BURKINA FASO PROGRAMME PLURIANNUEL DE CONVERGENCE DU BURKINA FASO

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1 BURKINA FASO MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES COMITE NATIONAL DE POLITIQUE ECONOMIQUE PROGRAMME PLURIANNUEL DE CONVERGENCE DU BURKINA FASO FORMAT UEMOA Version finale, octobre B.P. 912 Ouaga CMS 11 Tél.: (226) / Fax: (226)

2 TABLE DES MATIERES SIGLES ET ABREVIATIONS... 4 INTRODUCTION... 6 I.ESTIMATION DES PERFORMANCES ECONOMIQUES DU BURKINA FASO AU 31 DECEMBRE I.1. SECTEUR REEL... 7 I.1.1. EVOLUTION DE L OFFRE... 7 I.1.2. EVOLUTION DE LA DEMANDE... 8 I.1.3. EVOLUTION DES PRIX... 9 I.2. FINANCES PUBLIQUES ET DETTE PUBLIQUE I.2.1. RECETTES TOTALES ET DONS I.2.2. DEPENSES TOTALES ET PRETS NETS I.2.3. SOLDES CARACTERISTIQUES I.2.4. FINANCEMENT I.2.5. DETTE PUBLIQUE I.3. COMMERCE EXTERIEUR ET BALANCE DES PAIEMENTS I.3.1. COMPTE DES TRANSACTIONS COURANTES I.3.2. COMPTE DE CAPITAL I.3.3. COMPTE FINANCIER I.4. SITUATION MONETAIRE I.4.1. AVOIRS EXTERIEURS NETS I.4.2. CREDIT INTERIEUR I.4.3. MASSE MONETAIRE I.5. ETAT DE MISE EN ŒUVRE DE LA SCADD EN I.6. SITUATION DE CONVERGENCE DU BURKINA FASO AU 31 DECEMBRE II. OBJECTIFS ET STRATEGIES DE CONVERGENCE II.1. CADRE MACROECONOMIQUE A MOYEN TERME II.1.1. SECTEUR REEL II.1.2. FINANCES PUBLIQUES ET DETTE PUBLIQUE II.1.3. SECTEUR EXTERIEUR II.2. POLITIQUES ET STRATEGIES II.2.1. SECTEUR REEL II.2.2. FINANCES PUBLIQUES II.3. PERSPECTIVES DE CONVERGENCE CONCLUSION ANNEXES ANNEXE 1 : SYNTHESE DES PROJECTIONS POUR L ANNEE ANNEXE 2 : CHRONOGRAMME INDICATIF DES MESURES ANNEXE 3 : DONNEES MACROECONOMIQUES

3 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1: Evolution des indices par fonction de consommation (glissements en %) Tableau 2: Profil des critères de convergence en Tableau 3 : Evolution projetée du PIB et des secteurs (en milliards de francs CFA) Tableau 4: Contributions sectorielles à la croissance du PIB (en points) Tableau 5 : Evolution des ressources (en milliards de francs CFA) Tableau 6 : Evolution des dépenses (en milliards de francs CFA) Tableau 7 : Evolution de l encours de la dette (en milliards de francs CFA) Tableau 8 : Evolution du secteur extérieur (en milliards de francs CFA) Tableau 9 : Profil des critères de convergence en % sur la période LISTE DES GRAPHIQUES Graphique 1 : Evolution de l'ihpc de janvier 2011 à août Graphique 2: Evolution mensuelle de l inflation sous jacente et de l inflation en moyenne annuelle de janvier 2011 à août

4 SIGLES ET ABREVIATIONS AGOA BCEAO BTP CEFAC CEFORE CFA CNPE DGEP DGTCP DTI FAPE FBCF FEC FMI IAP IHPC INSD MEF MICA PANED PAP PIB PIP PME/PMI PNG POSEF PPP SBB SCADD SGMRF SIAO SIFIM SIGTAS SIMP : African growth and opportunity act : Banque centrale des Etats de l Afrique de l ouest : Bâtiments et travaux publics : Centre de facilitation des actes de construire : Centre de formalités des entreprises : Communauté financière africaine : Comité national de politique économique : Direction générale de l économie et de la planification : Direction générale du trésor et de la comptabilité publique : Droits et Taxes indirects : Fonds d appui à la promotion de l emploi : Formation brute de capital fixe : Facilité élargie de crédit : Fonds monétaire international : Instrument automatisé de prévision : Indice harmonisé des prix à la consommation : Institut national de la statistique et de la démographie : Ministère de l économie et des finances : Ministère de l industrie, du commerce et de l artisanat : Plan d'action national pour l'efficacité de la coopération au développement : Programme d actions prioritaires : Produit intérieur brut : Programme d investissements publics : Petites et moyennes entreprises/ Petites et moyennes industries : Position nette du Gouvernement : Politique sectorielle de l économie et des finances : Partenariat public privé : Solde budgétaire de base : Stratégie de croissance accélérée et de développement durable : Stratégie globale de mobilisation des ressources financières : Salon international de l artisanat de Ouagadougou : Services d'intermédiation financière indirectement mesurés : Standard integreated government tax administration system : Système intégré des marchés publics 4

5 SINTAX SITHO SNC SOFITEX SONABEL SONABHY SONAPOST SYDONIA UEMOA ZACA : Système informatisé de taxation : Salon international du tourisme et de l hôtellerie de Ouagadougou : Semaine nationale de la culture : Société des fibres et textiles : Société nationale d électricité du Burkina : Société nationale burkinabé d hydrocarbures : Société nationale des postes : Système douanier automatisé : Union économique et monétaire ouest africaine : Zone d activités commerciales et administratives 5

