5.1.1 Indice de qualité bactériologique et physicochimique (IQBP)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "5.1.1 Indice de qualité bactériologique et physicochimique (IQBP)"

Transcription

1 5. DIAGNOSTIC DU BASSIN VERSANT DE LA YAMASKA 5.1 Sous-bassin de la rivière Yamaska Sud-Est Indice de qualité bactériologique et physicochimique (IQBP) N de station IQBP Évolution et Facteurs déclassants en 2007 Provenance potentielle des facteurs déclassants Bonne (86) Satisfaisante (64) Amélioration Amélioration Coliformes fécaux Nitrites-nitrates Turbidité Turbidité Nitrites-nitrates Installations sanitaires déficientes Systèmes d entreposage du fumier inadéquats Lessivage des engrais épandus en milieu agricole, résidentiel et récréatif Structures inadéquates d entreposage des déjections animales Érosion ponctuelle et diffuse Érosion ponctuelle et diffuse Accès du bétail au cours d eau Rejets municipaux et industriels de Brigham et Cowansville Lessivage des engrais épandus en milieu agricole Structures inadéquates d entreposage des déjections animales Rejets municipaux et industriels des villes de Brigham et Cowansville Tableau 10 : Évolution, problématique et provenance de l Indice de qualité bactériologique et physicochimique du sous-bassin de la Yamaska Sud-Est 21

2 Indice de la qualité bactériologique et physicochimique (IQBP) actuelle Figure 10 : IQBP du sous-bassin versant de la rivière Yamaska Sud-Est Source : Catherine Plante, COGEBY, 2008 et Jean-François Rivest, MRC Les Maskoutains, 2008 À l amont du sous-bassin de la rivière Yamaska Sud-Est ( ), la qualité est bonne (86) et les facteurs déclassants observés à la station d échantillonnage sont les coliformes fécaux, les nitrites-nitrates et la turbidité ((annexe 2) MDDEP, 2007-C). Comme il a été vu plus haut (tableau 5, p.14) les coliformes fécaux proviennent habituellement des ouvrages d assainissement (MDDEP, 2000). Ils peuvent également provenir des systèmes d entreposage de fumier et de lisier défectueux (MDDEP, 2000) et des installations sanitaires déficientes, lorsque ces derniers éléments sont situés à proximité du réseau hydrographique (MENV, 2003). À la figure 11, il est possible de constater qu il y a deux sources de rejets municipaux à l amont de la station d échantillonnage ; il est donc possible que des coliformes fécaux proviennent des ces deux points. Le secteur ouest de Lac-Brome est desservi par une station d épuration traitant les eaux de 118 personnes grâce à une installation sanitaire et Sutton utilise un marais filtrant pour filtrer ses eaux usées de 75 personnes. Les coliformes fécaux peuvent donc provenir des installations sanitaires individuelles ou communes ou encore du marais filtrant situé à l amont de la station d échantillonnage. 22

3 Grâce à une étude du Groupe Hémisphère Inc. (2007) il a été possible de déterminer que le sous-bassin du ruisseau North Branch avait, en 2006, une population animale de 250 porcs, comparativement à de très faibles effectifs pour les autres sous-bassins situés à l amont de la station d échantillonnage Il est donc possible qu une partie des coliformes fécaux proviennent de cette source si les structures d entreposage des déjections sont inadéquates. On constate également la présence d un camping à l amont de la station d échantillonnage (COGEBY, 2009) qui peut être en cause dans cette légère contamination bactériologique. Cependant comme l indice de qualité bactériologique et physicochimique est qualifié de «bon» la présence de coliformes fécaux à l amont de ce sous-bassin n est pas préoccupante. Bien que cela ne semble pas être un facteur perturbant pour l IQBP, les nitrites-nitrates sont aussi un facteur déclassant à la station d échantillonnage Ces éléments sont généralement introduits dans le milieu par les engrais de synthèse qui sont épandus à proximité des cours d eau. Ils sont employés principalement dans le milieu agricole, résidentiel ou récréatif (golf) (COGESAF, 2006-A). Comme il est possible de le voir dans les annexes 3 et 4, les terrains de golf ne représentent que 0.023km 2 du bassin versant avant la station d échantillonnage, alors que la villégiature et la ville totalisent 1,58km 2. La surface agricole (grand interligne et interligne étroit), pour sa part, a une superficie de 2,397km 2 (Groupe Hémisphère, 2007). Ces surfaces étant toutes assez restreintes, il est difficile de déterminer laquelle apporte le plus de nitrites et de nitrates au cours d eau principal. Les nitrites-nitrates peuvent également être introduits dans le réseau hydrographique par les structures d entreposage de fumier inadéquates ou par le lessivage d engrais (MDDEP, 2000). Comme il a été vu plus haut, l élevage pratiqué à l amont de la station d échantillonnage pourrait expliquer la présence de nitrites-nitrates dans l eau. Les marques d érosion ponctuelles présentes dans le bassin versant de la Yamaska ont pu être répertoriées grâce à une étude de Géomont, réalisée en Les données pour ce sous-bassin sont représentées à la figure 12. On y remarque qu il est l un des sous-bassins ayant le moins de marques d érosion par km 2 (1 marque par km 2 ). Leur présence semble fortement corrélée avec les cultures pérennes et annuelles (zones orange et jaune de la figure 12). La turbidité peut également provenir de l érosion diffuse en milieu agricole (superficie de 2,397km 2 (Groupe Hémisphère, 2007)), à l endroit des coupes forestières et des nouveaux développements. Ces utilisations du sol peuvent contribuer, par la présence de terres à nu, à l augmentation de la turbidité dans l eau. 23

4 Figure 11 : Rejets municipaux et industries du sous-bassin de la rivière Yamaska Sud-Est Source : Catherine Plante, COGEBY, 2008 Après la ville de Cowansville (station ) la qualité de l eau passe de bonne à satisfaisante (64) et les facteurs déclassants de l IQBP sont la turbidité et les nitrites-nitrates ((annexe 2) MDDEP, 2007-C). Il a été vu dans le tableau 5 que la turbidité est causée généralement par le milieu agricole, industriel (comme les industries de pâtes et papiers) ou par les rejets des eaux usées municipales (MDDEP, 2000). Les nitrites-nitrates, pour leur part, peuvent provenir des effluents municipaux et industriels (Delisle, 1998), des engrais (COGESAF, 2006-A) et des déjections animales si ces deux derniers sont entreposés ou épandus à proximité des cours d eau (MDDEP, 2000). Dans la municipalité de Brigham, on retrouve 1000 à 1500 unités animales bovines et dans celle de Farnham on en retrouve plus de 1500 (MDDEP, 2006). L accès du bétail au cours d eau, même s il est prohibé, est encore une source importante de turbidité dans les secteurs agricoles ; il est donc possible que cet élément fasse partie du problème (Patoine, 2005). La figure 12 démontre la présence de marques d érosion principalement dans les zones de cultures pérennes et annuelle, celles-ci sont peu présentes, mais peuvent tout de même être une source de turbidité dans l eau. La 24

5 municipalité de Farnham compte également 30 à 60 % de superficies cultivées, dont 15 à 30% sont constituées de cultures à grand interligne (MDDEP, 2006). Une portion de la turbidité peut provenir de cette source si ces cultures sont pratiquées en laissant des sols à nus. De plus, les engrais qui sont épandus sur les terres cultivées peuvent contribuer à faire augmenter la concentration de nitrites-nitrates dans l eau s ils sont épandus en trop grande quantité ou s ils sont lessivés par la pluie et atteignent les cours d eau. Figure 12 : Marques d érosion dans le sous-bassin de la Yamaska Sud-Est Source : Catherine Plante, COGEBY, 2008 Finalement, la turbidité et les nitrites-nitrates pourraient provenir des stations d épuration des villes de Brigham et Cowansville. La station d épuration de Cowansville dessert une population de habitants et a un débit très élevé ( m 3 /s et plus) (figure 11). Cette station d épuration a enregistré, au cours de l année 2007, 24 évènements de surverses (MAMR, 2008) et a émis 4,66 tonnes d ammoniac et 2,94 tonnes de phosphore total ((annexe 5) Environnement Canada, 2007-A). L ammoniac contenu dans le milieu aquatique peut être transformé en nitrites par le processus de nitrification (annexe 6). Les bactéries responsables de la nitrification (nitrosomonas) sont présentes dans l eau et ne doivent disposer que d oxygène pour effectuer leur tâche. Par la suite, les nitrobacters vont transformer, par la nitrification, les nitrites en nitrates (Wikipédia, 2007). Les rejets industriels sont également 25

