes et les points de vue des obstétriciens et des sages-femmes vis-à-vis de la protection du périnée pour mieux comprendre ces différences de pratiques.

3 11h15 - CO018 LES FEMMES ENCEINTES CONSOMMENT ELLES DES INHIBITEURS CALCIQUES A DOMICILE? DR. BEATRICE GUYARD-BOILEAU (1), MELLE. JUSTINE BENNEVENT (2), DR. CHRISTINE DAMASE- MICHEL (2), PR. OLIVIER PARANT (1) 1 - CHU DE TOULOUSE - MATERNITE PAULE DE VIGUIER - TOULOUSE - FRANCE 2 - UNITE DE PHARMACOEPIDEMIOLOGIE - UNIVERSITE DE TOULOUSE - TOULOUSE - FRANCE Les inhibiteurs calciques (ICa) sont devenus un outil important dans la prise en charge intra-hospitalière de la menace d'accouchement prématuré. Néanmoins, leur utilisation en tocolyse dite d'"entretien" (après la tocolyse initiale de la phase aigue de contraction ) ne s'est pas accompagné d'un bénéfice obstétrical ou néonatal. Malgré ces données épidémiologiques, l'impression des cliniciens de la maternité était celle d'un nombre croissant de patientes recevant des ICa, en particulier à domicile. Nous avons souhaité quantifier la consommation d'ica par les femmes enceintes en dehors des maternités. Ce travail a été effectué à partir de la base EFEMERIS (Evaluation chez la Femme Enceinte des MEdicaments et de leurs RISques), comprennant des données de prescriptions de médicaments des femmes enceintes et des informations sur l issue de leur grossesse depuis Ces informations sont obtenues par le croisement de 4 bases de données médicales ou administratives en Haute-Garonne : la base des assurés du régime général de la Caisse Primaire d Assurance Maladie (CPAM), données de la Protection Maternelle et Infantile (PMI), données du Centre régional de Diagnostic Anténatal (CDA) et données du Programme de Médicalisation des Systèmes d Informations (PMSI) du Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse. Toutes les données recueillies sont anonymisées par à un organisme spécialisé dans la sécurité des systèmes informatiques (CESSI). Ainsi, les femmes enceintes ayant reçu une prescription d'ica en ville ont pu être répertoriée. Des restrictions ont été appliquées sur la base de données des patientes, pour éliminer les patientes recevant potentiellement un Ica pour raison cardiologique femmes sur femmes enceintes de la base EFEMERIS ont reçu au moins une prescription et délivrance d un ICa en ville au cours des 2 ème et/ou 3 ème trimestre de grossesse (soit 1,7%). 18,7% de l'ensemble des femmes exposées aux ICC ont été exposées au 2 ème trimestre, et 93,9% au 3 ème trimestre. La nifédipine à libération prolongée est très largement en tête des prescriptions, avec femmes ayant recu au moins une prescription de nifédipine LP (soit 1,5% des patientes de la base). 10,4% des patientes exposées ont des grossesses gémellaires, qui sont içi sur-représentées. 47,3% des prescriptions sont faites par un gynécologue obstétricien et 43,6% par un médecin généraliste. 24,7% seulement des femmes de la base, ayant reçu une délivrance d Inhibiteur calcique ont été hospitalisées pour menace d'accouchement prématuré (MAP). 20,1% des enfants exposés à un ICa sont nés prématurés, et 10,8% des enfants exposés à un ICa ont présenté une pathologie au cours de leur première semaine de vie. Ce travail est à notre connaissance le premier à porter sur la pharmaco-épidémiologie de la prescription et la délivrance d inhibiteurs calciques en ville chez les femmes enceintes. Malgré les méthodes utilisées, il est possible qu'il aie persisté des prescriptions pour autres causes que la MAP, ce qui incite à être prudent dans l interprétation des résultats. Par ailleurs, il s agit de données d un seul département (la Haute-Garonne), et l extrapolation à d autres départements ou d autres régions est incertaine. Malgré ces limites, ce travail permet d apporter des chiffres d'exposition aux ICa non nuls (près de 2% des femmes enceintes, et plus encore pour les gémellaires) et ce malgré l'absence d'efficacité démontrée, et une prescription hors AMM

