Dynamiques économiques de la métropole lilloise État des lieux et perspectives

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1 Département Études et Recherches en Économie Industrielle et Régionale Iéseg School of Management 3, rue de la Digue - F59000 LILLE 33 (0) (0) Dynamiques économiques de la métropole lilloise État des lieux et perspectives Monographie de filière Agro-alimentaire Rapport final Juin 2010 par Hassan EL ASRAOUI et François MILLEQUANT

2 PRÉAMBULE Dans le cadre des travaux du Schéma de cohérence territoriale (SCOT), l Agence développe trois éclairages complémentaires sur l économie métropolitaine : - une analyse synthétique des secteurs économiques importants par les effectifs employés, - une analyse des secteurs économiques selon leur rôle plus ou moins entraînant sur le reste de l économie, - une analyse de neuf filières d activités : sept définies par l INSEE (commerce-distribution, logistique, biologie-santé, textile-habillement, agro-alimentaire, imprimerie-activité graphique, industrie culturelle), deux définies par l Agence (services aux entreprises et banqueassurance). L ensemble de ces travaux est réalisé par l Agence, la Chambre de commerce et d industrie Grand Lille (Entreprises & Développement) et Industries & Services Iéseg. Industries & Services Iéseg a réalisé les monographies des différentes filières. Le présent document détaille la filière «agro-alimentaire». 1

3 SOMMAIRE 1. Contexte général Définition et contours Le contexte international L agroalimentaire français dans son contexte européen L agroalimentaire français face à la grande distribution et à l évolution des comportements de consommation Panorama de la filière nationale Données économiques et financières et évolution sur le moyen terme Les marchés Caractéristiques financières de la filière Caractéristiques locales de la filière Cadrage Analyse structure-performance Dynamique entrepreneuriale Principales entreprises de l arrondissement Forces et faiblesses actuelles des entreprises locales Spécialisations et complémentarités dans la Métropole Transfrontalière élargie Perspectives Vers des modes de consommation plus responsables Les nanotechnologies dans la filière agroalimentaire Annexe X Les marques des principaux groupes de la filière agro-alimentaire Altadis Tabacs Transports Bonduelle Conserves de légumes Bongrain Fromages Restauration British American Tobacco Tabacs Cadbury Schweppes Boissons sans alcool Chocolat Confiserie Carlsberg Bières Campbell Soup Company Autres produits alimentaires CDC Capital Alimentation Horlogerie-Bijouterie Hygiène & Soins du corps Industrie Internet

4 Restauration Coca-Cola Company Alimentation Boissons sans alcool Eaux minérales DairyCrest Produits laitiers et margarines Danone Produits laitiers Eaux minérales Biscuits Autres produits alimentaires Diageo Boissons alcolisées Ferrero Chocolats et confiserie Fromageries Bel Fromages Heineken Bières InBev (ex Interbrew) Bières Japan Tobacco Tabacs JC Boisset Boissons alcoolisées Kambly Biscuits Kraft foods Chocolats Cafés Biscuits Lactalis Produits laitiers Fromages Alimentation animale Margarine Laurent Perrier Champagnes Mars Inc Confiserie Cafés Alimentation animale Autres produits alimentaires LVMH Champagnes Vins et alcools Horlogerie-Bijouterie Luxe Presse magazine et quotienne

5 Distribution Radiophonie Nestlé Cafés Eaux minérales Autres boissons Yaourts et autres produits laitiers Crèmes glacées Produits instantanés Produits énergétiques Compléments santé Condiments/Assaisonnements/Pâtes à tartiner/autres Surgelés Céréales et petits déjeuners Chocolats et biscuits Produits professionnels Aliments pour animaux Produits pharmaceutiques Cosmétiques (par l'oréal) Lentilles de contact Panzani Pâtes alimentaires Pepsico Boissons Autres produits alimentaires Restauration, fast food Otsuka Papillaud Eaux minérales Perfetti Van Melle Confiserie Pernod-Ricard Boissons alcolisées Boissons sans alcool Champagnes SABMiller Bières Sara Lee Cafés Autres produits alimentaires Produits ménagers Hygiène & Soins du corps Habillement et lingerie Sodiaal Produits laitiers Fromages Spadel Eaux minérales Schokoladenfabriken Lindt & Sprüngli AG Chocolats Unilever

6 Crèmes glacées Autres produits alimentaires Hygiène & Soins du corps Produits ménagers Xinjiang Chalkis Co. Ltd Conserves

7 Filière Agroalimentaire Composition de la filière Selon l Insee, la filière «agroalimentaire" est composée des activités suivantes (en nomenclature NAF 2003 révision 1) : Industrie des viandes 151A Production de viandes de boucherie 151C Production de viandes de volailles 151E Préparation industrielle de produits à base de viandes 151F Charcuterie Industrie du poisson 152E Industrie du poisson Transformation et conservation de fruits et de légumes 153A Transformation et conservation de pommes de terre 153C Préparation de jus de fruits et légumes 153E Transformation et conservation de légumes 153F Transformation et conservation de fruits Industrie des corps gras 154A Fabrication d huiles et graisses brutes 154C Fabrication d huiles et graisses raffinées 154E Fabrication de margarine Industrie du lait 155A Fabrication de lait liquide et de produits frais 155B Fabrication de beurre 155C Fabrication de fromages 155D Fabrication d autres produits laitiers 155F Fabrication de glaces et sorbets Travail du grain et fabrication de produits amylacés 156A Meunerie 156B Autres activités de travail des grains 156D Fabrication de produits amylacés Fabrication d aliments pour animaux 157A Fabrication d aliments pour animaux de ferme 157C Fabrication d aliments pour animaux de compagnie Autres industries alimentaires 158A - Fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche 158B Cuisson de produits de boulangerie 6