6 INTRODUCTION Le Programme pluriannuel de convergence (PPC) du Burkina Faso est un document d analyse macroéconomique qui décrit la situation économique et financière du pays. Il se décline en objectifs visant l amélioration des performances économiques récentes et les perspectives. Il met également en exergue les stratégies et politiques sectorielles contenues dans la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). Le présent programme a été élaboré sur la base des données à fin août 2013 et des estimations sur la période du programme tenant compte de l évolution de l environnement international et national. Au niveau mondial, l activité économique devrait rester modérée et hétérogène d une région à l autre. La croissance mondiale est attendue à 3,1% en 2013 contre 3,2% en 2012, soit un léger repli de 0,1 point, en raison des incertitudes liées à la crise de la dette souveraine et à la volatilité des marchés financiers. Au niveau de la conjoncture intérieure, l activité économique se déroulerait en 2013 dans un contexte marqué par une pluviosité relativement satisfaisante et une bonne orientation des cours des matières premières. La croissance économique ressortirait à 6,8% en 2013 après 9,0% en 2012 sous l impulsion de la bonne tenue de l ensemble des secteurs. L inflation devrait rester modérée en raison notamment de la bonne campagne agricole 2012/2013 et des mesures prises par le Gouvernement pour lutter contre la vie chère. Elle se situerait à 1,5% à fin 2013 contre 3,8% en L exécution des finances publiques se solderait par une aggravation du déficit passant de 176,5 milliards de francs CFA en 2012 à 184,9 milliards de francs CFA en Cette situation est la résultante d une augmentation plus importante des dépenses totales et prêts nets (+27,2%) par rapport aux recettes totales et dons (+12,5). Le taux de pression fiscale s établirait à 17,6% en 2013, en amélioration de 1,3 point par rapport à 2012 (16,3%). S agissant des échanges extérieurs, en raison de la bonne tenue de la production d or malgré la baisse des cours mondiaux et de l augmentation de la production de coton, la balance des paiements du Burkina Faso en 2013 dégagerait un solde global positif de 30,0 milliards de francs CFA contre -3,3 milliards de francs CFA en Sur la période du programme, le Gouvernement poursuivra la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) à travers notamment, les actions phares dans les secteurs de production et de soutien à la production. En termes de convergence macroéconomique, sur la base des estimations, l économie du Burkina Faso convergerait en 2013 avec une amélioration continue du profil des critères de convergence sur la période du programme. Le présent programme s'articule autour de deux (02) parties que sont (i) l estimation des performances économiques du Burkina Faso au 31 décembre 2013 et (ii) les objectifs et stratégies de convergence sur la période. 6

7 I. ESTIMATION DES PERFORMANCES ECONOMIQUES DU BURKINA FASO AU 31 DECEMBRE 2013 Sur la base des dernières projections tenant compte d hypothèses relatives à une bonne pluviosité et une bonne orientation des cours des matières premières, la croissance économique ressortirait à 6,8% en 2013 après 9,0% en Cette croissance serait portée par le secteur primaire avec +7,0%, le secondaire avec +6,3% et le tertiaire avec +6,3%. I.1. SECTEUR REEL I.1.1. Evolution de l offre Le secteur primaire La valeur ajoutée du secteur primaire après son niveau exceptionnel de 2012 (+17,2%), enregistrerait une progression de 7,0% en Ce niveau de croissance serait principalement lié aux sous-secteurs de l agriculture de rente et vivrière. L agriculture vivrière enregistrerait une hausse de sa valeur ajoutée de 9,2% en 2013 contre 35,0% en Cette hausse est liée notamment à une augmentation de la production agricole attendue de 10,0% au titre de la campagne agricole 2013/2014 comparativement à la précédente. Ce résultat serait imputable à la bonne pluviosité et aux mesures d accompagnement mises en œuvre par le Gouvernement dans le cadre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). Il s agit : - de la mise à la disposition des producteurs d équipements agricoles, d intrants (20 274,4 tonnes de NPK ; 9 352,6 tonnes d urée) et de semences améliorées ( tonnes) ; - du renforcement de l utilisation de la fumure organique (mise à disposition de nouvelles fosses fumières) ; - de la formation, l organisation et l appui-conseil aux producteurs ; - de l appui à la recherche agricole pour la création et l introduction de variétés adaptées aux différentes spéculations. L agriculture de rente connaîtrait une progression de 11,4% de sa valeur ajoutée en 2013 contre 25,7% en 2012, expliquée principalement par une amélioration de la production cotonnière qui se situerait à tonnes en 2013 contre tonnes en 2012, soit une variation de +13,0%. Cette production serait rendue possible grâce aux subventions en intrants, à l augmentation des superficies emblavées et à l engouement des producteurs suite aux règlements des arriérés. S agissant du sous-secteur de l élevage, il maintiendrait la croissance de sa valeur ajoutée, soit 4,1% en 2013 comme en Cette performance s expliquerait par les actions d'amélioration de la sécurité alimentaire du bétail, du potentiel génétique du cheptel ainsi que par les campagnes de lutte contre les pathologies animales. Globalement, le secteur primaire contribuerait pour 28,7% à la formation du PIB en 2013 comme en Sa contribution à la croissance du PIB s établirait à 2,0 points en 2013 contre 4,6 points en

8 Le secteur secondaire La valeur ajoutée du secteur secondaire progresserait de 6,3% en 2013 contre 5,2% en 2012, soit une augmentation de 1,1 point. Cette croissance est liée aux soussecteurs «électricité, gaz et eau» (+8,3%), «industries manufacturières informelles» (+7,3%), «autres industries manufacturières modernes» (+6,5%) ainsi que par les «industries de boissons et tabac modernes» (+6,3%). La valeur ajoutée du sous secteur des industries extractives progresserait de 5,7% en 2013 après 11,1% en Cette augmentation est liée à un accroissement de la production aurifère qui passerait de 42,4 tonnes en 2012 à 44,8 tonnes en La contribution du secteur secondaire à la formation du PIB se situerait à 18,9% en 2013 contre 19,0% en Quant à sa contribution à la croissance du PIB, elle serait de 1,2 point contre 1,0 point en Le secteur tertiaire Le secteur tertiaire poursuivrait sa dynamique de croissance avec une évolution de sa valeur ajoutée de 6,3% en 2013 contre 5,4% en Cette performance serait due principalement au sous-secteur marchand dont la valeur ajoutée s établirait à 8,0% en La croissance des services marchands serait soutenue principalement par la bonne tenue du commerce (+9,1%) en liaison avec la bonne production agricole de la campagne agricole 2012/2013. Cette performance est également attribuable aux postes et télécommunications (+7,3%), aux transports (+7,1%) et aux services financiers (+7,0%). La contribution du secteur tertiaire (y compris DTI & SIFIM) à la formation du PIB en 2013 serait de 52,4% en 2013 comme en En termes de contribution à la croissance du PIB, celle du tertiaire passerait de 3,4 points en 2012 à 3,6 points en I.1.2. Evolution de la demande Du côté de la demande, la croissance serait principalement tirée par la consommation finale et dans une moindre mesure par les investissements. La consommation finale connaîtrait une hausse de 12,0% en 2013 contre 9,0% en Cette évolution serait soutenue aussi bien par la hausse de la consommation finale privée (+11,2%) que par celle de la consommation finale publique (+14,7%). La hausse de la consommation en 2013 serait liée aux actions sociales des institutions sans but lucratif au profit des couches défavorisées et à la bonne campagne agricole de 2012/2013 qui a boosté la consommation des ménages. En somme, la contribution de la consommation finale à la croissance du PIB serait de 5,7 points en 2013 contre 9,3 points en La Formation brute de capital fixe (FBCF) progresserait de 8,1% en Cette hausse est imputable aux FBCF privée et publique. La FBCF privée enregistrerait une hausse de 11,9% liée notamment aux constructions entreprises dans la Zone d activités commerciales et administratives (ZACA) et à la construction d une nouvelle usine de cimenterie à Kossodo. Quant à la FBCF publique, elle 8

