Département de gestion de l éducation et de la formation. Synthèse de la recherche

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Département de gestion de l éducation et de la formation. Synthèse de la recherche"

Transcription

1 Département de gestion de l éducation et de la formation Synthèse de la recherche LA TRANSFERT DU SAVOIR INTER-PROJETS : COMMENT NE PAS RÉINVENTER LA ROUE! par Paula Ingerman Marie-Claude Lamothe Jean-Luc Poirier Catherine Ricard Dans le cadre du séminaire international Maîtrise en gestion de la formation Sous la supervision des professeurs Normand. M. Bengle et Jean-François Roussel Octobre 2006 Tous droits réservés

2 Table des matières Table des matières... 2 Problématique... 3 Principales définitions... 4 Modèle théorique... 5 Leviers au transfert du savoir... 6 Facteurs organisationnels... 6 Facteurs individuels... 8 Facteurs relationnels... 9 Un mot sur la culture Validation du modèle théorique Conclusion Bibliographie Tous droits réservés 2

3 L économie du 21 e siècle est encore à bâtir, mais il devient clair que le marché du travail des pays industrialisés sera composé, à l avenir, d emplois qui exigeront un savoir individuel et organisationnel avancé. Plusieurs entreprises se butent toutefois à des difficultés lorsqu il s agit de mettre en place des initiatives favorisant le transfert du savoir au sein de leur organisation. L objectif de cette recherche vise à répondre à la question suivante : quels sont les leviers favorisant un transfert du savoir métier efficient entre différentes équipes de projets? À partir d une recension exhaustive des écrits, nous identifions à cet effet trois types de leviers ayant un impact significatif sur le transfert du savoir, soit les leviers organisationnels, individuels et relationnels ainsi que les facteurs significatifs de chacun de ces leviers. De ces leviers émerge une culture qui favorise le partage du savoir, lequel est un élément essentiel au transfert. Un balisage des meilleures pratiques dans des contextes similaires nous permet également de valider ces leviers et d identifier des pratiques éprouvées favorisant le transfert du savoir inter-projet. Afin d aider les organisations à déployer des pistes de travail, nous proposons finalement une grille d auto-évaluation permettant d identifier ces leviers. Problématique L organisation choisie pour cette recherche-action est une société d envergure internationale qui œuvre dans le domaine du divertissement technologique et pour qui le savoir est un élément de survie. Elle a connu une croissance et une évolution rapides au Québec dans les dernières années. La pierre d assise de son processus de création est une structure organisationnelle fondée sur la gestion par projet. À l instar d autres organisations présentant ce type de structure, une problématique de productivité se pointe à l horizon: des équipes de travail distinctes tablent sur des problèmes similaires et réinventent inutilement la roue. La problématique a émergé de la consultation individuelle de 12 membres de l entreprise lors d entrevues semi-structurées auprès d employés, de gestionnaires de premier niveau, de cadres intermédiaires et de hauts dirigeants. Celle-ci se définit comme suit : Tous droits réservés 3

4 Au sein de l organisation, on retrouve un transfert inadéquat du savoir métier entre les équipes de projet. Principales définitions Dans le but de situer la portée de cette recherche et de mieux définir ses limites, voici les définitions des principaux concepts et termes utilisés dans le présent document. Transfert : «Le transfert se produit lorsqu une connaissance acquise dans un contexte particulier peut être reprise d une façon judicieuse et fonctionnelle dans un nouveau contexte; incidemment la création de nouvelles connaissances survient.» 1 (Adapté de Tardif et Meirieu (1996) et Ballay (2004)) Savoir: «Le savoir est un mélange fluide d expériences, de valeurs, d informations contextualisées et d intuitions d experts qui donne un cadre d évaluation pour incorporer de nouvelles expériences et informations. Il est intuitif et ainsi difficile à capter en mots ou à comprendre entièrement en des termes logiques; il est intériorisé. Il prend forme et devient la propriété du connaissant. Dans les organisations, il devient souvent partie intégrante, non seulement des documents ou répertoires, mais aussi de la routine organisationnelle, des processus, des pratiques et des normes.» 2 (Davenport et Prusak (1998)) Savoir tacite: Le savoir tacite est une partie essentielle du «savoir comment», et du «savoir pourquoi» et est essentiel pour rendre le savoir utile. (Ikujiro Nonaka and Hirotaka Takeuchi) 3 Équipe de projet : «Une équipe est un groupe de personnes ayant un but commun, dépendant du travail de l un et de l autre et étant lié par la responsabilité des résultats. Les équipes professionnelles sont composées de gens provenant de différentes professions ou métiers dont toutes les connaissances et compétences sont nécessaires pour obtenir les résultats escomptés. Elles sont souvent responsables de créer des produits ou services clés.» 4 (McDermott (1999)) Culture : «La culture est généralement définie comme étant les croyances, les valeurs, les normes et comportements uniques à une organisation. En d autres mots, ce sont les règles non écrites et le «comment le travail est exécuté ici dans l entreprise».» (Hubert St-Onges, Clarica (2000) 5 ). 1 Stratégie pour favoriser le transfert des connaissances, Tardif et Meirieu, Davenport and Prusak (1998), Working knowledge, Harvard Business School Press 3 Ikujiro Nonaka and Hirotaka Takeuchi 4 McDermott, Richard (1999), Learning across team the role of community of practice in team organization, Knowledge management Review, May/June Brian Hackett (2000), Beyond Knowledge management; new ways to work and learn, the Conference board of Canada. Tous droits réservés 4

5 Modèle théorique Le modèle théorique défini par l équipe de chercheurs s appuie sur une vaste recension des écrits. Il s appuie sur les hypothèses suivantes : 1. En agissant sur les éléments organisationnels et/ou individuels et/ou relationnels d une situation initiale où il y a un niveau de transfert faible, on peut obtenir un impact favorable sur le niveau de transfert du savoir inter-projets, et mener à une situation désirée où il y a un niveau de transfert fort. 2. Certains éléments organisationnels et/ou individuels et/ou relationnels ont davantage d impact sur le niveau de transfert du savoir, selon le contexte et la culture de l entreprise.. Le point de départ (transfert faible) pousse l organisation à mener un diagnostic des obstacles qui l empêchent d atteindre un niveau de transfert fort. Chemin faisant, elle identifie les leviers existants ou potentiels qu elle pourrait utiliser pour en arriver à la situation désirée. Lorsque les leviers sont suffisamment forts, ils contribuent à l émergence d une culture favorisant le partage du savoir, élément essentiel au transfert. Sans ce terrain fertile, toute initiative est vouée à un échec potentiel. Tous droits réservés 5

6 Par ailleurs, il se peut que le transfert soit encore insuffisant et que l on doive réajuster certains leviers pour pouvoir atteindre le niveau visé. Dans ce cas, on réajuste les leviers pour revenir à la situation désirée. Ceci explique la relation à double sens entre les leviers/obstacles et le transfert du savoir fort. Par contre, si cet ajustement n est pas suffisant, nous revenons à une situation de départ oû le transfert du savoir est faible. Il faut donc refaire la boucle et réévaluer quelle est la situation désirée, la situation actuelle, puis redéfinir les leviers pertinents. Leviers au transfert du savoir Chacun de ces leviers organisationnel, individuel et relationnel - sont composés de facteurs qui s appuient sur une documentation abondante. Vous remarquerez sans doute que les facteurs technologiques n y sont pas représentés. L équipe de chercheurs a en effet fait le choix d identifier les autres leviers, qui donnent aux organisations des avenues de solution fort intéressantes, les outils technologiques seuls ne livrant habituellement pas les résultats escomptés. En effet, Disterer (2001) 6 soutient que «L industrie des technologies de l information offre beaucoup d outils et techniques pour supporter la gestion du savoir, mais malgré toutes ces offres, plusieurs entreprises ont expérimenté que les problématiques autres que techniques sont cruciales.» Facteurs organisationnels Facteur individuel Facteurs relationnels 1. Objectifs de la gestion du savoir 1. Motivation 1. Confiance 2. Structure horizontale par métier 2. Capacité 2. Réseaux 3. Acteurs clés d absorption 4. Alignement des récompenses et reconnaissance 5. Temps de partage suffisant Facteurs organisationnels Les facteurs organisationnels sont ceux sur lesquels les organisations ont davantage de prise, c est pourquoi ils apparaissent en premier dans le schéma. 6 DISTERER, Georg, Individual and Social Barriers to Knowledge Transfer, Proceedings of the 34th Hawaii International Conference on System Sciences, 2001 Tous droits réservés 6