8 158C Boulangerie et boulangerie-pâtisserie 158D Pâtisserie 158F Biscotterie, biscuiterie, pâtisserie de conservation 158H Fabrication de sucre 158K Chocolaterie, confiserie 158M Fabrication de pâtes alimentaires 158P Transformation du thé et du café 158R Fabrication de condiments et assaisonnements 158T Fabrication d aliments adaptés à l enfant et diététiques 158V Industries alimentaires n.c.a. Boissons et alcools 159A Production d eaux de vie naturelles 159B Fabrication de spiritueux 159D Production d alcool éthylique de fermentation 159F Champagnisation 159G Vinification 159J Cidrerie 159L Production d autres boissons fermentées 159N Brasserie 159Q Malterie 159S Industrie des eaux de table 159T Production de boissons rafraîchissantes Industrie du tabac 160Z Industrie du tabac Nous élargissons la filière à d autres secteurs : Fabrication de machines d usage général 292F Fabrication d équipements aérauliques et frigorifiques industriels 292H Fabrication d équipements d emballage et de conditionnement 292J Fabrication d appareils de pesage Fabrication d autres machines d usage spécifique 295E Fabrication de machines pour l industrie agroalimentaire 7

9 1. Contexte général 1.1. Définition et contours L industrie agroalimentaire représente l ensemble des activités industrielles qui transforment des matières premières issues des secteurs de l agriculture, de l élevage ou de la pêche en aliments et boissons pour l homme ou l animal. Dans sa définition plus large, elle inclut le tabac et les activités artisanales et commerciales de charcuterie et de boulangerie-pâtisserie. Ceci ne doit pas être confondu avec l agro-industrie qui, outre l agroalimentaire, comprend les activités de transformation des matières premières issues de l agriculture, de la pêche et de la foresterie en produits non alimentaires (biocarburants, biomatériaux, biotechnologies industrielles ) appelées "biotechnologies blanches". Ce dernier ne fait pas l objet de la présente étude. Nous fournissons un panorama complet des différents secteurs agroalimentaires faisant partie de notre champ après avoir resitué la filière dans sa dimension internationale et présenté quelques données de cadrage. En fonction des sources et pour éviter les conversions trop hasardeuses et imprécises liées à l évolution de la parité uro/dollar, nous maintenons la mention de la monnaie de référence des sources utilisées Le contexte international L agroalimentaire est la première industrie mondiale, il pèse pour milliards d uros de chiffre d affaires en 2006, soit environ 4% du PIB mondial et emploie au total 22 millions de personnes dont une part importante d emplois qualifiés "d atypiques" (saisonniers, temps partiel, contrats à durée déterminée...). A titre de comparaison, l industrie textile génère un chiffre d'affaires global de 350 milliards d uros pour 40 millions d emplois et l automobile représente respectivement milliards d uros et 8,4 millions de personnes (données OMC et OIT). L agroalimentaire mondial a une structure duale avec, d une part, de grands groupes multinationaux diversifiés (Cargill, Nestlé, Archer Daniels Midland, PepsiCo, Kraft Foods, Unilever, Bunge, ) et, d autre part, une multitude de PME ou de très petites entreprises généralement positionnées sur des produits de niche et sur des marchés locaux. Les configurations industrielles et les marchés connaissent de fortes hétérogénéités selon les pays et les secteurs en présence. Ainsi si l on prend l agroalimentaire américain dans sa totalité, on s aperçoit que celui-ci est peu concentré, l indice de Hirschmann Herfindahl 1 n étant égal qu à 91 alors que si l on considère le secteur des céréales pour le petit déjeuner ou celui des aliments 1 L indice de concentration Hirschmann-Herfindahl (HHI) est égal à la somme des carrés des parts de marché des entreprises intervenant sur un marché donné. S il tend vers 0 on considère que le secteur est proche de la concurrence pure et parfaite, ou d'une atomicité presque complère. Calculé ici selon une méthode peu orthodoxe qui consiste à considérer les proportions en pourcentage comme des entiers naturels, son maximum est de en cas de monopole (1 dans la méthode orthodoxe). Pour l'interprétation, on considère qu'un HHI inférieur à équivaut à un marché peu concentré, s'il est compris entre et 1.800, le marché est modérément concentré, et au-delà de il est fortement concentré. 8

10 chocolatés, cet indice passe respectivement à et 2.567, traduisant une très forte concentration dans ces deux branches 2. Les 15 plus grandes entreprises agroalimentaires selon le chiffre d affaires (en milliers d uros) 3 Nom de l entreprise Nationalité Chiffre d affaires Nombre de salariés Cargill États-Unis Nestlé Suisse Archer Daniels Midland États-Unis Kraft Foods États-Unis PepsiCo États-Unis Unilever RU Pays Bas Coca Cola États-Unis Mars Incorporated États-Unis Tyson Foods États-Unis Bunge États-Unis Danone France George Weston Canada Heinz États-Unis Lactalis France Pernod Ricard France Ces plus grandes firmes de renom totalisent plus de 530 milliards d uros de chiffre d affaires (22% du total mondial) et 1,4 million d emplois (6,4%). Pour la plupart d entre elles, la dimension est atteinte grâce à des opérations successives de fusions-acquisitions. C est le cas de Nestlé, créée en 1860 pour mettre au point un aliment pour bébés, qui a opéré sa première fusion dès 1905 avec une entreprise de fabrication de lait condensé ; en 1947 avec Maggi ; en 1960 avec Crosse & Blackwell ; en 1971 avec Libbys et en 1973 avec Stouffers. Plusieurs autres acquisitions ont été opérées par Nestlé dans années 1980 (rachat notamment de Carnation) et dans les années 1990 (Ralston Pruna). Unilever s est également développé en rachetant entre autres Brooke Bond, Bestfoods et Ben & Jerry s Ice Cream. Tyson Foods, le géant de la volaille, a fait de nombreuses acquisitions, surtout dans les années D autres regroupements ont eu lieu durant les vingt dernières années, elles ont été dictées entre autres par le développement du secteur de la grande distribution et sa politique de squeeze des prix ainsi que par la volonté de maîtriser l amont (intégration verticale) pour une meilleur contrôle des approvisionnements et des prix. Malgré une forte présence des géants de l agroalimentaire à travers le monde et une mondialisation croissante de la filière, plus de la moitié des échanges commerciaux se font entre pays industrialisés. En effet, en 2006, les échanges mondiaux de produits agroalimentaires dépassaient les 740 milliards de dollars courants, 40% 2 INRA Sciences Sociales : "Entreprises et filières agroalimentaires face à de nouveaux enjeux", N 5-6, Novembre Etabli à partir du classement de l EXPANSION, complété par des informations sur Wikipédia et sur le net. 9