6 susceptibles d augmenter la présence de ces deux éléments dans l eau. On retrouve dix industries dans la municipalité de Cowansville, ainsi qu une autre située plus à l aval dans la municipalité de Brigham (figure 11) Évolution de l indice de qualité bactériologique et physicochimique (IQBP) entre et Figure 13 : Évolution de l IQBP du sous-bassin de la Yamaska Sud-Est et de ses sous-indices entre les années et Source : Catherine Plante, COGEBY, Les valeurs positives dans les graphiques en barres démontrent une amélioration de la situation et les valeurs négatives représentent une dégradation de l indice ou du sous-indice 26

7 À la station d échantillonnage située à l amont du sous-bassin de la rivière Yamaska Sud-Est ( ) (figure 13), on constate que l indice de qualité bactériologique et physicochimique s est amélioré de quatre points entre et C est une légère augmentation qui s accompagne d une amélioration du sous-indice des coliformes fécaux et des nitrites-nitrates nitrates dans le système aquatique. Donc, deux des facteurs déclassants problématiques observés en (nitrites- nitrates et coliformes fécaux) se sont améliorés au cours des années. Ainsi, l épandage des engrais de synthèse, les systèmes d entreposage du fumier inadéquats et les fosses septiques déficientes sont de moins en moins présentes dans ce secteur. Cependant, on constate la dégradation des sous-indices des matières en suspension, ainsi que la turbidité,, qui est également un facteur déclassant à cette station d échantillonnage. Il semble donc que la problématique d érosion ait été accentuée au cours des dernières années. À la station située à l aval du sous-bassin de la rivière Yamaska Sud-Est ( ), on a constaté une amélioration de l IQBP au cours des dernières années. Il s agit d une amélioration d environ six points où le sous-indice du phosphore total a vu un progrès notable. Le phosphore total provient de l érosion des sols chargés d engrais situés en milieu agricole ou résidentiel, de la résorption du phosphore présent dans la matière organique, de la remise en suspension des sédiments déposés au fond des cours d eau (Gangbazo et Le Page, 2005) et des eaux usées domestiques (Blais, 2007). Donc, il semble y avoir eu des progrès au niveau du secteur agricole et résidentiel. De 1988 à 1998, des moyens ont été mis en place pour abaisser la charge de phosphore dans les cours d eau. Parmi les mesures prises, on a constaté une diminution de l épandage des engrais phosphorés. Des programmes comme le PAAGF (Programme d aide à l amélioration de la gestion du fumier) et le PAIA (Programme d aide à l investissement en agroalimentaire) ont également fait leur apparition et permis de construire plusieurs structures d'entreposage adéquates pour le fumier (MDDEP, 2000). Il est donc possible que ces interventions aient encore des effets bénéfiques sur la qualité de l eau et sur la diminution du phosphore. Ces interventions ont également eu un impact positif sur la quantité de nitrites-nitrates nitrates présents dans l eau. Cependant, la concentration de cette substance dans l eau est encore assez élevée pour être considérée comme un facteur déclassant. Il y a également eu des progrès au niveau du traitement des eaux usées et des rejets du secteur industriel. La mise en place de nombreuses stations d épuration a été rendue possible grâce aux programmes PAEQ (Programme d assainissement des eaux du Québec) et PADEM (Programme d assainissement des eaux municipales). Ceci a permis de diminuer le phosphore dans les cours d eau comme il est possible de le voir dans la figure 13. Cependant, il est important de noter qu en 2007, la turbidité et les nitrites-nitrates nitrates demeurent des facteurs déclassants pour cette station. Ces deux substances peuvent provenir des effluents municipaux et industriels, donc certaines améliorations 27

8 pourraient être apportées afin d augmenter la performance des stations d épuration en amont de la station d échantillonnage État de l écosystème aquatique 3 Figure 14 : État de l écosystème aquatique du sous-bassin de la rivière Yamaska Sud-Est Source de la figure : Catherine Plante, COGEBY, Ces indices ont été mesurés en Certaines substances pourraient ne plus être émises ou détectées à ce jour. Voir limite des indicateurs, tableau 7, p.26 28

9 SSt taat ti iioonn ddee ppr réél llèèvveemeennt t SE 1 SE2 SE3 VVaal lleeuur r ddeess iinnddi i iicceess ÉÉvvool lluut ti iioonn ddaannss ll l eessppaaccee IBGN : Bon ND ND IIB : Moyen STMCD : Satisfaisant STMCD : Mauvais IBGN : Moyen IIB : Très faible STP : Douteux ND ND Dégradation après la ville de Cowansville Dégradation après la ville de Cowansville, atténuée par une zone de récupération entre la station d échantillonnage et la ville Dégradation après la ville de Cowansville ND CCaar raacct tèèr reess ppaar rti iiccuul lli iieer rss Détection de HAP (hydrocarbure aromatique polycyclique) PPr roovveennaannccee ddeess ccaar raacct tèèr reess Lors de prélèvements effectués en 1995, la mesure des contaminants par traceur dans les mousses aquatiques et les cellules à dialyse (STMCD) a été effectuée à deux endroits dans le sous-bassin de la rivière Yamaska Sud-Est. Le premier était localisé en amont de la ville de Cowansville (SE1) et le second se trouvait en aval de celle-ci (figure 14) ND Sept composés organiques semi-volatils Acides gras Métaux ND Chaîne trophique déséquilibrée Espèces tolérantes à la pollution Substances nutritives DBO 5 Coliformes fécaux 11 substances toxiques Cadmium Plomb Teneur en plomb parmi les plus élevées du bassin versant Cadmium quatre fois plus élevé que dans les autres stations du bassin ND Entreprises du textile Entreprises de transformation du métal Entreprises de chimie ND Pollution urbaine Pollution industrielle CPMC : Bon ND ND ND IBGN : Bon ND ND ND Augmentation de la SE4 Espèces sensibles pression agricole IIB : Moyen Amélioration de l indice préservées Bonne lisière au bord de l eau Tableau 11 : Sommaire de l état de l écosystème aquatique du sous-bassin de la rivière Yamaska Sud-Est en ND 4 Ces indices ont été mesurés en Certaines substances pourraient ne plus être émises ou détectées à ce jour. Voir limite des indicateurs, tableau 7, p.26 29

10 (SE2). Grâce à cet indicateur il a été possible de déterminer l apport en contaminants de Cowansville dans le milieu aquatique. À l amont de la ville, l analyse des substances toxiques dans les mousses et les cellules à dialyse a révélé une qualité satisfaisante. Cependant après Cowansville, cet indicateur passait à une mauvaise qualité. Sept composés organiques semi-volatils, des acides gras et des métaux (provenant probablement d entreprises du textile, de transformation métal et de chimie) étaient à l origine de cette dégradation (Berryman et Nadeau, 1999). Pour ce qui est de la mesure des contaminants dans la chair des poissons (STP et CPMC) réalisée en 1995, il a été possible de constater que la présence de mercure dans les spécimens pêchés à l aval de la ville de Cowansville semblait peu problématique (catégorie bonne) (SE3). Pour ce qui est des autres substances, le nombre restreint de poissons pêchés a empêché de réaliser une analyse exhaustive de la problématique de ce sous-bassin. Cependant, il a été constaté que l indice de la mesure des contaminants dans la chair des poissons à l aval de Cowansville était mauvais. Le plomb et le Cadmium y étaient très élevés (SE3). Ces deux éléments étaient alors plus élevés dans ce sous-bassin que dans tout le reste du bassin versant (Lapierre, 1999). Au niveau de l indice biologique global normalisé (IBGN), on constatait, en 1994, qu il était d une bonne qualité à l amont de Cowansville (SE1). Cependant, juste après la ville, la première station d échantillonnage de l IBGN montrait une diminution de qualité (classe moyenne) (SE3). Par la suite, la qualité augmentait à une catégorie bonne, aidée par une bonne oxygénation de l eau (due à un débit élevé) et une bande riveraine naturelle (SE4). En ce qui a trait à la densité et à la richesse taxonomique des organismes benthique, la ville de Cowansville n avait pas beaucoup d effet (St-Onge, 1999). L IIB mesuré en 1995 démontrait une valeur moyenne à l amont de Cowansville (SE1). Cependant, cette dégradation n est pas explicable, car il n existait aucune source de pollution pouvant contribuer à rendre cet indice précaire dans cette section du sous-bassin. Après Cowansville, l IIB diminuait drastiquement à une valeur très faible (SE3). La communauté ichtyologique y était alors très dégradée et on constatait un déséquilibre dans toute la chaîne trophique. La pollution résidentielle, urbaine et industrielle ((annexe 9) Primeau et al., 1999) était le seul facteur pouvant entraîner de telles modifications, car le milieu agricole était quasiment absent de ce sous-bassin. Au site d échantillonnage situé le plus à l aval de ce sous-bassin (SE4), on constatait une amélioration marquée alors que l indice passait à la catégorie moyenne. On y retrouvait alors une très bonne récupération de la population ichtyologique, et ce, même si l agriculture augmentait dans cette section. La présence de lisière semblait être à l origine de l absence de dégradation de l eau. Il s agissait de la seule station où l on retrouvait des espèces intolérantes à la pollution (La Violette, 1999). 30

