Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Rapport final

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1 DR-B d COMITÉ TECHNIQUE FRANCO-SUISSE SUR LA GESTION SÉDIMENTAIRE DU RHÔNE GENEVOIS ET DU HAUT-RHÔNE FRANÇAIS Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Rapport final Octobre 2014

2 SOMMAIRE 1. Préambule Contexte de l étude Objet du rapport Dynamique sédimentaire du Haut Rhône français Dynamique sédimentaire avant les aménagements anthropiques Transit sédimentaire actuel du Haut-Rhône français Sources des données Apports des affluents du Haut-Rhône français Bilan du transit des sédiments grossiers Bilan du transit des sédiments fins Rythme de comblement des retenues CNR et niveaux d équilibre Perspectives de l Étude Globale de Orientation de gestion des sédiments grossiers proposée par l EGR Orientation de gestion des sédiments fins proposée par l EGR Synthèse de la dynamique sédimentaire du Haut-Rhône Enjeux liés à la gestion sédimentaire du Haut-Rhône Généralités Sécurité des ouvrages hydrauliques Barrage de Génissiat Autres aménagements CNR du Haut-Rhône Production d énergie Transfert de pollution Les chasses de Verbois de 1945 et Les chasses de Verbois de 1949 à Les chasses de Verbois de 1960 et Les chasses de Verbois de 1969 à La chasse de Verbois de Les chasses de Verbois de 1981 à Les chasses de Verbois de 1990 à Culture et patrimoine liés au Rhône Ressource en eau Inondation Hydromorphologie Fonctionnement des écosystèmes et évolution des retenues Fonctionnement des écosystèmes Évolution des retenues Navigation Synthèse des enjeux en lien avec la gestion sédimentaire du Haut-Rhône Bilan des chasses précédentes Présentation des différents modes de gestion sédimentaire envisagés DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 2/135

3 5.1. Gestion passive des retenues Retenue de Génissiat Autres retenues CNR Accompagnement des crues de l Arve par le Léman Abaissement non programmés des retenues lors des crues du Rhône Dragage des retenues Accompagnement de vidanges complètes programmées de Verbois Accompagnement des abaissements partiels programmés des retenues de Verbois et Chancy-Pougny Présentation des scénarios de gestion sédimentaire étudiés Scénario de vidanges complètes programmées triennales (V3) Scénarios de vidanges complètes programmées quinquennales (V5) ou décennales (V10) Scénarios d accompagnement des crues de l Arve et du Rhône (C et AC) Accompagnement des crues de l Arve sans abaissement des retenues de Verbois et de Génissiat (C) Scénario d abaissements non programmés lors des crues du Rhône (AC) Scénarios d abaissements partiels programmés annuels (A1) ou biennaux à triennaux (A3) Scénario mixte abaissements partiels programmés / accompagnement des crues de l Arve / dragages (M) Scénario de dragage des retenues (D) Scénario de gestion passive des retenues (P) Synthèse Question du découplage des opérations entre SIG et CNR Évaluation des scénarios de gestion sédimentaire Méthodologie pour l évaluation des scénarios Découpage du Rhône Évaluation environnementale Évaluation économique coûts directs Évaluation de l impact sur les tiers Évaluation des risques induits Évaluation de la faisabilité technique Évaluation des scénarios de gestion sédimentaire Scénario V3 : Vidanges complètes triennales Scénarios V5 et V10 : Vidanges complètes quinquennales ou décennales Scénario C : Accompagnement des crues d Arve Scénario AC : Abaissements non programmés lors des crues du Rhône et de l Arve Scénario A1 : Abaissements partiels annuels Scénario A3 : Abaissements partiels biennaux à triennaux Scénario M : Gestion mixte Scénario D : Dragage continu Scénario P : Gestion passive Analyse de la période de réalisation des opérations de gestion sédimentaire DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 3/135

4 Aspects écologiques Aspects hydrologiques Synthèse Conclusion Annexes DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 4/135

5 LISTE DES FIGURES Figure 1 : Localisation d ensemble de la zone d étude... 8 Figure 2 : Les grands lacs würmiens entre moraines internes et cuvette lémanique (in Coutterand (2010), d après Monjuvent et Nicoud (1987) colorisé) Figure 3 : Profil en long du Rhône Figure 4 : Différentes composantes du transit sédimentaire Figure 5 : Évolution des apports par charriage sur le Haut-Rhône (en m 3 /an) Figure 6 : Évolution des apports en MES sur le Haut-Rhône (en tonnes par an) Figure 7 : Extractions de sédiments grossiers sur la période Figure 8 : Débits et taux de MES moyens mensuels de l Arve Figure 9 : Volumes moyens mensuels cumulés de MES transportés par l Arve Figure 10 : Comparaison entre état naturel et état actuel dans les retenues Figure 11 : Profil en long de la retenue de Génissiat Figure 12 : Évolution de l accumulation de sédiments fins dans la retenue de Verbois Figure 13 : Cycle du transit des sédiments fins du Rhône à Pougny Figure 14 : Comblement de la retenue de Génissiat (1978) Figure 15 : Génissiat - Volumes déposés lors des chasses suisses et entre chaque épisode Figure 16 : Évolution du comblement de la retenue de Génissiat depuis 1969 Apports des chasses de Verbois et dépôts entre les chasses Figure 17 : Définition du profil d équilibre de la retenue du barrage de Verbois Figure 18 : Vue aérienne de la retenue du barrage de Génissiat (source : 27 Figure 19 : Évolution historique du profil en long de la retenue de Génissiat Figure 20 : Seyssel - Volumes déposés lors des chasses suisses et entre chaque épisode Figure 21 : Déblais et remblais dans la retenue de Seyssel entre 1990 et Figure 22 : Vue aérienne de la retenue de Seyssel (source : Google Earth) Figure 23 : Évolution du profil en long de la retenue de Seyssel Figure 24 : Chautagne - Volumes déposés lors des chasses suisses et entre chaque épisode Figure 25 : Déblais et remblais dans la retenue de Chautagne entre 1990 et Figure 26 : Vue aérienne de la retenue de Chautagne (source : Google Earth) Figure 27 : Évolution bathymétrique de la retenue de Chautagne entre 1984 et Figure 28 : Belley - Volumes déposés lors des chasses suisses et entre chaque épisode Figure 29 : Déblais et remblais dans la retenue de Belley entre 1990 et Figure 30 : Vue aérienne du tronçon amont du canal d amenée de Belley (source : Google Earth) Figure 31 : Vue aérienne du tronçon aval du canal d amenée de Belley (source : Google Earth) Figure 32 : Évolution bathymétrique du canal d amenée de Belley entre 1984 et Figure 33 : Vue aérienne de la retenue de Belley (source : Google Earth) Figure 34 : Évolution bathymétrique de la retenue de Belley entre 1984 et Figure 35 : Brégnier-Cordon - Volumes déposés lors des chasses suisses et entre chaque épisode. 37 Figure 36 : Déblais et remblais dans la retenue de Brégnier-Cordon entre 1990 et Figure 37 : Vue aérienne du canal d amenée de Brégnier-Cordon (source : Google Earth) Figure 38 : Évolution des dépôts dans le canal d amenée de Brégnier-Cordon entre 1987 et Figure 39 : Vue aérienne de la retenue de Brégnier-Cordon (source : Google Earth) Figure 40 : Évolution des dépôts dans la retenue de Brégnier-Cordon entre 1987 et Figure 41 : Sault-Brénaz - Volumes déposés lors des chasses suisses et entre chaque épisode Figure 42 : Déblais et remblais dans la retenue de Sault-Brénaz entre 1990 et Figure 43 : Vue aérienne de la retenue de Sault-Brénaz (source : Google Earth) Figure 44 : Évolution des dépôts dans la retenue de Sault-Brénaz entre 1990 et Figure 45 : Entrée conduit vanne de fond avant mise en eau barrage (1948) Figure 46 : Conduit vanne de fond Figure 47 : Vue générale amont barrage avec entrée conduit vanne de demi-fond à gauche (1948). 46 Figure 48 : Entrée conduit vanne de demi-fond Figure 49 : Organes d évacuation des crues du barrage de Génissiat Figure 50 : Position des organes d évacuation du débit de la crue de projet Figure 51 : Aménagement type du Rhône (photothèque CNR) Figure 52 : Aménagement de Seyssel Figure 53 : Schéma fonctionnel d un endiguement CNR Figure 54 : Vue de l endiguement en terre de la retenue de Belley Figure 55 : Opérations de dragage sur les aménagements de Chautagne et Belley DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 5/135