7 Objectifs de la gestion du savoir Les auteurs Liam Fahey and Larry Prusak 7 ont fait une liste des 11 péchés d un gestionnaire face à la gestion du savoir. Au premier rang des sacrilèges figure la notion suivante: «Ne pas développer une définition fonctionnelle du savoir.» Il importe d aligner les objectifs de la gestion du savoir sur ceux de l entreprise pour en faire un projet concret et ce, face à un besoin réel de l entreprise. Le projet doit donc être tangible pour avoir du sens dans l esprit des employés. Structure horizontale par métier Les auteurs consultés sont assez unanimes à ce sujet : lorsque les équipes de projets sont isolées les unes des autres, elles réinventent constamment la roue et présentent des difficultés de mise à jour de leurs connaissances. De manière plus spécifique, la gestion par projet a pour effet d isoler les gens qui pratiquent la même profession, occasionnant ainsi une rupture dans l apprentissage organisationnel. Le rôle de l organisation est de favoriser l émergence de liens interpersonnels informels entre les différentes équipes de projets. Il est important d offrir le temps, l espace et le support organisationnel nécessaire à l émergence naturelle de contacts entre individus pratiquant le même métier. Une organisation qui prône une structure "double-knit" 8 au lieu d'une structure matricielle, répond à ce problème. De cette façon, les employés peuvent mettre leurs énergies sur leurs projets tout en conservant leurs liens et leur savoir fonctionnel à jour. L'organisation tisse donc une toile ferme mais flexible autour de son savoir. Acteurs clé 7 Brian Hackett (2000), Beyond Knowledge management; new ways to work and learn the Conference board of Canada. 8 McDermott, Richard (1999), Learning Across Teams: The Role of Communities of Practice in Team Organisations, Knowledge Management Review, May/June, Tous droits réservés 7

8 Certains acteurs sont cruciaux à l implantation d une stratégie de gestion du savoir. Parmi ceux-ci, les hauts gestionnaires sont au premier plan 9. L engagement, les comportements et l encouragement de ces derniers sont grandement responsables du développement d une culture favorisant le transfert du savoir. Alignement des récompenses et de la reconnaissance Agir sur le transfert du savoir est également une question de cohérence. Il y a lieu de revoir les processus de reconnaissance et de récompense, souvent axés sur l ancienneté ou l expertise individuelle 10. Ainsi, pour renforcer une culture favorisant le partage et agir sur l individu, il est important d aligner les récompenses et la reconnaissance sur les objectifs stratégiques de la gestion du savoir de l entreprise. Par exemple, si l on vise à renforcer le partage du savoir métier inter-projets, on récompensera les gens qui initient ou participent à des communautés de pratiques reliées à leur métier. Temps de partage Il est notoire que le contexte de gestion par projet crée une pression sur la productivité et des échéances serrées. L organisation doit dégager dans ses budgets des périodes de temps mis à la disposition des employés pour favoriser le partage du savoir utile à l organisation. 11 Facteurs indiv iduels Notre hypothèse est que même si tous les moyens organisationnels sont en place, si les gens ne veulent pas partager leur savoir, il n y aura pas un niveau de transfert de savoir fort. De plus, par ricochet, les facteurs organisationnels ont un impact sur la motivation des individus. Parmi les nombreux facteurs individuels recensés dans les écrits, la motivation et la capacité absorptive ont été retenus car ils sont largement documentés. Motivation 9 Brian Hackett (2000), Beyond Knowledge management; new ways to work and learn, the Conference board of Canada. 10 David J. Skyrme (2002), The 3 C of knowledge sharing: Culture, co-opetitition and Commitment. 11 David J. Skyrme (2002), The 3 C of knowledge sharing: Culture, co-opetitition and Commitment. Tous droits réservés 8

9 Joshi & Sarker (2006) 12 indiquent que l émetteur, tout comme le récepteur, peut manquer de motivation. En raison du temps et de l effort exigés pour transférer et recevoir le savoir, ces personnes pourront avoir certaines réserves. Szulanski (1996) 13 pour sa part indique que le manque de motivation de l émetteur à transférer son savoir à un autre peut être dû à sa peur d être dépossédé, de perdre une position de privilège, de supériorité ou de ne pas être récompensé de façon adéquate. Capacité absorptive Selon Cohen & Levinthal 14, la capacité absorptive réfère à la capacité à apprendre et à utiliser de nouveaux savoirs. Tel que cité dans Joshi & Sarker (2006), Cohen et Levinthal affirment que la capacité absorptive est fonction des expériences passées, des connaissances et habiletés d une personne. La relation avec le transfert du savoir est la suivante: plus un individu a de connaissances et d expériences antérieures dans un domaine spécifique, plus il peut en acquérir de nouvelles de manière aisée et efficace. De plus, la capacité absorptive facilite la communication et la compréhension de savoirs pertinents. En retour, ceci permet au récepteur de ces savoirs d évaluer, d assimiler et d intérioriser le savoir transféré de façon plus efficace. F acteurs relationnels Finalement, nous terminons avec les facteurs relationnels. Ils suivent le facteur de la motivation, car pour être en mesure de bâtir les liens et permettre aux gens de créer des réseaux fructueux, la motivation doit être présente. Confiance Tel que relaté dans un texte de Levin & al. (2002) 15, qui reprend la définition de Mayer, Davis et Schoorman (1995) 16 la confiance consiste en «la volonté d une partie d être 12 Joshi, K.D., Sarker, S., (2006) Examining the Roles of Knowledge, Source, Recipient, Relational and Situational Context on Knowledge Transfer among Face-to-Face ISD Teams, 39th Hawaii International Conference on System Sciences. 13 Gabriel Szulanski (1996), Unpacking stickiness: an empirical investigation of the barriers to transfer best practice inside the firm. 14 Cohen, W.M., & D.A. Levinthal (1990), Absorptive Capacity: A new perspective on learning and innovation, Administrative Science Quarterly, 35:1, pp Levin, D.Z., Cross R., Abrams L.C. (2002), The Strength of weak ties you can trust: The Mediating Role of Trust in Effective Knowledge Transfer, Academy of Management Proceedings. Tous droits réservés 9

10 vulnérable». La perception de confiance comprend deux dimensions importantes, soit la confiance en la compétence (competence based trust) et la confiance en la bienveillance des autres (benevolence based trust). Pour renchérir, la confiance peut être observée du point de vue de la similarité et de la familiarité. Pour Ladd (2002) 17, l élément de la similarité (des partenaires) comprend le fait que les individus possèdent des antécédents, un niveau d éducation et des expériences similaires. Casciaro & Lobo (2005) 18 y ajoutent la similarité des croyances, des intérêts et du style personnel. Bref, être sur la même longueur d ondes améliore l efficience du processus de transfert. Pour Sarker (2002) 19, le marché du savoir dépend de la confiance et les gens font habituellement confiance aux individus qu ils connaissent (familiarité). La crédibilité de l émetteur est également un des éléments influençant le transfert du savoir. C est en effet ce que démontre Sarker (2002). Ce dernier divise le concept de crédibilité en deux volets, soit la confiance, à laquelle nous référons ci-dessus, et la réputation. Selon Davenport & Prusak (1998), nous utilisons ces éléments pour évaluer le savoir car nous n avons pas le temps de tout regarder en profondeur. En fait, nous sélectionnons selon la réputation de l émetteur. Réseaux, fréquence et portée de la communication : Kettley & Hirsh 20 affirment que «La réalité est que la majorité des échanges de savoir et d innovation dans les organisations surgissent à travers les interactions des personnes entre elles, spécialement via les réseaux, groupes ou équipes, qui transgressent les frontières organisationnelles.» Joshi & Sarker (2006) démontrent que les fréquentes communications facilitent les interactions entre l émetteur et le récepteur, ce qui favorise 16 Mayer, R.C., Davis, J.H., Schoorman, F.D. (1995), An integration Model of organizational trust, 20 : pp Ladd, Darin A, Heminger, A.R. (2002), An Investigation of Organizational Culture Factor That May Influence Knowledge Transfer, Proceedings of the 36th Hawaii International Conference on System Sciences. 18 Casciaro, T., Sousa Lobo, M. (2005), Competent Jerks, Lovable Fools, and the formation of Social Networks, Published in Harvard Business Review, June 2005, p.92-99, reprint # RO506E. 19 Saonee Sarker (2002), Knowledge Transfer in Virtual Information Systems Development Teams : an Empirical Examination of Key Enablers, Proceedings of the 36th Hawaii International Conference on System Sciences. 20 Kettley, P., Hirsh, W., Learning from cross-functional teamwork, IES report 356. Tous droits réservés 10

11 l émergence d une compréhension et d un contexte commun crucial pour le transfert du savoir efficace. Évidemment, plus les gens ont des contacts, plus grandes sont leurs chances de transférer du savoir. Finalement, les relations avec un lien ténu (weak ties) produisent de l information nonredondante offrant de nombreux bénéfices au récepteur, dont un enrichissement de la portée du savoir potentiellement transféré. Ces liens ténus apportent au récepteur une information utile, qu il n obtiendrait peut-être pas d une source avec laquelle il a des interactions plus fréquentes et plus soutenues. On a donc avantage à favoriser les relations professionnelles entre les membres d un même métier mais œuvrant au sein de différents projets, si l on veut favoriser une contamination croisée. Pour terminer, nous ne pouvons passer sous silence le courant des puissants réseaux à la base de la création des logiciels ouverts. Ces systèmes véhiculent des valeurs de partage très fortes. Les jeunes employés qui composent les organisations d aujourd hui sont habituellement des individus qui ont grandi avec les réseaux ouverts et qui ont peut-être aussi participé à leur mise en œuvre. Par exemple Wikipedia est un outil favorisant le transfert du savoir de façon gratuite et auto-gérée par quiconque a un intérêt sur un sujet donné. Un mot sur la culture Dans notre schéma, la culture englobe les trois types de leviers organisationnels, individuels et relationnels. À cet effet, Swee C. Goh (2002) 21 affirme que même si l on applique les bons leviers et que l on enlève les obstacles, le transfert ne se fera probablement pas si la culture organisationnelle ne promeut pas la collaboration, la coopération et la confiance, trois éléments clés d une culture favorisant le partage du savoir. Ainsi, le rôle des leaders de l organisation est donc d une importance primordiale 21 Swee C.Goh (2002), Managing effective knowledge transfer: an integrative framework and some practice implications, Journal of Knowledge Management, Vol.6 #1, p Tous droits réservés 11

