JEAN- PAUL MARAT NOTICE GENERALE ETAPES DE VIE, ACTION, JOURNAUX, LIVRES THEORIE POLITIQUE

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1 JEAN- PAUL MARAT NOTICE GENERALE ETAPES DE VIE, ACTION, JOURNAUX, LIVRES THEORIE POLITIQUE PAR CHARLOTTE GOETZ- NOTHOMB Médecin, homme de science, écrivain, journaliste politique, député de Paris à la Convention nationale (24 mai juillet 1793). Né le 24 mai 1743 à Boudry en Suisse (dans la principauté de Neuchâtel, alors sous l autorité du roi de Prusse Frédéric II), il meurt à Paris, le 13 juillet 1793, assassiné par Marianne- Charlotte Corday d Armont.

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3 INTRODUCTION La personnalité et l œuvre de Jean- Paul Marat peuvent désormais être appréhendées avec précision ou vraiment découvertes. La lecture de ses différents Journaux dont le plus connu est L Ami du Peuple - dénomination qui sera aussi son surnom - de ses Pamphlets, Feuilles extraordinaires et Placards peut être complétée par celles de son roman, de ses ouvrages philosophiques, médicaux et scientifiques et de ses autres journaux, Le Junius français, Le Publiciste de la Révolution française, Le Publiciste de la République française. L action des imitateurs et des faussaires qui se sont servis de son nom et de la notoriété de ses journaux est déjouée et la plupart des textes, revus ou réécrits par Marat, restitués. Grâce aux recoupements de 52 journaux du temps, ses prises de parole à la Convention, aux Jacobins, au Club des Cordeliers sont recomposées et éditées et de son importante correspondance, dispersée lors des saisies, une partie a été sauvegardée et est accessible. Les qualités journalistiques de Marat sont reconnues par les spécialistes de la presse et ses travaux scientifiques bénéficient d une appréciation plus correcte. C est aussi le cas de son orientation philosophico- politique, objet de déformations et de rejets, parce que Marat c est peut- être sa plus grande qualité a un parcours spécifique, exceptionnel. Démarqué des Encyclopédistes et du courant matérialiste, souvent opposé aux Jacobins, mais aussi aux Cordeliers, en rupture avec les «Enragés» et les «Exagérés», il ne se coule dans aucun des moules où on a essayé de le figer, en ce compris les contrechamps utopistes du «visionnaire» ou de «l homme des Lumières incompris», les tentatives de ses détracteurs d en faire un opportuniste vendu et manipulateur, voire un espion mais aussi les récupérations comme précurseur du socialisme, du communisme ou d autres courants de la gauche. La collection des Œuvres Politiques de Marat, réalisée, avec un guide de lecture, par les éditions POLE NORD de Bruxelles est accessible dans plus de 100 bibliothèques internationales. Pour situer les recherches de POLE NORD et POLENORDGROUP sur MARAT Consulter sur le site jean- paul.org la première RUBRIQUE HISTORIQUE EN PDF LIBRE qui offre une liste de bibliothèques disposant de la collection princeps et 10 volumes. 3

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5 Première partie I. LA FAMILLE DE JEAN- PAUL MARAT Son père Le père de Marat, Juan Salvador Mara (Jean Mara sur les documents officiels suisses), né dans un milieu modeste, est baptisé, le 9 août 1704 à l église paroissiale de la Marina à Cagliari en Sardaigne, où la langue officielle est l espagnol 1. Dans une lettre qu il adresse de Genève à Monsieur le banneret Frédéric- Samuel Ostervald, directeur de la Société Typographique de Neuchâtel, il dit qu il a tôt appris l espagnol et qu il a même fait une partie de ses études en Espagne. Rien d étonnant à cela, puisque le 10 août 1720 il a 16 ans il fait acte de profession religieuse, embrassant le mode de vie de l ordre de la Merci, fondé à Barcelone en Dans son pays natal, il sera un pédagogue mercédaire «di grande ingenio» (doué, talentueux) 2. En 1957, un article paru dans le Bulletin paroissial de l Eglise de Bono 3 insiste sur le rôle d un Salvador Mara, qui y fonde en 1737, à la grande satisfaction de la population locale et avec son aide très concrète, la première école de langue latine et belles- lettres jamais implantée dans cette région pauvre. Au début de l année 1739, un différend va l opposer aux autorités ecclésiastiques dont dépend l institution. Un impôt substantiel, réclamé sous le couvert des Bulles de la Croisade, concessions pontificales parfois dévoyées en spéculations politiques, risque d écraser l entreprise. Le père Mara refuse de payer, traitant ce document de «pedasso de papel» (chiffon de papier), ce qui lui vaut une dénonciation du «promotor fiscal» de la curie épiscopale d Alghero et l ouverture d une enquête 4 qui remonte assez rapidement jusqu aux ministres de la Royale audience, jusqu à l archevêque. Le père Mara comprend vite que le rapport de forces ne sera pas en sa faveur. Va- t- il risquer de végéter en prison? Non, il s exile et rejoint Genève. 5 5 Jean- Paul Mara(t) n est donc pas le fils d un capucin défroqué prénommé Jean- Baptiste mais celui d un pédagogue mercédaire «lettore di arte» cultivé, soumis à des collusions politico- religieuses, dont l époque n est pas exempte, et qui se convertit au calvinisme. Dès son arrivée à Genève, Jean Mara (son prénom en Suisse) cherche avec détermination à s adapter au nouveau milieu qui l accueille. Sa culture générale, sa connaissance des textes sacrés font qu il est rapidement admis comme «prosélyte», c est- à- dire catholique converti. Sur le plan professionnel, il se montre concret pour obtenir un statut d «habitant». 1 Goëtz- Nothomb Charlotte, Marat en famille La Saga des Mara(t), tome I, Bruxelles: Pôle Nord, 2001, p.3 et sq. 2 Rubino Antonio, I Mercedari in Sardegna ( ), Roma: Istituto storico dell ordine della Mercede, Amadu Francescu, «Cenni storici sulla Parrochia di Bono», Bulletin paroissial de l Eglise «Casa di Dio Fra Gli Uomini», Bono, Sardaigne, 1957, p.7-8. Ce document a aimablement été transmis par le Sac. Dott. Giovanni Casu de Thiesi (Sassari). Son rédacteur n a établi aucune corrélation entre ce père Mara et le père de Jean- Paul Marat. 4 Fac simile de l Information tenue par la curie épiscopale d Alghero contre Salvador Marat, Religieux Mercédaire, à propos de la Bulle de la Croisade, Février R. Segr. Di Stato - vol. 578 Série II. 5 Pour suivre en détail cet épisode, voir Goëtz- Nothomb Charlotte, op. cit., tome I, pp

