Séminaire sur le Diagnostic et l Analyse de la Conjoncture Economique En Tunisie

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1 MINISTERE DU DEVELOPPEMENT ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE Observatoire de la Conjoncture Economique Séminaire sur le Diagnostic et l Analyse de la Conjoncture Economique En Tunisie Tunis le 4 Septembre 2007 Insertion de la Tunisie dans l économie mondiale Alain HENRIOT Hichem FEHMI Document de travail - Septembre 2007 COE-REXECODE (France) Observatoire de la Conjoncture Économique (Tunisie)

2 Table des matières 1 Introduction L insertion de la Tunisie dans l économie mondiale : données de cadrage Constat général Contributions sectorielles Canaux de transmission par la demande mondiale Evolution de la demande mondiale entre 1990 et Intérêt et définition Constats Performances à l exportation de la Tunisie Canaux de transmission par les prix : Taux de change effectifs et compétitivité Intérêt de la notion de taux de change effectif Evolution du TCEN et du TCER entre 1990 et Conséquences sur la compétitivité tunisienne Impact des prix de matières premières Intérêt et principe Principaux enseignements Conclusion Annexes Annexe 1 : Méthodologie de calcul de demande mondiale adressée à Tunisie Annexe 2 : Méthodologie de calcul des taux de change effectifs nominal et réel Identification des concurrents de la Tunisie Calcul du TCEN Calcul du TCER Annexe 3 : Méthodologie de calcul d un indice des matières premières

3 1 Introduction En optant pour une politique d ouverture sur l extérieur, l économie tunisienne s est assignée à s intégrer progressivement dans le jeu de la mondialisation. Cette orientation ouvre des perspectives de développement intéressantes et soulève en même temps des défis énormes puisqu une large partie de l économie devient sensible aux évolutions extérieures. Cela conduit à créer une interdépendance entre l économie tunisienne et ses partenaires ou concurrents. Principal canal de transmission des chocs macro-économiques conjoncturels entre les pays, le commerce de biens doit être appréhendé à partir du suivi de ses principaux déterminants. Dans ce contexte, le présent travail se focalise sur les facteurs explicatifs de l évolution des exportations tunisiennes. Le document est organisé de la manière suivante. La première section présente les tendances des échanges extérieurs entre 1990 et 2006 pour en dégager les facteurs influant sur le commerce extérieur global et ses composantes sectorielles. La seconde section traite de la notion de demande mondiale et de ses effets sur les exportations. On en déduit un indice des performances à l exportation qui permet d illustrer l évolution des parts de marché. La troisième section est consacrée à la notion de transmission des chocs par les prix. Elle introduit les notions de taux de change effectifs nominaux et réels, et présente les résultats des différentes méthodes de calcul de ces taux. Ainsi, la notion de compétitivité-prix résumée par le taux de change effectif réel permet de synthétiser les répercussions du taux de change et du différentiel d évolution des prix entre les pays, et d en mesurer l impact sur l évolution du commerce extérieur. La propagation des chocs par les prix résulte également des variations brusques des prix matières premières. En conséquence, la seconde partie de cette section présente l utilité d un indice synthétique des prix des matières premières adaptée aux spécificités des importations tunisiennes. Elle décrit ensuite les tendances récentes des différents composants de l indice ainsi calculé. 3

4 2 L insertion de la Tunisie dans l économie mondiale : données de cadrage 2.1 Constat général Entre 1995 et 2006, les réformes de l économie tunisienne ont eu pour premier objectif la mise à niveau de l ensemble de l économie pour accompagner son ouverture et son intégration dans l économie mondiale. La stratégie poursuivie pour le commerce extérieur durant cette période était axée sur la promotion des exportations en tant que facteur déterminant pour l accélération de la croissance économique. Parallèlement, les importations ont été libéralisées pour renforcer la concurrence et dynamiser la production intérieure. Dans ce cadre, le taux d ouverture de l économie (part moyenne des exportations et des importations dans le PIB) n a cessé de croître, et a atteint son plus haut niveau en A part les années 2001 et 2002, les taux de croissance annuels des échanges de biens et services ont évolué à un rythme supérieur à 5 % par an. 25 Evolution annuelle des échanges aux prix courants % % 55 Var. annuelle des exportations de biens et services (éch. de gauche) 20 Var. annuelle des importations de biens et services (éch. de gauche) Taux d'ouverture (éch. de droite) Contributions sectorielles L étude rétrospective des contributions sectorielles à la croissance des exportations et des importations fait apparaître plusieurs constats importants (voir les deux graphiques cidessous). Globalement, l évolution des exportations en valeur a été fortement conditionnée par la conjoncture européenne, la conjoncture agricole, et l augmentation des prix des matières premières, surtout le pétrole. En effet, l Union européenne a subit deux phases de ralentissement en et , qui se sont directement répercutées sur les performances des exportations tunisiennes. D un autre côté, les ventes de produits agricoles ont été fortement corrélées aux aléas climatiques et le solde commercial du secteur a été négatif pendant les années de sécheresse (1996, 1998, 2000 et 2002). En effet, les importations ont compensé la baisse de la production locale des produits de base. L effet prix des matières premières est visible en 1998, quand le 4