6 Figure 56 : Cycle de décomposition de l azote Figure 57 : Transfert de pollution lors des chasses de Verbois de 1945 et Figure 58 : Transfert de pollution lors des chasses de Verbois de 1949 à 1956 (valeurs des pics de MES) Figure 59 : Transfert de pollution lors des chasses de Verbois de 1960 et 1965 (valeurs des pics de MES) Figure 60 : Transfert de pollution lors des chasses de Verbois de 1969 à 1978 (valeurs des pics de MES) Figure 61 : Transfert de pollution lors des chasses de Verbois de 1978 (valeurs des pics de MES) Figure 62 : Transfert de pollution lors des chasses de Verbois de 1981 à 1987 (valeurs des pics de MES) Figure 63 : Transfert de pollution lors des chasses de Verbois de 1990 à 2003 (valeurs des pics de MES) Figure 64 : Transfert de pollution lors des chasses de Verbois de 2012 (valeurs des pics de MES) Figure 65 : Le Rhône en amont de Bellegarde pendant la chasse de Figure 66 : Mortalité piscicole lors de la chasse de Figure 67 : Effets de la chasse de 1978 sur les populations de gardon et de vandoise dans une lône du Vieux-Rhône de Brégnier-Cordon Figure 68 : Évolution des débits moyens mensuels du Rhône à Pougny Figure 69 : Vue du barrage du Vieux-Émosson surplombant le barrage d Émosson à l arrière-plan Figure 70 : Vue du CNPE du Bugey depuis le Rhône (source EDF) Figure 71 : Barrage EDF de Motz sur le Fier Figure 72 : Barrage du Seujet régulant le niveau du lac Léman Figure 73 : Localisation des captages AEP en lien avec la nappe alluviale du Rhône entre Pougny et Lyon Figure 74 : Vue aérienne du champ captant de Crépieux-Charmy Figure 75 : Localisation des champs d expansion des crues sur le Haut-Rhône français Figure 76 : Schéma-type des modalités d inondation dans les secteurs aménagés par la CNR Figure 77 : Entretien du lit mineur du Vieux-Rhône de Brégnier-Cordon (charruage et rasette) Figure 78 : Transit des sédiments dans les retenues des aménagements CNR Figure 79 : Successions végétales d une ripisylve (d après Bayer, 1998 et Allion & Ouvray, 1998) Figure 80 : Adaptation des formations végétales aux aménagements CNR Figure 81 : Exemple de travaux de restauration de lônes et de marges alluviales des Vieux-Rhône.. 74 Figure 82 : Vue aérienne du secteur de l Étournel, en queue de retenue du barrage de Génissiat en Figure 83 : Évolution de la roselière de Motz sur la retenue de Chautagne entre 2004 et Figure 84 : Dynamique du Rhône au Pont de la Loi entre 2006 et 2011 (source : Google Earth) Figure 85 : Secteur du Lit-au-Roi et du lac de Bart en 1971 avant aménagement (source IGN) Figure 86 : Vue aérienne du lac du Lit-au-Roi et du lac de Bart sur l aménagement de Belley en Figure 87 : Secteur du canal d amenée de Brégnier-Cordon en 1978 avant aménagement (source : IGN) Figure 88 : Vue aérienne du tronçon amont du canal d amenée de Brégnier-Cordon en Figure 89 : Vue aérienne du secteur des îles du Haut-Rhône en Figure 90 : Secteur de la Vallée Bleue en 1971 avant aménagement (source : IGN) Figure 91: Vue aérienne du secteur de la Vallée Bleue en Figure 92 : Vue aérienne sur le canal de Savières et le village de Chanaz Figure 93 : Écluses de Chautagne (en haut) et de Belley (en bas) Figure 94 : Chronologie des chasses suisses et des mesures d accompagnement côté français de 1945 à 2012 et évolution du contexte réglementaires et des contraintes socio-économiques Figure 95 : Comparaison des niveaux des plans d eau lors des opérations de 2000, 2003 et Figure 96 : Profil longitudinal du cours du Rhône extrait de la Houille Blanche Figure 97 : Évolution historique du profil en long de la retenue de Génissiat Figure 98 : Lignes d eau simulées dans la retenue de Génissiat pour un débit entrant de 500 m 3 /s et une cote aval variant de 305 à 325 m ortho Figure 99 : Tailles maximales des particules transportables par charriage le long de la retenue de Génissiat pour un débit de 500 m3/s et une cote de retenue de 325 m ortho Figure 100 : Profil en long des sédiments à draguer à l amont du barrage de Génissiat Figure 101 : Comparaison des débits pendant les opérations de 2000, 2003 et Figure 102 : Comparaison des taux de MES entre les opérations de 2000, 2003 et DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 6/135

7 Figure 103 : Évolution du comblement des retenues de Verbois et de Génissiat Figure 104 : Évolution du comblement de la retenue de Génissiat entre 1969 et 2012 Apports liés aux chasses de Verbois et apports entre chasses Figure 105 : Profil en long du talus de sédiments à l amont de la vanne de vidange Figure 106 : Dragage du parement amont du barrage de Génissiat (2013) Figure 107 : Exemples de dragage sur la retenue de Chautagne en Figure 108 : Profil en long d équilibre à l amont du barrage de Génissiat Figure 109 : Cycles du transit sédimentaire en aval de Verbois pour chaque scénario de gestion Figure 110 : Cycles du transit sédimentaire en aval de Génissiat pour chaque scénario de gestion. 117 Figure 111 : Équilibre sédimentaire de la retenue de Génissiat en cas de découplage des opérations LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Transport par charriage et suspension des affluents (Étude globale, 2000) Tableau 2 : Dépôts moyens dans les retenues du Haut Rhône depuis Tableau 3 : Opérations de dragage dans la retenue du barrage de Génissiat Tableau 4 : Production électrique nette et relative en Tableau 5 : Production moyenne des ouvrages du Haut-Rhône et équivalents pétrole et CO Tableau 6 : Caractéristiques principales des chasses suisses et des mesures d accompagnement côté français de 1945 à Tableau 7 : Synthèse des évaluations des scénarios de gestion sédimentaire DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 7/135

8 1. Préambule Entre Genève et Lyon, le potentiel hydroélectrique du Rhône est exploité au moyen de 9 aménagements hydroélectriques successifs (cf. figure 1) : - les barrages de Verbois et de Chancy-Pougny, sur le tronçon suisse du Rhône en aval du lac Léman (Rhône genevois) ; - les barrages de Génissiat et de Seyssel ; - les aménagements de Chautagne, Belley, Brégnier-Cordon, Sault-Brénaz et Cusset, fonctionnant selon le principe de barrage avec canal de dérivation. Figure 1 : Localisation d ensemble de la zone d étude L Arve, rivière alpine drainant le massif du Mont-Blanc, se jette dans le Rhône à Genève, 2 km en aval de l exutoire du lac Léman et 12 km en amont du barrage de Verbois. L Arve se caractérise par une forte charge en sédiments fins, en particulier entre mai et septembre (matériaux provenant de la fonte nivale et glaciaire). Il transporte environ m 3 de matières en suspension (MES) par an. Une partie de ces sédiments se dépose dans la retenue du barrage de Verbois. Le comblement moyen annuel de la retenue de Verbois est estimé à m 3 /an (50 % des apports). Un comblement trop important de la retenue de Verbois entraînerait un exhaussement des lignes d eau en crue et une augmentation du risque d inondation de certains quartiers de la ville de Genève. Entre 1945 et 2003, la gestion des dépôts dans la retenue de Verbois des matériaux apportés par l Arve s est faite par l intermédiaire de chasses, c est-à-dire un abaissement du plan d eau de la retenue (= vidange partielle ou complète du barrage) couplé à l injection d un débit soutenu, permettant l évacuation des dépôts de sédiments. Avec la mise en service du barrage de Génissiat en 1948, la CNR s est trouvée confrontée à la problématique de la gestion du flux massif de MES lors des opérations de chasses de Verbois. Trois solutions ont été successivement retenues : - maintenir l exploitation courante du barrage de Génissiat lors des chasses de Verbois en prenant le risque de combler rapidement la retenue (environ 1 Mm 3 de matériaux déposés à DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 8/135