6 6 Sans perdre de vue ses projets pédagogiques, il table sur d autres atouts: un talent artistique et des connaissances en chimie des couleurs, et il postule comme dessinateur dans l indiennage, fabrication de cotonnades imprimées de motifs floraux et animaliers, alors en pleine expansion en Suisse. 1 Le 10 mars 1741, il devient «habitant» de Genève. Sa mère Louise Cabrol ( ), est une huguenote française, née et décédée à Genève mais dont Castres dans le Tarn est la ville de référence 2. Son père, Louis Cabrol, perruquier, y a été baptisé à l Eglise réformée Notre- Dame de la Platée, comme en témoigne le Registre des actes de la paroisse. A 26 ans, il devient «habitant» de Genève et y épouse, au Temple de la Madeleine, Pauline- Catherine Molinier, fille de Bernard Molinier, lui aussi perruquier et originaire de Castres. Si on remonte dans le temps, on apprend que des ascendants de Louise sont venus de Lombardie à Genève. Cette branche familiale «ne dérogeait pas en faisant du commerce». Ce commerce des tissus sera repris par des frères et sœurs de Jean- Paul Marat. Cagliari (Sardaigne) Bono (Sardaigne) Genève (Suisse) II. L EVOLUTION DE CETTE GRANDE FAMILLE Entourés par la famille de Louise, Jean Mara épouse Louise «après dües publications d annonces le 19 e mars 1741», au temple du Petit- Saconnex de Genève, ce dont témoigne le Registre de cette paroisse, puis ils «habitent» un temps à Yverdon, en pays vaudois, avant de se fixer pour douze ans à Boudry, dans la principauté de Neuchâtel, où l indiennage est en plein essor. 1 Pour approfondir différents aspects de l évolution industrielle en Suisse, et en particulier celui de l indiennage, on se référera aux travaux écrits sur ce sujet par Pierre Caspard, directeur du Service d'histoire de l'éducation, rédacteur en chef de la revue Histoire de l'éducation et co- directeur de la collection "Histoire de l'éducation" (Belin). 2 Sur les origines de la famille Cabrol, on se reportera aux travaux de chercheurs suisses: MM. Horace- Bénédict Rilliet- Necker et Naville, à MM. Galiffe, père et fils ainsi qu à MM. Louis Dufour- Vernes, Ferdinand Reverdin et Eugène Ritter, à M. Albert Choisy. On leur doit les Notices généalogiques sur les familles genevoises et le Recueil généalogique suisse. On consultera aussi le texte que M. Gaston Poulain donne en introduction à l exposition: «Marat, la Médecine et la Révolution» qui a été présentée au Musée Goya de Castres en 1966.

7 7 Neuf enfants naîtront de cette union stable. Marianne- Françoise, l aînée, est baptisée à Yverdon en Jean- Paul, lui, naît à Boudry le 24 mai 1743, ayant pour marraine, sa grand- mère maternelle, très présente. Jean- Paul Mara(t) n est donc pas l aîné des enfants, mais l aîné des fils. Henry et Marie naissent aussi dans le beau bourg fortifié de Boudry, respectivement le 25 juillet 1745 et le 5 septembre Jean Mara gagne en partie sa vie comme dessinateur indépendant dans la fabrique d indiennes Clerc & Cie, sans renoncer pour autant à donner des leçons. A Boudry, les Mara sont des étrangers face au «corps des communiers», délimité et soudé. Mais il serait erroné de rejeter les «habitants» dans une extériorité excessive. Il s agit d une petite communauté où il faut vivre ensemble. Les «habitants» ont des devoirs à remplir: des «giettes» à régler, des «reutes» et des corvées à effectuer, mais ils ont un vrai statut. Il faut une décision de la Générale commune pour prononcer une exclusion; l habitant a le droit de se défendre en justice et il ne peut être délaissé en cas de besoin. Pour nuancer la situation des Mara, il faut rappeler qu elle s'inscrit, par Louise, dans le courant des réfugiés protestants français et par Jean, dans celui des prosélytes, que Berne, vigilante, garde sous son égide. Un autre élément important est qu ils ont déjà été habitants de Genève et qu une première «habitation» reste un acquis et un recours en cas de difficultés. En dépit de quelques épisodes complexes - Jean Mara se fait voler des dessins, la famille se trouve un moment si démunie qu elle doit faire appel à la paroisse - Boudry restera un lieu très investi affectivement par la famille, un lieu de référence, symbolique de sa constitution. Quelques preuves: c est à Boudry que Louise vient se reposer et se soigner en 1768, avant de repartir pour Genève; David, précepteur au collège impérial de Tsarskoïé Sélo, en Russie, se fait appeler «Monsieur de Boudry», alors qu il est né à Neuchâtel; et, trouvaille récente, Henry Mara, dont on n avait aucune trace et que beaucoup d historiens confondent avec David, se voit délivrer, le 3 avril 1794, par le greffe baillival de Lausanne, en tant que négociant venant de Boudry, un passeport pour aller à Genève et Pays, accompagné de son épouse. 3 Le château de Boudry Indiennage 1 Acte de baptême de Marianne- Françoise dans Crottet A, Histoire et Annales de la ville d Yverdon, Genève : Fick, 1859, p Archives de l Etat de Neuchâtel. Boudry Naissances baptêmes Tranche : B 2002/II, p. 6 puis p. 7. Voir aussi Goëtz- Nothomb Charlotte, op cit., tome I, pp Nous devons cette information à l amabilité de Pierre- Yves Favez, archiviste des Archives cantonales vaudoises (ACV, Ea 8/1, 156).