12 pour créer les valeurs de support nécessaire au transfert du savoir au travers les barrières organisationnelles. 22 Validation du modèle théorique Pour valider le modèle théorique décrit ci-dessus, un balisage des meilleures pratiques dans le domaine du transfert du savoir a été mené auprès de trois organisations ayant des structures de travail par projet. Les objectifs poursuivis par cette validation auprès de gestionnaires de haut niveau visait à examiner la pertinence du modèle, à vérifier les facteurs et sous-facteurs les plus critiques et à identifier des pratiques éprouvées favorisant le transfert du savoir inter-projet. Pertinence du modèle Dans l ensemble, les facteurs identifiés dans notre recension des écrits correspondent à la réalité vécue au sein des organisations. Le contenu du schéma a donc été validé par les personnes rencontrées et il appert que ce sont effectivement les facteurs organisationnels qui sont les plus importants. Nous croyons que le levier organisationnel se distingue parce que les gestionnaires ont une influence assez forte sur celui-ci. Toutefois, c est le levier relationnel qui est le deuxième plus important pour les gestionnaires. Encore là, ceci peut s expliquer par le fait que ceux-ci ont une influence quant à la mise en place des réseaux et sur le niveau de confiance qu ils bâtissent avec leurs employés. Finalement, le levier individuel vient en troisième. Selon nos observations, les organisations bâtissent ou maintiennent la motivation de manière indirecte via les leviers organisationnels comme par exemple l élaboration d objectifs stimulants et engageants. Les facteurs et sous-facteurs les plus critiques Au cours de cet exercice de balisage, nous avons pu constater que pour implanter des initiatives de transfert de savoir, le leadership des gestionnaires de haut niveau est effectivement extrêmement important et ce, principalement pour amorcer une conscientisation collective des personnes visées. C est par le truchement de discours mobilisateurs décrivant leur réflexion personnelle et leur vision du devenir l entreprise 22 Conference Board of Canada (2000), Beyond Knowledge management; new ways to work and learn, Brian Hackett, the Conference board of Canada, Tous droits réservés 12

13 (tant sur le marché que dans sa dynamique interne) que le processus de transformation organisationnelle s enclenche à son tour. De plus, le fait de s exposer devant ses employés, en se montrant dans une certaine mesure, vulnérable, agit positivement sur le sentiment de confiance de ses employés. Le fait qu il existe un champion chargé de faire le lien entre la direction et les gestionnaires est également une pratique porteuse. Ce champion voit à impliquer tous les niveaux de l organisation dans le diagnostic organisationnel et, éventuellement, dans l élaboration d objectifs de gestion du savoir en lien avec les besoins d affaires spécifiques et stratégiques de l entreprise. En capitalisant sur les besoins perçus, il bâtit peu à peu les assises nécessaires à l adhésion des participants et a un effet sur la motivation des personnes. Des pratiques éprouvées Ceci accompli, les entreprises peuvent mettre en place des outils relationnels entre les différentes équipes de projets. Les communautés de pratiques, les leçons apprises et les récits apprenants par métiers sont les initiatives les plus souvent présentes dans les entreprises rencontrées. Certaines entreprises ont expérimenté avec succès des structures par projet décentralisées, où les personnes exerçant le même métier se côtoient quotidiennement même s ils ne travaillent pas au sein du même projet. En support à toutes ces initiatives, notre balisage nous confirme également qu il est important de donner une latitude au niveau du temps aux employés pour qu ils aient, en toute liberté, la possibilité d échanger et de partager leur savoir. Ainsi, les entreprises consultées ont intégré aux processus et pratiques des périodes de temps pour favoriser les retours d expériences et les rencontres des communautés de pratiques. Encore plus stratégique, une des organisations balisées mise sur l identification du savoir à transférer, puis identifie les personnes appropriées et favorise les échanges entre ces personnes au moment opportun. Enfin, les gestionnaires jouent un rôle de renforcement en priorisant les activités de partage du savoir de façon claire avec leur équipe. Tous droits réservés 13

14 Au niveau des activités de réseautage, les entreprises ont mis en place une panoplie d initiatives allant du symposium, à la conférence à la carte, en passant par les rencontresmidi de formation formelle et les panels de discussion avec des experts. L ensemble de ces activités ont pour effet de favoriser le décloisonnement du savoir entre les différentes fonctions ou les différents projets. Au niveau de l alignement des récompenses et de la reconnaissance sur les objectifs de la gestion du savoir, nous avons obtenu des résultats mitigés. Les entreprises rencontrées ont peu investi à ce chapitre car elles perçoivent que ces pratiques ont peu d impact sur le niveau de transfert. Toutefois, certaines entreprises ont mis en place différents incitatifs au niveau individuel et collectif. Cela nous amène à parler de la culture de partage. En fait, les organisations rencontrées misent sur le renforcement comportemental. Certaines firmes ont identifié dans leur profil de compétences jusqu à trois compétences relationnelles en lien avec la gestion du savoir, compétences faisant l objet d une évaluation de rendement périodique. D autres vont souligner les comportements non alignés sur les objectifs de la gestion du savoir de l entreprise. Enfin, les dirigeants reconnaissent qu il faut du temps pour que la culture de partage prenne racine et que des mois peuvent s écouler avant d obtenir des résultats tangibles sur le niveau de transfert souhaité. Conclusion Ne pas réinventer la roue, c est possible mais cela demande l engagement et la volonté ferme de l entreprise et de ses dirigeants de provoquer les changements nécessaires à l émergence d une culture de partage. Par ailleurs, avant de se lancer tous azimuts dans des initiatives de gestion du savoir, dont la mise en place d outils technologiques, il est impératif de s arrêter et de faire le point sur la situation, d amorcer un diagnostic organisationnel et des relations humaines afin de bien saisir les enjeux organisationnels, relationnels et individuels. Au cours de notre exercice de balisage nous avons expérimenté un outil d auto-évaluation permettant aux organisations de faire le point sur leur situation actuelle. Selon les Tous droits réservés 14

15 personnes qui se sont prêtées à cet exercice, le questionnaire a atteint son objectif. Basé sur le modèle théorique, il permet effectivement d identifier les leviers et, par la même occasion, les enjeux reliés au transfert de savoir dans l entreprise. Dans tout cet exercice, ce qui est le plus surprenant, c est le fait que la culture de partage, si nécessaire aux échanges de savoir entre les membres des équipes de projets, existe et se déploie dans les loisirs quotidiens des personnes qui travaillent au sein de l entreprise cliente. Le secteur du divertissement technologique est essentiellement composé de jeunes qui ont grandi dans l univers des logiciels libres. Les valeurs de partage, de non compétition, de confiance et d entraide, pour ne nommer que celles-ci, sont à la base de ces logiciels. Le défi de l entreprise serait-il d inciter ces jeunes à transposer ces valeurs à celles qui guident leur vie professionnelle? Bibliographie - Argyris, Chris (1991), Teaching Smart People how to Learn, Published in Harvard Business Review, May-June 1991, p.6-15, reprint # American Productivity & Quality Center (2003), Measuring the Impact of Knowledge Management. - APQC Publications (2004), Facilitated Transfer of best practices, Consortium learning Forum. - Ballay, Jean-François (2002), Tous manager du savoir, Édition d organisation, 430 pages. - Binz-Scharf, Maria Christina (2004), Exploration and exploitation: knowledge sharing in digital government projects, Proceedings of the 2004 annual national conference on Digital government research. - Birkinshaw J., Sheehan T. (2002), Managing the knowledge life cycle, MIT Sloan Management Review, Fall 2002, vol. 44, no 1. - Casciaro, T., Sousa Lobo, M. (2005), Competent Jerks, Lovable Fools, and the formation of Social Networks, Published in Harvard Business Review, June 2005, p.92-99, reprint # RO506E. - Collison, C., Parcell, G. (2001), Learning to Fly, Practical Lessons from one of the World s Leading Knowledge Companies, Capstone Publishing Limited, 220 pages. Tous droits réservés 15

