MORTALITE AUX ANTILLES GUYANE
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- Emmanuel Desroches
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1 MINISTÈRE DE LA SANTÉ, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPÉES N 12 - OCTOBRE 2003 MORTALITE AUX ANTILLES GUYANE Taux brut de Mortalité (décès pour habitants) Guadeloupe Martinique Guyane Métropole ,0 6,4 6,2 7,1 5,2 3,9 9,3 9,0 Source: INSEE L EVOLUTION RECENTE Depuis les années 1990 on observe un léger accroissement de la mortalité aux Antilles du au vieillissement des populations, et une diminution en Guyane dont la structure de la population reste très jeune. Malgré le vieillissement de sa population, la métropole voit son taux brut légèrement amélioré. Mais il faut se garder de toute comparaison géographique. L indicateur le plus significatif de l état de d une population reste l espérance de vie à la naissance. En 10 ans celle ci a fortement progressé comme le résume le tableau page suivante : Service Études et Statistiques Antille Guyane
2 Espérances de Vie à la naissance (en années) Guadeloupe Martinique Guyane Métropole Hommes 70,7 73,6 73,2 75,0 66,6 71,6 72,7 75,5 Femmes 78,4 80,7 79,6 80,8 76,1 77,9 80,9 82,9 Source: INSEE C est chez les hommes, en Guyane que l on assiste à la plus forte progression, soit une augmentation de 5 années ; malgré cela elle reste la plus basse espérance de vie masculine de l inter région. En général plus le niveau était élevé en 1990, moins la progression a été grande sur les 12 ans. Ainsi la plus petite progression a été observée chez les martiniquaises qui partant d une espérance de vie de 79,6 années en 1990 n ont progressé que de 1,2 année, tout en restant en tête de la longévité. A l inverse, toujours aux Antilles, ce sont les guadeloupéens qui ont le plus progressé, augmentant leur longévité de 2,9 années, tout en restant avec la plus basse espérance de vie antillaise. Signalons qu en 2001 il y a eu une légère régression de l espérance de vie par rapport à 2000, et ce quel que soit le sexe ou le département. Les martiniquais qui, dans les années 90 avaient une demi année d espérance de vie de plus que les métropolitains, ont en 2001 une demi année d espérance de moins que ceux ci. LES CAUSES ONT ELLES EVOLUEES? Chaque année près de 6000 personnes meurent aux Antilles Guyane. Avec l Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) nous en avions étudié les causes sur la période *. Sur la période récente, , les grands équilibres antérieurs ont ils été modifiés? Les affections cardio-vasculaires (30%), les cancers (21%) et les traumatismes (11%) demeurent, comme en métropole (en % de décès cardio-vasculaires, 28% de cancers, et 8% de traumatismes), les principales causes. En elles pesaient respectivement 33%, 19% et 11%. Mais cette constance et cette similitude globale sont trompeuses, et les nuances, géographiques ou liées au sexe, importantes. Ainsi le "poids" des décès cardio-vasculaires varie de 37% chez les martiniquaises à 23% chez les guyanais, celui des cancers de 25% chez les martiniquais à 13% chez les guyanaises, les traumatismes variant eux de 21% chez les guyanais à 5% chez les martiniquaises. En Années Potentielles de Vie Perdues (APVP), les différences sont encore plus sensibles et les classements bouleversés. Ainsi les décès par traumatismes représentent 32% des APVP antillo-guyanais, ceux par cancers 19% et les décès dus aux maladies cardio-vasculaires ne pèsent que 17% des APVP. Là aussi les variations sont importantes. *Mortalité en Antilles Guyane : Editions INSERM 1994 Note Méthodologique L indicateur des APVP est surtout utilisé en Santé Publique pour tenir compte des morts précoces qui n ont pas le même poids que les décès au delà de 75 ou 80 ans. Les APVP représentent le nombre d années non vécues par les sujets morts avant un âge de référence, généralement l espérance de vie à la naissance. C est un indicateur plus fin que le taux de mortalité par cause, qui donne la même valeur à un décès survenu à 15 ans qu à celui survenu à 80 ans. Le présent indicateur ne tient pas compte de la mortalité infantile et s appuie sur les espérances de vie 1998, par sexe et département. Ainsi les traumatismes sont responsables de la moitié des APVP (50%) chez les guyanais contre 15% chez les martiniquaises ; inversement le "poids" des cancers dans les APVP varie de 31% chez les martiniquaises à 7% chez les guyanais et celui des maladies cardio-vasculaires varie de 24% chez les martiniquaises à 9% chez les guyanais. 2
