STRATEGIE REVISEE DE MISE EN ŒUVRE DE L AGENDA POUR LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE COTON-TEXTILE DANS L UEMOA

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1 UNION ECONOMIQUE ET MONÉTAIRE OUEST-AFRICAINE LA COMMISSION DE L UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST-AFRICAINE STRATEGIE REVISEE DE MISE EN ŒUVRE DE L AGENDA POUR LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE COTON-TEXTILE DANS L UEMOA

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3 La présente stratégie a été élaborée par les acteurs de la filière coton-textile des pays membres de l UEMOA Avec l appui du programme : Tous ACP en faveurs des produits de coton-textile Financé par : La Commission Européenne En collaboration avec : Centre du Commerce International Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement Banque Mondiale Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture Common Funds for Commodities Pour toute information sur la méthodologie utilisée pour le développement de cette stratégie, veuillez contacter : Le Centre de Commerce International (ITC) Division des Programmes Pays Stratégie à l exportation Tel. : Fax : Site web : Courriel électronique: exportstrategy@intracen.org Les appellations et désignations employées dans la présente stratégie n impliquent pas l expression ou opinion de la part du Centre du Commerce International au sujet du statut légal des pays, territoires, villes ou régions, leur autorité légal ou de la délimitation de leurs frontières ou limites territoriales. v

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5 NOTE DE REMERCIEMENT Le présent document de stratégie révisée de mise en œuvre de l Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA est le résultat d un travail collectif d une équipe composée d une part, des membres du Secrétariat Technique Restreint (STR) du Comité de Suivi de l Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA composé de : DIONG Balla, Directeur de l'entreprise, de l'industrie et de l'artisanat au DDE/UEMOA ; SANOGO Oumar, Chargé de l'artisanat au DEIA/DDE/UEMOA ; NOUATIN Charles, Chargé de l'agriculture au DDRE/UEMOA ; et, GNAKADJA Koffi, Chargé des Questions Commerciales au DMRC/UEMOA. Et d autre part des experts du Centre du Commerce International (ITC) composés de : BUCHOT Eric, Conseiller principal en stratégies sectorielles ; ZOLA Donatien, Consultant national ; SOMAYIRE François, Consultant international ; et, ESTUR Gérald, Expert International. Avec la contribution de : GONZALEZ Alberto, Conseiller en Stratégie de l ITC ; KNAPPE Matthias, Expert coton, textile et habillement de l ITC ; GARBA Mahaman Sani, Expert Suivi évaluation du PAFICOT ; N'DOYE Awa, Chargé de la Gestion Financière et Administrative du PAFICOT ; et, TRAORE Ouola, Expert Agronome Principal du PAFICOT. Cette stratégie révisée est en parfaite adéquation avec les fondamentaux de base de l Agenda en termes de productivité, de valorisation et s inscrit dans le cadre de la relance du plan d action attaché à l Agenda coton-textile dans un contexte nouveau avec une échéance plus réaliste et des possibilités de redynamisation des leviers opérationnels. Elle a été élaborée suivant une approche méthodologique participative impliquant les membres du STR, les acteurs de chaque segment de la chaîne de valeur de la filière et les Experts pays pour sa validation consensuelle avant d être soumise aux différentes instances de la Commission de l UEMOA. L élaboration de ce document qui a été effectuée par le groupe de cadres cités plus haut, a été entièrement encadrée par Eric BUCHOT avec l appui du Consultant national de l ITC au niveau de la Commission de l UEMOA, Donatien ZOLA sous l entière supervision de Balla DIONG. Les auteurs de ce travail souhaitent remercier tout particulièrement tous les Experts qui ont participé à l atelier technique des 8, 9 et 10 novembre 2010 pour préparer l atelier de validation des 11 et 12 novembre 2010 du nouveau Plan de mise en Œuvre attaché à l Agenda coton-textile. Leurs contributions de qualité ont facilité cette validation par les Experts pays. Ils n oublient pas également tous ceux qui ont contribué à une bonne organisation et à la réussite des missions pays qui se sont déroulées dans un contexte de calendrier très serré, à partir desquelles le résultat actuel a été obtenu. vii

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7 Résumé Contexte L Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) compte huit (8) pays membres dans lesquels les conditions climatiques et écologiques sont favorables à la culture du coton. Cette activité fait intervenir directement ou indirectement près de 15 millions de personnes. La libéralisation de la filière coton qui s est déroulée suivant une approche intégrée, a été effective dans tous les pays de l Union. Au plan institutionnel, elle est gérée par les interprofessions dans la plupart des pays. Dans la zone UEMOA, l effectif de producteurs de coton représente environ 1,4% de la population de la planète et cultive près de 3,5% de la superficie cotonnière emblavée au plan mondial (Campagne 2009/2010). Dans l ensemble, les rendements restent bas et ne représentent que 54% du rendement moyen mondial, ce qui induit une production de l ordre de 2% de la production mondiale. Cette production, exportée à près de 100%, représente environ 6% des exportations au plan mondial. La consommation domestique n est que de 0,2% dont 0,1% destiné aux industries locales. La non application par certains pays producteurs de coton des règles commerciales multilatérales de l Organisation Mondiale du Commerce, notamment dans le domaine des subventions a entraîné (i) des pertes de recettes d exportation sur le coton de l ordre de 100 milliards de FCFA par an aux pays membres de l Union (Agenda 2003), (ii) l exposition du coton africain à des distorsions du marché international entraînant une déprime structurelle des cours du coton, aggravée par l évolution défavorable de la parité euro-dollar, a accentué la grave crise que traverse la filière coton-textile dans l espace UEMOA tout en annihilant les efforts de développement et de réduction de la pauvreté entrepris par les différents Etats. Les actions majeures engagées dans le cadre de la mise en œuvre de cet Agenda ont porté sur la mise en place d un Comité de suivi, la création formelle des points focaux par les Etats membres de l UEMOA, la tenue des rencontres périodiques par le Comité de Suivi, la réalisation par la BOAD de deux études relatives à la création de Fonds régionaux dédiés à la filière coton-textile, la réalisation d une étude par le Centre de Développement des Entreprises (CDE), sur les services au secteur coton-textile-habillement dans l UEMOA, l harmonisation des normes sur le coton au sein de l UEMOA, la signature par le Bénin, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad, d une convention de coopération avec l UEMOA relative à la mise en œuvre du Projet d Appui du Fonds Africain de Développement (FAD) à la Filière Coton-Textile dans les quatre pays co-auteurs de l initiative sectorielle en faveur du coton et la réalisation par l ONUDI d une étude complémentaire pour l approfondissement des résultats des deux études de la BOAD susvisées. En dépit de toutes ces actions mises en œuvre, aux termes de l échéance de 2010, il est à noter qu aucun des leviers principaux du plan d action de l Agenda coton-textile n a pu être opérationnalisé. Il est aussi constaté que le niveau de transformation de la fibre a régressé et tous les acteurs s accordent aujourd hui sur la nécessité de revoir le plan d action de cet Agenda pour sa redynamisation. C est dans cette perspective que la Commission de l UEMOA a sollicité l appui de l Union Européenne, dans le cadre du programme Tous ACP pour les produits de base (AAACP) pour l accompagner dans cette mise à jour. Le Centre du commerce international (ITC) a été désigné pour accompagner la Commission de l UEMOA dans cette initiative afin de proposer une révision de l Agenda accompagnée d un plan de mise en œuvre élaboré sur la base des enjeux majeurs identifiés par les acteurs au niveau des différents segments de la filière coton-textile comme ci-après : Le financement d équipements, fonds de roulement, fonctionnement et crédit de campagne ; La qualité du coton graine, de la fibre, de la semence et des intrants ; La formation et le renforcement de capacité ; La productivité du coton graine, de la fibre, des textiles des huiles et dérivés ; La compétitivité de la fibre, des textiles, des huiles et dérivés ; Le marché intra et extra régional ; ix

8 Les services de transport, de manutention, d assurance risques agricoles et autres ; Les cadres de concertation des acteurs au sein de la filière ; La coordination des activités au sein de la filière ; Les recherches semencières, agronomiques, agro-pédologiques, entomologiques et socioéconomiques. Plan de mise en œuvre Une analyse actualisée participative, croisée avec les opinions d experts, spécialistes de coton-textile, en concertation avec l équipe du Secrétariat Technique Restreint du Comité de Suivi de l Agenda coton-textile de la Commission de l UEMOA tout en tenant compte des résultats d études du secteur et des préoccupations des acteurs sur le terrain a permis de retenir cinq (5) objectifs stratégiques. En dehors de ces objectifs stratégiques, la stratégie ainsi révisée pour la mise en œuvre de l Agenda coton-textile présente dans sa matrice de planification, les objectifs opérationnels prioritaires à atteindre, les activités à réaliser, les responsabilités de chaque acteur impliqué, les indicateurs de progrès identifiés pour évaluer continuellement l état d avancement. Enfin, pour chaque activité proposée, les structures d assistance technique requises ont été indiquées. Les cinq (5) objectifs stratégiques de ce nouveau Plan de Mise en Œuvre (PMO) attachée à la stratégie révisée se présentent comme suit : Objectif stratégique 1 : Améliorer la productivité des filières coton-textile de la zone UEMOA : Les pays de l UEMOA sont peu compétitifs du fait de leur faible niveau des rendements agricoles. Le renforcement de cette compétitivité passe par une amélioration des ces rendements sur la base des appuis renforcés et la mobilisation des réserves d efficience dans les segments en amont de la production afin de mieux contribuer à la croissance économique nationale des pays de la sous-région et à la lutte contre la pauvreté en milieu rural. Objectif stratégique 2 : Améliorer la qualité du coton dans la zone UEMOA : La récolte manuelle du coton graine devrait conférer une meilleure qualité de produit notamment par l élimination des impuretés (tiges, bractées, feuilles et autres), mais, l utilisation de sacs en polypropylène au niveau de certaines étapes de la production confère aujourd hui au coton de la sous-région, la qualité de coton contaminé. Les dispositions en vue de disposer d une charte-qualité pour tendre vers la certification ISO du coton lui donneront une valeur ajoutée certaine. Objectif stratégique 3 : Soutenir le développement et la promotion du coton et des textiles de la zone UEMOA sur les marchés régional et international : Les sociétés qui évoluent dans la filière coton-textile ont peu de connaissance des marchés extérieurs et ne maîtrisent pas le développement de la stratégie marketing pour conquérir de nouveaux marchés. Alors que les sociétés d égrenage se confient aux commerciaux étrangers pour le placement de leurs fibres, les entreprises de filature, de teinture, de tissage et de confection subissent une rude concurrence des pays asiatiques sur leurs territoires respectifs. L artisanat qui semble mieux se développer dans ce domaine a des besoins de matière première, de formation et d équipements modernes pour présenter des produits de qualité. Dans leur ensemble, tous ces acteurs ont besoin d un encadrement de qualité pour un meilleur professionnalisme. Objectif stratégique 4 : Développer la transformation locale de la fibre de coton : Dans la filière coton-textile, la plupart des unités de production sont obsolètes ou à l arrêt et le personnel vieillissant et sans expérience réelle. Elles ont des problèmes de crédits, des matières premières et de compétence du personnel. Sur 46 usines fonctionnelles en 2003 dans l espace UEMOA, on n en dénombre que 12 difficilement en état de marche en 2010 et ne pouvant couvrir les besoins au plan national entraînant une invasion du marché local par les produits asiatiques. Il est alors important d élaborer une nouvelle stratégie de repositionnement de la sous-région dans ce secteur capital pour augmenter sa part de valeur ajoutée aux PIB nationaux et le taux d emploi des jeunes. x

9 Objectif stratégique 5 : Favoriser le développement et la promotion de la filière oléagineuse (Graine de coton) : En dehors des difficultés d accès à la matière première locale fournie par les sociétés d égrenage, les unités de trituration de graine de coton bénéficient d un marché d oléagineux favorable en dépit de la concurrence des huiles asiatiques. Ces sociétés ont besoin d une stabilité dans l approvisionnement en matière première en relation avec leur capacité de production. Résultats attendus Les résultats majeurs anticipés de la mise en œuvre des activités relatives aux cinq (5) objectifs stratégiques durant les dix (10) prochaines campagnes agricoles à compter de la campagne , période de démarrage des activités du PMO, sont les suivants : Le renforcement de la recherche coton-textile au niveau de toutes ses composantes (variété, agronomie, agro-pédologie, entomologie, socio-économie et filature) à travers les pôles d excellence pour assurer un meilleur partage des acquis afin de lui permettre de jouer pleinement son rôle dans la relance de la filière tout en garantissant aux producteurs, la disponibilité en semences de qualité aussi bien transgénique que conventionnelle qui assure une meilleure qualité de la production de coton graine ; La disponibilité en temps réel d intrants de qualité et à moindre coût grâce à un nouveau mécanisme régional d acquisition mis en place dans un environnement garantissant une bonne gestion par les bénéficiaires à travers une professionnalisation des acteurs de la filière coton-textile qui garantit une amélioration de l efficacité de la chaine de valeur ; Une augmentation de la production, du rendement et des superficies de coton graine à travers une meilleure motivation des producteurs basée sur la sécurisation de leurs revenus, les bonnes techniques de production durable à leur disposition dans un système de conseil en gestion des exploitations éprouvé ; Une amélioration de la qualité de coton graine et de la fibre obtenue grâce à l adhésion de tous les acteurs des différents segments de la filière, au programme qualité de l Union renforcé par la mise en place d une charte-qualité au niveau de la filière coton-textile ; Une garantie de la performance des entreprises de transformations de fibre de la sous-région à travers un soutien renforcé avec la mise en place de nouveaux mécanismes appropriés de financement. Elles développent désormais un dynamisme et une compétitivité de plus en plus accrus de leurs unités de filature, tissage, création, teinture, confection et d habillement plus modernisées en s affirmant sur les marchés domestique, régional et international ; L amélioration de l environnement du secteur coton-textile à travers les facilités créées par les Etats et la mise à disposition de personnes formées dans tous les domaines de chaque segment de la chaîne de valeur de la filière, assurent la motivation de nouveaux investisseurs tout en améliorant la performance des sociétés existantes ; Une meilleure intégration et organisation de la filière permettra une relance effective des activités dans tous les segments notamment dans la production agricole, la transformation et la valorisation du coton (fibre, graine et autres dérivés) dans la sous-région, sur la base de la vision commune pour la mise en œuvre de l Agenda dans la perspective d une compétitivité permettant de se positionner valablement et durablement sur les marchés intérieur, sous-régional et international grâce notamment à de meilleurs techniques et outils de promotion et de commercialisation. Ces résultats seront rendus possible notamment par la mise en œuvre efficace de la stratégie, une meilleure collaboration entre toutes les parties prenantes de la filière et le développement des services d appui au commerce pour facilité le processus de commercialisation de la filière coton-textile. xi

10 Impacts En conduisant jusqu à son terme le Plan de Mise en Œuvre attaché à l Agenda, il peut être anticipé les impacts ci-après : a) La renaissance progressive de la confiance mutuelle entre les producteurs ; b) L amélioration progressive des PIB nationaux sur le plan macroéconomique ; c) La réduction progressive du taux de chômage par une utilisation plus accrue de la main-d œuvre au niveau des unités de production du secteur et la diminution de l exode rural à travers une insertion des jeunes dans la culture du coton dans les bassins cotonniers ; d) L amélioration progressive du niveau de revenu de tous les acteurs du secteur notamment des producteurs agricoles et de ce fait une réduction de la pauvreté dans la sous-région ; e) La protection de l environnement de production agricole et industrielle garantissant une durabilité dans l exercice de la fonction ; f) La relance des activités dans le secteur de transformation de la fibre suite à la garantie d un financement productif dans le temps aux investisseurs et l accroissement du niveau de transformation et de consommation local induit par la compétitivité désormais avérée des unités de production du secteur ; g) Le renforcement du rang de premier producteur régional africain et amélioration du rang mondial dans la production du coton. Bénéficiaires Se fondant sur les actions déjà programmées pour être mise en œuvre à court terme et des impacts attendus de la mise en œuvre de cette stratégie, les bénéficiaires majeurs sont les agriculteurs qui voient leurs revenus améliorés et sécurisés ; les entreprises du secteur coton-textile qui confirment leurs performances à travers une compétitivité avérée ; les associations professionnelles de la filière qui voient leurs rôles et leurs capacités renforcées afin de mieux soutenir et représenter les acteurs de la filière et les Etats qui améliorent leur PIB et obtiennent une réduction du niveau de pauvreté et de chômage. Cadre de mise en œuvre L ampleur des objectifs retenus dans la stratégie révisée requiert une mise en œuvre efficace et coordonnée des actions, surtout dans un contexte de rareté des ressources. Il est de ce fait essentiel d assurer une cohésion et une complémentarité des efforts. A ce titre, un cadre de mise en œuvre fonctionnel approprié sera créé et le Comité de suivi et de coordination de l Agenda sera renforcé. Ainsi, le plan de mise en œuvre sera la feuille de route de référence pour les acteurs de la filière, les institutions et organismes de soutien à la filière, les partenaires techniques et financiers et les investisseurs pour créer un consensus et une intégration des efforts tant publics que privés vers les mêmes objectifs afin de développer une réponse intégrée à la filière. Ainsi, Les pays de la zone UEMOA témoigneront du renforcement de leur capacité à bénéficier des opportunités que présentent les marchés local, régional et international. Dans cette perspective, il sera essentiel que le cadre institutionnel de conduite de cette stratégie soit réadapté de manière consensuelle entre les principaux acteurs de l Union et de la filière avec l appui de leurs Partenaires Techniques Financiers bi et multilatéraux. La Commission de l UEMOA aura bien entendu un rôle prédominant et déterminant à jouer dans l exécution du PMO actualisé et de ce fait sera en relation étroite avec les Organisations Internationales (OI), telles que l ITC, la Banque Mondiale, le CFC et la CNUCED en charges d une partie de la mise en œuvre. C est notamment à ce titre que la Commission de l UEMOA a accepté d être l institution «Point Focal» du programme Tous ACP auprès des Organisations Internationales et autres partenaires. xii

11 Suivi évaluation Dans le cadre de l exécution du Plan de Mise en Œuvre de l Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA, le Comité de Suivi sera renforcé. Sa présidence est assurée par le représentant désigné par décision du Président de la Commission de l UEMOA au sein du DDE et qui assure en même temps la présidence du Secrétariat Technique du Comité (ST/CoS). La mise en œuvre de la stratégie révisée sera assurée par le Secrétariat Technique du Comité de Suivi de l Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA. A ce titre, il organise des sessions semestrielles de programmation des activités et du budget pour l exécution du PMO et peut aussi organiser des missions périodiques de contrôle et de suivi pour confirmer les résultats présentés par la coordination de la mise en œuvre des activités, lors des sessions semestrielles. xiii

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13 Avant-propos Le présent document de stratégie révisée de mise en œuvre pour la période de l Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA, adopté le 22 décembre 2003, contient les conclusions de débats, de réflexions et de propositions des acteurs de la filière de l espace communautaire, ainsi que des études préliminaires réalisées par les instances de l Union ou ses partenaires nationaux, régionaux et internationaux sur la question du coton et des textiles dans la sousrégion. L objectif de l Agenda, qui est de donner au coton de la sous-région et à ses dérivés une réelle compétitivité sur le marché mondial afin qu elle contribue à la réduction de la pauvreté des populations de nos pays à l horizon 2020, reste le fil conducteur de cette stratégie dont objectif central demeure la transformation de 25% de la production annuelle de la fibre de coton de l espace d ici à L élaboration de cette stratégie a fait l objet d une large concertation avec l ensemble des acteurs privés et publics de la filière coton-textile dans la sous-région. Elle a impliqué notamment les services en charge du coton et du textile dans les Etats membres, l expertise internationale et les membres actuels du Comité de Suivi de l Agenda : des réflexions, des travaux de recherche ainsi que des ateliers techniques de développement ont été menés par la Commission, par l intermédiaire du Secrétariat Technique Restreint de l Agenda, ceci en collaboration avec les experts de l ITC. Chaque étape du processus a fait l objet de consultations avec les différents maillons de la chaîne de valeur de la filière dans les pays de l Union afin de prendre en considération leurs différentes préoccupations et idées sur le développement du secteur coton-textile dans leurs pays respectifs. Le plan de mise en œuvre élaboré a enfin été discuté puis validé par les représentants de tous les segments de la filière coton-textile-habillement et oléagineux des huit pays membres de l Union, dans un atelier régional tenu les 11 et 12 novembre 2010 à Ouagadougou. Le plan de mise en œuvre de la stratégie révisée a permis d identifier les objectifs prioritaires à atteindre, les activités à réaliser, les responsabilités de chaque acteur impliqué et les moyens à mobiliser pour atteindre ces objectifs. Des indicateurs de progrès ont été fixés, afin d évaluer continuellement le degré d avancement dans la réalisation des missions assignées aux responsables de la mise en œuvre de l Agenda et, pour chaque activité proposée, les structures d assistance technique requises ont été indiquées. Je tiens à féliciter l équipe du Secrétariat Technique Restreint qui a conduit les travaux de mise à jour de l Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA et remercie vivement l Union Européenne qui a répondu favorablement à notre demande de mise à jour de cet Agenda, à travers l appui financier de son programme Tous ACP relatif aux produits de base agricoles. Mes remerciements s adressent également à l ITC pour l appui technique fourni à la Commission et à tous les acteurs qui ont contribué, directement ou indirectement, à la réussite du processus d actualisation de cette stratégie. Cependant, ce document n est pas une fin en soi. Il n est qu un cadre de planification reconnu par les instances de la Commission de l UEMOA pour mobiliser les ressources requises à la réalisation des activités prioritaires retenues et pour assurer un soutien efficace au développement de la filière coton textile dans l espace UEMOA. Pour réaliser les actions assignées dans cette stratégie révisée, deux conditions sont indispensables : D une part, il faut une réelle implication et un engagement total des responsables de chaque activité, aux niveaux national, régional et international ; et, d autre part, un suivi effectif et une évaluation régulière du degré de réalisation des objectifs. xv

14 C est ainsi que la mise en œuvre des recommandations contenues dans ce document est d une importance capitale et qu une évaluation périodique devrait permettre de s assurer de l avancement des activités auxquelles nous avons accordées la priorité. Puissent tous les acteurs de la filière coton- textile de l espace UEMOA répondre à cet appel et participer à la réalisation des objectifs poursuivis avec l accompagnement ferme et efficace de nos partenaires techniques et financiers et de nos Etats membres. Le Président de la Commission de l UEMOA Soumaïla CISSE xvi

15 Sigles et abréviations A.C.A ACP AFD AGOA AIFO AProCA BCEAO BM BOAD CCR CDE CERFITEX CFA CFC CIRAD CNUCED CORAF CSAGE CotlookA CV DDE DDRE DMRC ECOCERT FAGACE FAO FIRCA-CI FLO FRDA FSA GARI GIZ (exgtz) ICAC IFDC ISO ITC OCI OI Association Cotonnière Africaine Afrique Caraïbes Pacifique Agence Française de Développement African Growth and Opportunity Act Association des Industriels de la Filière Oléagineuse Association des Producteurs de Coton Africain Banque Centrale des Etats de l'afrique de l'ouest Banque Mondiale Banque Ouest Africaine de Développement Chambre Consulaire Régionale Centre pour le développement de l entreprise Centre de Recherche et de Formation de l Industrie Textile (Ségou, Mali) Franc de la Communauté Financière Africaine Fonds Commun pour les Produits de base Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricole Comité de Suivi de l Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile Indice d information sur le marché international du coton Chaîne de Valeur Département du Développement de l'entreprise, des Télécommunications et de l'energie Département du Développement Rural, des Ressources Naturelles et de l'environnement Département du Marché Régional, du Commerce, de la Concurrence et de la Coopération Organisme de contrôle et de certification Fonds Africain de Garantie Organisation Mondiale des Nation Unies pour l'agriculture et l'alimentation Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agronomiques de la Côte d Ivoire Fairtrade Labelling Organisation Fonds Régional pour le Développement Agricole Fonds de Solidarité Africain Fonds de garantie des investissements privés en Afrique de l Ouest Deutsche Gesellschatt Für Internationale Zusammenarbeit Comité consultatif international du coton Centre international pour la Fertilité des sols et le Développement agricole Organisation internationale de normalisation Centre du Commerce International Organisation de la Conférence islamique Organisation Internationale xvii

16 OMC ONG ONUDI OPC OXFAM PAFICOT PAU PER PIB PIC PME PMI PMO PNUD PRPICA PTF SNRA SNV STR SOFITEX UE UEMOA USAID WACIP Organisation Mondiale du Commerce Organisation Non Gouvernementale Organisation des Nations-Unies pour le Développement Industriel Organisation des Producteurs de Coton Oxford Commitee for Famine Relief Projet d'appui à la Filière Coton Textile Politique Agricole de l Union Programme Economique Régionale Produit Intérieur Brut Politique Industrielle Commune Petites et Moyennes Entreprises Petites et Moyenne Industries Plan de mise en œuvre Programme des Nations Unies pour le Développement Programme Régional pour la Protection Intégrée du Cotonnier en Afrique Partenaire Technique et Financier Services Nationaux de Recherche Agronomique Agence de développement des Pays-Bas Secrétariat Technique Restreint du Comité de Suivi de l Agenda Coton Textile Société burkinabè des fibres textiles Union Européenne Union Economique et Monétaire Ouest Africaine Agence des Etats-Unis pour le développement international Programme de Renforcement du Secteur Coton en Afrique de l Ouest et du Centre xviii

17 TABLE DES MATIERES Avant-propos xv Introduction 1 1. CONTEXTE GÉNÉRAL DE LA FILIÈRE COTON-TEXTILE 3 Evolution historique 3 Atouts de la filière coton-textile de l Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine 4 Faiblesses de la filière coton ouest-africaine 5 Le marché mondial du coton : évolution et perspectives 7 Importance économique du coton 7 Production 7 Consommation 8 Consommation industrielle 9 Commerce 9 Prix 10 Subventions et distorsions 10 Perspectives à moyen terme DETERMINATION DE L OBJECTIF DE DEVELOPPEMENT POUR L AGENDA COTON-TEXTILE REVISE 11 Etat de mise en œuvre de l Agenda 11 Révision de l Agenda 11 Le Plan de Mise en Œuvre 11 Les différents intervenants 12 Champ couvert par la stratégie révisée 12 Objectif de développement STRATEGIE REVISEE 15 Vision stratégique 15 OBJECTIF STRATEGIQUE 1 : Améliorer la productivité des filières coton-textile de la zone UEMOA 15 OBJECTIF STRATEGIQUE 2 : Améliorer la qualité du coton dans la zone UEMOA 21 OBJECTIF STRATEGIQUE 3 : Soutenir le développement et la promotion du coton et des textiles de la zone UEMOA sur le marché régional et international 24 OBJECTIF STRATEGIQUE 4 : Développer la transformation locale de la fibre de coton 28 OBJECTIF STRATEGIQUE 5 : Favoriser le développement et la promotion de la filière oléagineuse (Graine de coton) CADRE DE MISE EN OEUVRE DE LA STRATÉGIE REVISEE 33 Le comité de suivi de la mise en œuvre de l Agenda 33 Mise en place d un nouveau comité de suivi renforcé SCÉNARIOS DES RÉSULTATS POTENTIELS 35 xix