9 chaque opération) et d accumuler trop de sédiments au niveau du parement amont et des organes d évacuation des crues du barrage de Génissiat, induisant un risque pour la stabilité et la sécurité de l ouvrage ; cette position a été adoptée lors des 4 premières opérations de chasses suivant la mise en service du barrage de Génissiat (1948 à 1956) ; - abaisser partiellement la retenue de Génissiat et ouvrir les vannes de fond et de demi-fond pendant les chasses de Verbois afin de limiter les dépôts dans la retenue de Génissiat ; il s agit de la solution adoptée entre 1960 et 1978 ; - accompagner les chasses de Verbois afin de limiter les dépôts dans la retenue de Génissiat tout en limitant les impacts à l aval ; il s agit de l option retenue depuis Après les chasses de Verbois de 2003, dans le cadre d une réflexion sur des solutions alternatives de gestion des sédiments de l Arve (Groupe Vidange institué par le canton de Genève), les SIG 1 ont décidé de suspendre les opérations de chasses qui étaient réalisées à une fréquence triennale depuis Cependant, compte tenu du rythme de comblement soutenu de la retenue de Verbois (+ 2,5 Mm 3 entre 2003 et 2008) augmentant à court terme le risque d inondation de la ville de Genève en cas de crue du Rhône, une nouvelle opération de chasses a été programmée en Entre les opérations d accompagnement par la CNR des chasses suisses de 2003 et de 2012, les autorités françaises et la CNR engagent également des réflexions vis-à-vis d une gestion sédimentaire durable du Haut-Rhône français. En effet, l accompagnement par la CNR des chasses de Verbois, avec pour objectif d atténuer les impacts sur la faune aquatique en aval de Génissiat, impose un écrêtement des taux de MES induits par les chasses suisses au niveau du barrage de Génissiat (respect de consignes sur les pics de MES mesurés au pont de Seyssel). Cet écrêtement des taux de MES s est traduits par le stockage d une partie des matériaux évacués lors des chasses de Verbois : entre 1981 et 2012, 6,4 Mm 3 de sédiments se sont déposés dans la retenue de Génissiat. Ce bilan sédimentaire déséquilibré ne permet pas de considérer l accompagnement des opérations de chasses suisses par la CNR comme un mode de gestion durable du transit sédimentaire au niveau du Haut-Rhône français Contexte de l étude En réponse à une demande des commissaires-enquêteurs français dans le cadre de l enquête publique préalable aux opérations de chasses suisses du barrage de Verbois de juin 2012, un comité technique (COTECH) franco-suisse a été institué par le Conseil d État genevois et le Préfet de Région Rhône- Alpes. Son objectif est de coordonner les études visant à aboutir à une gestion sédimentaire future optimisée entre les concessionnaires du Rhône genevois et du Haut-Rhône français. Le COTECH, composé de la DREAL RA 2, de la DDT 01 3, de l ONEMA 4, de l État de Genève, de l OFEV 5 et des opérateurs SIG, SFMCP 6 et CNR 7, met en œuvre les orientations définies par le comité de pilotage des chasses du Haut-Rhône placé sous l égide du préfet de l Ain M. TOUVET et du conseiller d État M. BARTHASSAT. Dans ce contexte, les SIG et la CNR ont engagé des études pour définir et évaluer des alternatives aux opérations de vidanges-chasses hydrauliques du barrage de Verbois telles qu elles se déroulaient depuis Les objectifs de sécurité des ouvrages hydrauliques, de préservation de l environnement, d exploitation durable des aménagements hydroélectriques et de lutte contre le risque d inondation ont notamment été pris en compte. 1 SIG : Services industriels de Genève, opérateur du barrage de Verbois 2 DREAL RA : Direction Régionale de l Environnement de l Aménagement et du logement Rhône Alpes 3 DDT : Direction Départementale des Territoires de l Ain 4 ONEMA : Office National de l Environnement et des Milieux Aquatiques 5 OFEV : Office Fédéral de l Environnement 6 SFMCP : Société des Forces Motrices de Chancy Pougny, opérateur du barrage de Chancy-Pougny 7 CNR : Compagnie Nationale du Rhône, opérateur des ouvrages hydroélectriques sur le Rhône français DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 9/135

10 1.2. Objet du rapport Le présent rapport regroupe les différentes études menées par la CNR à l échelle du Haut-Rhône français selon les orientations du COTECH. Il est organisé selon le plan suivant, défini par le COTECH : A/ Bilan sédimentaire du Haut-Rhône - depuis le Rhône, depuis l Arve ; - dépôt annuel dans les retenues de Verbois, Chancy Pougny, Génissiat ; - rythme de comblement des retenues et niveaux d équilibre ; - caractérisation des sédiments charriés ; - charriage en crue et hors crue. B/ Enjeux liés à la gestion sédimentaire - inondation ; - sécurité des ouvrages hydrauliques ; - hydromorphologiques pour le Rhône ; - modification du caractère lentique / fluvial des retenues ; - ressource en eau ; - fonctionnement des éco-systèmes ; - transfert de pollution. C/ Bilan des chasses précédentes - organisation ; - bilan quantificatif ; - bilan environnemental ; - perceptions sociales. D/ Scénarios envisageables pour le transit sédimentaire - scénarios de chasses avec abaissement total de la retenue ; - scénarios de modalité ne nécessitant pas d abaissement des plans d eau ; - scénarios avec abaissement partiels de plan d eau ; - scénarios mixtes. Ce rapport s appuie notamment sur les études précédemment réalisées sur le sujet et les bases de données existantes à savoir : Étude Globale du Rhône ou EGR (SOGREAH 2000) Étude d impact environnemental des opérations d accompagnement des chasses de Verbois de juin 2012 (CNR, avril 2011) Bilan des opérations de chasses (CNR) Campagnes topographiques et bathymétriques CNR (profils en travers de 1990 à 2012) Premiers résultats de la thèse de l IRSTEA sur Génissiat en 2013 Données de l Observatoire des Sédiments du Rhône (OSR) Un document similaire, réalisé par les SIG, traite du tronçon du Rhône genevois. Une synthèse commune, complétée par les autorités suisses et françaises sur le volet réglementaire, a été élaborée dans le cadre du COTECH. DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 10/135

11 2. Dynamique sédimentaire du Haut Rhône français 2.1. Dynamique sédimentaire avant les aménagements anthropiques Entre la frontière franco-suisse et Lyon, le lit du Rhône, comme l ensemble du réseau hydrographique, s est progressivement fixé, jusqu à atteindre sa disposition actuelle, au fur et à mesure de la régression des glaciers würmiens et de l alluvionnement des anciens lacs et vallées glaciaires (cf. annexe 1). Le Rhône franchit ainsi une succession de zones de surcreusement glaciaire (ombilics), séparées les unes des autres par des verrous glaciaires (défilé de l Écluse, défilé de la Balme, défilé de Malarage). Ces zones de surcreusement ont été comblées successivement par des dépôts glacio-lacustres ou fluvio-glaciaires, puis par alluvionnement (cf. figure 2). Figure 2 : Les grands lacs würmiens entre moraines internes et cuvette lémanique (in Coutterand (2010), d après Monjuvent et Nicoud (1987) colorisé) Le comblement des ombilics glaciaires n était pas encore achevé lors de la construction des aménagements hydroélectriques sur le Haut-Rhône, induisant un dépôt progressif des sédiments DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 11/135

12 grossiers charriés par le fleuve, jusqu à l interruption complète du charriage en amont de Sault-Brénaz (ombilic de Malville). Cette discontinuité sédimentaire, due à l héritage glaciaire, affectait tout particulièrement le secteur compris entre la confluence avec le Guiers et Sault-Brénaz. Ce phénomène s illustre par la diminution progressive de la pente sur le profil en long du Rhône (cf. figure 3). Figure 3 : Profil en long du Rhône Le style fluvial du Rhône, avant les aménagements anthropiques, était directement influencé par ce processus de remplissage des ombilics glaciaires. Entre le confluent du Fier et le confluent du Guiers, le remplissage plus avancé des cuvettes glaciaires et la forte charge grossière induisaient un style en tresses, caractéristique des plaines d accumulation (plaine de Chautagne, secteur de Lucey). La découverte de vestiges gallo-romains, recouverts par les sédiments du Rhône, témoigne d une aggradation récente de la bande active du fleuve, encore en cours au XIX e siècle. La réduction de la charge de fond d amont en aval, au fur et à mesure des dépôts, limitait progressivement la dynamique fluviale, entraînant une contraction de la bande active (3 000 m dans la plaine de Chautagne / 200 à 500 m à Peyrieu, 35 km en aval). Entre le confluent du Guiers et le défilé de Malarage (ancien ombilic Morestel / secteur des Basses Terres dauphinoises), l organisation de la plaine alluviale, particulièrement complexe, illustre la progression du style en tresses au fil du comblement de la cuvette glaciaire, la bande active venant recouvrir d anciens méandres au niveau de la plaine de Glandieu (cf. annexe 2). Cette progression du tressage a été favorisée par une défluviation du Rhône survenue aux II-III e s. après J.-C. (cf. annexe 3). Elle s étend jusqu en aval d Évieu. Au-delà, le Rhône développe un lit unique et profond, à faible pente, jusqu au confluent de l Ain. Cette transition, en partie liée aux contraintes physiques du relief, s explique également par l absence de charge de fond transitant en aval des Basses Terres. L apport de sédiments grossiers de l Ain permettait au Rhône de retrouver un style en tresses, particulièrement développé entre Jons et Miribel au XIX e siècle (bande active de plus de 3 km de large). La relative jeunesse du réseau hydrographique dans le bassin du Haut-Rhône français se traduisait par une dynamique fluviale très active, avec des processus d alluvionnement et d érosion intenses, un style fluvial changeant au gré des fluctuations climatiques et des apports sédimentaires externes, et un lit mobile, à la recherche de son profil d équilibre. Les aménagements anthropiques du lit du Rhône, entamés aux XVII e et XVIII e siècles dans un souci de protection et d extension des terres arables, généralisés au XIX e siècle dans une logique de stabilisation DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 12/135

