Sommaire. Sommaire. Sommaire. Généralités. Prestations de service. Activités collectives

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2 Sommaire Sommaire Généralités Faits marquants...p1 Ressources Humaines...p2 Ressources et évolutions...p3 Commercial...p4 Prestations de service Formation...p5 Laboratoires Matériaux - Métrologie - Usinage...p6 Conseil - Audits - Diagnostics...p7 Produits d information...p8 Sommaire Études collectives et chiffres-clés... p9 Le point sur quelques projets majeurs...p10 Diffusions technologiques...p16

3 Faits marquants faits marquants 1 Les faits marquants de l année janvier : mise en service d un nouvel équipement de visio-conférence en Full HD - 2 au 6 mars : SIMODEC 2010 : présence forte du CTDEC à travers un nouveau concept de stand - mars : mise en service de l atelier-école CAP-LEAN - Avril : visite du CTDEC par Claude CHAM, président de la PFA (Plateforme Filière Automobile) - Mai : départ de 2 collaborateurs du Dpt Commercial - juin : évolution de l organisation commerciale - septembre : réception d une micro-machine d usinage japonaise : une première en Europe : visite des délégations étrangères du SID (Syndicat International du Décolletage) - 13, 14, 15 octobre : 4ème Edition d INTERCUT à CLUNY Généralités

4 2 Ressources Ressources humaines DIRECTION Direction Générale Thierry GUILLEMIN RH Assist. Dir Célia GENIN R&D Innovation Patrice LAURENT Prestations Industrielles Marie-Claire CLERC Infrastructures Système d info Frédéric SOBIERAJ Administration Finance Marie-Laure VAN HOVE QSE - Achats Amélioration Cont. Christian GROS Ressources Humaines Répartition et évolution des catégories de personnel au 30/06/10 L effectif au 31 décembre 2010 est de 61 personnes (hors CDD) contre 62 (31/12/09) et 63 (31/12/08) pour un équivalent temps plein de 54,5 (60,2 en 2009 et 59,4 en 2008). Répartition hommes/femmes : 44/17 Age moyen : 41,3 ans Ancienneté moyenne : 12,1 ans Généralités Répartition par tranches d âges Répartition du personnel par départements (Hors DG)

5 Ressources et évolutions Chiffres-clés et répartition de l activité 3 Répartition des ressources marchandes et collectives en Evolution de la répartition des ressources sur 3 ans La contribution de la profession est en légère hausse (3%) par rapport à 2009, sans toutefois atteindre le niveau de Les contrats de recherche sont quant à eux en baisse de 35 % en raison notamment de la fin de certains projets (MAAT, Propreté des Surfaces, Alternatives Process). Les ressources marchandes ont subi une baisse d environ 29 % due à une diminution significative des prestations de formation (-39%). Celle-ci s explique d une part par la reprise de l activité des entreprises et d autre part par la mise en place des plans FNE en 2009 qui ont permis aux entreprises de former leur personnel en masse. En conséquence, côté charges, la sous-traitance dans ce domaine diminue de 38%. Evolution des charges par nature sur 3 ans Les charges d exploitations sont en légère hausse sur la globalité, malgré la baisse significative de la sous-traitance pour revente (formation et conseil), dû notamment à une augmentation de la sous-traitance pour besoin de fonctionnement (restructuration organisation commerciale) et des honoraires. Les coûts de formation du personnel sont stables par rapport à 2009 (Poste «Impôts et Taxes») en raison de la poursuite des formations dans le cadre du plan FNE. Les charges de personnel sont en augmentation de 5% en raison de l embauche de nouveaux collaborateurs liée à la réorganisation de l organisation commerciale mais également au renforcement des ressources au niveau des prestations marchandes. Généralités