3 Années Potentielles de Vie Perdues ( ) Rang %* Rang %* Rang %* Sexe Masculin Traumatismes & Empoisonnements 1 42% 1 36% 1 50% Maladies Cardio vasculaires 2 15% 3 18% 3 9% Tumeurs 3 13% 2 19% 4 7% Maladies Infectieuses & Parasitaires 7 4% 4 5% 2 11% Nombre total d'apvp Sexe Féminin Tumeurs 1 24% 1 31% 2 16% Maladies Cardio vasculaires 2 20% 2 24% 4 10% Traumatismes & Empoisonnements 3 19% 3 15% 1 29% Maladies Infectieuses & Parasitaires 5 5% 4 5% 3 15% Nombre total d'apvp Source: Données INSERM;calculs du Service Etudes & Statistiques Antilles Guyane * Pourcentage d'apvp dues à une cause par rapport au total des APVP toutes causes Guadeloupe Martinique Guyane Le poids des Maladies Infectieuses & Parasitaires, auquel contribue fortement le SIDA, avait terriblement augmenté entre la période et la période (voir Santé n 6 de décembre 98) ; il a régressé depuis. C était ainsi la première cause pour les guyanaises avec 29% des APVP en 93-95, c est devenu la 3ème en avec 15%. La régression chez les guyanais est moindre puisque ces maladies sont toujours classées en seconde cause avec un "poids" légèrement inférieur à celui de la période (11% contre 15% antérieurement). Il est vrai également que la Guyane est le seul département où avant même l apparition du SIDA, le poids des infections intestinales et des autres maladies infectieuses et parasitaires était loin d être négligeable, et ce quel que soit le sexe. Aux Antilles où l impact du SIDA était moindre (4ème position dans les années 93-95), le classement est moins bouleversé mais le nombre d années perdues a été divisé par deux ou trois selon le département ou le sexe. 3
4 LA MORTALITE PAR SIDA EN NETTE DIMINUTION Si l on étudie l évolution des décès par SIDA depuis son apparition en 1984, on constate qu il a fallu attendre 1995 aux Antilles, 1997 en Guyane pour voir les nombres de décès s infléchir, après une apogée de 181 décès pour l inter région durant l année C est la conséquence de la mise en place systématique des traitements tri thérapies car par ailleurs le nombre de nouveaux cas déclarés par le réseau de surveillance du SIDA ne s est infléchi qu en 1996 pour atteindre un minimum en 1998 (116 cas). décès par SIDA (données INSERM) Antilles Guyane : Décès par SIDA années Malheureusement il semble que cette amélioration s atténue puisque depuis 1999 ce nombre de cas remonte et qu en 2001, nous nous retrouvons aux Antilles Guyane avec un niveau de déclarations (148) supérieur à celui de l année 1997 (135). En Métropole ce n est qu en 2002 que l Institut de Veille Sanitaire pense qu une augmentation du nombre de nouveaux cas est probable, à partir des résultats provisoires actuellement à sa disposition. Ces évolutions différentes peuvent s expliquer de 2 façons. D une part les malades du SIDA dans nos régions ont toujours été majoritairement contaminés par voie hétérosexuelle ; or ce sont les homosexuels qui ont accompli très tôt les plus grands efforts de prévention et de protection. D autre part le succès des thérapies mises en place a entraîné un surcroît d immigration sanitaire là où c était le plus facile, à savoir en Guadeloupe où 30% des cas sont de nationalité étrangère, et en Guyane où ce pourcentage atteint 64%. SIDA en Antilles Guyane : Nombre de cas nouveaux déclarés Nombre de cas Source: InVS < Année de diagnostic Les taux comparatifs Si l on veut vraiment comparer les départements entre eux, et avec la moyenne métropolitaine, il nous faut utiliser des taux standardisés, ou taux comparatifs. Ils permettent d éliminer les effets dus aux différences de structures d âge d une région à l autre. Ces taux indiquent ce que seraient les taux de mortalité dans chacune des régions, si la population de chaque DFA avait la même structure d âge que la population métropolitaine de Ainsi nous pouvons comparer la moyenne de chacun des DFA avec la métropole 1998 ou entre eux. On peut constater que chez les hommes la mortalité par SIDA est 2 fois plus élevée aux Antilles qu en Métropole, mais qu elle est 18 fois plus élevée en Guyane. Les écarts chez les femmes sont encore plus importants puisque la mortalité est aux Antilles 5 à 6 fois plus forte qu en Métropole, et en Guyane 70 fois plus. Nous avons vu que ce n était pas dû à un manque de soins, au contraire, puisque ce département attire les étrangers à la recherche de soins. Une plus grande diffusion de la maladie par manque de précautions est en cause et ce sont surtout les femmes qui sont touchées. Le " débrouya pa péché " est dans ce cas là mortel, et la prostitution sauvage accentue cette diffusion. 4