4 11h30 - CO019 L'INTRODUCTION D'UN AUDIT OBSTETRICAL QUOTIDIEN: UNE SOLUTION POUR DIMINUER LE TAUX DE CESARIENNE? PR. FABRICE SERGENT (1), DR. AUDREY LASNET (1), DR. ANNE-FLORE JELEN (1), DR. XAVIER DOUYSSET (1), PR. JEAN-CLAUDE PONS (1) 1 - CHU DE GRENOBLE - GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE ET MEDECINE DE LA REPRODUCTION - GRENOBLE - FRANCE Evaluer l impact d un audit médical appréciant la pertinence des indications des césariennes sur le taux final de césarienne d un service d obstétrique. Etude observationnelle comparative réalisée dans une maternité hospitalo-universitaire de niveau 3 sur les deux premiers quadrimestres de Durant le premier quadrimestre, il n y avait pas d audit dédié à la discussion des indications de césarienne réalisée la veille, alors qu un audit était mis en place durant le second quadrimestre. Les taux de césarienne et d extraction instrumentale sur les deux quadrimestres ont été comparés. Afin de repérer les groupes à risque de césarienne, les patientes ont été classées selon 10 catégories obstétricales définies par Robson intégrant le terme, la parité, le nombre de fœtus, la présentation, l entrée en travail et la présence d une cicatrice utérine. Les indications précises de césariennes ont elles aussi été étudiées et regroupées selon 10 catégories: anomalies du rythme cardiaque fœtal (ARCF), dystocie dynamique et/ou échec de déclenchement, dystocie mécanique et/ou défaut d engagement, présentation dystocique, siège, utérus cicatriciel, sauvetage maternel et autres causes maternelles ou fœtales. Au premier quadrimestre, il y a eu 248 césariennes pour 947 accouchements (26,2%), alors qu au second quadrimestre, il y a eu 246 césariennes pour 1033 accouchements (23,8%), P=0,014. Alors que le taux de césarienne en dehors du travail est resté stable, le taux de césarienne en cours de travail a significativement diminué de 19,6% à 16,7%, P=0,02. Par contre, le taux d extraction instrumentale a augmenté durant le quadrimestre avec staff, passant de 14,4% à 17,2%, P=0,0004. Les taux cumulés de césarienne et d extraction instrumentale étaient sensiblement identiques d un quadrimestre à l autre. L évolution de la répartition des césariennes selon les critères de Robson a fait apparaître que le staff césarienne diminuait le nombre de césarienne chez les multipares avec un fœtus en présentation céphalique déclenchées à terme de 4,8% à 2,8%, P=0,02, tout comme il diminuait le nombre de césarienne réalisée pour un prématuré en présentation céphalique de 17,7% à 13,8%, P=0,016. Quel que soit le quadrimestre, les ARCF représentaient la première indication de césarienne dans plus d un tiers des cas. L ensemble des dystocies dynamiques et des dystocies mécaniques représentait la seconde cause de césarienne par ordre de fréquence, soit 30% des cas. L introduction du staff césarienne n a pas eu d effet sur le taux de césarienne pour ARCF. Par contre, pour les césariennes pour dystocie nous relevions une tendance à la diminution suite à un échec de déclenchement ou dystocie dynamique, autrement dit à réaliser moins de césarienne en phase de latence et à mener plus loin le travail, c est-à-dire en phase active voire en seconde partie du travail. Concernant le bien être néonatal de tous les nouveau-nés, quel que soit le mode d accouchement (césarienne ou pas), il n existait pas de différence significative au cours des deux quadrimestres. Dans notre expérience, l introduction d un audit obstétrical quotidien des indications de césarienne est efficace pour diminuer le taux de césarienne en cours de travail et incite à être plus actif en première comme en seconde partie du travail. Mots Clés Audit obstétrical; Classification; Extraction instrumentale; Taux de césarienne; Travail.