6 4 Commercial Commercial Une année de réorganisation... Le départ de 2 collaborateurs a conduit à une restructuration complète de la fonction commerciale qui n a été opérationnelle qu en fin d année En ce qui concerne l activité de cette année, il faut noter le retour à un niveau plus normal des prestations de formation après une année 2009 exceptionnelle avec une baisse notable des financements extérieurs, et une reprise progressive des demandes des entreprises dans les autres domaines. Manifestations Quelques chiffres significatifs Conseil Audits Diagnostic Matériaux Métrologie Usinage Évolution 246 k 308 k 170 k 133 k 641 k 632 k 570 k 544 k Le CTDEC a participé à plusieurs manifestations et en a organisé un certain au cours de l année 2010 : 2-6 mars : participation au SIMODEC 2010 Organisation des 12/14 du Pôle Arve-Industries Formation k k k k Produits Inforrmation - 151k 184 k 170k. Présentation de Cut- Optimizer et démonstrations. Présentation de l atelierécole CAP- LEAN et démonstrations. Participation au MIDEST 2010 Généralités Principales actions majeures engagées au cours de l année - Déploiement de l opération collective SCOUP au niveau de la Région Rhône-Alpes, - Collaboration avec l AGEFOS pour la promotion du CQPM «Opérateur/Régleur», - Mise en place de la démarche spécifique LEAN.

7 Formation Formation 5 Chiffre d affaires Après un pic d activité en 2009, dû en grande partie aux aides consenties aux entreprises pendant la crise, un retour à une activité stabilisée est notable pour l année Le nombre de stages réalisé est revenu au niveau de Toutefois la tendance est à une exigence de réduction de la durée des stages, nécessitant un meilleur ciblage des apprenants comme des programmes (évaluations préformatives, parcours personnalisés, etc...). La baisse de fin d année est liée à une reprise forte de l activité des entreprises, confrontées à des problèmes de sous-effectifs, de limitation des financements. L absence de ressources commerciales du CTDEC sur le terrain à ce moment a certainement été un facteur aggravant. Les formateurs ont pu de ce fait à nouveau consacrer du temps au développement de nouvelles offres et à la modernisation de leurs outils pédagogiques. Les nouveaux développements concernent principalement les pièces très ouvragées nécessitant la programmation et le réglage des axex C, Y ainsi que l utilisation systématique de la contrebroche. Indicateurs globaux Nbre total stages Nbre total stagiaires Nbre heures stagiaires C.A. Total ( HT) Analyse des formations réalisées par thème Confirmation du retour en force des formations «coeur de métier» pour régleurs MOCN (26 %), Concept.Méthodes industrialisation (18 %) au détriment des formations opérateurs initiation (4 %), contrôle (8 %)... Bon maintien des formations «Organisation et Management» avec CAP LEAN. Arrivée d un nouveau public : les demandeurs d emploi en Contrats de Transition Professionnelle (52).

8 6 Laboratoires Matériaux - Métrologie - Usinage L activité marchande des laboratoires Matériaux - Métrologie - Usinage est en retrait par rapport à 2010 (- 4,5 %) mais a redémarré en fin d année. C est le laboratoire matériaux qui a connu la plus importante évolution (+ 10%). Chiffre d Affaires Total (k ) Matériaux Métrologie Usinage Prestations de service Matériaux En ce qui concerne le laboratoire Matériaux, l équipe s est rééquilibrée à 7 personnes avec l arrivée de 2 techniciens. Un travail important de formation a été initié pour assurer polyvalence et montée en compétence en expertise. En effet, en plus des activités classiques de contrôle des matériaux, le laboratoire est surtout consulté pour des expertises : corrosion, casse en production, casse en service, pollutions,..., caractérisation de traitements de surface (aspect, nature...) pour des pièces unitaires ou des assemblages. Le chiffre d affaires du laboratoire est en hausse de 10% par rapport à l anné 2010, conséquence directe d une meilleure conjoncture économique pour les entreprises. Métrologie Après une baisse d activité importante en 2009 du fait de la crise subie par les entreprises, le laboratoire de métrologie a enregistré une légère reprise des prestations (1%) malgré un effectif réduit au premier semestre. L équipe a été renforcée en cours d année par l arrivée de Yann DERICKXSEN au poste de reponsable technique et l embauche de 2 techniciens et d une correspondante commerciale. L activité «Mesures» est prédominante sur les étalonnages dans une proption de 75/25. Usinage Les prestations d essais d usinage ont été quasi inexistantes du fait du report ou de l annulation des projets de la part des entreprises.