5 TAUX COMPARATIFS DE DÉCÈS PAR GRANDES PATHOLOGIES -MOYENNE Sexe Masculin Grands Groupes de Causes Guadeloupe Martinique Guyane France 1998 Maladies infectieuses et parasitaires 25,9 29,4 92,7 14,2 dont SIDA et infestions par VIH 6,7 5,6 49,6 2,8 Tumeurs 243,5 248,0 202,4 311,6 dont tumeur de la prostate 79,7 78,0 46,9 32,2 Maladies endocrin., troubles immunitaires 42,8 43,0 44,5 22,0 Troubles mentaux 34,4 30,2 33,9 20,3 Maladies du système nerveux 35,8 29,4 20,3 24,0 Maladies de l'appareil circulatoire 299,9 279,4 279,9 267,5 dont maladies vasculaires cérébrales 110,8 107,2 129,1 58,3 Maladies de l'appareil respiratoire 63,9 72,9 47,2 76,9 Maladies de l'appareil digestif 49,3 46,8 40,7 48,6 Maladies des organes génito-urinaires 22,9 18,8 13,1 12,3 Symptômes et états mal définis 57,1 47,0 91,0 51,6 Causes extérieures de traumatismes 135,9 88,5 193,4 92,1 dont accidents de la circulation 43,8 24,5 63,3 20,6 dont suicides 20,8 13,3 17,9 27,1 Autres Causes 20,4 22,4 23,3 15,7 Total toutes causes 1031,8 955,8 1082,4 956,8 Taux pour habitants (base métropole 1998) Source: Données INSERM; calculs du SESAG pour les Antilles Guyane Contrairement aux apparences, c est en Guyane qu on meurt le plus. Selon les taux bruts de mortalité de l INSEE, on pourrait croire que c est en métropole que la mortalité est la plus élevée, et en Guyane la plus faible. Cela n est vrai que parce que nous avons une population extrêmement jeune en Guyane et très âgée en métropole. Mais dans chaque tranche d âge donnée, c est en Guyane que la mortalité est la plus élevée. Grâce aux taux comparatifs, la première constatation que l on peut faire est, qu à structure d âge identique et toutes causes confondues, c est en Guyane que le taux de décès masculin est le plus élevé, alors que les taux de décès féminins sont proches en Guyane et en Guadeloupe. La Martinique a le plus faible taux de décès masculin, proche de celui de la métropole, et un taux féminin légèrement supérieur à celui de la France. Les hommes sont " cassés " Nous avons vu qu en Années Potentielles de Vie Perdues, les causes extérieures de traumatismes étaient, pour le sexe masculin, au premier rang. En regardant les taux comparatifs c est la troisième grande cause loin derrière les maladies cardiovasculaires et les tumeurs, excepté en Guyane où elles sont très proches du niveau des tumeurs. Seule la Martinique a un taux inférieur à celui de la métropole, la Guadeloupe ayant un taux supérieur de près de la moitié et la Guyane de plus du double. Parmi ces traumatismes, ceux résultant des accidents de la circulation sont partout plus élevés qu en métropole, atteignant même le triple en Guyane et le double en Guadeloupe. Par contre dans l ensemble de nos départements, les suicides sont bien moins élevés et atteignent le minimum en Martinique. Les tumeurs, deuxième grande cause en A.P.V.P., sont également en seconde place avec un taux bien inférieur à celui de la métropole où elles sont d ailleurs en première place. La Guyane a un taux bien inférieur à celui des Antilles. Le cancer de la prostate frappe très fort aux Antilles (plus du double de la métropole) et assez fort en Guyane. L hypertension, cause de beaucoup de maux! Les maladies de l appareil circulatoire, troisième grande cause en A.P.V.P., sont en taux, comme en nombre, la première grande cause de décès. C est en Guadeloupe que l on trouve le plus fort taux, suivie par la Martinique et la Guyane, à mi chemin entre la métropole et la Guadeloupe. Parmi ces maladies de l appareil circulatoire, les maladies vasculaires cérébrales font des ravages dans nos départements et ont un taux deux fois plus élevé qu en métropole. Enfin en dehors du SIDA déjà évoqué, et conformément à ce que l on peut penser de la spécificité épidémiologique en milieu tropical, la surmortalité des maladies infectieuses est, par rapport à la métropole, plus marquée, particulièrement en Guyane. 5