5 11h45 - CO020 COMPLICATIONS OBSTETRICALES ET NEONATALES DES GROSSESSES GEMELLAIRES EN FONCTION DU MODE DE CONCEPTION. MELLE. LUCIE GUILBAUD (1), MELLE. EVA STUDER (1), DR. PIETRO SANTULLI (2), DR. VANESSA GAYET (2), PR. FRANCOIS GOFFINET (1), DR. CAMILLE LE RAY (1) 1 - HOPITAL COCHIN - MATERNITE PORT ROYAL - PARIS - FRANCE 2 - HOPITAL COCHIN - DEPARTEMENT DE GYNECOLOGIE ET DE MEDECINE DE LA REPRODUCTION - PARIS - FRANCE On assiste depuis une vingtaine d années à une augmentation constante du taux de grossesses gémellaires, de manière parallèle à l augmentation du recours à la procréation médicale assistée et notamment aux techniques de fécondation in vitro (FIV) avec don d ovocytes. Au regard de la littérature, il semble que les patientes ayant recours au don d ovocyte présentent plus de risques de complications obstétricales. Si les auteurs s accordent sur un surrisque d hypertension artérielle (HTA) gravidique et de prééclampsie, les résultats divergent en ce qui concerne le risque d accouchement prématuré et de retard de croissance intra-utérin (RCIU). Par ailleurs, la gémellité constitue un facteur de risque indépendant de complication obstétricale (prééclampsie, accouchement prématuré, RCIU). Notre objectif était de comparer les issues obstétricales et néonatales des grossesses gémellaires obtenues par FIV avec don d ovocytes (FIV DO) à celles des grossesses gémellaires obtenues par FIV avec ovocytes autologues (FIV OA) et celles spontanées ou obtenues par insémination (absence de FIV). Étude rétrospective comparative unicentrique à la maternité Port Royal (Paris, France), pendant 4 ans, de janvier 2010 à décembre Toutes les patientes enceintes d une grossesse gémellaire ayant accouché après 24 semaines d aménorrhée (SA) ont été incluses. Les transferts in utero étaient exclus. Les trois groupes constitués (absence de FIV, FIV OA, FIV DO) étaient comparés en termes de complications obstétricales (complications hypertensives, diabète gestationnel, cholestase gravidique, rupture prématurée des membranes, modalités d accouchement, hémorragie du post-partum(hpp)) et néonatales (prématurité, RCIU, hospitalisation à la naissance, taux de survie). Toutes les données étaient recueillies à partir des dossiers des patientes, revus un à un. Les issues obstétricales et néonatales des trois groupes ont été comparées à l aide d analyses univariées. Concernant la prééclampsie et l HPP, des analyses multivariées ont été réalisées afin d étudier si le mode de conception était un facteur de risque indépendant pour ces complications. Les issues obstétricales et néonatales de 87 grossesses obtenues par FIV DO, 161, obtenues par FIV OA et 292 grossesses spontanées ou obtenues par insémination (absence de FIV) ont été comparées. Dans le groupe FIV DO, l analyse univariée montrait un taux significativement plus élevé de prééclampsie (FIV DO : 27.6 %, FIV OA : 7.5%, absence de FIV : 7.9%, p<0,001) et d HPP (21.8%, 13.0%,7.5% respectivement, p=0,003), comparativement aux deux autres groupes. Après ajustement sur les différents facteurs de confusion, et en particulier l âge maternel, il n existait plus de différence significative entre les trois groupes concernant le risque de prééclampsie et d HPP. Par ailleurs, aucune différence n était retrouvée entre les trois groupes concernant le risque de prématurité, de RCIU et de décès néonatal. Les patientes enceintes d une grossesse gémellaire obtenue par FIV avec don d ovocytes sont plus à risque de présenter des complications obstétricales, en particulier une prééclampsie et une HPP, que celles obtenues spontanément, par insémination, ou par FIV avec ovocytes autologues. Cependant, ces différences semblent davantage liées aux caractéristiques de cette population qu au mode de conception lui-même.