16 - Conference Board of Canada, The Four Pillars of Learning Organizations, Chapter 6, p Conseil du Tresor du Canada, Étude sur les meilleures pratiques canadiennes en matière de gestion des risques, [En ligne] - Cross, R., Liedtka, J., Weiss, L. (2005), A Practical Guide to Social Networks, Harvard Business Review, March 2005, p Davenport, Thomas (1997), Knowledge Management case Study: Knowledge Management at Microsoft ( - Davenport, T., Prusak L., (1998), Working knowledge, Harvard Business School Press, 199 pages. - DiGiTIP, Ministère de l Économie, des Finances et de l Industrie (2002), La gestion des connaissances dans l industrie. Un atout pour l innovation (SESSI), Les 4 pages des statistiques industrielles, N169, décembre de Fillippi, R.J., Arthur M.B. (1998), Paradox in Project-based Enterprise: The case of Film Making, California Management Review; Winter de Holan, P.M., Phillips, N., Laurence, T.B. (2004), Managing organizational forgetting, MIT, Sloan School of Management, Winter Disterer, Georg (2001), Individual and Social Barriers to Knowledge Transfer, Proceedings of the 34th Hawaii International Conference on System Sciences. - Ermin, J.L., Boughzala, I., Tounkara,T.(2006), Critical Knowledge map as a Decision tool for Knowledge Transfer Actions, Electronic Journal of Knowledge Management Vol. 4, Issue 2, pp [En ligne]: - Ermine, Jean-Louis, Parole d expert, [En ligne]: - Gaha, C., Mansour, N. (2004), Le Management des Connaissances: la structure et la stratégie des resources humaines comme leviers d exploitation et d exploration, Gestion, volume 29, numéro 2, été Goh, Swee C. (2002), Managing effective knowledge transfer: an integrative framework and some practice implications, Journal of Knowledge Management, Vol.6 #1, p Gordon, Jack (2005), Making Knowledge management work, Training; Aug Tous droits réservés 16

17 - Hackett, Brian (2000), Beyond Knowledge Management; new ways to work and learn, The Conference Board of Canada. - Hansen, Morten T.(2002), Knowledge networks: Explaining Effective Knowledge Sharing in Multiunit Companies, Organizational Science, Vol.13 NO.3, May-June 2002, p Harvard Business School Press (1998), Harvard Business Review on Knowledge Management, Various, 223 pages - Harvard Business School Press, (2001), Harvard Business Review on Organizational Learning, Various p , Joshi, K.D., Sarker, S., (2006) Examining the Roles of Knowledge, Source, Recipient, Relational and Situational Context on Knowledge Transfer among Face-to-Face ISD Teams, 39th Hawaii International Conference on System Sciences. - Katzy, B., Evaristo, R., Zigurs, I. (1999), Knowledge Management in Virtual Projects: A research Agenda, 33rd Hawaii International Conference on System Sciences-Volume 1. - Kettley, P., Hirsh, W., Learning from cross-functional teamwork, IES report Ladd, Darin A, Heminger, A.R. (2002), An Investigation of Organizational Culture Factor That May Influence Knowledge Transfer, Proceedings of the 36th Hawaii International Conference on System Sciences. - Lahti, R.K., Darr, E.D., Krebs, V.E. (2002), Developing the productivity of a Dynamiv Workforce: The Impact of Informal Knowledge Transfer, Journal of organizational excellence, Spring Le nouveau Petit Robert (1994), Dictionnaires Le Robert, 2467 pages. - Legendre, Renald (2005), Dictionnaire actuel de l éducation, 3 e édition, Guérin, éditeur ltée,1554 pages. - Leonard, Dorothy (1998), Wellsprings of Knowledge, Harvard Business School Press, p Leonard, D., Swap, W. septembre 2004, Deep Smarts, Harvard Business Review p Tous droits réservés 17

18 - Leonardi, Christine, GIBS MBA study discovers strong matrix structure chips away at knowledge sharing and integration, Gordon Institute of business Science, The GIBS Review [en ligne] April Levin, D.Z., Cross R., Abrams L.C. (2002), The Strength of weak ties you can trust: The Mediating Role of Trust in Effective Knowledge Transfer, Academy of Management Proceedings. - Levina, Natalia (1999), Knowledge and organizations Literature review, MIT, Sloan School of Management. - Mayer, R.C., Davis, J.H., Schoorman, F.D. (1995), An integration Model of organizational trust, 20: pp Mayer, Pamela S.(2000), The Human Side of Knowledge Management, An Annotated Bibliography, Center for Creative Leadership, 75 pages. - Malhorta, Yogesh (2005), Integrating knowledge management technologies in organizational business processes, Journal of Knowledge Management, Vol.9, NO.1, 2005, p Martin, Joseph E. (2005), Knowledge Management The Air Force Way Ahead, Graduate Research Report, Masters of Science in Management Information Systems, Bowie State University, Maryland in Europe, May McDermott, Richard (1999), Learning across team the role of community of practice in team organization, Knowledge management Review, May/June Mohamed, M.S., Stankosky, M. et Murray, A. (2004), Applying KM principles to enhance cross functional team performance, Journal of Knowledge Management Vol. 8 NO.3, p Nonaka, I., Takeuchi H.(1995), The Knowledge Creating Company, Oxford University Press, 284 pages. - Notes de cours, ADF-803, Management de la formation, 2005, Section 3, page O Dell, C., Grayson Jr., C. J. (1998), If we only knew what we know: The transfer of internal Knowledge and Best Practices, The Free Press, pages OECD Observer, The Significance of KM in the Business Sector, Policy brief,, July Patton, Susannah, Who knows who, and who knows what, [En ligne] Tous droits réservés 18

19 - Projet Management Institute(2004), Guide du corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK), troisième édition. - Raymond, Eric S. (2000), The Cathedral and the Bazaar, ed. 3.0., 241 pages. - Sarker, Saonee (2002), Knowledge Transfer in Virtual Information Systems Development Teams : an Empirical Examination of Key Enablers, Proceedings of the 36th Hawaii International Conference on System Sciences. - Sarker, S., Sarker, S., Nicholson, D., Joshi, K. (2002), Knowledge Transfer in Virtual Information Systems Development Teams: an Empirical Examination of Key Enablers, Presented at IEEE Computer Society 36th Hawaii International Conference on System Sciences. - Senge, Peter (1990), La cinquième discipline, First Editions, 462 pages. - Skyrme, David J. (2002), The 3 C of knowledge sharing: Culture, co-opetitition and Commitment [En ligne] August Stamps, David (1997), Light camera light! Project management, Training, Jan. 1997, p Stewart, Thomas (2001), The Wealth of Knowledge: Intellectual Capital and the twenty first century Organization, Doubleday - Stewart, Thomas (1997), Intellectual Capital: The new wealth of Organization, Doubleday, MIT Sloan, summaries of chapters Sveiby, K.-E., Simons, R.(2002), Collaborative Climate and effectiveness of knowledge work, Journal of Knowledge Management, Volume 6 No.5, 2002, pp Tardif et Meirieu (1996), Stratégie pour favoriser le transfert des connaissances. [En ligne] - Statistique Canada, OECD), Are we managing our Knowledge?, Science, Innovation and Electronic Information Division, April Szulanski, Gabriel (1996), Unpacking stickiness: an empirical investigation of the barriers to transfer best practice inside the firm, Strategic management journal, p Szulanski, G., Winter, S.G., Cappetta, R., Van den Bulte, C. (2002), Opening the Black Box of Knowledge Transfer: The role of Replication Accuracy, January 10, Tous droits réservés 19

20 - Zack, Michael H. (2003), Rethinking the knowledge-based organization, MIT Sloan, Management Review, summer Tous droits réservés 20

Nous désirons tout mettre en œuvre pour découvrir le travail d enseignant et surtout, améliorer nos

Nous désirons tout mettre en œuvre pour découvrir le travail d enseignant et surtout, améliorer nos L A P P R E N T I S S A G E E N P R O F O N D E U R Présenté par : Michael Lafontaine, CGA, M. Fisc. Bruce Lagrange, CA, M. Sc. Patricia Michaud, CA, MBA Francis Belzile, CA, M. Fisc. Janie Bérubé, CA,

Plus en détail

Viser une démarche de recherche organisée

Viser une démarche de recherche organisée Etat de l art sur les travaux portant sur les audits en Management des connaissances Ecole Centrale Paris Le 2 décembre 2009 Audit KM - Rapport intermédaire d'avancement 1 Viser une démarche de recherche

Plus en détail

Integrated Music Education: Challenges for Teaching and Teacher Training Presentation of a Book Project

Integrated Music Education: Challenges for Teaching and Teacher Training Presentation of a Book Project Integrated Music Education: Challenges for Teaching and Teacher Training Presentation of a Book Project L enseignement intégré de la musique: Un défi pour l enseignement et la formation des enseignants

Plus en détail

Stratégie IT : au cœur des enjeux de l entreprise

Stratégie IT : au cœur des enjeux de l entreprise Stratégie IT : au cœur des enjeux de l entreprise Business Continuity Convention Tunis 27 Novembre 2012 Sommaire Sections 1 Ernst & Young : Qui sommes-nous? 2 Stratégie IT : au cœur des enjeux de l entreprise

Plus en détail

DIRIGEZ MIEUX. AMÉLIOREZ VOTRE COACHING AUPRÈS DES LEADERS. INSTAUREZ UNE MEILLEURE CULTURE DE LEADERSHIP.

DIRIGEZ MIEUX. AMÉLIOREZ VOTRE COACHING AUPRÈS DES LEADERS. INSTAUREZ UNE MEILLEURE CULTURE DE LEADERSHIP. DIRIGEZ MIEUX. AMÉLIOREZ VOTRE COACHING AUPRÈS DES LEADERS. INSTAUREZ UNE MEILLEURE CULTURE DE LEADERSHIP. MOBILIS PERFORMA PRÉSENTE LE PROGRAMME DE FORMATION PROFESSIONNELLE EN, UNE FORMATION ÉLABORÉE

Plus en détail

Notre Approche. Le concept de projet. Les 4 Pas. 4. Nous Evaluons et Améliorons. 3. Nous Exécutons. 2. Nous Concevons. 1. Nous Analysons.