13 du lit, de protection des populations et de facilitation de la navigation et achevés au XX e siècle pour les besoins de la production d électricité, ont très largement perturbé la dynamique fluviale naturelle du Rhône qui tendait vers un lent équilibrage de son profil en long. Ces perturbations physiques au sein du lit mineur et du lit majeur du Rhône ont été accompagnées par des mutations très rapides des conditions hydrologiques et des apports sédimentaires en raison de multiples facteurs (réchauffement climatique, déprise agricole, travaux du service RTM pour lutter contre l érosion en montagne, aménagements hydroélectriques, extractions directes de sédiments, ouvrages de protection et de stabilisation de berges, captages et transfert d eau, ) Transit sédimentaire actuel du Haut-Rhône français Le transit sédimentaire couvre une large gamme de matériaux allant des argiles aux galets (voir classification en annexe 4). On distingue classiquement deux modes de transport : le transport par charriage sur le fond des alluvions grossières et le transport en suspension des sédiments fins. La transition entre les deux modes de transport se situe en général dans les sables (diamètre moyen de 0,2 à 1 mm). La charge de fond ou transport par charriage concerne les matériaux grossiers du lit (blocs, galets, graviers, sables grossiers) qui sont mis en mouvement principalement lors des crues importantes du fleuve. Le transit par charriage est très lent, de l ordre de plusieurs décennies pour faire progresser les matériaux grossiers sur une centaine de kilomètres. La charge en suspension concerne les matériaux fins du lit (sables fins transportés par suspension graduée) et les matériaux très fins issus du lessivage des versants (limons et argiles transporté en suspension uniforme). Elle est faible en période de basse eau (une dizaine de milligrammes par litre) et peut atteindre des valeurs de plusieurs grammes par litres en crue. Le transit en suspension est rapide : il faut compter moins de 24 heures de transit en moyenne pour 100 km. Figure 4 : Différentes composantes du transit sédimentaire DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 13/135

14 Sources des données Une étude du transport solide a été menée en 2000 par la SOGREAH dans le cadre de l étude globale pour une stratégie de réduction des risques dus aux crues du Rhône (EGR), pour le compte de l institution interdépartementale des bassins Rhône-Saône. Cette étude fait référence dans le domaine de l analyse de la dynamique sédimentaire du Rhône. Elle part du principe que la gestion des sédiments des retenues suisses continue de se faire par des opérations régulières de chasses. Elle ne considère pas d autres modes de gestion comme ceux mis en avant depuis par les SIG suite aux travaux du groupe vidange ou suite aux réflexions du Comité Technique mis en place après les dernières chasses de Les documents consultés sont : - [A] 1 ère étape - Diagnostic de l état actuel analyse par aménagement aout [B] 1 ère étape - Diagnostic de l état actuel analyse des affluents - aout [C] 1 ère étape - Diagnostic de l état actuel bilan des extractions - aout [D] 1 ère étape - Diagnostic de l état actuel calcul du transport solide - aout [E] 1 ère étape - Diagnostic de l état actuel rapport de synthèse - aout [F] 2 e étape - Bilan et perspectives aout [G] 3 e étape Orientation de gestion Depuis l Étude Globale du Rhône des années 2000, des données complémentaires ont été acquises, notamment par l Observatoire des Sédiments du Rhône (OSR). Il s agit d un programme de recherche mis en place en 2009 dans la cadre du Plan Rhône 8, qui a pour mission de produire, rassembler, gérer et analyser les données permettant de caractériser les stocks et les flux sédimentaires du Rhône, ainsi que les pollutions associées à ces sédiments. Dans ce cadre, l OSR a installé des turbidimètres le long du fleuve qui permettent de commencer à mieux mesurer les flux de MES. Il a également consolidé les références bibliographiques de l Étude Globale. Il est apparu intéressant de savoir si ces données confirmaient les résultats de l EGR ou si elles apportaient des éléments contradictoires. Depuis la fin des années 1990, le Rhône n a pas connu de crues importantes. Hormis quelques épisodes de crue en 2001, 2002 et 2004, d intensité nettement plus faibles que la crue de 1990 (2600 m³/s), peu d évènements susceptibles de générer des évolutions morphodynamiques significatives ont été recensés. Sur cette période, le transit sédimentaire, en particulier des matériaux fins, s est essentiellement produit lors des chasses suisses et de leur accompagnement par les retenues du Haut-Rhône Apports des affluents du Haut-Rhône français Une estimation des apports sédimentaires des principaux affluents du Rhône et de leur évolution suite aux différents aménagements anthropiques a été réalisée dans le cadre de l Étude Globale, à partir des données bibliographiques existantes. Un suivi spécifique du transit sédimentaire sur l Arve par l Office fédéral de l environnement (OFEV) et des études ponctuelles, menées par l OSR ont permis de valider et de compléter ces observations. Les apports sédimentaires des affluents du Haut-Rhône français, et plus particulièrement les apports en sédiments grossiers, ont été très fortement perturbés au cours du XX e siècle. Les aménagements hydroélectriques sur l Arve, le Fier et l Ain ainsi que les prélèvements massifs de graviers dans les vallées de l Arve et du Fier ont fortement limité les apports de l Ain (MES et sédiments grossiers) et ont interrompu durablement les apports par charriage de l Arve et du Fier (cf. figures 5 à 7). 8 Plan Rhône : projet global de développement durable du fleuve Rhône et de sa vallée, issu d un partenariat entre l État, le Comité de Bassin Rhône-Méditerranée, les régions Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d Azur, Languedoc-Roussillon, Franche- Comté, Bourgogne et la CNR. Ses principaux objectifs sont la prévention des inondations, le respect et l amélioration du cadre de vie des populations riveraines (qualité des eaux, biodiversité, tourisme, culture et patrimoine) et un développement économique durable. DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 14/135

15 Figure 5 : Évolution des apports par charriage sur le Haut-Rhône (en m 3 /an) Figure 6 : Évolution des apports en MES sur le Haut-Rhône (en tonnes par an) Figure 7 : Extractions de sédiments grossiers sur la période Compte tenu de ces évolutions, les principaux apports sédimentaires au Rhône proviennent actuellement : - de l Arve (retenue de Verbois) qui contribue modérément aux apports par charriage (moins de 10% de l apport total) mais très significativement aux apports en suspension (55 à 80 % de l apport total) ; - des Usses (retenue de Seyssel) qui contribue à % des apports solides par charriage ; DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 15/135