5 solde énergétique est devenu négatif à la suite de la baisse du prix de pétrole. La tendance est opposée depuis L analyse sectorielle montre qu entre 1990 et 2001, le secteur textile a constitué le principal moteur des exportations tunisiennes : sa contribution à la croissance a oscillé autour d une moyenne de 5 points par an. Depuis 2002, les industries mécaniques et électriques ont pris le relais, et ont contribué d une façon déterminante aux performances des exportations entre 2004 et L année 2001 a été une année particulière pour l ensemble des industries manufacturières : bénéficiant d une dépréciation importante du dinar, les exportateurs locaux et étrangers ont réalisé des gains de compétitivité leurs permettant de gagner de parts de marché dans le textile et les industries mécaniques et électriques % Contributions sectorielles à la croissance des exportations entre 1996 et 2006 Agriculture et industries agro-alimentaires Industries mécaniques et électriques Textile, habillement et cuir Energie Mines, phosphates et dérivés Industries manufacturières diverses % Contributions sectorielles à la croissance des importations entre 1996 et 2006 Agriculture et industries agro-alimentaires Industries mécaniques et électriques Textile, habillement et cuir Energie Mines, phosphates et dérivés Industries manufacturières diverses

6 3 Canaux de transmission par la demande mondiale 3.1 Evolution de la demande mondiale entre 1990 et Intérêt et définition Le premier facteur influant sur la conjoncture nationale est incontestablement la demande mondiale adressée aux exportateurs opérant sur le territoire tunisien. La demande mondiale adressée à un pays peut être mesurée par la somme pondérée des importations en volume de l ensemble des pays partenaires. Les pondérations sont les parts de marchés détenues par le pays considéré à une date donnée. Ainsi, la demande mondiale 1 mesure les exportations que le pays en question aurait à parts de marché constantes. Autrement dit, cet indicateur permet d appréhender l évolution du commerce mondial, en tenant compte de la structure d exportation du pays considéré Constats La répartition géographique du commerce extérieur de la Tunisie reste caractérisée par la traditionnelle prédominance des échanges effectués avec les pays de l Union européenne. Entre 1996 et 2006, ceux-ci ont reçu en moyenne 81,5% des exportations tunisiennes 2. Cette concentration des échanges vers l Europe fait que l allure de la demande mondiale adressée à la Tunisie est dictée par la demande européenne. Cette dernière est elle-même en phase avec les mouvements du commerce mondial (voir graphique ci-dessous 3 ). % 20 Commerce mondial, importations de l'u.e et demande mondiale adressée à la Tunisie Demande mondiale adressée à la Tunisie (GA-MM3) 15 Importations UE (GA-MM3) Commerce mondial (GA-MM3) La période d étude est caractérisée par des cycles industriels tunisiens fortement corrélés avec ceux de la demande mondiale (voir graphique suivant). Mais, en dehors de cette synchronisation des cycles, l amplitude des fluctuations des exportations tunisiennes a excédé celle de la demande mondiale crois tout au long des années Il faut distinguer les concepts de demande internationale et de demande mondiale. La demande internationale se définit comme la somme pondérée des demandes intérieures des différents pays partenaires. Faute d'informations statistiques suffisantes, ce type de calcul est en pratique difficilement calculable. 2 Symétriquement, 71,7 % des importations tunisiennes sont en provenance de l Union européenne. 3 GA-MM6 : est la moyenne mobile sur 6 mois du glissement annuel. 6

7 La crise du textile a conduit à un net affaiblissement de la croissance de la production industrielle et des exportations tunisiennes au début des années Mais la production industrielle, et par voie de conséquence les exportations, est rapidement revenue en phase avec la demande mondiale, c'est-à-dire avec la conjoncture de la zone euro. L émergence des IME s est ensuite traduite par une assez nette accélération mi-2005, aussi bien des exportations que de la production industrielle tunisiennes, alors même que la conjoncture européenne se raffermissait Production manufacturière, exportations en volume et demande mondiale adressée à la Tunisie Demande mondiale adressée à la Tunisie (GA-MM6) IPI industries manufacturières CVS - Tunisie (GA-MM6) Exportations tunisiennes (GA-MM6) Performances à l exportation de la Tunisie Une croissance des exportations supérieure ou inférieure à celle de la demande mondiale traduit des gains ou pertes de parts de marché des entreprises tunisiennes. On peut ainsi calculer un indice de performance à l exportation, en faisant le ratio entre la croissance des exportations en volume tunisiennes et celle de la demande mondiale adressée à la Tunisie. Le niveau 100 de cet indice depuis une année de base est équivalent à l égalité entre les rythmes d évolution des exportations en volume et de la demande mondiale. Les points situés au-dessus de ce niveau correspondent à des gains de parts de marché, les points situés en dessous à des pertes (voir graphique suivant). 7