Notre Approche. Le concept de projet. Les 4 Pas. 4. Nous Evaluons et Améliorons. 3. Nous Exécutons. 2. Nous Concevons. 1. Nous Analysons. Notre Approche Les solutions de développement de Managers Studio sont basées sur deux principes: Le concept de projet "L apprentissage doit constituer une expérience réelle et interactive, un projet de

Plus en détail

Synthèse de la recherche L APPRENTISSAGE EN MANAGEMENT DE PROJET. par. Maryse Bilodeau Marie-Lou Labissière Patrick Schumann

Synthèse de la recherche L APPRENTISSAGE EN MANAGEMENT DE PROJET. par. Maryse Bilodeau Marie-Lou Labissière Patrick Schumann Synthèse de la recherche L APPRENTISSAGE EN MANAGEMENT DE PROJET par Maryse Bilodeau Marie-Lou Labissière Patrick Schumann Dans le cadre du séminaire international Maîtrise en gestion de la formation Sous

Plus en détail

C. Cohen, Inf. M.Sc. Professeure HEdS La Source & Intervenante à l IUFRS

C. Cohen, Inf. M.Sc. Professeure HEdS La Source & Intervenante à l IUFRS 3ème Séminaire européen du SIDIIEF «Les maladies chroniques : Formation, recherche et leadership clinique en soins infirmiers» 26 mars 2015 Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), Lausanne, Suisse

Plus en détail

Synthèse de la recherche DÉVELOPPEMENT DU LEADERSHIP : PEUT-ON CRÉER UN IMPACT EN MILIEU DE TRAVAIL?

Synthèse de la recherche DÉVELOPPEMENT DU LEADERSHIP : PEUT-ON CRÉER UN IMPACT EN MILIEU DE TRAVAIL? Synthèse de la recherche DÉVELOPPEMENT DU LEADERSHIP : PEUT-ON CRÉER UN IMPACT EN MILIEU DE TRAVAIL? par Jacqueline Mooney Camille Thibodeau Dans le cadre du séminaire international Maîtrise en gestion

Plus en détail

Quand le bâtiment va, tout va

Quand le bâtiment va, tout va Quand le bâtiment va, tout va Citation de Martin Nadeau en 1849 à l Assemblée législative de la France Martin Nadeau Ancien ouvrier maçon Député à l Assemblée législative Les sots font bâtir les maisons

Plus en détail

E-monitoring : intégrer l émotionnel dans votre «balanced scorecard»

E-monitoring : intégrer l émotionnel dans votre «balanced scorecard» E-monitoring : intégrer l émotionnel dans votre «balanced scorecard» Par Daniel Held, Dr. Es Sc. écon. et Benoit Moransais, lic. ès Sc. écon., associés du cabinet Qualintra SA, Genève Le «balanced scorecard»

Plus en détail

La communauté de pratique selon Étienne Wenger

La communauté de pratique selon Étienne Wenger La communauté de pratique selon Étienne Wenger Sommaire France Henri Introduction 1. La communauté de pratique, une structure sociale de connaissances 2. Le contexte d émergence de la communauté de pratique

Plus en détail

Wellness Management 66 Avenue des Champs-Elysées 75008 - PARIS www.wellness-management.com contact@wellness-management.com. Feel Well Work Well

Wellness Management 66 Avenue des Champs-Elysées 75008 - PARIS www.wellness-management.com contact@wellness-management.com. Feel Well Work Well Wellness Management 66 Avenue des Champs-Elysées 75008 - PARIS www.wellness-management.com contact@wellness-management.com Feel Well Work Well POUR MIEUX TRAVAILLER ensemble LE CAPITAL HUMAIN RESTE LA

Plus en détail

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager Formation Management M2S formation Animer son équipe Le management de proximité Manager ses équipes à distance Nouveau manager Coacher ses équipes pour mieux manager Déléguer et Organiser le temps de travail

Plus en détail

De nouveaux modèles de GRH?

De nouveaux modèles de GRH? 26 ème congrès AGRH à Montpellier du 4 au 6 novembre 2015 De nouveaux modèles de GRH? Ce monde qui change et l importance des mutations sans précédent auxquelles nous sommes confrontées : mondialisation,

Plus en détail

Macroscope et l'analyse d'affaires. Dave Couture Architecte principal Solutions Macroscope

Macroscope et l'analyse d'affaires. Dave Couture Architecte principal Solutions Macroscope Macroscope et l'analyse d'affaires Dave Couture Architecte principal Solutions Macroscope Avis Avis d intention Ce document a pour but de partager des éléments de vision et d intentions de Fujitsu quant

Plus en détail

Comprehensive study on Internet related issues / Étude détaillée sur les questions relatives à l Internet. November/Novembre 2014

Comprehensive study on Internet related issues / Étude détaillée sur les questions relatives à l Internet. November/Novembre 2014 Comprehensive study on Internet related issues / November/Novembre 2014 Étude détaillée sur les questions relatives à l Internet 1 Study scope / Domaines de l'étude 1. Access to Information and Knowledge

Plus en détail

KnowledgeManagement : Repartir de l individu.

KnowledgeManagement : Repartir de l individu. KnowledgeManagement : Repartir de l individu. Olivier Le Deuff Ater. Université de Lyon 3 www.guidedesegares.info Le knowledge management (KM ) est un domaine souvent considéré comme récent et dont certains

Plus en détail

Application Form/ Formulaire de demande

Application Form/ Formulaire de demande Application Form/ Formulaire de demande Ecosystem Approaches to Health: Summer Workshop and Field school Approches écosystémiques de la santé: Atelier intensif et stage d été Please submit your application

Plus en détail

Kym Salameh, M.Sc. Février 2012

Kym Salameh, M.Sc. Février 2012 Kym Salameh, M.Sc. Février 2012 Tous droits réservés -2012 Thèmes Définition Quelques raisons pour changer Quelques faits intéressants Le cycle de vie de la gestion du changement La pratique de la GC pour

Plus en détail

Certification Appreciative Inquiry Accompagnement des Transformations dans les Organisations

Certification Appreciative Inquiry Accompagnement des Transformations dans les Organisations Certification Appreciative Inquiry Accompagnement des Transformations dans les Organisations Ce programme a été conçu par les professeurs de la Weatherhead School of Management de la Case Western Reserve

Plus en détail

Motiver les équipes commerciales

Motiver les équipes commerciales Motiver les équipes commerciales Nouvelle recherche sur les facteurs de motivation des commerciaux les plus performants. par Colleen O Sullivan & Greg McDonald Developing the 21st century workforce TM

Plus en détail

Collab : bâtir un réseau collaboratif d entreprise. Christian Roy Conseiller centre d expertise en collaboration Desjardins

Collab : bâtir un réseau collaboratif d entreprise. Christian Roy Conseiller centre d expertise en collaboration Desjardins Collab : bâtir un réseau collaboratif d entreprise Christian Roy Conseiller centre d expertise en collaboration Desjardins 1 Christian Roy Responsable du centre d expertise en collaboration Formation Gestion

Plus en détail

Projet. Présentation du projet. Performance in Relationships Adapted to extended Innovation with Suppliers. Coordinateur du Projet

Projet. Présentation du projet. Performance in Relationships Adapted to extended Innovation with Suppliers. Coordinateur du Projet Projet Performance in Relationships Adapted to extended Innovation with Suppliers Praxis (nf, d'origine grec), signifiant action, désigne l'ensemble des activités humaines susceptibles de transformer le

Plus en détail

LE MANAGEMENT DES CONNAISSANCES EN MODE MULTIPROJET

LE MANAGEMENT DES CONNAISSANCES EN MODE MULTIPROJET Synthèse de la recherche LE MANAGEMENT DES CONNAISSANCES EN MODE MULTIPROJET Par Sylvie Couture Michèle Fissette Pascale Lavoie Dans le cadre du séminaire international Maîtrise en gestion de la formation

Plus en détail

BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ. Vérification de la gouvernance ministérielle. Rapport final

BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ. Vérification de la gouvernance ministérielle. Rapport final BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ Vérification de la gouvernance ministérielle Division de la vérification et de l évaluation Rapport final Le 27 juin 2012 Table des matières Sommaire... i Énoncé d assurance...iii

Plus en détail

Must Today s Risk Be Tomorrow s Disaster? The Use of Knowledge in Disaster Risk Reduction

Must Today s Risk Be Tomorrow s Disaster? The Use of Knowledge in Disaster Risk Reduction Must Today s Risk Be Tomorrow s Disaster? The Use of Knowledge in Disaster Risk Reduction Website: https://dce.yorku.ca/crhn/ Submission information: 11th Annual Canadian Risk and Hazards Network Symposium

Plus en détail

Compétences de gestion et leadership transformationnel : les incontournables liés au nouveau contexte environnemental

Compétences de gestion et leadership transformationnel : les incontournables liés au nouveau contexte environnemental Compétences de gestion et leadership transformationnel : les incontournables liés au nouveau contexte environnemental Natalie Rinfret, Ph.D. Colloque de l Association des directeurs généraux des services

Plus en détail

Ingénierie et gestion des connaissances

Ingénierie et gestion des connaissances Master Web Intelligence ICM Option Informatique Ingénierie et gestion des connaissances Philippe BEAUNE Philippe.Beaune@emse.fr 18 novembre 2008 Passer en revue quelques idées fondatrices de l ingénierie

Plus en détail

LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT?

LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT? LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT? Élisabeth Mazalon et Sylvain Bourdon Université de Sherbrooke

Plus en détail

Les usages des réseaux sociaux numériques en entreprise : des registres privés, et professionnels... individualisés. Karine Roudaut, Nicolas Jullien

Les usages des réseaux sociaux numériques en entreprise : des registres privés, et professionnels... individualisés. Karine Roudaut, Nicolas Jullien Les usages des réseaux sociaux numériques en entreprise : des registres privés, et professionnels... individualisés Karine Roudaut, Nicolas Jullien Structure de la présentation 1 Question 2 Cas étudié

Plus en détail

PRÉPARER LA RELÈVE DANS LE MONDE DE L ÉVALUATION: LE CONCOURS DE SIMULATION DU POINT DE VUE DES COMMANDITAIRES

PRÉPARER LA RELÈVE DANS LE MONDE DE L ÉVALUATION: LE CONCOURS DE SIMULATION DU POINT DE VUE DES COMMANDITAIRES LA REVUE The Canadian CANADIENNE Journal of D'ÉVALUATION Program EvaluationDE Vol. PROGRAMME 18 No. 1 Pages 133 137 133 ISSN 0834-1516 Copyright 2003 Canadian Evaluation Society Research and Practice Note

Plus en détail

Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes. En vigueur à compter du 1 er janvier 2014

Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes. En vigueur à compter du 1 er janvier 2014 Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes En vigueur à compter du 1 er janvier 2014 Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes En vigueur à compter du 1 er

Plus en détail

L ESP et l international

L ESP et l international L ESP et l international Mappemonde Partenariat { l étranger L AUSTRALIE Ce qu il faut savoir : Classé 2ème pays au monde en terme de qualité de vie. Principaux facteurs : climat, le coût bas de la vie,

Plus en détail

Cairnalys est une société spécialisée dans le développement de la connaissance client et l analyse des campagnes d Emailing.

Cairnalys est une société spécialisée dans le développement de la connaissance client et l analyse des campagnes d Emailing. Mille lecteurs, Mille besoins différents 1- Société Qui sommes-nous? Cairnalys est une société spécialisée dans le développement de la connaissance client et l analyse des campagnes d Emailing. Notre méthode

Plus en détail

Mémoire sur le financement participatif. déposé dans le cadre des consultations de l Autorité des marchés financiers

Mémoire sur le financement participatif. déposé dans le cadre des consultations de l Autorité des marchés financiers Mémoire sur le financement participatif déposé dans le cadre des consultations de l Autorité des marchés financiers Le 1 er mai 2013 Table des matières Introduction... 3 Mise en contexte... 3 Orientation

Plus en détail

SOS! Parent Teens Acculturation Conflict in Immigrant Families

SOS! Parent Teens Acculturation Conflict in Immigrant Families Inclusive Leadership & Intercultural Management Training & Coaching SOS! Parent Teens Acculturation Conflict in Immigrant Families Best Practices that Foster Positive Family-School Learning Conditions,

Plus en détail

Discours de Eric Lemieux Sommet Aéro Financement Palais des congrès, 4 décembre 2013

Discours de Eric Lemieux Sommet Aéro Financement Palais des congrès, 4 décembre 2013 Discours de Eric Lemieux Sommet Aéro Financement Palais des congrès, 4 décembre 2013 Bonjour Mesdames et Messieurs, Je suis très heureux d être avec vous aujourd hui pour ce Sommet AéroFinancement organisé

Plus en détail

LA RECONNAISSANCE AU TRAVAIL: DES PRATIQUES À VISAGE HUMAIN

LA RECONNAISSANCE AU TRAVAIL: DES PRATIQUES À VISAGE HUMAIN LA RECONNAISSANCE AU TRAVAIL: DES PRATIQUES À VISAGE HUMAIN JEAN-PIERRE BRUN PROFESSEUR CHAIRE EN GESTION DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ DU TRAVAIL UNIVERSITÉ LAVAL http://cgsst.fsa.ulaval.ca Dans quatre

Plus en détail

Forum AMOA ADN Ouest. Présentation du BABOK. 31 Mars 2013 Nadia Nadah

Forum AMOA ADN Ouest. Présentation du BABOK. 31 Mars 2013 Nadia Nadah Forum AMOA ADN Ouest Présentation du BABOK 31 Mars 2013 Nadia Nadah Ce qu est le BABOK Ce que n est pas le BABOK Définition de la BA - BABOK version 2 Le processus de Business Analysis La structure du

Plus en détail

L évaluation du transfert des apprentissages suite à un programme de perfectionnement

L évaluation du transfert des apprentissages suite à un programme de perfectionnement L évaluation du transfert des apprentissages suite à un programme de perfectionnement Johann Jacob, M.A.P. et Richard Marceau, Ph. D. Centre de recherche et d expertise en évaluation (CREXE) Colloque annuel

Plus en détail

Web 2.0 & CGU Quand le consommateur est un contenu Candidate au PhD 21 février 2007 Menu 2 Buzz 2.0 Top model du CGU Amazonite aigüe CGU CCU CGM et quoi encore? Typologies CGU Q & R Mayonnaise CGU? Phases

Plus en détail

BABEL LEXIS : UN SYSTÈME ÉVOLUTIF PERMETTANT LA CRÉATION, LE STOCKAGE ET LA CONSULTATION D OBJETS HYPERMÉDIAS

BABEL LEXIS : UN SYSTÈME ÉVOLUTIF PERMETTANT LA CRÉATION, LE STOCKAGE ET LA CONSULTATION D OBJETS HYPERMÉDIAS Quatrième colloque hypermédias et apprentissages 275 BABEL LEXIS : UN SYSTÈME ÉVOLUTIF PERMETTANT LA CRÉATION, LE STOCKAGE ET LA CONSULTATION D OBJETS HYPERMÉDIAS Anne-Olivia LE CORNEC, Jean-Marc FARINONE,

Plus en détail

Business Process Change:

Business Process Change: Business Process Change: A Study of Methodologies, Techniques, and Tools par: W. Kettinger, J. Teng & S. Guha 1 Plan de la présentation Situer l article Relever son contenu Apprécier l article Appliquer

Plus en détail

Gilles Morin MBA Expert BPM, instructeur certifié et associé BPTrends Associates Architecte d affaires et agent de transformation

Gilles Morin MBA Expert BPM, instructeur certifié et associé BPTrends Associates Architecte d affaires et agent de transformation Gilles Morin MBA Expert BPM, instructeur certifié et associé BPTrends Associates Architecte d affaires et agent de transformation Cell: (418) 571-9999 gilles@bpmp.ca http://ca.linkedin.com/in/gillesmorin/

Plus en détail

Instaurer un dialogue entre chercheurs et CÉR: pourquoi? Me Emmanuelle Lévesque Centre de génomique et politiques Université McGill

Instaurer un dialogue entre chercheurs et CÉR: pourquoi? Me Emmanuelle Lévesque Centre de génomique et politiques Université McGill Instaurer un dialogue entre chercheurs et CÉR: pourquoi? Me Emmanuelle Lévesque Centre de génomique et politiques Université McGill Perceptions de perte de confiance dans la littérature récente: des exemples

Plus en détail

Guide d autoformation. Mon Gestionnaire de formation Un petit guide de survie devant toutes les formations individuelles sur Internet

Guide d autoformation. Mon Gestionnaire de formation Un petit guide de survie devant toutes les formations individuelles sur Internet Société pour l apprentissage à vie (SAVIE) Guide d autoformation Mon Gestionnaire de formation Un petit guide de survie devant toutes les formations individuelles sur Internet Par Dominique Leclair Québec

Plus en détail

Conditions gagnantes pour démarrer sa transition Agile

Conditions gagnantes pour démarrer sa transition Agile Conditions gagnantes pour démarrer sa transition Agile 1 4 Les De plus en plus d organisations voient l Agilité comme une piste de solution aux problèmes auxquels elles sont confrontées. Par ailleurs,

Plus en détail

Soumission des articles pour l ICOFOM Study Series

Soumission des articles pour l ICOFOM Study Series Soumission des articles pour l ICOFOM Study Series Procédure Les articles seront soumis à un comité de lecture pour une évaluation en double aveugle. A la suite des recommandations, si l article est accepté,

Plus en détail

Normes de pratique des soins infirmiers et infirmières auxiliaires autorisé(e)s au Canada

Normes de pratique des soins infirmiers et infirmières auxiliaires autorisé(e)s au Canada Normes de pratique des soins infirmiers et infirmières auxiliaires autorisé(e)s au Canada Avant-propos Le Conseil canadien de réglementation des soins infirmiers auxiliaires (CCRSIA) est une fédération

Plus en détail

Une stratégie d enseignement de la pensée critique

Une stratégie d enseignement de la pensée critique Une stratégie d enseignement de la pensée critique Jacques Boisvert Professeur de psychologie Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu La pensée critique fait partie des capacités à développer dans la formation

Plus en détail

Cohésion d Equipe - Team Building

Cohésion d Equipe - Team Building Public concerné : Cadres et cadres supérieurs. Cohésion d Equipe - Team Building Objectifs : Comprendre les mécanismes de fonctionnement d une équipe. Comprendre les rôles de chacun et le rôle de l encadreur.