11 d entre eux ont été réalisés par sept pays (Allemagne, Brésil, États-Unis, Italie, France, Pays-Bas). Ces échanges ont été multipliés par 3 depuis 1980, le taux de croissance annuel moyen sur la période était de +5,8%. Bien que leur excédent ait diminué de 87%, les États-Unis demeurent au premier rang mondial en termes d importations et d exportations. Avec un total de 333,8 milliards de dollars courants en 2006 (y compris le commerce intra communautaire), l UE à 27 représente près de 45% des échanges mondiaux. Ses importations ont été multipliées par 4 et ses exportations ont plus que triplé depuis La croissance annuelle moyenne de ses exportations a été de 6,5% sur la période , soit plus que la proportion mondiale. Quant à ses échanges avec le reste du monde, l UE totalisait près de 72 milliards d uros en 2007, elles portent principalement sur les "boissons, vins et alcools" qui interviennent pour près d un quart des exportations. Parallèlement, les principaux produits importés sont les "poissons et crustacés" et "les fruits" représentant respectivement 14,7% et 13,8% du total. 10

12 Le déficit des échanges agroalimentaires de l UE qui était de près de 11,7 milliards d uros en 2006 s est alourdi en 2007 pour passer à 18,8 milliards d uros, soit une aggravation de 60,7%. Ceci s explique par une hausse plus importante des importations (+13%) que des exportations (+5%). Les principaux clients de l UE sont les États-Unis pour une part de marché de 17,5% des exportations européennes en 2007 (hors commerce intra zone) suivis par la Russie (11%). Pour ce qui concerne les fournisseurs de l UE, les États-Unis n arrivent qu en 2 ème position (7,4% des importations européennes), la 1 ère place revenant au Brésil avec une part de 13,5% L agroalimentaire français dans son contexte européen Dans cet ensemble, la France représente un volume total (exportations + importation) de 88 milliards d uros en Elle ne semble malheureusement pas avoir bénéficié de la même dynamique relevée au niveau mondial et européen. En effet, après avoir amélioré sa part de marché de 7,4% en 1980 à 11,2% en 1990, elle perd du terrain en passant à 6,8% en En outre, ses volumes d échanges ont 11

13 été multipliés par 2,7 (contre 3 pour la moyenne européenne et mondiale), et la croissance annuelle n a été que 2,7% sur la période Évolution des échanges agroalimentaires France Les exportations et importations françaises en "produits transformés" évoluent d une manière quasi parallèle et le même constat est relevé pour les échanges en "produits bruts". Cependant, les deux catégories interviennent grosso modo pour ¾ et ¼ respectivement des échanges. En 2008, 72% des exportations françaises ont été réalisées vers les pays de l UE et ont porté essentiellement sur les "boissons, vins et alcools" (18% du total des volumes vers l UE). En tête des arrivées figure le secteur des "viandes et abats", qui intervient pour 19%. Quant aux échanges vers les pays tiers, c est toujours le compartiment des "boissons, vins et alcools" qui domine (36%). Suivent ensuite les "céréales" (17%) et le "lait et produits laitiers" (7,8%). Dans les importations, c est le produit "aliments pour animaux" qui se distingue avec 7,8% de part de marché. 12

14 Principaux clients et fournisseurs de la France dans l UE Dans l UE, les principaux clients de la France en produits agroalimentaires sont l Allemagne avec qui elle réalise 17,5% de ses exportations, suivie par la Belgique (17%), l Italie (15%) et le Royaume-Uni (14,4%). Concernant les importations, le principal fournisseur est les Pays-Bas, auprès de qui la France achète plus de 5 milliards d uros de produits agroalimentaires (19% des achats en provenance de l UE). Suivent ensuite l Espagne (17,9%), la Belgique (17,2%) et l Allemagne (17,2%). Avec les pays de l UE, la France réalise des excédents commerciaux dans les secteurs de "boissons, vins et alcools" - où elle a nettement amélioré sa position depuis , le "lait et produits laitiers" et les "sucres et sucreries" dont l excédent est resté pratiquement identique depuis Les branches déficitaires sont les "poissons et crustacés", les "fruits", les "préparations à base de légumes et de fruits" 13

15 et surtout les "graisses et huiles animales ou végétales" dont le déficit a plus que triplé depuis En France, le tissu des entreprises s organise autour de unités agroalimentaires en 2007, la grande majorité (87,3%) étant de petite taille ou "uni salarié". L ensemble pèse pour 2% de l emploi total en France métropolitaine, soit un peu plus d un demi-million et la ajoutée générée contribue pour 3,5% du PIB en 2007, en diminution de presque la moitié depuis 1980 (Insee). Le chiffre d affaires total est de 161 milliards d uros en 2006, soit 17% du total européen. La France arrive en 2 ème position après l Allemagne (18,8%) et loin devant le Royaume-Uni (12,7%). L industrie des viandes représente 35 milliards d uros (plus d un-cinquième du total) et celle du lait, 24 milliards d uros (15%). En 2006, les entreprises de 20 salariés et plus représentent à peine 12,3% du total employant près de salariés (Agreste, Insee). La tranche salariés pèse pour deux-tiers et un-cinquième seulement des effectifs salariés du secteur. Les entreprises de 250 salariés et plus interviennent pour 12,5% mais plus de 60% en termes d effectif salarié. La taille moyenne est de 127 salariés avec en moyenne pour les entreprises de 500 salariés et plus et 20 seulement pour celles opérant essentiellement comme donneuses d ordres. Le chiffre d affaires généré dépasse 137 milliards d uros avec en moyenne uros par salarié. C est chez les donneuses d ordre que le chiffre d affaires par salarié est le plus élevé, avec plus de K et chez les salariés qu il est le plus faible (285K par salarié). Industries alimentaires et des boissons selon la taille des entreprises en 2007 Nombre Effectif salarié au Nombre CA en millions CA/Sal en % d entreprises 31/12 sal/entreprise d uros K 20 à 49 salariés , ,50 285,21 50 à 99 salariés , ,60 306, à 249 salariés , ,00 340, à 499 salariés 208 7, ,80 347, salariés ou plus 161 5, ,30 408,78 Hors tranche (1) 108 3, , ,51 Total , ,40 368,49 (1) : entreprises donneuses d ordres principalement. Champs : France métropolitaine, entreprises de 20 salariés ou plus ou réalisant un chiffre d affaires supérieur à 5 millions d uros. Source : Agreste 14

