L ARS OI renforce les mesures et appelle à la vigilance

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1 DOSSIER DE PRESSE 28 février 2014 Circulation de la dengue à Mayotte : L ARS OI renforce les mesures et appelle à la vigilance Contact Presse : Huguette YONG-FONG - Tél : Port : Courriel : huguette.yong-fong@ars.sante.fr

2 La situation épidémiologique de la dengue à Mayotte a évolué depuis deux semaines : six cas autochtones supplémentaires ont été recensés à Petite Terre, Koungou, Bandrélé et Mamoudzou, soit un total de 26 cas détectés depuis le début de l année. Cette situation suggère la présence d une circulation autochtone de la dengue dans l île. Afin de limiter la propagation du virus, l ARS OI intensifie les mesures de lutte et de surveillance et recommande la plus grande vigilance à la population : consulter un médecin en cas d apparition des symptômes et se protéger contre les piqûres de moustiques. Situation épidémiologique au 28 février 2014 Au cours des deux dernières semaines, du 10 au 23 février, 6 nouveaux cas autochtones de dengue sont survenus à Mayotte. Ainsi, après avoir diminué à la fin du mois de janvier, le nombre total de cas de dengue signalés à la plateforme de veille sanitaire de l ARS Océan Indien à Mayotte est de nouveau en augmentation. Au total, depuis le 1er janvier 2014, 26 cas de dengue ont été détectés à Mayotte dont 8 autochtones, 17 importés et un d origine indéterminée. Parmi ces 26 cas, sept patients ont dû être hospitalisés mais leur évolution a été favorable. >> Retrouvez le point épidémiologique détaillé en annexe Rappel des recommandations à la population >> Consulter rapidement un médecin La dengue est une maladie qui nécessite parfois une hospitalisation et certaines formes hémorragiques, qui restent rares, peuvent être graves voire mortelles. Aussi, l ARS OI rappelle à la population qu il est impératif, en cas d apparition brutale de fièvre éventuellement associée à des maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées, nausées, vomissements, saignements ou fatigue : - de consulter rapidement un médecin - de continuer à se protéger des piqûres de moustiques (en utilisant des produits répulsifs et en dormant nuit et jour sous moustiquaire) >> Lutter contre les moustiques : chacun peut agir! La lutte contre les moustiques et contre la propagation de la dengue dépend de l action de tous les mahorais. La période actuelle est très favorable au développement des moustiques, vecteurs de la dengue. Ces derniers pondent dans de petites collections d eau stagnante, souvent créées par l homme autour de son habitation. Par conséquent, la vigilance doit être accrue pour lutter contre les moustiques : - éliminer les eaux stagnantes dans son environnement (vider les soucoupes, vérifier l écoulement des gouttières, déposer les déchets dans les poubelles, vider les petits récipients, couvrir les stockages d eau ), - éliminer les déchets pouvant générer des gîtes larvaires De plus, et afin de limiter les risques de transmission de la maladie, il est impératif de bien se protéger contre les piqûres de moustiques (moustiquaires, diffuseurs, répulsifs, vêtements couvrants, ). Dossier de presse_ars Océan Indien_28 février 2014