Plus en détail

ANNEXE 4. Réaliser un diagnostic de sécurité Principales méthodes de collecte d information. (Module 3, partie I, section 2.5)

ANNEXE 4. Réaliser un diagnostic de sécurité Principales méthodes de collecte d information. (Module 3, partie I, section 2.5) ANNEXE 4 Réaliser un diagnostic de sécurité Principales méthodes de collecte d information (Module 3, partie I, section 2.5) Dans les pages qui suivent, nous présentons neuf méthodes de collecte d information.

Plus en détail

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire Guide du programme Juin 2008 Attributs du diplômé de la Colombie-Britannique Au cours de consultations qui se sont échelonnées sur toute une année dans l ensemble de la province, des milliers de citoyens

Plus en détail

8th EUA-CDE Annual Meeting The Future of Doctoral Education Where do we go from here? An introduction to Doctoral Education

8th EUA-CDE Annual Meeting The Future of Doctoral Education Where do we go from here? An introduction to Doctoral Education 8th EUA-CDE Annual Meeting The Future of Doctoral Education Where do we go from here? An introduction to Doctoral Education Dr. Paule Biaudet Institute of Doctoral Education University Pierre and Marie

Plus en détail

LES 11 COMPÉTENCES CLÉ DU COACH SELON LE RÉFÉRENTIEL ICF OBJECTIFS CERTIFICATION PRINCIPES ET ORIENTATIONS

LES 11 COMPÉTENCES CLÉ DU COACH SELON LE RÉFÉRENTIEL ICF OBJECTIFS CERTIFICATION PRINCIPES ET ORIENTATIONS ACTIVISION Coaching : un cursus de formation complet accrédité ICF pour acquérir les compétences et la posture du coach professionnel. Une formation professionnelle, pour des professionnels, par des professionnels.

Plus en détail

RÉSUMÉ DE THÈSE. L implantation des systèmes d'information (SI) organisationnels demeure une tâche difficile

RÉSUMÉ DE THÈSE. L implantation des systèmes d'information (SI) organisationnels demeure une tâche difficile RÉSUMÉ DE THÈSE L implantation des systèmes d'information (SI) organisationnels demeure une tâche difficile avec des estimations de deux projets sur trois peinent à donner un résultat satisfaisant (Nelson,

Plus en détail

Le M.B.A. professionnel

Le M.B.A. professionnel Le M.B.A. professionnel Un M.B.A. à temps partiel pour les professionnels qui travaillent un programme unique Le nouveau M.B.A. professionnel de la Faculté de gestion Desautels de l Université McGill est

Plus en détail

Article de recherche théorique et article de recherche empirique : particularités 1

Article de recherche théorique et article de recherche empirique : particularités 1 La présentation d un article de recherche de type théorique 1 Article de recherche théorique et article de recherche empirique : particularités 1 Gilles Raîche, professeur Université du Québec à Montréal

Plus en détail

REFERENCES SUR LES INDICATEURS

REFERENCES SUR LES INDICATEURS L i s t e b i b l i o g r a p h i q u e REFERENCES SUR LES INDICATEURS E t u d e G C P Nathalie Wilbeaux Actualisée en Juillet 2007 Bibliographie sélective sur les «indicateurs» - Etude GCP 2003-2007-

Plus en détail

La formation interprofessionnelle pour les professions de la santé: L avenir C est dès maintenant!

La formation interprofessionnelle pour les professions de la santé: L avenir C est dès maintenant! 2 e Swiss Congress for Health Professions Winterthur 1 juin 2012 La formation interprofessionnelle pour les professions de la santé: L avenir C est dès maintenant! Prof. Diane Morin, Inf, PhD Plan de présentation

Plus en détail

L Excellence Achats et l Evaluation 360

L Excellence Achats et l Evaluation 360 L Excellence Achats et l Evaluation 360 Comment développer et transformer une organisation Achats pour des performances exceptionnelles? Comment pouvons-nous continuer à développer les Achats afin qu'ils

Plus en détail

MODÈLE DE TRANSFORMATION ORGANISATIONNELLE CONDUISANT À L AUGMENTATION DES VENTES PAR UNE MEILLEURE PRODUCTIVITÉ

MODÈLE DE TRANSFORMATION ORGANISATIONNELLE CONDUISANT À L AUGMENTATION DES VENTES PAR UNE MEILLEURE PRODUCTIVITÉ MODÈLE DE TRANSFORMATION ORGANISATIONNELLE CONDUISANT À L AUGMENTATION DES VENTES PAR UNE MEILLEURE PRODUCTIVITÉ TRANSACTIONNELLE ET EXPÉRIENTIELLE DU PERSONNEL DE PREMIÈRE LIGNE EN RESTAURATION : RÉSULTATS

Plus en détail

GEIDE MSS /IGSS. The electronic document management system shared by the Luxembourg

GEIDE MSS /IGSS. The electronic document management system shared by the Luxembourg GEIDE MSS /IGSS The electronic document management system shared by the Luxembourg Social Security Ministry and IGSS Introduction: The administrative context IGSS missions Legal and international affairs

Plus en détail

Les approches globales et intégrées en promotion de la santé et du bien-être : les conditions nécessaires à leur développement 1

Les approches globales et intégrées en promotion de la santé et du bien-être : les conditions nécessaires à leur développement 1 Les approches globales et intégrées en promotion de la santé et du bien-être : les conditions nécessaires à leur développement 1 Marthe Deschesnes, Ph.D. Catherine Martin, M.Sc. Adèle Jomphe Hill, Ph.D

Plus en détail

EN UNE PAGE PLAN STRATÉGIQUE

EN UNE PAGE PLAN STRATÉGIQUE EN UNE PAGE PLAN STRATÉGIQUE PLAN STRATÉGIQUE EN UNE PAGE Nom de l entreprise Votre nom Date VALEUR PRINCIPALES/CROYANCES (Devrait/Devrait pas) RAISON (Pourquoi) OBJECTIFS (- AN) (Où) BUT ( AN) (Quoi)

Plus en détail

PeTEX Plateforme pour e-learning et expérimentation télémétrique

PeTEX Plateforme pour e-learning et expérimentation télémétrique PeTEX Plateforme pour e-learning et expérimentation télémétrique 142270-LLP-1-2008-1-DE-LEONARDO-LMP 1 Information sur le projet Titre: Code Projet: Année: 2008 Type de Projet: Statut: Accroche marketing:

Plus en détail

Eric BARGET, MCF à la Faculté des sports de Poitiers CEREGE (Centre de Recherche en Gestion), IAE de Poitiers

Eric BARGET, MCF à la Faculté des sports de Poitiers CEREGE (Centre de Recherche en Gestion), IAE de Poitiers Journée d étude sur «la métalogistique des événements sportifs» CRO3S / UFR STAPS d Orléans / 2 mai 2006 Eric BARGET, MCF à la Faculté des sports de Poitiers CEREGE (Centre de Recherche en Gestion), IAE

Plus en détail

Quelques réflexions introductives sur le rôle de la confiance dans le travail collaboratif

Quelques réflexions introductives sur le rôle de la confiance dans le travail collaboratif Quelques réflexions introductives sur le rôle de la confiance dans le travail collaboratif Laurent KARSENTY CRTD-CNAM (Paris) ErgoManagement (Toulouse) www.ergomanagement.fr Plan de la présentation 1.

Plus en détail

Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention

Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention À moins d indications contraires, toutes les définitions

Plus en détail

Guide pratique. Pour une recherche efficace de sponsors

Guide pratique. Pour une recherche efficace de sponsors Guide pratique Pour une recherche efficace de sponsors Guide Pratique Association Interfédérale du Sport Francophone asbl Quai de Rome 53 4000 LIEGE Tél.: 04/344 46 06 Fax: 04/344 46 01 E-mail: info@aisf.be

Plus en détail

ANGULAR JS AVEC GDE GOOGLE

ANGULAR JS AVEC GDE GOOGLE ANGULAR JS AVEC GDE GOOGLE JUIN 2015 BRINGING THE HUMAN TOUCH TO TECHNOLOGY 2015 SERIAL QUI SUIS-JE? ESTELLE USER EXPERIENCE DESIGNER BUSINESS ANALYST BRINGING THE HUMAN TOUCH TO TECHNOLOGY SERIAL.CH 2

Plus en détail

Les études de cas Responsable: Monika Niederhuber, Pauline Bart

Les études de cas Responsable: Monika Niederhuber, Pauline Bart Geographic Information Technology Training Alliance (GITTA) presents: Les études de cas Responsable: Monika Niederhuber, Pauline Bart Table des matières 1. Les études de cas...2 1.1. Définitions et commentaires...