8 120 Performances à l'exportation de la Tunisie (données en volume, 2000 = 100) Série brute Trend Les exportations tunisiennes sont passées par trois phases de ralentissement liées à des pertes de parts de marché. La première, entre 1995 et 1996, correspond à une succession de mauvaises années agricoles. La deuxième phase, de nature ponctuelle, en 2000, fait également suite à une forte baisse des exportations agricoles. La dernière période de ralentissement, qui a s est étendue entre 2002 et la fin 2005, est liée aux déboires du secteur textile. En dehors de ces phases récessives, la Tunisie a profité à partir de 1997 des avantages pour l entrée des exportations textile sur le marché européen liés à la signature de l accord d association avec l UE. Cette période de regain des parts de marché s est interrompue en 2000 pour reprendre l année suivante grâce à une dynamique sectorielle favorable des industries mécaniques et électriques. Le début de l année 2006 marque un net redressement des performances de la Tunisie, après le passage à vide de 2002 à L année 2006 semble coïncider avec un arrêt de cette tendance au recul des parts de marché de la Tunisie. Elle se caractérise par un léger redressement pour les exportations de textile et un décollage des ventes des IME. Globalement, cela se traduit par des gains de parts de marché qui se poursuivent jusqu en Soulignons que, par comparaison avec d autres pays émergents, la Tunisie sur le long terme fait moins bien que la Chine et certains pays de l Europe centrale. 8

9 50 % Evolution du exportations en volume Exportations totales en volumes CVS (GA-MM3) Exportations de THC en volumes CVS (GA-MM3) Exportations d'ime en volumes CVS (GA-MM3) Ces constatations doivent être reliées à des évolutions sectorielles (voir graphique cidessus). On relève que depuis 1990 et jusqu au début des années 2000 le secteur du textilehabillement et du cuir (THC) a été le moteur des exportations tunisiennes. Le développement des exportations chinoises et l élargissement de l Union européenne vers l Est se sont traduits par un déclin des exportations tunisiennes dans le textile au début des années En revanche, les industries mécaniques et électriques ont pris progressivement le relais durant cette période. 9

10 4 Canaux de transmission par les prix : 4.1 Taux de change effectifs et compétitivité Intérêt de la notion de taux de change effectif Le taux de change bilatéral représente la valeur d une monnaie par rapport à une autre monnaie. Sa variation est d une signification et d une portée limitée dans la mesure où, pour une même monnaie, les taux de change bilatéraux peuvent évoluer différemment. Il est donc nécessaire de suivre l évolution du taux de change d une monnaie par rapport à l ensemble des devises des principaux pays partenaires et concurrents. Ceci se fait à travers le taux de change effectif nominal (TCEN). Néanmoins, le TCEN ne reflète pas l évolution de la compétitivité-prix d un pays, dans la mesure où il ne prend pas en compte l augmentation des prix intérieurs, par rapport aux prix des pays partenaires et concurrents. D où l intérêt d un taux de change effectif réel (TCER), défini comme le TCEN corrigé du différentiel de hausse des prix. En d autres termes, le TCER corrige le TCEN des écarts d inflation existant entre les pays et rend compte de façon plus pertinente des modifications de compétitivité-prix. L identification des concurrents de la Tunisie et la méthodologie de calcul du TCEN et du TCER sont détaillées dans l annexe 2 de ce document Evolution du TCEN et du TCER entre 1990 et 2006 Evolution du TCEN Pendant les années 1990, l évolution du taux de change effectif nominal du Dinar montre le lien étroit du taux de change effectif du Dinar avec le taux de change bilatéral Dollar-Euro 4 (voir graphique suivant), le Dinar restant relativement stable contre l Euro. 5 A partir de 2001, l euro s apprécie fortement vis-à-vis du dollar (43,6% entre 2001 et 2006). Dans le même temps, le Dinar se déprécie fortement par rapport à l Euro. Au lieu de stabiliser le TCEN, une politique de dépréciation par rapport aux monnaies des autres pays a été adoptée. Elle avait pour objectif de procurer des gains de compétitivité-prix aux exportateurs locaux face aux concurrents sur le marché européen. 4 La série du taux de change Dollar/Euro avant 1999 est celle fournie par Eurostat. 5 La série du taux de change Euro/Dinar avant 1999 a été calculée par une conversion utilisant la série Dollar/Euro. 10

11 120 Evolution du Dinar, de l Euro et du Dollar au cours de la période , , , , TCEN (par spécialisation sectorielle H énergie 2000=100) EURO/DINAR DOLLAR/DINAR DOLLAR/EURO 0,8 0,6 80 0, Evolution du TCER Le suivi de l indice du TCER calculé par la méthode de pondération tenant compte de la spécialisation sectorielle hors énergie et déflaté par trois indices de prix différents laisse apparaitre les constations suivantes (voir graphique ci-dessous) : Evolution du taux de change effectif réel déflatés par 3 indices de prix (2000=100) TCER déflaté par les prix à la consommation TCER défalté par les prix à la production TCER déflaté par les prix à l'exportation TCEN (par spécialisation sectorielle H énergie) Les écarts entre les niveaux du TCER/IPC et du TCEN durant les années 90 sont dus aux différentiels inflationnistes importants entre la Tunisie et les pays concurrents, appartenant essentiellement à l OCDE. En effet, l inflation atteint un niveau élevé en Tunisie au début des années 1990 (aux alentours de 9% en 1993), ce qui explique les écarts entre les taux de changes effectifs réels et nominaux. La maîtrise progressive de 11