9 augmenterait de 3,5% en 2013, en liaison avec les chantiers de construction de routes. Au total, la contribution de l investissement à la croissance du PIB ressortirait à 1,4 point en 2013 contre 2,1 points en En 2013, le solde des échanges extérieurs se dégraderait de 18,3% après 12,2% en Cette évolution est la résultante d une progression plus importante des importations (+8,6%), expliquée par l ensemble des principaux produits importés (biens d équipement, produits alimentaires et pétroliers). Les exportations augmenteraient de 6,3% en 2013 en liaison notamment avec les exportations de coton (+22,5%). En somme, les échanges extérieurs contribueraient à la croissance du PIB à hauteur de -0,3 point en 2013 contre -2,4 points en I.1.3. Evolution des prix L Indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) avec un niveau de 107,8 en août 2013, enregistre une variation mensuelle de -1,6%. Il renoue ainsi avec la baisse après avoir évolué à la hausse depuis le début du premier trimestre de l année Comparé à son niveau à la même période de 2012, l indice baisse de 0,7%. L indice du troisième trimestre de l année 2013 avec un niveau de 108,7; afficherait une hausse de 0,7% par rapport au trimestre précédent et une baisse de 0,3% par rapport à la même période en Quant à l indice du premier semestre de 2013, il s est établi à 107,3 ; marquant ainsi une baisse de 1,4% par rapport à l indice du semestre précédent et une hausse de 2,1% par rapport à l indice de la même période de Graphique 1 : Evolution de l'ihpc de janvier 2011 à août 2013 Source : INSD, octobre 2013 Analyse selon les fonctions de consommation L inflation en moyenne annuelle s est située à 2,4% en août 2013 contre 4,1% en août Ce niveau de l inflation résulte essentiellement, du renchérissement des produits alimentaires, des boissons, des combustibles et des services de transports et de restauration. En effet, la hausse du prix du gaz intervenue en avril 2013 a eu des répercutions sur le prix du bois et du charbon de bois qui pourrait s expliquer par un effet de 9

10 substitution dû au renchérissement du prix du gaz. Ainsi, il a été constaté une contribution de 0,3 point au niveau de la fonction «Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles» et de 0,5 point pour celle du «Transports» à l inflation en août Malgré la bonne campagne agricole 2012/2013 ayant entraîné une baisse des prix des produits céréaliers, les fonctions «Produits alimentaires et boissons non alcoolisées» et «Restaurants et Hôtels» ont contribué à alimenter l inflation en moyenne annuelle en août 2013 à hauteur respectivement de 1,3 point et de 0,2 point. Au cours de l année 2012, la contribution de la fonction «communication» a enregistré une baisse. En effet, la concurrence dans le secteur de la téléphonie qui se manifeste par des offres de bonus au profit des consommateurs explique cette baisse. Mais à partir de 2013, cette contribution à l inflation est à la hausse. Elle était de 0 point en août 2013 contre 0,1 point en janvier Tableau 1: Evolution des indices par fonction de consommation (glissements en %) Fonction de consommation Produits alimentaires et boissons non alcoolisées Boissons alcoolisées, Tabac et stupéfiants Pondérati ons IHPC Base 2008 Evolutions, glissement en % août- 12 juin-13 juil-13 août- 13 Mens uelle Inflation annuelle à fin août 13 (en%) 2TRIM1 3/ 1TRIM1 3 2TRIM13 / 2TRIM12 3TRIM13*/ 2TRIM13 3TRIM13*/ 3TRIM ,1 121,3 119,7 117,0-2,2 3,2 3,0 3,4-0,4-3, ,0 102,7 102,7 101,0-1,7 2,5 1,1-0,1-1,3-4,3 Articles d'habillement et chaussures ,7 101,9 101,9 101,9 0,0 0,5-0,1 0,1 0,0 0,2 Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles Meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer ,2 112,9 124,6 116,9-6,2 2,6 1,5 0,4 8,3 9, ,3 98,6 98,6 98,6 0,0-0,1 0,0 0,2 0,0 0,2 Santé ,5 100,9 100,9 100,9 0,0 0,3 0,0 0,4 0,0 0,4 Transports ,4 105,9 105,9 106,0 0,0 3,7 0,3 1,2 0,0 0,5 Communication ,6 63,9 63,4 63,6 0,3 0,6-0,6-0,6 0,6 0,0 Loisirs et culture ,8 97,5 97,5 97,5 0,0-1,3 0,0-1,3 0,0-1,1 Enseignement ,5 104,4 104,4 104,4 0,0 1,7 0,0 1,8 0,0 1,8 Restaurants et Hôtels ,4 115,6 115,9 115,7-0,2 1,7-0,4 1,5-0,1 0,9 Biens et services divers ,5 103,9 103,9 103,9 0,0 0,9 0,0 0,8 0,0 0,5 I N D I C E G L O B A L ,6 109,1 109,6 107,8-1,6 2,4 1,3 1,7 0,7-0,3 Source : INSD, octobre 2013 Entre février 2012, et juin 2013 l inflation en moyenne annuelle s est située au dessus de la norme de l UEMOA ( 3%). A partir de juillet 2013, elle s est située en dessous de cette norme. Si cette tendance se poursuit, la norme UEMOA de 3% pourrait être respectée cette année. 10