Plus en détail

Mastère spécialisé. «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché»

Mastère spécialisé. «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché» Mastère spécialisé «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché» I- Présentation détaillée du programme d enseignement Répartition par modules et crédits ECTS : Intitulé

Plus en détail

Cohésion et coaching d équipe

Cohésion et coaching d équipe Cohésion et coaching d équipe Institut du Selfcoaching Tél. : 09 75 61 33 17 Mob. 06 10 18 63 93 info@selfcoaching.fr www.selfcoaching.fr 1 Notre Vision du Coaching LE COACHING est un accompagnement sur

Plus en détail

Objectifs pédagogiques de l enseignement «Métiers»

Objectifs pédagogiques de l enseignement «Métiers» É C O L E D I N G É N I E U R D E S T E C H N O L O G I E S D E L I N F O R M A T I O N E T D E L A C O M M U N I C A T I O N Métiers Objectifs pédagogiques de l enseignement «Métiers» Les objectifs sont

Plus en détail

Secrétaire générale Fédération Internationale du Vieillissement Secretary general International Federation on Ageing Margaret Gillis Canada

Secrétaire générale Fédération Internationale du Vieillissement Secretary general International Federation on Ageing Margaret Gillis Canada Vieillir et ne pas retourner dans le placard Jane Barrat Australie Secrétaire générale Fédération Internationale du Vieillissement Secretary general International Federation on Ageing Margaret Gillis Canada

Plus en détail

HEC LAUSANNE. CONTROLE STRATEGIQUE Professeur Daniel Oyon (6 crédits ECTS)

HEC LAUSANNE. CONTROLE STRATEGIQUE Professeur Daniel Oyon (6 crédits ECTS) HEC GENÈVE HEC LAUSANNE Maîtrise universitaire en Comptabilité, Contrôle et Finance (MscCCF) 1. Contenu CONTROLE STRATEGIQUE Professeur Daniel Oyon (6 crédits ECTS) Ce cours a pour but de montrer l importance

Plus en détail

ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUEL

ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUEL ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUEL DES MANAGERS ET DES DIRIGEANTS des démarches de croissance, d adaptation continue et de créativité dans des environnements et des marchés en mutation DIRIGEANTS ET MANAGERS EN

Plus en détail

Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d administration

Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d administration Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d admini istration Mai 2012 1 Le programme de maîtrise en administration des affaires, cheminement coopératif (MBA Coop) de la Faculté d administration

Plus en détail

Formation certifiante au métier de coach scolaire

Formation certifiante au métier de coach scolaire Formation certifiante au métier de coach scolaire 1 Préambule CoachingMaestro est un portail de formations dédié à toute personne intéressée dans l accompagnement des jeunes. Préambule Ses missions sont

Plus en détail

La gestion de la relation client (CRM)

La gestion de la relation client (CRM) La gestion de la relation client (CRM) HISTORIQUE De l ère de la consommation de masse : Produits et services standardisés Consommation indifférenciée Au retour de la consommation personnalisée : Produits

Plus en détail

«Changer» De la contemplation des objets à l offre d expériences

«Changer» De la contemplation des objets à l offre d expériences «Changer» De la contemplation des objets à l offre d expériences Entretiens du Centre Jacques Cartier Musée des beaux-arts de Montréal. 7 octobre 2004 Raymond Montpetit Université du Québec à Montréal

Plus en détail

Formation continue BNF // Programme des cours 2015

Formation continue BNF // Programme des cours 2015 Formation continue BNF // Programme des cours 2015 Du 03 septembre 2015 Août Molecular Biology // Widely used methods in research laboratories Introduction and history / Principles, methods and applications

Plus en détail

Étude sur les analystes d affaires dans le domaine des technologies de l information

Étude sur les analystes d affaires dans le domaine des technologies de l information Étude sur les analystes d affaires dans le domaine des technologies de l information Mai 2010 ÉDITEUR TECHNOCompétences, le Comité sectoriel de main-d œuvre en technologies de l information et des communications,

Plus en détail

Université d Ottawa. ÉCOLE de GESTION TELFER. La haute performance. Ça part d ici : le MBA Telfer

Université d Ottawa. ÉCOLE de GESTION TELFER. La haute performance. Ça part d ici : le MBA Telfer Université d Ottawa ÉCOLE de GESTION TELFER La haute performance Ça part d ici : le MBA Telfer La haute performance À propos de l École de gestion Telfer de l Université d Ottawa L École de gestion Telfer

Plus en détail

NEW YORK Business School in Manhattan

NEW YORK Business School in Manhattan NEW YORK Business School in Manhattan Fiche Technique 2013 Admission : à partir d un Bac+2 avec ou sans TOEL INTERNATIONAL BUSINESS PROGRAM DIPLOMA IN BUSINESS ADMINISTRATION PRE-MBA and MBA Un programme

Plus en détail

Frank LASCK. Courriel : f.lasch@montpellier-bs.com Fonction : Professeur. Biographie

Frank LASCK. Courriel : f.lasch@montpellier-bs.com Fonction : Professeur. Biographie Frank LASCK Courriel : f.lasch@montpellier-bs.com Fonction : Professeur Biographie Frank Lasch, professeur en entrepreneuriat, a rejoint le Groupe Sup de Co Montpellier Business School en septembre 2003

Plus en détail

L entraînement à la synergie d équipe «CrewResource Management» Cyrille Colin Pauline Occelli

L entraînement à la synergie d équipe «CrewResource Management» Cyrille Colin Pauline Occelli L entraînement à la synergie d équipe «CrewResource Management» Cyrille Colin Pauline Occelli Du CRM au CRM Aviation: 70 % des accidents proviennent d erreurs humaines Cockpit Crew Company Resource Management

Plus en détail

CHAIRE VENTE ET STRATEGIE MARKETING EUROPE

CHAIRE VENTE ET STRATEGIE MARKETING EUROPE CHAIRE VENTE ET STRATEGIE MARKETING EUROPE Présentation de l'équipe : La Chaire "Vente et stratégie marketing Europe" repose sur la diversité et la complémentarité des firmes fondatrices. Entreprises de

Plus en détail

Architecture pragmatique pour la gestion du cycle de vie des applications (ALM)

Architecture pragmatique pour la gestion du cycle de vie des applications (ALM) Architecture pragmatique pour la gestion du cycle de vie des applications (ALM) Concepts Agile appliqués à l architecture et à la conception Jean-Louis Maréchaux jl.marechaux@ca.ibm.com Jean-Louis Maréchaux

Plus en détail

Peut-on gérer les Ressources

Peut-on gérer les Ressources Peut-on gérer les Ressources Humaines? Marc Bartoli, Université P.Mendès-France, Grenoble Responsable du Master RHci (Ressources Humaines et compétitivité internationale) Communication au colloque international

Plus en détail

Service d accompagnement pédagogique de l Université Sorbonne Paris Cité

Service d accompagnement pédagogique de l Université Sorbonne Paris Cité Service d accompagnement pédagogique de l Université Sorbonne Paris Cité CATALOGUE DE FORMATION POUR LES ENSEIGNANTS DE USPC 2014-2015 Le service SAPIENS créé en janvier 2014 propose durant l année 2014-2015

Plus en détail

Mastère spécialisé MS : «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau

Mastère spécialisé MS : «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau Mastère spécialisé MS : «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché» 1- Présentation détaillée du programme d enseignement Répartition par modules et crédits ECTS :

Plus en détail

La révolution des Métiers Nouveaux métiers, nouvelles compétences: quels enjeux pour l entreprise. Février 2015

La révolution des Métiers Nouveaux métiers, nouvelles compétences: quels enjeux pour l entreprise. Février 2015 La révolution des Métiers Nouveaux métiers, nouvelles compétences: quels enjeux pour l entreprise Février 2015 Agenda No Section 1 Introduction 2 L entreprise face aux mutations du travail 3 Les métiers

Plus en détail

Thèmes de recherche. Projets en cours

Thèmes de recherche. Projets en cours Formation Laurent Bourgeon Professeur Enseignant Associé, Département Management Responsable Pédagogique des programmes "Management Opérationnel" et "Management Opérationnel International" (formation permanente

Plus en détail

Bienvenue. au Pôle. de l ENSAMl

Bienvenue. au Pôle. de l ENSAMl Bienvenue au Pôle Méditerranéen en de l Innovationl de l ENSAMl 2007 Le réseau r ENSAM Design Prototypage rapide Réalité virtuelle Laval Qualité Hygiène Sécurité, Environnement Innovation Mimet La CPA

Plus en détail

HUAWEI TECHNOLOGIES CO., LTD. channelroad. A better way. Together.

HUAWEI TECHNOLOGIES CO., LTD. channelroad. A better way. Together. HUAWEI TECHNOLOGIES CO., LTD. channelroad A better way. Together. Partenaires sur la nouvelle Route de la soie Progresser le long d une nouvelle Route de la soie et être partenaire de Huawei présentent

Plus en détail

MSO MASTER SCIENCES DES ORGANISATIONS GRADUATE SCHOOL OF PARIS- DAUPHINE. Département Master Sciences des Organisations de l'université Paris-Dauphine

MSO MASTER SCIENCES DES ORGANISATIONS GRADUATE SCHOOL OF PARIS- DAUPHINE. Département Master Sciences des Organisations de l'université Paris-Dauphine MSO MASTER SCIENCES DES ORGANISATIONS GRADUATE SCHOOL OF PARIS DAUPHINE Département Master Sciences des Organisations de l'université ParisDauphine Mot du directeur Le département «Master Sciences des

Plus en détail