12 l inflation depuis 1998 fait que les deux indices ont convergé avec une tendance baissière commune. La dépréciation réelle du Dinar depuis six ans est due essentiellement à une dépréciation nominale de notre monnaie et non à des écarts d inflation importants comme cela a été le cas précédemment. - Les écarts entre prix à la production en Tunisie et chez les concurrents sont également significatifs durant les années 1990, ce qui explique aussi les différences d évolution entre le taux de change effectif réel déflaté par les prix à la production et le TCEN 6. Depuis 2000, les taux de changes réels déflatés par l IPC et l IPVI sont devenus quasiment confondus avec la meilleure maitrise de l inflation. - Du point de vue des comportements à l exportation, la dépréciation réelle du dinar entre 1995 et 1997 peut être expliquée par la baisse des prix du pétrole et par la baisse de la demande européenne ce qui a poussé les exportateurs tunisiens à baisser leurs prix. En effet, passant par une période difficile et souhaitant maintenir leurs parts de marchés, les entreprises exportatrices auraient opté pour une compression de leurs marges. La deuxième phase de dépréciation réelle du Dinar a commencé en 2000 suite à la dépréciation nominale continue de la monnaie nationale. Néanmoins, un point d inflexion intervient en Conséquences sur la compétitivité tunisienne D'abord, la variation de change peut être transmise de façon différente aux prix. En cas d'appréciation, par exemple, un exportateur peut décider de maintenir son prix, exprimé dans sa monnaie, ce qui revient à transmettre l'intégralité du choc de change dans le prix de vente du produit. Il peut aussi limiter la hausse de prix subie par ses clients en comprimant ses marges pour préserver sa compétitivité-prix. 140 Indice des valeurs unitaires à l exportation selon le régime douanier et taux de change euro/dinar (2000=100) 0, , , ,6 Indice des prix à l'exportation en EURO (régime Off shore) 70 Indice des prix à l'exportation en EURO (Régime général) euro/dinar ,5 6 Compte tenu des statistiques disponibles, les pays pris en compte ne sont pas les mêmes selon les quatre indices de taux de change effectifs discutés ici (Cf. annexe 12

13 Pour le cas tunisien, les mouvements de prix à l exportation sont très différents pour le régime Offshore et le régime général. Les prix des exportations offshore sont quasiment stables une fois convertis en euros, ce qui suggère que les donneurs d ordre fixent les prix en euros. Au contraire, la dépréciation du dinar est parfaitement reflétée par la décrue des prix à l exportation tunisiens, convertis en euros. Cela montre que les exportateurs tunisiens (hors offshore) ont bénéficié de gains de compétitivité sur la première moitié des années Cependant, depuis 2005, ces gains ont été effacés. Plusieurs hypothèses peuvent être avancées pour expliquer ce retournement : - traditionnelle courbe en J, les prix des exportations se renchérissant du fait de l inflation importée ; - redressement des marges des exportateurs dans une conjoncture européenne plus porteuse ; - effet de la hausse des prix des matières premières ; - recomposition sectorielle des exportations tunisiennes, vers des produits à prix unitaires plus élevés. 4.2 Impact des prix de matières premières Intérêt et principe La hausse continue des cours mondiaux de matières premières depuis 2000 a pesé sur la balance commerciale tunisienne. Elle exerce également des pressions inflationnistes, même si d autres facteurs ont contribué à limiter son impact sur les prix de détail ou au stade de la production. Il convient donc de suivre de plus près l évolution des cours des matières premières. Plusieurs indices mensuels existent et sont largement diffusés : l indice HWWA, l indice INSEE, l indice FMI, etc. Mais ils présentent l'inconvénient de n'apporter qu'une information globale et dont la portée est limitée par le nombre et la nature des matières premières suivies ainsi que par la façon de les pondérer. Ils peuvent donc être mal adaptés pour évaluer l impact des fluctuations des cours des matières premières sur l économie tunisienne. C est ainsi que l OCE a établi un indice synthétique des matières premières qui a l avantage de couvrir un plus grand nombre de matières premières, et de calculer des indices de groupe ou de sous-groupe tout en tenant compte de la structure de la demande tunisienne et non de celle du commerce mondial. Son but est de mesurer en continu les tendances des marchés internationaux et non d estimer l'évolution des prix moyens effectivement payés par les utilisateurs, évolution qui ne peut être connue que mensuellement et avec retard (valeurs moyennes à l'importation) Principaux enseignements Calculés en Dollar et en Dinar, les deux indices synthétiques s écartent ou se rejoignent suivant l évolution du cours de change bilatéral des deux monnaies. Globalement, le mouvement de hausse des prix des matières premières entamé en 1999 se retrouve dans les indices établis à partir des deux méthodes de calcul, mais il est beaucoup plus important en monnaie locale. En effet, la contribution de la dépréciation du Dinar en et en 2005 a amplifié le renchérissement des matières premières constaté par les agents économiques en Tunisie. En d autres termes, l intérêt du graphique suivant est de distinguer l effet prix de l effet change, et de montrer que la dépréciation du Dinar a eu un impact amplificateur sur le coût à l importation de ces produits de base. Globalement, depuis 2000 les cours des matières premières en Dinar ont triplé. 13