18 Hypothèses 35 Facteurs de viabilité du plan 35 Risques 36 Suivi-évaluations PLAN DE MISE EN ŒUVRE ACTIONS PRIORITAIRES PROGRAMMABLES AU TITRE DES 18 OU 24 MOIS PROCHAINS 58 ANNEXE I : Cartographie de la chaîne de valeur 65 ANNEXE II : Rapport d'atelier régional de validation des propositions relatives a l'actualisation de l'agenda 66 ANNEXE III : Liste des participants a l'atelier de validation des propositions relatives a l'actualisation de l'agenda CT 76 ANNEXE IV : Membres du Secrétariat technique restreint et experts nationaux et internationaux 82 ANNEXE V : Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA (2003) 83 xx

19 Introduction L Union Économique et Monétaire Ouest Africaine est composée de huit pays : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Créée le 10 janvier 1994, Elle a une superficie totale de km² et un marché de près de 94 millions d habitants. L Union a pour objectifs de renforcer la compétitivité des activités économiques et financières des Etats membres ; d assurer la convergence des performances et des politiques macroéconomiques des Etats membres à travers une procédure de surveillance multilatérale ; de créer entre les Etats membres un marché commun basé sur la libre circulation des personnes, des biens, des services, des capitaux et le droit d établissement des personnes ainsi que sur un Tarif Extérieur Commun et une politique commerciale commune ; de coordonner les politiques sectorielles nationales par la mise en œuvre d actions communes dans les grands domaines de la vie socio-économique des Etats membres et d harmoniser les législations des Etats membres en matière économique. A ce titre, elle a mis en place entre autres (i) un Programme Economique Régional (PER) visant la réalisation de projets intégrateurs régionaux, (ii) une Politique Agricole de l Union (PAU) visant à assurer la sécurité et l autosuffisance alimentaire et (iii) une Politique Industrielle Commune (PIC) visant à renforcer le tissu industriel de l Union. En dépit de ces programmes qui sont en cours dans les secteurs agricole et industriel, des dysfonctionnements ont été enregistrés au niveau de la filière coton-textile de l Union depuis la campagne agricole En effet, la non application par certains pays producteurs de coton des règles commerciales multilatérales de l OMC, notamment dans le domaine des subventions a entraîné (i) des pertes de recettes d exportation sur le coton de l ordre de 100 milliards de FCFA par an aux pays membres de l Union, (ii) l exposition du coton africain à des distorsions du marché international entraînant une déprime structurelle des cours du coton, aggravée par l évolution défavorable de la parité euro-dollar, a accentué la grave crise que traverse la filière coton-textile dans l espace UEMOA tout en annihilant les efforts de développement et de réduction de la pauvreté entrepris par les différents Etats membres. Pourtant, cette filière qui reste la principale source de revenu de plus de 15 millions de personnes dans la sous-région, génère entre 30 et 50% des recettes d exportation des Etats membres, contribue en moyenne de 33% à la formation du PIB et occupe près de 70% de la population active. Créatrice de nombreux emplois directs et indirects dans tous les secteurs de l économie, la filière coton-textile participe grandement à la lutte contre la pauvreté dans la sous-région. Pour soustraire une bonne partie de cette production à la volatilité des prix du marché mondial, et créer des emplois et de la valeur ajoutée dans la perspective de relever le défi de la lutte contre la pauvreté, il s avère indispensable de promouvoir la transformation de la production locale de coton dans l espace UEMOA pour rendre performante la filière. Sur la base de ces analyses, la Conférence des Chefs d Etat et de Gouvernement de l Union en sa séance du 8 décembre 1999 a donné de nouvelles orientations à la BOAD pour prendre des initiatives, notamment en ce qui concerne des actions futures en matière de lutte contre la pauvreté. Dès lors, en 2002, la BOAD a réalisé une étude d identification et de promotion d unités industrielles régionales dans la filière coton de l UEMOA suite à un atelier régional organisé à Lomé le 1 er mars 2002 avec l ensemble des acteurs afin de trouver les voies et moyens pour sortir la filière coton de la crise qui la secouait. Les résultats de cette étude ont permis au Conseil des Ministres Sectoriel de l UEMOA en sa session du 18 Juin 2003 à Ouagadougou de prendre une décision importante relative à la mise en place d une stratégie régionale et d un plan d action pour la transformation du coton dans l UEMOA. Cette décision a été adoptée le 22 décembre par le Conseil de Ministres Statutaire de l Union puis libellée sous forme d un «Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA» avec comme souci premier de défendre et de promouvoir la transformation du coton de la sous-région. 1

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21 1. CONTEXTE GÉNÉRAL DE LA FILIÈRE COTON-TEXTILE Dans les pays de l UEMOA, les conditions climatiques et écologiques sont favorables à la production cotonnière dans laquelle interviennent directement ou indirectement environ 15 millions de personnes dont les cotonculteurs qui sont regroupés au sein de plus de associations ou coopératives. Il s agit pour l immense majorité, de petits exploitants qui pratiquent une agriculture pluviale sur des surfaces comprises entre 1 à 5 ha en moyenne. La libéralisation de la filière coton qui s est déroulée suivant une approche intégrée, a été effective dans tous les pays de l UEMOA. Au plan institutionnel, les filières cotonnières sont gérées par les interprofessions dans la plupart des pays. En dehors du modèle béninois qui compte trois familles professionnelles (Distributeurs d Intrants agricoles, Producteurs de coton et Sociétés d égrenage), les interprofessions des autres pays se composent de deux familles professionnelles (Sociétés d égrenage et Associations de producteurs). Par ailleurs, pour éviter une concurrence sur le terrain, des zones d intervention sont généralement attribuées aux différentes sociétés d égrenage. Les activités des interprofessions portent essentiellement sur la gestion de l approvisionnement national en intrants par appels d offres, le mécanisme de lissage, le financement de la recherche et la production de semences. Elles sont parfois impliquées dans l encadrement et la formation des producteurs. L approvisionnement en intrants se fait par les sociétés d égrenage au profit des producteurs de leurs zones d intervention. Evolution historique La production de coton graine de la zone UEMOA a démarré autour des années 50 dans les pays du littoral à partir desquelles les premiers tonnages ont été commercialisés. Cette production a connu une progression très rapide dans le temps, due à l intervention de la Compagnie Française pour le Développement des Fibres Textiles (CFDT) et certaines sociétés cotonnières étrangères et la mise en œuvre de différents projets de développement rural dans les zones cotonnières. Cette évolution est à la base de son extension au niveau de tous les Huit (8) pays de l Union ainsi que la prolifération de l installation d unités d égrenage. La production a été multipliée par 5 et le rendement par 2, propulsant ainsi l Afrique de l Ouest et du Centre au second rang des exportateurs mondiaux de coton fibre. La production de coton fibre a atteint son point culminant de tonnes de fibre en avant de s effondrer à tonnes en Depuis lors, elle tend à remonter mais reste très en deçà de ce niveau. La fibre issue de la production cotonnière (environ 42% de la quantité de coton graine produite) est exportée à plus de 95%. Par manque de compétitivité, les différentes usines textiles sont tombées en faillite et le niveau de transformation a chuté à moins de 2%. Cette quantité est partagée à égalité entre les industries textiles restantes et les structures artisanales de la sous-région. Graphique 1 : Évolution de la production de fibre dans l UEMOA et de l Indice CotlookA Production (tonnes) Indice Cotlook A Source : Approfondissement des études relatives à la création de deux fonds régionaux d appui à la filière coton textile, Octobre

22 La production de fibre est obtenue à partir de l activité de 77 usines d égrenage d une capacité de 2,54 millions de tonnes de coton graine. Quatre (4) pays mobilisent près de 87% de cette capacité. Il s agit du Bénin ( t), le Mali ( t), le Burkina Faso ( t) et la Côte d Ivoire ( t). Tableau 1 : Répartition des usines d égrenage et leur capacité dans l espace UEMOA PAYS NOMBRE D USINES CAPACITE (T) % Bénin Mali Burkina Côte d Ivoire Togo Sénégal Niger Guinée Bissau Total UEMOA ,4 100 Source : Approfondissement des études relatives à la création de deux fonds régionaux d appui à la filière coton textile, Octobre 2009 Atouts de la filière coton-textile de l Union Economique et Monétaire Ouest- Africaine La filière coton-textile de l UEMOA est basée sur une agriculture pluviale réalisée à partir d une technologie conventionnelle utilisant des pesticides à bas volume et récoltée à la main produisant de longs fils dont la qualité est confirmée. A travers cet espace, on dénombre une population qui représente environ 1,5% de la population de la planète qui cultive près de 4% de la superficie cotonnière emblavée au plan mondial. Les capacités d extension et d amélioration des rendements de cette culture existent. La culture du coton est une activité qui a fait reculer la pauvreté au niveau des zones de production, quatre fois plus rapidement que dans les autres zones non productrices et l UEMOA constitue la principale zone cotonnière (76% de la production) en Afrique subsaharienne et se classe au 5è rang à l échelle mondiale ( ). En , le coton dans l UEMOA ne représente plus que 53% de la production subsaharienne et se situe au 7è rang au plan mondial. La production du coton biologique dans la sous-région est une niche à prendre en compte pour le développement de la filière coton. La commercialisation du coton fibre certifié biologique pour la filature permet au producteur d obtenir un gain substantiel de 0,1 Euro/kg de coton graine vendu (par rapport à un prix de l ordre de 0,3 euro/kg pour le coton conventionnel). Il en est de même pour le coton produit sous le label «Coton équitable». Compte tenu des contraintes de production de ce type de coton, il est reversé au producteur 0,05 euro/kg de coton graine vendu. Cette production lancée en 2005 sous le label «Coton équitable» concernant essentiellement le Mali, le Sénégal et le Burkina Faso est vendue sur le marché européen sous l expertise de GeoCoton (DAGRIS) pour sa technique de production. Il existe également le label coton bio-équitable. 4

23 Seul le Burkina connaît des avancées par rapport au coton transgénique qui présente un avantage comparatif certain par rapport aux autres systèmes de culture en termes de maîtrise des ravageurs et par conséquent, de diminution des charges de production et d amélioration du rendement. La technologie transgénique semble mieux adaptée à la culture du coton aujourd hui (57% des superficies mondiales et 80% des surfaces coton du Burkina) à cause de ses effets de réduction du risque et des coûts de production. Le nombre important d usines d égrenage (77) et de filature (46) existant sur le territoire de l Union avec une bonne répartition spatiale reste un avantage certain pour la relance des activités dans le secteur avec la perspective de minimisation des investissements à mettre en place pour la transformation de la fibre. Faiblesses de la filière coton ouest-africaine Dans l ensemble de l espace UEMOA, les rendements sont faibles et ne représentent que 52% du rendement moyen mondial, ce qui n induit qu une production de 2% par rapport à la production mondiale. Elle est d ailleurs exportée à près de 100% et ne représente que 6% des exportations de fibre au plan mondial. La consommation industrielle domestique ne représente que 0,1% du total mondial et la consommation finale de coton 0,2%. Les investissements actuels dans le secteur n ont pas permis aux pays bénéficiaires des facilités de l AGOA d exploiter toutes les possibilités offertes dans ce cadre. A ce jour, les pays africains n ont pas atteint 34% du plafond global qui leur a été attribué pour exporter leurs produits à travers ce canal. Au niveau de la chaîne des valeurs, pour être compétitif sur les marchés, les industries de la sous région doivent aligner les prix de leurs fibres sur ceux des pays concurrents notamment d Asie, ce qui ramènerait les prix du coton graine à un niveau très faible (de l ordre de 125 FCFA/kg). Par ailleurs, la fluctuation des taux de change reste un facteur d incertitude dans les échanges et d instabilité des politiques dans la filière. En effet, la monnaie de référence du marché mondial de coton est le US$. Pour les pays de la zone FCFA, qui ont une parité fixe avec l Euro, l évolution du taux de change entre le US$ et l Euro influence fortement la compétitivité de leurs fibres sur le marché mondial. Les recettes en US$ doivent être converties en FCFA pour les paiements au niveau de la filière. A l avènement de l Euro, des gains ont été réalisés grâce à un taux de change plus favorable entre l Euro et le US$. Mais à partir de 2002, cette tendance s est renversée, parce que l Euro devenant de plus en plus cher le taux de change se traduit par une réduction des prix de coton fibre évalués en Euro et induit une réduction de la marge bénéficiaire des pays de la zone FCFA. Ce sont ces effets néfastes sur le commerce extérieur qui amènent certains acteurs à demander la déconnection du FCFA de l Euro. Au total les faiblesses peuvent se résumer : Au mode de détermination du prix d achat du coton graine et du prix payé au producteur qui n est pas rémunérateur pour ce dernier ; Aux difficultés récurrentes d accès à l énergie et l eau à un coût concurrentiel et de manière pérenne ; Au caractère prohibitif des coûts de transport dans la zone UEMOA ; Au fractionnement du marché intérieur rapporté à la dispersion des industries textiles nationales ; A la vétusté des unités de transformation ; Au coût élevé des matières premières et des autres facteurs de production ; A la faible productivité de la main d œuvre ; A une fiscalité lourde ; Aux nombreuses tracasseries administratives ; A l invasion du marché local par des produits asiatiques bas de gamme, pillant les créations et dessins des industries locales pour envahir le marché de copies de tissus sur des motifs à succès ; 5

24 A des importations frauduleuses de grandes quantités de tissus en direction des pays de l UEMOA ; A la chute des cours entraînée par les subventions ; Au taux de change euro dollar très pénalisant pour les exportateurs ; A la concurrence des fibres synthétiques qui limite la croissance de la demande, et accentue la déprime des cours ; A des importations frauduleuses massives à travers les friperies. Graphique 2 : Structure du marché textile de l'uemoa Friperie; 17% Fraude; 49% Production locale; 17% Importations ; 17% Source : Approfondissement des études relatives à la création de deux fonds régionaux d appui à la filière coton textile, Octobre 2009 Au niveau des différents segments de la transformation, la situation se présente comme ci-après : a) Transformation locale de la fibre (marchande et déchets) Moins de 1% de la production de fibre est transformé localement au niveau des quelques rares usines de filatures et de tissage pour la plupart obsolètes. Ces usines conçues à haute intensité de main-d œuvre rencontrent aujourd hui des difficultés par rapport : Au manque de compétitivité généralisé de l outil productif ; A l approvisionnement en coton fibre, en termes de coût et de conditions ; Au coût élevé et la non disponibilité permanente de l énergie et de l eau ; A la vétusté et à l obsolescence des équipements ainsi que le vieillissement du personnel ; A l absence d une plate-forme de distribution et de réseaux de commercialisation à l international ; Au poids de l endettement ; A l absence chronique de fonds de roulement ; Aux difficultés de mobilisation de ressources financières ; A la faible capacité pour satisfaire les demandes dans les délais ; A la faiblesse du cadre de formation technique des agents du sous-secteur textile. b) Filature Teinture et tissage Les sociétés de filature de teinture et tissage subissent une concurrence des pays asiatiques et ne reçoivent pas d appui conséquent de leurs pays respectifs en termes de facilités bancaires, tarifaires, publicitaires, et d accès au marché international. L artisanat reste assez dynamique dans ce domaine. Mais, il a des besoins de matière première, de formation et d équipements modernes pour présenter des produits de qualité standardisés et acceptables sur tous les marchés. 6

25 c) Confection La plupart des usines évoluant dans ce secteur ont fermé. Par contre, l artisanat connait plus d essor, mais il est largement dépendant de la filature locale. L arrêt des activités de la plupart des sociétés de filature est perçu comme une menace directe et immédiate. Quant au marché local, il subit de plus en plus, la concurrence des importations de contrefaçons industrielles imitant les produits de l artisanat local. On note la faiblesse de la capacité de production individuelle par rapport aux volumes des marchés d exportation et l importation incontrôlée de la friperie qui concurrence ces unités de production qui ont des difficultés d approvisionnement en tissu localement. d) Compétitivité du coton Les résultats de certaines études ont montré qu en Afrique de l Ouest, le coût de production du coton graine et de la fibre par hectare est le plus bas par rapport à tous les autres pays producteurs avec F en moyenne pour le coton graine (Chaudhry, 2005). Malheureusement du fait des bas rendements, les pays de la sous-région se positionnent parmi les pays les plus chers lorsqu on rapporte les résultats au kg/ha (près de 385 FCFA). Donc, les pays de l UEMOA restent les plus chers dans la production à cause du très faible niveau des rendements. L amélioration de la compétitivité passe donc par une amélioration des rendements sur la base des appuis renforcés et la mobilisation des réserves d efficience dans les segments en amont et en aval de la production (rendement champ & rendement égrenage). Cependant, il apparaît légitime de privilégier autant que possible la valorisation interne de la fibre de coton produite au sein de l UEMOA, dans le souci de réduire la dépendance de cette filière vis-à-vis des aléas du marché mondial. Enfin, il est important de souligner que pour les pays comme le Niger et la Guinée Bissau, dans lesquels la production et le tissu industriel de transformation sont quasiment en disparition. Ces Etats doivent mener des réflexions pour l élaboration d un programme spécial de relance des activités. Le marché mondial du coton : évolution et perspectives Importance économique du coton Le coton est principalement cultivé pour sa fibre, matière première de l industrie textile. Les graines de coton fournissent une huile qui se classe au cinquième rang des huiles alimentaires consommées dans le monde et des tourteaux à haute valeur protéique pour l'alimentation animale. Le coton a joué un rôle important dans le développement industriel à partir du 18ème siècle. Il fournit emplois et revenus à des centaines de millions de personnes intervenant dans sa production, son traitement et son commerce à travers tous les continents. Sa culture a contribué à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté dans les zones rurales. Production Le coton est cultivé dans plus de cent (100) pays et couvre environ 2,5 % des terres arables de la planète. Environ 90 % de la production est concentrée dans l hémisphère Nord. La superficie mondiale consacrée au coton est relativement stable depuis 1950, fluctuant entre 28 et 36 millions d hectares. Par contre, la production mondiale a triplé entre et , passant de 6,6 millions de tonnes de fibre à près de 21 millions de tonnes, puis elle a plafonné jusqu en Elle a fait un bond de plus de 27 % en pour atteindre le niveau record de 27 millions de tonnes. Ceci se justifie par une amélioration du rendement moyen mondial qui est passé de 230 kilogrammes de fibre par hectare à près de 600 kg/ha en puis a stagné jusqu à la fin des années 90. Les rendements ont enregistré une amélioration constante pour atteindre 755 kg/ha en puis leur niveau record de 800 kg/ha en Ce gain de productivité est essentiellement dû à l expansion rapide de l utilisation commerciale des variétés génétiquement modifiées résistant à certains insectes et/ou herbicides. La production est retombée à moins de 22 millions de tonnes en du fait de la crise économique. 7

26 Semé dans une dizaine de pays en 2010, le coton génétiquement modifié occupe 57 % de la surface totale, contre seulement 2 % en 1996 et fournit environ 60 % de la production et des exportations mondiales. Graphique 3: Production cotonnière mondiale (Millions de tonnes de fibre) /01 02/03 04/05 06/07 08/09 10/11 Source : ICAC Entre et , la production totale mondiale a chuté de 13% mais elle a augmenté de 13% en Chine et de 19% en Inde. La baisse la plus forte a été enregistrée dans les pays de l UEMOA (- 52 %) dont la compétitivité à l exportation (95% de la production) a subi de plein fouet la forte appréciation de l euro, et partant du franc CFA, par rapport au dollar américain depuis En conséquence, les moyennes mondiales cachent une forte variabilité entre les pays. En , le rendement moyen en fibre à l hectare dans les pays UEMOA, où la culture est exclusivement pluviale, ne représentait que 54% de la moyenne mondiale et 21% du rendement moyen en Australie. Graphique 4 : Rendements moyens (kg de fibre/ha, 2009/10) Chine Inde USA Pakistan Brésil Ouzbékistan Turquie Australie UEMOA Monde Source : ICAC Consommation La demande finale de fibres textiles dans le monde a augmenté à un rythme impressionnant depuis les années 50, allant de 7,6 millions de tonnes à 57 millions de tonnes en

27 La consommation de 4 kg de coton par habitant par an a été presque constante depuis 1960, alors que la consommation totale de fibre de textile par habitant a plus que doublé. La part du coton dans l'utilisation mondiale de fibres textiles est ainsi tombée de 79 % en 1950 à 36 % en Consommation industrielle La consommation industrielle mondiale du coton a fortement augmenté dans les années 80 puis elle a stagné au-dessous de 19 millions de tonnes jusqu en avant d atteindre le niveau record de 26,5 millions de tonnes en La demande de textiles ayant été fortement affectée par la crise économique mondiale, la consommation industrielle a chuté de 11 % en La Chine a été la locomotive de l'industrie textile mondiale, captant 85 % de l accroissement de la consommation industrielle de à La filature chinoise a traité 10,9 millions de tonnes de coton brut en , contre 4,3 millions de tonnes en , soit respectivement 41% et 23% du total mondial. Commerce Plus de 150 pays participent aux échanges internationaux de coton fibre, matière première de l industrie textile. Les plus gros pays producteurs sont également les plus gros consommateurs au niveau industriel (filature) de sorte que les échanges internationaux portent sur environ un tiers de la production. Le commerce international du coton a atteint 3,6 millions de tonnes en , qui est resté un record jusqu'à la fin des années 50. Les échanges ont ensuite progressé pour atteindre le niveau record de 9,5 millions de tonnes en (août-juillet). Ils se sont fortement contractés à la suite de la crise économique mondiale, retombant à 6,5 millions de tonnes en La valeur des exportations mondiales de coton brut est estimée à 13 milliards de dollars américains en au prix du marché. La Turquie et le Bangladesh sont les plus gros importateurs après la Chine. Par contre, les Etats-Unis ont toujours été le premier exportateur mondial, sauf en e producteur et 2 e consommateur mondial, l Inde est passée en 5 ans de la position de 2 e importateur à celle de 2 e exportateur mondial. Ainsi, l un des plus importants clients pour le coton de l UEMOA est devenu son principal concurrent. Graphique 5 : Exportation de coton par pays (2009/10) Brésil 6% Grèce 3% Turkménistan 3% Autres 14% USA 34% Australie 6% UEMOA 6% Ouzbékistan 10% Inde 18% Source : ICAC 9

28 Prix Le coton se vend en dollars américains sur le marché mondial. Depuis 1950, les prix internationaux du coton ont été orientés à la baisse en raison des gains de productivité. Malgré les distorsions causées par les subventions, l offre et la demande de coton réagissent aux prix qui sont eux-mêmes déterminés par les tendances de l offre et de la demande globales. L indicateur de référence des cours mondiaux, l Indice A de Cotlook, s est élevé en moyenne à 73 cents par livre de à (août-juillet) et à 72 cents au cours des 10 campagnes suivantes. Le principal facteur explicatif des variations interannuelles de la moyenne des cours a été le solde net du commerce extérieur de fibre de la Chine. Cependant, la moyenne décennale de 2000 à 2009 est tombée à 59 cents la livre en raison de l excédent de production créé par la brusque amélioration du rendement moyen. Les prix du coton caractérisés par leur volatilité et leur imprévisibilité à court terme. L Indice A de Cotlook a fluctué entre 35 et 90 cents par livre au cours de la dernière décennie. En novembre 2010, le cours mondial a atteint le niveau de 172 cents qu il n avait pas atteint depuis 1864, durant la guerre de Sécession et en raison de la pénurie due à la vigoureuse reprise de la demande après la crise de 2008 qui avait entraîné une chute de la production. Subventions et distorsions Les subventions encouragent la poursuite de la production dans plusieurs pays n ayant pas d avantages comparatifs à la production du coton ; ce qui a un impact négatif sur les prix internationaux moyens du coton. De à , le montant total des soutiens directs des prix et des revenus du coton s est élevé en moyenne à 4,6 milliards de dollars US, dont environ la moitié aux Etats-Unis, ce qui représente 40% de la valeur des exportations au prix moyen du marché, près de 13% de la valeur de la production mondiale et plus de deux fois la production de l UEMOA. En raison de son importance vitale pour les économies de nombreux pays en développement, le coton est l un des enjeux majeurs des négociations sur l agriculture à l OMC. Perspectives à moyen terme Les fondamentaux de l offre et de la demande paraissent bien orientés. Le coton devrait bénéficier du boom des matières premières. La demande de coton devrait être soutenue par l accroissement de la population et des revenus, notamment dans les pays intermédiaires, même si la part de marché du coton continuera sans doute à décliner. La production devrait être limitée par la concurrence des cultures vivrières, oléagineuses et des bio-carburants alors que les rendements devraient plafonner car il n y a pas de progrès technique considérable en perspective. Cependant, les fibres chimiques concurrentes exerceront une pression sur les prix du coton et la baisse des prix des textiles au stade du détail tend également dans une certaine mesure à se répercuter en amont sur les prix des fibres. Le déficit structurel entre la production et la consommation chinoises devrait tendre à s accroître ce qui dopera les importations et soutiendra les prix. En conséquence, les prix internationaux moyens du coton au cours de la présente décennie seront, selon toute vraisemblance, nettement supérieurs à la moyenne de 59 cents la livre, sauf crise économique globale de longue durée. Ils n en resteront pas moins volatiles et imprévisibles. Les pays de la zone UEMOA dont les coûts de production et la qualité sont potentiellement très compétitifs devraient ainsi pouvoir regagner des parts de marché d autant qu ils disposent d une marge importante de progrès en termes de productivité et de qualité. 10