11 Graphique 2: Evolution mensuelle de l inflation sous jacente et de l inflation en moyenne annuelle de janvier 2011 à août 2013 Source : INSD, octobre 2013 Analyse selon l origine et la volatilité des produits Selon la provenance des produits, la variation mensuelle du niveau des prix des produits locaux s est établie à 0,2% en août 2013 tandis que celle des produits importés était en baisse de 0,2%. En termes d inflation en moyenne annuelle, on constate depuis le mois de janvier 2013 un niveau plus élevé des prix des produits locaux comparé à celui des produits importés. En août 2013, l indice des produits locaux était à 2,4% contre 2,2% pour les prix des produits importés. Selon la volatilité des prix des produits, le niveau des prix de l énergie est en baisse de 5,0% en août 2013 par rapport à son niveau du mois précédent. Les produits frais avec un niveau d indice de prix affiché de 114,7 enregistrent ainsi une variation mensuelle de -4,4%. Hors produits frais et énergie, le niveau général des prix a augmenté de 0,3%. L inflation en moyenne annuelle s est établie à 3,8% pour les produits frais, -2,9% pour l énergie et 1,7% pour les hors produits frais et énergie. I.2. FINANCES PUBLIQUES ET DETTE PUBLIQUE A fin août 2013, le solde des opérations financières de l Etat est ressorti excédentaire de 8,9 milliards de francs CFA contre un déficit de 23,2 milliards de francs CFA à la même période en Hors dons, le solde global a été déficitaire de 170,5 milliards de francs CFA à fin août 2013 contre 147,2 milliards de francs CFA une année plutôt. A fin décembre 2013, ce déficit se situerait à 184,9 milliards de francs CFA contre un déficit de 176,5 milliards de francs CFA à fin décembre Hors dons, le déficit passerait de 453,9 milliards de francs CFA à fin décembre 2012 à 701,6 milliards de francs CFA à fin décembre L encours provisoire de la dette publique s est établi à 1 638,4 milliards de francs CFA en août 2013, en accroissement de 2,8% par rapport à fin décembre

12 I.2.1. Recettes totales et dons Au titre des recettes totales et dons, les réalisations se sont situées à 928,6 milliards de francs CFA à fin août 2013 contre 806,1 milliards de francs CFA à la même période en 2012, soit une progression de 15,2%. Cette performance s'explique par une augmentation des recettes propres de 66,9 milliards de francs CFA (+9,9%). Les dons se sont accrus de 55,4 milliards de francs CFA (+44,6%) par rapport à fin août 2012 pour s établir à 179,4 milliards de francs CFA en août A fin décembre 2013, les recettes totales et dons ressortiraient à 1 664,5 milliards de francs CFA, en accroissement de 12,5% par rapport à fin décembre En pourcentage du PIB, les recettes totales et dons seraient de 28,6% en 2013 contre 26,0% en I Recettes totales Les recettes totales ont atteint 749,2 milliards de francs CFA à fin août 2013, contre 682,0 milliards de francs CFA pour la même période en 2012, soit une hausse de 9,9%. Cette amélioration est imputable aussi bien aux recettes fiscales (+61,2 milliards de francs CFA) qu aux recettes non fiscales (+5,5 milliards de francs CFA). A fin décembre 2013, le recouvrement des recettes totales serait de 1 147,8 milliards francs CFA contre 998,9 milliards francs CFA à fin décembre 2012, soit une amélioration de 148,9 milliards de francs CFA. Les recettes fiscales A fin août 2013, les recettes fiscales se sont élevées à 673,8 milliards de francs CFA contre 612,5 milliards de francs CFA à la même période en 2012, soit une hausse de 10,0%. Cette évolution s explique par la hausse des taxes sur les biens et services, des impôts sur les revenus et bénéfices ainsi que des impôts sur le commerce et transactions internationales : - les taxes sur les biens et services ont enregistré une hausse de 33,9 milliards de francs CFA (+10,7%) à fin août 2013, s établissant à 350,5 milliards de francs CFA contre 316,6 milliards de francs CFA à la même période en Cette évolution s est reflétée au niveau des taxes sur la valeur ajoutée (TVA) qui ont augmenté de 32,3 milliards de francs CFA (+13,0%) et des autres taxes spécifiques sur la consommation de 5,6 milliards de francs CFA (+15,1%) alors que les taxes sur les produits pétroliers connaissaient un repli de 13,3% pour se situer à 26,3 milliards de francs CFA au cours de la même période. Ces résultats ont été possibles grâce aux actions suivantes : l informatisation de la gestion des impôts ; le renforcement de l action en recouvrement et la gestion des contribuables ; le renforcement de la lutte contre la fraude, le faux et la corruption ; l amélioration des services aux usagers et de la communication ; l amélioration de l organisation et du rendement des unités à fort potentiel fiscal. 12

13 - le montant total recouvré au titre des impôts sur les revenus et bénéfices est de 196,6 milliards de francs CFA à fin août 2013, soit une progression de 8,1% par rapport à la même période en Cette performance est due essentiellement aux bons résultats des entreprises avec une plus value sur l Impôt sur les sociétés (IS) bien que les activités des sociétés minières aient connu un fléchissement combiné à une baisse du cours de l or sur le marché international. Les actions de recoupement d informations dans le cadre des contrôles fiscaux ont permis également d améliorer le niveau de recouvrement. - le recouvrement des impôts sur le commerce et les transactions internationales a connu une hausse de 9,2 milliards de francs CFA à fin août 2013 comparativement à fin août En effet, le niveau de mobilisation est passé de 101,7 milliards de francs CFA à fin août 2012 à 111,0 milliards de francs CFA à la même période en Cette augmentation est portée essentiellement par les droits sur le commerce extérieur (+8,4 milliards de francs CFA). A fin décembre 2013, les recettes fiscales ressortiraient à 1 022,2 milliards de francs CFA contre 890,8 milliards de francs CFA à fin décembre 2012, soit un accroissement de 131,4 milliards de francs CFA (+14,8%). Le taux de pression fiscale ressortirait à 17,6%, en amélioration de 1,3 point par rapport à 2012 (16,3%). Ces performances sont imputables, entre autres, à la mise en œuvre des actions suivantes au niveau des administrations fiscales et douanières : - la multiplication des contrôles et des vérifications ciblées des entreprises sur les reversements de la TVA ainsi que les redressements fiscaux de certaines sociétés ; - le suivi des états de déclaration sur les hydrocarbures ; - la multiplication des points de contrôle a posteriori surtout au niveau de la prise en charge et du suivi des transits ; - le lancement des opérations de retenue des droits de douane sur les marchés publics ; - le renforcement de l encadrement des services ; - la sensibilisation des acteurs économiques sur le civisme fiscal. Les recettes non fiscales A fin août 2013, le recouvrement des recettes non fiscales est ressorti à 75,3 milliards de francs CFA, en progression de 8,6% par rapport à fin août Cet accroissement est dû aux recouvrements des pénalités de retard sur paiement des taxes et redevances proportionnelles des sociétés minières et du revenu du portefeuille de l Etat. A fin décembre 2013, le niveau de mobilisation des recettes non fiscales atteindrait 125,5 milliards de francs CFA contre 108,0 milliards de francs CFA à la même période en 2012, soit une hausse de 16,2%. 13