8 8 A Peseux, où les Mara sont accueillis un certain temps, naissent Pierre, en 1753 puis Pierre- Antoine-Jean, en 1754, un petit garçon qui décède à l âge de deux ans. Grâce à l intervention du gouverneur George Keith, représentant du roi de Prusse dans la principauté, les Mara recevront en 1755 l autorisation exceptionnelle de s installer à Neuchâtel. «Sur l information donnée à Monsieur le maire de la Ville qui avait pris la peine d en faire part à Monsieur le Maître-bourgeois en chef, que Milord Gouverneur, employant le Sieur Mara, verrait pour cet effet avec satisfaction, qu il ne fût pas interrompu dans son travail [ ]» La suite de cette requête indique bien qu il s agit ici d une intervention personnelle de George Keith, même si, aujourd hui encore, la question de savoir en quoi consistait cet emploi attend une réponse. Eu égard à ses qualités pédagogiques, Jean Mara sera autorisé à postuler deux fois, mais sans résultat concret, pour être professeur au collège de Neuchâtel, où il est avéré que Jean-Paul et David ont fait leurs études. A Neuchâtel naissent encore David, en 1756, Charlotte- Albertine, en 1760 et Jean- Pierre, en En 1763, Jean Mara obtient enfin le statut d «habitant» de Neuchâtel. En 1765, il obtient de la communauté de Boudry, moyennant le paiement comptant de 400 livres faibles et après trois «passages» suivis de délibérations, un titre de «bourgeois non- jouissant», c est- à- dire «non- communier» puisqu il ne réside pas, à ce moment- là, dans la «brévardie communale». Malgré toutes ces démarches et ce paiement, conformes aux règles de l époque et du lieu, des biographes contestent, aujourd hui encore, ce statut à Jean Mara, même si le terme «bourgeois» figure bien sur plusieurs documents officiels. George Keith Neuchâtel En 1767, la situation sociale est très troublée à Neuchâtel et George Keith a terminé son mandat. Les Mara préfèrent se réinstaller à Genève.

9 9 Jean Mara y donne des leçons (histoire, géographie, langues)», est consultant médical, comme il l avait déjà été dans la principauté. 1 Il reste aussi l homme de confiance de la Société Typographique de Neuchâtel, passant du rôle de traducteur (espagnol- français) à celui d informateur et même d agent recruteur sur Genève. 2 Enfin, en 1774 il a 70 ans il a encore le projet de créer une pension comportant deux classes, l une pour les «demoiselles», l autre pour les «négociants». Les parents Mara ont vu naître et grandir en Suisse huit enfants, et mourir l un d eux. Avec énergie, ils se sont employés à s intégrer dans les communautés suisses et y ont réussi dans une très honorable mesure, ce qui leur a attiré la sympathie de personnalités qui leur apporteront des soutiens appréciés. En 1782, un habitant de Bevaix, en grande difficulté parce qu un membre du clergé catholique a littéralement «enlevé» sa fille, élevée dans la religion réformée, s adressera à Jean- Paul Marat pour qu il intervienne à Paris, auprès du roi. 3 Marianne et Henry travailleront dans le commerce. David, après des études de théologie, part en Russie, devient d abord commerçant dans le tissu de luxe, puis pédagogue et grammairien dans des institutions prestigieuses, dont le lycée de Tsarskoïe Selo 4, où il aura, Alexandre Pouchkine comme élève. Marie soutiendra sa mère dans les travaux du ménage. Un des enfants, le petit Pierre, se révélera un enfant difficile, causant beaucoup de soucis à ses parents 5. Charlotte- Albertine 6 s installera à Paris après l assassinat de son frère et, avec Simonne Evrard 7, la femme de Marat, elle y défendra sa mémoire et ses travaux. Comme Jean- Pierre, le cadet, elle a une formation spécialisée en horlogerie et travaillera entre autres pour la famille des horlogers Breguet. Pour les petits Mara, les compétences et les connaissances de leur père, la vaillance et la générosité attestée de leur mère et la bonne entente des parents sont une aubaine, ce que Jean- Paul se plaira à rappeler à ses lecteurs: «Par un bonheur peu commun, j ai eu l avantage de recevoir une éducation très soignée dans la maison paternelle» 8. 1 Voir une lettre retrouvée à la Bibliothèque de Neuchâtel et qui concerne des soins apportés au châtelain de Couvet. Goëtz- Nothomb Charlotte, «Une lettre mystérieuse dans un livre précieux», Bibliothèques et Musées, Neuchâtel, Voir Rychner Jacques, Genève et ses typographes vus de Neuchâtel , Genève: Christian Braillard, L article de A.D. Borel, «Enlèvement d une jeune fille originaire de Bevaix en 1782», Musée neuchâtelois, février 1887 nous a été aimablement signalé par Pierre Caspard. 4 Voir l article de Charlotte Goëtz- Nothomb «De précepteur privé à professeur en titre à Tsarskoïe Selo; le parcours de David (Marat) De Boudry» dans Le Précepteur francophone en Europe XVII e - XIX e siècles (sous la direction de Vladislav Rjeoutski et Alexandre Toudinov, Paris: L Harmattan, Repris sur ce site. 5 Sur Pierre Mara, voir Goëtz- Nothomb Charlotte, op. cit. tome I, p. 192 à Voir les articles consacrés à Charlotte- Albertine Marat jean- paul.org 7 Voir les articles consacrés à Simonne Evrard - l un avec une traduction en italien- sur jean- paul.org 8 Journal de la République française, n 98, 14 janvier 1793.

10 III. 10 JEAN- PAUL MARAT DANS LE VASTE MONDE Premières étapes: France Grande- Bretagne A 16 ans (1759), après ses études au collège, Jean- Paul Mara quitte Neuchâtel et sa famille. Travailler et poursuivre sa formation justifient son émancipation, et pas le décès de sa mère, si souvent invoqué et qui ne surviendra qu en Lui- même énumère des lieux de vie: «deux années à Bordeaux, dix à Londres, une à Dublin et à Edimbourg, une à La Haye, à Utrecht et à Amsterdam, dix- neuf à Paris» et parle de Toulouse dans son livre Les Chaînes de l Esclavage, mais aucun document sûr ne permet d être catégorique sur ses activités de survie et sa formation pendant la première décennie de vie en France puis en Grande- Bretagne. De nombreux biographes et historiens (A. Cabanès, L.R. Gottschalk, G. Walter, J. Massin, O. Coquard) situent une première étape comme «précepteur» dans la famille de Pierre- Paul Nairac, négociant bordelais, impliqué dans les raffineries, le commerce avec les colonies puis la traite des Noirs et dont l épouse, Jeanne- Barbe Welter est d origine suisse, mais cette fonction précise est peu crédible étant donné le bas âge des enfants de cette branche des Nairac. Certains l imaginent étudiant la médecine mais où? Ici encore, il faut inciter le chercheur à la prudence, car à Montpellier. 1, c est d un docteur Maret qu il s agit! Pour le temps passé en Grande- Bretagne, les sources sont imprécises et beaucoup d affabulations qui perdurent sont, dès , le fait d adversaires politiques: Gorsas, Carra, Mallet du Pan. 2 A Londres, ce qui est certain (correspondances, événements ), c est que Marat est accueilli à plusieurs reprises dans le milieu de son ami suisse, l horloger Abraham- Louis Breguet. Il a des contacts avec lord Lyttelton à qui il confie la lecture de son manuscrit Essay on the Human Soul et qui lui parlera d une éventuelle situation pour lui en Russie. Marat passe aussi par Newcastle, ville dont il reçoit un titre de «citoyen d honneur» et des preuves existent de consultations médicales à Edimbourg. Les éditions et la promotion (notices dans des revues et contacts) de ses ouvrages, des extraits de la correspondance de son père avec la Société Typographique de Neuchâtel, sa passion pour des «recherches en tout genre» (sciences et questions sociales) complètent les informations valables. En 1768, intervient une séquence importante: Mara qui a 25 ans - suit le déroulement des élections anglaises et s intéresse au journaliste et député John Wilkes ( ), dont l élection massive par le populaire comté de Middlesex a induit des mouvements de solidarité brutalement réprimés. 1 Dans un recueil publié en 1784 et intitulé Supplément à la France littéraire, tome 4, 3 e partie, p. 258, figure un docteur en médecine de Montpellier, le docteur Maret, à qui sont d ailleurs erronément attribuées les Découvertes sur le Feu, l Electricité & la Lumière de Jean- Paul Marat. 2 Voir la Rubrique Fables reloues sur jean- paul.org