29 2. DETERMINATION DE L OBJECTIF DE DEVELOPPEMENT POUR L AGENDA COTON-TEXTILE REVISE Etat de mise en œuvre de l Agenda Les actions majeures engagées dans le cadre de la mise en œuvre de l Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA ont porté sur : la mise en place d un Comité de suivi avec un règlement intérieur, la nomination des points focaux par les Etats membres de l UEMOA ; la tenue des rencontres périodiques par le Comité de Suivi ; la réalisation par la BOAD de deux études relatives à la création de Fonds régionaux dédiés à la filière coton-textile ; la réalisation d une étude, par le Centre de Développement des Entreprises (CDE), sur les services au secteur coton-textile-habillement dans l UEMOA ; l harmonisation des normes sur le coton au sein de l UEMOA ; la signature par le Bénin, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad, d une convention de financement avec l UEMOA relative à la mise en œuvre du Projet d Appui du Fonds Africain de Développement (FAD) à la Filière Coton-Textile dans les quatre pays co-auteurs de l initiative sectorielle en faveur du coton ; et, la réalisation d une étude complémentaire pour l approfondissement des résultats des études relatives à la création des deux fonds régionaux d appui à la filière coton-textile financées par l ONUDI. Révision de l Agenda En dépit de toutes ces dispositions qui ont été prises pour la mise en œuvre de l Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA, aux termes de son échéance en 2010, les résultats n étaient pas à la hauteur des espérances. Pour redynamiser cette stratégie dans le contexte actuel de la filière, la Commission de l UEMOA a sollicité l appui de l Union Européenne, dans le cadre du programme Tous ACP pour les produits de base, pour l accompagner dans la mise à jour de l Agenda dont l objectif était de transformer à l horizon 2010, 25% de la production de coton fibre par an en y apportant plus de valeur ajoutée et créer par la même occasion emplois industriels. L ITC a alors été désigné pour accompagner la Commission de l UEMOA dans l actualisation de l Agenda coton-textile. La Commission de l UEMOA a mandaté le STR de l Agenda afin de diriger les travaux de mise à jour et donc de travailler en étroite collaboration avec l ITC tout au long du processus. Des résultats de la démarche entreprise conformément au plan de travail retenu avec le STR, l objectif tel que formulé reste d actualité au regard des observations des acteurs de la chaîne de valeur lors des missions circulaires dans les pays. Néanmoins, ils reconnaissent que l horizon temporel doit être réajusté en rapport avec les actions à mener et la période d exécution de ces actions pour permettre d apprécier leurs effets. Le rapport de la dernière actualisation des études sur la mise en place de Fonds Régional de Développement Economique de la filière coton propose dans un de ses scénarios dit "ambitieux" qui pourrait garantir le développement du textile et de la confection, assurer une véritable reconquête du marché régional et un positionnement durable sur le marché international, de viser le taux de transformation de 25% de la fibre, non pas en 2010, mais à une plus longue échéance, c est-à-dire à l horizon 2020», coïncidant ainsi avec les nouvelles ambitions de la Commission à travers son plan stratégique Le Plan de Mise en Œuvre L opérationnalisation de l Agenda coton-textile (2003) avait été faite à travers un plan d action basé sur six (6) axes d intervention, des objectifs et des activités. L aboutissement du processus actuel de travail sur l actualisation dudit Agenda est issu des activités précédemment programmées dans le dernier plan d action, les opinions des Experts dans les pays de l UEMOA, les résultats d études commanditées dans le secteur et les résultats des travaux de différents ateliers de validation. Le document qui résulte de ces 11

30 travaux est dénommé "Plan de Mise en Œuvre (PMO)" élaboré de manière participative et consensuelle avec la contribution des acteurs et partenaires à tous les niveaux. Le nouveau PMO, décliné en cinq objectifs stratégiques, constituera une feuille de route et un plan d action pour le secteur permettant de créer un consensus pour fédérer les efforts tant publics que privés vers les mêmes objectifs afin de développer une réponse intégrée pour la filière. Le PMO pourra permettre une meilleure fusion et partage de ressources dans des domaines clés pour améliorer la pertinence, l efficience et l efficacité des initiatives régionales pour le bénéfice du secteur; ceci en harmonisant les actions régionales avec les actions nationales. Il sera un meilleur support de communication, pour la sensibilisation des responsables politiques des pays membres de l Union et des acteurs des différents segments de la chaîne de valeur; en cela, il facilitera notamment le travail des membres du Comité de Suivi de la mise en œuvre de l Agenda pour la compétitivité de la filière Coton-textile et des points focaux des Comités de suivi au niveau pays. Il servira également de lignes directrices aux Comités de Suivi des pays membres de l UEMOA et aux décideurs politiques pour l élaboration et la mise en œuvre de nouveaux programmes et projets en appui aux activités prévues dans le PMO et susceptibles d améliorer la compétitivité au niveau des différents segments et générer de nouveaux emplois. Enfin, Il sera un excellent outil de plaidoyer auprès de Partenaires Techniques et Financiers (PTF) et des investisseurs privés, dans la perspective de pouvoir lever des fonds pour la mise en œuvre des activités prévues dans le PMO et parvenir ainsi à leur exécution à bonne date. Il propose pour finir, un cadre de suivi et de mesure des résultats par l intermédiaire d une plate forme légitime pour le suivi et la coordination de la mise en œuvre. Les différents intervenants L élaboration de la stratégie révisée de mise en œuvre de l Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA s est déroulée de manière participative. Plusieurs types d acteurs sont intervenus dans sa réalisation. Il s agit d une part du Secrétariat Technique Restreint du Comité de Suivi de la mise en œuvre de l Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile de l UEMOA qui en est la cheville ouvrière. Il est composé des Experts du DDE (4), DMRC (1), DDRE (1) élargis aux cadres de PAFICOT (3). Ils ont reçu l appui technique de consultants de l ITC (Centre du Commerce International) (4) notamment en ce qui concerne les aspects méthodologique, technique et organisationnel. Les autres partenaires dans l exécution de cette importante activité, restent les autres membres du comité de suivi (CDE, BOAD, BCEAO), les experts pays, les partenaires techniques et financiers (PTF) et les différentes hiérarchies de la Commission de l UEMOA. En effet, les résultats des travaux de l équipe nommée plus haut, sont soumis à l appréciation et validation successives des Experts et différents acteurs pays des segments de la chaîne de valeur de la filière coton-textile ainsi qu aux différentes hiérarchies de la Commission de l UEMOA prévues dans le cadre de ce genre de validation. L initiative est également soutenue par les organisations partenaires suivantes : le CFC, la FAO, la CNUCED et la Banque Mondiale. Champ couvert par la stratégie révisée L Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA couvre les huit pays de l Union. En 2006, la production de la sous-région était concentrée au Burkina Faso, au Mali, au Bénin et en Côte d Ivoire qui totalisaient 93% de cette production. Néanmoins, les pays qui ont une économie cotonnière complètement désarticulée attendent aussi des interventions spéciales dans ce domaine pour leur relance. La mise en œuvre des activités touche l ensemble des segments de la chaîne de valeur dont les bénéficiaires directs identifiés sont : 12

31 Les services de recherches cotonnières ; Les services de vulgarisation et d encadrement ; Les producteurs de coton ; Les organisations de producteurs de coton (OPC) ; Les Importateurs d intrants et équipements agricoles ; Les éleveurs utilisateurs de tourteaux et producteurs de fumier animal ; Les services de contrôle de qualité du coton et de classement de fibre ; Les sociétés d égrenage de coton graine ; Les transporteurs d intrants, de coton graine, de fibre, de textile et d habillement ; Les filateurs ; Les acteurs du secteur du tissage ; Les teinturiers ; Les confectionneurs ; Les triturateurs ; Les entreprises de génie civil (magasins, pistes) ; Les transitaires ; Les commerçants de textiles ; Les exportateurs et négociants de fibre, fil, tissu et habillement ; Les banquiers ; Les familles professionnelles ; et, Les interprofessions de la filière coton-textile. In fine, tous les segments seront pris en compte au niveau des extrants à tous les échelons (graine, fibre, textile, habillement, déchets, huile, tourteaux) aussi bien sur le marché domestique que sur les marchés régional et international. Certaines organisations se positionnent déjà à travers leur leadership et seront certainement des partenaires privilégiés dans l exécution du PMO. Il s agit de l AProCA pour les producteurs, l ACA pour les sociétés d égrenage et le PRPICA pour la recherche. Objectif de développement La Décision n 15/CM/UEMOA du 22 décembre 2003 portant adoption de l Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA a été bâtie autour d une vision partagée d avenir de la filière cotonŕtextile de l UEMOA à l horizon L objectif de développement qui en découlait était de «transformer à l horizon 2010, 25% de la production de coton fibre pour apporter de la valeur ajoutée et créer par la même occasion emplois industriels». Pour donner à cet objectif un contenu opérationnel, l Agenda avait été décliné en six axes à savoir : la création d'un Fonds régional de promotion de la production du coton et d'incitation à la transformation locale de la fibre de coton en vue de (i) sécuriser les revenus des producteurs de coton et (ii) attirer l investissement privé dans la transformation de la fibre de coton ; la mise en place d'un Fonds régional d'investissement pour le développement de l'industrie textile de l'uemoa ; le lancement d'une concertation sectorielle autour de l'ensemble des actions à mettre en œuvre pour la compétitivité de la filière ; l'élaboration et la mise en œuvre d'un programme régional de formation aux métiers du textile ; la mise en place d'un dispositif régional de centres techniques textiles ; le lancement d'une campagne active et de promotion d'un agenda dont la mise en œuvre suppose la mobilisation de tous les acteurs : les pouvoirs publics, les institutions régionales et internationales, les investisseurs internationaux et les opérateurs économiques privés. 13

32 Toutefois, des dysfonctionnements ont été enregistrés dans sa mise en œuvre du fait particulièrement de l absence de leviers d action opérationnels et d articulation entre les politiques nationale et régionale sur la filière coton-textile. Conscientes de ces difficultés, les autorités de l UEMOA ont souhaité la révision de l Agenda pour le sortir de sa léthargie actuelle et l adapter au contexte et évolution institutionnelle de gestion de la filière. Pour y parvenir, la nouvelle démarche méthodologique a consisté à croiser les objectifs de l Agenda avec les opinions d experts pour aboutir à un nouveau Plan de Mise en Œuvre (PMO) qui se décline en cinq (5) objectifs stratégiques qui soutiendront désormais la mise en œuvre de l Agenda coton-textile. Il s agit de : 1. Améliorer la productivité des filières coton-textile de la zone UEMOA ; 2. Améliorer la qualité du coton dans la zone UEMOA ; 3. Soutenir le développement et la promotion du coton et des textiles de la zone UEMOA sur le marché régional et international ; 4. Développer la transformation locale de la fibre de coton ; 5. Favoriser le développement et la promotion de la filière oléagineuse (Graine de coton). Les principaux bénéficiaires des différentes activités qui découlent de ces objectifs stratégiques restent : les différents opérateurs du secteur de la filière coton-textile articulés dans un cadre de partenariat public-privé ; les pouvoirs publics dans la mesure où les différents documents de l Agenda pourront servir de tremplin pour l élaboration et la planification de politiques et programmes dans le secteur ; les acteurs politiques pour qui le PMO sera utilisée comme instrument de lutte contre la pauvreté en milieu rural et le chômage et d amélioration du taux de croissance au plan macro-économique. 14

33 3. STRATEGIE REVISEE Vision stratégique La vision partagée d avenir de la filière cotonŕtextile de l UEMOA à l horizon 2010 de l Agenda pour compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA était focalisée sur l ambition de transformer le quart (25%) de la production de la fibre de coton par an de l espace communautaire avec ses effets directs et indirects escomptés en termes de valeur ajoutée, de création d emplois, etc. Cette ambition était articulée autour de six (06) axes tels que rappelés au point 2.3. A la présente étape de révision de la stratégie, les acteurs ont été unanimes à reconnaître la pertinence de cette vision pour laquelle il faut réévaluer l horizon temporel et revisiter également les leviers d action de cet Agenda. Une analyse actualisée participative, croisée avec les opinions d experts, spécialistes de coton-textile, en concertation avec l équipe du Secrétariat Technique Restreint du Comité de Suivi de l Agenda de la Commission de l UEMOA tout en tenant compte des résultats d études du secteur et des préoccupations des acteurs sur le terrain a permis de retenir cinq (5) objectifs stratégiques qui se présentent comme suit: Objectif stratégique 1 : Améliorer la productivité des filières coton-textile de la zone UEMOA ; Objectif stratégique 2 : Améliorer la qualité du coton dans la zone UEMOA ; Objectif stratégique 3 : Soutenir le développement et la promotion du coton et des textiles de la zone UEMOA sur le marché régional et international ; Objectif stratégique 4 : Développer la transformation locale de la fibre de coton ; Objectif stratégique 5 : Favoriser le développement et la promotion de la filière oléagineuse (Graine de coton) ; Les résultats majeurs attendus de la mise en œuvre des activités relatives aux cinq (5) objectifs stratégiques durant les dix (10) prochaines campagnes agricoles à compter de la campagne , période de démarrage des activités du PMO sont les suivants : Production, rendement et superficie de coton graine augmentés ; Qualité de coton graine et de coton fibre améliorée ; Recherche renforcée ; Semence de qualité disponible ; Intrants de qualité disponibles à moindre coût ; Acteurs de la filière coton textile professionnalisés ; Revenu des producteurs sécurisé ; Usines d égrenage et de textile soutenues ; Ateliers de confection et d habillement renforcés ; Mécanismes appropriés de financement de la filière coton textile mis en place ; Nouveaux marchés internationaux et sous régionaux conquis ; Transformation et consommation locales accrues ; Fonds régionaux de développement des industries coton-textile opérationnels ; Environnement du secteur coton textile amélioré ; Formation des acteurs à tous les niveaux assurée. OBJECTIF STRATEGIQUE 1 : Améliorer la productivité des filières coton-textile de la zone UEMOA La problématique de la productivité: Les pays membres de l UEMOA ne sont pas compétitifs du fait du faible niveau des rendements. Le renforcement de cette compétitivité passe par une amélioration des rendements sur la base des appuis renforcés et la mobilisation des réserves d efficience dans les segments en amont de la production. C est à ce prix que l engouement reviendra dans le milieu paysan. Dans ce contexte, on peut s assurer d une contribution réelle de la filière coton-textile à la croissance économique nationale voire de la sous-région, 15

34 à la lutte contre la pauvreté en milieu rural. En dépit de tous les efforts de recherche et de vulgarisation agricoles depuis l effectivité de la culture du coton dans la sous-région, le rendement moyen du coton graine au champ dans la sous-région reste parmi les plus bas de la planète. Ce rendement n excède pas la tonne à l hectare (ha). Par contre, certains pays concurrents atteignent 4 voire 5 tonnes/ha (sous irrigation ou avec beaucoup plus d intrants chimiques au Brésil par exemple). C est pour cette raison que cette préoccupation tient une place de choix dans la nouvelle stratégie d intervention. Cette situation interpelle les autorités tant au plan régional que national quant à l importance à accorder à certains segments de la filière pour converger vers l objectif stratégique 1 qui doit permettre d apporter des solutions aux problèmes majeurs ci-après : Diminution de la taille des exploitations ; Effets pervers de la caution solidaire ; Exode rural des jeunes ; Augmentation des charges de production ; Manque d équipements appropriés ; Baisse de fertilité des sols. Recherche cotonnière Avec des ressources insuffisantes dans l ensemble des pays, les programmes de recherche sur le coton sont orientés en direction de quatre (4) domaines à savoir (1) la création génétique et l amélioration variétale, (2) l agronomie et les techniques culturales, (3) l entomologie et la défense des cultures et (4) l agro-socio-économie. Ces mêmes types de recherches se déroulent simultanément dans tous les pays de la sous-région. Certains pays semblent avoir des avantages comparatifs dans certains domaines par rapport à d autres. Le domaine de la création génétique et de l amélioration variétale semble mieux s accommoder au Togo qui fournit à la sous-région les meilleures souches. Les semences transgéniques constituent le domaine de prédilection du Burkina Faso. Les recherches entomologiques semblent beaucoup plus avancées au Bénin qui dispose de l un des laboratoires le plus performant de la sousrégion. Toutefois, les recherches pédologiques dans le sens d une meilleure gestion de la fertilité des sols semblent prendre du retard. Par ailleurs, il n existe nulle part, une typologie des sols permettant d adapter les techniques de cultures aux spécificités des sols, ni une banque sous-régionale génétique garantissant une pérennité des souches. Enfin, la Côte d Ivoire et la Guinée Bissau sont dans une situation de reconstruction totale pour reconstituer leur dispositif de recherche du fait des effets de la guerre. Multiplication et distribution de semences L activité de multiplication de semences est assurée dans sa première phase de production par les services techniques de la recherche au niveau de la semence de base avant d être mise à la disposition des paysans multiplicateurs par les sociétés cotonnières qui assurent également la distribution au profit de leurs producteurs respectifs. Au Bénin, particulièrement, l avant dernière phase de multiplication de la semence, est assurée par la Direction de l Agriculture avant de passer aux mains des paysans multiplicateurs. Néanmoins, les résultats ne sont pas plus performants. Les rendements sont parfois plus faibles qu en milieu paysan. Dans ce pays, l activité de multiplication et de distribution de semences est coordonnée par l interprofession qui signe des contrats avec divers prestataires (Recherche Coton et Fibres, Direction de l Agriculture, paysans multiplicateurs et transporteurs). Intrants : engrais, pesticides et herbicides Depuis la naissance des filières cotonnières en Afrique de l Ouest, les intrants (pesticides et engrais) destinés à la culture sont approvisionnés par les sociétés cotonnières et distribués aux cotonculteurs à crédit. Ces derniers remboursent par retenue sur le paiement de la vente de leurs récoltes qu ils soient installés en individuels ou en groupements. Avec la généralisation des associations de producteurs de coton, le système de caution solidaire à pris le dessus. 16

35 Par ailleurs, la cherté des intrants entraîne des perturbations dans la gestion de la filière avec un impact négatif sur le financement des sociétés cotonnières. En effet, dans la perspective de diminuer les charges de production, les fumures et traitements sont sous-dosés par les producteurs, conduisant à une baisse systématique des rendements et de la production ; ce phénomène est à la base des arriérés de paiement enregistrés au niveau des OPC, mettant les sociétés d égrenage en difficulté vis-à-vis des banques. Du fait de ces difficultés, les producteurs n expriment pas à temps leurs besoins en intrants et les sociétés cotonnières ont également des difficultés à recevoir des facilités bancaires pour effectuer les commandes. Par conséquent, ces intrants sont finalement acquis sur appel d offres international lancé à des périodes mal ciblées pour obtenir des prix avantageux sur le marché international. Production de coton graine La production est basée sur une utilisation intensive de la main-d œuvre avec une consommation minimale d intrants. En dépit des facilités d accès aux intrants chimiques, le sous dosage est de mise et confirme la crainte des producteurs d alourdir les charges de production compte tenu de la cherté de ces intrants. Aussi, par manque d actualisation des itinéraires techniques et d insuffisance de formation et d encadrement des producteurs, on observe une grande disparité dans les rendements au niveau des exploitations. Du fait de la pression sur les terres, ces rendements continuent de décroître ; ce qui contraste avec la tendance observée dans les pays producteurs de coton des autres continents. Les producteurs organisés sont conscients des enjeux dans les différents domaines d activités (conseil à l exploitation, conseil agricole pour la production du coton (conventionnel, biologique et/ou équitable), gestion des intrants, conseil de gestion financière, amélioration de la productivité et réduction des coûts de production. Le début de motorisation de l agriculture est une action salutaire. Le point de faiblesse reste essentiellement la gestion de la fertilité des sols en relation avec la cherté des intrants chimiques, la maîtrise des nouvelles techniques de gestion de la fertilité des sols, la maîtrise de l eau (période de semis), du taux de germination des semences, les techniques de récolte, de stockage et de conservation pour éviter la contamination du coton (construction de silos et acquisition de matériel de récolte) et de gestion de fonds de soutien et de lissage des prix au profit des producteurs. L appui conseil aux producteurs, le développement des cultures associées et la production de semences sont assurés bon an mal an dans la plupart des pays par les sociétés cotonnières. Les enjeux portent sur l amélioration de la productivité et l augmentation de la production pour approvisionner les usines par rapport à leurs capacités installées puis la mise en place d un programme qualité. Les évolutions de superficies, rendements et productions dans les pays membres de l UEMOA depuis les cinq (5) dernières campagnes révèlent une tendance à la baisse. L espoir semble renaître dans l ensemble des pays à partir de la campagne Egrenage Les égreneurs interviennent dans le transport du coton graine, l égrenage, la vente de la fibre et de la graine. Le coton graine acheminé à l usine passe soit directement à l aspiration, soit il est stocké suivant la vitesse d égrenage et d arrivée du coton graine dans l usine. Des magasins de stockage sont construits dans chaque usine soit pour recevoir du coton graine ou des balles de fibre. Il n existe pas d interaction entre les sociétés cotonnières dans l exercice de ces activités. La vente de la fibre se fait sur la base de négociations directes et de placement à terme de la production de fibre. Les ventes sont effectuées en termes FOB port Ouest-Africain. Le classement de la fibre est réalisé suivant les types de ventes nationaux de manière visuelle et manuelle. La mise en balle de la fibre est effectuée par la plupart des sociétés cotonnières avec de la toile en Polypropylène couleur assurant la protection contre les intempéries. 17

36 Pour lever ces contraintes, les différentes concertations tenues ont eu pour résultat de proposer des objectifs opérationnels hiérarchisés et des activités y relatives comme suit: Hiérarchisation de la mise en œuvre de l objectif stratégique 1: 1. Sécuriser les revenus des producteurs de coton Evaluer la nature et l ampleur de l endettement par crédit d intrant au niveau des OP et des producteurs individuels Mettre en place un mécanisme approprié de couverture du risque de volatilité des cours au niveau régional (fluctuation des cours, parité Euro/Dollar) afin de garantir un prix minimum aux producteurs en cas de chute importante des cours mondiaux. Mettre en place un mécanisme approprié de gestion des risques climatiques 2. Soutenir le renforcement des capacités des producteurs et des OPC Renforcer les capacités des producteurs et OPC par la vulgarisation des bonnes pratiques de culture, de fertilisation des sols et de gestion des pesticides et de biosécurité. Renforcement institutionnel et organisationnel des OPC (appui conseil, gestion, leadership, mouvement associatif, alphabétisation) Renforcer les cadres et dispositifs de concertation et d'échange d'expérience entre les différents acteurs de la zone UEMOA 3. Mettre en place des mécanismes pour le financement de la production de coton graine Assurer le financement des activités de production du coton à partir du FRDA Valider les résultats des études relatives à la mise en place du fonds d appui à la production et d incitation à la transformation Mettre en œuvre les recommandations des études relatives à la mise en place du fonds d appui à la production et d incitation à la transformation 4. Faciliter l'accès aux intrants coton de qualité à moindre coût et dans les délais Mettre en place un mécanisme fiable d'approvisionnement (recensement des besoins, appel d'offre, contrôle qualité, système d'achat) et de distribution des intrants coton Réaliser une étude de faisabilité pour la mise en place d'unités de production soutenue par l investissement privé afin d'offrir une disponibilité en engrais d'origine UEMOA Développer un plan d action pour la promotion des fertilisants organiques Renforcer les capacités de gestion des intrants et d accès au crédit des associations de cotonculteurs (au niveau villageois) Mettre en œuvre la déclaration d Abuja relative à la fiscalité et aux subventions sur les engrais Alléger les taxes d entrée sur les autres intrants dans la sous région 5. Assurer la disponibilité des semences en qualité et en quantité Développer un programme régional de sélection variétale améliorant la productivité aux champs, le rendement à l égrenage et les caractéristiques technologiques de la fibre Mettre en place un cadre réglementaire régional harmonisé pour l adoption et la diffusion de semences génétiquement modifiées Appuyer la production, la certification et la diffusion (multiplication, stockage, distribution) de semences améliorées 6. Renforcer la recherche et promouvoir la coopération régionale entre les centres de recherche Développer et mettre en œuvre des programmes régionaux de développement de la recherche/technologie cotonnière Recenser les centres de recherche en fonction de leurs avantages comparatifs dans la perspective de créer des pôles d'excellence Favoriser le transfert de compétence entre les centres de recherche pour l'amélioration variétale, la protection phytosanitaire et l'agronomie. Renforcer les capacités d échanges des organisations de recherche agricole et faciliter la mutualisation des ressources et les échanges scientifiques et technologiques (mise à la disposition de laboratoires d'informations techniques) Renforcer le partenariat recherche-vulgarisation-organisation de producteur (plan directeur pour la recherche-vulgarisation) 18

37 7. Renforcer les capacités des associations faîtières régionales et nationales (Producteurs, Sociétés cotonnières et Interprofession) Renforcer les compétences des associations de soutien aux filières régionales en gestion organisationnelle et opérationnelle (stratégie, gestion et leadership) Soutenir la coopération entre les sociétés cotonnières de la sous-région, représentées par l A.C.A. et les organisations de producteurs de coton représentées par AProCA (convention de partenariat A.C.A - AProCA) Susciter la création de l interprofession dans les pays qui n en dispose pas et renforcer leur capacité 8. Soutenir l accroissement de la rentabilité des usines d égrenage Appuyer la modernisation, la mise à niveau et l adaptation des équipements des usines d égrenage Soutenir la formation et le perfectionnement du personnel et des dirigeants des sociétés cotonnières Appuyer la mutualisation des achats de pièces de rechange Résultats et indicateurs de progrès: RÉSULTATS ATTENDUS 1.1 Nature et ampleur des dettes crédits intrants évaluée 1.2 Mécanisme de couverture de risque mis en place 1.3 Mécanisme de gestion des risques climatiques mis en place INDICATEURS DE PROGRÈS 1.1 Montant de l endettement 1.2 Nombre de pays, producteurs bénéficiant de la garantie d un prix minimum en cas de catastrophe 1.3 Nombre de pays disposant de mécanisme de garantie de risques climatiques 2.1 Capacités des producteurs et des OPC renforcées 2.2 OPC renforcées 2.3 cadres et dispositifs de concertation et d échange d expérience des différents acteurs renforcés 2.1 Nombre de thèmes de formation vulgarises. Nombre d OPC et de producteurs formés 2.2 Nombre de modules de formation et pourcentage d OPC formées 2.3 Nombre de séances de concertation et d échanges d expériences organisées 3.1 Les activités de production de coton financées à partir du FRDA 3.2 Rapport de validation de l étude relative à la mise en place du fonds d appui à la production et d incitation à la transformation 3.3 Recommandations de l étude mise en œuvre 3.1 Evolution du montant mobilisé. Nombre de dossiers instruits et financés. 3.2 Rapport de validation Acte additionnel de création du fonds 3.3 Evolution du montant mobilisé. Nombre de dossiers instruits et financés 19

38 4.1 Mécanisme fiable d approvisionnement et de distribution d intrants coton mis en place 4.2 Rapport d étude de faisabilité 4.3 Plan d action pour la promotion des fertilisants, développé 4.4 Capacité de gestion des intrants et d accès au crédit des organisations de producteurs renforcée 4.5 Déclaration d Abuja relative à la fiscalité et aux subventions sur les engrais mise en œuvre 4.6 Taxes d entrées sur les autres intrants allégées dans la sous-région 4.1 Pourcentage de livraison dans les délais dans les magasins des OPC 4.2 Quantité d engrais produite dans la sous-région 4.3 Nombre de producteurs sensibilisés à l utilisation des fertilisants organiques 4.4 Nombre de membres d OPC formés à la gestion des intrants. Nombre d OPC ayant bénéficiés de crédits. 4.5 Nombre de pays ayant mis en œuvre la déclaration d Abuja 4.6 Nombre de pays ayant mis en place des mesures d allègement 5.1 Programme régional de sélection variétale développé 5.2 Cadre réglementaire régional harmonisé mis en place 5.3 Production, certification et diffusion de semences améliorées appuyées 5.1 Nombre de variétés améliorées proposées / catalogue de variétés 5.2 Nombre de pays ayant mis en œuvre le cadre réglementaire 5.3 Quantité de semences améliorées et certifiées produites. Nombre de magasins de stockage de semences 6.1 Programme régional de recherche développé 6.2 Pôles d excellence créés 6.3 Transfert de compétences entre les centres de recherche effectués 6.4 Capacités d échange des organisations de recherche renforcées pour la mutualisation des ressources 6.5 Partenariat recherche-vulgarisationorganisation de producteurs renforcé 6.1 Pourcentage de programme de recherche mis en œuvre 6.2 Nombre de pôles d excellence opérationnels 6.3 Nombre de chercheurs en visite d échange. Nombre de formations réalisées. 6.4 Nombre de rencontres périodiques entre les centres de recherches 6.5 Nombre de cadres de concertation organisés. Nombre de technologies mises en vulgarisation 7.1 Compétences des associations de soutien aux filières régionales renforcées 7.2 Partenariat entre A.C.A. et AProCA renforcé 7.3 les interprofessions en création dans les pays renforcées 7.1 Nombre d associations de soutien renforcées. Nombre de modules de formation dispensés. Nombre de participants. 7.2 Nombre de conventions de partenariat signées ou en projet entre ACA et AProCA. Nombre de sociétés cotonnières et faîtières dans ce partenariat 7.3 Pourcentage de pays disposant d interprofession 20