14 I Dons A fin août 2013, la mobilisation des dons s est élevée à 179,4 milliards de francs CFA contre 124,0 milliards de francs CFA à la même période en 2012, soit une augmentation de 44,6% (+55,4 milliards de francs CFA). Cette hausse résulte essentiellement des décaissements des dons projets de 55,3 milliards de francs CFA, les dons programmes ayant quasiment stagné (+0,1 milliard de francs CFA). A fin décembre 2013, le niveau des dons se situerait à 516,7 milliards de francs CFA contre 277,5 milliards de francs CFA en 2012, soit une hausse de 239,2 milliards de francs CFA. I.2.2. Dépenses totales et prêts nets A fin août 2013, les dépenses totales et prêts nets se sont inscrits en hausse de 10,9% comparativement à la même période en En effet, ils se sont chiffrés à 919,7 milliards de francs CFA à fin août 2013 contre 829,3 milliards de francs CFA à la même période en Cette augmentation est imputable à un accroissement des dépenses courantes (+12,1%) et des dépenses en capital (+12,6%). A fin décembre 2013, les dépenses totales et prêts nets se situeraient à 1 849,4 milliards de francs CFA, en accroissement de 396,5 milliards de francs CFA (+27,3%) par rapport à fin décembre Cette hausse s explique par des engagements pris par le Gouvernement pour apaiser le climat social et améliorer le pouvoir d achat des populations. En effet, de fortes demandes et de pressantes attentes au plan social sont notées, auxquelles s ajoutent d autres mesures vigoureuses à prendre pour se prémunir de la récession économique et des fluctuations des cours du pétrole et de l or. Ces attentes concernent particulièrement : - la faiblesse des revenus et du pouvoir d achat ; - le chômage et le sous-emploi, notamment des jeunes ; - la précarité de la situation des groupes vulnérables ; - les conditions de vie difficiles des populations. Bien que la prise en charge de ces préoccupations pèse sur les finances publiques, le Gouvernement a engagé des mesures urgentes dans le strict respect des conditions du programme économique et financier appuyé par la Facilité élargie de crédit (FEC) soutenu par le FMI. Le coût total de ces mesures atteindrait 64,0 milliards de francs CFA et serait pris en charge par la loi de finances rectificative en cours d adoption à l Assemblée nationale. Les dépenses courantes Les dépenses courantes, en hausse de 12,1% par rapport à fin août 2012, ont été exécutées à hauteur de 548,1 milliards de francs CFA à fin août Cette augmentation est imputable aux dépenses de fonctionnement (+12,2%), aux transferts courants (+27,5%) et dans une moindre mesure aux dépenses de personnel (+0,3%). 14

15 A fin décembre 2013, les dépenses courantes s établiraient à 829,6 milliards de francs CFA contre 828,7 milliards de francs CFA en 2012, soit une hausse légère de 0,1%. Cette hausse serait tirée principalement par les dépenses de personnel et de fonctionnement qui connaîtraient une augmentation de niveau respectif de 10,2% et 7,9%. - Les dépenses de personnel Les traitements et salaires à fin août 2013 se sont chiffrés à 213,7 milliards de francs CFA contre un niveau d exécution de 213,1 milliards de francs CFA à la même période de l année précédente, soit une hausse de 0,3%. A fin décembre 2013, les dépenses de personnel atteindraient 366,3 milliards de francs CFA, en hausse de 10,2% par rapport à Cette hausse s expliquerait par l incidence financière de la prise en charge des effectifs additionnels des agents de la fonction publique et de la revalorisation des éléments de rémunération (avancement et reclassement). En outre, le relèvement des indemnités de logement et de sujétion au profit des agents de l Etat, pour compter du 1 er juillet 2013, dont la correction est intervenue en fin septembre 2013 expliquerait cette hausse. - Les dépenses sur biens et services Les dépenses de fonctionnement de l administration publique se sont situées à 73,9 milliards de francs CFA à fin août Comparativement à la même période en 2012, les dépenses de fonctionnement ont connu une hausse de 12,2%, correspondant à un montant de 8,0 milliards de francs CFA. A fin décembre 2013, les dépenses de fonctionnement seraient en hausse de 7,9% par rapport à leur niveau à fin décembre 2012 en s établissant à 130,1 milliards de francs CFA contre 120,6 milliards de francs CFA à fin décembre Cet accroissement serait expliqué, entre autres, par la prise en compte de la nouvelle configuration du Gouvernement et l acquisition de matériels et fournitures de bureau pour les effectifs additionnels de la fonction publique. - Les transferts courants Comparativement à fin août 2012, les dépenses de transferts courants ont enregistré une hausse de 52,7 milliards de francs CFA (+27,5%) à fin août En effet, elles sont passées de 191,7 milliards de francs CFA à fin août 2012 à 244,4 milliards de francs CFA à fin août A fin décembre 2013, les dépenses de transferts courants s établiraient à 303,4 milliards de francs CFA, soit une baisse attendue de 9,2% par rapport à fin décembre En effet, le niveau élevé des transferts de 2012 était lié notamment à la gestion de la crise alimentaire, à l appui aux réfugiés maliens et aux élections couplées du 02 décembre Les dépenses en capital Les dépenses en capital ont enregistré une hausse de 12,6% à fin août 2013 pour s établir à 372,7 milliards de francs CFA par rapport à fin août A fin décembre 2013, les dépenses en capital ressortiraient à 1 009,8 milliards de francs CFA, en hausse de 61,6% par rapport à leur niveau à fin décembre