16 Même si l activité agroalimentaire maille pratiquement tout le territoire national, les régions de tradition agroalimentaire et à forte présence de cette industrie sont le Nord-Pas de Calais, la Bretagne, les Pays de la Loire et le Rhône-Alpes. La plupart des entreprises agroalimentaires sont répertoriées dans le secteur des "viandes et produits à base de viande" (28% en nombre de structures et 29% en nombre de salariés). Les "produits de boulangerie-pâtisserie et de pâtes alimentaires" arrivent en 2 ème position (respectivement 12% et 11%) et les "produits laitiers" interviennent pour 10% et 14% respectivement. En termes de chiffre d affaires, les secteurs des viandes et du lait contribuent à eux seuls pour près de 40% du total. Plus de 18% des ventes sont réalisées à l export, les activités les plus dynamiques étant les "boissons" avec plus du quart des exportations agroalimentaires, suivies par les produits laitiers (17%) et les viandes (11,5%). L industrie du tabac (ne figurant pas dans ce tableau), génère un chiffre d affaires d un peu plus de 800 millions d uros en 2007, représentant environ 0,5% du total de la production agroalimentaire (Insee). 15

17 La valeur ajoutée au prix du marché dépasse les 26 milliards d uros en 2007 (AGRESTE), représentant près d un-cinquième du chiffre d affaires du secteur agroalimentaire. C est l activité "boissons" qui génère la plus forts montants avec près de 5,5 milliards d uros au total et près de uros par salarié. Les "huiles et graisses animales et végétales" avec uros par salarié enregistrent la meilleure performance. L activité "viandes" arrive en 2 ème position (4,6 milliards d uros) mais elles sous-performent en termes de valeur ajoutée par salarié puisque le ratio est à peine de uros, signe que le secteur et à forte intensité de main d œuvre, pour la plupart des cas de faible qualification. En termes d investissements, c est l activité "boissons" qui se détache avec plus de 780 milliards d uros en 2006 et uros par salarié. Le "petit" compartiment des "huiles et corps gras" (en termes de nombre d entreprises et de salariés) semble au contraire très dynamique en termes d investissements. En effet, le ratio de plus de uros par salarié dénote d un effort non négligeable en investissement notamment en travaux maintenance et de renouvellement des équipements. Les secteurs des viandes et des poissons sont les "mauvais" de la classe, les investissements par salarié sont à peine de uros dans le premier et pour le deuxième, les dépenses engagées se font dans la majeur partie des cas dans le cadre de mise en conformité réglementaire. Les "produits alimentaires divers" génèrent 33,1 milliards d uros de chiffre d affaires, et la part de la valeur ajoutée dans ce total est de 22,4%. En 2 ème position arrive le secteur des viandes avec 28,9 milliards d uros de chiffres d affaires (15,9% de part de la valeur ajoutée). Mais, c est dans le secteur des "boissons" que nous relevons la proportion la plus importante de la valeur ajoutée dans le chiffre d affaires (25,4%) s expliquant par la présence de gramme de produits plus élaborés. La balance commerciale agroalimentaire s est nettement améliorée de 1978 à 1997 pour atteindre un excédent de 10 milliards d uros, elle semble depuis éprouver quelques difficultés à se maintenir au dessous de ce seuil, elle affiche actuellement 8 milliards d uros. 16

18 1.4. L agroalimentaire français face à la grande distribution et à l évolution des comportements de consommation En France (ce qui est vrai d ailleurs dans beaucoup de pays développés) les relations entre les Industries Agroalimentaires (IAA) et la grande distribution se caractérisent par des tensions récurrentes obligeant les pouvoirs publics à intervenir pour rétablir l équilibre contractuel notamment en matière de fixation de "marges avant" et "marges arrières". La réduction des marges arrière, suite à l entrée en vigueur de la loi de modernisation de l économie - LME 4 s est traduite par une réduction des prix de production dans les IAA. Parallèlement, les chiffres d affaires en valeur ont baissé dans ce secteur et dans la grande distribution 5. 4 La loi n du 4 août 2008 de modernisation de l'économie dite "LME", publiée au Journal Officiel du 5 août 2008 a pour objectif de "lever les contraintes qui empêchent certains secteurs de se développer, de créer des emplois et de faire baisser les prix". 5 Lire Infos Rapides Insee : "L impact de la réduction des marges arrière sur le chiffre d affaires du commerce", 6 Août

19 Si le chiffre d affaires des IAA en valeur a toujours connu une évolution positive, une certaine stabilité est intervenue à partir du début de 2008 notamment après la forte hausse des cours des matières premières et la baisse la demande extérieure liée à la crise économique mondiale. L entrée en application de la LME en janvier 2009 a entraîné une baisse des prix de production (qui avaient déjà opéré un retournement) et une accélération du repli du chiffre d affaires dans les deux secteurs de l agroalimentaire et des grandes surfaces alimentaires. L agroalimentaire français fait face aussi à une évolution dans les comportements de consommation. Depuis 1970, on note un quadruplement de consommation par habitant des eaux minérales et de source, un triplement du poste "vins AOC, " et une forte augmentation du poste "yaourts" (+160%). Beaucoup de rubriques ont connu une faible progression mais d autres ont enregistré des évolutions négatives comme les vins courants (-76%), les sucres (-68%), le lait frais (-46%), le pain (-33%) et la bière (-26%). Consommation moyenne de quelques produits alimentaires (en Kg par personne) Pain 80,57 70,64 61,69 53,68 53,69 Pommes de terre 95,57 89,01 60,77 68,35 71,30 Légumes frais (1) 70,44 88,41 86,00 85,92 85,92 Boeuf 15,62 19,25 17,11 13,87 13,76 Volailles 14,20 19,29 21,66 19,98 19,75 Oeufs 11,53 14,25 13,98 14,00 13,59 Poissons, coquillages, crustacés (2) 9,93 12,85 14,36 11,66 11,82 Lait frais (en litres) 95,24 74,03 66,36 52,64 51,63 Fromage 13,81 15,25 16,65 18,16 18,39 Yaourts 8,56 8,71 15,87 21,59 22,25 Huile alimentaire 8,08 10,84 11,07 9,36 9,06 Sucre 20,41 14,98 10,06 6,85 6,56 Vins courants (en litres) 95,57 77,07 44,74 24,78 23,09 Vins A.O.C. (en litres) 8,03 14,92 22,87 23,62 23,34 Bière (en litres) 41,43 44,22 40,09 32,06 30,83 Eaux minérales et de source (en litres) 39,90 54,68 89,97 174,99 161,56 (1) : y compris légumes, fruits et assaisonnement. (2) : frais et surgelés. Champ : France. Source : Insee, comptes nationaux - base Le poids des dépenses alimentaires à domicile et hors foyer ne cesse de s éroder. Le coefficient budgétaire est passé de 25,3 en 1977 à 19,6 en 2007, soit -5,7 points et le recul est amplifié ces dernières années (-1,5 point entre 2003 et 2007). A l intérieur de cette dépense, la part du hard discount va en s accroissant. 18