39 8.1 Usines d égrenage modernisées et mises à niveau 8.2 Personnel et dirigeants des sociétés cotonnières formés 8.3 Base de données sur les pièces de rechange disponible 8.1 Nombre d usines d égrenage, équipées. Nombre de personnels formés. 8.2 Nombre de personnels et de dirigeants formés. Nombre de modules de formation. Nombre de sociétés bénéficiaires. 8.3 Une base de données partagée sur les pièces de rechange. Nombre d opérations d achat enregistrées par ce canal. OBJECTIF STRATEGIQUE 2 : Améliorer la qualité du coton dans la zone UEMOA Récolte, tri et stockage La récolte du coton graine est manuelle et permet l obtention d une meilleure qualité de produit par l élimination des impuretés (tiges, bractées, feuilles et autres). Le coton récolté est trié par qualité (1 er, 2 ème voire 3 ème qualité ou choix) avant d être présenté sur le marché. Les types de qualité sont cédés à des prix différents. Néanmoins, on assiste à une vaste campagne de dénigrement du coton africain en lien avec les contaminants (fils de polypropylène principalement provenant souvent des sacs d engrais utilisés par certains paysans pour la récolte. La solution à ce problème reste un enjeu majeur pour la sous-région pour restituer la vraie qualité au coton. Les producteurs ne disposent pas d infrastructures de stockage de leur coton graine (magasins, silos). Le coton graine est stocké soit dans les champs, les habitations ou autres abris de fortune à ciel ouvert qui contribuent souvent à sa souillure. Transport coton graine Le transport du coton graine des champs vers les lieux de stockage est assuré par divers types de moyens (sur la tête, à vélo, à moto, par voiture, par les animaux de traction, etc.). En direction des marchés et des usines d égrenage, il est assuré prioritairement par les camions des sociétés d égrenage. Des contrats sont également signés avec des transporteurs privés. Après la commercialisation, le coton est stocké dans des conteneurs pour en garantir la qualité. Le transport est effectué à l aide de ces conteneurs. Néanmoins, certains transports sont effectués en vrac à ciel ouvert avec tous les risques de souillure. Qualité du coton et de la fibre La qualité du coton graine est préalablement contrôlée soit sur le marché et/ou à l arrivée à l usine d égrenage et la fibre est classée par type de vente avant d être livrée aux négociants. De nouvelles dispositions s imposent désormais au niveau des acteurs concernés (producteurs et égreneurs) pour relever le défi de la qualité. L obtention d une bonne qualité de coton exige la mise en place d une traçabilité permettant de situer les niveaux d intervention. Le respect de l itinéraire technique au champ y contribue (période de semis, respect des doses et périodes de traitement, récolte à bonne date et dans de bonnes conditions et stockage) ainsi que les conditions d égrenage. Le défi de la qualité doit être dédié au plan régional du fait de la campagne de dénigrement du coton africain qui en réalité présente une plus grande valeur. Les différents Etats accompagneront la Commission dans le processus de revalorisation de l image de qualité du coton en s attaquant au plan national aux problèmes suivants: Micronaire ; Collage ; Mouille (intentionnelle ou par la pluie) ; Manque d équipements de nettoyage du coton graine ; Manque d'équipements de manutention des balles ; Classement manuel de la fibre ; 21

40 Non harmonisation des types de vente (qualité de fibre) dans les pays (étude sur harmonisation des normes de qualité dans espace UEMOA) ; Utilisation de toiles PP pour la récolte du coton graine et l'emballage de la fibre. A cet effet, l objectif stratégique n 2 du plan de mis en œuvre de l Agenda (Améliorer la qualité du coton dans la zone de l UEMOA) a été subdivisé en deux (2) objectifs opérationnels, avec des activités spécifiques, comme suit : 1. Etendre à toute la zone UEMOA, les actions de résolution des problèmes liés à la contamination ; 2. Faciliter la mise en place d'un mécanisme de certification du coton afin d'augmenter sa valeur commerciale. Hiérarchisation de la mise en œuvre de l objectif stratégique 2: 1. Etendre à toute la zone UEMOA, les actions de résolution des problèmes liés à la contamination Mener des actions de sensibilisation dans les pays à l endroit des producteurs/op et sociétés cotonnières afin d assurer une meilleure compréhension des problèmes rencontrés par les importateurs de coton contaminé et de leurs exigences Mener des actions de formation technique liées à la contamination du coton à travers des ateliers destinés à l ensemble des acteurs de la filière Vulgariser les outils (exemple: manuel qualité UEMOA) auprès des acteurs de la filière Modifier la règlementation au niveau régional en introduisant la notion de non-contamination dans les normes du coton graine commercialisable et en interdisant l utilisation du polypropylène à tous les stades de la chaîne de valeur Appuyer la production et l utilisation de toile de coton pour la récolte, le transport et le stockage du coton graine et l emballage de la fibre Rechercher des alternatives au polypropylène pour l ensachage des engrais Développer la coopération entre les acteurs de la filière coton de l Union avec ceux d autres pays Africains et avec les industriels des pays importateurs afin de réduire la contamination du coton aux niveaux de la culture et de l'égrenage 2. Faciliter la mise en place d'un mécanisme de certification du coton afin d'augmenter sa valeur commerciale Adopter un programme régional de gestion de la qualité conforme aux normes internationales : définition des normes d'échantillonnage, de mesure, d'emballage, de marquage, de conditionnement, de conservation et de transport etc. Soutenir le Centre technique régional de classement instrumental du coton d'afrique de l'ouest (Ségou) pour l optimisation du classement par instrument dans la sous-région Soutenir la mise à niveau des laboratoires nationaux de la sous-région, le renforcement des capacités du personnel chargé du classement et de la métrologie, ainsi que les représentants des associations de producteurs de la zone UEMOA. Accompagner les sociétés cotonnières et d égrenage pour une certification aux normes internationales (notamment ISO). Harmoniser et réglementer l introduction et la certification des «nouvelles initiatives» du coton (marchés de niche) 22

41 Résultats et indicateurs de progrès : Résultats attendus 1.1 Producteurs et OP sensibilisés sur les problèmes de coton contaminé 1.2 Acteurs de la filière formés sur la contamination du coton 1.3 Outils liés à la qualité vulgarisés 1.4 Notion de non contamination prise en compte dans la règlementation au niveau régional 1.5 Toile de coton utilisée dans la récolte, le transport, le stockage et l emballage 1.6 Alternatives au polypropylène pour l ensachage des engrais identifiées 1.7 Coopération entre acteurs de la filière et ceux d autres pays africains et les industriels des pays importateurs développée 2.1 Programme régional de gestion de qualité conforme aux normes international adopté 2.2 Centre technique régional de classement instrumental renforcé 2.3 Les laboratoires nationaux, les personnels et les associations de producteurs renforcés 2.4 Fibre de coton certifiée aux normes internationales 2.5. Nouvelles initiatives coton (marchés et niche) certifiées Indicateurs de progrès 1.1 Nombre de pays, producteurs, OPC et sociétés cotonnières touchés par ces actions. Niveau de compréhension (évalué avant et après) 1.2 Nombre de formations, de participants formés (segment, pays). Qualité de la formation (évaluée par les participants). 1.3 Nombre d outils vulgarisés. 1.4 Règlementation adoptée et appliquée 1.5 Nombre de producteurs pourvus de kits en coton 1.6 Etude de faisabilité réalisée 1.7 Nombre de visites effectuées et d accords de coopération 2.1 Programme adopté et fonctionnel 2.2 Nombre de laboratoires ayant bénéficié d un appui ; nombre d échantillons analysés par le Centre de Ségou 2.3 Nombre de laboratoires mis à niveau- Nombre d agents et OPC formés. 2.4 Nombre de sociétés certifiées ISO ou en cours de certification. 2.5 Règlementation en place (certification) 23

42 OBJECTIF STRATEGIQUE 3 : Soutenir le développement et la promotion du coton et des textiles de la zone UEMOA sur le marché régional et international Commercialisation coton graine Le secteur cotonnier de l UEMOA est caractérisé par l intégration verticale entre les exploitations et les sociétés d égrenage (filière intégrée). Tous les pays ont réalisé la libéralisation de la filière. Comparés aux grands pays producteurs de coton, les Etats de la sous-région n offrent guère des mesures d accompagnement ni aux producteurs ni aux égreneurs. Les sociétés cotonnières sont tenues par les accords d acheter aux producteurs, tout le coton graine produit au plan national à un prix fixé au début de chaque campagne par les sociétés d égrenage et les représentants des producteurs, sans intermédiaire. Ces prix ne sont pas toujours rémunérateurs pour les paysans. Les gros producteurs procèdent à une évacuation directe de leurs produits vers les usines alors que les petits producteurs procèdent à la vente du coton graine sur les marchés créés à cet effet. Les producteurs sont payés dans un délai de 15 jours. Ce délai peut s allonger si la société cotonnière ne dispose pas d une garantie financière solide au niveau des institutions financières. Certains producteurs sont même payés au début de la campagne suivante. Au Togo (40%), au Burkina (20%) et au Mali (20%), les producteurs disposent d une partie du capital des sociétés d égrenage leur donnant le droit de regard sur toutes les décisions au niveau du conseil d administration. La plupart des sociétés d égrenage ont une connaissance très limitée du marché international du coton. Elles ont très peu de relation avec les consommateurs finaux de leurs fibres dont elles ignorent souvent les exigences. Les mécanismes d accès au marché international du coton, de négociation et de gestion des contrats de vente et les types de placement en mesure de leur procurer plus de profits sont mal connus. Il est alors important de mettre à la disposition de ces sociétés des outils techniques de renforcement de capacités pouvant les aider à apporter des solutions à ces handicaps Les sociétés de filature, de teinture et de tissage subissent une concurrence des pays asiatiques alors qu elles ne bénéficient d aucune garantie sur le marché local ni d appui sur le marché international. L artisanat reste assez développé dans ce domaine. Ces artisans ont des besoins de matière première, de formation et d équipements modernes pour présenter des produits de qualité. Les problèmes à résoudre à ce niveau concernent essentiellement : Volatilité des prix sur le marché mondial du coton ; Parité euro/fcfa ; Fluctuation du dollar américain ; Frais de mise à FOB onéreux ; Méconnaissance des consommateurs finaux des produits ; Mévente de la fibre (Avaries de balles) ; Accès limité aux marchés finaux ; Inexistence de marché local pour la fibre ; Cherté des emballages en coton obligeant à l utilisation des toiles PP. 24

43 Hiérarchisation de la mise en œuvre de l objectif stratégique 3: 1. Renforcer la capacité des acteurs dans le domaine de la commercialisation du coton Renforcer et promouvoir les programmes et les outils d'analyse et de veille économique et commerciale visant à faciliter la connaissance de l'environnement du marché international du coton Mettre en place des programmes de formation afin de mieux comprendre les marchés des pays importateurs de coton, le fonctionnement de leur industrie du textile et de la confection et les besoins de consommateurs finaux Soutenir des programmes de sensibilisation pour une meilleure compréhension des pratiques commerciales (procédures destinées à fixer le prix du coton, celles relatives à l importation du coton, des questions liées aux contrats, aux coûts et délais de transit et de transport, au financement et au rôle des négociants) Faciliter l organisation de mission de familiarisation et de missions commerciales afin d initier des contacts commerciaux Mettre en place un mécanisme permettant l implication des banques locales durant les négociations (régler les questions contractuelles et financières) avec les clients étrangers, et celle des banques des pays importateurs dans le financement des campagnes cotonnières Renforcer les capacités du personnel des sociétés cotonnières en techniques de commercialisation Garantir la régularité de l offre via la coopération sous-régionale 2. Renforcer la capacité des acteurs dans le domaine de la commercialisation du textile, de la confection et de la création Identifier les acteurs institutionnels du secteur, définir le cadre opérationnel et les procédures décisionnelles de la mise en œuvre des activités de l'agenda Coton-Textile concernant les acteurs du secteur textile confection et création Créer un cadre d échange et de partenariat entre les industriels textiles, les confectionneurs et les créateurs régionaux afin de faciliter l intégration verticale de la chaine de valeur dans la sous-région Renforcer et promouvoir les programmes et les outils d'analyse et de veille économique et commerciale visant à faciliter la connaissance de l'environnement international du textile, de la confection et de la création Mettre en place des programmes de formation afin de renforcer la maîtrise des circuits commerciaux internationaux (réglementations des pays récepteurs, outils pratiques pour exporter, négociations commerciales) Mettre en place des programmes de formation et de préparation à la participation aux foirails Acheteurs-Vendeurs Mettre en place un fonds de soutien aux initiatives de partenariat commercial entre acteurs locaux et investisseurs étrangers Créer un mécanisme permettant l'implication des banques locales et étrangères durant les négociations avec les clients étrangers 3. Promouvoir le coton de la zone UEMOA Valoriser les résultats des missions commerciales (activités menées dans le secteur de la formation, du marketing et contacts déjà établis) pour promouvoir le textile, la confection et la création de la sous-région Organiser des missions commerciales/promotion à l'étranger afin de "bonifier" l'image du coton de la région et de faire connaître les initiatives de lutte contre la contamination Organiser des visites de filateurs et confectionneurs étrangers dans la zone UEMOA Identifier et appuyer le développement de supports d'information et de promotion appropriés sur le coton de la zone UEMOA (plateforme, DVD, plaquettes, brochure etc.) Développer des marchés préférentiels pour le coton-fibre africain (culture durable du coton, biologique et équitable) 25

44 4. Promouvoir le textile, la confection et la création de la zone UEMOA Valoriser les résultats des missions commerciales (activités menées dans le secteur de la formation, du marketing et contacts déjà établis) pour promouvoir le textile, la confection et la création de la sous-région Mettre en place des programmes de formation et de préparation à la participation aux salons (différences entre un salon et une foire, tendances, normes internationales) Appuyer la participation des acteurs aux salons internationaux (Élaboration de supports et d'outils marketing modernes, soutien aux frais financiers) Organiser des visites d'acheteurs potentiels de textile et de création Etude pour la capitalisation du nom et de la valeur du créateur (valoriser et quantifier la marque) Appuyer l organisation de Salons du textile et de l habillement et renforcer les salons existants Résultats et indicateurs de progrès : Résultats attendus 1.1 Programmes et outils d analyse et de veille économique et commerciale renforcés 1.2 Programmes de formation mis en place 1.3 Programmes de sensibilisation soutenus 1.4 Missions de contact commerciales facilitées 1.5 Mécanisme permettant d impliquer les banques dans les négociations mis en place 1.6 Capacités du personnel des sociétés cotonnières renforcées 1.7 Approvisionnement en fibre garanti Indicateurs de progrès 1.1 Nombre d outils renforcés et mis à jour disponibles auprès des OPC et des sociétés cotonnières.-taux de consultation/ d utilisation des outils 1.2 Nombre de formations effectuées et nombre de personnes formées - Niveau de compréhension (avant et après formation- Taux de satisfaction 1.3 Nombre d actions de sensibilisation et nombre de personnes sensibilisées - -Niveau de compréhension (avant et après) - Taux de satisfaction 1.4 Nombre de missions effectuées. -Montant des échanges commerciaux générés.- Ratio sociétés cotonnières/contrats signés 1.5 Nombre (et fréquence) de banques impliquées dans des négociations (enquête A/A) 1.6 Nombre de formations effectuées et nombre de personnes formées.-niveau de compréhension (avant et après formation)- Taux de satisfaction 1.7 Tonnage de fibre vendu dans la sous-région 2.1 Cadre opérationnel défini pour les acteurs du textile, confection et création 2.2 Cadre d échange et de partenariat entre les acteurs du secteur créé 2.3 Programmes, outils d analyse et de veille 2.1 Acteurs institutionnels recensés et sélectionnés. Matrice du cadre logique développée. 2.2 Nombre de protocoles d accord signés. Nombre de transactions commerciales ayant intégré plusieurs acteurs de la CV de la sousrégion. 2.3 Nombre d outils renforcés et disponibles. Taux de consultation/ d utilisation des outils 26

45 économique et commercial renforcés et promus 2.4 Programme de formation sur la maîtrise des circuits commerciaux mis en place 2.4 Nombre de formations effectuées et nombre de personnes formées. Niveau de compréhension (avant et après formation).taux de satisfaction 2.5 Programme de formation mis en place 2.6 Fonds de soutien aux initiatives de partenariat mis en place 2.7 Mécanisme d implication des banques aux négociations créé 3.1 Le coton de la sous-région promu 3.2 Image du coton de la sous-région promue 3.3 Visites de filateurs et confectionneurs étrangers organisées 3.4 Supports d information et de promotion sur le coton de la zone développés 3.5 Marchés potentiels pour le coton fibre africain développés 2.5 Taux d appréciation. Montant des échanges générés par rapport aux années précédentes. 2.6 Nombre de partenariats techniques, financiers et techniques 2.7 Nombre (et fréquence) de banques impliquées dans des négociations (enquête A/A) 3.1 Nombre de partenariats et/ou coopérations engagés 3.2 Nombre de missions effectuées.- Evolution de l image du coton de la sous région (enquête)- Nombre d acteurs étrangers rencontrés 3.3 Nombre de visites effectuées et nombre de filateurs et confectionneurs étrangers. 3.4 Nombre de supports de promotion développés ou renforcés. Taux d utilisation et d efficacité 3.5 Nombre de liens commerciaux établis. Croissance des marchés préférentiels (valeur et %). Volume (CFA) échangé. 4.1 Textile, confection et création de la sous-région promus 4.2 Programmes de formation et de préparation mis en place 4.3 Participation des acteurs aux salons internationaux assurée 4.4 Visites d acheteurs potentiels de textile et de création organisées 4.5 Rapport d étude pour la valorisation de marques 4.6 Salons et festivals de l habillement réhabilités et renforcés 4.1 Nombre de partenariats ou/et coopérations engagés 4.2 Nombre de formations effectuées et nombre de personnes formées. Taux de satisfaction des participants 4.3 Montants alloués, Chiffres d affaire, Nombre de participants au salon 4.4 Nombre de visites organisées. Nombre d acheteurs potentiels 4.5 Nombre de marques valorisées, Taux d application des marques 4.6 Taux de participation aux différents salons. Chiffes d affaire Taux d appréciation des organisateurs et participants. 27

46 OBJECTIF STRATEGIQUE 4 : Développer la transformation locale de la fibre de coton L objectif stratégique 4 reste le noyau dur de l Agenda coton-textile sur lequel aussi bien la Commission de l UEMOA que les acteurs impliqués dans les différents segments concernés (filature, tissage, teinture, confection) attendent des résultats tangibles de l exécution du PMO en raison du fait que l Agenda cotontextile est centré sur l objectif ultime de transformer 25% de la production annuelle de fibre de la zone. En effet, dans ce secteur, les unités de production sont obsolètes, le personnel vieillissant ou à l arrêt et sans expérience réelle. Ces unités qui pour la plupart appartenaient aux Etats ont, dans l ensemble, connu des problèmes de gestion interne qui les a conduit dans un cycle d endettement avec comme corollaire la réticence des établissements financiers à leur accorder des crédits et des fournisseurs à mettre à leur disposition des matières premières les condamnant en série à un dépôt de bilan progressif. Sur 46 usines fonctionnelles en 2003 dans l espace UEMOA, on n en compte que 12 difficilement en état de marche aujourd hui. Un grand nombre des usines évoluant dans ce secteur ont fermé. Par contre, les activités artisanales connaissent un essor. Mais elles enregistrent des difficultés d approvisionnement parce que le secteur est largement dépendant de la filature locale et l arrêt des activités des sociétés de filature est perçu comme une menace directe et immédiate. Quant au marché local, il enregistre de plus en plus l importation de contrefaçons industrielles imitant les produits de l artisanat local. On note la faiblesse de la capacité de production individuelle par rapport aux volumes des marchés d exportation et l importation incontrôlée de la friperie qui concurrence ces unités de production qui ont des difficultés d approvisionnement en tissu local. Il est important d imaginer une nouvelle stratégie de repositionnement de la sous-région dans ce secteur capital pour augmenter sa part de valeur ajoutée aux PIB nationaux et le taux d emploi des jeunes. Les problèmes à résoudre à ce niveau concernent essentiellement : Coût élevé des facteurs de production [énergie, transport, main d œuvre] Concurrence déloyale des produits textiles chinois Contrefaçons des créations de la zone (difficulté d application du droit de propriété industrielle) Subventions massives aux cotonculteurs des pays développés Concurrence des friperies d Europe et d Amérique Cherté de la matière première au plan local Prix élevé des produits finis locaux peu compétitivité Exportation de la totalité de la production comme matière première (fibre) Coût élevé de la matière première au plan local (tissu écru et fil) Effectif et coût main-d'œuvre très élevé Vétusté des équipements textiles industriels existants Difficultés de renouvellement et de modernisation des équipements existants Manque de personnel qualifié Non organisation des acteurs du secteur Pour mettre la filière coton-textile à l abri de ces perturbations et maintenir une part importante du marché, quelques mesures s imposent : Renforcement des capacités de négociation à l'omc ; Mise en place de financement adapté au tissu d entreprises ; Appui à la création et à la viabilisation de sites d accueil de nouvelles entreprises ; Mise en place d outils favorisant la spécialisation des pays entre les différents segments de la chaîne de valeur ; Plaidoyer pour la lutte contre les subventions qui entravent la libre concurrence sur le marché mondial ; Défense de la propriété industrielle ; Protection des marchés intérieurs des textiles ; Formation du personnel du secteur textile. 28

47 Hiérarchisation de la mise en œuvre de l objectif stratégique 4 : 1. Création d'un fonds régional d'investissement (ou d un mécanisme de financement) pour le développement de l'industrie coton-textile Mettre en place le fonds régional d investissement ou un mécanisme de financement 2. Appuyer les entreprises du secteur coton textile Evaluer la situation de l ensemble des entreprises textiles existantes afin d identifier celles qui sont potentiellement compétitives (classification) Réaliser le diagnostic des entreprises potentiellement compétitives (fonds de roulement, investissement, restructuration, etc.) Financer les besoins des entreprises retenues Appuyer les entreprises de transformation par des mesures incitatives (fiscalité, prêts bonifiés, décote des matières premières) Appuyer la modernisation, la mise à niveau et l'adaptation des équipements des unités de textile, de confection et d'habillement Soutenir la formation et le perfectionnement du personnel et des dirigeants des unités de textile, de confection et d'habillement 3. Améliorer l environnement du secteur textile Intégrer dans le code communautaire des investissements un chapitre sur les facilités à accorder aux investisseurs dans le secteur coton-textile au sein de l'uemoa Mettre à la disposition des investisseurs des terrains et bâtiments industriels à prix attractifs Protéger le marché régional des textiles (lutte contre la fraude, contrebande, contrefaçon) et la propriété industrielle Favoriser l intégration verticale entre les cotonculteurs, les égreneurs et les filateurs Développer les pôles de compétitivité dans les bassins cotonniers sur la base des propositions de l étude d approfondissement sur les fonds coton Créer des bourses de sous-traitance au sein des pôles de compétitivité Réaliser des infrastructures pour couvrir les besoins des industries textiles en électricité et en eau, à des coûts bonifiés Accompagner les industries textiles à créer leurs propres unités de production d énergie Assurer l approvisionnement des unités de transformation de fibre en matières premières par un système de quota de la production nationale ou régionale Financer le développement des centres artisanaux du textile Redynamiser l Organisation Professionnelle des Industries Cotonnières et Textiles (OPICT) et l élargir au segment de l habillement Accompagner les unités industrielles dans la mise en place d une station de traitement des effluents 4. Mettre en place un programme régional de formation et de conseil aux métiers du textile Mettre en œuvre les programmes CERFITEX de formation "clé en main" sur les différents métiers du textile, développés suite au diagnostic sur les besoins en formation de l'industrie du textile Renforcer les activités du CERFITEX aux services de contrôle, d analyse et de recherche sur les produits fabriqués ou importés dans l espace UEMOA Mettre en place et renforcer les centres techniques nationaux en textile et habillement visant à vulgariser/disséminer les formations du CERFITEX Faciliter la coopération technique sud-sud afin de favoriser le partage de connaissance et le transfert de compétences Favoriser la création de cabinets spécialisés dans le conseil aux industries du secteur coton textile 29

48 Résultats et indicateurs de progrès : Résultats attendus 1.1 Fonds Régional d Investissement ou mécanisme de financement mis en place 2.1 Typologie des entreprises textiles existante réalisée 2.2 Diagnostic entreprises potentiellement compétitives réalisé 2.3 Besoins des entreprises financés 2.4 Mesures incitatives mises en place 2.5 Usines d égrenage modernisées 2.6 Formation du personnel et des dirigeants des sociétés d égrenage effectuée Indicateurs de progrès 1.1Montant débloqué - Nombre d entreprises bénéficiaires- Nombre d entreprises ayant effectivement reçu le financement 2.1 Nombre d entreprises évaluées- Nombre d entreprises éligibles 2.2 Nombre d entreprises diagnostiquées 2.3 Nombre d entreprises bénéficiaires- Montant du financement- Nombre d entreprises ayant effectivement reçu le financement 2.4 Nombre d entreprises bénéficiaires de mesures incitatives 2.5 Nombre d unités équipées. Nombre de personnels formés. 2.6 Nombre de personnels et de dirigeants formés. Nombre de modules de formation. Nombre de sociétés bénéficiaires 3.1 Code communautaire complété 3.2 Terrains et bâtiments industriels à prix attractifs mis à disposition 3.3 Marché régional et propriété industrielle protégée 3.4 Intégration verticale entre cotonculteurs, égreneurs et filateurs réalisée 3.5 Pôles de compétitivité développés 3.6 Bourses de sous-traitance créées 3.7 Infrastructures en électricité et eau à coûts bonifiés réalisées 3.8 Unités de production d énergie au niveau des industries textiles créées 3.1 Un code communautaire des investissements. Nombre de fréquentations du guichet unique 3.2 Surface de terrain attribuée. Nombre de bâtiments industriels-nombre d investisseurs bénéficiaires 3.3 Nombre d actes pris en faveur de la protection 3.4 Nombre de séances de concertation- Taux de satisfaction des besoins en matières premières de filature 3.5 Nombre d usines installées dans les bassins cotonniers 3.6 Nombre de contrats de sous-traitance et nombre d entreprises de sous-traitance en activité 3.7 Nombre d infrastructures réalisées- Taux de réduction du coût de l électricité et de l eau 3.8 Nombre d entreprises appuyées-taux d accroissement de la satisfaction des besoins 30