16 Cette tendance s expliquerait par l accroissement des investissements sur ressources propres (+95,2 milliards de francs CFA) et sur ressources extérieures (+254,0 milliards de francs CFA). Les investissements financés sur ressources propres seraient de 497,7 milliards de francs CFA à fin décembre 2013 contre 402,5 milliards de francs CFA à fin décembre Quant aux investissements financés sur ressources extérieures, ils seraient de 471,1 milliards de francs CFA à fin décembre 2013 contre 217,1 milliards de francs CFA à fin décembre La hausse des dépenses d investissement financées sur ressources extérieures qui doubleraient, s expliquerait principalement par l évolution considérable des dons qui passeraient de 111,6 milliards de francs CFA à fin décembre 2012 à 336,3 milliards de francs CFA à fin décembre 2013 (+224,7 milliards de francs CFA). I.2.3. Soldes caractéristiques Le solde global base engagement des opérations financières de l Etat est ressorti excédentaire de 8,9 milliards de francs CFA à fin août 2013 contre un déficit de 23,2 milliards de francs CFA à fin août 2012, en amélioration de 32,1 milliards de francs CFA. A fin décembre 2013, le solde global base engagement des opérations financières de l Etat ressortirait déficitaire à 184,9 milliards de francs CFA, en aggravation de 4,8% par rapport à fin décembre Hors dons, ce déficit ressortirait à 701,6 milliards de francs CFA à fin décembre 2013 contre 454,0 milliards de francs CFA à fin décembre 2012, soit une détérioration de 247,6 milliards de francs CFA. S agissant du solde budgétaire de base, il ressortirait déficitaire de 179,5 milliards de francs CFA en 2013 contre 232,2 milliards de francs CFA en Corrigé, il ressortirait positif à 0,9 milliard de francs CFA contre -66,3 milliards de francs CFA en Quant au solde global base caisse, il est ressorti excédentaire de 34,5 milliards de francs CFA à fin août Hors dons, il enregistre un déficit de 144,9 milliards de francs CFA à fin août A fin décembre 2013, le solde global base caisse serait déficitaire de 184,9 milliards de francs CFA en détérioration de 28,1 milliards de francs CFA (+17,9%) par rapport à Hors dons, il s établirait à 701,6 milliards de francs CFA à fin décembre I.2.4. Financement Le déficit base caisse de 184,9 milliards de francs CFA à fin décembre 2013 serait financé essentiellement par des ressources extérieures nettes à hauteur de 110,6 milliards de francs CFA. Quant aux ressources intérieures nettes, elles atteindraient un niveau de -22,8 milliards de francs CFA. Il sera mobilisé pour couvrir ce déficit un montant d au moins 55,0 milliards de francs CFA au titre des emprunts obligataires, une contribution du FMI de 4,8 milliards de francs CFA et un appel de fonds sur les dépôts auprès de la BCEAO de 32,3 milliards de francs CFA. 16

17 I.2.5. Dette publique A fin août 2013, l encours provisoire de la dette publique s est élevé à 1 638,4 milliards de francs CFA, en accroissement de 2,8% par rapport à fin décembre Il se décompose en dettes extérieure et intérieure de montants respectifs de 1 219,0 milliards de francs CFA et de 419,4 milliards de francs CFA. L accroissement du stock de la dette entre fin 2012 et août 2013 est imputable à la dette extérieure (+7,3%). L accroissement du stock de la dette extérieure est principalement dû aux décaissements et à la variation du cours des principales devises du portefeuille sur la période de décembre 2012 au 31 août Cette tendance à la hausse du stock devrait se poursuivre pour établir la dette extérieure à 1 225,6 milliards de francs CFA en fin Quant à la dette intérieure, elle connait une baisse de l ordre de 8,34%. Cette baisse s expliquerait essentiellement par l amortissement total de certains prêts. Toutefois, il est prévu en fin 2013, l émission d un montant prévisionnel de 55 milliards de francs CFA d emprunt obligataires. Par conséquent, la dette intérieure augmenterait de 2,9% par rapport à fin Globalement, l encours de la dette publique totale atteindrait 1 696,2 milliards de francs CFA à fin Le ratio d endettement (encours/pib nominal) se situerait à 29,2% en 2013 contre 29,1% en En ce qui concerne le service de la dette, les paiements au 31 août 2013 se sont élevés à 59,9 milliards de francs CFA, soit un taux d exécution de 61,6% du niveau initial du service de la dette. Le service total de la dette atteindrait 97,1 milliards de francs CFA à fin décembre Le ratio «Service de la dette sur les exportations» se situerait à 6,6% pour un seuil de soutenabilité de 25%. I.3. COMMERCE EXTERIEUR ET BALANCE DES PAIEMENTS Les échanges extérieurs du Burkina Faso en 2013 seraient marqués par le repli des cours de l'or et la hausse du prix du baril de pétrole brut. Ces deux facteurs entraineraient une dégradation de la balance courante. Toutefois, ces effets négatifs seraient atténués par la bonne orientation des cours mondiaux du coton, du compte de capital et du compte financier. Parallèlement, en matière de gestion des ressources provenant des exportations, les actions de sensibilisation des banques et des opérateurs économiques ainsi que celles de suivi du rapatriement des recettes d'exportation ont été renforcées au cours de l'année 2013 ; ce qui devrait permettre la consolidation des ressources en devises de l'union. I.3.1. Compte des transactions courantes Le déficit du compte courant se dégraderait considérablement atteignant -365,2 milliards de francs CFA contre -89,0 milliards de francs CFA en En pourcentage du PIB, il se dégraderait de 4,7 points passant de 1,6% en 2012 à 6,3% en Cette dégradation serait en grande partie expliquée par la balance des biens. En effet, la balance des biens ressortirait déficitaire de 203,1 milliards de francs CFA, après un excédent de 93,6 milliards de francs CFA en 2012, soit une dégradation de 296,6 milliards de francs CFA expliquée d'une part, par un accroissement des importations et, d'autre part, le repli des exportations. 17