20 1.5. Panorama de la filière nationale Le panorama que nous dressons ci-dessous tente de faire un état des lieux des différents secteurs relevant des IAA. Chacun d eux est caractérisé par des indicateurs de type indice de la production industrielle (IPI), indice du chiffre d affaires (ICA) et, dans le mesure du possible, par des indicateurs socioéconomiques et de performance Industrie des viandes Ce secteur se compose de la production de viandes de boucherie et de volailles ; de la préparation industrielle de produits à base de viandes et, enfin, de la charcuterie. Avec plus de 800 entreprises (20 salariés et plus) et emplois en 2007 (Insee), il est incontestablement le compartiment dominant de l agroalimentaire national (poids de 28% dans les deux cas). A l exception de quelques phénomènes conjoncturels en fin 2000 et 2001, la production industrielle de viande est restée pratiquement stable depuis 1995 (+3,4%). Cette tendance s explique entre autre par l évolution des habitudes de consommation et le report sur d autres catégories de produits de substitution. La consommation de viande bovine qui représentait près de 20 Kg/habitant en 1980 est à peine de 14Kg en 2007, soit une baisse de -28,5%. La consommation de volaille a augmenté de +2,4% sur la même période mais cette évolution gomme une tendance à la baisse intervenue depuis 1990 (-8,8%). 19

21 Indice de la production industrielle CVS-CJO janvier 1995= janv.-95 janv.-96 janv.-97 janv.-98 janv.-99 janv.-00 janv.-01 janv.-02 janv.-03 janv.-04 janv.-05 janv.-06 janv.-07 janv.-08 janv.-09 janv.-10 Industrie de la viande en mm/3m Source : Élaboration Industries & Services Iéseg à partir des données Insee 150 Indice du chiffre d'affaires CVS-CJO janvier 1995= janv.-95 janv.-96 janv.-97 janv.-98 janv.-99 janv.-00 janv.-01 janv.-02 janv.-03 janv.-04 janv.-05 janv.-06 janv.-07 janv.-08 janv.-09 janv.-10 Industrie de la viande en mm/3m Source : Élaboration Industries & Services Iéseg à partir des données Insee Le chiffre d affaires de l industrie de la viande (sans la charcuterie) représente plus de 31 milliards d uros en 2007, en augmentation de +32,4% par rapport à La valeur ajoutée générée est de 5 milliards d uros, soit à peine 16% du chiffre d affaires, signe que l activité demeure en majorité traditionnelle et les process moins élaborés. La part des matières premières varie entre 46% et 70% selon les compartiments. Dans la production de viandes de volailles, cette valeur ajoutée contribue à plus de 92% à rémunérer le facteur travail (contre 70% dans la préparation industrielle de produits à base de viandes). 20

22 151A Production de viande de boucherie 151C Production de viandes de volailles 151E Préparation industrielle de produits à base de viandes Chiffre d affaires (en M ) , , ,40 Valeur ajoutée (en M ) 2 037, ,60 Effectifs salariés Nombre d entreprises dont % de coopératives 4,0 2,5 1,2 STRUCTURE Taille moyenne des entreprises (Effectif / entreprise) Taux de valeur ajoutée au coût des facteurs (VABCF / CA) - en % 11,8 15,5 18,3 Poids des matières premières dans le chiffre d affaires (Matières premières / CA) - en % 70,2 55,4 46,1 Intensité capitalistique (Immobilisation / effectif) - K /entreprise 54,7 54,1 77,5 Taux d investissement (en %) 12,3 9,4 13,8 Part de la valeur ajoutée consacrée aux frais de personnel (Frais de personnel / VA) - en % 77,7 92,7 70 Marge brute d exploitation (EBE / CA) - en % 1,4 0,8 4,4 Rentabilité économique (EBE / Immobilisations brutes) - en % 7,5 2,6 11,8 Taux de prélèvement financier (Frais financiers / EBE) - en % Part du résultat net comptable dans l EBE (Résultats nets / EBE) - en % 19,2 111,5 12,5 0,4-0,8 1,4 COMMERCE EXTERIEUR Solde commercial (en M ) Taux d exportation - en % 10,2 16,3 5,8 AUTRES Production totale (en tonnes) Consommations d énergie (en ETP) Source : Ministère de l alimentation, de l agriculture et de la pêche : "panorama des industries agroalimentaires", édition Industrie du poisson Cette industrie se structure autour d une centaine d entreprises (3,6% du total national) et salariés (3%). Sa production a dépassé les tonnes en 2007 et le chiffre d affaires généré représentait 3,4 milliards d uros, soit +120% depuis Cette forte augmentation s explique par la bonne tenue des marchés à l export - même si les ventes à l étranger représentent à peine 10% - et par l effet prix et qualité sur le marché local. En effet, après une forte augmentation de sa consommation de poisson et de fruits de mer entre 1970 à 1990 (+44,6% en termes de nombre de kilos par habitant) le consommateur français semble progressivement délaisser ces produits, leur baisse depuis 1980 est de -8% et depuis 1990 de -18%. 21