49 3.9 approvisionnement des unités de transformation de fibre en matières première assuré 3.10 Centres artisanaux du textile financés 3.11 Organisation Professionnelle des industries cotonnières et Textiles élargie au segment de l habillement redynamisée 3.12 Station de traitement des effluents mise en place 4.1 Programmes de formation CERFITEX mis en œuvre 4.2 Activités de contrôle, d analyse et de recherche du CERFITEX renforcées 4.3 Centres techniques nationaux de formation en textile et habillement mis en place et renforcé 4.4 Le partage de connaissance et le transfert de compétence à travers la coopération Sud-Sud sont assurés 3.9 Volume de quota attribué-nombre d entreprises bénéficiaires 3.10 Nombre de centres artisanaux ouverts.montant investi 3.11 Renouvellement effectif des instances de l OPICTsegment habillement intégré- instances fonctionnelles 3.12 Nombre de stations de traitement réalisées 4.1 Nombre de sessions de formation organisées- Nombre de personnes formées 4.2 Nombre de services effectués- Nombre d entreprises bénéficiaires 4.3 Nombre de centres créés- Nombre de sessions de formation organisées - Nombre de personnes formées- Nombre de modules dispensés 4.4 Nombre d accords de coopération signés 4.5 Nombre d innovations répertoriées-nombre d appui techniques réalisés. Nombre de cabinets créés 4.5 Cabinets spécialisés dans le conseil aux industries du secteur textile créés 31

50 OBJECTIF STRATEGIQUE 5 : Favoriser le développement et la promotion de la filière oléagineuse (Graine de coton) Le marché local pour les oléagineux est disponible pour les triturateurs en dépit de la concurrence des huiles asiatiques. Les techniques de production sont maîtrisées, les possibilités de diversification de matières premières existent. Mais la graine de coton qui est la matière première fondamentale fait défaut. Les sociétés cotonnières préfèrent exporter ces graines en direction de l Europe du sud pour l alimentation du bétail. Pour garantir la prospérité des triturateurs de graine de coton, il importe de sécuriser leur approvisionnement en matière première à un prix rémunérateur. Ceci passe par l augmentation de la production de coton graine et la formalisation de concertations périodiques entre égreneurs et triturateurs. Par ailleurs, des facilités d accès au marché local contrôlé doivent leur être offertes. Hiérarchisation de la mise en œuvre de l objectif stratégique 5 : 1. Sécuriser l approvisionnement des industries de trituration en matière première 2. Améliorer la compétitivité des produits issus de la transformation de la graine de coton Faire adopter et mettre en œuvre une stratégie appropriée pour l'approvisionnement privilégié des industries de trituration des graines Réglementer le marché local (mise en application de la réglementation de la lutte contre la fraude, de la concurrence déloyale, de la sécurité sanitaire et l adoption de mesures de dissuasion de l exportation de la graine de coton hors zone UEMOA). Soutenir les unités industrielles de fabrication d'aliments de bétail/de compactage de tourteau intégrées aux unités de trituration de graines de coton Accroître la valorisation de la graine de coton et des produits dérivés de la trituration (stratégie de valorisation des autres produits dérivés) Assister les unités de transformation industrielles pour la restructuration et la mise à niveau en vue de l'amélioration de la qualité des produits et de la productivité Réglementer le marché local (mise en application de la réglementation de lutte contre la fraude, la concurrence déloyale et de sécurité sanitaire) Résultats et indicateurs de progrès : Résultats attendus 1.1 Stratégie adoptée 1.2 Réglementation du marché local mise en place 2.1 Unités de trituration de graine de coton renforcées 2.2 Stratégie de valorisation des autres produits dérivés mise en œuvre 2.3 Unités de transformation industrielle de la graine restructurées et mises à niveau 2.4 Réglementation de lutte contre la fraude, concurrence déloyale et sécurité sanitaire mise en œuvre Indicateurs de progrès 1.1 Taux d utilisation des capacités installées, taux d accroissement de la production du coton graine, pourcentage de graine triturée par l industrie locale (100%) 1.2 Pourcentage de graines triturées par les industries locales 2. 1 Nombre et % des usines de trituration intégrées pour la fabrication d aliment de bétail et de compactage 2.2 Taux d accroissement de la quantité d aliment de bétail et de produits dérivés 2.3 Nombre d unités industrielles accompagnées 2.4 Pourcentage de graines triturées par les industries locales 32

51 4. CADRE DE MISE EN OEUVRE DE LA STRATÉGIE REVISEE Le comité de suivi de la mise en œuvre de l Agenda Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d action de l Agenda pour compétitivité de la filière cotontextile, un comité de suivi a été créé par Décision N 825/2004/COM/UEMOA du 26 août 2004 avec un Secrétariat Technique composé des représentants de la BCEAO, de la BOAD, de la CCR, de l OPICT, du CDE et de la Commission qui assure la coordination. Le secrétariat Technique est chargé de : La coordination des activités du comité ; La préparation et l organisation des réunions du comité ; La rédaction des comptes rendus des réunions et des rapports d activités du comité ; L élaboration du projet de budget de fonctionnement du comité ; Toute autre tâche confiée par le Président au comité. Mise en place d un nouveau comité de suivi renforcé L ampleur des objectifs retenus dans la stratégie révisée requiert une mise en œuvre efficace et coordonnée des actions, surtout dans un contexte de rareté des ressources. Il est de ce fait essentiel d assurer une cohésion et une complémentarité des efforts. Il sera également primordial d assurer une juste représentativité des acteurs clés de la filière au sein du Comité de suivi et de coordination. Le Comité aura pour mission de veiller à la cohérence des activités de mise en œuvre de la stratégie de développement de la filière. A ce titre, il sera notamment chargé : de la synergie des interventions conduites par les différents partenaires de mise en œuvre impliqués; de l harmonisation des procédures d intervention ; de l information des acteurs de la filière ; de la supervision de la réalisation des revues institutionnelles ; de la recherche et de la mobilisation des financements et appuis nécessaires au développement de la filière en concertation avec tous les partenaires intéressés ; du suivi et de l appui de la mise en œuvre des programmes et projets initiés dans la filière ; du compte rendu de mise en œuvre de la stratégie, une fois l an, au Conseil des Ministres statutaire ; veille sur l articulation entre politiques nationales et régionale dans la filière coton-textile. Le maintien et le renforcement du Comité de suivi et de coordination de l Agenda permettront : le maintien de la concertation entre les acteurs institutionnels et privés dans la filière ; la sélection conjointe des priorités en fonction des ressources disponibles ; la promotion de la filière auprès des autorités afin de les inciter à maintenir les engagements pris pour la relance de la filière ; l interpellation des divers acteurs requis pour appuyer la mise en œuvre de la stratégie ; de traduire les objectifs et les priorités en propositions d actions pour les décideurs, en collaboration avec les acteurs concernés ; en collaboration avec les acteurs concernés, de traduire les objectifs et les priorités en proposition d action pour les décideurs ; de proposer des initiatives spécifiques et appuyer les institutions en charge dans leur définition et réalisation ; de représenter un point de rencontre et récipiendaire de l expertise et des connaissances dans la filière ; d assurer la révision et la mise à jour périodiques de la stratégie ; et, jouer le rôle d interface avec les acteurs de la filière pour maintenir leurs engagements ; Rendre compte de la mise en œuvre du plan une fois par an. 33

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53 5. SCÉNARIOS DES RÉSULTATS POTENTIELS Hypothèses Si : Le plan de mise en œuvre est utilisé et perçu comme la feuille de route de référence pour le secteur par les acteurs de la filière, les institutions et organismes de soutien à la filière, les partenaires de développement et les bailleurs de fonds ; dans le souci de créer un consensus et une intégration des efforts publics et privés vers les mêmes objectifs afin de développer une réponse intégrée pour la filière; Les acteurs de la filière s'organisent dans leurs structures professionnelles, les opérateurs se positionnent par rapport aux différents segments de la chaîne de valeur et de services connexes à travers une approche intégrée verticale au sein des familles professionnelles pour atteindre les objectifs fixés ; Le dispositif de mise en œuvre de l Agenda Coton Textile actualisé est renforcé afin de garantir les priorités données au secteur, l intégration des ressources et l efficacité dans la réalisation ; Les actions régionales avec les actions nationales sont harmonisées et alignées afin d améliorer la pertinence, l efficience et l efficacité des initiatives régionales pour le bénéfice du secteur ; Les orientations et les objectifs stratégiques identifiés sont traduits en actions concrètes par la mobilisation des ressources de l ensemble de la filière, et au-delà, dans un cadre intégré ; Un mécanisme régional de financement de la filière coton-textile est opérationnel et permet de moderniser les pratiques agricoles, de remettre à niveau et d équiper les entreprises du textile et de former le personnel technique du secteur ; Les résultats de recherche permettent l utilisation de bonnes pratiques agricoles garantissant une productivité certaine dans le secteur ; Les mesures appropriées permettent d accéder aux intrants coton de bonne qualité, à moindre coût et à bonne date à travers une gestion participative des bénéficiaires avec zéro endettement ; Des mesures incitatives appropriées négociées avec les acteurs sont mises en place autant au niveau régional qu au niveau pays pour améliorer la compétitivité des produits finis du textile aux plans interne, régional et international ; La qualité des produits est en accord avec la réglementation internationale (traçabilité, certification et emballage) et la Commission de l UEMOA développe une politique de valorisation du coton de la sous-région à travers des méthodes appropriées de communication et de promotion des autres produits textiles à travers l organisation de foires afin de développer les marchés potentiels pour les produits textiles de la sous-région ; Les acteurs sont renforcés dans la connaissance des marchés, le marketing, la négociation et la gestion de contrats ; Un cadre de dialogue public/privé permanent au niveau régional basé sur les besoins de développement du secteur et les priorités de développement est développé. Facteurs de viabilité du plan Dans ces conditions : Les pays de la zone UEMOA témoigneront du renforcement de leur capacité à bénéficier des opportunités que présente le marché international ; L'organisation de la filière permettra une relance effective des activités dans tous les segments notamment dans la production agricole, la transformation et la valorisation du coton dans la région, sur la base de la vision commune pour la mise en œuvre de l Agenda dans la perspective d une compétitivité permettant de se positionner valablement sur les marchés intérieur, sous-régional et international ; 35

54 Le potentiel des chaines valeurs nationales aura été amélioré par une meilleure intégration régionale ; Les produits du coton-textile de la sous-région deviendront, dans les 10 prochaines années, de plus en plus compétitifs par rapport aux autres pays producteurs ou consommateurs de coton et ils se renforceront sur les marchés à travers un label approprié dénudé de tout soupçon de contamination. Les acteurs s imposeront comme de bons gestionnaires de leurs contrats de vente en termes de qualité, de délai et de respect de spécifications. De plus, la participation à des foires internationales, l organisation de salons de l habillement et la mise en place d'une politique de promotion du coton contribueront au développement de la filière coton-textile de la sous-région et au renforcement de son image sur le plan international. L environnement entrepreneurial aux niveaux régional et national (Politiques, harmonisation, investissement, connaissance, institutions, Information sur les marchés, Réseaux ) aura été amélioré ; Cet élan vers une meilleure productivité et une approche plus professionnelle des marchés permettra à la filière de créer de la richesse qui augmentera les revenus des producteurs agricoles et des opérateurs qui interviennent dans le secteur et de leur famille. La contribution du coton au taux de croissance nationale créera de nouveaux emplois et développera des activités/services nécessaires au bon développement de la filière tout en relançant toutes les anciennes entreprises du secteur et contribuant à l installation de nouveaux investisseurs ; Les investisseurs régionaux et internationaux témoigneront d une augmentation des opportunités d investissement pour le secteur dans la région ; L opérationnalisation de toutes ces activités (fonds et mécanisme de financement, exécution de nouveaux projets dans le secteur liée à la mise en œuvre du PMO) contribueront à l atteinte des emplois attendus dans le secteur au terme de 10 ans de mise en œuvre ; La sécurisation du revenu des producteurs et le financement de leur production assurera une pérennisation de la production cotonnière dans l espace UEMOA dans la perspective de l émergence de pôles de compétitivité dans les bassins cotonniers pour la relance d une transformation textile/confection (industrielle et artisanale) exportatrice et créatrice d emplois. Risques Mais, dans la perspective de la relance des activités dans la filière coton-textile de la zone UEMOA, les objectifs hiérarchisés et les activités retenues pour chacun de ces objectifs avec les experts et les acteurs des différents segments ne parvenaient pas à se réaliser, on assisterait à une alternative ne garantissant pas l atteinte des objectifs conformément à la vision commune de l Agenda. En effet, des dysfonctionnements inhérents au manque de coordination des actions persisteront et obligeront les différents acteurs à développer de nouvelles stratégies non cohérentes et parfois incompatibles, ne pouvant combler les espoirs suscités aujourd hui au niveau des Etats et des acteurs. Il est probablement que la filière coton-textile verra sa branche textile battre de nouveau de l aile jusqu à extinction et la production de coton graine ne serait destinée après égrenage qu à l exportation de la fibre. La totalité de la production serait à la merci de la volatilité des cours mondiaux. Cette production, ne garantissant pas une pérennité dans la sécurité du revenu du producteur, enregistrera une baisse constante qui pourrait conduire à une filière coton-textile sans base productive. Dès lors, la sous-région deviendra un petit producteur au plan mondial. Pour cette raison, les efforts doivent être conjugués pour que les moyens soient mis en œuvre pour l aboutissement du présent Plan de Mise en Œuvre. Suivi-évaluations Le Secrétariat Technique du Comité de Suivi de l Agenda coton-textile est chargé de (i) la coordination des activités du Comité, (ii) la préparation et l organisation des réunions du Comité, (iii) la rédaction des comptes rendus des réunions et des rapports d activités du Comité et (iv) l élaboration du projet de budget de fonctionnement du Comité. 36

55 Dans le cadre de l exécution du Plan de Mise en Œuvre de l Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA, le Comité de Suivi sera renforcé. Sa présidence est assurée par le représentant désigné par décision du Président de la Commission de l UEMOA au sein du DDE et qui assure en même temps la présidence du Secrétariat Technique du Comité de Suivi (ST/CoS). La mise en œuvre de la stratégie révisée sera assurée par le Secrétariat Technique du Comité de Suivi de l Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA. A ce titre, il organise des sessions semestrielles de programmation des activités et du budget pour l exécution du PMO et peut aussi organiser des missions périodiques de contrôle et de suivi pour confirmer les résultats présentés par la coordination des activités, lors des sessions semestrielles. L ampleur des tâches liées à la mise en œuvre de la stratégie révisée requiert la mise en place d un nouveau comité de suivi plus renforcé qui en plus de ses activités traditionnelles, s occupera de la mise en place d un dispositif de suivi évaluation pour répondre à trois obligations majeures : 1. Un compte rendu annuel au conseil des ministres sectoriels de l UEMOA des différentes activités menées au cours de l année ainsi que les perspectives pour l année à venir ; 2. Un compte rendu périodique au comité de suivi renforcé du plan de mise en œuvre de l Agenda coton-textile à travers : a) Rapports trimestriels sur l état de progrès des projets mis en œuvre dans le cadre de la stratégie régionale coton et sur les activités du Point Focal régional et des Points focaux nationaux ; b) Rapports semestriels financiers détaillant toutes les activités en cours de réalisation au niveau du Point Focal ; c) Comptes rendus et rapports de toutes autres activités exécutées au cours de la période concernée ; d) Rapport final élaboré en phase terminale de chaque programme/convention de financement. 3. Un compte rendu périodique au niveau des différents partenaires techniques et financiers intervenant dans la mise en œuvre de l Agenda coton-textile à travers : a) Rapports trimestriels sur l état de progrès des projets mis en œuvre dans le cadre de la stratégie régionale coton et sur les activités du Point Focal régional et des Points focaux nationaux ; b) Rapports semestriels financiers détaillant toutes les activités en cours de réalisation au niveau du Point Focal ; c) Rapports périodiques pour le partage de l'information, des résultats obtenus et des leçons apprises au sujet des activités de développement coton ; d) Rapport final élaboré en phase terminale de chaque programme/convention de financement. Les acteurs majeurs de ce dispositif seront constitués des membres du comité de suivi, des points focaux à tous les niveaux et les acteurs impliqués dans la gestion des différents programmes de l Agenda cotontextile. Les bénéficiaires sont les différentes hiérarchies de l UEMOA et les partenaires techniques et financiers intervenant dans les activités en cours d exécution. 37

56 6. PLAN DE MISE EN ŒUVRE Objectif Stratégique I- Améliorer la productivité des filières coton-textile de la zone UEMOA Objectifs Opérationnels Activités Segment de la filière Responsable de la mise en œuvre Indicateurs de progrès Appui technique & Financier envisageable pour la mise en œuvre 1- Renforcer la recherche et promouvoir la coopération régionale entre les centres de recherche 1.1 Développer et mettre en œuvre des programmes régionaux de développement de la recherche/technologie cotonnière 1.2 Recenser les centres de recherche en fonction de leurs avantages comparatifs dans la perspective de créer des pôles d'excellence 1.3 Favoriser, par le biais de programme de coopération, le transfert de compétence entre les centres de recherche pour l'amélioration variétale, la protection phytosanitaire et l'agronomie. 1.4 Renforcer les capacités d échanges des organisations de recherche agricole et faciliter la mutualisation des ressources et les échanges scientifiques et technologiques (mise à la disposition de laboratoires d'informations techniques) 1.5 Renforcer le partenariat recherche-vulgarisation- Organisation de producteur (plan directeur pour la recherche-vulgarisation) 1.1 Producteurs, OPC et sociétés cotonnières, 1.2 Producteurs, OPC et sociétés cotonnières 1.3 Producteurs, OPC et sociétés cotonnières 1.4 Producteurs, OPC et sociétés cotonnières 1.5 Producteurs OPC et sociétés cotonnières 1.1 Commission UEMOA, Etats, AProCA, ACA, Interprofession 1.2 Commission UEMOA, Etats AProCA, ACA Interprofession 1.3 Commission UEMOA, Etats AProCA, ACA Interprofession 1.4 Commission UEMOA, Etats AProCA, ACA Interprofession 1.5 Commission UEMOA, Etats AProCA, ACA 1.1 Pourcentage de programme de recherche mis en œuvre 1.2 Nombre de pôles d excellence opérationnels 1.3 Nombre de chercheurs en visite d échange. Nombre de formations réalisées 1.4 Nombre de rencontres périodiques entre les centres de recherches 1.5 Nombre de cadres de concertation organisés. Nombre de technologies mises en vulgarisation PAFICOT PR-PICA (Entomologie) Initiative OCI (pôle excellence / Sénégal) CNUCED (INFO COMM) CORAF (Programme Coton) WACIP (USAID) Coopération Brésil sur le C4 (Transfert technologie) CIRAD, AFD, BANQUE MONDIALE, UE, GTZ, CFC, Autres 38

57 2- Assurer la disponibilité des semences en qualité et en quantité 2.1 Développer un programme régional de sélection variétale améliorant la productivité aux champs, le rendement à l égrenage et les caractéristiques technologiques de la fibre 2.2 Mettre en place un cadre réglementaire régional harmonisé pour l adoption et la diffusion de semences génétiquement modifiées 2.3 Appuyer la production, la certification et la diffusion (multiplication, stockage, distribution) de semences améliorées 2.1 Producteurs, OPC et sociétés cotonnières 2.2 Producteurs, OPC et sociétés cotonnières 2.3 Producteurs, OPC et sociétés cotonnières 2.1 Commission UEMOA, AProCA, ACA, Etat Interprofession 2.2 Commission UEMOA, AProCA, ACA, Etat Interprofession 2.3 Commission UEMOA, AProCA, ACA, Etat, Interprofession 2.1 Nombre de variétés améliorées proposées / catalogue de variétés 2.2 Nombre de pays ayant mis en œuvre le cadre réglementaire 2.3 Quantité de semences améliorées et certifiées produites. Nombre de magasins de stockage de semences UEMOA (Programme sur les semences des filières prioritaires) UE, PAFICOT (Composantes nationales). IFDC SNRA, Université 3.1 Mettre en place un mécanisme fiable d'approvisionnement (recensement des besoins, appel d'offre, contrôle qualité, système d'achat) et de distribution des intrants coton 3.1 Producteurs, OPC et sociétés cotonnières 3.1 Commission UEMOA, Etats, AProCA, ACA Interprofession 3.1 Pourcentage de livraison dans les délais dans les magasins des OPC PAFICOT WACIP/USAID IFDC 3- Faciliter l'accès aux intrants coton de qualité à moindre coût et dans les délais 3.2 Réaliser une étudie de faisabilité pour la mise en place d'unités de production soutenue par l investissement privé afin d'offrir une disponibilité en engrais d'origine UEMOA 3.3 Développer un plan d action pour la promotion des fertilisants organiques 3.2 Producteurs, OPC et sociétés cotonnières 3.3 Producteurs, OPC et sociétés cotonnières 3.2 Commission UEMOA, Etats, AProCA, ACA Interprofession 3.2 Quantité d engrais produite dans la sousrégion 3.3 Nombre de producteurs sensibilisés à l utilisation des fertilisants organiques BAD, Banque Mondiale 3.4 Renforcer les capacités de gestion des intrants et d accès au crédit des associations de cotonculteurs (au niveau villageois) 3.4 Producteurs, OPC et sociétés cotonnières 3.4 Commission UEMOA, Etats, AProCA, ACA Interprofession 3.4 Nombre de membres d OPC formés à la gestion des intrants. Nombre d OPC ayant bénéficiés de crédits 39

58 3.5. Mettre en œuvre la déclaration d Abuja relative à la fiscalité et aux subventions sur les engrais 3.5 Producteurs, OPC et sociétés cotonnières 3.5 Commission UEMOA, Etats, AProCA, ACA Interprofession 3.5 Nombre de pays ayant mis en œuvre la déclaration d Abuja 3.6 Alléger les taxes d entrée sur les autres intrants dans la sous région 3.6 Producteurs, OPC et sociétés cotonnières 3.6 Commission UEMOA, Etats, AProCA, ACA Interprofession 3.6 Nombre de pays ayant mis en place des mesures d allègement 4 - Sécuriser les revenus des producteurs de coton 4.1 Evaluer la nature et l ampleur de l endettement par crédit d intrant au niveau des OP et des producteurs individuels 4.2 Mettre en place un mécanisme approprié de couverture du risque de volatilité des cours au niveau régional (fluctuation des cours, parité Euro/Dollar)afin de garantir un prix minimum aux producteurs en cas de chute importante des cours mondiaux 4.1 Producteurs, OPC, Sociétés cotonnières 4.2 Producteurs, OPC Sociétés cotonnières 4.1 BOAD, Commission UEMOA, Etat, Interprofession 4.2 BOAD, Commission UEMOA Etat, Interprofession 4.1 Montant de l endettement 4.2 Nombre de pays, producteurs bénéficiant de la garantie d un prix minimum AFD BANQUE MONDIALE BOAD BAD CNUCED UE AGRA 4.3 Mettre en place un mécanisme approprié de gestion des risques climatiques 4.3 Producteurs, OPC Sociétés cotonnières 4.3 BOAD, Commission UEMOA Etat, Interprofession 4.3 Nombre de pays disposant de mécanisme de garantie de risques climatiques 5- Soutenir le renforcement des capacités des producteurs et des OPC 5.1 Renforcer les capacités des producteurs et OPC par la vulgarisation des bonnes pratiques de culture, de fertilisation des sols et de gestion des pesticides et de biosécurité 5.2 Renforcement institutionnel et organisationnel des OPC (appui conseil, gestion, leadership, mouvement associatif, alphabétisation) 5.1 Producteurs, OPC, interprofession 5.2 Producteurs, OPC, interprofession 5.1 Commission UEMOA, AProCA 5.2 Commission UEMOA, AProCA 5.1 Nb de thèmes de formation vulgarises. Nb d OPC et de producteurs formés 5.2 Nb de modules de formation et pourcentage d OPC formées WACIP IFDC AFD CORAF ONG Développeme nt Banque Mondiale Coopérations 40

59 5.3 Renforcer les cadres et dispositifs de concertation et d'échange d'expérience entre les différents acteurs de la zone UEMOA 5.3 Producteurs, OPC, interprofession 5.3 Commission UEMOA, AProCA 5.3 Nb de séances de concertation et d échanges d expériences organisées Bilatérales (Suisse, Hollande, Canada, Allemagne) 6 - Soutenir l accroissement de la rentabilité des usines d égrenage 6.1 Appuyer la modernisation, la mise à niveau et l adaptation des équipements des usines d égrenage, 6.2 Soutenir la formation et le perfectionnement du personnel et des dirigeants des sociétés cotonnières 6.1 Sociétés cotonnières, Sociétés d égrenage 6.2 Sociétés cotonnières Sociétés d égrenage 6.1 BOAD, Commission UEMOA 6.2 ACA, Commission UEMOA 6.1 Nb d usines d égrenage, équipées. Nb de personnels formés. 6.2 Nb de personnels et de dirigeants formés. Nb de modules de formation. Nb de sociétés bénéficiaires WACIP IFDC, PAFICOT Cotimex Afrique (Plateforme) 6.3 Appuyer la mutualisation des achats de pièces de rechange 6.3 Sociétés cotonnières Sociétés d égrenage 6.3 ACA 6.3 Une base de données partagée sur les pièces de rechange. Nb d opérations d achat enregistrées par ce canal 7 - Renforcer les capacités des associations faîtières régionales et nationales (Producteurs, Sociétés cotonnières et Interprofession) 7.1 Renforcer les compétences des associations de soutien aux filières régionales en gestion organisationnelle et opérationnelle (stratégie, gestion et leadership) 7.2 Soutenir la coopération entre les sociétés cotonnières de la sous-région, représentées par l A.C.A. et les organisations de producteurs de coton représentées par AProCA (convention de partenariat ACA - AProCA) 7.1 Producteurs, OPC, Sociétés cotonnières 7.2 Producteurs, OPC, Sociétés cotonnières 7.1 Commission UEMOA, AProCA, ACA 7.2 Commission UEMOA, AProCA, ACA 7.1 Nb d associations de soutien renforcées. Nb de modules de formation dispensés. Nb de participants. 7.2 Nb de conventions de partenariat signées ou en projet entre ACA et AProCA. Nb de sociétés cotonnières et faîtières dans ce partenariat IFDC, PAFICOT, Banque Mondiale, OXFAM, SNV, UE, AFD, Coopération Suisse, WACIP, Commission de l UEMOA 7.3 Susciter la création de l interprofession dans les pays qui n en dispose pas et renforcer leur capacité 7.3 Producteurs, OPC, Sociétés cotonnières 7.3 Etats 7.3 Pourcentage de pays disposant d interprofession 41

