Faits et chiffres «Monnaies et Compétitivité» Faits et chiffres Commerce extérieur & taux de change

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1 Faits et chiffres «Monnaies et Compétitivité» Faits et chiffres Commerce extérieur & Juin 2013

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3 Les rendez-vous de l Institut Confluences Monnaies & compétitivité Commerce extérieur français & Mardi 11 juin 2013 Marinus van Reymerswaele, Le changeur et sa femme, 1539, musée du Prado Institut Confluences 8 rue Paul Montrochet CS Lyon cedex 02

4 2 Balance des transactions courantes Le solde des transactions courantes affiche en 2012 un déficit de près de 47 milliards d euros La balance des services est excédentaire (+30,3 milliards d euros en 2012) alors que la balance des biens est largement déficitaire (-70,2 milliards d euros) Principaux soldes des transactions courantes en 2011 et 2012 (flux en milliards d euros) 2011 (a) 2012 (b) Compte de transactions courantes - 38,9-46,7 Biens (FAB/FAB)* Services -73,5 +24,2-70,2 +30,3 Revenus +46,9 +30,4 Transferts courants -36,6-37,2 (a) Données annuelles du rapport 2011 de la balance des paiements (b) Données provisoires Source : Banque de France Le compte des transactions courantes est composé des échanges de biens, services, revenus et transferts courants * FAB : franco à bord. Les exportations à partir de la France sont valorisées avec les coûts d acheminement jusqu à la frontière française Solde de la balance des biens et de la balance des services Le solde de la balance des services est globalement stable depuis 1997 et demeure positif depuis La tendance est haussière depuis 2006 Le solde de la balance des biens suit une évolution particulièrement heurtée et enregistre une tendance orientée à la baisse depuis 2003 Source : COE Rexecode d après des données Banque de France et Douanes françaises Evolution du solde commercial Le solde commercial se détériore régulièrement depuis 2004 : une progression annuelle moyenne des exportations inférieure à celle des importations est caractéristique de cette évolution (respectivement 3,12 % et 4,75 % sur la période ) En 2012 : un rythme ralenti à la fois des exportations (+ 3,2 % en 2012 après + 8,4% en 2011) et des importations (+ 1,3 % en 2012 contre + 12,3 % en 2011) le déficit commercial se réduit à -67,5 milliards* (contre - 74,0 milliards en 2011) Evolution des échanges de biens de la France ( ), échanges FAB-FAB y compris matériel militaire Source : aperçu du commerce extérieur de la France, Douanes françaises, février 2013 * solde révisé en février 2013 Le solde commercial est la différence entre les exportations et les exportations de biens (hors services)