11 11 Wilkes est emprisonné, son élection, deux fois invalidée, deux fois rétablie. Une troisième invalidation se déroule dans un climat social tendu. C est le moment où, en soutien à Wilkes, le Public Advertiser publie les fameuses Lettres de Junius. Plus tard, Marat choisira Le Junius français comme titre de l un de ses journaux. IV. Premières publications, philosophiques, sociales et médicales : Mara rédige Les Aventures du jeune Comte Potowsky, son unique roman, sous forme de lettres. Celui- ci ne sera publié en feuilleton dans Le Siècle qu en 1847, avant d être mis en volume l année suivante. 1772: Mara fait éditer à Londres un ouvrage métaphysique: An Essay on the Human Soul (sous l anonymat) 1. Il y revendique un de ses points de vue théoriques importants: la réciprocité de l action entre l âme et le corps. 1773: Il en publie une version étendue, quasiment un traité, sous le titre A Philosophical Essay on Man, 2 en deux volumes (sous l anonymat). Le premier volume reprend An Essay. Sa famille suit avec fierté son évolution, comme en témoignent les lettres de son père. Dès ses premiers écrits, Marat se différencie des thèses des philosophes matérialistes de son temps. Pour lui, les passions agissent avec puissance sur l homme. L acquisition d un équilibre, d une maturité implique que l esprit se confronte aux contextes, aux retournements de situations, aux renversements des rapports de forces, à la négation, à ce qui est caché. Il faut opposer les passions les unes aux autres, «pour se soustraire à la tyrannie d une seule». Ses maîtres: Montesquieu et Rousseau. 1774: Il publie The Chains of Slavery, avec An Address to the Electors of Great Britain. Un ouvrage décisif pour comprendre son orientation philosophique et politique. Sur la couverture figure déjà la formule de Rousseau «Vitam impendere vero» (consacrer sa vie au Vrai). Mara y analyse les nouvelles stratégies dont usent les puissants pour assujettir les peuples. Il insiste sur le fait que, pour le pouvoir, ce n est pas toujours l oppression violente qui se révèle la plus efficace. Pour s inscrire dans la durée, les Etats modernes ont appris à mettre des «fleurs sur nos chaînes», à «se dépouiller de la peau du lion pour revêtir celle du renard». Ils substituent au pouvoir autoritaire et hiérarchisé l empire de la ruse, de la sape des liens sociaux, de la mise sous tutelle sécuritaire, de l élaboration d une servitude volontaire plus dévastatrice encore de la liberté. Annonces et comptes rendus se succèdent: London Magazine, Critical Review, Public Advertiser, Gentleman s Magazine, Scot s Magazine, Newcastle Chronicle Mara transmet aussi une lettre à John Wilkes, jointe à l envoi d un exemplaire des Chains, qui seront rééditées. 1 An Essay on the Human Soul, London: T. Becket & co, in the Strand, 1772 (anonyme). 2 A Philosophical Essay on Man, being an attempt to investigate the principles and laws of the reciprocal influence of the soul and body, London, Newbery : Ridley and Payne, 2 vol., 1773 (anonyme).

12 12 Le 15 juillet 1774, Mara est reçu par «La Grande Loge» de Londres puis, en octobre, par «La Bien- Aimée» d Amsterdam. Dans les Provinces- Unies, il rencontre Isaac De Pinto, homme de lettres juif d origine portugaise, établi à La Haye. De Pinto est connu pour sa défense des Juifs contre les attaques de Voltaire. Il a aussi publié un Précis d arguments contre les matérialistes. A Amsterdam, Mara prend contact avec Marc- Michel Rey, l éditeur de Rousseau. C est lui qui publiera la version française du Philosophical Essay on man: De l Homme ou des principes de l influence de l âme sur le corps et du corps sur l âme, en trois volumes cette fois. C est le premier ouvrage que Marat signe, avec l apparition du t à la fin du nom propre. Le 30 juin 1775, l Université S t Andrews d Ecosse - la même institution qui a reconnu Benjamin Franklin comme docteur en droit en confère à Jean- Paul Marat, praticien en physique, le grade de docteur en médecine sur base des certificats transmis aux docteurs William Buchan et Hugh James qui le parrainent et en présence de plusieurs autres médecins et spécialistes de l époque dont les noms figurent sur le diplôme. A cette époque, l homologation par une Université d une formation de praticien en médecine sur terrain était chose courante. 1 En novembre 1775 et en janvier 1776, Marat publie deux essais médicaux: l un, An Essay on Gleets, concerne la blennorragie, une maladie sexuellement transmissible, le deuxième, An Enquiry into the Nature, Cause and Cure of a singular disease of the Eye, a pour sujet une maladie des yeux, dite la presbytie accidentelle, dont il conteste un traitement dangereux. En 1776: Il rentre pour quelques semaines dans sa famille à Genève avant de s installer à Paris. Benjamin Franklin 1 Ce diplôme est resté chez les descendants de Jean- Pierre Mara(t) de Genève jusqu en 1956, date à laquelle le docteur François Moutier l a acquis. Il a donné l autorisation à POLE NORD d en faire une photographie en 1992, avant qu il ne soit remis en vente, le 4 décembre, à Sotheby s (lot n 266). Pôle Nord possède aussi une copie de la correspondance entre M. Louis Medley, époux de Nadège Mara et François Moutier. jean- paul.org