16 - du Fier (retenue de Chautagne) qui apporte 10 à 25 % de la charge en suspension ; - du Guiers (Vieux-Rhône de Brégnier-Cordon) qui contribue à 10-20% des apports solides par charriage ; - de l Ain qui représente environ 55 % des apports en sédiments grossiers du Rhône en amont de Lyon. Les apports par charriage des affluents au fleuve Rhône sont donc très limités et estimés dans une fourchette de à m³/an, dont plus de la moitié en provenance de l Ain, à aval du secteur d étude. En revanche, les apports de sédiments en suspension sont beaucoup plus significatifs : de à m 3 /an, soit 10 à 30 fois le volume de matériaux grossiers charrié chaque année par le Rhône. Ces sédiments fins proviennent en majorité de l Arve. Affluent Superficie BV (km²) Arve Valserine 370 Caractéristiques Transit solide fortement perturbé par les extractions sur le cours aval Transit solide peu perturbé, faibles apports naturels Régime actuel Charriage (m³/an) (Mt/an) < à 3,6 Suspension (m³/an) à Non quantifié - Usses 310 Transit solide peu perturbé , Fier Transit perturbé par les extractions sur le cours amont et interrompu par le barrage EDF 0 0, Guiers 600 Transport solide modéré à , Bourbre 700 Pas d apports naturels de gravies 0 0, Ain Transit interrompu par les barrages. Recharge sédimentaire dans la Basse Vallée de l Ain Total , à ,9 à 4,5 Tableau 1 : Transport par charriage et suspension des affluents (Étude globale, 2000) à L OSR a entrepris un travail de consolidation des données du transit sédimentaire sur certains affluents. Le travail est en cours de publication (thèse de Marina Launay, IRSTEA). Les Services Industriels de Genève (SIG) mentionnent des apports annuels de l Arve (sédiments fins et grossiers confondus) de 1,0 à 1,2 Mt/an soit une valeur dans la fourchette basse de l estimation de l EGR. Les apports de sédiments fins des affluents alpins (Arve et Fier principalement) se caractérisent par leur saisonnalité : la majeure partie du flux de MES est transportée entre mai et août, lors de la fonte des neiges et des glaciers alpins. Les figures 8 et 9, ci-après, illustrent ce phénomène. DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 16/135

17 Figure 8 : Débits et taux de MES moyens mensuels de l Arve Figure 9 : Volumes moyens mensuels cumulés de MES transportés par l Arve Bilan du transit des sédiments grossiers Analyse préliminaire Compte tenu de la réduction des apports en matériaux grossiers de ses affluents et des aménagements de son lit, le Rhône donne aujourd hui l image d un système figé. Les retenues présentent une pente motrice insuffisante pour faire transiter les sédiments grossiers (galets et graviers grossiers) vers l aval et les débits dans les Vieux-Rhône ne permettent que rarement le transport par charriage des sédiments grossiers arrivant encore de l amont ou la reprise des stocks de sédiments du lit majeur. Les aménagements ont conduit à faire évoluer le mode de transport de certaines classes granulométriques dans les retenues. Le cas le plus marquant concerne les sables moyens qui étaient transportés en suspension à l état naturel et qui transitent maintenant par charriage, donc de manière bien moins rapide et intense qu auparavant (cf. figure 10). DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 17/135

18 Sédiments pollués Agriculture (fertilisation) Enjeux Ressource en eau Milieu aquatique Morphologie fluviale Morphologie littorale (Nutriments) (Habitats) Sédiments argile limon sable gravier galet fin moyen grossier fin grossier fin grossier Mode de transport Etat naturel Après aménagement Pas de mouvement Charriage Suspension graduée Suspension uniforme Figure 10 : Comparaison entre état naturel et état actuel dans les retenues Les conséquences de l arrêt presque total de la dynamique fluviale du fleuve sont néanmoins modérées : le fleuve ne peut plus charrier que des matériaux de taille intermédiaire (sables moyens à graviers fins) et les apports solides au fleuve sont devenus dans le même temps très faibles. NB : Compte tenu des aménagements récents du Haut Rhône (Chautagne à Sault-Brénaz) et du faible nombre de fois où les conditions d une mobilité du lit ont été réunies, il n est pas certain que l érosion régressive des lits soit achevée Analyse du transit des sédiments grossiers par aménagement Source [A] 1 ère étape - Diagnostic de l état actuel analyse par aménagement aout 2000 Source [C] 1 ère étape - Diagnostic de l état actuel bilan des extractions aout 2000 On distingue ci-après le transit sédimentaire naturel du Rhône c'est-à-dire avant aménagement du fleuve (travaux de fixation du lit pour la navigation, aménagements hydroélectriques) du transit actuel. Aménagement de Génissiat Au niveau de la retenue de Génissiat, la capacité de transport solide avant aménagement était très largement supérieure aux apports naturels (environ m³/an). Cela s explique par une pente structurale du lit de 3, bien supérieure à la pente morphologique de l ordre de 1,5 sur le secteur. Actuellement, cette capacité de transport solide par charriage, hors chasse, est nulle à tous les débits en raison d une pente de la ligne d eau inférieure à 0,2. Lors des mesures d accompagnement des chasses suisses, l abaissement de la cote de la retenue à une valeur de 305 m ortho permet de retrouver une pente moyenne de la ligne d eau proche de 1 ce qui a pour effet de rétablir un transit réduit mais effectif des graviers (tout en respectant les seuils de MES au point de pilotage aval du pont de Seyssel). Ceci a été confirmé par les expériences menées lors des opérations de 2012 par l IRSTEA et la CNR au pont Carnot. Les matériaux accumulés dans la retenue de Génissiat depuis sa mise en service en 1948 sont essentiellement localisés dans la partie aval du réservoir (cf. figure 11). Ils sont principalement constitués de sédiments fins de type limons à sables moyens, peu de graviers arrivant de l amont. Les graviers ont été exploités entre 1970 et 1995 sur le site de l Étournel, en amont de la retenue de Génissiat. Le volume total extrait est estimé à m³. Les extractions ont été arrêtées en raison des déstabilisations du profil en long qu elles ont impliquées et des risques d érosion de berge et de glissements induits. Les dragages menés par la CNR dans la retenue de Génissiat ne concernent que des sédiments fins, aucune remobilisation de matériaux grossiers n a pu être effectuée à cette occasion. DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 18/135

19 Sédiments grossiers Sédiments fins Aménagement de Seyssel Figure 11 : Profil en long de la retenue de Génissiat L impact de la retenue sur la capacité de transport solide par charriage est moindre qu à Génissiat. La pente naturelle avant réalisation du barrage de Seyssel, qui s établissait à 1,2 en moyenne sur le bief pour un débit de 600 m³/s, est aujourd hui de 0,8 dans la retenue. Ainsi, une certaine capacité de transit par charriage est maintenue sur la partie amont de la retenue, mais les apports sont nuls (interruption du transit de matériaux grossiers par la retenue de Génissiat). Les graviers apportés par les Usses (environ m 3 /an) sont partiellement bloqués à la confluence avec le Rhône, en amont immédiat du barrage de Seyssel. Des dragages sont régulièrement réalisés par la CNR afin de remobiliser ces graviers (remise au Rhône des matériaux dragués en aval du barrage). Sur la période 1992 à 1998, l EGR évoque un volume de m³ de graviers issus des Usses dragués par la CNR m 3 supplémentaires ont été dragués entre 1998 et Aménagement de Chautagne La capacité naturelle de charriage qui était proche de m³/an avant aménagement est maintenant négligeable du fait des pentes faibles dans la retenue même lors des forts débits correspondant aux périodes de crues (0,15 contre 1,2 à l état naturel). Dans le Vieux-Rhône, la pente a été peu perturbée (1,1 contre 1,2 à l état naturel) mais la diminution de la fréquence et de l intensité des crues morphogènes (écrêtement de 600 m 3 /s par le canal de dérivation) a entraîné une très forte réduction de la capacité de transport par charriage. Le transit de gravier, estimé à m 3 /an à l état naturel, n est plus que de m³/an, pour un débit de début d entrainement de 400 m³/s. Après des ajustements initiaux complexes, le lit a été globalement stable entre 1983 et Seules les crues importantes de 1988 et surtout de 1990 ont assuré un transit significatif, avec une tendance à un certain basculement du lit. Mais les évolutions sont restées inférieures au mètre. La crue de 1990 (2 600 m³/s, 5 jours) a charrié de l ordre de m³. Il s agit d un volume bien supérieur au transit résiduel moyen actuel (2 000 m³/an), mais qui reste 4 fois plus faible que le transit naturel moyen ( m³/an). Du fait des apports amont très réduits en graviers, les dragages de graviers dans la retenue de Chautagne ont été très limités jusqu à la chasse de 2003 (environ m³ entre la mise en service et 2003). Les opérations d accompagnement de la vidange de Verbois de 2003, très efficace en termes de transit sédimentaire, ont permis de remobiliser des volumes importants de sables dans la retenue DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 19/135