6 12h00 - CO021 CINQ ANNEES DE DONNEES PERINATALES A BRUXELLES ET EN WALLONIE (BELGIQUE) - ANNEES 2008 A 2012 MME. VIRGINIE VAN LEEUW (1), MELLE. CHARLOTTE LEROY (1), PR. YVON ENGLERT (2) 1 - CENTRE D'EPIDEMIOLOGIE PERINATALE ASBL - EPIDEMIOLOGIE - BRUXELLES - BELGIQUE 2 - HOPITAL ERASME - ULB - GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE - BRUXELLES - BELGIQUE L objectif du Centre d Epidémiologie Périnatale (CEpiP) est de récolter les données en matière de mortalité et de morbidité maternelle et périnatale par la constitution d un registre permanent et exhaustif de données périnatales (naissances et décès périnatals) dans deux des trois régions belge, Bruxelles et Wallonie, depuis Cette étude présente les résultats de cinq années (2008 à 2012) de récolte de bulletins statistiques des naissances vivantes et des mort-nés à Bruxelles et en Wallonie (données de fait). L étude est constituée des données (médicales et sociodémographiques) officielles des naissances et des décès ayant eu lieu à Bruxelles et en Wallonie. Le croisement de données médicales et sociodémographiques ainsi que l analyse d évolutions de plusieurs indicateurs de santé périnatale ont été réalisés. Les taux de mortinatalité varient fortement selon la région et les critères d inclusion. Le taux de mort-nés avec un âge gestationnel de 22 semaines ou un poids de naissances de 500 g est de 8,8 à Bruxelles et 5,6 en Wallonie. Ce taux est de 4,4 et 3,3 pour les mort-nés à partir de 28 semaines et de 7,7 et 4,9 pour les mortnés dont le poids de naissance est supérieur ou égal à 500 g, respectivement à Bruxelles et en Wallonie. L âge moyen des mères a augmenté dans les deux régions en 2012, passant à 31,1 ans à Bruxelles et 29,6 en Wallonie. De plus, la proportion de mères âgées de 40 ans et plus augmente dans les deux régions, atteignant 3,1 % en Wallonie et 5,1 % à Bruxelles. Depuis 2009, une évolution importante du taux de diabète et une augmentation de la proportion de mères en surpoids sont observés dans les deux régions. Le taux global de césarienne reste stable de 2008 à 2012 (20 %). Par contre, ce taux a augmenté pour les grossesses multiples. Le taux d induction a augmenté à Bruxelles de 2008 à 2012 (26,0 à 29,0 %), il est stable en Wallonie (autour de 33,0 %), mais fait partie des taux les plus élevés d Europe. Contrairement à la césarienne et l induction, le taux d épisiotomie a diminué de 2009 à 2012 (38,0 à 33,5 % à Bruxelles et 49,7 à 42,4 % en Wallonie). Les évolutions, réalisées sur quatre ou cinq années, couvre une période encore trop courte pour valider de réelles évolutions de prévalence mais montre déjà des tendances intéressantes pour certaines variables. Les taux de mortinatalité en fonction des différents critères montrent que l interprétation et les comparaisons doivent tenir compte de la définition de la mortinatalité utilisée. Par ailleurs, certaines différences dans les taux entre Bruxelles et Wallonie peuvent s expliquer par le fait qu un nombre important de maternités bruxelloises présente un caractère universitaire, ce qui n est pas le cas en Wallonie. La qualité des données médicales s est améliorée pour certaines variables probablement due à l interaction entre les maternités et le CEpiP. Par contre, certaines données sociodémographiques sont moins bien récoltées qu au début, en particulier le niveau d instruction des parents.

7 12h15 - CO022 FECONDATION IN VITRO AVEC DON D'OVOCYTES A L'ETRANGER ET A L'HOPITAL COCHIN : COMPARAISON DES PRATIQUES ET DES ISSUES DE GROSSESSE DR. AURELIE VINCENT-ROHFRITSCH (1), DR. ANNE MARSZALEK (2), DR. PIETRO SANTULLI (2), DR. VANESSA GAYET (2), PR. CHARLES CHAPRON (2), PR. FRANCOIS GOFFINET (1), DR. CAMILLE LE RAY (1) 1 - GROUPE HOSPITALIER COCHIN BROCA HOTEL-DIEU - MATERNITE PORT-ROYAL - PARIS - FRANCE 2 - GROUPE HOSPITALIER COCHIN BROCA HOTEL-DIEU - SERVICE DE MEDECINE DE LA REPRODUCTION - PARIS - FRANCE 3 - DHU RISQUES ET GROSSESSE - PRES SORBONNE PARIS CITE - PARIS - FRANCE La législation française ne permet pas aux femmes de 43 ans et plus de recourir au don d ovocytes, les conduisant à se tourner vers les centres étrangers ayant une prise en charge de l infertilité différente des pratiques françaises. Certaines pathologies obstétricales, telles que la pré-éclampsie, sont plus fréquentes en cas