14 Evolution des indices de prix de matières premières Indice des prix des matièrers premières Total (Dinar) 2000=100 Indice des prix des matièrers premières Total $ 2000=100 Dinar/dollar 1,30 1, , ,00 0, , , ,60 Si on se place dans une optique produit (voir graphique suivant), la stabilité des prix durant les années 1990 a concerné tous les groupes de produits mis à part le choc sur les prix du pétrole pendant la première guerre du Golfe et une hausse notable des prix des produits agricoles en 1996 (augmentation de prés de 50% des cours de blé). 350 Evolution des indices sectorielles des matières premières en $ (2000=100) Prod. Agricoles Mat. Prem. Indust Energie Indice Total Dés 1999, la demande sur les matières premières et principalement le pétrole s est accélérée dans un contexte de stagnation de l offre et d une dynamique de croissance soutenue de la part des pays émergents notamment la Chine et l Inde impliquant des tensions supplémentaires sur la demande. Les prix du pétrole et de ses dérivés ont commencé à 14

15 flamber les premiers suivis deux années plus tard par les produits miniers (fer, aluminium, métaux précieux ). Ce dérapage des coûts des matières premières a eu pour effet d alourdir la facture des importations engendrant des pertes de compétitivité dans une optique de poursuite de la dépréciation du Dinar. De son côté, le marché des matières premières agricoles connaît une inflexion à la hausse depuis 2006 exceptées les huiles végétales. L accélération des prix touche essentiellement les cours mondiaux de blé et de sucre. Le risque qui en découle est qu un éventuel retournement du cycle agricole tunisien coïncide avec une période de hausse des prix mondiaux. Les retombées sur la balance commerciale tunisiennes en premier lieu, et sur la caisse de compensation ensuite, seraient malheureusement très importantes. 15

16 5 Conclusion Dans un contexte de mondialisation plus accentuée, l étude de la conjoncture nationale ne peut se faire d une façon indépendante de son environnement international, ce qui est d autant plus vrai pour des pays très ouverts sur l extérieur comme la Tunisie. C est dans ce cadre que l observatoire de la conjoncture nationale (OCE) s est doté de nouveaux indicateurs qui vont servir de repères pour l analyse des interactions entre l environnement international et la conjoncture nationale. Ces outils ont été élaborés durant le jumelage léger avec trois instituts français spécialisés dans le domaine de l analyse conjoncturelle : INSEE, COE- REXECODE, OFCE. En premier lieux, la construction d un indicateur de demande mondiale a permis de conforter l idée du rôle prépondérant des grandes économies partenaires notamment de la France, de l Allemagne, et de l Italie, dans les performances des exportations tunisiennes. En effet, la synchronisation des mouvements conjoncturels s est accrue durant les dernières années et conduit à une plus grande sensibilité de l économie tunisienne aux retournements des cycles de croissance en Europe. Un autre constat important est que la diversification progressive de la structure de la production manufacturière s est traduite, au début de 2006, par un redécollage des exportations tunisiennes à un rythme de croissance supérieur à celui de la demande mondiale. Cette accélération, conséquence du rebond des industries mécaniques et électriques, est intervenue malgré un léger fléchissement de la demande européenne depuis le début Par ailleurs, le calcul des taux de changes effectifs permet d étudier l évolution de la compétitivité-prix des exportations. Dans ce contexte, il a été montré que la dépréciation nominale continue du Dinar depuis 2000 a été accompagnée par une meilleure maitrise de l inflation, ce qui a stimulé les exportations. Toutefois, l effet de l évolution favorable de la compétitivité-prix sur les exportations a été plus faible que celui de la demande mondiale. En outre, la réaction des exportateurs exprimée sur les prix à l exportation diffère selon les régimes d exportation : les prix des exportations offshore en Euro sont quasiment stables à partir de 2000, alors que ceux du régime général se sont redressés, tirant sans doute partie de la dépréciation nominale du Dinar. Si ce mouvement se poursuivait pour les exportations manufacturières, la compétitivité-prix des produits tunisiens s en trouverait malmenée. Enfin, un indice synthétique des matières premières adapté à la structure des importations tunisiennes ressort aujourd hui à son plus haut niveau historique. Les trois principales composantes de l indice global ont toutes contribué à ce mouvement de hausse. Ce dernier traduit tout d abord le dynamisme de la croissance mondiale. Il est aussi la conséquence des nombreuses incertitudes géopolitiques et sociales. Les interventions des acteurs financiers sur les marchés de matières premières ont aussi contribué à amplifier le mouvement haussier qui s est enclenché à la suite d un déséquilibre entre l offre et la demande. A l inverse, le retrait partiel de ces intervenants au moment de la crise financière intervenue cet été s est traduit par un reflux des cours des principaux produits de base Pour ce qui concerne la Tunisie, la hausse des prix des matières premières entamée depuis 2000 a été amplifiée par la dépréciation du Dinar face au Dollar. Son impact sur les prix à la production et ensuite les prix à la consommation va être développé plus en détail dans les prochaines publications de l OCE. 16