11 Figure 15 : État de santé de la communauté piscicole de la rivière Yamaska Sud-Est en 1995 Source de la figure : MDDEP, 2007-B L absence de poissons intolérants à la pollution à l amont du sous-bassin (figure 15, station 3) était due, en 1995, aux importantes variations du niveau d eau caractérisant l amont des rivières. On y retrouvait également un taux d anomalies de 5% ce qui est un taux assez important pour dénoter une problématique. À la station située à l aval de Cowansville (station 2), la pression de la pollution était plus importante. En effet, 9% des poissons pêchées présentaient des anomalies et on ne retrouvait pas de poissons intolérants à la pollution. Cependant, à l aval de ce sous-bassin (station 1) la pression de la pollution était moindre, on retrouvait 4% d anomalies et 19% d espèces intolérantes (MDDEP, 2007-B). 31

12 5.1.3 Lacs et cours d eau affectés par les cyanobactéries Figure 16 : Plans d eau touchés par les cyanobactéries lors de l été 2007 dans le sous-bassin de la Yamaska Sud-Est Source : Catherine Plante, COGEBY, 2008 Des efflorescences de cyanobactéries ont été retrouvées dans la municipalité de Cowansville à l endroit du lac Davignon (figure 16). Il s agit du seul plan d eau de ce sous-bassin affecté par le phénomène en Lors de l année 2007, la municipalité de Cowansville et le COGEBY ont commandé une étude à la firme Groupe Hémisphère Inc. Celleci a produit un rapport faisant état du bilan de phosphore du lac. Il a été démontré que le plan d eau présente un taux de renouvellement assez élevé au cours de l année, mais que celui-ci peut atteindre des valeurs très faibles durant l été. À ce moment, une accumulation de nutriments a lieu dans les sédiments du lac, aidée par le calcium présent dans l eau qui accentue ce phénomène de rétention. Cependant, lors des périodes d anoxie (qui ont lieu principalement en été) les nutriments contenus dans les sédiments sont relargués dans la colonne d eau par l activité des bactéries anaérobiques (Hémisphère, 2007). Les activités présentes dans la section suburbaine située à l amont du lac Davignon peuvent être une des sources de nutriments (golf, camping, pépinière et activités agricoles). Les activités pratiquées autour du lac peuvent également apporter leur lot de nutriments (Hémisphère, 2007). 32

13 Finalement, la dégradation des bandes riveraines, en bordure du plan d eau, pourrait aussi être en cause dans le phénomène puisqu elle entraînerait un réchauffement de l eau, une des causes potentielles de la présence des cyanobactéries (Hémisphère, 2007) Pertes d usages Pertes d usages récréatifs Figure 17 : Usages récréatifs de l eau dans le sous-bassin de la rivière Yamaska Sud-Est Source : Catherine Plante, COGEBY, 2008 et Jean-François Rivest, MRC Les Maskoutains, 2008 À l amont de ce sous-bassin, nous retrouvons principalement des activités ayant un contact secondaire avec l eau. Par contre lorsqu arrive le lac Davignon on retrouve des utilisations de l eau beaucoup plus directes, comme la baignade (figure 17) (MDDEP, 1998). À la station , située à l amont du sous-bassin, la qualité de l eau est bonne selon l IQBP. Cette donnée indique que les usages effectués à l amont du sous-bassin ne sont pas compromis. En effet, une bonne qualité 33

14 permet «tous les usages, y compris la baignade»(hébert, 1996). Cependant, la présence de coliformes fécaux et de nitrites-nitrates pourrait venir compromettre certains des usages. En effet, les coliformes fécaux dans le milieu aquatique constituent une pollution microbiologique (MDDEP, 2002-A) qui peut nuire aux usages récréatifs de l eau (MDDEP, 2000). Les nitrates dans les cours d eau peuvent également entraîner l eutrophisation des cours d eau et des plans d eau lorsqu ils sont présents en grande quantité (Ménesguen, 2003). À la station , située à l aval du sous-bassin, la qualité est considérée comme satisfaisante, ce qui veut dire que presque tous les usages sont permis (Hébert, 1996). Ainsi, la baignade qui a lieu au lac Davignon est permise presque en tout temps. Le facteur déclassant à cette station, la turbidité, a peu d effets sur les activités récréatives, sauf l aspect visuel qui peut être moins attirant pour les utilisateurs. Outre l IQBP, un autre facteur peut entrer en jeu. Il s agit de la prolifération des algues bleu-vert dans les lacs et rivières du bassin versant. Cet élément peut affecter les activités récréatives avec contacts directs et indirects, car elles peuvent causer des problèmes de peau lorsqu on entre en contact avec celles-ci (Blais, 2007). La présence d algues bleu-vert dans l eau du lac Davignon (figure 17), lequel est un grand attrait pour la région, a entraîné une mise en garde concernant les usages récréatifs de l eau lors de l été Certains usages sont donc compromis dans le sousbassin de la rivière Yamaska Sud-Est. 34

15 Pertes d usages pour la consommation humaine Figure 18 : Vulnérabilité des prises d eau potable dans le sous-bassin de la rivière Yamaska Sud-Est Source de la figure : Catherine Plante, COGEBY, 2008 À l amont de la station , il n y a pas de prise d eau potable dans les eaux de surface (figure 18). Ceci implique que les coliformes fécaux, la turbidité et les nitrites-nitrates n ont pas d influence sur la consommation humaine d eau. À la station , les facteurs déclassants sont la turbidité et les nitrites-nitrates. La turbidité a pour effet de rendre le traitement de l eau et les procédés de désinfection plus difficiles en protégeant les bactéries et les virus contre ces procédés (MDDEP, 2000). Il est donc possible que la turbidité rende le traitement plus difficile à Farnham et à Cowansville. La présence de nitrites-nitrates peut entraîner l eutrophisation des cours d eau et des lacs de ce sousbassin. L eau consommée à Cowansville, est puisée dans le lac Davignon. Au cours de l année 2007 une problématique importante a été rencontrée lorsque des algues bleu-vert ont été identifiées dans le lac en question (Voir section 35