18 Les exportations de biens s'établiraient à 1 339,8 milliards de francs CFA en 2013 contre 1 494,4 milliards de francs CFA en 2012, soit une baisse de 10,3% imputable principalement à une régression des ventes d'or en liaison avec la baisse des cours mondiaux du métal jaune. Quant aux exportations de coton fibre, elles ressortiraient à tonnes, correspondant à une hausse de 40,0% par rapport à la campagne précédente. Ainsi, les exportations en valeur de la fibre augmenteraient de 27,6% par rapport à 2012, pour s'établir à 213,4 milliards de francs CFA. Les importations de biens ressortiraient à 1 542,9 milliards de francs CFA en 2013 contre 1 400,9 milliards de francs CFA une année plus tôt, soit une hausse de 10,1%. Cet accroissement serait imputable tant à l'augmentation des prix qu'à celle des quantités importées de biens alimentaires, de produits pétroliers, de biens d'équipement et de biens intermédiaires. La valeur des produits pétroliers importés devrait s'établir à 471,5 milliards de francs CFA en 2013 contre 443,7 milliards de francs CFA un an auparavant, soit une hausse de 6,3%. Cette évolution serait expliquée à la fois par l'accroissement des cours du baril de pétrole et l'augmentation des quantités importées, en liaison avec la progression de l'activité économique nationale. En outre, les importations des biens d'équipement et intermédiaires augmenteraient respectivement de 9,2% et 10,8% pour s'établir à 506,9 milliards de francs CFA et 321,2 milliards de francs CFA en 2013, en raison essentiellement des investissements prévus dans le domaine de l'énergie, des infrastructures routières et urbaines ainsi que dans le cadre de la poursuite des activités d'exploration et d'exploitation minières. I.3.2. Compte de capital Au titre du compte de capital, le solde se situerait à 183,7 milliards de francs CFA en 2013 contre 138,7 milliards de francs CFA en 2012, soit une amélioration de 32,5%, expliquée par l'augmentation des dons projets (+35,1%), dans le cadre du financement du Programme d'investissement public (PIP) et les transferts nets de capital du secteur privé (+21,6%). I.3.3. Compte financier Le compte financier enregistrerait un excédent de 211,4 milliards de francs CFA en 2013 contre un déficit de 49,6 milliards de francs CFA un an plus tôt, soit une amélioration de 261,1 milliards de francs CFA. Cette évolution du compte financier résulterait de l'accroissement des investissements directs et de portefeuille ainsi que de celui des autres investissements publics et privés. Au total, le solde global de la Balance des paiements ressortirait excédentaire de 30,0 milliards de francs CFA, après un déficit de 3,4 milliards de francs CFA enregistré en I.4. SITUATION MONETAIRE L'évolution de la situation monétaire du Burkina Faso a été caractérisée, entre fin juillet 2012 et fin juillet 2013, par une progression de la masse monétaire de 14,2%, sous l'impulsion du crédit intérieur (+306,0 milliards de francs CFA, soit +29,9%), les avoirs extérieurs nets s'étant contractés de 148,0 milliards de francs CFA au cours de la même période. 18

19 I.4.1. Avoirs extérieurs nets Les Avoirs extérieurs nets (AEN) se sont établis à 599,5 milliards de francs CFA à fin juillet 2013, en décélération de 19,8% par rapport à fin juillet Cette baisse est imputable aussi bien à l'institut d'émission (-45,5 milliards de francs CFA) qu'aux banques (-102,5 milliards de francs CFA). A fin décembre 2013, sur la base des projections, les avoirs extérieurs devraient augmenter de 30,0 milliards de francs CFA (+4,4%) par rapport à fin décembre Ainsi, les avoirs extérieurs nets s établiraient à 708,9 milliards de francs CFA à fin décembre 2013 et se répartiraient à hauteur de 258,9 milliards de francs CFA pour la BCEAO et 450,0 milliards de francs CFA pour les banques. La hausse des avoirs extérieurs nets de la Banque Centrale s'expliquerait principalement par le renforcement du dispositif de suivi du rapatriement des recettes d'exportation et de sensibilisation des opérateurs économiques à cet effet. I.4.2. Crédit intérieur Le crédit intérieur est ressorti à 1 328,4 milliards de francs CFA à fin juillet 2013 contre 1 022,3 milliards de francs CFA à fin juillet 2012, en hausse de 29,9%. Cette évolution résulte de la progression de 34,2% des crédits à l'économie, la Position nette du gouvernement (PNG) s'étant, par contre, améliorée de 38,3 milliards de francs CFA au cours de la période sous revue. A fin décembre 2013, le crédit intérieur s établirait à 1 373,1 milliards de francs CFA, soit un accroissement de 21,2% par rapport à fin décembre Cette évolution serait imputable à la hausse des crédits à l'économie de +232,2 milliards de francs CFA (+20,1%) et, dans une moindre mesure, la dégradation de la PNG de 3,0 milliards de francs CFA sur la même période. Les crédits à l'économie sont ressortis à 1 351,7 milliards de francs CFA à fin juillet 2013, soit une expansion de 34,2% en glissement annuel. A fin décembre 2013, les crédits à l économie se situeraient à 1 418,4 milliards de francs CFA contre 1 181,2 milliards de francs CFA un an plus tôt, soit une augmentation de 20,1%. Les éléments explicatifs de cette évolution se présentent comme suit : l'encours résiduel des crédits de la campagne 2012/2013 s'établirait à 25,0 milliards de francs CFA à fin décembre 2013 au regard du rythme actuel des remboursements et son dénouement total devrait intervenir à fin janvier les crédits ordinaires : Court terme l'accroissement des concours accordés, principalement à des fins de trésorerie, aux sous-secteurs «Commerce de gros, de détail et restauration», «Bâtiments et travaux publics» et «Transports, entrepôts et communications», à la faveur de l'accélération des dépenses d'investissement et courantes. Ces dépenses seront exécutées dans un contexte de renforcement des mesures sociales du Gouvernement et de la célébration du 53 ème anniversaire de l indépendance du Burkina Faso à Dori dans la région du sahel. l'augmentation des crédits intrants, en liaison avec la hausse attendue de la 19