5 3 Taux de couverture : Contrecoup du premier Depuis 2003, le taux de couverture des importations par les exportations est inférieur à 100 %. Il s est stabilisé ces dernières années à un niveau assez bas : 85,3 % en 2011, soit le taux le plus faible jamais atteint depuis 1982 (87,1 %) : Contrecoup du second : Forte hausse du coût des : Début de la forte Hors énergie, le taux de couverture est cependant plus élevé (95 %). Ces dernières années, la détérioration du ratio s explique par la conjonction du creusement du déficit énergétique et celui des échanges de biens : Eclatement de Flux et taux de couverture en longue période (données FAB/FAB, y compris matériel militaire, brutes, en milliards d euros) Flux Taux de couverture : 109,7 12 mois : 86, : 105, : 100, : : 99, : 99, : : 93, : 85, : 87, Exportation Importation 300 Taux de couverture Source : Ministère du commerce extérieur Le taux de couveture est le ratio entre les exportations et les importations. Un taux de 100 % représente donc l équilibre : les importations sont couvertes par les exportations Les grands postes du solde commercial & leur évolution récente Le déficit énergétique se creuse (- 69 milliards d euros en 2012 après - 62,4 Milliards en 2011). La facture énergétique s alourdit (+14,4 milliards d euros en 2011 et + 6,6 milliards d euros en 2012) En 2011, le déficit manufacturier* s élève à 33,1 milliards d euros, soit 10,2 milliards d euros de plus qu en 2010 En 2012, ce déficit s allège de 14 milliards (-19,1 milliards d euros en 2012) du fait du rebond des exportations dans les secteurs dynamiques mais aussi du repli de la demande intérieure et donc des importations * hors industrie agroalimentaire, matériel militaire et produits raffinés Structure sectorielle des échanges Structure sectorielle des exportations françaises en 2012 (données brutes) et évolution annuelle du poids de chaque secteur (en points de pourcentage) Evolution du solde commercial par produits (en milliards d euros) Données estimées CAF/FAB* brutes, hors matériel militaire *CAF : coûts, assurances et fret / FAB : Franco à bord Source : aperçu du commerce extérieur de la France, Douanes françaises, février 2013 Structure sectorielle des importations françaises en 2012 (données brutes) et évolution annuelle du poids de chaque secteur (en points de pourcentage) Source : Ministère du commerce extérieur, résultats du commerce extérieur en 2012 Un poids important de l industrie dans les exportations françaises : l aéronautique, l automobile et les biens d équipement représentent 40 % des exportations ; les autres produits industriels (produits métallurgiques et métalliques, chimiques, plasturgiques notamment) ont un poids de 33% des exportations 38 % des importations françaises relèvent du secteur énergétique et des biens d équipement

6 4 Partenaires commerciaux Les dix principaux clients de la France en milliards d euros en 2012, en % du total et contribution de ces pays à la croissance des exportations françaises (2012) % du total CAF/FAB* Les dix principaux fournisseurs de la France en milliards d euros en 2012, en % du total et contribution de ces pays à la croissance des importations françaises (2012) *CAF : coûts, assurances et fret / FAB : Franco à bord Source : Ministère du commerce extérieur, résultats du commerce extérieur français, 2012 L Allemagne est à la fois le principal client et fournisseur de la France (72 milliards d euros d exportations et 90 milliards d importations) Les déficits commerciaux les plus importants sont réalisés avec la Chine (20,8 milliards en 2012) et l Allemagne (près de 18 milliards) Structure géographique des échanges Structure géographique des exportations françaises en 2012 (données brutes) et évolution annuelle du poids de chaque secteur (en points de pourcentage) Structure géographique des importations françaises en 2012 (données brutes) et évolution annuelle du poids de chaque secteur (en points de pourcentage) PMO : Pays du moyen orient Source : Ministère du commerce extérieur, résultats du commerce extérieur en 2012 L Union européenne constitue un débouché de poids : 59 % des exportations dont près de 47 % vers l eurozone. C est vers l Europe que le recul des exportations est le plus marqué en 2012 (- 2 %) 58 % des importations proviennent de l Union européenne dont plus de 47 % de pays de l eurozone (dont 17,4 % en provenance d Allemagne)

7 5 Géographie du commerce extérieur français : vue d ensemble Source : d après les douanes françaises