d âge maternel avancé et en cas de don d ovocytes. Notre hypothèse était que les grossesses obtenues après don d ovocytes chez les femmes plus âgées ayant recours au don à l étranger sont plus à risque de complications obstétricales et périnatales que celles obtenues par un don à l hôpital Cochin chez des femmes jeunes. Ainsi, notre objectif était de comparer les différences de pratiques en don d ovocytes entre certains centres étrangers et le service de Médecine de la reproduction de Cochin, et d étudier les issues de grossesse entre ces deux groupes de femmes. Nous avons mené une étude rétrospective entre janvier 2010 et avril 2013, comparant 121 femmes ayant eu un don d ovocytes à l étranger puis ayant secondairement accouché à la maternité Port Royal et 88 femmes ayant eu un don d ovocytes à Cochin et ayant accouché dans la maternité de leur choix. Les pratiques en don d ovocytes telles que l âge de la donneuse, le nombre d embryons transférés et le type de grossesse (unique ou multiple) ont d abord été comparées en fonction du lieu de réalisation du don d ovocytes. Puis, les issues obstétricales telles que le terme à l accouchement, la rupture prématurée des membranes, la prééclampsie, le diabète gestationnel ou l hémorragie du post-partum et les issues périnatales telles que le retard de croissance intra utérin ou la mort fœtale in utero ont été comparées entre les deux groupes. Dans la mesure où les grossesses multiples sont connues pour être associées à un risque obstétrical accru, nous avons ensuite analysé les issues de grossesse selon le lieu de prise en charge en don, en stratifiant selon le type de grossesse (singleton ou gémellaire). Les pratiques différaient significativement en fonction du lieu de réalisation du don d ovocytes. En particulier, l âge de la donneuse était plus faible à l étranger (25,7 vs 31,7, p<0,01), le nombre moyen d embryons transférés était plus élevé à l étranger (2,1+/-0,6 vs 1,7 +/-0,5, p<0,01) et le taux de grossesses multiples était supérieur en cas de don à l étranger (47,9% vs 9,1%, p<0,01). Les taux de complications sont élevés mais nous n avons pas mis en évidence de différence significative entre les deux groupes, notamment pour la prééclampsie (19,8% en cas de don à l étranger et 17,2% en cas de don à Cochin, p=0,64), la prématurité (23,3% et 15,9%, p=0,19), la rupture prématurée des membranes (15,7% et 8,0%, p=0,10) et l hémorragie du post-partum (18,2% et 11,6%, p=0,20). Après stratification sur le type de grossesse, nous avons également retrouvé des taux de complications obstétricales et périnatales similaires entre les femmes ayant eu un don d ovocytes à l étranger et à l hôpital Cochin. Cependant, ces complications étaient plus fréquentes en cas de grossesse gémellaire comparativement aux singletons. Les pratiques en don d ovocytes diffèrent selon le lieu de prise en charge de l infertilité. Nous n avons pas montré de différence en termes d issues obstétricales et périnatales entre les deux groupes. Cependant, les grossesses obtenues après don à l étranger étaient significativement plus souvent gémellaires, et donc à risque accru de complications.

8 12h30 - CO023 ETUDE D'IMPACT DE L'APPLICATION DES RECOMMANDATIONS DU CNGOF DE 2011 SUR LES MODALITES D'ACCOUCHEMENT, LA MORBIDITE MATERNELLE ET PERINATALE CHEZ LES GROSSESSES PROLONGEES ET EN DEPASSEMENT DE TERME MELLE. GABRIELLE AUBRY (1), MR. RICHARD KUTNAHORSKY (2) 1 - NOUVEL HOPITAL CIVIL - CHIRURGIE DIGESTIVE - STRASBOURG - FRANCE 2 - HOPITAL LE PARC - GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE - COLMAR - FRANCE La prolongation de la grossesse au-delà du terme ( sa) est associée à une augmentation de la morbidité maternelle et périnatale dans la plupart des études. Différentes stratégies reposant notamment sur la surveillance anténatale rapprochée et/ou le déclenchement systématique à partir d un âge gestationnel non consensuel sont privilégiées par certains cliniciens. Le CNGOF a émis de nouvelles recommandations (RPC) en 2011 afin de permettre de poursuivre une grossesse jusqu à sa, sous réserve de la normalité des critères de surveillance (mesure échographique de la plus grande citerne, ERCF) et après consentement éclairé de la patiente. Les objectifs de cette étude étaient d évaluer le retentissement de ces nouvelles recommandations sur la morbidité maternelle et surtout périnatale. Cette étude rétrospective comparative observationnelle a inclus toutes les patientes présentant une grossesse prolongée ( sa) et en dépassement de terme ( sa) suivies au Centre de la Mère et l Enfant le Parc à Colmar entre 2010 et Le premier groupe d étude était constitué des patientes suivies en 2010 et 2011 avant application des RPC. Le groupe 2 était constitué des patientes suivies en 2012 et 2013 après l application des RPC. Les voies d accouchement, les effets maternels et néonataux étaient recensés à partir des dossiers obstétricaux des patientes incluses. 