13 V. 13 Paris Jean- Paul Marat s installe 47, rue du Vieux- Colombier, près de Saint Sulpice et en février 1777, il envoie un Plan de législation criminelle pour un concours annoncé dans la Gazette de Berne. Le 5 mai 1777, Voltaire qui a eu vent du traité De l Homme en a fait une critique brillante et assassine dans le Journal de Politique et de Littérature. Il s y fait le champion de Locke, Malebranche, Condillac et Helvétius contre le jeune chercheur qui s en distançait fortement. Sans encore en prendre la mesure, Marat est allé jouer dans la cour des grands et l un d eux, qui n aime ni Montesquieu ni Rousseau, lui fait sentir ce qu il en coûte. Cet article de Voltaire contre Marat donnera le signal d une lutte à couteaux tirés entre Marat et le clan des philosophes matérialistes. Le 24 juin 1777, Marat reçoit le brevet de médecin des gardes du corps du comte d Artois et entre de plain- pied dans la vie parisienne, ayant aussi une clientèle privée qu il soigne avec succès et en suscitant des rivalités: la marquise de l Aubespine, M. du Clusel, M. Romé de Lisle A l époque, une consultation médicale ne comportait pas automatiquement l auscultation. Elle se faisait même à distance, par courriers, questions- réponses. A la différence de nombre de ses confrères, Marat recourt à l entretien avec le malade, agissant en clinicien, comme le faisait déjà son père. 1778: Sans que soit remis en question son poste de médecin des gardes qu il occupera jusqu en 1783, Marat reprend des expérimentations scientifiques et accueille, avec l aide de l abbé Filassier, des chercheurs et des curieux dans son laboratoire, installé dans l hôtel du marquis de l Aubespine. Il écrit aussi et, à la fin de l année, envoie des copies manuscrites anonymes de ses Découvertes sur le Feu, l Electricité et la Lumière à diverses Académies: Dijon, Berlin, Londres, Saint- Pétersbourg, Stockholm... par l intermédiaire de relations: le comte de Gouy d Arcy, le comte de Nogent, le professeur de chimie Macquer. Il est autorisé à présenter ses expériences devant une commission de l Académie des Sciences de Paris: MM. Le Roy, Montigny et Sage lui apporte des satisfactions: Benjamin Franklin assiste à ses expériences, une correspondance s établit entre eux en anglais. Un rapport positif sur ses Découvertes paraît dans les Minutes des Séances de l Académie des Sciences de Paris: «fort intéressant par son objet, et comme contenant une suite d expériences nouvelles, exactes et bien faites par un moyen également ingénieux et propre, comme nous l avons dit, à ouvrir un vaste champ aux recherches des physiciens, etc.» En juin 1779, Marat adresse donc à l Académie ses Découvertes sur la Lumière qui introduisent la notion de déviation des rayons, confirmée expérimentalement. Cette fois, les commissaires désignés sont Maillebois, Le Roy, Sage et Lalande, bientôt remplacé par Cousin. Le 18 août 1779, la vérification est terminée et Marat attend avec impatience le rapport. Mais celui- ci n arrive pas. S ensuit un long échange de billets avec Nicolas de Condorcet, secrétaire permanent de l Académie. Le dénouement n aura lieu qu à la séance du 10 mai 1780.

14 Le jugement tient en quelques lignes: «comme ces expériences sont en très grand nombre, ainsi que nous l avons dit, que nous n avons pu par là les vérifier toutes, malgré toute l attention que nous y avons apportée, avec l exactitude nécessaire, que par ailleurs elles ne nous paraissent pas prouver ce que l auteur imagine qu elles établissent, et qu elles sont en général contraires à ce qu il y a de plus connu dans l optique, nous croyons qu il serait inutile d entrer dans le détail pour les faire connaître, ne les regardant pas comme de nature, pour les raisons que nous venons d exposer, à ce que l Académie puisse y donner sa sanction ou son attache.» 14 Malgré ce jugement défavorable, les Découvertes sur la Lumière paraissent. Le livre est traduit en allemand et commenté dans les revues Journal encyclopédique, Journal de Physique, Journal de Littérature, des Sciences et des Arts. Dans son travail, Marat, grand admirateur de Newton, a repris le point de vue de ce dernier sur l application des lois de l attraction universelle à la théorie de la lumière, mais annonce qu il la complète. Comment? Par l introduction de la notion de déviation des rayons, qu il assied expérimentalement. Aboutissant à quelques conclusions contraires à celles de Newton, Marat s autorise à prôner un dépassement conceptuel. Par la suite, les détracteurs oublieront de signaler à quel point Marat a inscrit sa critique dans son immense respect pour Newton, dont il va d ailleurs retraduire entièrement l Optique (Opticks), une traduction qui est toujours d actualité à la fin du XXe siècle. 1 En dépit du désaveu de l Académie, on constate que le travail de Marat fait du bruit. Le Journal Encyclopédique consacre aux Découvertes sur la lumière un long article en décembre 1780, qui situe correctement la position méthodologique de Marat: «En lisant l ouvrage de M. Marat, on ne peut s empêcher de reconnaître qu une des principales raisons du peu de progrès que les sciences font parmi nous est la manière dont on les cultive. Au lieu d étudier la nature, on étudie les livres, ce qui doit nécessairement produire des imitateurs et des compilateurs.» Une autre piste sérieuse aurait consisté à se souvenir qu en Angleterre, Marat a fréquenté des fabricants de lentilles, des polisseurs et autres artisans de haute précision - on pense bien sûr au grand horloger Abraham- Louis Breguet - et que leur travail, par l obtention de lentilles achromatiques, démentait déjà concrètement la théorie newtonienne. L Académie des Sciences de Paris ne donnera plus jamais son aval aux travaux de Marat, ce qui ne l empêchera pas de poursuivre ses recherches et ses publications, en s orientant vers les académies de province, cette fois. 2 1 Lire les différents textes de Michel Blay sur ce sujet: «Jean- Paul Marat, lecteur et traducteur de l Opticks de Newton», dans la réédition Optique/Isaac Newton - traduit de l anglais par Jean- Paul Marat (1787), Paris: C. Bourgois, Epistémè classique, 1989; «Les découvertes de Monsieur Marat», Alliages, n 1, 1989; «Marat, théoricien de l Optique et critique de Newton», Actes du 114 e Congrès des Sociétés savantes, Paris: CTHS, 1990; «Sur quelques enjeux des théories de la lumière et des couleurs de Jean- Paul Marat», Marat homme de science?, Le Plessis- Robinson : Synthélabo, Voir sur jean- paul, l article détaillé sur les contacts avec les Académies de Rouen, Lyon, Bordeaux et Montpellier.