23 Indice du chiffre d'affaires CVS-CJO janvier 1995= janv.-95 janv.-96 janv.-97 janv.-98 janv.-99 janv.-00 janv.-01 janv.-02 janv.-03 janv.-04 janv.-05 janv.-06 janv.-07 janv.-08 janv.-09 janv.-10 Transformation et conservation de poisson, de crustacés et de mollusques mm/3m Source : Élaboration Industries & Services Iéseg à partir des données Insee 152Z : Industrie du poisson Chiffre d affaires (en M ) 3 405,60 Valeur ajoutée (en M ) 642,2 Effectifs salariés Nombre d entreprises dont % de coopératives 0 STRUCTURE Taille moyenne des entreprises (Effectif / entreprise) 94 Taux de valeur ajoutée au coût des facteurs (VABCF / CA) - en % 17,4 Poids des matières premières dans le chiffre d affaires (Matières premières / CA) - en % 48,7 Intensité capitalistique (Immobilisation / effectif) - K /entreprise 60,6 Taux d investissement (en %) 11,8 Part de la valeur ajoutée consacrée aux frais de personnel (Frais de personnel / VA) - en % 69,2 Marge brute d exploitation (EBE / CA) - en % 4,4 Rentabilité économique (EBE / Immobilisations brutes) - en % 15,7 Taux de prélèvement financier (Frais financiers / EBE) - en % 24,3 Part du résultat net comptable dans l EBE (Résultats nets / EBE) - en % 1,1 COMMERCE EXTERIEUR Solde commercial (en M ) Taux d exportation - en % 9,9 AUTRES Production totale (en tonnes) Consommations d énergie (en ETP) Source : Ministère de l alimentation, de l agriculture et de la pêche : "panorama des industries agroalimentaires", édition

24 Transformation et conservation de fruits et de légumes Cette activité regroupe la transformation et conservation de pommes de terre ; la préparation de jus de fruits et légumes et, enfin, la transformation et conservation de fruits et légumes. On en dénombre 165 entreprises en France en 2007, représentant salariés, soit respectivement 5,6% et 6,8% du secteur agroalimentaire. 130 Indice de la production industrielle CVS-CJO janvier 1995= janv.-95 janv.-96 janv.-97 janv.-98 janv.-99 janv.-00 janv.-01 janv.-02 janv.-03 janv.-04 janv.-05 janv.-06 janv.-07 janv.-08 janv.-09 janv.-10 Transformation et conservation de fruits et légumes en mm/3m Source : Élaboration Industries & Services Iéseg à partir des données Insee Indice du chiffre d'affaires CVS-CJO janvier 1995= janv.-95 janv.-96 janv.-97 janv.-98 janv.-99 janv.-00 janv.-01 janv.-02 janv.-03 janv.-04 janv.-05 janv.-06 janv.-07 janv.-08 janv.-09 janv.-10 Transformation et conservation de fruits et légumes en mm/3m Source : Élaboration Industries & Services Iéseg à partir des données Insee Plus de 11 millions de tonnes de fruits et légumes ont été produites ou transformées en 2007 dont plus de 80% de production de jus de fruits et de légumes (+13,9% 23

25 depuis 1995). Après une forte baisse en 2007 et début 2008, le mouvement s est inversé depuis le deuxième semestre pour atteindre un indice 113,9 (base 100 en 1995). Le chiffre d affaires du secteur (près de 7 milliards d uros en 2007) est en augmentation de +37,2% depuis 1995 malgré la baisse significative intervenue depuis mi Le taux de valeur ajoutée de ce secteur varie entre 12,5% (préparation de jus de fruits et légumes) et 20,4% (transformation et conservation de pomme de terre). Dans ce dernier, la part de la consommation intermédiaire dans le chiffre d affaires est réduite à 29,1%, c est également le secteur qui est le plus dynamique à l export avec plus d un-cinquième des ventes exportées. Ici le nombre d entreprises est limité (8 seulement) mais elles sont de taille importante (271 salariés en moyenne). 153A Produits transformés à base de pomme de terre de consommation 153C Production de jus de fruits et de légumes 153E Transformation et conservation de légumes 153F Transformation et conservation de fruits Chiffre d affaires (en M ) 742, , , ,90 Valeur ajoutée (en M ) 168,1 144,9 646,9 335,7 Effectifs salariés Nombre d entreprises dont % de coopératives ,4 STRUCTURE Taille moyenne des entreprises (Effectif / entreprise) Taux de valeur ajoutée au coût des facteurs (VABCF / CA) - en % Poids des matières premières dans le chiffre d affaires (Matières premières / CA) - en % Intensité capitalistique (Immobilisation / effectif) - K /entreprise 20,4 12,5 19,4 15,9 29,1 58,2 45,2 42,2 174, ,1 99,6 Taux d investissement (en %) 28,2 20,1 17,6 16,1 Part de la valeur ajoutée consacrée aux frais de personnel (Frais de personnel / VA) - en % 55, ,1 67,7 Marge brute d exploitation (EBE / CA) - en % 7,9 2,8 5,8 4,4 Rentabilité économique (EBE / Immobilisations brutes) - en % Taux de prélèvement financier (Frais financiers / EBE) - en % Part du résultat net comptable dans l EBE (Résultats nets / EBE) - en % 12,4 7,7 11,4 12,4 11, ,9 21,6 2,3 0 2,8 1 COMMERCE EXTERIEUR Solde commercial (en M ) Taux d exportation - en % 20,5 16,1 16,8 16,9 AUTRES Production totale (en tonnes) Consommations d énergie (en ETP) Source : Ministère de l alimentation, de l agriculture et de la pêche : "panorama des industries agroalimentaires", édition