9 Conseil Conseil - Audits - Diagnostics 7 Le chiffre d affaires du Processus Conseil - Audits - Diagnostics est en baisse de 23 % sur l année 2010 par rapport à l année Cette activité est en phase de transition, entre la sortie de crise qui n est pas encore achevée pour les entreprises et un nouvel élan les engageant dans des démarches novatrices. Les chiffres 2008 er semestre Chiffre d affaires en k Les faits marquants. L impact de la crise de 2008 a encore été très fort sur l activité Conseil-Audits-Diagnostics car les entreprises ont continué à geler nombre de projets d accompagnement. Il faut noter également que les référentiels historiques du type ISO 9001 ou ISO/TS sont aujourd hui assimilés par bon nombre d établissements et que les besoins de la profession dans ce domaine ont fortement diminué.. D autre part, des actions collectives aidées par certains acteurs institutionnels et faisant appel à de multiples intervenants ont concurrencé les prestations CTDEC. Par contre, des demandes de prestations relatives à l environnement et à l amélioration de la performance ont émergé en fin d année et des affaires importantes ont fait l objet d offres significatives. Les premiers sémaires relatifs au Lean Management ont eu lieu également au deuxième semestre et les prestations d accompagnement attendues ont commencé à être dispensées. Les domaines de compétence disponibles en 2010 Systèmes de management QSE. Accompagnement à la certification : EN 9100 OHSAS 18001, ISO Optimisation de systèmes de management. Audits Usinage et conseil technique. SCOUP. Essais industriels. Aide au choix des matériaux. Aide au choix des traitements Réglementation. Veille technologique. Dossiers ICPE (déclaration, autorisation,...). Document unique. Audit réglementaire (conformité machines) Diagnostics. Bilan carbone. Energie L atelier-école Lean du CTDEC Prestations de service

10 8 Produits Produits d information Dans un contexte de mondialisation souvent difficile à cerner, l information demeure un élément indispensable aux entreprises pour permettre leur adaptation et leur développement. Dans ce domaine, le CTDEC poursuit ses activités dans trois axes : Banque de données Vulcain Bdm Cette base de données est la seule sur le marché à proposer en un point unique d accès des informations sur les matières concernant les désignations, les équivalences, les données d usinage et les caractéristiques mécaniques ainsi que toutes les données dimensionnelles concernant les principaux filetages utilisés sur les pièces mécaniques. Un problème sérieux survenu au cours du deuxième trimestre a fortement perturbé le fonctionnement de la base et engendré une baisse des consultations Nbre de recherches réalisées par les abonnés Prestations de service Contrat MARIANNE (Mise À jour Régulière, Intégrale et Automatique des Normes Nationales et Étrangères) Le nombre de contrats reste relativement stable malgré des mouvements importants concernant liés aux rachats d entreprises, au regroupement de sites, ainsi que des restrictions budgétaires au sein des PME Nombre de contrats Nbre de normes surveillées Nbre de recueils surveillés Vente de normes et ouvrages Vente de normes en Vente d ouvrages en C.A. total en