16 5.1.3). Le traitement de l eau n était pas adéquat contre les cyanotoxines. En effet, un avis de non-consommation d eau a été mis en vigueur du 11 au 25 juillet 2007 et a privé personnes d eau potable pendant 15 jours. Après cet épisode, un système de traitement au charbon actif a été mis en fonction à Cowansville afin d écarter tout danger pour la consommation humaine (Laliberté, 2007). La présence d algues bleu-vert avait aussi été observée lors de l année 2006 alors que les années 2004 et 2005 en avaient été exemptées ((annexe 10) MDDEP, 2007-A) Perte de biodiversité À l amont du sous-bassin ( ), la qualité de l eau est bonne, mais les nitrites-nitrates pourraient une accélération de l eutrophisation et nuire à la biodiversité. De plus, la grande turbidité de l eau peut entraîner une augmentation de l opacité de la colonne d eau, qui diminue la profondeur de pénétration de la lumière. La turbidité entraîne également l ensablement des frayères, ce qui a un effet négatif sur les poissons et leur habitat ainsi que sur les organismes benthiques (Gangbazo et Le Page, 2005). Les coliformes fécaux sont également susceptibles de nuire à la qualité des habitats aquatiques. Cependant, dans le cas présent les problématiques sont assez minimes pour que l écosystème aquatique présente des conditions favorables. En ce qui a trait à la station , la turbidité et les nitrites-nitrates sont les facteurs déclassants et ceux-ci peuvent avoir un effet notable sur la biodiversité. Cependant, il est possible que les facteurs déclassants observés à la station d échantillonnage ne soient pas assez importants pour entraîner ces problématiques. De plus, dans les sections concernant l état de l écosystème aquatique (section 5.1.2), on constate qu il y avait, en , une dégradation après la ville de Cowansville, provoquée par la pollution industrielle et urbaine. On retrouvait à cet endroit un plus grand taux d anomalies chez les poissons. Cependant à l aval du sous-bassin, la situation se rétablissait et on retrouvait un taux acceptable d anomalies et un taux élevé d espèces intolérantes à la pollution Conclusion Ce sous-bassin est l un de ceux ayant la meilleure qualité d eau de tout le bassin versant de la rivière Yamaska. De plus, la valeur de l IQBP des deux stations, ainsi que certains des facteurs déclassants (coliformes fécaux et nitrites-nitrates) ont subi une amélioration notable depuis Cependant, la pollution urbaine se fait sentir après Cowansville, ce qui indique que quelques paramètres méritent d être suivis de près. À la station d échantillonnage en amont ( ), les coliformes fécaux, la turbidité et les nitrites-nitrates sont les facteurs déclassants de l indice de qualité bactériologique et physicochimique (IQBP). Il est probable que les 36

17 coliformes fécaux proviennent de l élevage, s il est réalisé de manière inadéquate, ou encore des installations sanitaires non conformes qui seraient situées à l amont de la station d échantillonnage. La turbidité, pour sa part, est issue de l érosion ponctuelle et diffuse qu on retrouve à l amont de la station d échantillonnage. Pour ce qui est des nitrites-nitrates, ceux-ci peuvent provenir des engrais épandus en milieu agricole, résidentiel et récréatif, s ils sont utilisés en trop grande quantité ou s ils sont lessivés. Ils peuvent également provenir de l élevage si les structures d entreposage des déjections sont inadéquates. À la station d échantillonnage, en aval, ( ) on constate une légère dégradation de l IQBP. En effet, la qualité devient satisfaisante et les facteurs déclassants sont la turbidité et les nitrites-nitrates. La turbidité et les nitritesnitrates peuvent provenir des événements de surverses ou des rejets des effluents municipaux et industriels de la ville de Cowansville. Ils peuvent également provenir du secteur agricole où les sols à nus peuvent être une source de turbidité et d engrais lorsque ces derniers sont lessivés. On retrouve peu de marques d érosion dans ce sous-bassin, donc l impact de l érosion ponctuelle sur la turbidité semble minime. De plus, l analyse de l état de l écosystème aquatique, réalisée en dans le sous-bassin de la Yamaska Sud- Est, a permis de distinguer une affluence de polluants importants provenant de Cowansville. 5 En effet, à l aval de cette ville, une dégradation de l écosystème était constatée. Les éléments les plus importants distingués à ce moment étaient le Cadmium, de quatre fois plus élevé que dans les autres stations et le plomb qui était, à cette station, le plus élevé du bassin versant. Cependant, comme ces mesures ont été prises il y a plusieurs années, il est impossible de savoir si la situation est toujours la même. Concernant les pertes d usages, le principal problème se situe au niveau du lac Davignon. En effet, ce réservoir est utilisé à des fins récréatives et sert de réservoir d eau potable pour la population de Cowansville. Hors, durant l été 2007, ces usages ont été prohibés par la présence de cyanobactéries. Les autorités locales se sont empressées d installer un système de traitement des eaux adéquat mais, les usages récréatifs demeurent proscrits lors d épisodes de fleurs d eau de cyanobactéries. 5 Ces indices ont été mesurés en Certaines substances pourraient ne plus être émises ou détectées à ce jour. Voir limite des indicateurs, tableau 7, p.26 37

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des

Plus en détail

16- Grand lac Shaw Portrait 2006

16- Grand lac Shaw Portrait 2006 Grand lac Shaw 16- Grand lac Shaw Portrait 2006 16.1 Localisation et description physique du Grand lac Shaw : Municipalité St-Narcisse-de- Rimouski Bassin versant (sous-bassin) Tenure Altitude (m) Latitude

Plus en détail

LE POINT DE VUE DE FNE

LE POINT DE VUE DE FNE LE POINT DE VUE DE FNE Voir à ce sujet les articles suivants : - «Pour une eau vivante : la fin des barrages?» de la Lettre eau N 2 (juin 1996) - «Rapport de la Commission Mondiale des Barrages : les clés

Plus en détail

Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation

Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation Ingrid HERMITEAU Agence de l eau Loire-Bretagne Cap sur la révision du Sdage 1. Rappel : qu est-ce que le Sdage? 2. Les éléments de réflexion

Plus en détail

AVIS. Complément d étude. Objet : Réf. : CWEDD/06/AV.1565. Liège, le 23 octobre 2006

AVIS. Complément d étude. Objet : Réf. : CWEDD/06/AV.1565. Liège, le 23 octobre 2006 AVIS Réf. : CWEDD/06/AV.1565 Liège, le 23 octobre 2006 Objet : Demande de permis unique relative à la régularisation d une porcherie d engraissement de 3.500 porcs et d une étable de 30 bovins à Kettenis

Plus en détail

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance

Plus en détail

Le monitoring de la qualité

Le monitoring de la qualité SÉDIMENTS RIVES RESSOURCES BIOLOGIQUES 3 e édition Le monitoring de la qualité des eaux marines dans les secteurs coquilliers Cap Piailleur, Îles-de-la-Madeleine Photo : Martin Rodrigue, Environnement

Plus en détail

Les eaux usées : une pollution encore et toujours à la une

Les eaux usées : une pollution encore et toujours à la une Les eaux usées : une pollution encore et toujours à la une Par Andréanne Demers, PhD et Édith Lacroix, biol. M. Sc. Comité de la recherche et de la sensibilisation Coalition québécoise pour une gestion

Plus en détail

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE CONCEVOIR ET GÉRER DES AMAS DE FUMIER SOLIDE AU CHAMP UNE MEILLEURE CONNAISSANCE pour un meilleur environnement En 2002, le Règlement sur les exploitations agricoles (REA) prévoyait l échéance des dispositions

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la

Plus en détail

Présentation Programme éducatif au niveau primaire : Les mousquetaires de l eau claire

Présentation Programme éducatif au niveau primaire : Les mousquetaires de l eau claire Présentation Programme éducatif au niveau primaire : Les mousquetaires de l eau claire 1- Bonjour à tous, Je suis la capitaine des mousquetaires de l eau claire de la Compagnie de Champlain, Chantal d

Plus en détail

Inventaire des foyers d érosion

Inventaire des foyers d érosion Inventaire des foyers d érosion Lacs Supérieur et Équerre Municipalité de Lac-Supérieur Automne 2010 Une collaboration entre : Mise en contexte Dans le cadre de l Opération Bleu-Vertpour poser des actions

Plus en détail

DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL GLOBAL

DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL GLOBAL DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL GLOBAL DU BASSIN VERSANT IMMÉDIAT DE LA CHAÎNE DES LACS (MUNICIPALITÉ DU CANTON D ORFORD) RÉALISÉ PAR : LE RAPPEL Et l Association des riverains de la Chaîne des Lacs FÉVRIER

Plus en détail

SELLE Masse d'eau AR51

SELLE Masse d'eau AR51 SELLE Masse d'eau AR51 Présentation Générale : Superficie : 720 m² exutoire : Somme canalisée à Amiens longueur des cours d'eaux principaux : 63,27 km Population du bassin Versant 2006 : 28 211 hab Évolution

Plus en détail

RAPPORT SUR L INSPECTION DES BANDES RIVERAINES 2014 Portrait de la MRC Brome-Missisquoi

RAPPORT SUR L INSPECTION DES BANDES RIVERAINES 2014 Portrait de la MRC Brome-Missisquoi RAPPORT SUR L INSPECTION DES BANDES RIVERAINES 2014 Portrait de la 2 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION... 3 MÉTHODOLOGIE... 4 LOCALISATION DES COURS D EAU... 5 RÉSULTATS... 6 Portrait global de la MRC...