26 La consommation de pomme de terre a baissé de près de 20% entre 1980 et 2007 passant de 89Kg à 71,3Kg/habitant. La consommation de légumes frais est restée, quant à elle, stable autour de 86 kg/habitant sur la même période Industrie des corps gras Cette branche regroupe la fabrication d huiles et graisses brutes ; la fabrication d huiles et graisses raffinées et la fabrication de margarine. Avec 29 entreprises (1% seulement du total national) et emplois (0,6%), c est le plus petit des secteurs agroalimentaires. Indice de la production industrielle CVS-CJO janvier 1995= janv.-95 janv.-96 janv.-97 janv.-98 janv.-99 janv.-00 janv.-01 janv.-02 janv.-03 janv.-04 janv.-05 janv.-06 janv.-07 janv.-08 janv.-09 janv.-10 Fabrication des Huiles et Graisses en mm/3m Source : Élaboration Industries & Services Iéseg à partir des données Insee Indice du chiffre d'affaires CVS-CJO janvier 1995= janv.-95 janv.-96 janv.-97 janv.-98 janv.-99 janv.-00 janv.-01 janv.-02 janv.-03 janv.-04 janv.-05 janv.-06 janv.-07 janv.-08 janv.-09 janv.-10 Fabrication des Huiles et Graisses en mm/3m Source : Élaboration Industries & Services Iéseg à partir des données Insee 25

27 Après une relative stabilité entre 1995 et 2004, la production industrielle des corps gras a doublé en Depuis, elle se rétracte suite à la baisse de la demande tant nationale qu étrangère : l indice est passé à 184 actuellement (base 100 en 1995). Quant au chiffre d affaires, l indice est passé à plus de 240 (base 100 = 1995) en été 2008 pour baisser ensuite à un niveau de C Fabrication d huiles et graisses raffinées Chiffre d affaires (en M ) 806,6 Valeur ajoutée (en M ) 128,7 Effectifs salariés 821 Nombre d entreprises 9 - dont % de coopératives 0 STRUCTURE Taille moyenne des entreprises (Effectif / entreprise) 91 Taux de valeur ajoutée au coût des facteurs (VABCF / CA) - en % 11,2 Poids des matières premières dans le chiffre d affaires (Matières premières / CA) - en % 61,9 Intensité capitalistique (Immobilisation / effectif) - K /entreprise 331,6 Taux d investissement (en %) 3,8 Part de la valeur ajoutée consacrée aux frais de personnel (Frais de personnel / VA) - en % 33,2 Marge brute d exploitation (EBE / CA) - en % 5,9 Rentabilité économique (EBE / Immobilisations brutes) - en % 16,1 Taux de prélèvement financier (Frais financiers / EBE) - en % 7,5 Part du résultat net comptable dans l EBE (Résultats nets / EBE) - en % 3 COMMERCE EXTERIEUR Solde commercial (en M ) Taux d exportation - en % 19,9 AUTRES Production totale (en tonnes) Consommations d énergie (en ETP) Source : Ministère de l alimentation, de l agriculture et de la pêche : "panorama des industries agroalimentaires", édition Dans cet ensemble, la fabrication d huiles et graisses raffinées totalise un chiffre d affaires de 807 millions d uros en 2007 pour 821 salariés. Son taux de valeur ajoutée dépasse les 10%, la matière première pèse fortement dans le chiffre d affaires (62%) dans un secteur très peu enclin aux investissements (taux de 3,8%) et ce malgré une présence honorable sur les marchés étrangers puisque uncinquième des ventes sont réalisées à l export. La profession fait face une à un recul important des prix des huiles et aussi à une modification des comportements de consommation (souci de nourriture saine, alimentation allégée en gras, ) qui constituent autant d handicaps. La consommation française moyenne des "huiles alimentaires" qui avait augmenté entre 1970 et 1990 (+37%) semble baisser depuis (-18,6%) et la tendance pourrait se poursuivre voire s intensifier. 26

28 Industrie du lait L industrie du lait, se compose de la fabrication de lait liquide et de produits frais ; la fabrication de beurre ; la fabrication de fromages ; la fabrication d autres produits laitiers et, enfin, la fabrication de glaces et sorbets. Cette industrie se compose de 294 unités et emploie personnes, ce qui correspond à 10% des entreprises nationales et 14,3% de l emploi. L industrie laitière nationale fait face à un excédent de l offre, une faiblesse de la demande extérieure et un effondrement des cours des produits industriels et du prix du lait payé aux producteurs. 130 Indice de la production industrielle CVS-CJO janvier 1995= janv.-95 janv.-96 janv.-97 janv.-98 janv.-99 janv.-00 janv.-01 janv.-02 janv.-03 janv.-04 janv.-05 janv.-06 janv.-07 janv.-08 janv.-09 janv.-10 fabrication de produits laitiers en mm/3m Source : Élaboration Industries & Services Iéseg à partir des données Insee Après un pic en 2008, l évolution de la production dans l industrie n a cru que de 10% sur l ensemble de la période Les volumes ont porté sur un total 400 millions de tonnes en 2007, avec une forte dominance de "glaces et sorbets" et loin derrière les "fromages". En termes de chiffre d affaires, après correction des effets de la crise, la progression a été de +23% sur la période pour un montant total de plus 23 milliards d uros en C est le compartiment "fabrication de fromages" qui pèse le plus lourd avec plus 43,3% du chiffre d affaires suivie par la "fabrication de lait liquide et de produits frais" (35%). Le 1 er se distingue par des unités productives de plus grande taille (287 salariés en moyenne), une part de matières premières des plus faibles (moins de 50%) après quand même le secteur de "glaces et sorbets" (24%) et d une meilleure rentabilité économique (14,3% de la part de l EBE dans les immobilisations brutes). Le plus fort taux d investissement revenant à la fabrication de beurre (22,4%), celui de la marge brute d exploitation la plus élevée au compartiment "glaces et sorbets" (5,9%) et le plus fort taux d export à la "fabrication d autres produits laitiers" (38,4%). Pratiquement tous les produits de ces compartiments ont connu une augmentation de la consommation moyenne durant les trente dernières années. En effet, la 27