17 6 Annexes 6.1 Annexe 1 : Méthodologie de calcul de demande mondiale adressée à Tunisie On calcule la part des importations en volume d un pays quelconque j en provenance de la Tunisie. Cette part est considérée comme constante dans le calcul de la demande mondiale. Elle est multipliée par les importations totales du pays j (qui varient dans le temps). On somme ensuite cette quantité sur l ensemble des pays partenaires de la Tunisie, le résultat obtenu est rebasé à 100 pour l année de référence (l année 2000 pour notre cas). En pratique, il est cependant parfois difficile de connaître la ventilation géographique détaillée des importations de certains pays ou zones, en particulier pour les marchés émergents où l appareil statistique est moins développé. De manière alternative, on peut donc approcher l évolution de la demande mondiale adressée à un pays donné comme la somme des indices d évolution des importations de ses partenaires pondérées par leur poids dans les exportations du pays de référence (ici la Tunisie). Le calcul de la demande mondiale nous indique ce qu aurait été les exportations tunisiennes (en volume) si elles avaient évolué au même rythme que leurs marchés, autrement si les parts de marché de la Tunisie étaient restées constantes. Mathématiquement, cette formule s écrit pour la Tunisie : 04 - j Tunisie, j 04 X Tunisie DemandeMondiale Tunisie (t) = j poids *M X poids = est la part des exportations tunisiennes de biens à destination du pays j dans le total des exportations tunisiennes en l année de référence M j (t), les importations de biens en volume du pays j à la date t (en dollars 2000, base 100 en 2000). j j (t) 17

18 Le tableau suivant résume les poids des pays/zones considérés dans notre étude pour le calcul de la demande mondiale adressée à la Tunisie, pour l année de référence Pays Ventilation géographique des exportations tunisiennes en 2004 Exportations en $ US Poids dans les pays de l'ocde (%) Poids dans les exportations totales (%) Etats-Unis 206,6 2,6 2,1 Japon 47,6 0,6 0,5 Canada 18,4 0,2 0,2 France 3058,4 37,8 31,3 Belgique 435,3 5,4 4,5 Allemagne 972,5 12,0 10,0 Italie 2308,9 28,6 23,6 Pays-Bas 214,9 2,7 2,2 Royaume-Uni 262,1 3,2 2,7 Espagne 557,7 6,9 5,7 Total OCDE 8082, ,7 Poids dans les pays Non OCDE (%) OPEP 549,9 32,5 5,6 Europe de l'est 102,6 6,1 1,1 NPI d'asie du Sud-Est 14,7 0,9 0,2 Afrique (hors OPEP) 530,8 31,4 5,4 Moyen-Orient (hors OPEP) 100,2 5,9 1,0 Amérique latine (hors OPEP) 132,5 7,8 1,4 Extrême-Orient (hors OPEP) 14,4 0,9 0,1 Autres pays non OCDE 244,3 14,5 2,5 Total NON OCDE 1689, ,3 Total Monde 9771,8 100,0 18

19 6.2 Annexe 2 : Méthodologie de calcul des taux de change effectifs nominal et réel Identification des concurrents de la Tunisie La mesure de la compétitivité d'un pays nécessite de définir la structure de la concurrence à laquelle il est confronté. Deux étapes d'analyse doivent être distinguées : Evaluation de la concurrence qui s'exerce sur le marché intérieur du pays de référence. Calcul des poids des différents concurrents auxquels les exportateurs doivent faire face sur les marchés tiers. On peut retenir pour le traitement du premier point comme structure de concurrence la ventilation géographique des importations où le poids de l importation de chaque pays correspond à sa part dans le total des importations tunisiennes. Avec, M i : Importations du pays de référence en provenance du pays i. w i = M : Total des importations du pays de référence. Sur les marchés tiers, la structure de la concurrence est plus complexe à établir. Une première possibilité consiste à utiliser comme structure de concurrence la ventilation géographique des exportations du pays référence. Le poids de chaque concurrent est alors égal à sa part dans les exportations. Le problème avec cette approche est qu'elle sous-estime la concurrence des grands exportateurs mondiaux dans les marchés des pays partenaires. Une autre solution consiste à privilégier l'aspect multilatéral, en attribuant à chaque concurrent un poids équivalent à sa part dans le commerce mondial. Mais on tend alors à ignorer la spécificité de la spécialisation géographique du pays de référence. Par conséquent, on sous-estime l'importance des "petits pays", dont les principaux débouchés sont relativement similaires à ceux du pays de référence. Les pondérations, tirées des flux commerciaux de produits échangeables, rendent compte à la fois des échanges bilatéraux directs et de la concurrence des pays tiers. Les exportations subissent une double pondération afin de prendre en considération la part de chaque pays dans nos exportations et la concurrence subie par les exportateurs tunisiens sur les marchés étrangers. Pour ce faire, on construit, pour chaque pays de référence (ici la Tunisie), une matrice dans laquelle sont positionnés en lignes les marchés d'exportation et en colonnes les différents concurrents. Pour un marché j donné, le vecteur suivant donne les parts de marché des N concurrents du pays de référence : Avec, = N i= 1 X i,j : les exportations du concurrent i vers le marché j z j 19 M M X i i, j X i, j