Plus en détail

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur Jeu de l ingénierie écologique mémo du joueur Contexte Qu est-ce que l ingénierie écologique? L ingénierie écologique peut être définie par une action par et/ou pour le vivant. Plus précisément, le vivant

Plus en détail

Mon installation d assainissement non collectif PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU ET RESPECTER LES MILIEUX AQUATIQUES. Guide.

Mon installation d assainissement non collectif PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU ET RESPECTER LES MILIEUX AQUATIQUES. Guide. Mon installation d assainissement non collectif PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU ET RESPECTER LES MILIEUX AQUATIQUES Guide d entretien Aillevans - Athesans Etroitefontaine - Autrey Le Vay - Beveuge - Bonnal

Plus en détail

Mars 2011 DOCUMENT 2. PLAN DIRECTEUR DE L EAU Organisme de bassin versant de la baie Missisquoi

Mars 2011 DOCUMENT 2. PLAN DIRECTEUR DE L EAU Organisme de bassin versant de la baie Missisquoi Mars 2011 DOCUMENT 2 LES ENJEUX DU BASSIN VERSANT DE LA BAIE MISSISQUOI PLAN DIRECTEUR DE L EAU Organisme de bassin versant de la baie Missisquoi Rédaction LES ENJEUX DU BASSIN VERSANT DE LA BAIE MISSISQUOI

Plus en détail

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON REPUBLIQUE FRANCAISE DEPARTEMENT DU RHONE EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON ARRETE N 2013-07-15-R-0287 commune(s) : Villeurbanne objet : Autorisation de déversement

Plus en détail

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE ET LES ELEVAGES

L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE ET LES ELEVAGES L INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE ET LES ELEVAGES L élevage, comme l agriculture dans son ensemble, a connu d importantes mutations depuis le début du XXème siècle. De structures familiales, ce secteur est passé

Plus en détail

PROFIL DE VULNERABILITE DES EAUX DE BAIGNADE Plage Boulevard de la Plage à VER-sur-MER RAPPORT DE SYNTHESE

PROFIL DE VULNERABILITE DES EAUX DE BAIGNADE Plage Boulevard de la Plage à VER-sur-MER RAPPORT DE SYNTHESE Département Calvados Institution Interdépartementale du Bassin de l Orne PROFIL DE VULNERABILITE DES EAUX DE BAIGNADE Plage Boulevard de la Plage à VER-sur-MER RAPPORT DE SYNTHESE RT DSD 10015EZ phase1-017

Plus en détail

Le 10 ème programme (2013-2018) de l Agence de l eau Seine-Normandie

Le 10 ème programme (2013-2018) de l Agence de l eau Seine-Normandie Le 10 ème programme (2013-2018) de l Agence de l eau Seine-Normandie Les aides aux activités économiques Franck LEROY Responsable du Service Investissements Collectivités et Industrie Direction Seine Aval

Plus en détail

Moyens de production. Engrais

Moyens de production. Engrais Engrais Moyens de production Lors de la campagne 2012-2013, les tonnages d engrais livrés diminuent de près de 17% en et représentent à peine plus de 1% des livraisons françaises. Cette évolution est principalement

Plus en détail

INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE 2004... 4 BUDGET REALISE 2004... 8 ANNEXES... 10

INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE 2004... 4 BUDGET REALISE 2004... 8 ANNEXES... 10 Rapport d avancement des travaux de lla Commiissiion Localle de ll Eau du bassiin du Loiiret ANNÉE 2004 INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE 2004... 4 BUDGET REALISE 2004... 8 ANNEXES...

Plus en détail

Portrait de la Montérégie Est Une région concertée et engagée! Portrait économique Une économie diversifiée et positionnée!

Portrait de la Montérégie Est Une région concertée et engagée! Portrait économique Une économie diversifiée et positionnée! 1 Portrait de la Montérégie Est Une région concertée et engagée! La région de la Montérégie Est est bordée au nord par le fleuve St-Laurent, au sud par les États de New York et du Vermont, à l est par

Plus en détail

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2 Le contexte global Superficie : 41 526Km 2 Population: 16,34M.(89,6% urbaine: / 10,4% rurale:) 2006 PIB/hab 2007: 35 576 USD Divisions administratives: 12 provinces et 467 communes en nombre variable Régime:

Plus en détail

Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare

Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare PROVINCE DE QUÉBEC MUNICIPALITÉ DE LA PAROISSE DE SAINT-LAZARE M.R.C. DE VAUDREUIL-SOULANGES RÈGLEMENT NUMÉRO 627 RÈGLEMENT VISANT À INTERDIRE L UTILISATION

Plus en détail

Les objectifs du règlement sur l utilisation des engrais et des pesticides sont de :

Les objectifs du règlement sur l utilisation des engrais et des pesticides sont de : GUIDE EXPLICATIF POUR LES CITOYENS RÈGLEMENT SUR L UTILISATION DES ENGRAIS ET DES PESTICIDES Les objectifs du règlement sur l utilisation des engrais et des pesticides sont de : Réduire l apport par ruissellement

Plus en détail

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE MÉMOIRE DEPOSE AU BUREAU D AUDIENCES PUBLIQUES SUR L ENVIRONNEMENT (BAPE) DANS LE CADRE DES AUDIENCES PUBLIQUES POUR LES PROJETS DE RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE

Plus en détail

Demande chimique en oxygène

Demande chimique en oxygène Table des matières Introduction Réactifs DCO Azote et phosphore HI 83214 HI 83099 HI 839800 HI 3898 Page J3 J5 J6 J7 J8 J10 J11 J1 Tableau comparatif Paramètre Photomètre Photomètre Thermo-réacteur Trousse

Plus en détail

Exemple du SATESE MAGE 42

Exemple du SATESE MAGE 42 LE LAGUNAGE Exemple du SATESE MAGE 42 Rapide état des lieux Perspectives d association avec le procédé Filtre Planté de roseaux LAGUNAGES DU DEPARTEMENT DE LA LOIRE Conception et dimensionnement Principaux

Plus en détail

Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales. Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel

Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales. Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel Les techniques alternatives dans la gestion des eaux pluviales Jean Yves VIAU Directeur Opérationnel Plan de présentation Présentation Saint Dizier environnement Les techniques alternatives La maîtrise

Plus en détail

Sommaire INTRODUCTION... 2. 1/ Le contexte général de la commune...3. 2/ L état des réseaux...3. 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration...

Sommaire INTRODUCTION... 2. 1/ Le contexte général de la commune...3. 2/ L état des réseaux...3. 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration... 1 Sommaire INTRODUCTION... 2 1/ Le contexte général de la commune...3 2/ L état des réseaux...3 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration...3 4/ Les solutions retenues par la commune...5 CONCLUSION Carte

Plus en détail

Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH

Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH 4 e Rencontres de l eau 20 mars 2015, UNIL Nathalie Menétrey Hydrobiologiste Bureau d étude aquatique et

Plus en détail

CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT

CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT 1 Relations alimentaires entre les êtres vivants 1 1 Les chaines alimentaires. Une chaine alimentaire est constituée par une succession d êtres vivants

Plus en détail

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun ou Phragmites australis Indigène vs exotique Il y a deux sous-espèces de Phragmites australis, L indigène: n envahit pas le milieu, cohabite avec les

Plus en détail

POURQUOI ET COMMENT ARRIMER LES PDE ET LES SAD? LE CAS CONCRET DE LA MRC DE LA CÔTE-DE-BEAUPRÉ ET DE L OBV CHARLEVOIX-MONTMORENCY.