877 et 829 patientes ont été respectivement incluses dans le groupe 1 et le groupe 2 parmi lesquelles 106 et 161 patientes en dépassement de terme (p=6,7x10-5 ). On constate dans le groupe 2 (après application des RPC) une augmentation du nombre d entrées en travail spontané notamment chez les patientes en dépassement de terme (55,9% vs 11,3% p=2,21x10-3 ), une tendance (non significative) à une diminution du taux de césarienne (16,4% vs 15,1% p =0,44) et une augmentation du nombre de lésions périnéales du 3ème et 4ème degré (0,54% vs 1,98% p=0,01). Aucune mort fœtale in utero n est retrouvée dans les 2 groupes. On observe dans le groupe 2 moins de transferts en néonatologie (2% vs 0,8%p=0,038), moins de ph<7,10 (2,6% vs 0,6% p=0,002) mais plus d enfants macrosomes chez les patientes en dépassement de terme (9,4% vs 23% p=0,003) dans le groupe 2. Cette étude montre que les RPC émises par le CNGOF en 2011 sur la prise en charge des prolongées et en terme dépassé n ont pas entrainé d effet délétère majeur sur la morbidité maternelle ni périnatale, incitant à la poursuite de leur mise en pratique. Les résultats des patientes du groupe 2 suggèrent même un potentiel effet bénéfique périnatal qui demande à être confirmé par une étude complémentaire plus large et approfondie.

9 12h45 - CO024 EFFICACITE ET SECURITE DU DECLENCHEMENT DU TRAVAIL EN CAS DE PRESENTATION DU SIEGE A TERME MME. GERALDINE BLEU (1) 1 - JEANNE DE FLANDRES - GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE - LILLE - FRANCE Dans l accouchement par le siège à terme, sous certaines conditions de sélection des patientes et d expérience de l obstétricien, un accouchement par voie basse peut être envisagé dans de bonnes conditions de sécurité. Les données manquent concernant la possibilité de déclencher l accouchement par maturation du col et/ou perfusion d ocytocine. 115%;font-family:"Arial","sans-serif";mso-fareast-font-family:Calibri; mso-ansi-language:fr;mso-fareast-language:ar-sa;mso-bidi-language:ar-sa\">notre objectif est d évaluer l'efficacité et la sécurité du déclenchement du travail en cas de présentation du siège Etude hospitalière rétrospective comparative d une série continue d accouchements en présentation du siège à terme entre 2000 et L état des nouveau-nés a été comparé selon qu ils étaient nés après déclenchement ou après un travail spontané, et comparativement aux nouveau-nés nés après césarienne programmée. Pendant la période d étude, 96 patientes ont été déclenchées en présentation du siège à terme (6.7 %), 501 ont eu une tentative d accouchement par voie basse (35.2%) et 827 ont bénéficié d une césarienne programmée (58.1%). Par rapport à un travail spontané, le déclenchement n était associé ni à un taux de césarienne en cours de travail significativement plus élevé (20.8 vs 14.8%, p=0.14), ni à une dégradation de l état néonatal, qu il s agisse du risque d acidose modérée (ph < 7.15 ; 21.6 vs 19.8 %, p=0.71), ou du risque de morbidité néonatale composite (2.1 vs 0.6%, p=0.16). Par rapport à la réalisation d une césarienne programmée en revanche, le déclenchement était associé à une augmentation significative du risque d acidose modérée (21.6 vs 5.1, p<0.01) mais sans augmentation du risque d acidose sévère (1.1 vs 1.0, p>0.99), ni élévation de la morbidité néonatale composite (2.1% vs 0.6%, p=0.18). Par rapport à un travail spontané, nos données indiquent que la maturation cervicale ou l induction du travail ne sont pas associées à une détérioration du pronostic néonatal ni à un excès de complications obstétricales, avec un taux de réussite de déclenchement satisfaisant.

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