20 de Génissiat qui se sont redéposés dans la retenue de Chautagne. Pour des raisons de sécurité hydrauliques des ouvrages, ces dépôts ont fait l objet d une vaste opération de dragage entre 2008 et Près de m 3 ont été remaniés (cf. annexe 5). Aménagement de Belley La pente du Rhône avant les aménagements diminuait sensiblement à l aval de Chautagne (entre 0,7 et 0,9 contre 1,2 ). La capacité naturelle de transit de matériaux grossiers sur le secteur de l aménagement de Belley était donc plus faible que sur le secteur précédent (environ m³/an). Actuellement, le transport par charriage résiduel effectif est de l ordre de m³/an, tant au niveau de la retenue de Belley que du Vieux-Rhône. Le lit du Vieux-Rhône est relativement stable hormis une légère tendance à l exhaussement en amont du seuil de Yenne. Il n y a pas eu d extractions de graviers en lit mineur par dragage depuis la mise en service de l aménagement. Cependant, depuis la remise en navigabilité du Haut-Rhône avec la construction des écluses de Chautagne et de Belley, des dragages ponctuels sont nécessaires pour entretenir le chenal navigable, notamment au niveau du pont de la Loi et du viaduc SNCF m 3 de graviers ont ainsi été dragués en 2011 (cf. annexe 5). Aménagement de Brégnier-Cordon La capacité naturelle de transport solide par charriage se réduisait d amont vers l aval. Elle était comprise entre et m³/an à l amont de la confluence avec le Guiers puis en diminution à l aval, jusqu à une interruption du transit en aval d Évieu. La capacité actuelle dans la retenue est quasiment nulle car la pente de la ligne d eau est trop faible, quel que soit le débit de crue. Dans le Vieux-Rhône, la capacité résiduelle est de l ordre de m³/an pour un débit de début d entrainement des graviers de 400 m³/s. Comme sur la retenue de Belley, des dragages ponctuels d entretien sont nécessaires depuis la remise en navigabilité du Haut-Rhône. En 2001, m 3 de graviers ont ainsi été dragués. Aménagement de Sault-Brénaz La pente naturelle du Rhône devenant extrêmement faible dans ce secteur (inférieure à 0,2 ), le fleuve y perdait naturellement sa capacité de transport par charriage. Les graviers se déposaient et ne parvenaient plus à transiter vers l aval. Cette situation perdure évidemment après aménagement. Le charriage des graviers est quasi nul, tandis que celui des sables ne concerne probablement qu un volume assez réduit. Même s il reste faible, cet apport ne peut être complètement négligé Bilan du transit des sédiments fins Les apports actuels en sédiments fins par les affluents, bien que réduits par rapport aux apports naturels, demeurent importants, de l ordre de 2 millions de tonnes par an à Génissiat et de 2,8 millions de tonnes par an à Sault-Brénaz, d après l estimation haute de l Étude Globale. Les estimations plus récentes de l OSR tendent à réduire ces valeurs, avec des apports de l ordre de 1 million de tonnes par an. Les modalités de transit au niveau du Haut-Rhône français ont été très largement modifiées par la construction des différents aménagements anthropiques depuis le XVIII e siècle. D une part, les apports de l Arve, qui représentent entre 55 et 80 % de apports totaux en MES du Rhône à Lyon, sont partiellement bloqués par les retenues des barrages suisses de Verbois et Chancy-Pougny. Afin d éviter l accumulation trop importante de sédiments fins dans ces retenues, les opérateurs suisses (SIG et SFMCP) réalisent des opérations de chasses, consistant en un abaissement du plan d eau des retenues et l injection d un débit support soutenu (entre 500 et 600 m 3 /s), de manière à remobiliser les dépôts de sédiments fins. DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 20/135

21 Figure 12 : Évolution de l accumulation de sédiments fins dans la retenue de Verbois Ces opérations de chasse ont pour effet de remobiliser de façon soudaine et brutale l équivalent d 1,5 fois les apports moyens annuels en MES provenant de l Arve (soit 1,5 millions de tonnes) pendant 3 jours en continu une fois tous les trois ans. Le reste du temps, les barrages de Verbois et Chancy- Pougny ne laissent passer qu environ 50 % du flux de MES. L évolution des flux moyens mensuels de MES transportés par le Rhône à Pougny à l état naturel et après aménagement est illustrée par la figure 13, ci-après. Figure 13 : Cycle du transit des sédiments fins du Rhône à Pougny DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 21/135

22 D autre part, la construction des aménagements CNR du Haut-Rhône a perturbé les modalités de transit des sédiments fins : - une partie des sédiments fins est retenue dans la retenue de Génissiat et participe à son comblement progressif (cf ) ; - la saisonnalité des apports en MES, en particulier ceux du Fier et de l Arve (près de 75 % du flux annuel concentré entre mai et août), est atténuée par les différentes retenues qui favorisent la décantation des sédiments fins, hors période de crues ; - les écarts entre les teneurs de MES en période de basses eaux et les teneurs de MES en crue sont amplifiés, les matériaux décantés dans les retenues étant en partie repris lors des pointes de débit ; - les dépôts de sédiments fins sont accrus au niveau des marges alluviales des Vieux-Rhône du fait de l augmentation des taux de MES en crue et d une moindre mobilité latérale du Rhône, favorisant le piégeage des particules fines. Ces dépôts tendent à diminuer les capacités d écoulement des crues dans les Vieux-Rhône (aggradation des marges alluviales, fermeture des lônes et anciens bras secondaires du fleuve) et à favoriser le vieillissement des formations végétales alluviales du fait de leur atterrissement progressif et de l absence de remobilisation lors des crues. Des interventions régulières de la CNR permettent de contrecarrer partiellement ces phénomènes (essartage des bancs de graviers pour diminuer le développement de la végétation et la fixation des bancs, opérations de restauration des lônes). L accroissement des dépôts de sédiments fins pouvant avoir un impact sur la sécurité des ouvrages (obstruction des organes d évacuation des crues du barrage de Génissiat), sur les niveaux d eau en crue ou sur le comblement du chenal navigable, la CNR est amenée à réaliser des dragages qui permettent de remobiliser artificiellement ces matériaux pour les faire transiter plus en aval. Ce sont des opérations classiques que la CNR met en œuvre sur l ensemble du linéaire du Rhône, de la frontière suisse à la mer (l Étude Globale estimait un volume annuel moyen de matériaux remobilisés d environ 1 Mm³/an pour l ensemble du Rhône français, l ordre de grandeur des volumes dragués est plutôt de 0,6 Mm³/an actuellement). Sur la période , sur le périmètre du Haut-Rhône, la CNR a procédé à différentes opérations de dragage avec remise à l eau des sédiments pour un volume moyen annuel de m³/an de graviers et de m³/an de sédiments fins. Les matériaux fins ainsi remobilisés représentent 3 % au maximum du volume des matériaux transitant naturellement dans le Rhône (cf. annexe 5) Rythme de comblement des retenues CNR et niveaux d équilibre L Étude Globale dressait un bilan de l évolution des retenues des aménagements CNR et de leur comblement progressif entre la date de leur mise en service et Elle fait état d un envasement de la retenue de Génissiat à un rythme moyen de m³/an entre 1955 et Les dépôts accumulés sur une période de 22 ans (1990 à 2012) dans les retenues des aménagements CNR du Haut-Rhône, du fait essentiellement du transport de matières en suspension, ont été calculés sur la base des levés bathymétriques effectués régulièrement par la CNR. Sur cette période, les retenues présentent un excédent total d environ 10,5 Mm 3. Le tableau 2, ci-après, indique la répartition de ces dépôts pour chaque aménagement. Alluvionnement sur la période en m³ Dépôt annuel moyen m³/an sur la période (en tenant compte des dragages) Génissiat Seyssel Chautagne Belley Brégnier-Cordon Sault-Brénaz Total Tableau 2 : Dépôts moyens dans les retenues du Haut Rhône depuis 1990 DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 22/135

