Pour une stratégie industrielle pérenne

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1 Safe Automotive Hagondange Pour une stratégie industrielle pérenne Conférence de presse Jeudi 24 février 2011 Document élaboré Par la Fédération de la métallurgie, le syndicat de l entreprise Safe Automotive et le collectif revendicatif de l union départementale de la Moselle 1

2 Préambule Le maintien et le développement d une industrie forte est indispensable pour notre pays, comme pour notre région qui souffre particulièrement du recul de l emploi industriel. Plus de emplois industriels ont été détruits en Lorraine ces dix dernières années. La France est le pays en Europe qui détruit le plus d emplois dans l industrie. Cette stratégie est dangereuse car elle fragilise tout le tissu économique et social. La CGT mène le combat pour reconquérir l industrie, elle entend multiplier les initiatives pour développer des propositions qui constituent les bases d une véritable politique industrielle. I) Un contexte difficile pour l ensemble des sous-traitants de l industrie automobile Les états généraux de l industrie voulus par le président de la République ont montré les grandes difficultés des équipementiers automobiles soumis à un véritable diktat des grands groupes automobiles. Safe comme de nombreux sous-traitants automobile est depuis des années asphyxiée par ses clients au travers d une imposition systématique de baisse de ses prix de vente. A l inverse les prix d achat des matières premières (aciers) et de l énergie ne cessent de croître. Cela a pour conséquence de laminer les marges, la valeur ajoutée en empêchant les investissements et la remise à niveau de l outil de travail. L entreprise Safe est en redressement judiciaire depuis fin décembre La plupart des forgerons français (et européens) se trouvent dans la même situation avec de nombreux dépôts de bilan et restructurations dans ce métier : exemples de redressements judiciaires avec Forge de la ville (2006) et Setforge (2009). Aucune entreprise ne peut survivre durablement si elle n est pas capable de répercuter le coût de ces matières premières à ses clients. La sidérurgie qui fut longtemps concernée par la même problématique a réussi à intégrer dans ses prix de vente un «delta ferraille et alliages» qui s ajoute aux prix de base négociés chaque année. (ce delta évoluant à la hausse ou à la baisse selon les cours des matières premières qui sont publics et incontestés). Ascométal, principal fournisseur de Safe, applique ce delta ferrailles et alliages et Safe ne peut pas le répercuter à ses propres clients, et notamment Renault (qui accepte par contre ce delta pour les livraisons directes d Ascométal??!!) 2

3 Devant cette situation qui dure depuis plusieurs années, Safe a réagi en baissant de manière drastique tous ses autres coûts (investissements, entretiens, main d œuvre) mais ce ne sont que des pis aller face au problème structurel de l insuffisance des prix de vente. Cette baisse des coûts a forcément une limite et des conséquences sur la marche des outils qui se dégradent, en rentrant dans une spirale de déclin de l entreprise. Premier constat : rien de durable et de sérieux ne pourra se faire sans un relèvement conséquent des prix de vente. Les relations entre donneurs d ordres doivent s établir sur de nouvelles bases qui permettent aux sous-traitants de récupérer une partie de la valeur ajoutée finale. C est indispensable pour assurer le maintien des emplois et des qualifications, mais aussi pour permettre le financement des investissements (renouvellement des équipements.) II) Une stratégie industrielle suppose une stratégie durable : la question du repreneur Plusieurs repreneurs potentiels sont annoncés avec une date limite de dépôts de candidature pour le 28 février Parmi ces repreneurs, le plus en vue serait le groupe Farinia qui a déjà concentré un certain nombre de forgerons français (SetForge, Estamfor, Barriol et Dallière ), il déclare avoir le soutien de Renault et du FMEA et venir avec un programme industriel (non communiqué de manière précise) Par contre, les premières annonces du Président, F. GUINOT, ont été de s attaquer au social : 64 licenciements, remise en cause de la plupart des acquis sociaux (RTT, CE, convention collective etc ), autant de nouveaux sacrifices imposés aux salariés, sans perspective de redressement, s il n y a pas en face une remontée des prix de vente et notamment la question des deltas ferrailles ainsi qu un programme d investissements. De plus, Farinia envisage de «découper» l usine en centres de profit indépendants, ce qui fait craindre à terme des fermetures possibles d ateliers, SINON quel intérêt? CONSEQUENCES POSSIBLES AUSSI SUR LE VOISIN ASCOMETAL L usine sidérurgique voisine d Ascométal est quasiment le fournisseur d acier unique de Safe. Safe étant le premier client de cette usine à hauteur de 15% environ des livraisons. Il y a donc une imbrication étroite de ces deux usines qui était autrefois (avant 1988) le même site industriel (sidérurgie+forges). Safe était encore une filiale à 100% d Ascométal jusqu en 2007, date à laquelle elle a été cédée au groupe Hay via une Holding fantôme, HZ. 3