8 6 Evolution du commerce mondial et des parts de marché de grands pays de l OCDE et de la Chine Evolution du commerce et du PIB mondial Parts de marché mondiales, en valeur des principaux exportateurs OCDE et Chine 20% 15% g.a. 10% 5% 0% -5% -10% -15% Source : DG Trésor ; Derniers points : T Commerce mondial PIB Monde -20% g.a : glissement annuel Exportations de marc handises exprimées en dollars : exportations du pays ou groupe de pays c onc erné rapportées aux exportations mondiales en valeur Sourc es : données FMI ; c alc uls DG Trésor. OCDE : groupe de 24 partenaires (OCDE hors PECO) Source : Ministère du commerce extérieur, résultats du commerce extérieur français, 2012 Le commerce mondial «surréagit» au rythme de la croissance : après un repli très appuyé en 2009 et une reprise vigoureuse en 2010 et 2011, les échanges mondiaux progressent plus lentement : le taux de croissance annuel du commerce mondial fléchit en effet 2012 (+ 2,3 % en 2012 après + 6 % en 2011) Les parts de marché des pays de l OCDE d érodent (53 % des exportations mondiales en 2012 contre 68 % en 2000) La part de marché de la Chine suit un trend nettement haussier, particulièrement depuis son adhésion à l Organisation mondiale du commerce (OMC) fin 2001 (11 % des exportations mondiales en 2012 contre 5 % en 2002) Le commerce extérieur en termes de valeur ajoutée a Contenu en valeur ajoutée des exportations brutes françaises par activité (2009) Part des services dans la valeur ajoutée exportée (2009) Source : OCDE et OMC, base TiVA En moyenne, le contenu en valeur ajoutée (VA) domestique dans les exportations est d environ 73 % (même niveau qu en Allemagne). Les secteurs des matériels de transport, produits chimiques, métaux de base et appareils électroniques sont largement internationalisés et incorporent une part significative de valeur ajoutée étrangère Alors qu en flux bruts, les services représentent moins d un quart du commerce mondial, cette part atteint plus de 50 % dans les pays industrialisés (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie) si les échanges sont comptabilisés en VA. Pour la France, la part des services dans les exportations est de 55% dont une grande partie d origine domestique a Voir précision méthodologique en fin de document

9 7 L appareil exportateur français 63 % des grandes entreprises (GE) sont exportatrices et 48 % des entreprises de taille intermédiaire (ETI) Les GE et les ETI réalisent respectivement 24 % et 20 % de leur chiffre d affaires à l exportation Les ETI appartenant à une société mère située à l étranger réalisent plus de 60 % des exportations de l ensemble des entreprises relevant de cette catégorie* 15 % des PME sont exportatrices et réalisent 10 % du chiffre d affaires à l exportation * Les données sur les ETI demeurent fragiles dans l attente de la réalisation du répertoire européen des groupes par Eurostat. Ces données doivent encore être interprétées avec précaution Proportion d entreprises exportatrices et part du chiffre d affaires réalisée à l exportation en 2009 (%) % Microentreprises 3 3 PME hors microentreprises ETI Grandes entreprises Ensemble Ensemble des entreprises porportion d'entreprises exportatrices part du chiffre d'affaires réalisé à l'exportation Champ : entreprises du secteur marchand hors agriculture et activités financières. Source : Insee - Ficus et LIFI - Diane 2007, calcul DGCIS Entreprises dont la tête est en France Source : Insee Importance relative des principales exportations françaises à destination des pays émergents ou éloignés (*) Des entreprises relativement peu tournées vers les pays émergents à forte croissance (20 % des exportations) ou éloignés et davantage vers les pays limitrophes à plus faible croissance Selon le baromètre Euler Hermes, les entreprises déclarant 3 pays à l exportation passent de 72% en 2012 à 42% en En 2013, 20% des entreprises ne déclarent qu un seul pays à l export contre 9% en 2012 (*) Pays du TOP 30 à l exportation Sources : Douanes, FMI, Euler Hermes Source : Emler Hermes, Douanes, INSEE, Calculs DG Trésor Evolution annuelle du nombre d entreprises exportatrices et montants exportés Evolution du nombre d exportateurs «entrants» et «sortants» Source : Ministère du commerce extérieur, résultats du commerce extérieur en 2012 Une baisse de près de 10 % du nombre d entreprises exportatrices entre 2000 et 2009 Plus d entreprises exportatrices sortantes qu entrantes entre 2001 et 2009 Une évolution plus contrastée depuis 2009 avec davantage d entreprises entrantes que sortantes en 2010 et en 2012

