Description et Analyse d une épizootie d hépatite des callithricidésau Parc Zoologique de Lille

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1 Description et Analyse d une épizootie d hépatite des callithricidésau Parc Zoologique de Lille D. Ordonneau; I. Kondova; M. N. Lucas; H. Niphuis; E. Verschoor Le Ve congrès international vétérinaire Francophone sur les Animaux Sauvages et Exotiques Introduction : Présentation de l agent infectieux Hépatite des callithricidés = maladie virale touchant les callithricidés et Callimiconidés, et provoquée par le virus de la lymphochorioméningite (LCMV) Famille des Arénavirus (virus à ARN), provoquant par exemple les fièvres hémorragiques foudroyantes (fièvre de Lassa) Population réservoir : les rongeurs, excrétion du virus dans les urines et les fécès Mode de contamination : alimentation à base de souriceaux contaminés ou vie en promiscuité avec des rongeurs porteurs du virus Potentiel zoonotique : symptômes grippaux voire une méningoencéphalite, tératogène (cécité, parésie, retard mental, létalité) 1

2 Introduction : Etude clinique Durée d incubation : 2 semaines environ organes cibles : foie, reins, rate, organes lymphatiques symptômes cliniques très frustres : apathie, anorexie; ictère, dyspnée mortalité quasiment égale à 100 % une fois les symptômes apparus A l autopsie, on observe un ictère, une hyperplasie des organes lymphoïdes, et une hépatosplénomégalie Aucun traitement efficace à ce jour (immun sérum, ribavirine ont été essayé sans succès) Immunisation possible, sans signe de maladie, et pas de portage sain Introduction : Étude épidémiologique Maladie principalement diagnostiquée aux États-unis : 67 cas depuis les années 80 En Europe, un cas en Angleterre dans les années 80 et un cas récemment au Zoo de Dortmund en 2000 en Allemagne Enquêtes sérologiques sur les primates : présence d une immunité chez des callithricidés et chez d autres espèces de primates (lémuriens, babouins, cébidés) Enquêtes sérologiques sur les humains : deux séropositifs sur 50 parmi les équipes travaillant avec les primates (deux vétérinaires) Rôle sous estimé en néonatalogie lors de cas de retard mental aux États-unis Problème majeur dans le programme de conservation in-et ex-situ du Tamarin lion doré (Chrysomelasleontopithecus) 2

3 Description du contexte : Présentation au public à travers des vitres de 6 espèces de Callithricidés et 1 espèce de Callimiconidés Chaque espèce est présentée séparément (sauf les ouistitis pygmés qui sont mélangés aux goeldis) 4 Ouistitis communs 11 Tamarins à mains rousses 8 Ouistitis de Geoffroy 5 Tamarins empereur iguane 4 Goeldis et 3 pygmés 3 Tamarins labiés Couloir de service Description des cages Description de l épizootie : En février 2006 : Décès de 3 ouistitis communs en 8 jours : 3 mâles de 11, 2 et 1 ans. Symptômes neuro : crises épileptiformes de plus en plus fréquentes aboutissant à la mort de l animal Traitements entrepris (Marbofloxacine, TMP-sulfa, clindamycine, corticoïdes, calcium, FORTIMEL) ne semblent avoir aucun effet : décès en 48 h à une semaine après l apparition des premiers symptômes Appétit maintenu 3

4 Description de l épizootie : Mi-février 2006 : Décès de 3 ouistitis communs en 8 jours : 3 mâles de 11, 2 et 1 ans. Début mars: le dernier ouistiti commun de 1 an isolé en hospitalisation montre les mêmes symptômes. Symptômes neuro : crises épileptiformes de plus en plus fréquentes aboutissant à la mort de l animal Traitements entrepris (sulfadiazine et pyriméthamine, corticoïdes, ultra B, FORTIMEL) ne semblent avoir aucun effet : décès en 3 jours Description de l épizootie : Mi-février 2006 : Décès de 3 ouistitis communs en 8 jours : 3 mâles de 11, 2 et 1 ans. Début mars: le dernier ouistiti commun de 1 an isolé en hospitalisation montre les mêmes symptômes. Début mars : décès d un mâle goeldi de 2 mois, après 4 jours de traitement. Symptômes : maigreur et faiblesse 4

5 Description de l épizootie : Mi-février 2006 : Décès de 3 ouistitis communs en 8 jours : 3 mâles de 11, 2 et 1 ans. Début mars: le dernier ouistiti commun de 1 an isolé en hospitalisation montre les mêmes symptômes. Début mars : décès d un mâle goeldi de 2 mois, après 4 jours de traitement. Début avril : la femelle goeldiest retrouvée agonisante (historique de diarrhée chronique intermittente Symptômes : légère maigreur, peau très jaune Description de l épizootie : Mi-février 2006 : Décès de 3 ouistitis communs en 8 jours : 3 mâles de 11, 2 et 1 ans. Début mars: le dernier ouistiti commun de 1 an isolé en hospitalisation montre les mêmes symptômes. Début mars : décès d un mâle goeldi de 2 mois, après 4 jours de traitement. Début avril : la femelle goeldiest retrouvée agonisante (historique de diarrhée chronique intermittente Début mai : 1 ouistiti pygméretrouvé mort et un visiblement apathique. Symptômes : apathie, légère amyothrophie, muqueuses linguales blanchâtres Traitement : marbofloxacine, aciclovir, FORTIMEL, vitamines, réhydratation, AINS 5