4 Si demain, Safe devait disparaître, ou perdre une partie de ses capacités de production, il est clair qu il y aurait aussi des répercussions sur Ascométal (600 salariés.) III) Les propositions CGT : il faut changer de logique industrielle En France, les principaux donneurs d ordre et en l espèce les constructeurs automobiles, (Renault, PSA) sont dans une logique forcenée de baisse des coûts et d exploitation de leurs fournisseurs et sous-traitants. Ceci a pour conséquence, d un coté, des fournisseurs qui meurent à petits feux car les baisses de prix imposés laminent les marges, limitent les investissements et condamnent rapidement ces entreprises à la faillite. De l autre, nos constructeurs nationaux qui engrangent des profits conséquents qui ne sont pas ou peu investis en France. Ils servent soit à financer le développement du groupe à l international soit à verser des dividendes stériles aux actionnaires. Cette politique se fait au détriment de l emploi industriel en France, et au détriment du bien être social puisque cela a pour conséquence moins d emplois, moins de salaires, moins de cotisations sociales etc. La CGT propose de changer cette logique agressive de domination et d exploitation par une logique de filière et de partenariat, où cette dernière n est pas l exploitation du fournisseur mais le partage de la richesse dans toutes les composantes de la filière. Certes, le marché automobile est un marché ouvert où les constructeurs se livrent une concurrence féroce, il est donc nécessaire de surveiller les coûts et d optimiser les marges. Pour autant cela doit être considéré sur l ensemble de la filière : Comment et où réaliser des économies? A quel endroit investir dans la filière? Comment améliorer la valeur ajoutée globale? Cette logique existe en Allemagne et au Japon mais pas en France, c est une des raisons de la «réussite allemande» et de «l échec français». On nous vante le mérite et le dynamisme des PME allemandes mais elles ne sont pas étranglées par les donneurs d ordre comme le sont les PME françaises. En Allemagne il y a un réel partenariat, voir un certain «patriotisme» économique. Volkswagen, BMW et les autres font d abord travailler leurs entreprises de proximité, et leurs fournisseurs nationaux. Elles les soutiennent dans leurs investissements, n écrasent pas leurs prix de vente, et privilégient une politique de gains partagés sur le long terme plutôt qu une exploitation mortelle sur le court terme. Deuxième constat : La filière automobile produit de la valeur qui doit être redistribué sur l ensemble de la chaine, les investissements lourds sont nécessaires, il faut interroger les marges des grands groupes mais aussi remettre à plat la place des 4