15 Publications scientifiques jusqu en 1789 Recherches physiques sur le Feu (1781) - Recherches physiques sur l électricité (1782) avec traduction allemande en Notions élémentaires d optique, (1784) - Mémoire sur l Electricité médicale (couronné à Rouen en 1783, édité en 1784) Le perfectionnement de l Encyclopédie (1784) - Observations de M. l amateur Avec à M. l abbé Sans, sur la nécessité d avoir une théorie solide & lumineuse, avant d ouvrir boutique d électricité médicale (1785) - Lettre de l observateur Bon- Sens à M.de*** sur la fatale catastrophe des infortunés Pilâtre de Rozier et Romain, les aéronautes et l aérostation (1785) - Eloge de Charles de Secondat (Montesquieu) (pour un concours à l Académie de Bordeaux en 1785, édité seulement en Mémoires sur les vraies causes des couleurs que présentent les lames de verre, les bulles de savon et autres matières diaphanes extrêmement minces (couronné à Rouen et édité en 1786) - Mémoire sur l explication de l arc- en- ciel donnée par Newton (1786) - Optique de Newton. Traduction nouvelle faite par M*** (1787) - Mémoires académiques, ou Nouvelles découvertes sur la lumière, relative aux points les plus importants de l Optique (4 essais 1788) 15 Ces travaux continuent à susciter intérêt et controverses dans le monde scientifique, à bénéficier de nombreux comptes rendus et du soutien d autres personnalités comme Goethe, Philippe Rose Roume de Saint- Laurent, dom Gourdin Dans un autre registre, le Plan de législation criminelle que Marat a écrit pour le concours doté du Prix de la Justice et de l Humanité, annoncé dans la Gazette de Berne dès 1777, est publié à Neuchâtel (Paris- Berlin) en 1782, dans le tome V de la Bibliothèque philosophique du législateur (dir. J.P. Brissot de Warville). Malgré cette activité continue, Marat songe un moment à émigrer en Espagne. En 1788, il souffre d une de ses crises inflammatoires héréditaires, croit ses jours en danger et rédige même un testament qu il confie à Abraham- Louis Breguet. Nicolas de Condorcet Goethe Abraham- Louis Breguet

16 16

17 Deuxième partie 17 La Révolution Française «Enfin le moment de la révolution arriva. Les abus en tous genres étaient portés à leur comble; chaque jour, le peuple était plus malheureux, les classes les plus aisées se voyaient au moment d être victimes des folles dilapidations de la cour, les esprits, éclairés par les écrivains politiques, soupiraient après un nouvel ordre de choses. Gémissant depuis longtemps sur les malheurs de ma patrie, j étais au lit de la mort lorsqu un ami, le seul que j avais voulu pour témoin de mes derniers moments, m instruisit de la convocation des Etats Généraux. Cette nouvelle fit sur moi une vive sensation, j éprouvai une crise salutaire, mon courage se ranima et le premier usage que j en fis fut de donner à mes concitoyens un témoignage de mon dévouement. Je composai l OFFRANDE A LA PATRIE.» (J.P. Marat) I Les premiers textes de Marat (46 ans) l Offrande à la Patrie où il analyse la réalité complexe du Tiers Etat (deux éditions avec l indication «Au Temple de la liberté, 1789») et son Supplément qui critique sévèrement la lettre royale du 24 janvier fixant le mode de convocation des Etats Généraux sont anonymes: «Manière de procéder humiliante que ces Cahiers de doléances, alors qu il s agit d établir un ordre fixe et durable dans toutes les parties de l administration, la prospérité générale de notre royaume et le bien de tous et de chacun de nos sujets». Dès ce moment, on repère une riposte du ministre C.A. de Calonne qui dénonce au roi «ces écrits incendiaires qui tantôt s'intitulant Catéchisme du citoyen ou Offrande à la Patrie semblent tous s'être concertés pour amener la nation aux prétentions les plus démesurées.» Avril 1789: Domicilié rue du Vieux- Colombier, Marat est inscrit comme électeur actif du district des Carmes déchaussés. Le 14 juillet 1789: Prise de la Bastille Marat appréhendera toujours des événements tels le «14 juillet» sur le mode contradictoire, soulignant la nécessité de telles actions de masse, de cet éveil majeur qui requiert courage et détermination mais affirmant, en même temps, qu elles n acquièrent de sens que dans le processus qui les prolonge. Toute révolution, pour lui, sera sans cesse confrontée au risque de se figer puis de mourir. Dès le 14 juillet, il souligne que ce risque est encore plus élevé au moment où tous croient à la victoire et où la vigilance se relâche.

18 18 Marat témoigne d une intervention personnelle sur le Pont- Neuf, au soir du 14 juillet, pour arrêter un détachement de hussards qu il suspecte de vouloir investir militairement Paris, alors que l ambiance est à l euphorie. 1 En août 1789: Après la présentation à l Assemblée, par le député Mounier, du projet de Constitution, Marat, qui le désapprouve, décide de s investir comme «publiciste». Il rédige Le Moniteur patriote (8 pages avec l épigraphe de Rousseau «Vitam impendere vero»), une critique de ce projet de Constitution, nourrie par son expérience anglaise. Soulignons qu ayant longtemps puis régulièrement séjourné en Angleterre, Marat s appuie parfois sur le modèle anglais mais qu il en prend aussi régulièrement le contre- pied. La nuit du 4 août 1789 Ce triomphalisme excessif qui accompagne ce qui sera dénommé l «abolition de tous les privilèges» ne rassure pas Marat. Le 6 août, le n 2 de son Moniteur patriote devait insérer un article «Projet de leurrer le peuple et d empêcher la Révolution», à contre- courant de cet enthousiasme sans esprit critique. Il ne pourra en assurer la parution qu en septembre en raison de l attitude ambiguë des autorités en matière de presse. En effet, la Librairie Générale de France avait «toléré» l afflux des écrits politiques, suscité par l annonce des Etats Généraux, mais sans accorder d autorisation «officielle». Une «Lettre au président des Etats Généraux» du 23 août que Marat insère dans un Tableau des vices de la constitution anglaise énonce une série d écueils à éviter dans le gouvernement souhaité pour la France. Ce texte est- il arrivé à l Assemblée? Il ne sera connu que par la publication qu en fait Marat, en mars 1793, en annexe à la traduction française des Chaînes de l Esclavage. La Constitution préoccupe beaucoup Marat. Et en permanence. Il publie La Constitution, ou projet de Déclaration des Droits de l Homme et du Citoyen, suivi d un Plan de Constitution juste, sage et libre, en lien avec son Plan de législation criminelle. Se référant à Rousseau, l écrit s enracine aussi dans son Eloge de Montesquieu. La lecture de l Offrande à la Patrie, de son Supplément et du Plan de Constitution, en filiation avec les ouvrages antérieurs, offre une approche de la position politique de Marat, déjà très structurée et cohérente dès le début de la Révolution. La question centrale est le rapport du peuple souverain aux organes des trois pouvoirs, exécutif, législatif et judiciaire. La question: monarchie/république - sur laquelle s est si souvent faite la polarisation - n est qu un élément secondaire dans le contexte. En 1789, l abolition de la monarchie n est pas du tout à l ordre du jour. 1 Le Moniteur cite l événement et les historiens Jacques Godechot et Pierre Caron pensent vraisemblable qu ait eu lieu, pendant cette nuit du 14 au 15 juillet, une rupture entre le roi et la tendance réactionnaire de la cour, amenant une tentative de reprise en mains militaire.