23 Ces chiffres tiennent compte des 6 dernières chasses suisses de 1990, 1993, 1997, 2000, 2003 et 2012 ainsi que des opérations de dragage menées par la CNR entre 1990 et 2012, dont notamment l important dragage réalisé entre 2008 et 2009 sur la retenue de Chautagne qui a ainsi permis de revenir à la situation de 1990 sur cette retenue (cf. annexe 5). Entre 1990 et 2012, le cumul des dépôts solides dans le réservoir de Génissiat dus aux chasses et aux périodes inter-chasses est respectivement de 3,2 Mm³ et 0,7 Mm³, soit un rapport de près de 1 à 5 entre les deux phases distinctes de transit sédimentaire. La moyenne des dépôts suite aux vidanges suisses est de m 3 /événement. Entre deux opérations de chasse (période inter-chasse), la moyenne des dépôts est de m 3 par période. Il faut néanmoins noter que contrairement aux chasses, qui conduisent à de très forts apports en 3 jours seulement, pouvant atteindre une concentration de 40 g/l en amont de Génissiat, les remobilisations en périodes inter-chasses se produisent de manière beaucoup moins brutale (quelques g/l au maximum) et plus diffuse, sur une durée moyenne de 4,4 ans par période inter-chasse pendant la période Sur les 22 dernières années, on constate que le taux de sédimentation dans la retenue de Génissiat s est fortement réduit puisqu il est passé de m³/an entre 1955 et 1997 à m³/an au-delà. Cela résulte de deux facteurs : - une meilleure efficacité des opérations d accompagnement des chasses suisses, en particulier celles de 1997, 2000 et L opération de 2012 a, au contraire, conduit à un alluvionnement conséquent de la retenue de Génissiat ; - une tendance à la réduction des dépôts entre les opérations d accompagnement des chasses suisses, le profil en long de la retenue de Génissiat se rapprochant progressivement du profil en long d équilibre. La retenue de Seyssel est stable et évolue peu. Seuls des dragages d entretien sont effectués régulièrement à la confluence des Usses et du Rhône. La retenue de Chautagne qui avait retrouvé son profil de 1990 suite au dragage de 2008/2009 a de nouveau fait l objet d importants dépôts après les chasses de Enfin, les retenues de Belley, Brégnier-Cordon et Sault-Brénaz n ont pas atteint un profil d équilibre depuis leur mise en service et elles continuent de s enlimoner régulièrement Retenue de Génissiat Impact de l accompagnement des chasses suisses sur le Haut-Rhône Après le constat de l enlimonage de Génissiat puis ensuite de l enlimonage rapide des nouvelles retenues du Haut-Rhône à l occasion des chasses suisses, une procédure d accompagnement des chasses sur l ensemble de la chaîne a été élaborée, qui, du point de vue de l EGR en 2000, donnait globalement satisfaction. Elle permet un meilleur transit vers l aval des sédiments fins des aménagements suisses mais n empêche pas l accumulation d une partie de ceux-ci dans la retenue de Génissiat. Au début des années 2000, le barrage de Génissiat tend vers la saturation (jusqu à 40 m d accumulation, plus de 18 Mm 3 de sédiments). Pour cet aménagement, l EGR identifie deux enjeux principaux : - la préservation de la capacité de «laminage» des concentrations en MES pendant les chasses suisses ; - les risques liés à une éventuelle vidange du barrage de Génissiat. DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 23/135

24 Figure 14 : Comblement de la retenue de Génissiat (1978) Ces deux enjeux conduisent à vouloir stabiliser le niveau d atterrissement de la retenue. Le profil en long fait apparaître entre les PK 180 et 164, une pente de 0,75 dans l axe d une cote à 305 m ortho qui est la cote d abaissement préalable de la retenue de Génissiat lors des opérations d accompagnement des chasses de Verbois (cf. profil présenté en figure 19). Les modalités d accompagnement mises en œuvre depuis 1997 semblent avoir atteint l objectif d un arrêt de l enlimonage de la retenue de Génissiat pendant les opérations de chasses (à l exception des opérations de 2012). Ce profil en long du fond à 0,75 pour une cote amont barrage de 305 m ortho peut donc être fixé comme profil de référence pour la gestion de la retenue. Le dépassement de ce profil, même en dehors des chasses suisses, devrait conduire à des opérations de transparence similaires. Rythme de comblement de la retenue de Génissiat (du PK 186,610 au PK 162,200) En moyenne, sur les opérations de chasses de 1990, 1993, 1997, 2000, 2003 et 2012, la retenue de Génissiat s engrave de m³ par opération (ou m 3 /an en lissant les dépôts sur la période ). On notera la forte disparité de ce volume d une chasse suisse à l autre. Pour mémoire, le volume accumulé dans la retenue de Génissiat s est élevé à 1,4 Mm³ en Sur la même période de 1990 à 2012, la retenue s engrave de m³/an en moyenne entre chacune des opérations, soit quatre fois moins que pendant les chasses. Ces volumes sont à mettre en relation avec le volume global dragué de 1998 à 2012 de m³ et remis en suspension en aval du barrage de Génissiat. Tronçon 1 : Pont de Pougny (PK 186,420) Pont Carnot (PK 180,200). Le secteur se remblaie au cours des chasses de l ordre de m³/opération et retourne à son profil d équilibre entre deux opérations de chasses, on note même un léger déblai supplémentaire. Tronçon 2 : Pont Carnot (PK 180,200) Bellegarde (PK 168,850). L évolution du secteur est assez contrastée, avec soit des déblais soit des remblais qui donnent un volume moyen DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 24/135

25 excédentaire de m³ /opération. Entre deux chasses, le secteur se remblaie en moyenne de m³. Tronçon 3 : Bellegarde (PK 168,850) amont vanne de fond (PK 162,820). Hormis pour les chasses de 2003, ce secteur se remblaie systématiquement avec en moyenne un apport de m³/opération. Entre deux opérations de chasses, l évolution du secteur est assez contrastée, avec soit des déblais soit des remblais pour un bilan moyen excédentaire de m³ entre chaque opération. Tronçon 4 : Amont vanne de fond (PK 162,820) barrage (PK 162,200). L amont barrage de Génissiat se remblaie à chaque chasse d un volume de l ordre de m³/opération. Entre deux opérations, le secteur se déblaie, principalement en raison des opérations de dragage menées par la CNR pour un volume global sur la période de m³. Chute de Génissiat- Evolution des dépôts sur l'ensemble de la retenue Volume (m³) Bilan Chasses Suisses Entre Chasses Suisses Figure 15 : Génissiat - Volumes déposés lors des chasses suisses et entre chaque épisode Figure 16 : Évolution du comblement de la retenue de Génissiat depuis 1969 Apports des chasses de Verbois et dépôts entre les chasses DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 25/135

26 Niveaux d équilibre En absence d accompagnement des chasses suisse et d opérations ponctuelles de dragage, les retenues de Génissiat, Chautagne, Belley, Brégnier-Cordon et Sault-Brénaz se comblent plus ou moins rapidement. Ces comblements s effectuent jusqu'à l atteinte d un équilibre dynamique, au-delà duquel les vitesses sont suffisamment élevées pour empêcher la sédimentation des retenues. La pente d équilibre d une retenue est fonction des quatre principaux paramètres suivants : - la largeur de la retenue ; - la granulométrie des sédiments apportés par le bassin versant ; - l hydrologie du cours d eau ; - son niveau d exploitation. L étude globale du Rhône rappelle que le transit des sédiments grossiers n a jamais été totalement continu sur le Haut-Rhône et qu il est durablement interrompu. Une gestion passive conduit à un comblement des retenues par des sédiments fins. Les études menées par IRSTEA dans le cadre de l Observatoire des Sédiments du Rhône et présentées le 17 octobre 2013, montrent que l Arve est le principal pourvoyeur de sédiments en amont de Sault-Brénaz. Sur les dix dernières années, entre 55 et 80 % du flux de sédiments fins observés à la station de Jons proviennent de l Arve. Ce sont donc les mêmes sédiments que ceux qui passent dans la retenue de Verbois qu il faut prendre en compte. La vue en plan de la retenue de Verbois est présentée sur le graphique suivant. À l équilibre, cette retenue à une largeur moyenne de 100 m. Figure 17 : Définition du profil d équilibre de la retenue du barrage de Verbois La profondeur d eau est de 6,60 m par-rapport à la cote d exploitation normale comme le montre le graphique précédent. Pour un débit de hautes eaux de 800 m 3 /s, le rayon hydraulique moyen est Rh = 4,10 m et la contrainte hydraulique moyenne est de 8 Pa. Les principaux paramètres à prendre en compte pour déterminer la pente d équilibre de la retenue de Génissiat (largeur de la retenue, granulométrie des sédiments, hydrologie) sont similaires à ceux de Verbois. En effet, les sédiments proviennent de l Arve (les apports solides de la Valserine sont négligeables), la largeur moyenne au miroir de la retenue est de 100 m et le débit des hautes eaux (PHEN) est de 750 m 3 /s. DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 26/135

27 PK 185 PK 180 PK 170 PK 175 PK 162 Figure 18 : Vue aérienne de la retenue du barrage de Génissiat (source : En considérant un niveau d exploitation à 325,00 m ortho, la pente d équilibre serait donc la même que celle de Verbois, soit 0,19 mm/m. Cette pente est reportée sur le profil en long ci-après (courbe rose). Fond d équilibre 10 millions m 3 de sédiments Figure 19 : Évolution historique du profil en long de la retenue de Génissiat Le fond d équilibre s établirait 15 m au-dessus du fond actuel. Cela représenterait un dépôt supplémentaire de 10 Mm 3 de sédiments, en plus des 20 Mm 3 déjà stockés dans la retenue. Le remous solide remonterait jusqu au défilé de Fort l Écluse au PK 180. Au rythme de comblement actuel de la retenue, cet état d équilibre serait atteint dans une vingtaine d année. DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 27/135