6 Description de l épizootie : Début juillet : décès de 1 ouistiti de Geoffroy âgé de 48 h Symptômes : fait deux chutes 24 h après la naissance, intervalle entre les deux mises-bas très court. Fin août : en quatre jours, Deux goeldis (père et fils) semblent apathiques : le fils de 1 an décède dans la nuit, le père décède après 4 jours de traitement. Une femelle ouistiti de geoffroy de 1 an est retrouvée morte, sans aucun symptôme au préalable Une femelle tamarin à mains rousses est retrouvée morte, sans aucun symptôme au préalable Symptômes : pour les goeldis: légère amyotrophie, apathie, crise de convulsions à la capture, légère leucocytose. le : décès d un ouistiti de geoffroy de 2,5 mois. Symptômes : 5 jours avant : chute des parents, tremblements, puis ras. Le jour du décès : retrouvé au sol, crises épileptiformes de plus rapprochées. Appétit maintenu Description de l épizootie : Début juillet : décès de 1 ouistiti de Geoffroy âgé de 48 h Symptômes : fait deux chutes 24 h après la naissance, intervalle entre les deux mises-bas très court. Fin août : en quatre jours, Deux goeldis (père et fils) semblent apathiques : le fils de 1 an décède dans la nuit, le père décède après 4 jours de traitement. Une femelle ouistiti de geoffroy de 1 an est retrouvée morte, sans aucun symptôme au préalable Une femelle tamarin à mains rousses est retrouvée morte, sans aucun symptôme au préalable le : décès d un ouistiti de geoffroy de 2,5 mois. le : décès d un ouistiti de geoffroy de 8 ans. Symptômes : apathique, faible, stress de la capture déclenche des convulsions, mis en hospi, décès au bout de 48h malgré traitement (réhydratation, ZOVIRAX, FORTIMEL, VALIUM). Biochimie montre pbhépatique : forte augmentation de la bilirubine, PAL, ASAT. Légère leucocytose. Avril et Mai 2007 (un an plus tard) : Décès de 3 tamarins à mains rousses 6

7 Variations des paramètres biochimiques : A l autopsie, Augmentation systématique des paramètres hépatiques (PAL, ASAT, Bilirubine) Ictère marquée Plages de décoloration sur le foie et hépatomégalie Adénite généralisée splénomégalie Œdème du poumon Exsudat inflammatoire péritonéale et thoracique Analyse bactériologique : Des prélèvements de foie, ganglions, tube digestif sont envoyés au LVD et en laboratoire d humaine Aucun germe n est mis en évidence Analyse coprologique : Aucun parasite n a été mis en évidence dans les fécès Autres examens complémentaires : PCR toxoplasmose négative PCR néosporosenégative Recherche alpha-herpès virus négatif sur deux animaux 7

8 Analyse histologique : Hépatite Analyse histologique : Hépatite 8

9 Analyse histologique : Hépatite Néphrite interstitielle Analyse histologique : Hépatite Néphrite interstitielle Méningoencéphalite 9

10 Analyse histologique : Hépatite Néphrite interstitielle Méningoencéphalite Pneumonie Pétéchies sous-cutanées et intramusculaires infiltrat inflammatoire diffus présent dans tous les organes Hyperplasie des formations lymphoïdes digestives spléniques et mésentériques Diagnostic différentiel : origine parasitaire: toxoplasmose, néopsorose, cryptosporidiose Enclos proche de celui de félidés Symptômes neuro PCR toxoplasmose et néosporosenégative Copronégative origine bactérienne ou fongique: les bactérioet mycon ont donné aucun résultat inefficacité des antibiotiques rien à l histologie 10

11 Les différentes hypothèses possibles : origine virale : Les alpha-herpès virus : La présence de corps d inclusions, et d ulcères labiales sur un animal Symptômes neuro Le contact soigneur recherche virale négative sérologie négative absence de lésions cutanées systématiques Les différentes hypothèses possibles : origine virale : Les gamma-herpès virus (saimiri, ateles, EBV, cal-hv 3): une virémie assez longue symptômes non spécifiques : léthargie, anorexie, augmentation du volume abdominale, avec à l autopsie une pâleur du foie, du rein, adénite, et finesse des parois intestinales maladie lymphoproliférative 11

12 Les différentes hypothèses possibles : origine virale : L hépatite des callithricidés: Symptômes peu spécifiques : dyspnée, léthargie, jaunisse, coagulopathie, mort soudaine avec ou sans symptôme. Biochimie : PAL, ASAT, Bilirubine &&& Contexte épidémiologique (observation de rongeurs dans les cages, forte densité d animaux, cages vétustes) Fort taux de mortalité À l autopsie : hépato et splénomégalie,, épanchement abdominal et thoracique, ictère, hémorragies SC et IM. A l histologie : hépatite, splénite, encéphalite, hyperplasie des organes lymphoïdes, œdème pulmonaire PCR LCMV positives sur foies et souris capturées Discussion : Étude sérologique : Prélèvements de sérum sur 29 primates vivants sur le parc (16 callithricidés, 7 lémuriens, 4 cébidés, un hylobatidé, 1 lorisidé) Prélèvements de sérum sur le personnel du parc (24 individus) Recherche Ig M et IgG par immunofluorescence par le BPRC Tous les primates négatifs sauf une femelle ouistiti de Geoffroy (taux Ig G important) Tout le personnel du parc négatif 12

13 Discussion : Amélioration des conditions d élevage : Rénovation complète des cages, présentation de moins d espèces dans enclos plus grands, avec une étanchéité par rapport aux rongeurs Amélioration de la ration alimentaire avec proposition d un troisième repas riche en protéines Utilisation d une paire de gants par cage et installation de pédiluves à l entrée de chaque cage Conclusion : Première épizootie d hépatite des callithricidés en France Multiplicité des facteurs favorisants sur le site Variabilité des signes observés, avec symptômes neurologiques non décrit dans la bibliographie Impact zoonotique mineur mais à priori variable en fonction des souches virales en cause 13

14 Merci de votre attention. 14

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