60 8.1 Assurer le financement des activités de production du coton à partir du FRDA 8.1 Producteurs, OPC, Sociétés cotonnières, Interprofession 8.1 BOAD, Commission UEMOA Etats 8.1 Evolution du montant mobilisé. Nb de dossiers instruits et financés. FRDA, BOAD, BAD, FIRCA (CI), UE 8 - Mettre en place des mécanismes pour le financement de la production de coton graine 8.2 Valider les résultats des études relatives à la mise en place du fonds d appui à la production et d incitation à la transformation 8.2 Producteurs, OPC, Soc cotonnières, Interprofession 8.2 BOAD, Commission UEMOA Etats 8.2 Rapport de validation Acte additionnel de création du fonds 8.3 Mettre en œuvre les recommandations des études relatives à la mise en place du fonds d appui à la production et d incitation à la transformation 8.3 Producteurs, OPC, Soc cotonnières, Interprofession 8.3 BOAD, Commission UEMOA Etats 8.3 Evolution du montant mobilisé. Nb de dossiers instruits et financés 42

61 Objectif Stratégique II- Améliorer la qualité du coton dans la zone UEMOA Objectifs Opérationnels Activités Segment de la filière Responsable de la mise en œuvre Indicateurs progrès de Appui technique envisageable pour la mise en œuvre 1.1 Mener des actions de sensibilisation dans les pays à l endroit des producteurs/op et sociétés cotonnières afin d assurer une meilleure compréhension des problèmes rencontrés par les importateurs de coton contaminé et de leurs exigences 1.1 Producteurs, OPC et sociétés cotonnières, transporteurs 1.1 A.C.A., AProCA, Etats et Commission UEMOA 1.1 Nombre de pays, producteurs, OPCs et sociétés cotonnières touchés par ces actions. Niveau de compréhension (évalué avant et après) Programme Tous ACP (ITC) Banque Mondiale PAFICOT CFC / IFDC 1- Etendre à toute la zone UEMOA les actions de résolution des problèmes liés à la contamination 1.2 Mener des actions de formation technique liées à la contamination du coton à travers des ateliers destinés à l ensemble des acteurs de la filière 1.3 Vulgariser les outils (exemple: manuel qualité UEMOA) auprès des acteurs de la filière 1.2 Producteurs, OPC, acheteurs, égreneurs, transporteurs 1.3 Producteurs, OPC, transporteurs, acheteurs et égreneurs 1.2 A.C.A., AProCA, Etats et Commission UEMOA 1.3 Interprofession, A.C.A., AProCA, Etats et Commission UEMOA 1.2 Nombre de formations, de participants formés (segment, pays). Qualité de la formation (évaluée par les participants). 1.3 Nombre d outils vulgarisés. Programme restructuration et de mise à niveau (UEMOA) WACIP IFDC par 1.4 Modifier la règlementation au niveau régional en introduisant la notion de non-contamination dans les normes du coton graine commercialisable et en interdisant l utilisation du polypropylène à tous les stades de la chaîne de valeur 1.4 Producteurs, OPC, transporteurs, acheteurs et égreneurs 1.4 Commission UEMOA A.C.A., Etats, AProCA 1.4 Règlementation adoptée et appliquée 43

62 1.5 Appuyer la production et l utilisation de toile de coton pour la récolte, le transport et le stockage du coton graine et l emballage de la fibre 1.5 Producteurs, OPC, transporteurs, sociétés cotonnières et égreneurs 1.5 AProCA, A.C.A., Etats et Commission UEMOA 1.5 Nombre de producteurs pourvus de kits en coton 1.6. Rechercher des alternatives au polypropylène pour l ensachage des engrais 1.6. Producteurs, sociétés cotonnières et égreneurs 1.6 Commission UEMOA, Etats, AProCA, A.C.A. 1.6 Etude de faisabilité réalisée 1.7 Développer la coopération entre les acteurs de la filière coton de l Union avec ceux d autres pays d Africque et avec les industriels des pays importateurs afin de réduire la contamination du coton aux niveaux de la culture et de l'égrenage 1.7. Producteurs, sociétés cotonnières et égreneurs 1.7 AProCA, A.C.A., Etats et Commission UEMOA 1.7 Nombre de visites effectuées et d accords de coopération 2- Faciliter la mise en place d'un mécanisme de certification du coton afin d'augmenter sa valeur commerciale 2.1 Adopter un programme régional de gestion de la qualité conforme aux normes internationales : définition des normes d'échantillonnage, de mesure, d'emballage, de marquage, de conditionnement, de conservation et de transport etc. 2.2 Soutenir le Centre technique régional de classement instrumental du coton d'afrique de l'ouest (Ségou) pour l optimisation du classement par instrument dans la sousrégion 2.1 Producteurs, OPC, transporteurs et sociétés cotonnières 2.2 Producteurs, OPC et sociétés cotonnières 2.1 Commission UEMOA, Etats, A.C.A. et AProCA 2.2 Commission UEMOA, Etats et A.C.A 2.1 Programme adopté et fonctionnel 2.2 Nombre de laboratoires ayant bénéficié d un appui ;. nombre d échantillons analysés par le Centre de Ségou Programme Tous ACP (CFC / IFDC - SOFITEX, CERFITEX) PNUD (Green Commodities Facilities) FLO (coton bio, équitable) ECOCERT (coton bio, 44

63 2.3 Soutenir la mise à niveau des laboratoires nationaux de la sous-région, le renforcement des capacités du personnel chargé du classement et de la métrologie, ainsi que les représentants des associations de producteurs de la zone UEMOA 2.3 Producteurs, OPC et sociétés cotonnières 2.3 Commission UEMOA, CERFITEX et A.C.A. 2.3 Nombre de laboratoires mis à niveau. Nombre d agents formés. équitable) ONUDI / Programme qualité UEMOA 2.4 Accompagner les sociétés cotonnières et d égrenage pour une certification aux normes internationales (notamment ISO) Harmoniser et réglementer l introduction et la certification des «nouvelles initiatives» du coton (marchés de niche) 2.4 Producteurs, OPC et sociétés cotonnières 2.5 Producteurs, égreneurs 2.4 Commission UEMOA et A.C.A Commission UEMOA, Producteurs, égreneurs 2.4 Nombre de sociétés certifiées ISO ou en cours de certification. 2.5 Règlementation en place CNUCED (INFO COMM) CNUCED (Sustainability claims portal) 45

64 Objectif Stratégique III- Soutenir le développement et la promotion du coton et des textiles de la zone UEMOA sur le marché régional et international Objectifs Opérationnels Activités Segment de la filière Responsable de la mise en œuvre Indicateurs de progrès Appui technique envisagea ble pour la mise en œuvre 1- Renforcer la capacité des acteurs dans le domaine de la commercialisation du coton 1.1 Renforcer et promouvoir les programmes et les outils d'analyse et de veille économique et commerciale visant à faciliter la connaissance de l'environnement du marché international du coton 1.2 Mettre en place des programmes de formation afin de mieux comprendre les marchés des pays importateurs de coton, le fonctionnement de leur industrie du textile et de la confection et les besoins de consommateurs finaux 1.1 Producteurs, OPC, Sociétés cotonnières/expor tateurs 1.2 OPC, Sociétés cotonnières/expor tateurs 1.1 Commission UEMOA, AproCA, CCR 1.2 ACA, AproCA et Commission UEMOA 1.1 Nombre d outils renforcés et mis à jour disponibles auprès des OPCs et des sociétés cotonnières. -Taux de consultation/ d utilisation des outils 1.2 Nombre de formations effectuées et nombre de personnes formées. -Niveau de compréhension (avant et après formation) ICAC PAFICOT Plateforme ACP CNUCED (Info comm) ITC - Taux de satisfaction 1.3 Soutenir des programmes de sensibilisation pour une meilleure compréhension des pratiques commerciales (procédures destinées à fixer le prix du coton, celles relatives à l importation du coton, des questions liées aux contrats, au coûts et délais de transit et de transport, au financement et au rôle des négociants) 1.3 Producteurs, OPC, Sociétés cotonnières/expor tateurs 1.3 ACA, AproCA et Commission UEMOA 1.3 Nombre d actions de sensibilisation et nombre de personnes sensibilisées. -Niveau de compréhension (avant et après). - Taux de satisfaction 46

65 1.4 Faciliter l organisation de mission de familiarisation et de missions commerciales afin d initier des contacts commerciaux 1.4 Sociétés cotonnières/expor tateurs 1.4 ACA, AproCA et Commission UEMOA 1.4 Nombre de missions effectuées. Nombre de contrats signés -Montant des échanges commerciaux générés. - Ratio soc cot/contrats signés 1.5 Mettre en place un mécanisme permettant l implication des banques locales durant les négociations (régler les questions contractuelles et financières) avec les clients étrangers, et celle des banques des pays importateurs dans le financement des campagnes cotonnières 1.5 Sociétés cotonnières/expor tateurs 1.5 ACA, AproCA et Commission UEMOA 1.5 Nombre (et fréquence) de banques impliquées dans des négociations (enquête A/A) 1.6 Renforcer les capacités du personnel des sociétés cotonnières en techniques de commercialisation 1.6 Sociétés cotonnières/expor tateurs 1.6 ACA, AproCA et Commission UEMOA 1.6 Nombre de formations effectuées et nombre de personnes formées. -Niveau de compréhension (avant et après formation) - Taux de satisfaction 1.7 Garantir la régularité de l offre via la coopération sousrégionale 1.7 Sociétés cotonnières, Unités textiles 1.7 Etats, ACA, Commission UEMOA 1.7 Tonnage de fibre vendu dans la sous-région 47

66 2.1 Identifier les acteurs institutionnels du secteur, définir le cadre opérationnel et les procédures décisionnelles de la mise en œuvre des activités de l'agenda Coton Textile concernant les acteurs du secteur textile confection et création 2.1 Industriels textiles, Confectionneurs, Créateurs 2.1 Commission UEMOA, Etats 2.1 Acteurs institutionnels recensés et sélectionnés. Matrice du cadre logique développée. n UNIDO 2.2 Créer un cadre d échange et de partenariat entre les industriels textiles, les confectionneurs et les créateurs régionaux afin de faciliter l intégration verticale de la chaine de valeur dans la sous-région 2.2 Industriels textiles, Confectionneurs, Créateurs 2.2 Commission UEMOA 2.2 Nb de protocoles d accord signés. Nb de transactions commerciales ayant intégré plusieurs acteurs de la CV de la sous-région. CDE USAID 2- Renforcer la capacité des acteurs dans le domaine de la commercialisation du textile, 2.3 Renforcer et promouvoir les programmes et les outils d'analyse et de veille économique et commerciale visant à faciliter la connaissance de l'environnement international du textile, de la confection et de la création 2.3 Industriels textiles, Confectionneurs, Créateurs 2.3 Commission UEMOA 2.3 Nb d outils renforcés et disponibles. Taux de consultation/ d utilisation des outils ITC de la confection et de la création 2.4 Mettre en place des programmes de formation afin de renforcer la maîtrise des circuits commerciaux internationaux (réglementations des pays récepteurs, outils pratiques pour exporter, négociations commerciales) 2.4 Industriels textiles, Confectionneurs, Créateurs 2.4 Commission UEMOA, Etats 2.4 Nombre de formations effectuées et nombre de personnes formées. Niveau de compréhension (avant et après formation).taux de satisfaction 2.5 Mettre en place des programmes de formation et de préparation à la participation aux foirails Acheteurs- Vendeurs 2.5 Industriels textiles, Confectionneurs, Créateurs 2.5 Commission UEMOA, Etats 2.5 Taux d appréciation. Montant des échanges générés par rapport aux années précédentes. 2.6 Mettre en place un fond de soutien aux initiatives de partenariat commercial entre acteurs locaux et investisseurs étrangers 2.6 Industriels textiles, Confectionneurs, Créateurs 2.6 Etats 2.6 Nombre de partenariats techniques, financiers et techniques 48

67 2.7 Créer un mécanisme permettant l'implication des banques locales et étrangères durant les négociations avec les clients étrangers 2.7 Industriels textiles, Confectionneurs, Créateurs 2.7 Commission UEMOA, Etats 2.7 Nombre (et fréquence) de banques impliquées dans des négociations (enquête A/A) 3.1 Valoriser les résultats des missions commerciales (activités menées dans le secteur de la formation, du marketing et contacts déjà établis) pour promouvoir le textile, la confection et la création de la sous-région 3.2 Organiser des missions commerciales/promotion à l'étranger afin de "bonifier" l'image du coton de la région et de faire connaître les initiatives de lutte contre la contamination 3.1 Sociétés cotonnières/expor tateurs 3.2 Sociétés cotonnières/expor tateurs 3.1 ACA, Commission UEMOA, 3.2 ACA Commission UEMOA, AproCA 3.1 Nb de partenariats ou/et coopérations engagés 3.2 Nombre de missions effectuées. - Evolution de l image du coton de la sous région (enquête) Programm e régional de promotion commercia le (UEMOA) Programm e Tous ACP - Nb d acteurs étrangers rencontrés ITC 3- Promouvoir le coton de la zone UEMOA 3.3 Organiser des visites de filateurs et confectionneurs étrangers dans la zone UEMOA 3.3 Sociétés cotonnières/expor tateurs 3.3 ACA Commission UEMOA, AproCA 3.3 Nombre de visites effectuées et nombre de filateurs et confectionneurs étrangers. 3.4 Identifier et appuyer le développement de supports d'information et de promotion appropriés sur le coton de la zone UEMOA (plateforme, DVD, plaquettes, brochure etc.) 3.4 Sociétés cotonnières/expor tateurs 3.4 ACA Commission UEMOA, AproCA 3.4 Nombre de supports de promotion développés ou renforcés. Taux d utilisation et d efficacité 3.5 Développer des marchés préférentiels pour le coton-fibre africain (coton durable, biologique et équitable) 3.5 Sociétés cotonnières/expor tateurs 3.5 Commission UEMOA, ACA, AproCA 3.5 Nb de liens commerciaux établis. Croissance des marchés préférentiels (valeur et %). Volume (CFA) échangé 49

68 4.1 Valoriser les résultats des missions commerciales (activités menées dans le secteur de la formation, du marketing et contacts déjà établis) pour promouvoir le textile, la confection et la création de la sous-région 4.1 Industriels textiles, Confectionneurs, Créateurs 4.1 Commission UEMOA 4.1 Nb de partenariats ou/et coopérations engagés UNIDO 4.2 Mettre en place des programmes de formation et de préparation à la participation aux salons (différences entre un salon et une foire, tendances, normes internationales) 4.2 Industriels textiles, Confectionneurs, Créateurs 4.2 Commission UEMOA, Etats 4.2 Nombre de formations effectuées et nombre de personnes formées. Taux de satisfaction des participants CDE USAID 4- Promouvoir le textile, la confection et la création de la zone UEMOA 4.3 Appuyer la participation des acteurs aux salons internationaux (élaboration de supports et d'outils marketing modernes, soutien aux frais financiers) 4.3 Industriels textiles, Confectionneurs, Créateurs 4.3 Commission UEMOA 4.3 Montants alloués, Chiffres d affaire, Nombre de participants par salon ITC 4.4 Organiser des visites d'acheteurs potentiels de textile et de création 4.4 Industriels textiles, Confectionneurs, Créateurs 4.4 Commission UEMOA 4.4 Nb de visites organisées. Nb d acheteurs potentiels 4.5 Etude pour la capitalisation du nom et de la valeur du créateur (valoriser et quantifier la marque) 4.5 Industriels textiles, Confectionneurs, Créateurs 4.5 Commission UEMOA 4.5 Nb de marques valorisées, Taux d application des marques 4.6 Appuyer l organisation de Salons du textile et de l habillement et renforcer les salons existants 4.6 Industriels textiles, Confectionneurs, Créateurs 4.6 Commission UEMOA, Etats 4.6 Taux de participation aux différents salons. Chiffres d affaire Taux d appréciation des organisateurs et participants. 50

69 Objectif Stratégique IV - Développer la transformation locale de la fibre de coton Objectifs Opérationnels Activités Segment de la filière Responsable de la mise en œuvre Indicateurs progrès de Appui technique envisageable pour la mise en œuvre Montant débloqué 1 - Création d'un fonds régional d'investissement (ou d un mécanisme de financement) pour le développement de l'industrie coton-textile Mettre en place le fonds régional d investissement ou un mécanisme de financement textile- Segment habillement BOAD, Commission UEMOA Nombre d entreprises bénéficiaires Nombre d entreprises ayant effectivement reçu le financement BOAD 2.1 Evaluer la situation de l ensemble des entreprises textiles existantes afin d identifier celles qui sont potentiellement compétitives (classification) 2.1 Segment textilehabillement 2.1 Commission UEMOA BOAD, 2.1 Nombre d entreprises évaluées- Nombre d entreprises éligibles Etude de la BOAD sur les unités de transformation. BCEAO BAD 2- Appuyer les entreprises du secteur coton textile 2.2. Réaliser le diagnostic des entreprises potentiellement compétitives (fonds de roulement, investissement, restructuration, etc.) 2.3. Financer les besoins des entreprises retenues 2.2 Segment textilehabillement 2.3 Segment textilehabillement 2.2 Commission UEMOA, BOAD, 2.3 Commission UEMOA, BOAD, 2.2 Nombre d entreprises diagnostiquées 2.3 Nombre d entreprises bénéficiaires- Montant du financement- Nombre d entreprises ayant effectivement reçu le financement ITC ONUDI 51

70 2.4. Appuyer les entreprises de transformation par des mesures incitatives (fiscalité, prêts bonifiés, décote des matières premières) 2.4 Segment textile, égreneurs 2.4 Commission UEMOA BOAD, 2.4 Nombre d entreprises bénéficiaires de mesures incitatives 2.5 Appuyer la modernisation, la mise à niveau et l'adaptation des équipements des unités de textile, de confection et d'habillement 2.5 Unités de textile, de confection et d'habillement 2.5 BOAD, Commission UEMOA, Association des professionnels, Etats 2.5 Nb d unités équipées. Nb de personnels formés 2.6. Soutenir la formation et le perfectionnement du personnel et des dirigeants des unités de textile, de confection et d'habillement 2.6 Unités de textile, de confection et d'habillement 2.6 Commission UEMOA, Association des professionnels, Etats 2.6 Nb de personnels et de dirigeants formés. Nb de modules de formation. Nb de sociétés bénéficiaires Projet e-régulation Commission UEMOA / CNUCED 3 - Améliorer l environnement du secteur textile 3.1 Intégrer dans le code communautaire des investissements un chapitre sur les facilités à accorder aux investisseurs dans le secteur coton-textile au sein de l'uemoa 3.1 Segment textilehabillement 3.1 Commission UEMOA et CCR 3.1 Un code communautaire des investissements. Nombre de fréquentations du guichet unique Traitement de la sous traitance (PAU) ITC FAGACE GARI FSA CERFITEX ONUDI, Fonds Mondial pour l Environnement 52

71 3. 2 Mettre à la disposition des investisseurs des terrains et bâtiments industriels à prix attractifs 3.2 Segment textilehabillement 3.2 Etats et Commission UEMOA 3.2 Surface de terrain attribuée. Nombre de bâtiments industriels-nombre d investisseurs bénéficiaires 3.3 Protéger le marché régional des textiles (lutte contre la fraude, contrebande, contrefaçon) et la propriété industrielle 3.3 Segment textilehabillement 3.3 Etats, Commission UEMOA 3.3 Nombre d actes pris en faveur de la protection 3.4 Favoriser l intégration verticale entre les cotonculteurs, les égreneurs et les filateurs 3.4 Segment textilehabillement 3.4 Etats, Commission UEMOA, ACA 3.4 Nombre de séances de concertation- Taux de satisfaction des besoins en matières premières de filature 3.5 Développer les pôles de compétitivité dans les bassins cotonniers sur la base des propositions de l étude d approfondissement sur les fonds coton 3.5 Segment textilehabillement 3.4 Etats et Commission UEMOA 3.5 Nombre d usines installées dans les bassins cotonniers 3.6 Créer des bourses de sous-traitance au sein des pôles de compétitivité 3.6 Segment textilehabillement 3.6 Etats, Commission UEMOA 3.6 Nombre de contrats de soustraitance et nombre d entreprises de sous-traitance en activité 3.7 Réaliser des infrastructures pour couvrir les besoins des industries textiles en électricité et en eau, à des coûts bonifiés 3.7 Segment textilehabillement 3.7 Etats, Commission UEMOA 3.7 Nombre d infrastructures réalisées- Taux de réduction du coût de l électricité et de l eau 53

72 3.8 Accompagner les industries textiles à créer leurs propres unités de production d énergie 3.8 Segment textilehabillement 3.8 Etats, Commission UEMOA, BOAD 3.8 Nombre d entreprises appuyées-taux d accroissement de la satisfaction des besoins 3.9 Assurer l approvisionnement des unités de transformation de fibre en matières premières par un système de quota de la production nationale ou régionale 3.9 Etats, Commission UEMOA, BOAD 3.9 Segment textilehabillement 3. 9 Volume de quota attribué- Nombre d entreprises bénéficiaires 3.10 Financer le développement des centres artisanaux du textile 3.9 Segment artisanat 3.10 Etats, Commission UEMOA, BOAD 3.10 Nombre de centres artisanaux ouverts.montant investi 3.11 Redynamiser l Organisation Professionnelle des Industries Cotonnières et Textiles (OPICT) et l élargir au segment de l habillement 3.11 Segment textile habillement 3.11 Commission UEMOA, Etats 3.11 Renouvellement effectif des instances de l OPICT- segment habillement intégréinstances fonctionnelles 3.12 Accompagner les unités industrielles dans la mise en place d une station de traitement des effluents 3.12 Segment textile-habillement 3.12 Etats 3.12 Nombre de stations de traitement réalisées 54

73 4.1 Mettre en œuvre les programmes CERFITEX de formation "clé en main" sur les différents métiers du textile, développés suite au diagnostic sur les besoins en formation de l'industrie du textile 4.1 Segment textilehabillement 4.1 Commission UEMOA et CERFITEX 4.1 Nombre de sessions de formation organisées Nombre de personnes formées 4.2 Renforcer les activités du CERFITEX aux services de contrôle, d analyse et de recherche sur les produits fabriqués ou importés dans l espace UEMOA 4.2 Segment textilehabillement 4.2 Etats, Commission UEMOA 4.2 Nombre de services effectués- Nombre d entreprises bénéficiaires 4 - Mettre en place un programme régional de formation et de conseil aux métiers du textile 4.3 Mettre en place et renforcer les centres techniques nationaux en textile et habillement visant à vulgariser/disséminer les formations du CERFITEX 4.3 Segment textilehabillement 4.3 Commission UEMOA et Etats 4.3.Nombre de centres créés- Nombre de sessions de formation organisées Nombre de personnes formées- Nombre de modules dispensés 4.4 Faciliter la coopération technique sud-sud afin de favoriser le partage de connaissance et le transfert de compétences 4.4 Commission UEMOA 4.4 Nombre d accords de coopération signés 4.4 Segment textilehabillement Nombre d innovations répertoriées- Nombre d appui techniques réalisés 4.5 Favoriser la création de cabinets spécialisés dans le conseil aux industries du secteur coton textile 4.5 Segment textilehabillement 4.5 Commission UEMOA, CCR 4.5 Nombre de cabinets créés 55

74 Objectif Stratégique V- Favoriser le développement et la promotion de la filière oléagineuse (Graine de coton) Objectifs Opérationnels Activités Segment de la filière Responsable de la mise en œuvre Indicateurs de progrès Appui technique envisageable pour la mise en œuvre 1- Sécuriser l approvisionnement des industries de trituration en matière première Faire adopter et mettre en œuvre une stratégie appropriée pour l'approvisionnement privilégié des industries de trituration des graines Réglementer le marché local (mise en application de la réglementation de lutte contre la fraude, la concurrence déloyale, de sécurité sanitaire, adoption de mesures de dissuasion de l exportation de la graine de coton hors zone UEMOA) Industriels (triturateurs égreneurs) Industriels (triturateurs égreneurs) et et Commission UEMOA, AIFO Commission UEMOA, AIFO, Etats Membres Taux d utilisation des capacités installées, taux d accroissement de la production du coton graine, pourcentage de graine triturée par l industrie locale (100%) Pourcentage de graine triturée par les industries locales Commission UEMOA 2- Améliorer la compétitivité des produits issus de la transformation de la graine de coton 2.1 Soutenir les unités industrielles de fabrication d'aliments de bétail/de compactage de tourteau intégrées aux unités de trituration de graines de coton 2.1 Industriels (égreneurs et triturateurs) 2.1 Commission UEMOA, AIFO 2. 1 Nombre et % des usines de trituration intégrées pour la fabrication d aliment de bétail et de compactage AIFO, Commission UEMOA Fonds d appui à l apprentissag e, Fonds d appui à la formation 2.2 Accroître la valorisation de la graine de coton et des produits dérivés de la trituration (stratégie de valorisation des autres produits dérivés) 2.2 Industriels (égreneurs et triturateurs) 2.2 Commission UEMOA, AIFO 2.2 Taux d accroissement de la quantité d aliment de bétail et de produits dérivés 56

75 2.3 Assister les unités de transformation industrielles pour la restructuration et la mise à niveau en vue de l'amélioration de la qualité des produits et de la productivité 2.3 Industriels (égreneurs et triturateurs) 2.3 Commission UEMOA, AIFO 2.3 Nombre d unités industrielles accompagnées 2.4 Réglementer le marché local (mise en application de la réglementation de lutte contre la fraude, la concurrence déloyale et de sécurité sanitaire) 2.4 Industriels (égreneurs et triturateurs) 2.4 Commission UEMOA, AIFO, Etats Membres 2.4 Pourcentage de graine triturée par les industries locales 57

76 Objectif stratégique 1 : Améliorer la productivité des filières coton-textile de la zone UEMOA 7. ACTIONS PRIORITAIRES PROGRAMMABLES AU TITRE DES 18 OU 24 MOIS PROCHAINS Dans le cadre de la redynamisation de l Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA, le Secrétariat Technique Restreint du Comité de suivi, assisté des experts du Centre du Commerce International, a adopté une matrice d actions prioritaires caractérisées d une part, par des effets escomptés d opérationnalisation visibles du Plan de Mise en Œuvre de l Agenda révisé et, d autre part, des liens de synergie et/ou de pérennisation des activités en cours d exécution par les Organisations Internationales partenaires du Programme tous AAACP à savoir l ITC, le CFC, la FAO, la Banque Mondiale et la CNUCED. 1. OS1 : Améliorer la productivité des filières coton-textile de la zone UEMOA : Dans le cadre de la gestion des risques climatiques, l expérience en cours avec West.E02 sous financement du programme tous AAACP et de la Banque Mondiale avec AMRG et de Planete Garentee mérite d être poursuivie à partir d un partage de résultats et d expérience en vu d une extension à toute la zone UEMOA. Aussi, dans le cadre du renforcement de capacité des producteurs et de leurs OPC, il a été retenu d élaborer des modules sur les thèmes de vulgarisation des bonnes pratiques culturales sur le coton. Les précurseurs dans ce domaine sont la FAO-GIPD (Réf 2.WST.AO1) qui interviennent sur le Bénin, le Burkina le Mali, et le Sénégal et ce en lien avec le CORAF et les Instituts Nationaux de Recherches. C est également le domaine de prédilection de PAFICOT, WACIP et le FSP/AFD. Toutes ces interventions ont besoin d être renforcées voire pérennisées. Ces activités corroborent également avec le développement d un programme régional de sélection variétale améliorant la productivité aux champs, le rendement à l égrenage par la recherche. A travers le programme tous AAACP, l Union Européenne intervient dans le financement de la modernisation du CERFITEX et du Centre régional à travers le CFC. Ce partenariat souffre aujourd hui de l absence de statut juridique du Centre. Il importe qu une rencontre entre les différents acteurs mette au même niveau de connaissance les uns et les autres par rapport au projet CFC de standardisation des instruments de mesure et qu une sensibilisation amène les différentes sociétés d égrenage à s équiper en vue du classement machine, ce qui permettrait de mettre véritablement le CERFITEX au travail. A ces fins, les actions prioritaires ci-après ont été identifiées au niveau de ce premier objectif stratégique : Objectif Stratégique Objectif Opérationnel Activités Prioritaires Actions Prioritaires Partenaire Technique (Envisagé) 1.1 Sécuriser les revenus des producteurs Mettre en place un mécanisme approprié de gestion des risques climatiques Organiser un atelier, avec les acteurs clés des 6 pays producteurs, afin : - de partager et analyser les résultats et recommandations issues de l étude de Planete Garantee sur le Burkina et le Mali ainsi que l expérience du Bénin BM-ARMG (Planete Garantee) - de valider la pertinence de l application d un mécanisme à l échelle régionale et de définir, si besoin, les TdR du consultant en charge de proposer un mécanisme 58