20 La matrice z donne ainsi l état de la concurrence sur touts les marchés par rapport au pays de z z K z référence : ( ) [( ) ( )] N, H = On mesure l importance des différents marchés pour le pays de référence par le vecteur y : 1 X j ( ) y = 1,H X Avec X j : les exportations du pays de référence vers le marché j X : les exportations totales du pays de référence On obtient finalement la pondération par le produit de z et y : w = z y ( N,1) ( N, H ) ( H,1) H w1 = M wn Cette méthode de calcul tient compte des spécialisations géographiques des différents compétiteurs, on peut encore accroître la précision de ces calculs en prenant en compte de la spécialisation sectorielle des différents exportateurs. On recalcule alors les coefficients de concurrence en considérant comme marché individuel les importations d'un pays pour un type de produit donné. Le poids d'un concurrent sur les marchés extérieurs équivaut alors à : Avec, w = z y ( N, 1) ( N, H n) ( H n,1) X i, j, k z = j, k et y N X i, j, k i= 1 j, k / X j, = X Où, X j,k : les exportations du pays de référence en produit k sur le marché j X i,j,k : les exportations du concurrent i en produit k sur le marché j Enfin, on a calculé la structure de la concurrence sur les marchés tiers en intégrant la dimension sectorielle mais en écartant le secteur de l énergie (secteur où la demande est faiblement élastique par rapport aux prix relatifs des différents exportateurs). Afin d'avoir une vision synthétique du degré de concurrence exercé par un pays ou un groupe de pays sur le pays de référence, on peut construire un indicateur qui combine le poids de chaque concurrent sur le marché intérieur et sur les marchés tiers. X Wi = w X + M X i + M X k w + M Les graphiques ci dessous récapitulent les résultats des différentes méthodes, pour les marchés à l exportation : M i 20

21 21

22 On peut observer sur ces graphiques que la pondération de chaque pays concurrent diffère d une méthode à l autre. L Allemagne, premier exportateur mondial, est notre premier concurrent quel que soit la méthode considérée, mais sa pondération est significativement réduite en tenant compte de la spécialisation sectorielle. Il faut ici néanmoins préciser que, vis-à-vis de ce dernier pays, la Tunisie n est pas probablement en concurrence frontale, compte tenu d une spécialisation sur des niveaux de gamme différents. Ce point pourrait être approfondi par une étude fine des valeurs unitaires des exportations tunisiennes. Il faut aussi signaler que l introduction de la dimension sectorielle donne plus d importance à la Chine, l Italie, la Roumanie, la Turquie et le Maroc qui sont nos concurrents dans le secteur Textile. Enfin, assez naturellement, quand on élimine le secteur pétrolier, les poids de tous les pays considérés augmentent au dépend de la Russie et du Royaume-Uni qui sont nos principaux concurrents pour les exportations pétrolières Calcul du TCEN Du côté des exportations, le TCEN, étant défini comme la moyenne géométrique pondérée d un panier de cours de change bilatéraux d une monnaie vis-à-vis de celles des principaux pays partenaires commerciaux et concurrents, il est calculé de la manière suivante : N N W = ( e i i avec W i = 1 i= 1 i= 1 TCEN ) Où e i indice du taux de change entre la monnaie du pays i et celle du pays de référence (le dollar américain dans notre cas). Le nombre de pays et de groupement de pays considérés est de 49, les poids Wi ayant été déterminés par les quatre méthodes détaillées précédemment. 22

23 Evolution du TCEN du Dinar au cours de la période (base 2000=100) calculé avec les quatre méthodes de pondération TCEN (Structure exportations) TCEN (sans spécialisation sectorielle) TCEN (par spécialisation sectorielle) TCEN (par spécialisation sectorielle H énergie) La courbe inférieure (sans spécialisation sectorielle) décrit un taux de change effectif nominal obtenu par une pondération qui donne une grande importance aux pays de la zone euro qui sont à la fois nos principaux concurrents et partenaires. Le poids de l Euro étant élevé, la dépréciation du Dinar par rapport à l Euro depuis 2000 a dicté l allure de cet indice. L intégration de la dimension sectorielle dans le calcul des poids des concurrents ne remet pas en question fondamentalement les tendances du taux de change effectif, mais il est plus précis et présente néanmoins une légère dérive, qui permet d intégrer l impact de l appréciation de l Euro vis-à-vis des concurrents de la Tunisie dont la monnaie est plus ou moins arrimée au dollar Calcul du TCER Etant défini comme étant le TCEN ajusté par les indices des prix, le TCER s écrit sous la forme suivante : TCER = N i= 1 ei ed I. I d i w i Avec : I d, L indice de prix du pays de référence. I, L indice de prix du pays i. i e, Le taux de change du pays i par rapport au dollar. i e d, Le taux de change du pays de référence par rapport au dollar. Wi, degré de concurrence du pays i. Pour le passage du TCEN au TCER, différents déflateurs peuvent être utilisés dont on peut citer : Indice des prix à la consommation (IPC) 23