10 8 Facteurs de compétitivité-prix La compétitivité prix dépend pour l essentiel de trois facteurs (voir encadré 1 de la note de synthèse produite à l appui du séminaire) : Les Les coûts de production Les marges des exportateurs Zoom sur les Cours de l'euro par rapport au dollar des Etats-Unis (moyenne mensuelle) Cours de l'euro par rapport au yen (moyenne mensuelle) Une forte appréciation de l euro face au dollar des Etats-Unis entre 2001 et 2008 (+ 68 %) Source : graphiques effectués à partir des données de l Insee Une appréciation de l euro face au yen entre 2001 et 2008 Une baisse tendancielle de l euro depuis 2008 avec une forte volatilité infra-annuelle (+/- 8 %) suivie d un repli marqué entre 2008 et début 2013 et d un rebond depuis le début 2013 (+ 16,3 %) Taux de change & solde commercial Pour la France, l évolution du EUR-USD et celle du solde de la balance des biens suggèrent une forte corrélation, de sens contraire, entre ces deux variables. Le calcul du coefficient de corrélation linéaire b confirme cette impression visuelle (coefficient élevé : - 0,88 c ) Pour l Allemagne, la corrélation est également très visible (coefficient de corrélation linéaire de + 0,72) : l appréciation de l euro ne pèse pas sur le solde des biens ; au contraire, elle semble l améliorer d Evolution du EUR-USD et du solde de la balance des biens (France, Allemagne, zone euro) Pour l ensemble de la zone euro, la corrélation est en revanche plus faible et inversée (- 0,62). Comme dans le cas de la France, l appréciation de l euro exerce un effet négatif sur le solde des biens. Cependant, le lien est plus lâche et laisse entrevoir des situations très contrastées entre les différents pays de l eurozone * 1 EUR =x USD **en millions d USD (en données corrigées des variations saisonnières) Source : graphique réalisé à partir de la base de données statistiques de l OCDE b Rappelons que le coefficient de corrélation linéaire mesure l intensité d une relation linéaire entre deux variables. Il est compris entre -1 et + 1. La relation est d autant plus importante que le coefficient est proche de 1 en valeur absolue. Les résultats doivent être fortement relativisés puisque que les calculs ici présentés sont estimés sur la base d un échantillon de 13 données. De plus, compte tenu de la complexité des facteurs influençant le et la balance commerciale, ce calcul est nécessairement réducteur et omet l influence de variables cachées. Un décalage d un an entre le (année n) et le solde de la balance des biens (année n +1) a été retenu pour ces estimations. c Sur cette série de 14 ans, le expliquerait 77 % de la dispersion du solde de la balance des biens en France. d Ce résultat surprenant peut être interprété de deux manières : une hausse des prix des biens allemands exportés est perçue comme un signal qualité. On peut également faire l hypothèse que l euro, même surévalué sur le marché des change, l est moins que ne le serait l ancien Deutsche Mark. La causalité entre et solde commercial est en tout état de cause délicate. On peut également penser que c est en effet le résultat de la politique engagée par l Allemagne depuis l adoption de l euro.

11 9 Taux de change effectif nominal de la France et bilatéraux Taux de change effectif nominal de la France et bilatéraux de l euro Le effectif nominal (TCEN) s apprécie jusqu en Il est tiré par l appréciation de l euro visà-vis du dollar des Etats-Unis, de la livre sterling, du yen et du yuan L orientation du TCEN est baissière depuis 2009 du fait du repli de l euro face à ces devises En 2012, le effectif nominal de la France a baissé de 2,8 % (+ 0,1 % en 2011) : la compétitivité-prix s est améliorée en France de 2,1 % au regard de ses partenaires de l OCDE, principalement grâce à la dépréciation de l euro. Source : Ministère du commerce extérieur, résultats du commerce extérieur en 2012 Le effectif de la France est calculé par rapport aux devises de 42 pays. Une hausse correspond à une appréciation du effectif de la France Zoom sur les coûts Evolution du coût salarial unitaire en zone euro Evolution du coût salarial unitaire en France, en Italie et dans l ensemble des pays émergents (chine comprise) 1,6 1,4 1,2 1, Graphique 2 Coût salarial unitaire (100 en 1999 : 1) Allemagne France Espagne Italie Portugal Irlande Grèce Graphique 3 Coût salarial unitaire (France = 100) France Italie Ensemble des émergents yc Chine ,8 Sources : Datastream, Eurostat, NATIXIS Sources : IHS Global Insight, NATIXIS Source : Natixis Une forte compression des coûts salariaux en Allemagne à la différence des pays du Sud de l eurozone jusqu au déclenchement de la crise. La France se situe dans une position intermédiaire. Une forte concurrence par les coûts de l ensemble des émergents mais un écart qui se resserre à la faveur de l augmentation des coûts salariaux, notamment en Chine