6 TAUX COMPARATIFS DE DÉCÈS PAR GRANDES PATHOLOGIES -MOYENNE Sexe Féminin Grands Groupes de Causes Guadeloupe Martinique Guyane France 1998 Maladies infectieuses et parasitaires 22,3 23,8 70,7 13,0 dont SIDA et infestions par VIH 4,5 3,5 49,9 0,7 Tumeurs 162,6 163,2 127,4 193,3 dont tumeur du sein 19,9 25,3 22,7 35,8 dont tumeur de l'utérus 17,5 17,8 12,1 10,1 Maladies endocrin., troubles immunitaires 69,2 52,6 56,5 32,4 Troubles mentaux 18,0 14,2 20,6 29,0 Maladies du système nerveux 21,8 30,2 26,9 28,7 Maladies de l'appareil circulatoire 375,5 332,5 341,4 296,9 dont maladies vasculaires cérébrales 146,0 119,1 111,1 78,4 Maladies de l'appareil respiratoire 61,3 71,4 44,1 70,5 Maladies de l'appareil digestif 46,5 33,9 18,1 40,6 Maladies des organes génito-urinaires 15,1 14,3 24,6 12,7 Complicat. Grosses., accouch., suite de couche 0,6 0,5 2,0 0,2 Symptômes et états mal définis 84,2 63,7 85,9 62,9 Causes extérieures de traumatismes 49,1 39,6 89,4 58,7 dont accidents de la circulation 9,5 6,7 31,8 7,7 dont suicides 5,6 4,1 8,3 9,2 Autres Causes 22,4 26,9 40,3 21,5 Total toutes causes 948,6 866,8 947,9 860,4 Taux pour habitants (base métropole 1998) Source: Données INSERM; calculs du SESAG pour les Antilles Guyane Nous avons vu qu en Années Potentielles de Vie Perdues, les tumeurs étaient la première cause pour le sexe féminin. En taux comparatifs c est la deuxième grande cause, loin derrière les maladies cardio-vasculaires. Ces taux restent toutefois inférieurs à ceux de métropole, la Guyane étant le département le moins touché. Chez les femmes les premières causes cancéreuses sont inversées Parmi les cancers, le taux comparatif de mortalité du cancer du sein est en métropole bien plus meurtrier que dans les D.F.A. alors qu inversement celui du cancer de l utérus l est bien plus aux Antilles qu en métropole. Le taux de cancer de l utérus de Guyane (12,1) qui se situe entre les deux niveaux paraît suspect ; ce taux était de 25 dans les années 87-90, de 20 dans la période et le niveau d exposition de la population féminine aux facteurs de risque de ce type de cancer n a pas évolué depuis. Encore l hypertension! Les maladies cardiovasculaires, deuxième grande cause en A.P.V.P. sont la première cause en taux comparatifs, comme en nombre absolu. Encore plus que chez les hommes elles frappent nos départements beaucoup plus que la métropole, la Guadeloupe étant la plus touchée. De même les maladies vasculaires cérébrales ont des taux particulièrement élevés par rapport au taux métropolitain. Les causes extérieures de traumatisme, troisième grande cause en A.P.V.P. (mais première en Guyane), sont également en troisième place en taux comparatifs. Toutefois les Antilles ont un taux inférieur à celui de la métropole alors que la Guyane se situe à un niveau largement supérieur. Parmi ceux-ci les accidents de la circulation ont un impact très différent d un département à l autre. Le taux de décès est légèrement inférieur à celui de la métropole en Martinique, supérieur en Guadeloupe, et quatre fois plus élevé en Guyane. Comme chez les hommes les suicides sont bien moins élevés qu en métropole, atteignant le minimum en Martinique. La persistance d une plus grande solidarité entre générations, autorisant un maintien à domicile dans des conditions optimales, explique en grande partie ces différences. 6
7 Après l étude de ces grandes causes, qui représentent plus des trois quarts des Années Potentielles de Vie Perdue, nous allons étudier deux pathologies dont l influence globale est plus faible, mais qui se distinguent dans nos départements. Dans les tableaux précédents on a pu observer que, quel que soit le sexe et le département, les taux de décès dus aux maladies endocriniennes sont le double de ceux de la métropole. Cela provient pour partie du diabète sucré. La surmortalité par diabète sucré est bien plus marquée pour le sexe féminin que pour le sexe masculin entraînant, pour nos départements, un écart important entre les deux sexes. Ceci est à mettre en relation avec la surmortalité liée à l hypertension, que nous avions évoquée en soulignant le poids des maladies vasculaires cérébrales. Taux Comparatifs de décès par Sexe -moyenne Diabète Guadeloupe Martinique Guyane France 1998 Diabète sucré H 