5 banques pour qu elles jouent un rôle plus efficace aux services de l emploi et des territoires. IV) Une question clé : le rôle et l intervention de l Etat a) L Etat a aidé massivement l industrie automobile nationale en 2009 au travers d un prêt de 6 milliards d euros. Il participe financièrement au FSI (Fond Stratégique d Investissement), au crédit impôt recherche, aux efforts de formation et dans d autres domaines. L Etat est encore actionnaire chez Renault à hauteur de 15%. Pour quel retour sur investissement et combien de créations d emplois La dernière usine automobile construite en France est celle de Toyota à Valenciennes en 2001, la dernière de Renault est celle de Douai en Ces dernières années, les constructeurs français ont une stratégie constante de désengagement des usines françaises. Ainsi la production française est passée de 3,3 Millions de voitures à 2 Millions de voitures par an et malgré le soutien des pouvoirs publics, emplois ont été supprimés, (14 % des effectifs). En amont, la situation des équipementiers est encore plus inquiétante, avec la suppression attendue de emplois sur les que compte ce secteur en France. Plusieurs groupes de sous-traitance ont connu des dépôts de bilan. Actuellement plusieurs entreprises de la filière automobile sont dans la tourmente : Sealinx (Joints automobile emplois menacés), MGM (Injection Plastique 270 emplois menacés en France, et notamment l usine à Villers-La-Montagne). Les tribunaux de commerce vont statuer de manière imminente sur leur devenir. Malgré les déclarations du chef de l Etat : Où est le retour sur investissements? b) les conditions de reprises de la Safe : Farinia proposerait le financement suivant : reprise de l entreprise via une holding au capital de 4,5M avec pour actionnaires Farinia pour 1,5M, le FMEA pour 1,5M et de l actionnariat local (ILP) pour 1,5M. Le financement de la reprise, du BFR de départ et des investissements se ferait via des obligations convertibles du FMEA à hauteur de 20M. Troisième constat : le repreneur ne finance qu une faible partie, les fonds publics (FMEA, ILP et 1/3 du FMEA sont plus importants.) Quelles garanties exige l Etat en contrepartie de ces aides? Sur l emploi, à court terme et moyen terme? Sur le bien être social des travailleurs? Sur la pérennité de l entreprise? Quelles garanties a-t-on que dans quelques années, les pièces fabriquées à Safe ne seront pas transférées dans d autres sites? V) CONCLUSION La situation de Safe n est pas isolée. De nombreuses entreprises de la filière automobile, mais aussi d autres secteurs, sont confrontées à la même problématique. 5

6 Cela pose la question du fonctionnement de notre économie. A quoi servent les entreprises? Quelles relations doivent-elles tissées entre donneurs d ordre et sous-traitants? Comment développer notre industrie nationale? Quelle politique industrielle? o Et quelle politique sociale? Au travers de l emploi, du niveau des salaires et des conditions de travail? Le Président de la République et le gouvernement parlent souvent de «politique industrielle». Des Etats Généraux de l Industrie se sont déroulés en 2010 dans toute la France, qu avons-nous comme résultats concrets? La CGT Moselle, la fédération des travailleurs de la métallurgie CGT sont totalement impliqués de la lutte des salariés de Safe qui se battent pour leur emploi et leur avenir. Nous souhaitons qu au travers d un repreneur crédible et des aides de l Etat on construise une véritable alternative et un redressement de cette entreprise qui fait partie du paysage depuis 1932 et qui fait vivre 350 salariés en direct et près de 1000 en indirect. L Etat est placé au pied du mûr.il ne peut accepter d apporter son concours à une reprise sans se donner des garanties durables tant pour le maintien des emplois comme pour le maintien de l activité sur le site. La CGT considère que la reprise directe dans le giron du groupe Renault serait la solution la plus favorable tant pour le groupe Renault pour «sécuriser» ses approvisionnements que pour la Safe pour la pérennité de son activité. Une stratégie de filière verticale garde sa toute la logique. De toute manière, un contrat de partenariat pluriannuel serait mutuellement avantageux. Nous souhaitons obtenir, dans les meilleurs délais, un rendez-vous auprès du ministre de l Industrie. Les aides publiques doivent servir à financer l emploi et le développement industriel. Une démarche commune de nos trois organisations sera faite dès demain. L Etat a des réelles marges de manœuvre tant comme donneur d aide que comme actionnaire de Renault. La CGT met en débat une nouvelle initiative de manifestation pour préserver l emploi ce site industriel. Pour placer cette entreprise et ses emplois sous la protection de la population. l 6

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