12 10 Zoom sur les taux de marge Evolution du taux de marge des sociétés en France entre 2000 et 2012 Taux de marge des sociétés en zone euro (2011) excédent brut d'exploitation/valeur ajoutée (%, sociétés non financières) ,2 47,6 Excédent brut d'exploitation / valeur ajoutée (%, sociétés non financières, 2011) 30,7 41,8 41, ,4 39,6 39,6 39,5 38,9 38,5 36,3 35,5 32, , , (3 trim) 10 0 * 2010 Irlande* Estonie Autriche Allemagne Italie Finlande Espagne* Pays-Bas Belgique Zone euro Portugal Suède Royaume-Uni* France Source : Eurostat Source : Medef, Analyse de la compétitivité des entreprises françaises, mars 2013, d après une source Eurostat Le taux de marge des entreprises françaises a baissé de 8,1 % sur la période soit 0,7 % en moyenne par an Après une hausse continue entre 2002 et 2007, le taux de marge a subi une baisse importante du fait de l évolution des coûts salariaux par rapport à celle de la valeur ajoutée Le taux de marge atteint un point bas en 2011 (de l ordre de 28 %) et est significativement inférieur à celui des entreprises allemandes (41,2 % en 2011) et de la moyenne constatée en zone euro (38,5 %) Evolution de la compétitivité-prix Malgré l appréciation de l euro entre 2001 et 2008, la France est parvenue à maintenir sa compétitivité-prix grâce à : Compétitivité-prix, compétitivité-coût, effort de marge - une modération salariale - des gains de productivité - des efforts de marge par les entreprises La compétitivité-prix française a reculé de 4,6 % au moment où l euro connaissait un rebond de près de 40 % par rapport au dollar américain entre 2003 et 2008 (source : OFCE) En 2012, les entreprises françaises exportatrices ont pu bénéficier du repli de l euro sur le marché des changes. Elles ont été ainsi moins contraintes sur les marges et ont eu besoin de commencer à reconstituer leurs marges. Cela explique la moindre amélioration de la compétitivité-prix (+2,1%) par rapport à la compétitivité-coût (+2,7%) Par rapport à ses principaux partenaires de la zone euro, la compétitivité-prix de la France reste quasiment inchangée en 2012, les autres pays profitant également de la dépréciation de l euro sur le marché des changes pour gagner en compétitivité-prix : +2,9 % en Allemagne, +à 0,8 % en Espagne et 1,8 % en Italie. Source : Ministère du commerce extérieur, Résultats du commerce extérieur en 2012 La compétitivité-prix (coûts) est définie comme le rapport des prix d exportation (ou des coûts salariaux unitaires) étrangers aux prix (ou coûts) français, exprimés dans une monnaie commune. Une hausse correspond à une amélioration de la compétitivité (prix ou coûts) * Effet change = 1 / effectif nominal ** L effort relatif de marge est le rapport de la compétitivité-prix et de la compétitivité-coût : une hausse correspond à un effort relatif de marge plus important de la part des exportateurs français (sources: données OCDE, calculs DG Trésor)