11 Études collectives 9 Introduction Dans un contexte lié à la conjoncture où les décolleteurs devront surmonter la fin de la crise, il est essentiel que le décolletage français développe aujourd hui des innovations qui seront au cœur des solutions compétitives et performantes de demain. Cette anticipation est une des priorités du Programme d Opérations Collectives du CTDEC qui se structure autour de quatre thématiques : Maîtrise de la coupe Tolérancement et qualité géométrique des produits Assemblage Organisation en entreprise Evènements 2010 : Thèse 2010 Comme en 2009, une thèse a été soutenue par Barbara Lyonnet en octobre 2010 sous l intitulé «Amélioration de la performance industrielle : vers un système de production Lean adapté aux entreprises du pôle de compétitivité Arve Industries Haute-Savoie Mont-Blanc». Nouveau projet Un projet FUI (Fonds Unique Interministériel), «USITRONIC» USINAGE MECATRONIQUE a vu le jour afin de répondre aux exigences de pièces zéro défaut et dans le but d améliorer la productivité par l automatisation. Usitronic est issu des réflexions des industriels décolleteurs membres de ce projet. Ils se sont basés sur des calculs simples et des constatations déduisant que la productivité peut être augmentée par l utilisation continue du parc-machines, et par la suppression des causes habituelles de non qualité. Le CTDEC poursuit en outre ses développements sur des projets à forte teneur innovante en fédérant les ressources nécessaires autour d une problématique industrielle. L objectif est de mettre à disposition des industriels ressortissants et aux membres du Pôle Arve Industries, des livrables mais surtout des exploitables aussi bien sous forme de mallettes (matériel d acquisition, de traitement et logiciel), de logiciel ou de méthodologies pouvant faire l objet de nouvelles formations ou d actions de conseil. Depuis 2010, le CTDEC propose plusieurs produits, issus des projets R&D, disponibles à la vente pour les décolleteurs : le Cut Optimizer Premium, outil issu du projet Maât, servant à déterminer des conditions de coupe et utilisant un wattmètre comme capteur, le Superviseur Copilot Pro concrétisation du projet Copilot Pro, logiciel d optimisation du réglage des outils regroupant les étapes suivantes : la mesure en manuel ou en automatique des côtes de fabrication, le calcul des correcteurs via la méthodologie Copilot Pro et le transfert en automatique de l ensemble des correcteurs vers la commande numérique. Ces projets R&D et les produits qui en découlent s inscrivent strictement dans la mission d un Centre Technique qui est de diffuser auprès de sa profession les exploitables via différents modes (location, accompagnement avec des experts, vente, ) et de renouveler le portefeuille de projets R&D. Les dépenses budgétaires sont présentées par thématique afin de faire apparaître les sujets principaux dans le cadre des projets de Recherche et Développement et des missions collectives. Quatre thèmes principaux sont présentés : Les projets statutaires (questions gratuites, diffusion de l information, ) Les projets d Ingénierie ou de montage de dossier pour le dépôt à nos co-financeurs (Région Rhône Alpes, Etat, Europe) Les projets de R&D (DEFI, USITRONIC, Ebavurage,.) Les projets de Diffusion (Copilot Pro Superviseur, Maât Industrialisation).

12 10 Projets Projets majeurs Utilisation des ressources collectives sur l année 2010 Points forts des projets 2010 Projet N 58 : plateforme LASER Contexte de l étude, besoins de l industrie du décolletage. Les industriels des secteurs de la mécanique, de l usinage de précision et du décolletage font face depuis quelques années à une évolution des procédures d achat des donneurs d ordres. Alors que beaucoup souhaiteraient pouvoir développer des procédures de développement de produits collaboratifs, le manque de compétences en procédés d assemblage innovants ou le manque de centres de compétences de proximité dans ce domaine handicape lourdement les entreprises. L assemblage ou soudage par laser, grâce aux nombreux avantages proposés par cette technologie (soudage étanche, aucun apport de matière, possibilité de soudage multi matières ), est une voie à explorer pour les industriels. Le laser est capable de traiter tous les métaux usinés en décolletage (à l exception des laitons) ; de plus, les faisceaux utilisés en laser sont très fins et leurs possibilités de déplacement le long de parcours complexes font de cette technologie un allié de choix de l usinage de précision. L utilisation de cette technologie permettrait de remplacer des pièces très complexes à usiner par un assemblage de pièces plus simples, c'est-à-dire moins coûteuses à usiner et diminuant les déchets et les taux de rebus générés par les industriels. Finalité recherchée et objectifs à atteindre Au cours de l année 2010, le CTDEC a contacté les principaux fournisseurs d équipements laser destinés au soudage ou au marquage des pièces. Ces contacts ont permis d exposer à ces fournisseurs l objectif de la plateforme ainsi que les préoccupations des industriels locaux. Les membres de l équipe projet ont donc évalué avec les différents fournisseurs potentiels le type d équipements laser à mettre en œuvre dans le cadre d une plateforme dédiée à ces applications. Une veille technologique sur les procédés laser, leurs applications ainsi que leurs perspectives d utilisation a également été réalisée. Afin de déterminer les effets du soudage et du marquage laser sur les pièces issues de