29,4 25,0 21,5 13,4 Diabète sucré F 48,3 34,3 33,7 16,9 Taux pour habitants (base métropole 1998) Source: Données INSERM; calculs du SESAG pour les Antilles Guyane Pour étudier les méfaits de l alcoolisme, il nous faut rassembler deux causes qui se trouvent dans des chapitres différents, à savoir les psychoses alcooliques dans les troubles mentaux et les cirrhoses dans les maladies de l appareil digestif. Il est dommage que pour mieux cerner le problème, nous ne puissions distinguer dans les décès dus aux Accidents de la circulation, ceux dont l origine est due à l alcoolisme. Taux Comparatifs de décès par Sexe -moyenne Alcoolisme Guadeloupe Martinique Guyane France 1998 Psychoses alcooliques H 24,7 20,4 15,1 7,0 Psychoses alcooliques F 2,6 3,0 1,5 1,8 Cirrhoses H 17,4 11,6 16,0 21,9 Cirrhoses F 11,0 4,9 1,5 8,5 Taux pour habitants (base métropole 1998) Source: Données INSERM; calculs du SESAG pour les Antilles Guyane La surmortalité masculine n est nulle part remise en question. Au niveau du sexe masculin, il y a dans nos départements une importante surmortalité par psychose alcoolique, et une sous mortalité légère dans le cas des cirrhoses. Ceci est dû aux consommations d alcools différents : rhum dans les DFA, vin en métropole, bière partout. C est en Guadeloupe que l alcoolisme fait le plus de ravages. Au niveau du sexe féminin les différences sont très peu marquées au niveau des psychoses ; quant aux cirrhoses, excepté la Guadeloupe nous y observons une sous mortalité. Il en résulte que l alcoolisme féminin fait globalement moins de dégâts en Martinique et Guyane qu en métropole. LA MORTALITÉ MATERNELLE L indicateur de mortalité maternelle se calcule par rapport au nombre de naissances de la période observée. Nous le calculons toujours sur plusieurs années, car les nombres absolus sont faibles et peuvent varier du simple au double d une année sur l autre. La métropole stagne depuis 10 ans autour de 10 décès maternels pour Taux Comparatifs de décès maternel Guadeloupe Martinique Guyane France 1998 Moyenne 97/99 18,1 17,3 35,6 10,0 Moyenne 87/90 51,4 54,4 64,6 9,5 Taux pour naissances Source: Données INSERM; calculs du SESAG pour les Antilles Guyane naissances. Nous voyons qu il y a eu des progrès certains dans nos départements depuis le début des années 90, particulièrement aux Antilles. En Guyane il faudrait encore faire un sérieux effort pour diminuer de moitié le dernier taux connu. 7
8 EN CONCLUSION L espérance de vie et l état de se sont améliorés aux Antilles Guyane, mais attention à ce que les écarts avec la métropole ne plafonnent pas. En particulier il ne faut pas relâcher les efforts de prévention dans la lutte contre le SIDA, et il faut accentuer les mesures de prévention contre les accidents de circulation routière. Mieux contrer l hypertension artérielle et le diabète passe par des grandes campagnes d hygiène alimentaire luttant contre les sur consommations de sucre et de sel sous toutes leurs formes (boissons alcoolisées ou non, surconsommation de condiments sucrés, pâtisseries, morue et viandes de salaisons, ). La réussite de ces campagnes de prévention peut amener l espérance de vie masculine antillaise au niveau de la métropole, voire au delà, et réduire de 3 ou 4 ans l écart entre métropole et Guyane. Pour amener l espérance de vie féminine antillaise au niveau de la métropole, il faudra en plus des campagnes pré citées améliorer le dépistage du cancer de l utérus. Quant aux Guyanaises, réduire l hécatombe routière et celle due au SIDA sont nécessaires pour amener leur espérance de vie au niveau de celles des antillaises. Enfin en Guyane la mortalité due aux maladies infectieuses, hors SIDA, reste préoccupante, et des programmes de prévention devraient être mis en place, particulièrement pour lutter contre les maladies entériques (Programme d accès à l eau potable). Pierre BAZELY RENSEIGNEMENTS ET DEMANDES DE PUBLICATION : Direction de la Santé et du Développement Social de la Martinique Service Études et Statistiques Antille Guyane Centre Delgrès B.P FORT DE FRANCE Cedex - Tél : Fax : Reproduction autorisée sous réserve de la mention des sources - Rédacteur en chef : Pierre BAZELY. ATELIER 3 MINISTÈRE DE LA SANTÉ, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPÉES
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