19 Le publiciste - Le journaliste Septembre 1789 Devant cette difficulté à faire entendre sa revendication d une vigilance extrême pour préserver et nourrir une transition aussi profonde que celle qui est amorcée, devant les réticences face aux très rapides et habiles ripostes contre- révolutionnaires, Marat décide de se livrer à visage découvert sur la scène politique. Il diffuse un Prospectus puis le n 1 du Publiciste parisien, journal politique, libre et impartial, par une société de patriotes, et rédigé par M. Marat, auteur de L Offrande à la Patrie, du Moniteur et du Plan de Constitution, etc., assorti, cette fois, d un «permis de circuler» du comité de police. 19 Le mercredi 16 septembre, au n 6, il adopte le titre qui fera sa réputation: L Ami du Peuple ou le Publiciste parisien, désignant son véritable interlocuteur, le peuple souverain. L Ami du Peuple porte en épigraphe la devise de Rousseau «Vitam impendere vero». Un nouveau Prospectus est publié, à l identique. En trois ans, malgré de nombreuses interruptions et un rédacteur les deux tiers du temps dans la clandestinité, 685 numéros de L Ami du Peuple seront diffusés. Qui sont les partenaires de ce quotidien in- octavo de 8 (parfois 10, 12 ou 16) pages? Des informateurs qui rassemblent la documentation, trient les courriers en provenance de toute la France et les transmettent à Marat, le rédacteur de la plupart des articles. L imprimeur qui reçoit un manuscrit et le transforme en exemplaires imprimés. L éditeur qui les diffuse à Paris dans une série de librairies, par colporteurs et par la «petite poste» et qui gère le service des abonnés. S ils concernent la plupart du temps l actualité, les articles sont des articles d analyse politique ou sociale, écrits dans un style recherché. Comme l explique Marat, «les nouvelles n entrent jamais dans mon plan que pour servir de texte à mes réflexions». Par ailleurs, dans chaque numéro sont insérés des courriers de lecteurs, de correspondants. Ceux- ci constituent une des plus étonnantes documentations qu ait léguée la période révolutionnaire. Ils expriment, en provenance de la France entière, des réclamations, des plaintes et des dénonciations contre divers abus: emprisonnements arbitraires, vols, violences. Dans le n 8, Marat fait paraître son premier «Discours au peuple». Dans le n 14, il publie «Hôtel de Ville de Paris. Vices d organisation de la Municipalité». Malgré le «Nouveau régime», malgré la superbe récolte de l été 1789, la disette ne cesse d éprouver la capitale. Marat prend un parti décisif: il affronte le pouvoir exécutif, dans le chef de la nouvelle Municipalité qu il accuse d incurie caractérisée sous un patriotisme de façade. Un point névralgique: le comité des subsistances qui contrôle l approvisionnement de la capitale et détient ainsi un ressort politique central. Par ce levier, on peut susciter des paniques ou les calmer, on peut aussi se livrer aux plus infâmes spéculations. La question des subsistances restera centrale pendant toute la vie de Marat.

20 20 Le 25 septembre 1789, Marat, qui a mis en cause un des nouveaux pouvoirs exécutifs et qui est soutenu par plusieurs districts mais dénoncé par celui des Filles- Saint- Thomas, est appelé à comparaître à la Commune. Il s y présente mais est ajourné deux fois. Le 27 septembre, plutôt que de se présenter une troisième fois, Marat insère dans L Ami du Peuple, une «Lettre aux représentants de la Commune de Paris» avec ce qu il comptait dire lors de sa comparution. Pas de chance, une confusion est établie avec une autre affaire, celle d un M.de Joly que Marat a accusé de détournements et de falsifications de documents. Toujours est- il que la Municipalité et l Assemblée ont fort à faire avec ce nouveau journaliste. Même si elles oscillent entre laxisme et sanctions, ces autorités chercheront très vite à abroger le régime de permission qu elles ont accordé aux nouveaux organes de presse. Quand paraît l article «Suite de l Hôtel de Ville» où Marat met nommément en cause le nouveau maire, Sylvain Bailly, il doit faire face à une réaction fulgurante. Les n os 15 à 23 de son journal L Ami du Peuple sont dénoncés au procureur du roi et un décret de prise de corps est lancé contre lui. Mais les 5 6 et 7 octobre 1789, l effervescence populaire est très importante. La Marche sur Versailles Les femmes de Paris impulsent cette marche vers Versailles avec l appui de la garde nationale. Leur objectif? Ramener à Paris, «au milieu de son peuple», un roi mal entouré et mal conseillé. Marat parle de cet événement en employant le terme «journées de révolution», comme pour le 14 juillet. Le premier récit de ces événements paraît dans L Ami du Peuple du 7 octobre. Dans la nuit du 8 au 9 octobre 1789, les huissiers, expédiés par le Châtelet en vertu du décret de prise de corps, se présentent au domicile de Marat pour l arrêter. Marat leur échappe, quitte Paris et se réfugie aux environs de Versailles. Jusqu au 5 novembre, L Ami du Peuple cesse de paraître. Marat transmet une plainte à M. Fréteau, président de l Assemblée nationale, sur les violences de la Municipalité à son encontre. Le jeune journaliste des Révolutions de Paris, Elisée Loustalot (28 ans), qui soutient Marat, confirmera que, sous le Nouveau régime, la Municipalité reste intouchable. Gracchus Babeuf mettra en exergue que, derrière l exécutif de la Municipalité, c est l exécutif tout entier et son chef, Jacques Necker, qui se sentent visés. La situation est tendue. L Ami du Peuple subit les conséquences de l éloignement de son rédacteur et des poursuites engagées contre lui: interruptions, saisies, textes publiés après leur date de rédaction, numéros mal façonnés Dans ce contexte, les relations entre Marat et son éditeur Dufour se tendent, Dufour ayant décidé, sans l accord du rédacteur, d envoyer aux abonnés 22 n os d un autre journal Le Courrier de Paris, rédigé par Senties. En outre, un premier falsificateur, Jourdain de Saint- Ferjeux, publie 7 n os d un journal L Ami du Peuple ou le Vrai citoyen et, de surcroît, la Municipalité presse l Assemblée de voter une loi martiale contre les rassemblements.