28 Retenue de Seyssel Rythme de comblement de la retenue de Seyssel (du PK au PK 152) Sur le secteur entre le pont de Challonges et le barrage-usine de Seyssel, la moyenne des apports pendant les chasses de 1990, 1993, 1997, 2000, 2003 et 2012 s établit à m³/opération alors que celle pendant les périodes inter-chasses s élève à m³ environ. Figure 20 : Seyssel - Volumes déposés lors des chasses suisses et entre chaque épisode Niveaux d équilibre Le graphique suivant montre que la retenue de Seyssel est déjà globalement en équilibre : entre 1990 et 2012, seulement m 3 de sédiments se sont déposés dans la retenue de Seyssel, ce qui est marginal. Figure 21 : Déblais et remblais dans la retenue de Seyssel entre 1990 et 2012 La vue aérienne suivante présente les 6 derniers kilomètres aval de la retenue de Seyssel. Le barrageusine se situe à proximité du PK 151,6. DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 28/135

29 Figure 22 : Vue aérienne de la retenue de Seyssel (source : Google Earth) Le graphique suivant montre l évolution du talweg de la retenue de Seyssel depuis En appliquant le même principe que pour Génissiat, pour un débit de haute eaux de 810 m 3 /s et une largeur au miroir moyenne de 240 m, la pente d équilibre s établit à 0,24 mm/m. Cette pente d équilibre (courbe rose) est tracée sur le profil en long représentant les 6 derniers kilomètres de la retenue. Pour mémoire le seuil du barrage abaissé est à la cote 253,60 m ortho. z = 253,60 m ortho h = 4,40 m Figure 23 : Évolution du profil en long de la retenue de Seyssel Conclusion : le graphique précédent montre effectivement que l aménagement de Seyssel a atteint sa pente d équilibre. À l amont du barrage-usine, les fonds de la retenue de Seyssel sur les vingt dernières années «respirent» autour de la pente d équilibre calculée (courbe rose). DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 29/135

30 Retenue de Chautagne Rythme de comblement de la retenue de Chautagne (du PK 151,300 au PK 146,200) En moyenne, sur les opérations de chasses de 1990, 1993, 1997, 2000, 2003 et 2012, la retenue de Chautagne s engrave de m³. Entre chacune des opérations, la retenue se déblaye de m³. Ce chiffre prend en compte les opérations de dragage menées par la CNR qui s élèvent en moyenne sur cette chute à m³/an soit l équivalent de m³ environ sur la période Tronçon 1 : Barrage-usine de Seyssel (PK 151,300) Base de loisirs de Seyssel (01) (PK 148,700). Le secteur se remblaie au cours des chasses de l ordre de m³/opération et se déblaie d environ m³ entre chaque chasse, malgré les apports en graviers liés aux dragages des Usses. Tronçon 2 : Base de loisirs de Seyssel (01) (PK ) Amont barrage de Motz (PK ). Dans cette zone élargie de la retenue, les dépôts de sédiments fins atteignent en moyenne m³ par opération de chasse. En période d inter-chasses, le bilan est négatif, principalement en raison des dragages menés entre 2008 et 2009 par la CNR (près de m 3 de sédiments fins et grossiers). Chute Chautagne- Evolution des dépôts sur l'ensemble de la retenue Volume (m³) Bilan Chasses Suisses Entre Chasses Suisses Figure 24 : Chautagne - Volumes déposés lors des chasses suisses et entre chaque épisode Le fort dégravement observé entre 2003 et 2012 s explique par la campagne de dragage réalisée dans la retenue entre 2008 et 2009 (cf. annexe 5). Les canaux d amenée et de fuite de la chute de Chautagne, tous deux relativement courts, ne présentent pas de dépôts lors des chasses du fait notamment des vitesses d écoulement importantes et de l abaissement des plans d eau en dessous de leur cote normale d exploitation. Niveaux d équilibre Le graphique suivant montre que la retenue de Chautagne s envase progressivement pendant les chasses suisses avec des sédiments fins. La courbe de tendance en pointillés noirs montre que cette retenue est loin d atteindre son profil d équilibre (pas d infléchissement de la pente avec le temps). DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 30/135

31 Figure 25 : Déblais et remblais dans la retenue de Chautagne entre 1990 et 2012 L article 6.2 du cahier des charges spécial de la chute de Chautagne impose une revanche minimale de 0,50 m au-dessus de la ligne d eau de la crue de projet, le long des barrages longitudinaux en terre qui endiguent la retenue de Chautagne (lignes orange sur la vue en plan suivante). Après réalisation d une étude hydraulique, il est apparu qu il était nécessaire de draguer la retenue pour maintenir une section d écoulement suffisante. Ainsi m 3 de sédiments ont été dragués entre 2008 et 2009 sur les deux derniers kilomètres en amont du barrage de Motz (PK 146). Figure 26 : Vue aérienne de la retenue de Chautagne (source : Google Earth) La retenue de Chautagne a été mise en service en Le graphique suivant compare les bathymétries de la retenue entre ces 30 années d écart. DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 31/135

32 Figure 27 : Évolution bathymétrique de la retenue de Chautagne entre 1984 et 2012 La courbe noire cumule les dépôts/érosions le long de la retenue et montre que 1,8 millions m 3 de sédiments fins se sont déposés sur les 30 dernières années, malgré un dragage de près de m 3 en La gestion passive de la retenue de Chautagne n est pas compatible avec le maintien d une section d écoulement suffisante pour la crue de projet Retenue et canal d amenée de Belley Rythme de comblement de la retenue de Belley (du PK 136,650 au PK 118,750) En moyenne, sur les opérations de chasses de 1990, 1993, 1997, 2000, 2003 et 2012, la retenue et le canal d amenée de Belley s engravent de m³/opération. Entre chacune des opérations, la retenue s engrave de m³. Ce chiffre prend en compte les opérations de dragage menées par la CNR qui s élèvent en moyenne sur cette chute à m³/an soit l équivalent de m³ environ sur la période L intensité des dépôts varie néanmoins selon les tronçons considérés : Tronçon 1 : Pont de la Loi (PK 136,650) à l écluse de Savières (PK 132,800). Ce secteur se remblaie au cours des chasses de l ordre de m³/opération et d environ m³ pendant les périodes inter-chasses. Tronçon 2 : Canal d amenée de Belley (du PK 132,600 au PK 131,600). Ce secteur se remblaie systématiquement au cours des chasses, de l ordre de m³/opération. Une partie de ces dépôts (volume moyen de m³) est reprise entre deux opérations. Tronçon 3 : Canal d amenée de Belley (du PK 131,150 au PK 127,950). Lors des chasses, environ m³/opération se déposent sur ce tronçon. Les sédiments fins sont partiellement déblayés entre chaque opération, pour un volume moyen de m³ entre deux chasses. DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 32/135

33 Volume (m³) Tronçon 4 : Canal d amenée de Belley Plan d eau de Massignieu-de-Rives (entre le PK 127,750 et le PK 126,450). Ce secteur se remblaie au rythme de m³/opération pendant les chasses et de l ordre de m³ par période inter-chasses. Tronçon 5 : Canal d amenée de Belley (du PK 126,300 au PK 122,150). Ce tronçon est relativement stable, avec des dépôts de l ordre de m³ à chaque chasse et d à peine m³ entre deux opérations. Tronçon 6 : Canal d amenée de Belley (du PK 121,950 au PK 118,750). L engravement de ce tronçon, de l ordre de m³ par opération de chasse est particulièrement marqué en période d inter-chasses (environ m³ entre deux chasses). Chute Belley - Evolution des dépôts sur l'ensemble de la retenue et le canal d'amenée Bilan Chasses Suisses Entre Chasses Suisses Figure 28 : Belley - Volumes déposés lors des chasses suisses et entre chaque épisode Niveaux d équilibre Le graphique suivant montre que la retenue et le canal d amenée de Belley s envase pendant les chasses suisses sur un rythme très élevé. La droite en pointillés noirs montre que ce bief est loin d atteindre son profil d équilibre (pas d infléchissement de la pente avec le temps). Figure 29 : Déblais et remblais dans la retenue de Belley entre 1990 et 2012 DR-B d Gestion sédimentaire du Haut-Rhône français Page 33/135

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