3 Mesures prises par l ARS OI >> Information des médecins Les médecins de l île font l objet d une information individuelle afin de favoriser la déclaration précoce des cas dès suspicion. Une notice d information sur la maladie a été diffusée largement aux professionnels de santé de l île dans ce même objectif. >> Intervention autour des cas signalés Les mesures ont été renforcées par le service lutte anti-vectorielle (LAV) de l ARS OI autour de tous les signalements de cas de dengue, dès lors que leur adresse est connue afin de : - rechercher de nouvelles suspicions de dengue dans l entourage des personnes malades et le cas échéant leur demander de consulter un médecin sans tarder, - éliminer ou traiter toutes les situations de proliférations de moustiques, vecteur de la dengue (larves qui prolifèrent dans les eaux stagnantes dans les pots, soucoupes, déchets,...), - informer les personnes rencontrées sur le risque de transmission de la dengue, et les moyens de prévention : éliminer les gîtes larvaires et se protéger contre les piqûres de moustiques, - procéder à des actions de lutte mécanique, biologique, et chimique si nécessaire traitements insecticides dans les cours et jardins, - procéder à des pulvérisations insecticides dans l'ensemble des zones concernées. >> Renforcement des actions de communication auprès de la population Compte tenu de l évolution de la situation, l ARS renforce les actions de communication pour sensibiliser la population : - Diffusion de spots radio, à partir de cette semaine sur plusieurs stations locales - Affichage dans les lieux publics, à l aéroport. Point sur les mesures de lutte anti-vectorielle autour des cas de dengue signalés Les interventions de la LAV autour des cas ont représenté depuis le 1er janvier 2014 : visites de maisons : recherche active de cas secondaires, identification et élimination des gîtes larvaires, information du public - Des traitements ciblés : cours, jardins, espaces collectifs, tas de déchets et d encombrants, maisons abandonnées ou squattées - Une mobilisation des services techniques des communes concernées par les cas autochtones pour le nettoyage La dengue est une arbovirose transmise par l intermédiaire de moustiques du genre Aedes. Dans sa forme classique, la dengue se caractérise par une fièvre d apparition brutale accompagnée d un ou plusieurs des symptômes suivants : frissons, maux de tête, douleurs articulaires et/ou musculaires, nausées, vomissements Dans 2 à 4% des cas, il peut y avoir évolution vers une forme grave. Il existe une proportion élevée (jusqu à 80%) de formes asymptomatiques, donc sans aucune manifestation perçue. Dossier de presse_ars Océan Indien_28 février 2014

4 CIRE OCÉAN INDIEN Surveillance de la dengue à Mayotte Point épidémiologique - N 08 du 28 février 2014 Situation épidémiologique au 26 février Au cours des deux dernières semaines (S-07 et S-08), 6 nouveaux cas autochtones de dengue sont survenus à Mayotte. Ainsi, après avoir considérablement diminué à la fin du mois de janvier, le nombre total de cas de dengue signalés à la plateforme de veille sanitaire de la délégation de l île de Mayotte de l ARS Océan Indien est de nouveau en augmentation (Figure 1). Par ailleurs, on assiste à un inversement du ratio entre les cas autochtones et importés, puisque les patients infectés sur le territoire représentaient une minorité jusqu à fin janvier (2/18 soit 11%) et sont devenus majoritaires depuis début février (6/8 soit 75%). Au total, depuis le 1 er janvier 2014, 26 cas de dengue ont été détectés à Mayotte dont 8 autochtones, 17 importés et un d origine indéterminée Figure 1 Répartition des cas de dengue par date de début des signes, Mayotte, 2014 (n=26) Cas autochtone Cas importé Origine indéterminée janvier février Données à consolider Figure 2 Distribution géographique des cas de dengue, Mayotte, 2014 (n=25) Cas autochtone Cas importé La répartition géographique des 25 cas ayant pu être retrouvés suggère que le nord-est de l île est le secteur le plus touché (Figure 2). Plus de la moitié des cas (10/18 importés et 4/8 autochtones) sont survenus à Mamoudzou mais résident dans des villages différents (centre Mamouzdou, Kawéni et M tsapéré) et aucun lien géographique ou épidémiologique direct n a pu être mis en évidence entre eux. Par ailleurs, des cas autochtones ont également été détectés sur Petite Terre (n=1) où deux cas importés avaient préalablement été identifiés, ainsi qu à Koungou (n=2) et Bandrélé (n=1) où aucun cas n avait été signalé jusqu à présent. Parmi les 26 cas survenus depuis le début de l année, un seul était un enfant de mois de 15 ans. Plus de la moitié (n=15 soit 58%) étaient des hommes. Au total, 7 patients ont dû être hospitalisés mais leur évolution a été favorable. Analyse de la situation La survenue de 6 cas autochtones de dengue à Mayotte au cours des deux dernières semaines, sans lien épidémiologique entre eux, suggère l installation d une circulation autochtone du virus à bas bruit dans l île. Le nord-est (Mamoudzou, Koungou et Petite Terre) semble être le secteur le plus concerné, mais le virus pourrait également circuler dans d autres communes de l île. Les conditions climatiques actuelles étant fortement propices à l intensification de cette circulation virale, la vigilance doit être accrue dans les semaines à venir afin de lutter contre le vecteur et de détecter précocement les nouveaux cas. Le point épidémio CIRE OCEAN INDIEN N février 2014 Page 1