77 Mettre en place un mécanisme approprié de gestion des risques prix (si recommandé) Recruter une expertise afin de proposer un mécanisme de gestion des risques climatiques Partager et analyser, à travers un atelier, les résultats de l étude indépendante sur l'amélioration du fonds de lissage au Burkina Faso, commandée par l AICB -Valider TdR proposé par AFD sur la facilité régionale -Participer à la validation des résultats de l étude -Vulgariser les résultats au niveau pays 1.2 Soutenir le renforcement des capacités des producteurs et des Organisations des Producteurs de Coton Renforcer les capacités des producteurs et OPC par la vulgarisation des bonnes pratiques de culture, de fertilisation des sols et de gestion des pesticides et de biosécurité -Mettre en œuvre les recommandations Organiser une rencontre des chercheurs pour sélectionner après mise en commun des thèmes techniques éprouvés de chaque étape de l itinéraire technique de la culture du cotonnier FAO-GIPD Elaborer des modules harmonisés à mettre sur plaquettes Mettre les thèmes en vulgarisation et diffuser les plaquettes 1.5 Assurer la disponibilité des semences en qualité et en quantité : 5.1 Développer un programme régional de sélection variétale améliorant la productivité aux champs, le rendement à l égrenage et les caractéristiques technologiques de la fibre Organiser un atelier des chercheurs sélectionneurs pour : Analyser les qualités des variétés actuellement en utilisation Choisir les variétés les plus performantes et les centres d excellence capables d abriter leur développement FAO 1.8Soutenir l accroissement de la rentabilité des usines d égrenage Appuyer la modernisation, la mise à niveau et l adaptation des équipements des usines d égrenage Organiser une rencontre entre les différents acteurs clés afin d élaborer un plan d actions pour permettre la mise à niveau de connaissance par rapport au projet CFC de standardisation des instruments de mesure en vue de la mise en place d un partenariat CFC Sensibiliser les sociétés d égrenage à s équiper en chaînes HVI pour le classement machine afin de pouvoir faire homologuer leurs classements de fibre par le centre régional CFC 59

78 Objectif stratégique 2 : Améliorer la qualité du coton dans la zone UEMOA 2. OS2 : Améliorer la qualité du coton dans la zone UEMOA : Dans le cadre de l amélioration de la qualité de la fibre, d importantes activités sont en cours sur le financement de l Union Européenne avec le programme tous AAACP par la Banque Mondiale et le concours du CFC avec l appui technique de l ICAC. Ces travaux et leurs résultats auront besoin d être pérennisés et renforcés, notamment en assurant l opérationnalisation d une stratégie de sortie du programme. Ainsi, les appuis devront être améliorés et poursuivis dans les domaines ci-après : Formation des acteurs ; Mise en route d une campagne de communication avec les acteurs sur les problèmes de contamination ; Vulgarisation du Manuel Qualité de l UEMOA ; Recensement de toutes les initiatives similaires en cours au sein de l Union ; Identification des types d emballage non contaminants utilisables pour les intrants coton. A cet effet, les actions prioritaires ci-après ont été identifiées pour être financées sur les fonds du programme tous AAACP dans le prolongement des actions en cours : Objectif Stratégique Objectif Opérationnel Activités Prioritaires Actions Prioritaires Partenaire Technique (Envisagé) 2.1 Etendre à toute la zone UEMOA, les actions de résolution des problèmes liés à la contamination Mener des actions de sensibilisation dans les pays à l endroit des producteurs/op et sociétés cotonnières afin d assurer une meilleure compréhension des problèmes rencontrés par les importateurs de coton contaminé et de leurs exigences Recruter pour 3 mois une expertise pour : - Rassembler des exemples de contaminants et de leurs effets ; - Elaborer des supports de communication ; - Restituer pour validation les supports proposés ; - Faire traduire les supports dans les langues locales (2 par pays) ; CFC et FAO - Multiplier les supports ; - Organiser une mission circulaire pour les sensibilisations Mener des actions de formation technique liées à la contamination du coton à travers des ateliers destinés à l ensemble des acteurs de la filière Vulgariser les outils (exemple: manuel qualité UEMOA) auprès des acteurs de la filière Préparer des supports techniques de formation : - Sélectionner le consultant - Valider les supports - Sélectionner les cibles - Elaborer un programme de formation - Mettre en œuvre le programme Transmettre officiellement le Manuel Qualité UEMOA aux différents acteurs et partenaires techniques et financiers CFC Banque mondiale Organiser un atelier de dissémination du manuel qualité aux différents acteurs et partenaires techniques et financiers de la filière cotontextile Banque Mondiale 60

79 Objectif stratégique 3 : Soutenir le développement et la promotion du coton et des textiles de la zone UEMOA sur le marché régional et international Appuyer la production et l utilisation de toile de coton pour la récolte, le transport et le stockage du coton graine et l emballage de la fibre Rechercher des alternatives au polypropylène pour l ensachage des engrais Recenser les différentes initiatives (projets en cours) dans le domaine d utilisation des toiles en coton Dégager les perspectives et les implications opérationnelles et budgétaires de généralisation de l initiative Recruter une expertise (idem au 1) pour identifier les types d emballage envisageables. Valider le rapport Mettre en application les recommandations sur les emballages et les kits de récolte à vulgariser au niveau des pays Banque mondiale CFC 3. Objectif stratégique 3 : Soutenir le développement et la promotion du coton et des textiles de la zone UEMOA sur le marché régional et international Dans le cadre de l amélioration de l image du coton de la sous-région à l extérieur, des missions ont été déjà réalisées avec les acteurs de la sous-région dans le cadre du programme tous AAACP dans certains pays pour faire connaître les exigences des filateurs. A cet effet, des visites de filateurs ont été organisées dans certains pays de l Union. Or, dans le cadre de l exécution du plan de mise en œuvre de l Agenda cotontextile, de nouveaux acteurs sont apparus sur les autres segments de la filière qu il conviendrait d intégrer désormais dans les futures missions. La première étape consiste à recenser ces acteurs afin de les aider à s organiser pour disposer désormais d interlocuteurs avérés, puis mettre en place un plan global de communication pour la filière. Les attentes actuelles par rapport à cet objectif stratégique iront au-delà de la promotion du coton, mais aussi, porteront sur la promotion des atouts de la sous-région afin d attirer les potentiels investisseurs dans le secteur. La concrétisation de ces initiatives nécessite l appui du programme tous AAACP pour les actions prioritaires ci-après : Objectif Stratégique Objectif Opérationnel Activités Prioritaires Actions Prioritaires Prestataires Techniques Envisagés 3.2 Renforcer la capacité des acteurs dans le domaine de la commercialisation du textile, de la confection et de la création Identifier les acteurs institutionnels du secteur, définir le cadre opérationnel et les procédures décisionnelles de la mise en œuvre des activités de l'agenda Coton Textile concernant les acteurs du secteur textile confection et création Procéder au recensement de tous les acteurs du secteur textile - Mettre en place un cadre de concertation - Partager les informations sur la mise en œuvre des actions de l Agenda concernant ces acteurs de la filière à travers des missions pays ITC - Organiser deux ateliers de capitalisation et de valorisation des résultats obtenus et expériences acquises: - Réunir, traiter, organiser, présenter et diffuser les résultats 61

80 aux acteurs et partenaires. - Effectuer un travail d analyse, de caractérisation et de conceptualisation des connaissances, expériences et informations recueillies. Assurer une représentation simplifiée et explicative de la réalité étudiée (travail d élaboration et de formalisation). - Identifier les futures actionsclés à mener et élaborer un programme de travail 3.4 Promouvoir le coton de la zone UEMOA Organiser des missions commerciales/promotion à l'étranger afin de "bonifier" l'image du coton de la région et de faire connaître les initiatives de lutte contre la contamination Développer un plan global de communication pour le cotontextile de la sous-région: - Fixer les objectifs et le ou les publics à toucher - Identifier les moyens, support et médias disponibles; ITC - Choisir la combinaison de médias la plus efficace en fonction des résultats recherchés - Elaborer un calendrier prévisionnel des actions à mener - Estimer le budget nécessaire de la mise en œuvre du plan de communication pour la filière Visite organisée conjointement par l UEMOA et l ITC avec l Association indonésienne pour le Textile et l habillement (API) (3) ITC Participation à la Conférence internationale du textile et du coton organisée par l'association chinoise du textile et du coton (CCTA) et à la foire commerciale sur le textile en Octobre 2011 à Shanghai (3) ITC Organiser des visites de filateurs et confectionneurs étrangers dans la zone UEMOA Identifier les atouts de la sous-région Recenser les facilités accordées aux investisseurs dans le secteur ITC Organiser visites de filateurs et confectionneurs étrangers 62

81 Objectif stratégique 4 : Développer la transformation locale de la fibre de coton Identifier et appuyer le développement de supports d'information et de promotion appropriés sur le coton de la zone UEMOA (plateforme, DVD, plaquettes, brochure etc.) Réaliser un film documentaire sur la promotion du coton-textile de la sous-région Développer les différents supports d'information et de promotion appropriés sur la traçabilité du coton de la zone UEMOA (carte) ITC 4. OS4 : Développer la transformation locale de la fibre de coton. La transformation de la fibre reste l objectif fondamental de l Agenda coton-textile de l UEMOA. Les accompagnements attendus portent sur le fonds d investissement pour la relance des activités de transformation industrielle dans le secteur. A ce titre, les études démarrées depuis 2005 doivent être finalisées afin que des dispositions subséquentes soient prises par la BOAD en lien avec la Commission de l UEMOA pour mettre en place ledit fonds. Aussi, les entreprises existantes doivent être restructurées et mise à niveau pour relancer réellement les activités de transformation dans le secteur. L arrivée d ALOK Industries de l Inde au Burkina Faso, s inscrit dans la dynamique de la transformation de la production de 25% de fibre dans la sous-région. Cette initiative doit être capitalisée et les leçons à tirer permettront d établir des bases pour l extension d une telle expérience notamment pour attirer de nouveaux investisseurs dans le secteur. Enfin, une nouvelle orientation peut être ajoutée aux prochaines missions d information et de prospection pour permettre aux acteurs, notamment les nouveaux acteurs identifiés dans le secteur de la transformation et les membres des points focaux nationaux d apprécier de nouveaux équipements s inscrivant dans le sens de la diminution de la pénibilité du travail et de la modernisation des activités dans les différents segments de la filière coton-textile afin de les proposer aux acteurs et nouveaux investisseurs. A ce titre, les actions majeures ci-après ont été retenues : Objectif Stratégique Objectif Opérationnel Activités Prioritaires Actions Prioritaires Partenaire Technique (Envisagé) 4.1 Création d'un fonds régional d'investissement (ou d un mécanisme de financement) pour le développement de l'industrie cotontextile Mettre en place le fonds régional d investissement ou un mécanisme de financement Recruter un expert individuel spécialiste pour exploiter les 3 études et faire une proposition pertinente au STR Elaborer la feuille de route pour la mise en place du Fonds en lien avec la BOAD Elaborer document de Projet du fonds ITC (à confirmer) Soumettre par STR le document à validation par la Commission 4.2. Appuyer les entreprises du secteur coton textile Evaluer la situation de l ensemble des entreprises textiles existantes afin d identifier celles qui sont potentiellement compétitives Recruter un bureau d étude pour : Evaluer état des entreprises du secteur textile (exploitation de Banque Mondiale 63

82 (classification) Réaliser le diagnostic des entreprises potentiellement compétitives (fonds de roulement, investissement, restructuration, etc.) l étude de l ONUID sur ce thème) Valider rapport de l étude Mettre en œuvre recommandations de l étude Recruter un Bureau d étude Réaliser diagnostic Entreprises Valider rapport de l étude Mettre en œuvre recommandations de l étude Recruter un consultant pour : Identifier les leçons apprises de la décision d ALOK Industries de l Inde d investir dans le secteur au Burkina Faso Tirer les leçons sur les modalités de duplication de tels exemples dans la Sous-région Organiser des missions d information/ prospection en Turquie, Inde, Brésil ou autres pour élargir la connaissance des acteurs sur les équipements utilisés tout au long de la chaîne de valeur (semoir, fumoir, récolte, égreneuse à rouleau, filature, tissage, teinture, confection, triturateur, etc) - Identifier les acteurs clés de a sous-région dans les segments confection-habillement et création ; - Organiser une formation dans un des pays importateur de coton (ex : Chine) portant sur le développement de la valeur ajoutée dans l industrie du textile et de l'habillement. Banque Mondiale ITC ITC 64

83 ANNEXE I : Cartographie de la chaîne de valeur CONFECTION ET CREATION TEINTURE TISSAGE FILATURE (Fibre marchande et déchets) TRANSFORMATION LOCALE DE LA FIBRE EXPORTATION DE LA FIBRE TRITURATION DES GRAINES DE COTON tourteaux) EGRENAGE (Emballage, classement) TRANSPORT COTON GRAINE STOCKAGE ET COMMERCIALISATION COTON GRAINE PRODUCTION AGRICOLE INTRANTS (Fertilisants, pesticides, etc ) Semences (Distribution, recherche des nouvelles variétés de coton) RECHERCHE COTONNIERE 65

84 ANNEXE II : Rapport d'atelier régional de validation des propositions relatives a l'actualisation de l'agenda UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission RAPPORT D'ATELIER REGIONAL DE VALIDATION DES PROPOSITIONS RELATIVES A L'ACTUALISATION DE L'AGENDA COTON POUR LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE COTON-TEXTILE DANS L'UEMOA (OUAGADOUGOU, LES 11 ET 12 NOVEMBRE 2010) 66

85 La Commission de l Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) en collaboration avec l Union Européenne à travers le Programme tous ACP du Fonds Commun des Produits de Base et le Centre du Commerce International a organisé à Ouagadougou, les 11 et 12 novembre 2010, l atelier régional de validation des propositions relatives à l actualisation de l Agenda pour la compétitivité de la filière cotontextile dans l UEMOA. Ont pris part à cet atelier, les représentants des Etats membres de l Union, ainsi que les représentants des partenaires techniques et financiers et de la Communauté Economique des Etats de l Afrique Centrale (CEEAC). La liste des participants est jointe en annexe. Cérémonie d ouverture Elle a été marquée par trois allocutions : celle de Monsieur Ejstratios PEGIDIS, représentant de l Union Européenne à Ouagadougou et de Monsieur Eric BUCHOT, représentant le Centre de Commerce International (ITC) celle de Monsieur Guy-Amédée AJANOHOUN, Commissaire chargé du Département du Développement de l Entreprise, des Télécommunications et de l Energie, Dans son allocution, le Représentant de l Union Européenne a rappelé l intérêt que l Union Européenne attache à la filière coton-textile en Afrique en général et plus particulièrement dans la zone UEMOA. Il n a pas manqué de dire que la Commission attend les résultats du présent atelier dont la mise en œuvre permettront de réduire la pauvreté. Dans son allocution, le Représentant du Centre de Commerce International (ITC) a mis en exergue les différentes étapes permettant d aboutir à l actualisation de l Agenda coton-textile. Il s agira notamment de mettre à jour et renforcer l actuel plan de mise en œuvre de la stratégie. Il a par ailleurs insisté sur la nature participative du processus d actualisation, impliquant l ensemble des acteurs de la chaîne de valeurs ainsi que les institutions et organisations d appui à la filière. Dans son message d ouverture, le Commissaire a remercié, au nom du Président de la Commission de l UEMOA, les différents acteurs du secteur public et privé ainsi que les partenaires techniques. Leur mobilisation autour de l agenda coton témoigne de l intérêt que toute la population de la zone UEMOA attache à la filière. Il a par ailleurs exhorté les participants à faire un diagnostic sans complaisance afin que les propositions qui seront issues du présent atelier permettent effectivement d augmenter le niveau de transformation du coton au niveau local. Mise en place du bureau Le bureau de séance mis en place est composé comme suit : Président : 1 er Rapporteur : Bénin Guinée-Bissau 2 e Rapporteur : Burkina Faso. Adoption de l ordre du jour et du programme de travail L ordre du jour adopté se présente comme suit : Présentations thématiques Ŕ Méthodologie et processus d actualisation de l agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA; Ŕ Rappel des enjeux et axes stratégiques de l Agenda pour la compétitivité de la filière Coton Textile dans l UEMOA (2003); Ŕ Situation et perspectives de l économie cotonnière mondiale à ce jour. Présentation des résultats préliminaires de l actualisation de l Agenda et du Plan de Mise en œuvre Travaux en groupe et restitution des résultats Les prochaines étapes 67

86 Déroulement des travaux Les participants ont examiné les points suivants : A- Présentations thématiques 1 Méthodologie et processus d actualisation de l agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA L exposé a fait ressortir que les différentes phases devant aboutir à l actuation de l Agenda coton-textile. Dans la première phase, il a été procédé à la réalisation de l état des lieux de la filière coton textile dans les pays de l UEMOA. Au-delà du fonds documentaire qui avait été constitué, les experts de l UEMOA et de Centre du Commerce International ont visité successivement tous les pays de l UEMOA pour rencontrer les acteurs nationaux de la filière et de sa chaîne de valeur afin de s enquérir de la situation réelle du coton et des textiles sur le terrain. Les contributions des différents acteurs ont permis d élaborer les enjeux qui ont servi à la définition des objectifs spécifiques eux-mêmes éclatés en objectifs opérationnels. De chaque objectif opérationnel découle des activités spécifiques dont la mise en œuvre effective devrait permettre d atteindre l objectif global de transformation de coton dans les 10 ans à venir. La deuxième phase concerne la tenue d un atelier régional qui a pour objectif l amélioration des propositions faites en vue d actualiser l Agenda coton Ŕ textile de l UEMOA. Quand à la dernière phase, elle concerne la mise en œuvre de la stratégie. 2 Rappel des enjeux et axes stratégiques de l Agenda pour la compétitivité de la filière Coton Textile dans l UEMOA (2003 L exposant a rappelé le contexte qui a nécessité l adoption d un Agenda coton-textile en En effet, plus de 90% de la fibre du coton produit dans l espace UEMOA est exporté contre moins de 5% qui est transformé localement. En conséquence, les producteurs de la zone UEMOA sont facilement victimes de la volatilité des cours mondiaux du coton. Comme remède, les Etats membres de l Union se sont donnés comme objectif principalement de transformer 25% de la production de coton d ici à Cet objectif général a permis de décliner plusieurs axes. Toutefois plusieurs difficultés tant endogènes qu exogènes n ont pas permis d atteindre l objectif, ce qui justifie la tenue du présent atelier. 3 Situation et perspectives de l économie cotonnière mondiale à ce jour Le communicateur a situé le contexte actuel du marché international du coton. Les cours mondiaux du coton fibre ont été extrêmement volatiles depuis 2007 en raison notamment de la spéculation, de la crise économique et financière, de la concurrence des cultures alternatives et du rebond de la consommation. L exposé a par ailleurs mis en lumière les forces et les faiblesses du coton et des textiles dans la zone UEMOA. Pour ce qui est des perspectives des cours mondiaux, l exposant a souligné le fait qu ils ont été totalement imprévisibles depuis Cependant les cours devraient rester soutenus car la consommation de coton va continuer à augmenter avec la croissance démographique. En outre, compte tenu de l impératif de satisfaire la demande en cultures alimentaires les superficies cotonnières devraient plafonner tandis que les rendements moyens devraient stagner. B- Présentation des résultats préliminaires de l actualisation de l Agenda et du plan de mise en œuvre. Les résultats préliminaires de l actualisation de l Agenda ont été élaborés sous la forme d un plan d action qui se base sur cinq objectifs stratégiques. Chaque objectif stratégique est éclaté en objectifs opérationnels soutenus par plusieurs activités. En vue d un meilleur suivi de la mise en œuvre de la stratégie pour chaque activité des indicateurs ont été définis et des responsables de mise en œuvre énumérés. Le plan de mise en œuvre mentionne également pour chaque activité l appui technique envisageable afin de garantir la réussite de la stratégie. Les débats qui ont suivi les différentes communications ont porté sur les préoccupations suivantes : 68

87 - l insuffisance de collaboration avec les institutions de recherches dans l actualisation de l Agenda coton-textile ; aspect pris en charge par le présent PMO - la nécessité de création d un fonds régional unique et à défaut l utilisation des institutions financières déjà existantes dans l espace UEMOA ; le PMO prévoit comme alternative, la mise en place de mécanismes de financement - l amélioration du climat des affaires pour attirer les investisseurs dans la filière coton-textile ; un chantier général dédié à l environnement est en cours au DDE - le renforcement de l implication des Etats dans la mobilisation des fonds pour la mise en œuvre de l Agenda ; - la nécessité de tenir compte dans l actualisation de l Agenda, les contraintes et les opportunités de la filière coton-textile ; plusieurs objectifs opérationnels y sont dédiés ; - le renforcement et/ou la création d établissement de formation professionnelle dans le domaine textile et confection. A mettre en rapport avec le renforcement du CERFITEX à Ségou au Mali. C- Travaux en groupes Les participants ont été repartis en cinq groupes. La méthodologie de travail à consister à répondre aux différentes questions suivantes conformément à l objectif stratégique. Il s agit : - les objectifs opérationnels répondent-ils bien à l objectif stratégique étudié, en termes de pertinence, de couverture, de compréhension? - permettent-ils de définir les conditions de mise en œuvre, en cela qu ils ciblent et précisent l activité à mener? - les activités répondent-elles bien aux objectifs opérationnels (cohérence, réalisme, faisabilité, compréhension)? La validation de la pertinence des appuis techniques suggérés ainsi que celle des partenaires de mise en œuvre doit suivre un processus rigoureux qui garantit la réussite de l exécution des activités. Sur la base de cette méthodologie chaque groupe de travail a produit un rapport annexé au présent relevé de conclusions et en fait partie intégrante. 69

88 D- Les prochaines étapes L intervenant a fait ressortir les différentes étapes à suivre après l atelier de validation de l Agenda actualisé en vue de la mise en œuvre de la stratégie. Il aussi souligné la contribution du partenariat entre l Union Européenne et l Afrique sur le coton, la disponibilité et le souhait du Comité de Suivi du Coton (CoS) d accompagner le Comité de Suivi et de Coordination de l UEMOA dans la mise en œuvre de l Agenda coton-textile actualisé. Il a recommandé de la vigilance dans la mise en œuvre de ce partenariat afin d accorder une attention particulière au volet développement. Il a enfin reconnu la pertinence du Partenariat UE-Afrique sur le coton comme cadre d action, et de son Comité d Orientation de Suivi comme forum de concertation internationale et outil de mobilisation de fonds. Fait à Ouagadougou, le 12 novembre 2010 Le Président Mamadou Aliou DIALLO Premier Rapporteur Jacob ICHOLA Deuxième Rapporteur K. Anselme SOME 70

89 MOTION DE REMERCIEMENTS Les participants à l atelier régional de validation des propositions relatives à l actualisation de l Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA, adressent leurs remerciements : aux Autorités du Burkina Faso pour l accueil chaleureux et pour toutes les dispositions prises pour le bon déroulement de la rencontre ; à la Commission de l UEMOA pour l initiative et l organisation pratique de cet atelier, ainsi que pour toutes les commodités mises en place pour son déroulement ; aux Partenaires Techniques et Financiers pour leur appui constant. Fait à Ouagadougou, le 12 novembre 2010 Les participants à l atelier 71

90 MOTION DE FELICITATIONS Les participants à l atelier régional de validation des propositions relatives à l actualisation de l Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA, félicitent la Commission de l UEMOA pour l intérêt manifesté pour cette activité et l encouragent à continuer dans cette voie. Par ailleurs, ils félicitent également le Centre du Commerce International, pour la qualité du travail qui a été soumis à leur appréciation. Fait à Ouagadougou, le 12 novembre 2010 Les participants à l atelier 72

91 SYNTHESE DES TRAVAUX EN GROUPE Groupe I a travaillé sur l objectif stratégique portant sur «Améliorer la productivité des filières coton-textile de la zone UEMOA - Création et mise en place d'un Fonds (ou d un mécanisme de financement) régional de promotion de la production» qui a été reformulé comme ci-après : «Améliorer la productivité des filières coton-textile de la zone UEMOA». Les objectifs opérationnels suivants ont été également reformulés : Renforcer la recherche et promouvoir la coopération régionale entre les centres de recherche Renforcer les capacités des associations faîtières régionales et nationales (Producteurs, Sociétés cotonnières et Interprofession) Mettre en place des mécanismes pour le financement de la production de coton graine S agissant de l objectif opérationnel 6 «Soutenir l accroissement de la rentabilité des usines d égrenage» la deuxième partie de cet objectif portant sur le soutien aux entreprises textiles et de confection a été renvoyé pour être intégrée à l OS 4. Les activités : 1.1, 1.4, 2.2, 2.3, 3.1, 3.5, 5.1 et 8.3 ont été améliorées dans leur formulation. L activité 3.5 sera mieux appréciée au regard de la déclaration d Abuja. Les activités 7.3 : Susciter la création de l interprofession dans les pays qui n en disposent pas et renforcer leur capacité, 8.1 : Assurer le financement des activités de production du coton à partir du Fonds Régional de Développement Agricole (FRDA) 8.2 : Valider les résultats des études relatives à la mise en place du fonds d appui à la production et d incitation à la transformation ont été rajoutées Au niveau de la colonne «segment de la filière», les rajouts sont les suivants : Objectif opérationnel N 8 : Sociétés d égrenage aux côtés des sociétés cotonnières et l interprofession ; Au niveau de la colonne «responsables de mise en œuvre», les rajouts sont les suivants : Les Etats et les interprofessions complètent la liste. Au niveau de la colonne «Appui technique et financier envisageable» des ajouts ont été apportés. Dans l analyse verticale, il est apprécié que les objectifs opérationnels prévus concourent effectivement à la réalisation de l objectif stratégique. Le problème du foncier doit être posé dans le sens de l accès durable à la terre au profit des exploitations agricoles. Par conséquent, le groupe recommande que chaque État renforce sa politique dans le domaine afin de mieux sécuriser la terre au profit des exploitations agricoles. Le groupe a recommandé également que l assistance des juristes soit requise dans les négociations pour préserver les intérêts des parties prenantes. Enfin, les activités telles que formulées et complétées actuellement sont cohérentes et vont concourir effectivement à la réalisation des objectifs opérationnels reformulés. Par ailleurs, les indicateurs précédemment proposés ont été analysés en fonction des activités et reformulés pour la plupart. 73