13 11 Observation méthodologique Les données présentées dans ce document s appuient pour l essentiel sur la méthodologie appliquée par les douanes françaises : les exportations et importations sont comptabilisées en brut. Les statistiques présentées dans le pavé «le commerce en termes de valeur ajoutée» (page 6) reposent en revanche sur une méthodologie différente cherchant à faire apparaître la valeur ajoutée réellement produite par les entreprises d un pays en s appuyant sur les échanges mesurés en termes de valeur ajoutée échangée. Cette méthode TiVA (Trade in Value Added), encore récente pour l analyse du commerce international, a été appliquée notamment par l OCDE, en collaboration avec l OMC, dans une étude parue en janvier L estimation des flux commerciaux en valeur ajoutée à l échelle internationale ambitionne de mieux rendre compte de la fragmentation accrue des chaînes de valeur à travers le monde. Compte tenu de la mondialisation des chaînes de production, une mesure en valeur ajoutée apparaît plus opportune que les flux bruts pour rendre compte des dynamiques de spécialisation des processus de production. Les pays se spécialisent moins dans la production d un bien que dans une ou plusieurs étapes de sa fabrication, d où une augmentation significative d échanges de biens intermédiaires. Une économie fortement spécialisée dans l assemblage de produits intermédiaires peut ainsi afficher un niveau élevé d exportations brutes alors qu elle n a créé au fond que peu de valeur ajoutée. Un bien fabriqué dans l'ue et exporté aux Etats-Unis inclut par exemple des composants de Chine et du Japon, utilisant également des matières premières et des services en provenance de pays tiers. L approche TiVA vise précisément à faire apparaître la valeur ajoutée réellement produite par les entreprises nationales. Ce sont les résultats de cette approche testée sur les données 2009 par l OCDE et l OMC qui sont présentés ici. Selon cette méthodologie, les Etats-Unis prennent la place de l'allemagne comme premier partenaire commercial de la France en valeur ajoutée. La France exporte par exemple des biens et services intermédiaires vers l'allemagne et les autres économies européennes, mais une partie de la valeur ajoutée ainsi exportée se dirige vers des marchés tiers, notamment les Etats-Unis, une fois les biens européens exportés vers les Etats-Unis. La France exporte davantage vers l Allemagne et d autres partenaires européens en valeur brute mais une partie de ces exportations est constituée de biens et services intermédiaires qui sont ensuite incorporés dans d autres biens et services à destination de marchés tiers. Sources Banque de France (2011), Rapport annuel de la balance des paiements et la position extérieure de la France Euler Hermes (2012), Notre compétitivité à l export : faut-il y mettre le prix?, Baromètre export, novembre Gallois Louis (2012), Pacte pour la compétitivité de l économie française, rapport au premier ministre, novembre Medef (2013), Analyse de la compétitivité des entreprises françaises, Les chiffres du Medef, mars Ministère du commerce extérieur, pôle commerce extérieur DG Trésor (2012), Résultats du commerce extérieur en Natixis, Flash éco (2013), La pire menace sur l'euro : les pays qui ont un problème de compétitivité-coût et où les dévaluations internes ne marchent pas : France et Italie, n 233, 25 mars OFCE (2012), Performances françaises à l exportation : la compétitivité «hors-prix» mise en cause, Lettre du CEPII, n 313, mai Remerciements L auteur remercie très sincèrement Valérie Vanelle (Université Lyon 3) et Pierre Bérat (CCIR Rhône-Alpes) pour leur relecture attentive et leurs précieux conseils. Il reste cependant seul responsable des erreurs et omissions que pourrait contenir ce document. Réalisation du document : Dominique Chabert, Université Lyon 2

14 Institut Confluences 8 rue Paul Montrochet - CS LYON Cedex 02 Contact : Téléphone : vperini@institutconfluences.com

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