13 Projets 11 l usinage de précision (et de valider les orientations technologiques), les équipes de CTDEC ont créé un modèle de pièces d essais. Ce modèle de pièce a ensuite été produit dans différents matériaux représentatifs de ceux utilisés en usinage de précision (aciers, aluminium, titane, laiton ) afin de déterminer les impacts de la soudure et du marquage par laser sur ces diférents matériaux et de vérifier la compatibilité de ces techniques avec des pièces réalisées en usinage de précision. Après plusieurs campagnes d essais chez les principaux fournisseurs de machines de soudage et de marquage laser mais aussi après une étude des besoins spécifiques de cette technologie (contraintes techniques (encombrement des machines, luminosité, apports de gaz, aspiration des gaz, des fumées..) contraintes liées à l accueil des visiteurs (vitrines, espaces de réunion, de discussion, visualisation des pièces ), le CTDEC a choisi de dédier un local pour cette plateforme et d investir dans une machine de marquage et de louer une machine de soudage. Représentation du local «Plateforme LASER» Machine de marquage Machine de soudage Ce local a été aménagé à proximité des laboratoires de métrologie et matériaux, afin de permettre des interactions rapides entre les pièces réalisés et les essais nécessaires à leur validation technique. Le début de l année 2011 marquera la montée en puissance de la plateforme laser. Les locaux hébergeant cette plateforme seront finalisés et les derniers équipements acquis seront mis à disposition. En plus des locaux, l année 2011 sera mise à profit pour réaliser de nouveaux tests de soudage ainsi que de marquage, afin d augmenter le savoir-faire du CTDEC dans ces domaines.

14 12 Projets Projet N 70 : MAITRISE DES BAVURES ET EBAVURAGE DANS LE DECOLLETAGE Contexte de l étude, besoins de l industrie du décolletage L usineur, et en particulier le décolleteur, cherche toujours à éviter ou éliminer les bavures générées par les températures et pressions extrêmes lors de l'opération d'usinage. Elles sont l ennemi des mécaniciens car elles peuvent causer beaucoup de dégâts (grippage, pollution, rayures, ) lorsqu elles se détachent. La norme ISO définit les "bords de pièces", c'est-à-dire la dimension maximale de bavure admissible ou le cas échéant, la dimension maximale des cassages d'angle. Cependant, il n'existe aucune norme sur la qualification et le classement des bavures pour les usineurs. Il est donc actuellement impossible de donner des préconisations de paramètre d'usinage en vue de limiter la formation de bavures. De plus, certaines opérations (perçage de trous sécants, taraudage, usinage de matériaux ductiles) génèrent des bavures importantes quels que soient les paramètres d'usinage utilisés. Il convient alors d'utiliser des procédés d'ébavurage permettant d'éliminer ces bavures. Il existe actuellement des procédés d ébavurage intégrables dans la machine d'usinage : outil de coupe à compliance, brosses, outils à plaquette amovible. Ces procédés sont utilisés en usinage "classique", cependant, aucune de ces solutions n est adaptée aux spécificités du décolletage. Ebavurage électro-chimique Finalité recherchée et objectifs à atteindre Les objectifs de ce projet sont donc de : Concevoir une méthode d'évaluation des bavures du point de vue de l'usineur. Créer une méthodologie permettant de limiter la formation des bavures en décolletage (conseils sur les choix de stratégie d'usinage, de conditions de coupe, de géométrie d'outil, ). Ce guide sera basé sur la méthode d'évaluation des bavures décrite ci-dessus. Adapter les procédés d'ébavurage en machine utilisés en usinage "classique" aux spécificités du décolletage et tester ces solutions. Définir pour chaque procédé d'ébavurage les domaines d'application basés sur la méthode d'évaluation des bavures décrites ci-dessus. Le projet se partage en 3 tâches réalisées en collaboration avec différents partenaires, le CTDEC, des laboratoires et des industriels : La Tâche 1 s oriente sur une méthode d'évaluation des bavures du point de vue usineur. En 2010, la conception et la validation du test d angle limite ont été réalisées ainsi qu une application sur un cas industriel. La Tâche 2 est consacrée à l analyse des opérations d'usinage. Pour ce faire, un 1er prototype du banc de surveillance a été conçu par le CTDEC permettant de mesurer les zones de coupe de l'outil (angles de dépouille, angles de coupe, acuité d'arête, ) Prototype de banc de surveillance