POURQUOI ET COMMENT ARRIMER LES PDE ET LES SAD? LE CAS CONCRET DE LA MRC DE LA CÔTE-DE-BEAUPRÉ ET DE L OBV CHARLEVOIX-MONTMORENCY. POURQUOI ET COMMENT ARRIMER LES PDE ET LES SAD? LE CAS CONCRET DE LA MRC DE LA CÔTE-DE-BEAUPRÉ ET DE L OBV CHARLEVOIX-MONTMORENCY. Par Stéphanie Allard, Aménagiste et biologiste associée, ÉCOgestion-solutions

Plus en détail

DAIRYMAN aux Pays-Bas

DAIRYMAN aux Pays-Bas DAIRYMAN aux Pays-Bas Frans Aarts, Wageningen-UR 15 October 2013 Le secteur laitiers Néerlandais: Une place importante Une production intensive 65% des surfaces agricoles dédiées à la production laitière

Plus en détail

Lac du Tolerme suivi de la qualité de l eau Sénaillac-Latronquière - été 2006. Conseil général du Lot. Rapport final. Agence de l'eau Adour Garonne

Lac du Tolerme suivi de la qualité de l eau Sénaillac-Latronquière - été 2006. Conseil général du Lot. Rapport final. Agence de l'eau Adour Garonne Conseil général du Lot Lac du Tolerme suivi de la qualité de l eau Sénaillac-Latronquière - été 2006 Rapport final Agence de l'eau Adour Garonne Avril 2007 SOMMAIRE 1. RAPPEL DU CONTEXTE ET OBJECTIFS DU

Plus en détail

Synthèse des réponses au questionnaire

Synthèse des réponses au questionnaire Etat des lieux sur les réseaux et programmes de Monitoring dans les pays partenaires méditerranéens Synthèse des réponses au questionnaire X. Detienne Aquapôle, Université de Liège Réalisé pour le compte

Plus en détail

L injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel

L injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel L injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel Claire BRECQ GrDF - Délégation Stratégie- Régulation 10 ème Conférence sur le biogaz et le biométhane Montréal, le 24 mai 2012 Présentation de GrDF

Plus en détail

COMPARAISON DE DEUX MÉTHODES D ANALYSE POUR LA MESURE DU PHOSPHORE EN MILIEU AQUATIQUE

COMPARAISON DE DEUX MÉTHODES D ANALYSE POUR LA MESURE DU PHOSPHORE EN MILIEU AQUATIQUE COMPARAISON DE DEUX MÉTHODES D ANALYSE POUR LA MESURE DU PHOSPHORE EN MILIEU AQUATIQUE Décembre 2006 Dépôt légal Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2006 ISBN-13 : 978-2-550-48684-8 (PDF) ISBN-10

Plus en détail

MINISTERE DE LA REGION WALLONNE

MINISTERE DE LA REGION WALLONNE MINISTERE DE LA REGION WALLONNE Direction générale des Ressources naturelles et de l Environnement Direction générale de l Aménagement du Territoire, du Logement et du Patrimoine Décret du 11 mars 1999

Plus en détail

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004 Service de l Eau Potable Année 2004 1 Ville de VENELLES Comptes rendus d activités Techniques et financières du Service de l Eau Potable Destinataire : Monsieur le Maire de la commune de VENELLES (13770)

Plus en détail

Opérations collectives vers les entreprises, PME/PMI et artisans :

Opérations collectives vers les entreprises, PME/PMI et artisans : Opérations collectives vers les entreprises, PME/PMI et artisans : Quels intérêts? Stéphanie BOULAY Direction des Rivières Ile-de-France Service Investissements Industries Ile-de-France SIARH - 3 décembre

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

LES FUMIERS DE BOVINS LAITIERS : UNE RESSOURCE QUI SE GÈRE

LES FUMIERS DE BOVINS LAITIERS : UNE RESSOURCE QUI SE GÈRE LES FUMIERS DE BOVINS LAITIERS : UNE RESSOURCE QUI SE GÈRE CONFÉRENCIÈRE Suzelle Barrington COLLABORATEURS Daniel Massé Claude Laguë Michel Fortier Denis Côté CPAQ-1997 SYMPOSIUM SUR LES BOVINS LAITIERS

Plus en détail

GUIDE DE FORMATION À L INTENTION DE L'ÉQUIPE DE SENSIBILISATION À LA PROTECTION DES SOURCES D'EAU POTABLE

GUIDE DE FORMATION À L INTENTION DE L'ÉQUIPE DE SENSIBILISATION À LA PROTECTION DES SOURCES D'EAU POTABLE GUIDE DE FORMATION À L INTENTION DE L'ÉQUIPE DE SENSIBILISATION À LA PROTECTION DES SOURCES D'EAU POTABLE Association pour la protection de l'environnement du lac Saint-Charles et des Marais du Nord (APEL)

Plus en détail

Canada Province de Québec Ville de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson

Canada Province de Québec Ville de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson Canada Province de Québec Ville de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson RÈGLEMENT # 72-2013 Règlement concernant l utilisation des pesticides et des engrais sur le territoire de la Ville de Sainte- Marguerite-du-Lac-Masson.

Plus en détail

À LA RENCONTRE D UN CHERCHEUR DE FUITE

À LA RENCONTRE D UN CHERCHEUR DE FUITE Eau France Le 17 mars 2015 À LA RENCONTRE D UN CHERCHEUR DE FUITE SUEZ environnement s engage pour gérer durablement la ressource Préserver la ressource en eau représente pour SUEZ environnement plus qu

Plus en détail

COMMISSION THEMATIQUE «Protection des milieux aquatiques : cours d eau et zones humides»

COMMISSION THEMATIQUE «Protection des milieux aquatiques : cours d eau et zones humides» COMMISSION THEMATIQUE «Protection des milieux aquatiques : cours d eau et zones humides» - 1-4 AVRIL 2013 MALICORNE-SUR-SARTHE COMPTE-RENDU DE REUNION Ordre du jour 1. Qu est ce qu un SAGE? Quel est le

Plus en détail

Stratégie de gestion du bassin hydrographique du Bas-Rideau Résumé

Stratégie de gestion du bassin hydrographique du Bas-Rideau Résumé Stratégie de gestion du bassin hydrographique du Bas-Rideau Préparé pour: Préparé par: Robinson Consultants Inc. Consulting Engineers Aquafor Beech Limited Projet No.02048 Septembre 2005 Introduction Depuis

Plus en détail

PROCÉDURE DE MISE EN FORME DES DONNÉES NÉCESSAIRES À L OUTIL D AIDE À LA GESTION DES MILIEUX LAGUNAIRES EUTROPHISÉS

PROCÉDURE DE MISE EN FORME DES DONNÉES NÉCESSAIRES À L OUTIL D AIDE À LA GESTION DES MILIEUX LAGUNAIRES EUTROPHISÉS PROCÉDURE DE MISE EN FORME DES DONNÉES NÉCESSAIRES À L OUTIL D AIDE À LA GESTION DES MILIEUX LAGUNAIRES EUTROPHISÉS 1 I. OÙ TROUVER LES DONNÉES ET COMMENT LES ACQUÉRIR I. Où trouver les données et comment

Plus en détail

VILLE DE SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS MISE EN CONFORMITÉ DE L ASSAINISSEMENT INTÉRIEUR D UNE PROPRIÉTÉ

VILLE DE SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS MISE EN CONFORMITÉ DE L ASSAINISSEMENT INTÉRIEUR D UNE PROPRIÉTÉ VILLE DE SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS MISE EN CONFORMITÉ DE L ASSAINISSEMENT INTÉRIEUR D UNE PROPRIÉTÉ Ce document regroupe, sous forme de fiches, les informations nécessaires à la réalisation des travaux de

Plus en détail

Sensibilisation au Développement Durable L eau, un bien commun.