29 consommation par habitant de yaourts a augmenté de +155% depuis 1980 malgré une augmentation modérée depuis 1990 (+40%). La consommation des fromages a progressé d une manière honorable (respectivement +21% et +10%) alors que le lait frais semble baisser (-30% et -22%). 155A - Fabrication de lait liquide et de produits frais 155B - Fabrication de beurre 155C - Fabrication de fromages 155D - Fabrication d'autres produits laitiers 155F - Fabrication de glaces et sorbets Chiffre d affaires (en M ) 8 094, , , , ,70 Valeur ajoutée (en M ) 1 137,30 106, ,20 160,5 298,9 Effectifs salariés Nombre d entreprises dont % de coopératives STRUCTURE Taille moyenne des entreprises (Effectif / entreprise) Taux de valeur ajoutée au coût des facteurs (VABCF / CA) - en % Poids des matières premières dans le chiffre d affaires (Matières premières / CA) - en % Intensité capitalistique (Immobilisation / effectif) - K /entreprise 12,8 7,5 14,7 9 19,1 49,8 73,4 53,3 68,2 23, ,5 103,7 158,2 153,5 Taux d investissement (en %) 19,8 22,4 14, ,9 Part de la valeur ajoutée consacrée aux frais de personnel (Frais de personnel / VA) - en % 57,5 91,9 65,9 75,8 63,2 Marge brute d exploitation (EBE / CA) - en % 4,7 1,9 4,1 2,3 5,9 Rentabilité économique (EBE / Immobilisations brutes) - en % Taux de prélèvement financier (Frais financiers / EBE) - en % Part du résultat net comptable dans l EBE (Résultats nets / EBE) - en % 14,3 10,5 12,5 8,5 10,1 8 14,7 28,4 22,8 9 3,2 0,3 1,3 0,2 1,9 COMMERCE EXTERIEUR Solde commercial (en M ) Taux d exportation - en % 11,6 12,8 18,7 38,4 9,2 AUTRES Production totale (en tonnes) Consommations d énergie (en ETP) Source : Ministère de l alimentation, de l agriculture et de la pêche : "panorama des industries agroalimentaires", édition

30 Indice du chiffre d'affaires CVS-CJO janvier 1995= janv.-95 janv.-96 janv.-97 janv.-98 janv.-99 janv.-00 janv.-01 janv.-02 janv.-03 janv.-04 janv.-05 janv.-06 janv.-07 janv.-08 janv.-09 janv.-10 fabrication de produits laitiers en mm/3m Source : Élaboration Industries & Services Iéseg à partir des données Insee Industrie des grains et fabrication de produits amylacés Ce secteur se compose de la meunerie, des autres activités de travail des grains et de la fabrication de produits amylacés. D une taille comparable à l industrie du poisson, l activité travail du grain et produits amylacés compte 105 unités (3,6% de l ensemble français) pour emplois (3,2%). 140 Indice de la production industrielle CVS-CJO janvier 1995= janv.-95 janv.-96 janv.-97 janv.-98 janv.-99 janv.-00 janv.-01 janv.-02 janv.-03 janv.-04 janv.-05 janv.-06 janv.-07 janv.-08 janv.-09 janv.-10 Travail des grains et fabrication de produits amylacés en mm/3m Source : Élaboration Industries & Services Iéseg à partir des données Insee L indice de la production industrielle a cru d un peu plus de 10% sur l ensemble de la période gommant la bonne performance intervenue avant le 29

31 retournement conjoncturel mais qui semble affecter ce secteur bien avant le début "officiel" de la crise. Le chiffre d affaires semble être particulièrement dynamique, la progression dépassait les +60% après une limitation à +40% sur l ensemble de la période par l effet de la crise. Ceci s explique par l atonie de la demande extérieure affectant notamment les exportations des produits du travail des grains ainsi que les farines en raison de l augmentation de capacité de mouture par des pays traditionnellement importateurs. 156A - Meunerie Chiffre d affaires (en M ) 1 670,90 Valeur ajoutée (en M ) 361,8 Effectifs salariés Nombre d entreprises 75 - dont % de coopératives - STRUCTURE Taille moyenne des entreprises (Effectif / entreprise) 63 Taux de valeur ajoutée au coût des facteurs (VABCF / CA) - en % 17,4 Poids des matières premières dans le chiffre d affaires (Matières premières / CA) - en % 44,9 Intensité capitalistique (Immobilisation / effectif) - K /entreprise 149,8 Taux d investissement (en %) 12,1 Part de la valeur ajoutée consacrée aux frais de personnel (Frais de personnel / VA) - en % 58,9 Marge brute d exploitation (EBE / CA) - en % 4,7 Rentabilité économique (EBE / Immobilisations brutes) - en % 10,2 Taux de prélèvement financier (Frais financiers / EBE) - en % 38,8 Part du résultat net comptable dans l EBE (Résultats nets / EBE) - en % 2,2 COMMERCE EXTERIEUR Solde commercial (en M ) Taux d exportation - en % 13,5 AUTRES Production totale (en tonnes) Consommations d énergie (en ETP) Source : Ministère de l alimentation, de l agriculture et de la pêche : "panorama des industries agroalimentaires", édition Dans cet ensemble, la "meunerie" génère un chiffre d affaires dépassant les 1,6 milliards d uros, dans 75 unités productives (63 salariés en moyenne). Le taux de valeur ajoutée est de 17,4%, traduisant la part limitée des consommations intermédiaires (45% du CA). La part rémunérant le facteur travail est réduite à 59% et le taux d export ne représente que 13,5%. 30

32 Indice du chiffre d'affaires CVS-CJO janvier 1995= janv.-95 janv.-96 janv.-97 janv.-98 janv.-99 janv.-00 janv.-01 janv.-02 janv.-03 janv.-04 janv.-05 janv.-06 janv.-07 janv.-08 janv.-09 janv.-10 Travail des grains et fabrication de produits amylacés en mm/3m Source : Élaboration Industries & Services Iéseg à partir des données Insee Fabrication d aliments pour animaux Ce secteur regroupe la fabrication d aliments pour animaux de ferme et la fabrication d aliments pour animaux de compagnie. Près de 200 entreprises opèrent dans cette branche, soit emplois, ce qui représente respectivement 6,7% des firmes françaises et 4,7% des effectifs salariés. Indice de la production industrielle CVS-CJO janvier 1995= janv.-95 janv.-96 janv.-97 janv.-98 janv.-99 janv.-00 janv.-01 janv.-02 janv.-03 janv.-04 janv.-05 janv.-06 janv.-07 janv.-08 janv.-09 janv.-10 Fabrication d'aliments pour animaux en mm/3m Source : Élaboration Industries & Services Iéseg à partir des données Insee 31

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