15 Projets 13 La Tâche 3 focalisée sur le projet d ébavurage a permis de recenser les procédés d'ébavurage utilisables en machine. Le CTDEC a ensuite rencontré des fournisseurs et sélectionnédes produits utilisables en condition décolletage La conception des tests et éprouvettes ont été finalisés afin de tester les procédés d'ébavurage en machine en conditions décolletage. Projet N 6 : EXPLOITATION OPTIMALE EN PRODUCTION DU GPS ISO Contexte de l étude, besoin de l industrie du décolletage Dans un contexte où les machines-outils ont tendance à devenir de plus en plus complexes, pour réaliser des pièces de plus en plus ouvragées, et ceci dans des délais de plus en plus serrés avec des séries de plus en plus petites et répétitives, le projet «Exploitation optimale en production du GPS ISO» a pour but d apporter une méthode systématique pour la préparation optimale des documents de réglage et de pilotage des procédés de production produits au bureau des Méthodes. Le second objectif de ce projet est de proposer une méthode pour la capitalisation des résultats de mesure effectués tous les jours dans l atelier dans le but de permettre au service des Méthodes de valider a priori une gamme de fabrication. Finalité recherchée et objectifs à atteindre La finalité de ce projet est d industrialiser le Superviseur Copilot Pro, un outil d assistance au pilotage dimensionnel des machines-outils. Il permet notamment d exploiter les informations liées aux gammes de fabrication, ainsi que les relations de calcul associées issues du logiciel de préparation Copilot Pro Méthodes. De plus, par son interfaçage avec les moyens de mesure ainsi qu avec les principales commandes numériques rencontrées dans le décolletage, il permet d acquérir aisément les valeurs de mesure des cotes de fabrication, de déterminer la valeur des correcteurs outils en fonctions des écarts constatés sur les côtes et d automatiser l envoie des corrections à la commande numérique. Ceci permet donc de corriger en une seule fois les positions d un grand nombre d outils tout en homogénéisant les pratiques de réglage des machines-outils entre les différents régleurs. «Copilot Pro Superviseur» est issu des travaux de recherche menés par le CTDEC en partenariat avec le laboratoire SYMME de l Université de Savoie. Ces travaux de recherche ont été initiés par le biais d une thèse Cifre réalisée entre décembre 2005 et janvier La première maquette a servi de démonstrateur sur un cas d étude particulier présenté pour la première fois lors du SIMODEC Les développements récents de la version 2 ont permis d aboutir à une première version commercialisable de ce superviseur compatible avec 3 moyens de mesure et 3 commandes numériques. L objectif du développement sur 2011 est d intégrer des fonctionnalités avancées dans le logiciel, d étendre la liste du matériel compatible et de créer des connecteurs vers des logiciels de MSP en exploitant les fonctionnalités d interopérabilité offertes par le superviseur.

16 14 Projets Schéma de fonctionnement du Superviseur Copilot Pro Projet N 6 : EXPLOITATION OPTIMALE EN PRODUCTION DU GPS ISO Contexte de l étude, besoins de l industrie du décolletage Le projet MAAT (Machine Automatique à Auto-adaptation Technologique) avait pour but d apporter une assistance technologique en usinage par un équipement (ordinateur et capteurs) facilement transportable et installable au pied des machines-outils; la finalité étant l augmentation de la productivité. C est dans cet objectif que plusieurs livrables ont vu le jour depuis le début du projet. Finalité recherchée et objectifs à atteindre Après avoir commercialisé en fin de projet MAAT le Cut Optimizer Premium (utilisant un Wattmètre comme capteur), l équipe projet a concentré ses efforts sur l industrialisation d autres livrables : le Cut Optimizer Sensors basée sur la méthodologie du Couple Outil-Matière, le Cut Optimizer Vibrations basé sur la mesure vibratoire, ainsi que sur l étude de la surveillance et sur les outils instrumentés. Cut Optimizer Sensors : Le Cut Optimizer Sensors, offre une polyvalence qui peut être adaptée aux spécificités des usinages étudiés (travaux d ébauche ou de finition, sur petites machines de décolletage comme sur grosses machines de mécanique générale). Structure matérielle du Cut Optimizer Sensors