Sensibilisation au Développement Durable L eau, un bien commun. Avec le soutien du Ministère de la Région wallonne le Bien-Être des Salariés asbl Sensibilisation au Développement Durable L eau, un bien commun. Introduction En tant qu organe de défense des intérêts

Plus en détail

Caractéristiques des eaux utilisées en industrie agroalimentaire

Caractéristiques des eaux utilisées en industrie agroalimentaire Caractéristiques des eaux utilisées en industrie agroalimentaire DANGERS Cette fiche ne prétend pas être exhaustive. Elle vise à enrichir (et non limiter) la réflexion des professionnels sur le sujet des

Plus en détail

PARTICIPATION POUR VOIE ET RESEAUX

PARTICIPATION POUR VOIE ET RESEAUX Fiche n 15 Loi URBANISME ET HABITAT PARTICIPATION POUR VOIE ET RESEAUX Situation avant la loi urbanisme et habitat : Depuis la loi S.R.U., le conseil municipal pouvait instituer une participation pour

Plus en détail

Règlement du Service Public d assainissement non collectif (SPANC)

Règlement du Service Public d assainissement non collectif (SPANC) Règlement du Service Public d assainissement non collectif (SPANC) Adopté par le Conseil de Communauté le 11 juillet 2005 et révisé le 12 septembre 2011 TABLES DES MATIÈRES Chapitre I Dispositions générales

Plus en détail

Rapport de stage. «Travail préparatoire à l estimation du coût d une bonne qualité des eaux de baignade sur le littoral Aquitain»

Rapport de stage. «Travail préparatoire à l estimation du coût d une bonne qualité des eaux de baignade sur le littoral Aquitain» GRAPE-CEEP Rapport de stage «Travail préparatoire à l estimation du coût d une bonne qualité des eaux de baignade sur le littoral Aquitain» Vallette Jean-Vincent Master II Gestion des Ressources Naturelles

Plus en détail

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Volet eau potable

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Volet eau potable LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Volet eau potable Accroître les soutiens aux projets de territoire Budget total du 10 e programme : 3 653 M dont 3561 M pour

Plus en détail

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF Bases juridiques et dernières évolutions règlementaires Séminaire des animateurs territoriaux, le 26 juin 2012 Ludiana KORTH, chargée d étude juridique

Plus en détail

Capteurs Passifs et Outils de Monitoring des Sédiments

Capteurs Passifs et Outils de Monitoring des Sédiments .Un préalable indispensable : Caractérisation des sédiments / Connaissance de l impact environnemental Projet CaPMoS : Capteurs Passifs et Outils de Monitoring des Sédiments Claire Alary (Mines Douai)

Plus en détail

Comment valoriser sa toiture plate en milieu urbain

Comment valoriser sa toiture plate en milieu urbain Séminaire Bâtiment Durable : Comment valoriser sa toiture plate en milieu urbain 27/03/2015 Bruxelles Environnement Comment valoriser les eaux pluviales grâce à sa toiture? Maggy Hovertin MATRIciel Objectifs

Plus en détail

Cadre légal des CLD. Au Canada le développement socioéconomique relève de la juridiction des provinces

Cadre légal des CLD. Au Canada le développement socioéconomique relève de la juridiction des provinces Banque de terres Simon Ouellet Agent de développement rural Un outil pour le développement territorial CLD des Collines-de-l Outaouais Emmanuel Roy Agent de développement écologique Cadre légal des CLD

Plus en détail

Forums et plan d action régional sur les algues bleu-vert au Bas-Saint-Laurent. Rapport d activités

Forums et plan d action régional sur les algues bleu-vert au Bas-Saint-Laurent. Rapport d activités Forums et plan d action régional sur les algues bleu-vert au Rapport d activités Conseil régional de l environnement du Octobre 2008 Forums régionaux sur les algues bleu-vert au Table des matières Table

Plus en détail

Au Québec, les superficies en culture

Au Québec, les superficies en culture QUALITÉ DE L EAU EN MILIEU AGRICOLE L utilisation des pesticides dans le maïs et le soya Au Québec, les superficies en culture de maïs ont augmenté d environ 29% entre 1996 et 2001. En 2001, elles atteignaient

Plus en détail

VILLE DE QUÉBEC RÈGLEMENT R.V.Q. 416 RÈGLEMENT SUR LA QUANTITÉ ET LA QUALITÉ DES EAUX USÉES

VILLE DE QUÉBEC RÈGLEMENT R.V.Q. 416 RÈGLEMENT SUR LA QUANTITÉ ET LA QUALITÉ DES EAUX USÉES VILLE DE QUÉBEC RÈGLEMENT R.V.Q. 416 RÈGLEMENT SUR LA QUANTITÉ ET LA QUALITÉ DES EAUX USÉES Avis de motion donné le 18 août 2003 Adopté le 2 septembre 2003 En vigueur le 6 août 2004 NOTES EXPLICATIVES

Plus en détail

LES EAUX USÉES. L évacuation des eaux usées. Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC.

LES EAUX USÉES. L évacuation des eaux usées. Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC. L évacuation des eaux usées Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC. Les eaux ménagères (EM) : eaux provenant de la cuisine (évier, lave-vaisselle) et de la salle de bains (lavabo, baignoire,

Plus en détail

Gestion de l assainissement et qualité des eaux de baignade à Marseille

Gestion de l assainissement et qualité des eaux de baignade à Marseille Gestion de l assainissement et qualité des eaux de baignade à Marseille Sewer network management and the quality of bathing water in Marseille Laplace D.* Garro Y.* Rovera A.* Jiannetti S. ** Guivarch

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

EPLEFPA "LES SARDIERES" 79 AVENUE DE JASSERON 01 000 BOURG EN BRESSE Tel : 04.74.45.50.80

EPLEFPA LES SARDIERES 79 AVENUE DE JASSERON 01 000 BOURG EN BRESSE Tel : 04.74.45.50.80 Maître d'ouvrage : EPLEFPA "LES SARDIERES" 79 AVENUE DE JASSERON 01 000 BOURG EN BRESSE Tel : 04.74.45.50.80 Objet : Récupération des eaux pluviales pour le jardin partagé des Sardières CAHIER DES CHARGES

Plus en détail

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose Le bac à graisses Schéma de principe Lorsqu on a une longueur de canalisation importante entre la sortie des eaux de cuisine et la fosse septique toutes eaux, il est fortement conseillé d intercaler un

Plus en détail

Le Plan Départemental de l Eau

Le Plan Départemental de l Eau de l Eau CG1/PIADDT/DAE/MD-LS-9/05/009 de l Eau Son organisation schématique va s appuyer sur : 1. Les infrastructures existantes d intérêt départemental,. Les schémas directeurs territoriaux, 3. Des maillages

Plus en détail

For the benefit of business and people. 1 - Présentation du projet de la ZAC. 7 - Suivi environnemental et programme d intervention

For the benefit of business and people. 1 - Présentation du projet de la ZAC. 7 - Suivi environnemental et programme d intervention Ancien site des Ferronneries du Midi Future ZAC Ponts Jumeaux Projet de dépollution 15 décembre 2004 For the benefit of business and people 1 - Présentation du projet de la ZAC 2 - Rappel de l historique

Plus en détail

Intégration du référentiel hydrographique Bd Carthage dans le Système d Information de l agence de l eau Adour Garonne

Intégration du référentiel hydrographique Bd Carthage dans le Système d Information de l agence de l eau Adour Garonne Intégration du référentiel hydrographique Bd Carthage dans le Système d Information de l agence de l eau Adour Garonne point de vue sur l importance attributaire d un référentiel 1 Plan de la présentation

Plus en détail

Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?

Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc? Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?» Le Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) de la baie

Plus en détail

FICHE ROL DEPARTEMENT DU TARN RELEVE D OBSERVATION LOGEMENT (ROL) I:\ENVIR\CB\2008\HABITAT\guide as\fiche ROL.doc

FICHE ROL DEPARTEMENT DU TARN RELEVE D OBSERVATION LOGEMENT (ROL) I:\ENVIR\CB\2008\HABITAT\guide as\fiche ROL.doc FICHE ROL DEPARTEMENT DU TARN RELEVE D OBSERVATION LOGEMENT (ROL) I:\ENVIR\CB\2008\HABITAT\guide as\fiche ROL.doc Le ROL est un document à usage des intervenants de terrain non techniciens du bâtiment.

Plus en détail

Votre installation septique l essentiel à savoir!

Votre installation septique l essentiel à savoir! Votre installation septique l essentiel à savoir! Saviez-vous que... les eaux usées des résidences non raccordées à un réseau d égout doivent être évacuées et traitées par une instal lation septique aussi

Plus en détail

Est-elle bonne à boire?