5 Recommandations aux médecins Devant tout syndrome dengue-like *: Prescrire une confirmation biologique chikungunya et dengue - dans les 4 premiers jours après la date de début des signes (DDS) : RT-PCR uniquement - entre 5 et 7 jours après la DDS : RT-PCR et sérologie (IgM et IgG) - plus de 7 jours après la DDS : sérologie uniquement (IgM et IgG), à renouveler à 15 jours d intervalle minimum dans le même laboratoire afin de confirmer ou infirmer le cas si le premier résultat est positif. * Syndrome dengue like : fièvre 38,5 C associée à un ou plusieurs symptômes non spécifiques (douleurs musculo-articulaires, manifestations hémorragiques, céphalées frontales, asthénie, signes digestifs, douleur rétro-orbitaire, éruption maculopapuleuse) ; en l absence de tout autre point d appel infectieux. Le point épidémio dengue à Mayotte Points clés 8 cas autochtones de dengue en 2014 Mise en évidence d une circulation virale à bas bruit Rechercher d éventuels signes d alertes et sensibiliser le patient afin qu il consulte immédiatement en cas d apparition (c.f. liens utiles : Le Point sur la dengue) ; Traiter les douleurs et la fièvre par du paracétamol (l aspirine, l ibuprofène et autres AINS ne doivent en aucun cas être utilisés). Signaler les cas confirmés, les suspicions de cas groupés et les cas cliniquement très évocateurs (notamment en cas de signes d alerte, ou de retour d une zone où le virus circule actuellement ou connue pour être susceptible de circuler...) à la Plateforme de veille et d urgences sanitaires de votre île : Plateforme de veille et d urgences sanitaires A Mayotte Tel : Fax : ars-oi-cvags-mayotte@ars.sante.fr Recommandations à la population A la Réunion Tel : Fax : ars-oi-signal-reunion@ars.sante.fr Liens utiles Le point sur la dengue fileadmin/oceanindien/internet/ Actualites/ le_point_sur_la_dengue.pdf Fiches de notification gouv.fr/gf/cerfa_12685.do gouv.fr/gf/cerfa_12686.do Directeur de la publication : Dr Françoise Weber, Directrice Générale de l InVS Rédacteur en chef: Laurent Filleul, Responsable de la Cire océan Indien CONSULTER IMMEDIATEMENT SON MEDECIN TRAITANT En cas de fièvre accompagnée d un ou plusieurs de ces symptômes : frissons, courbatures, maux de tête, douleurs articulaires, douleur derrière les yeux, diarrhée, vomissements, perte totale d appétit, fatigue intense. LUTTER CONTRE LA TRANSMISSION DE LA MALADIE EN COMBATTANT SON VECTEUR Eliminer les lieux de ponte du moustique (eaux stagnantes dans les pots, soucoupes, déchets, etc.). Cette lutte collective est le moyen le plus efficace pour freiner sa prolifération et l empêcher de transmettre des maladies. Se protéger des piqûres (port de vêtements longs, utilisation de répulsifs et de moustiquaires), y compris quand on est malade pour ne pas contaminer sa famille et son entourage. Comité de rédaction : Cire océan Indien Elsa Balleydier Elise Brottet Nadège Caillère Sophie Larrieu Isabelle Mathieu Frédéric Pagès Jean-Louis Solet Pascal Vilain Diffusion : Cire océan Indien 2 bis, av. G. Brassens CS Saint Denis Cedex 9 France La Réunion Téléphone : +262 (0) Fax : +262 (0) Remerciements : plateforme de veille et d urgences sanitaires de Mayotte, agents de la LAV de la DIM de l ARS OI, laboratoire du CHM, CNR (IMTSSA) et CNR associé (laboratoire CHU Réunion Nord) des arbovirus, laboratoires privés et du CHU de la Réunion, médecins libéraux et hospitaliers. N février 2014 Page 2 Le point épidémio CIRE OCEAN INDIEN Si vous souhaitez faire partie de la liste de diffusion des points épidémiologiques, envoyez un mail à ARS-OI-CIRE@ars.sante.fr

6 Contact presse : Huguette YONG-FONG Responsable de la Communication Agence de Santé Océan Indien Courriel : huguette.yong-fong@ars.sante.fr Tél : Site Internet : Dossier de presse_ars Océan Indien_28 février 2014

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