92 Dans la priorisation dans les interventions, le choix du groupe se présente comme ci-dessous : 1. :- Sécuriser les revenus des producteurs de coton ; 2. :- Soutenir le renforcement des capacités des producteurs et des OPC ; 3. :- Mettre en place des mécanismes pour le financement de la production de coton graine ; 4. :- Faciliter l'accès aux intrants coton de qualité à moindre coût et dans les délais 5. :- Assurer la disponibilité des semences en qualité et en quantité ; 6. :- Renforcer la recherche et promouvoir la coopération régionale entre les centres de recherche ; 7. :- Renforcer les capacités des associations faîtières régionales et nationales (Producteurs, Sociétés cotonnières et Interprofession) ; 8. :- Soutenir l accroissement de la rentabilité des usines d égrenage ; Dans l ensemble, les travaux du groupe I se sont déroulés de manière participative et les résultats obtenus l ont été par consensus. Le groupe II a retenu les deux objectifs opérationnels soumis à son étude. Au niveau des activités relatives à la contamination, il propose de supprimer l activité 1.5 et d en ajouter deux comme formulées «1.5 appuyer la production et l utilisation de toile de coton pour la récolte, le transport et le stockage du coton graine et l emballage de la fibre. 1.6 :- Rechercher des alternatives au polypropylène pour l emballage des engrais.» Ainsi, le 1.6 ancien devient le 1.7. Au niveau des actions de suivi, il faudra établir une liaison étroite avec le projet ICAC/CFCF-IFD de prévention de la contamination du coton graine (PPCC, BF, RCI, Mali) financé par le CFC et VE et appuyé par la Banque Mondiale et l ITC. Il est souhaité de renforcer l appui à l opérationnalisation du programme de lutte contre la contamination de l ACA en partenariat avec l APRoCA. Par ailleurs, il faudra développer le parrainage du centre technique régional de Ségou à l issue du projet ICAC/CFC. Groupe III a d abord passé en revue les objectifs opérationnels qui sont passés de deux à quatre pour tenir compte du segment de l habillement et de la création.le groupe a identifié les principales activités pour les nouveaux objectifs opérationnels concernant le renforcement de capacité de l habillement et de la création. Le groupe a également souhaité un renvoi de l activité «1.6» concernant «Garantir la régularité de l offre de la fibre via la coopération sous régionale» à l objectif stratégique I portant sur «Améliorer la productivité des filières coton-textile de la zone UEMOA Ŕcréation et mise place d un fonds (ou d un mécanisme de financement) régional de promotion de la production. Le groupe a ensuite donné des précisions sur les indicateurs de mesure afin de ressortir le taux de satisfaction, la représentativité des acteurs et des états, les nombres de contrats signés, de partenariats ou de coopération engagés, d acheteurs rencontrés, le volume commercial conclus ou effectifs. Le groupe a en outre recommandé la réhabilitation du Salon International du Textile et de l habillement d Abidjan et le renforcement des salons existants tels que le Festival International de Modes Africaines (FIMA) au Niger. Le groupe a enfin retenu la nécessité de faire de la FIMA (Festival International de modes Africains) un instrument de promotion de la création sur l espace UEMOA. Groupe IV a passé en revue l objectif stratégique qui est le développement de la transformation de la fibre de coton et a apporté les modifications suivantes : Objectif opérationnel 1 : Ajouter coton textile. Au niveau des activités, le groupe a retenu une activité ainsi libellé : mettre en place le fonds régional d investissement ou un mécanisme de financement. Au niveau des segments : ajouter partout «segment textile-habillement» Objectif opérationnel 2 : ajouter «secteur coton-textile» 74

93 Objectif opérationnel 3 : au niveau des activités, le groupe a procédé à une reformulation des activités 3.1, 3.3, 3.4, 3.6 et 3.9 et rajouté deux nouvelles activités libellées comme suite : «3.8 : Accompagner les industries textiles à créer leur propre unité de production d énergie :- Redynamiser l organisation professionnelle des industries cotonnières et textiles l élargissement au segment de l habillement» Objectif opérationnel 4 : les activités 4.2 et 4.3 ont été reformulées. Il a aussi ajouté une activité nouvelle ainsi libellée : «4.5 favoriser la création de cabinets spécialisés dans le conseil aux industries du secteur coton-textile». Concernant la structure de mise en œuvre, il a été recommandé d impliquer plus le secteur privé dans le comité de pilotage de projet à mettre en œuvre. Au sujet des priorités, le groupe a recommandé : - 1 : la mise en place du fonds ; - 2 : appui aux entreprises ; - 3 : amélioration de l environnement du secteur textile ; - 4 : mise en place d un programme régional de formation et de conseil aux métiers du textile. Groupe V a validé les deux objectifs opérationnels de l objectif stratégique V. L ordre de priorité est en accord avec la proposition formulée à savoir : 1) Sécuriser l approvisionnement des industries de trituration en matière première ; 2) Améliorer la compétitivité des produits issus de la transformation de la graine de coton. I- Principaux ajouts et reformulations - Au niveau de l objectif opérationnel 1 L activité 1.2 a été ajoutée et formulée de la façon suivante : Activité 1.2 : Réglementer le marché local (mise en application de la réglementation de lutte contre la fraude, la concurrence déloyale, de sécurité sanitaire, adoption de mesures de dissuasion de l exportation de la graine de coton hors zone UEMOA) - Au niveau de l objectif opérationnel 2 Reformulation de l activité 2.3 de la façon suivante : Activité 2.3 : Assister les unités de transformation industrielles pour la restructuration et la mise à niveau en vue de l'amélioration de la qualité des produits et de la productivité.l activité 2.4 proposée est supprimée (car elle se retrouve dans l activité 2.3) et est remplacée par une nouvelle activité ainsi libellée :Réglementer le marché local (mise en application de la réglementation de lutte contre la fraude, la concurrence déloyale et de sécurité sanitaire). II- Ajouts : D autres ajouts ont été faits concernant les segments de la filière, les responsables de la mise en œuvre et les appuis techniques. III- Recommandations du groupe 1) Favoriser la mise en place des interprofessions élargies à l ensemble des acteurs des sous-filières de la filière coton-textile-oléagineux ; 2) Réaliser des tests de qualités des huiles de la graine de coton notamment des unités artisanales (Université de Ouagadougou pour la région) ; 3) Réaliser une étude sur les besoins de la recherche pour l amélioration des semences coton tout aussi apte en teneur élevée en huile. 75

94 ANNEXE III : Liste des participants a l'atelier de validation des propositions relatives a l'actualisation de l'agenda CT N NOM &PRENOMS TITRE ORGANISATION ORGANISATIONS REGIONALES ET INTERNATIONALES 1 AYASSOR Tchambakou Chargé d'agriculture UEMOA tchambakouayassor@yahoo.fr 2 BARAT Christophe Directeur Adjoint AFD barat@afd.fr 3 BERTHELOT Pierre Unité de Coordinnation Programme tous ACP & Cos-coton Secretariat pberthelot@emergingmarketsgroup.com 4 BOUE Zinsou Agroéconomiste BAD z.boue@afdb.org 5 DIONG Balla Directeur de l'entreprise, de l'industrie et de l'artisanat DDE/UEMOA bdiong@uemoa.int 6 DIOP Bachir Président A.C.A A.C.A bachir@sodefitex.sn 7 GARBA Mahaman Sani Expert Suivi Evaluation PAFICOT/UEMOA msgarba@uemoa.int 8 GNAKADJA Koffi Chargé Commerce DDRE/UEMOA kgnakadja@uemoa.int 9 HOUGNIBO Comlan Grég. Coprésident WACIP-Bénin, IFDC ghougnibo@ifdc.org 10 HOUNNOU Germain BCEAO ghounnou@bceao.int 11 LADIKPO Rigobert Secrétaire executif AIFO UE MOA aifo@intnet.bj 12 MEHOU Guy Economiste BOAD Lomé gmehou@boad.org 13 N'DOYE Awa Chargée de gestion PAFICOT/UEMOA andoye@uemoa.int 14 NOUATIN Charles Chargé de l'agriculture DDRE/UEMOA cnouatin@uemoa.int 15 SABALY Moussa Président APROCA APROCA sabmoussa@yahoo.fr 76

95 16 SANOGO Oumar Chargé de l'artisanat DDE/UEMOA 17 SAWADOGO Madina Gisèle Assistante administrative DDE/UEMOA 18 SOMDA T. Sylviane Fondé de pouvoir BCEAO 19 TRAORE Ouola Agronome Expert PAFICOT/UEMOA 20 OUATTARA Mamadou Secrétaire permanent APROCA 21 ZOLA Donatien Consultant national ITC CEEAC/GABON 1 BEASSEN Joel Chef de service CEEAC joel beassen@yahoo.fr BENIN 1 ADJOVI Mathieu Président AIC - Egreneur ibeconet@yahoo.fr 2 AKPOUE Marcellin 3 ASSOUDO Abdoulaye Directeur Général Ministère industrie assoudo@gmx.fr 4 BIO TOUROU Bani Gouda Président CNPC 5 DEGNONVI Basile Directeur adjoint cabinet Ministère commerce 6 GOUNOU Zime Kora Chef; dept Reforme CSPF Ministère finance koragounou@yahoo.fr 7 ICHOLA Jacob DG COTEB cobichola@yahoo.fr 77

96 BURKINA FASO 1 BADO Babou Jean Coordonnateur PAFICOT MAHRA jb_babou@yahoo.fr 2 BARRO DIALLO Bintou Directeur Général SN-CITEC sucitec@fasouet.fr 3 BARY Cyr Proper Président CAAO Burkina progil@basonet:bf 4 COMPAORE Ali Directeur Général SECEMQ ali_compaore@yahoo.fr 5 DAKOURE Jean Philippe Chargé d'études SPPPF/MEF dakoure.philippe@gmail.com 6 FOFANA Tairou Président UNPCB UNPCB unpcb@fasonet.bf 7 NABOLE Abdoulaye Directeur Général FILSAH filsah@fasonet.bf 8 SOME Anselme Chef de service Direction Générale du Commerce kipiter@yahoo.fr 9 SOME Anselme Chef de service MCPEQ BFA kipeler@yahoo.fr 10 SOURABIE N. Ibrahim Représentant IFDC IFDC BURKINA isourabie@ifdc.org 11 TIENDREBEOGO Célestin Directeur Général SOFITEX 12 TRAORE Ibrahim Chargé de mission SN-CITEC ibrahimtraorezd@yahoo.fr 13 TRAORE Sa Sylvanus Directeur BRMN-BURKINA sylvanus.traore@cci.bf 14 YAGO A. Racine 15 YAMEOGO Georges DDPC SOFITEX yameogo.georges@sofitex.bf 78

97 COTE D'IVOIRE 1 AMON Kobena Directeur Général SOPQ amonvieux@yahoo.fr 2 AKE Joseph Ss directeur Ministère commerce josephake52@yahoo.fr 3 BOKO KLEBO Jules Chef service DPEX Ministère agriculture boko2602@yahoo.fr 4 BROU KOUAME Noël Directeur Général COTIVO noelkouame@yahoo.fr 5 KESSE Tehoua François Directeur PME Ministère industrie kessefranc@yahoo.fr 6 LORNG Jean-Paul Directeur dpt culture FIRCQ lorngjp@firca.ci 7 N'DRI KOUADIO Christophe Secrétaire executif APROCOT CI ndri.christophe@yahoo.fr 8 N'GUETTA Kouadio Nicolas Secrétaire executif INTERCOTON nguetta.nicolas@yahoo.fr 9 NIANGORAN CAROLINE Chef de service Ministère économie caniango2003@yahoo.fr GUINEE-BISSAU 1 RAMALHO MENDY Fernanda Helena Cardoso Directeur Général Ministère finance noni/eka@gmail.co, 2 INDJAI Mamadi Responsable production AGA 3 FERREIRA Maximiano Cesar ONG artissal@gmail.com 4 DJALO Mamadu Aliu Chef programme AGA aga.abgodao@yahoo.fr 5 DA COSTA Deocleciano A. 6 CASSAMA Joao Chef service Ministre industrie 7 CA Jorge Ministère 8 BALDE Cherno Mamudo Secrétaire executif AGA 79

98 MALI 1 CAMARA Lanfia CCR 2 CISSE Hamadoun CSP CMDT hamusi@cmdt.ml 3 COULIBALY Adama Conseiller technique Ministère agriculture pdatbct@hotmail.com 4 COUliBALY Tiéna Président Directeur Gén. CMDT tcoulibaly@cmdt.ml 5 DAGNON Seydou Directeur technique Huilerie cotoniere 6 KANE Aliou Directeur adjoint COMATEX SA 7 KEITA Abdoulaye Conseiller technique APCAM abdoulaye.keita@apcam.org 8 KEITA Mamadou Directeur MIIC BRMN madukeita@yahoo.fr 9 THERA Tienime Emmanuel DGSMC Mali sababu manufacturing emmanuel.thera@smcmoli.com 10 TRAORE Assétou Konimba Conseiller technique Ministère l'econ&fin. de nenektt@yahoo.fr NIGER 1 BAIDOU Namaiwa Chef d'usine usine maidiona 2 GANI Hamado Directeur Général Ministère eco gani62@yahoo.fr 3 GOGOYE Amadou Chargé info industrielle Ministère industrie gogoyamadou@yahoo.fr 4 KOUROUZANE Aboubakar DGA ENITEX ENSTEX SA kourouzane@yahoo.fr 5 MAHAMADOU Mahamidou Secrétaire général 6 MAHAMANE Hachimi Chargé promotioni filière Ministrère agriculture mahachimi@yahoo.fr 7 SEIDNALY Sidhamed Alphadi Styliste/Créateur alphadi.seidnaly@gmail.com 80

99 1 ATHJ Gora Directeur EGA SENEGAL FENAPH/Grappe Text-Hab. 2 BASSE Ibrahima Directeur industrie Ministère de l'industrie 3 DIALLO Amdiatou Directeur exécutif FNPC 4 DIOP Amadou Sarr Chef division MMIAPME 5 DIOP Bachir Président ACA ACA 6 FALL Mamadou Directeur Général SBM 7 KANE Lamine Directeur Général DOMITEX KA SALOUM 8 THIAM Fatou Binetou Coordonnatrice Grappe TEX-HAB SCA 9 TIRERA Idrissa Harouna Directeur Commercial SODEFITEX TOGO 1 BATANA Essowe Directeur Général Adjoint NSCT batesso@yahoo.fr 2 DOUPE Kossi Chargé d'études MEF pierredoupe@yahoo.fr 3 GOHA Kokou Agriculteur FNGPC fngpc.togo@yahoo.fr 4 KPAKPO Fidégnon Président Comité National Agenda Coton francodegnon@yahoo.fr 5 OURO-SAMA Mohamed S. Directeur de Cabinet Ministère Commerce du sadissou.ourasama@laposte.tg 6 SIBABI Boutchou Directeur de Cabinet MIZFIT sibabiboutchou@yahoo.fr 7 TCHAO Ago Komlan B. Directeur Général TOGOTEX agotchaonico@yahoo.fr 8 TEOURI Abbas Conseiller MIZFIT ateouri@free.fr 81

100 ANNEXE IV : Membres du Secrétariat technique restreint et experts nationaux et internationaux NOM &PRENOMS TITRE ORGANISATION DIONG Balla Directeur de l'entreprise, de l'industrie et de l'artisanat DDE/UEMOA balla.diong@uemoa.int SANOGO Oumar Chargé de l'artisanat DDE/UEMOA osanogo@uemoa.int NOUATIN Charles Economiste Planificateur Gestionnaire Spécialiste DIRO Chargé de l'agriculture DDRE/UEMOA cnouatin@uemoa.int GNAKADJA Koffi Chargé des Questions Commerciales DMRC/UEMOA GNAKADJA@uemoa.int BUCHOT Eric Conseiller principal en stratégies sectorielles ITC buchot@intracen.org SOMAYIRE François Consultant international ITC fsomayire@bluewin.ch ESTUR Gérald Expert International ITC gmpestur@aol.com ZOLA Donatien Consultant national ITC donatienzola@yahoo.fr GARBA Mahaman Sani Expert Suivi évaluation PAFICOT/UEMOA msgarba@uemoa.int N'DOYE Awa Chargé de la gestion financière et administrative PAFICOT/UEMOA andoye@uemoa.int TRAORE Ouola Expert Agronome Principal PAFICOT/UEMOA otraore@uemoa.int La conjugaison des efforts d analyse et de réflexion de ce groupe de travail a permis d aboutir à la présente stratégie qui identifie les objectifs consensuels clés et les conditions devant permettre la relance de la filière coton-textile. 82

101 ANNEXE V : Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l UEMOA (2003) DECISION N 15/2003/CM/UEMOA PORTANT ADOPTION DE L'AGENDA POUR LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE COTON-TEXTILE DANS L'UEMOA LE CONSEIL DES MINISTRES DE L'UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE (UEMOA) VU le Traité de l'uemoa, notamment en ses articles 4, 7, 13, 16, 20, 21, 41, 43, 45 et 101 ; l'acte additionnel n 05/99 du 08 décembre 1999, portant adoption de la Politique Industrielle Commune de l'union ; VU l'acte additionnel n 03/2001 du 19 décembre 2001, portant adoption de la Politique Agricole de l'union ; les orientations de la Conférence des Chefs d'etat et de Gouvernement, du 8 décembre 1999, notamment en ce qui concerne l'action future de la BOAD en matière de lutte contre la pauvreté ; les recommandations du Conseil des Ministres sectoriel de l'uemoa lors de sa réunion du 18 juin 2003 à Ouagadougou, relatives à la stratégie régionale et au plan d'action pour la transformation du Coton dans l'uemoa, proposés sous la forme d'un " Agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile " suite à l'étude de base le coton réalisée par la BOAD en 2002 ; CONSIDERANT que pour relever les défis de la lutte contre la pauvreté, il s'avère indispensable d'accélérer la croissance en diversifiant ses sources et en créant plus de valeur ajoutée au niveau local, notamment par la promotion et l'incitation à la transformation de la production de coton dans l'uemoa, CONSIDERANT l'importance de l'agriculture qui contribue en moyenne à hauteur de 33% au Produit Intérieur Brut (PIB) de la sous-région et qui occupe près de 70% de la population active, CONSIDERANT que la filière coton-textile crée de nombreux emplois et participe grandement à la lutte contre la pauvreté dans la sous-région, CONSIDERANT la place stratégique de la filière coton-textile qui constitue la principale source de revenus pour plus de 10 millions de personnes dans la zone UEMOA et qui génère entre 30 et 50% des recettes d'exportation des Etats membres de l'uemoa, CONSIDERANT que la forte exposition du coton africain aux distorsions du marché international provoquées par les subventions octroyées par certains pays développés au secteur de l'agriculture, entraîne une déprime structurelle des cours du coton, accentue la grave crise que traverse actuellement la filière coton-textile dans la zone UEMOA et annihile les efforts de développement et de réduction de la pauvreté entrepris par les Etats, CONSIDERANT que, en relation avec les distorsions susvisées, les pertes de recettes d'exportation sur le coton enregistrées par les Etats membres de l'uemoa, de l'ordre 100 milliards de francs CFA par an entre 1997 et 2002, représentent un grave préjudice dû essentiellement à la non application par certains pays producteurs de coton des règles de l'organisation Mondiale du Commerce, notamment dans le domaine des subventions, CONSIDERANT les autres effets induits et indirects causés par cette situation et qui affectent négativement le niveau des ressources publiques, CONSIDERANT que les Etats membres et les Institutions communautaires de l'uemoa sont déterminés à défendre la filière coton-textile et à promouvoir la transformation du coton dans l'espace UEMOA et qu'à 83

102 cet effet, ils ont engagé un processus de concertation pour se doter d'une stratégie Régionale dynamique sous la forme d'un Agenda pour la compétitivité de la filière coton textile dans l'uemoa. CONSCIENTS de l'appartenance des pays de l'uemoa à l'organisation Mondiale du Commerce (OMC) et de la nécessité pour tous les Etats membres de l'omc de se conformer aux règles et accords en vigueur en matière de commerce international, 84

103 AYANT PRIS ACTE de toutes les initiatives et actions en cours, au niveau des institutions régionales, des Etats et des ONG, pour la défense et la promotion de la filière coton, SUR proposition de la Commission, de la BOAD, et de la BCEAO ; VU l'avis, en date du 19 décembre 2003, du Comité des Experts ; ADOPTE LA DECISION DONT LA TENEUR SUIT : Article premier : Aux fins de la présente Décision, il faut entendre par : - UEMOA : l'union Economique et Monétaire Ouest Africaine ; - Union : l'union Economique et Monétaire Ouest Africaine ; - Conseil : le Conseil des Ministres de l'uemoa ; - Commission : la Commission de l'uemoa ; - BOAD : la Banque Ouest Africaine de Développement - BCEAO : la Banque Centrale des Etats de l'afrique de l'ouest ; - CEDEAO : Communauté Economique des Etats de l'afrique de l'ouest - OMC : Organisation Mondiale du Commerce ; - ONG : Organisations Non Gouvernementales - OPICT : Organisation Professionnelle des Industries Cotonnières et Textiles de l'afrique de l'ouest Article2 Est adopté " l'agenda pour la compétitivité de la filière coton-textile dans l'uemoa", tel qu'annexé à la présente Décision, dont il fait partie intégrante. L'Agenda est articulé autour des six axes stratégiques ci-après : Axe 1 : la création et la mise en place d'un Fonds régional de promotion de la production du coton et d'incitation à la transformation locale de la fibre de coton en vue de (i) sécuriser les revenus des producteurs de coton et (ii) attirer l'investissement privé dans la transformation de la fibre de coton ; Axe 2 : la création et la mise en place d'un Fonds régional d'investissement pour le développement de l'industrie textile de l'uemoa ; Axe 3 : le lancement d'une concertation sectorielle permanente Etat-secteur privé autour de l'ensemble des actions à mettre en œuvre pour la compétitivité de la filière ; Axe 4 : l'élaboration et la mise en œuvre d'un programme régional de formation aux métiers du textile notamment à travers le Centre de Recherche et de Formation de l'industrie Textile -CERFITEX- (Ex Ecole Supérieure des Industries Textiles -ESITEX- de Ségou) au Mali ; Axe 5 : la mise en place d'un dispositif régional de centres techniques textiles ; Axe 6 : le lancement d'une campagne de communication active de l'agenda et de promotion de la zone UEMOA, dont la mise en œuvre suppose la mobilisation de tous les acteurs (les pouvoirs publics, les institutions régionales et internationales, les investisseurs internationaux et les opérateurs économiques privés). Article 3 Les attributions spécifiques des Etats membres de l'uemoa, de la Commission, de la BOAD, sont ciaprès spécifiées pour la mise en œuvre de l'agenda. a) La BOAD est chargée de : 85 2

104 - conduire l'étude pour la création et la mise en place du Fonds régional de promotion de la production et d'incitation à la transformation locale de la fibre de coton, en vue de sécuriser les revenus des producteurs de coton et d'attirer l'investissement privé dans la transformation de la fibre ; - conduire l'étude pour la création et la mise en place d'un fonds régional d'investissement pour le développement de l'industrie textile dans l'espace UEMOA, en vue d'appuyer le financement des nouveaux investisseurs et de financer le développement de l'infrastructure économique de la grappe coton ; - organiser dans le cadre du Comité de suivi ci-dessous visé à l'article 4, une Table ronde des bailleurs de fonds et un Forum des investisseurs. b) La Commission de l'uemoa est chargée de : - la conduite de l'étude portant sur la relance du Centre de Recherche et de Formation de l'industrie Textile - CERFITEX- de Ségou (Mali) initiée avec le concours du Centre pour le Développement de l'entreprise (CDE) en vue de la mise en place d'un programme régional de formation aux métiers du textile ; - la coordination des négociations au sein de l'omc tout en poursuivant les actions qui sont les siennes au titre de l'agenda pour la transformation locale de la fibre de coton dans l'espace UEMOA. c) Les Etats membres veilleront : - à la mise en place d'un dispositif régional de centres techniques textiles spécialisés destinés à appuyer la mise à niveau technologique de la filière coton ; - au lancement d'une concertation sectorielle autour de l'ensemble des actions à mette en œuvre pour la compétitivité de la filière coton-textile ; - au lancement d'une campagne active de communication de l'agenda ainsi défini et la promotion de l'espace UEMOA comme pôle de développement de la filière coton ; - et de manière générale, à la prise en compte des orientations et des objectifs de l'agenda dans leurs politiques nationales. Article 4 Pour l'exécution de la présente Décision, un Comité de suivi sera mis en place par la Commission de l'uemoa, regroupant les représentants des Etats membres, de la Commission, de la BOAD, de la BCEAO et de la Chambre Consulaire Régionale ainsi que des partenaires extérieurs désireux de contribuer à la réalisation de l'agenda. Les modalités de fonctionnement de ce Comité seront précisées de commun accord avec toutes les parties prenantes lors de sa première réunion qui sera convoquée en février Le Comité de suivi rendra compte au moins une fois l'an au Conseil des Ministres de l'uemoa de l'exécution de la présente Décision. Il fera des propositions quant à l'actualisation et l'approfondissement de l'agenda. Il s'agit d'engager par cette approche une dynamique et un processus de mise en cohérence des politiques nationales autour des orientations et objectifs de l'agenda pour une valorisation accrue de la filière coton dans l'espace UEMOA. Article 5 Le coût des différentes actions de l'agenda sera évalué de manière approfondie par le Comité de suivi. S'agissant de la mise en place des unités industrielles requises pour la transformation de 25% de la production cotonnière de l'uemoa d'ici à l'horizon 2010, le volume d'investissement nécessaire est estimé à 200 milliards de FCFA dans le cadre de l'étude de base ci dessus visée. Pour la mobilisation des ressources nécessaires, le Comité de suivi, sur la base des propositions qui lui seront soumises par la BOAD, préparera une Table ronde des bailleurs de fonds un Forum des investisseurs. 86 3

105 Article 6 Les Etats membres de l'uemoa, la Commission de l'uemoa, la BOAD et la BCEAO, en parfaite synergie, sont chargés de la mise en œuvre, du suivi et de l'exécution de la présente Décision qui entre en vigueur à compter de sa date de signature et sera publiée au Bulletin Officiel de l'union. Fait à Lomé, le 22 décembre 2003 Pour le Conseil des Ministres, Le Président, Debaba BALE 87 4

106 AGENDA POUR LA COMPETITIVITE DE LA FILIERE COTON TEXTILE DE L UEMOA (2003) PLAN D ACTION

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