Est-elle bonne à boire? Environnement et Travail Gestion de l environnement et des aires naturelles L eau de votre puits Est-elle bonne à boire? 1 Cette série de brochures décrit ce que les propriétaires de puits privés peuvent

Plus en détail

10 ème PROGRAMME (2013 2018)

10 ème PROGRAMME (2013 2018) 10 ème PROGRAMME (2013 2018) Version adoptée par le comité de bassin du 18 octobre 2012 (délibération n CB 12-15) et par le conseil d administration des 18 octobre 2012 (délibération n CA 12-12) 14 novembre

Plus en détail

SERRICULTURE MARAÎCHÈRE BIOLOGIQUE QUE SE PASSE-T-IL DANS LE SOL? Par : ANDRÉ CARRIER, agronome LE SOL IDÉAL?! Les livres de pédologie parlent souvent en ces termes : 45% de matières minérales; 5% de matière

Plus en détail

L assainissement des eaux usées en agglomération parisienne : principes et procédés SCIENCES ET TECHNIQUES / COLLÈGE ET LYCÉE LIVRET PÉDAGOGIQUE

L assainissement des eaux usées en agglomération parisienne : principes et procédés SCIENCES ET TECHNIQUES / COLLÈGE ET LYCÉE LIVRET PÉDAGOGIQUE L assainissement des eaux usées en agglomération parisienne : principes et procédés LIVRET PÉDAGOGIQUE Préambule L assainissement se définit comme l ensemble des techniques de collecte, de transport et

Plus en détail

Affirmez-vous en vivant coop!

Affirmez-vous en vivant coop! 1 Affirmez-vous en vivant coop! Chaque jour, en tant que consommateur, nous faisons des choix selon des critères qui nous rejoignent personnellement. Que ce soit pour la marque, pour le prix, pour encourager

Plus en détail

Installations de plomberie

Installations de plomberie Service de l urbanisme, des biens et de l aménagement Installations de plomberie Guide à l intention des propriétaires pour l interprétation des règlements municipaux de la ville de Winnipeg concernant

Plus en détail

Brest (29) Lessay (50), 12-13 Mars 2012

Brest (29) Lessay (50), 12-13 Mars 2012 Conclusions Projet Aquamanche Aquatic management of catchments for health and environment Gestion des eaux des bassin versants pour la santé et l environnement Brest (29) Lessay (50), 12-13 Mars 2012 Les

Plus en détail

Pascale Biron, Thomas Buffin-Bélanger, Marie Larocque, Joanna Eyquem, Claude Desjarlais

Pascale Biron, Thomas Buffin-Bélanger, Marie Larocque, Joanna Eyquem, Claude Desjarlais Pascale Biron, Thomas Buffin-Bélanger, Marie Larocque, Joanna Eyquem, Claude Desjarlais Bandes riveraines restreintes, beaucoup de stabilisation Rivière Yamachiche: champ de maïs sans bande riveraine Rivière

Plus en détail

DÉCLARATIONS DU VENDEUR SUR L IMMEUBLE 1 INFORMATIONS GÉNÉRALES VENDEUR 2 / PAR VENDEUR 1 / PAR

DÉCLARATIONS DU VENDEUR SUR L IMMEUBLE 1 INFORMATIONS GÉNÉRALES VENDEUR 2 / PAR VENDEUR 1 / PAR DÉCLARATIONS DU SUR L IMMEUBLE 1 / PAR 2 / PAR nom, adresse, téléphone et courriel du vendeur 1 nom, adresse, téléphone et courriel du vendeur 2 ci-dessous collectivement nommés «vendeur» Ce formulaire

Plus en détail

Hygiène alimentaire en restauration collective

Hygiène alimentaire en restauration collective Catalogue de formations 2012 Audit, conseil et formation Hygiène alimentaire en restauration collective Laboratoire Départemental de la Côte-d'Or 1 2 3 4 5 6 7 8 Sommaire Sensibilisation à l hygiène alimentaire

Plus en détail

Hygiène alimentaire en restauration collective

Hygiène alimentaire en restauration collective 1 2 3 4 5 6 7 Catalogue 2011 Audit, conseil et formation Hygiène alimentaire en restauration collective Laboratoire Départemental de la Côte-d'Or Sommaire 1 2 3 4 5 6 7 Sensibilisation à l hygiène alimentaire

Plus en détail

STOCKAGE DES BOUES DE STATIONS D EPURATION URBAINES Bassin Artois Picardie

STOCKAGE DES BOUES DE STATIONS D EPURATION URBAINES Bassin Artois Picardie PREFECTURE REGION NORD PAS DE CALAIS Direction Régionale de l Environnement Nord - Pas de Calais Service Eau, Milieux Aquatiques et Risques Naturels Cellule Réglementation et Gestion Territoriale de l'eau

Plus en détail

La technologie écologique rend la vie plus harmonieuse

La technologie écologique rend la vie plus harmonieuse La technologie écologique rend la vie plus harmonieuse SAS RECYCL EAU au capital de 30 294,88 contact@recycleau.fr 150 avenue des Ferrailles N SIRET : 515 330 009 00017 www.recycleau.fr 84800 Isle sur

Plus en détail

DISTRIBUTION D EAU POTABLE

DISTRIBUTION D EAU POTABLE Département du LOT SYNDICAT D ADDUCTION D EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT DE SARRAZAC CRESSENSAC S/Préfecture de GOURDON Mairie de SARRAZAC 466OO DISTRIBUTION D EAU POTABLE RAPPORT ANNUEL PRIX QUALITE TRANSPARENCE

Plus en détail

Rosemont- La Petite-Patrie. Îlots de chaleur urbains. Tout. savoir! ce qu il faut

Rosemont- La Petite-Patrie. Îlots de chaleur urbains. Tout. savoir! ce qu il faut Rosemont- La Petite-Patrie Îlots de chaleur urbains Tout savoir! ce qu il faut Qu est-ce qu un îlot de chaleur? Un îlot de chaleur désigne une élévation localisée des températures, particulièrement des

Plus en détail

LA VILLE ET SON ASSAINISSEMENT. L essentiel

LA VILLE ET SON ASSAINISSEMENT. L essentiel Certu Centre d études sur les réseaux, les transports, l urbanisme et les constructions publiques LA VILLE ET SON ASSAINISSEMENT Principes, méthodes et outils pour une meilleure intégration dans le cycle

Plus en détail

EDUCATION A L ENVIRONNEMENT QUALITE DE L EAU

EDUCATION A L ENVIRONNEMENT QUALITE DE L EAU DOCUMENT D AIDE A LA PREPARATION DE LA CLASSE Plan de Rénovation de l Enseignement des Sciences et de la Technologie A l école au cycle 3. EDUCATION A L ENVIRONNEMENT QUALITE DE L EAU Groupe sciences Isère

Plus en détail

Le Plomb dans l eau AGENCE NATIONALE POUR L AMÉLIORATION DE L HABITAT

Le Plomb dans l eau AGENCE NATIONALE POUR L AMÉLIORATION DE L HABITAT Le Plomb dans l eau De quoi s agit-il? De quoi parle-t-on? Où le trouve-t-on? Quelle est son origine? Responsabilités Quels sont les effets néfastes du plomb dans l eau sur la santé? Comment les détecter?

Plus en détail

Granulés anti-limaces : pas sans risques!

Granulés anti-limaces : pas sans risques! Granulés anti-limaces : pas sans risques! Conseils pratiques pour une utilisation et un stockage corrects et sans danger pour vos animaux domestiques Comment utiliser et stocker sans danger les granulés

Plus en détail

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie.

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie. 1 L eau c est la vie! À l origine était l eau... Lors du refroidissement de la terre, qui était une boule de feu à sa création, les nuages qui l entouraient ont déversé leur eau, formant les mers et les

Plus en détail

Découvrir et agir : l eau, c est la vie! La malle Cantal Eau

Découvrir et agir : l eau, c est la vie! La malle Cantal Eau Découvrir et agir : l eau, c est la vie! La malle Cantal Eau Syndicat des Cramades La malle Cantal'Eau - Découvrir et agir l'eau c'est la vie! - Grand public Agence de l eau Adour Garonne 1 Le Syndicat

Plus en détail

Cadre stratégique pour l agriculture du Canada Programmes d intendance environnementale

Cadre stratégique pour l agriculture du Canada Programmes d intendance environnementale Agriculture and Agri-Food Canada Agriculture et Agroalimentaire Canada Cadre stratégique pour l agriculture du Canada Programmes d intendance environnementale Les initiatives environnementales Eau Nutriments,

Plus en détail