17 Projets 15 En 2010, l équipe projet a réalisé un prototype transportable Cut Optimizer Sensors contenant tout le matériel nécessaire à son utilisation (PC portable avec le logiciel Cut Optimizer Sensors, Wattmètre, Module d acquisition, Modules d alimentation des différents éléments ). La finalisation des cahiers de charges et les dossiers techniques des différents éléments composant le Cut Optimizer Sensors ont été réalisés dans le but de sous-traiter la réalisation de prototypes de présérie qui serviront alors à la validation finale. Les différents éléments étudiés sont : Mesure au Wattmètre à faible coût Mallette Cut Optimizer Lab Mesure avec récupération des informations variateurs (Iq) Mesure par outils instrumentés Module d acquisition (pour Outils instrumentés / Wattmètre faible coût / Mesure avec récupération des informations variateurs (Iq)) Cut Optimizer Vibrations : En 2010, le CTDEC a testé et validé un premier système composé d un logiciel d acquisition et de traitement, couplé à un module physique d acquisition. Des essais ont été menés afin de choisir les accéléromètres les plus adaptés en termes de réponse, mais aussi en termes de résistance aux conditions d emploi en atelier. Ces essais ont eu aussi pour rôle de mettre en évidence le niveau de sensibilité des résultats de calcul en fonction des paramètres de configuration, et aussi de couvrir une combinatoire d essais significative (matières, outils et opérations). Lors de ce dernier semestre 2010, beaucoup d essais d usinage sur machine-outil ont été réalisés, afin de constituer une première capitalisation du savoir-faire relatif à l utilisation de cette méthodologie. Etude de la surveillance : Début 2010, deux campagnes de mesure ont été réalisées chez un industriel membre du projet MAAT afin de traiter des exemples industriels. Des essais menés lors du dernier trimestre, ont été réalisés avec toute l instrumentation disponible à cette date, en utilisant presque tous les livrables issus du projet Maât, qu ils soient déjà commercialisés ou en cours d industrialisation (Cut Optimizer Sensors et Cut Optimizer Vibrations). Ceci a permis de disposer d un jeu de données de référence, confirmant les règles d analyse en surveillance déjà ébauchées à la fin du projet Maât en Le dépôt du 2ème brevet sur les vibrations est prévu pour Mars Outils Instrumentés : En 2010, le CTDEC a rédigé des cahiers des charges et effectué des analyses fonctionnelles détaillées sur les outils instrumentés avant de contacter des sous-traitants potentiels capables de se charger de la réalisation des outils instrumentés. Lors de visite réalisée à la fin du 1er semestre 2010 chez HBM Allemagne, ce point a ainsi été abordé. Il a été convenu que les outils instrumentés seront livrés avec un PV d étalonnage, et qu il pourrait y avoir une possibilité de vérification annuelle de ces outils.

18 16 Veille Diffusion technologique Veille La veille technologique est une activité récurrente pour les ingénieurs et techniciens du CTDEC qui participent à la collecte d informations au travers de salons, de journées portes-ouvertes, de lecture de la presse ou encore de consultation des sites internet. Des notes de veille sont réalisées lors de ces visites et permettent d orienter les travaux de R&D du Centre. Certaines notes de veille sont ensuite diffusées sous forme d articles techniques. Diffusion technologique Quotidiennement, les industriels consultent le CTDEC pour des questions techniques. Leurs demandes, le plus souvent téléphoniques, sont orientées sur le service des «questions gratuites» qui les enregistre et formule une réponse dans le plus bref délai. Si besoin est, le responsable de ce service transmet la demande à l expert concerné du CTDEC. Au cours de l année 2010, ce sont 1993 questions qui ont été traitées dans le cadre des renseignements techniques, contre 2204 l année précédente. 90 % des questions relèvent du domaine des matériaux, des traitements, des filetages ainsi que des normes. Les questions sur les états de surface demeurent également régulières. Le reste concerne les sujets d actualité, les directives européennes, la recherche de fournisseurs ou de sous-traitants. Bulletin d information publication en mars n 168 en juillet n 169 en octobre n 170 Publications dans la presse technique : nombreux articles diffusés par la presse spécialisée suite aux manifestations organisées par le CTDEC, et reportages sur ses activités. Jitec : participation au Comité de Rédaction et diffusion d articles techniques par les ingénieurs et techniciens du Centre Newsletter mensuelle : 10 lettres diffusées Site internet : informations en temps réel sur les activités du Centre visites pour visiteurs