20 production de coton graine. Moyen et long termes la progression des crédits à moyen et long termes accordés, d'une part, à la branche «BTP» pour la construction des infrastructures en général et en particulier de logements sociaux et, d'autre part, à la branche «Electricité, gaz et eau», en vue du développement des infrastructures énergétiques pour renforcer les capacités de production et de distribution d'énergie électrique. La PNG s'est améliorée de 38,3 milliards de francs CFA, en passant de +14,9 milliards de francs CFA à fin juillet 2012 à -23,4 milliards de francs CFA à fin juillet A fin décembre 2013, elle devrait se dégrader faiblement par rapport à fin décembre 2012 pour se situer à -45,3 milliards de francs CFA. Cette détérioration serait principalement portée par l'augmentation des engagements de l'etat sous l'effet de la hausse des concours du système bancaire, à la suite des émissions des titres publics et des crédits du FMI attendus dans le cadre de la FEC 1. En effet, le Trésor Public a prévu une émission d'obligations du Trésor par syndication d'un montant de 55,0 milliards de francs CFA en octobre En outre, le cumul des tombées d'échéances des obligations du Trésor s élèveraient à 29,6 milliards de francs CFA à fin 2013, soit 7,6 milliards de francs CFA en mai, 7,9 milliards de francs CFA en juin, 5,9 milliards de francs CFA en juillet et 8,2 milliards de francs CFA en septembre. L'accroissement des engagements de l'etat à l'égard du système bancaire est justifié également par l'accroissement des dettes du Gouvernement, à la faveur de la titrisation des moins values sur les prix des hydrocarbures de la SONABHY 3 (+26,8 milliards de francs CFA de souscription pour sept (7) banques locales 4 ) et des engagements de la BRAFASO vis-à-vis du système bancaire rachetés par l'etat 5. I.4.3. Masse monétaire Suivant l évolution résultant de ses contreparties, la masse monétaire est ressortie à 1 834,2 milliards de francs CFA à fin juillet 2013, enregistrant ainsi une amplification de 228,8 milliards de francs CFA (+14,2%) par rapport à fin juillet Cette expansion est imputable aux dépôts (+244,1 milliards de francs CFA), la circulation fiduciaire s'étant, au contraire, décélérée de 7,9% au cours de la même période. A fin décembre 2013, la masse monétaire s établirait à 1 982,0 milliards de francs CFA, en accroissement de 13,9% par rapport à fin décembre Elle se répartirait ainsi qu'il suit : Circulation fiduciaire: 242,2 milliards de francs CFA ; Dépôts : 1 739,8 milliards de francs CFA ; 1 Une mobilisation de 2,5 milliards de francs CFA auprès du FMI a été faite en juillet 2013 au titre de la FEC. 2 Taux annuel de 6,5%, 7 ans dont 2 ans de différé 3 38,3 milliards de francs CFA au total. La SONAPOST y a souscrit pour 3,2 milliards de francs CFA 4 Taux d'intérêt : 6,5% ; durée : 9 ans ; souscription de chaque banque : 3,8 milliards de francs CFA. 5 17,0 milliards de francs CFA à fin août 2013 vis-à-vis de trois (03) banques de la place 20

21 dont : - dépôts en banque: 1 644,1 milliards de francs CFA ; dépôts au Compte Courant Postal: 10,0 milliards de francs CFA ; dépôts à la Caisse National d Epargne: 85,7 milliards de francs CFA. I.5. ETAT DE MISE EN ŒUVRE DE LA SCADD EN L année 2012 a été la deuxième année de mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). Les mesures et actions programmées pour l'année 2012 ont été exécutées dans un contexte sociopolitique intérieur plus apaisé et de bonne pluviosité. L'organisation des premières élections couplées (législatives et municipales) au Burkina Faso, avec l'utilisation pour la première fois de la biométrie, a aussi marqué cette deuxième année de mise en œuvre de la SCADD. Cependant, l année 2012 a connu une crise alimentaire et des tensions géopolitiques, notamment le conflit au nord Mali. Selon les axes stratégiques, l état de mise en œuvre de la SCADD se présente comme suit : I.5.1. DEVELOPPEMENT DES PILIERS DE LA CROISSANCE ACCELEREE (AXE 1) - Promotion des pôles de croissance Les actions de promotion des pôles de croissance se sont poursuivies et ont été accentuées en 2012, avec la restructuration effective de la Maîtrise d'ouvrage de Bagré (MOB). Cette structure a été transformée en Société d'économie mixte (SEM), dénommée "Société de développement intégré du pôle de Bagré", (BAGREPOLE). - Développement du secteur agricole : agriculture, élevage, pêche et foresterie Dans le sous-secteur de l'agriculture, des actions d'envergure se sont poursuivies en 2012 avec notamment : - l adoption du Programme national du secteur rural (PNSR) ; - la tenue des états généraux de la filière coton ; - la poursuite de la mise à disposition d intrants, d équipements, de technologies aux producteurs et le renforcement de leurs capacités. Dans le sous-secteur élevage, les activités majeures menées ont concerné la poursuite des vaccinations et les traitements contre les principales maladies. Pour l alimentation des animaux, il a été mis à la disposition des éleveurs et producteurs des fourrages et des sous produits agro industriels. 6 Rapport de performance de la SCADD en

22 Dans le domaine de la protection des végétaux, le contrôle de l'état sanitaire, des produits agricoles et produits végétaux ainsi que la lutte contre les fléaux et les autres nuisibles des denrées stockées se sont poursuivis. En matière d'amélioration des productions forestières, fauniques et halieutiques, l'année 2012 a vu la poursuite des activités d'aménagement dans ha de forêts. - Développement du secteur minier Nonobstant la crise financière mondiale qui a frappé de nombreux secteurs, dont celui des mines, les activités de recherche, de construction et d'exploitation minières se sont poursuivies. En outre, un contrat a été signé entre l'etat et la société Newmont Ventures Limited, en vue de la reprise des activités minières du district aurifère de Poura. De même, un accord a été signé entre l'etat et la société Pan African Burkina Limited pour la réalisation des projets intégrés de Tambao dédiés à la production de manganèse. L'année 2012 a également vu le démarrage des activités du Projet d'appui au développement du secteur minier (PADSEM) et l'organisation de la 5ème édition des Journées de promotion minière du Burkina Faso (PROMIN 2012). - Développement de l'artisanat, des industries culturelles et touristiques La Stratégie nationale de développement de l'artisanat au Burkina Faso (SNDA-BF) a été élaborée et validée en Le projet de construction du Centre national d'appui à la transformation artisanale du coton (CNATAC) et le projet de construction du Village artisanal de Bobo-Dioulasso (VAB) participeront à une meilleure structuration du sous-secteur de l artisanat. Dans le domaine des industries culturelles et touristiques, la formulation de projets de grappes d'entreprises relatifs aux industries culturelles, au tourisme et à l'hôtellerie a été entamée. Par ailleurs, le Programme d'appui au renforcement des politiques et industries culturelles (ARPIC) a été mis en place. Le dynamisme des opérateurs privés a été confirmé par la réalisation d'infrastructures hôtelières, la création d'agences de voyage et d'établissements divers de tourisme, le tout, pour un investissement de 15, 7 milliards de francs CFA. - Développement des Petites et moyennes entreprises / Petites et moyennes industries (PME/PMI) Au titre du développement des PME/PMI, l'année 2012 a connu la poursuite du Programme de restructuration des entreprises en difficulté (PRED), à travers une allocation budgétaire de 7 milliards de francs CFA au fonds de restructuration des entreprises en difficulté. En outre, pour le financement des PME/PMI, des concertations avec les institutions financières et bancaires ont permis le cofinancement de porteurs de projets à hauteur de 122,6 millions de francs CFA. 22

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