21 21 Le 23 octobre 1789, une lettre de Marat est envoyée de Versailles au ministre Jacques Necker. Il écrit qu il va s en prendre ouvertement à lui et requiert un combat loyal. Thème: l affreuse disette qui accable Paris. Le 4 novembre, cette première Dénonciation contre Necker est terminée mais Marat ne trouve pas d imprimeur. Le 5 novembre: L Ami du Peuple reparaît mais le titre est modifié: la «société de patriotes» et le terme «libre» sont supprimés. Marat cherche, par tous les moyens, à répondre aux plaintes de ses abonnés, mécontents des récents agencements et des livraisons de L Ami du Peuple. Pour rétablir la cohérence, il se décide à produire une nouvelle série des numéros incriminés. Du 20 au 25 novembre, les souscripteurs recevront les n os 51, 52, 53, 54, 55, 56 de cette nouvelle série qui reprend à la date du 9 octobre 1789 mais, le 26 novembre, une saisie des presses bloque à nouveau publications et envois. Le 8 décembre, la nouvelle série est prête, la reprise du journal «au courant», c est- à- dire au jour le jour, est annoncée pour le 9 décembre mais le 11 décembre 1789, la retraite de Marat est découverte et, cette fois, il est arrêté. Le 12 décembre, Marat est au comité des recherches. Après une longue rencontre avec le général Gilbert du Motier de La Fayette, commandant de la garde nationale, ses papiers lui sont rendus et il est remis en liberté. Mais le décret de prise de corps, qu on semble considérer comme éteint à cette date, n en reste pas moins suspendu au- dessus de sa tête, prêt à retomber à la première occasion. Donner une explication précise de cette relaxation du 12 décembre est hasardeux sinon de dire qu elle est liée au contexte général, un mois de décembre plutôt calme. La Fayette n attaquera ouvertement Marat qu en janvier 1790, après la parution de sa Dénonciation contre Necker. La Fayette Necker Bailly

22 Le 19 décembre: L Ami du Peuple est remis sur ses rails au n La Municipalité s active pour limiter la liberté d expression citoyenne et s en prend aux colporteurs par un Règlement détaillé de leur activité. Le 25 décembre, L Ami du Peuple riposte à ce règlement par l article «Très justes remontrances des colporteurs à M. Bailly, maire de Paris». Dans le n 78 et la moitié du n 79 intervient une critique de fond sur cette mairie, déclarée «inutile et onéreuse». Les numéros de fin décembre 1789 ont une nouvelle tonalité. Marat analyse, analyse et adopte une attitude offensive. Il prédit un «temps de délire où le peuple sera livré à tous les excès de la dissolution». Il dénonce les «objets puérils» dont s occupe l Assemblée nationale, tandis que des objets d une très grande importance commanderaient son attention. Il s insurge contre un Mémoire présenté par le ministre de la Guerre, La Tour du Pin, qui ôte adroitement d une main ce qu il paraît leur accorder de l autre avec un objectif: mettre la France sur pied de guerre mais... dans la main du prince. Il exprime aussi son désespoir face à l infamie des débats à l Assemblée sur le sort des protestants, des juifs et des comédiens.

23 II Janvier 1790: Les conflits sont permanents entre les districts surtout celui des Cordeliers - et la Municipalité. La Municipalité n accepte pas que les districts gèrent leur territoire de manière autonome avec le soutien de gardes nationaux proches. Elle ne supporte pas qu ils affirment la souveraineté des citoyens et leur formation à l exercice des prérogatives civiles et politiques. L Ami du Peuple et son imprimerie s installent au cœur du district des Cordeliers, hôtel de la Feutrière, 39, rue de l Ancienne- Comédie, à côté du corps de garde. Le comité de constitution a proposé un projet de loi sur la liberté de la presse. Un article en particulier provoque des réactions indignées de la part des journalistes patriotes: «Si un article imprimé, publié dans l espace de huit jours avant une sédition ou une émeute accompagnée de violence, se trouve, même sans exciter directement les citoyens à ces crimes, renfermer des allégations fausses ou des faits controuvés propres à les inspirer, ceux qui sont responsables de cet écrit, pourront être poursuivis et punis comme séditieux» L Ami du Peuple attaque le tribunal du Châtelet: «Motifs pressants de refondre le Châtelet ou de l abolir totalement» en lien avec des «affaires» qui restent sans jugements adéquats (Rutledge, Favras et Besenval), alors que les sont si différents. Des rassemblements et des troubles ont été signalés au Châtelet, à Versailles et aux Champs- Elysées. Les journaux patriotes - sauf L Ami du Peuple - les attribuent aux aristocrates. Marat pointe un nœud politique dans cette situation agitée: la question de la garde nationale, la question des «soldats de la patrie» et donc de la tactique contre- révolutionnaire de son commandant général, La Fayette. Il se rend compte que ce qui est en jeu n est pas tant la contre- offensive des tenants de l Ancien régime mais un mouvement de dissolution venant du cœur même des défenses de la révolution. Les ennemis des «soldats de la patrie» sont, le plus souvent, les chefs qu ils acceptent et qui prennent des mesures de nature à les dégoûter de veiller sur leurs concitoyens: attentats multipliés, ordonnance du tribunal de police leur enjoignant de porter main- forte lors des contraintes par corps, etc. La lucidité dont témoignent les textes de Marat provoque immédiatement de nouvelles poursuites. Du 8 au 15 janvier 1790, un ordre de saisie émane du Châtelet, une tentative d arrestation est menée dans la nuit du 9 au 10, une condamnation, prononcée le 13. Mais le district des Cordeliers a pris Marat sous sa protection. Dès lors, au delà de l arrestation de Marat, la Municipalité va chercher à faire impression par un important déploiement de forces afin de vaincre la résistance politique de tout un district.

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