24 Indice des prix à l exportation qui ne sont pas disponibles pour tous les pays considérés Indice des coûts de production qui sont les plus difficiles à estimer à cause de la complexité de leur structure (coûts de travail, coûts des intrants, fiscalité, frais de transport, coûts fixes, etc.). Les séries d indices des prix à la consommation sont disponibles pour la grande majorité des pays, alors que ceux des indices des prix à l exportation sont disponibles pour un nombre plus restreint de pays. Par ailleurs, il faut noter que le choix de l indice peut avoir un impact sur la nature même du TCER. Ainsi, la comparaison des TCER établis à partir des coûts de production (ou simplement salariaux) et des prix à l exportation intègre les comportements de marges des producteurs/exportateurs. Pays Pays pris en compte pour le calcul des TCER TCER / IPC Pondération TCER / Prix à la production TCER / Prix à l'exportation ALLEMAGNE 0,132 0,179 0,214 CHINE 0,122 ITALIE 0,092 0,125 0,150 BELGIQUE 0,076 0,104 FRANCE 0,068 0,093 0,111 ESPAGNE 0,063 0,086 0,103 PAYS-BAS 0,046 0,062 0,074 ROUMANIE 0,044 ROYAUME-UNI 0,040 0,054 0,065 TURQUIE 0,035 0,048 0,058 EX-URSS 0,028 MAROC 0,027 ETATS-UNIS 0,027 0,036 0,043 INDE 0,023 0,031 PORTUGAL 0,021 0,028 SUISSE 0,019 0,025 0,030 AUTRICHE 0,018 0,025 POLOGNE 0,016 0,027 EX YOUGOS 7 0,016 JAPON 0,014 0,019 0,022 HONGRIE 0,013 INDONESIE 0,012 0,016 DANEMARK 0,010 0,014 0,016 COREE-DU-SUD 0,009 0,012 0,014 BRESIL 0,007 0,010 0,012 SUEDE 0,007 0,010 0,012 CANADA 0,006 0,008 0,009 IRLANDE 0,005 0,007 0,008 MEXIQUE 0,003 0,004 FINLANDE 0,003 0,004 0,005 SINGAPOUR 0,003 7 Les prix de référence sont ceux de la Slovénie pour cet ensemble. 24

25 25

26 6.3 Annexe 3 : Méthodologie de calcul d un indice des matières premières. L'indice synthétique des matières premières de l OCE retrace l'évolution mensuelle (moyenne des observations) des prix de 21 matières premières. Sa pondération, actualisée chaque année, reflète la structure en valeur des importations de la Tunisie de l'année précédente. Les indices élémentaires sont agrégés en fonction de la nature des produits et de leur destination (alimentaire ou industrielle ou énergétique). Ils sont exprimés, d'une part en Dollar américain et, d'autre part, en Dinar tunisien. Le calcul se fait par la méthode de Laspeyres avec des indices exprimés actuellement en base 100 relativement à l année Le tableau suivant récapitule les matières premières retenues pour le calcul de l indice classées selon trois groupes : Matières premières agricoles Matières premières industrielles Energie Produit Poids Poids Poids Produit Produit dans le groupe dans le groupe dans le groupe Blé 0,39 Bois 0,11 Gazole 0,68 Café 0,02 Pate a papier 0,15 Pétrole brut 0,25 Thé 0,02 Minerai de fer 0,34 Gaz naturel 0,07 Viande 0,02 Cuivre 0,15 Charbon 0,01 Sucre 0,16 aluminium 0,07 Tourteaux de soja 0,06 Caoutchouc 0,05 Huile de tournesol 0,23 Coton 0,01 Tabac 0,02 Cuir 0,12 Mais 0,09 Poids dans l'indice Total 0,20 0,33 0,47 Tous les poids sont relatifs à l'année 2006 Les graphiques ci-dessous retracent les évolutions des indices de prix des principaux produits constituants chacun des trois groupes ainsi définis entre 1990 et Il faut signaler que la hausse des prix du pétrole et de ses dérivés a fait que le poids de l énergie dans l indice global est passé de 30% en 1990 à 47% en Evolution des indices des matières premières agricoles en $ (2000=100) Prod. Agricoles Blé Sucre Huile de tournesol

27 Evolution des indices des matières premières à usage industriel en $ (2000=100) Mat. Prem. Indust fer Pate a papier aluminium Evolution des indices de l'énergie en $ (2000=100) Energie Gaz naturel Pétrole brut (Rotterdam - $/baril)

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