l ours blanc Ursus maritimus

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1 Mise à jour Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur l ours blanc Ursus maritimus au Canada ESPÈCE PRÉOCCUPANTE 2002 COSEPAC COMITÉ SUR LA SITUATION DES ESPÈCES EN PÉRIL AU CANADA COSEWIC COMMITTEE ON THE STATUS OF ENDANGERED WILDLIFE IN CANADA

2 Les rapports de situation du COSEPAC sont des documents de travail servant à déterminer le statut des espèces sauvages que l on croit en péril. On peut citer le présent rapport de la façon suivante : Nota : Toute personne souhaitant citer l'information contenue dans le rapport doit indiquer le rapport comme source (et citer les auteurs); toute personne souhaitant citer le statut attribué par le COSEPAC doit indiquer l'évaluation comme source (et citer le COSEPAC). Une note de production sera fournie si des renseignements supplémentaires sur l'évolution du rapport de situation sont requis. COSEPAC Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur l ours blanc (Ursus maritimus) au Canada Mise à jour. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. vi + 34 p. STIRLING, I. et M.K. TAYLOR Rapport de situation du COSEPAC sur l ours blanc (Ursus maritimus) au Canada Mise à jour. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. Pages 1-34 p. Rapports précédents : STIRLING, I Update COSEWIC status report on the polar bear Ursus maritimus in Canada. Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada. Ottawa. 24 p. STIRLING, I COSEWIC status report on the polar bear Ursus maritimus in Canada. Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada. Ottawa. 20 p. Note de production : La publication du COSEPAC de 2002 «Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur l ours blanc Ursus maritimus au Canada - Mise à jour» inclut la mise à jour du rapport de situation sur l ours blanc de 1999 et un addenda pour Pour obtenir des exemplaires supplémentaires, s adresser au : Secrétariat du COSEPAC a/s Service canadien de la faune Environnement Canada Ottawa (Ontario) K1A 0H3 Tél. : (819) / (819) Téléc. : (819) Courriel : COSEWIC/COSEPAC@ec.gc.ca Also available in English under the title COSEWIC Assessment and Update Status Report on the Polar Bear Ursus maritimus in Canada. Illustration de la couverture : Ours blanc C. Douglas, vol. 1 de la série Carnets d histoire naturelle, Musée canadien de la nature, Ottawa (Ontario). Ministre de Travaux publics et Services gouvernementaux du Canada, PDF : CW69-14/ F-PDF ISBN HTML : CW69-14/ F-HTML ISBN X. Papier recyclé

3 COSEPAC Sommaire de l évaluation Sommaire de l évaluation Novembre 2002 Nom commun Ours blanc Nom scientifique Ursus maritimus Statut Espèces préoccupante Justification de la désignation Ce très grand carnivore joue un rôle essentiel dans l'écosystème arctique du Canada et est d'une importance considérable pour les peuples autochtones du Nord. La très grande quantité de renseignements à long terme disponibles pour cette espèce indiquent que la plupart des populations semblent stables. Quelques populations ont connu un déclin, et des mesures correctives sont prises pour inverser ces tendances. Toutefois, cette espèce a un taux lent de reproduction et est très vulnérable à la prise excessive des femelles adultes. Sa conservation dépend ainsi considérablement de stratégies de gestion appropriées. Les ours blancs sont également touchés par le changement climatique. Dans la partie sud de leur aire de répartition, une tendance vers des saisons plus longues sans glace a influé sur leur cycle biologique. De plus, en tant que prédateur de niveau trophique supérieur, les ours possèdent un certain nombre de substances polluantes dans leur corps, ce qui pourrait augmenter le taux de mortalité si les niveaux devenaient toxiques. Répartition Yukon, Territoires du Nord-Ouest, Nunavut, Manitoba, Ontario, Québec, Terre-Neuve-et-Labrador Historique du statut Espèce désignée «non en péril» en avril Réexamen du statut : l'espèce a été reclassifiée dans la catégorie de risque plus élevé «préoccupante» en avril Réexamen et confirmation du statut en avril 1999 et en novembre Dernière évaluation fondée sur un rapport de situation existant accompagné d'un addenda. iii

4 COSEPAC Résumé Introduction L ours blanc a été désigné «Non en péril» en 1986 par le COSEPAC; il a été ensuite sur classé dans la catégorie de risque plus élevé «Vulnérable» en 1991 sur la base d un rapport qui avait été achevé en C est la seconde mise à jour du rapport de situation sur l espèce. Répartition On trouve des ours blancs dans tout le Nord du Canada, depuis le Yukon jusqu au Labrador et depuis le Nord de l île d Ellesmere vers le sud jusqu à la baie James. Il n y a pas de sous-espèces reconnues. Les ours blancs se répartissent en 14 populations relativement distinctes qui se mélangent peu, si bien que l on peut démontrer la variation géographique dans la génétique des populations. La durée et la fréquence des déplacements saisonniers entrepris par les ours au sein de chaque population varient selon la superficie de la zone géographique occupée, le profil annuel de gel et de débâcle de la glace de mer et d autres caractéristiques comme les masses terrestres, les étendues de glace pluriannuelle et les polynies. Protection L ours blanc figure à l Annexe II de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d extinction). En vertu de cette convention, toute expédition internationale d ours blancs ou de parties d ours blancs doit être effectuée dans le cadre d un permis. Le pouvoir de gestion de cette espèce réside auprès des provinces, des territoires et des conseils consultatifs de gestion des ressources fauniques établis en vertu de revendications territoriales. Des contingents obligatoires sont en vigueur dans les Territoires du Nord-Ouest, au Manitoba, au Yukon, au Nunavut et au Labrador. Taille et tendances des populations La population canadienne totale est estimée à environ individus. Parmi les 14 sous-populations du Canada, une est probablement en hausse, une autre est peut-être en baisse et 12 sont vraisemblablement stables ou gérées en vue d une augmentation. iv

5 Habitat La productivité de l habitat de l ours blanc est étroitement liée au type et à la répartition de la glace de mer, ainsi qu à la densité et à la répartition des phoques qui constituent leur proie principale. Du début de l hiver jusqu à la débâcle au printemps, les ours blancs se répartissent principalement sur la glace annuelle le long de la côte. On peut les retrouver jusqu à 200 km au large des côtes. Les tanières de mise bas sont principalement situées sur la terre ferme dans des congères près de la côte ou parfois sur des banquises de glace multiannuelle au large. Biologie générale Les phoques annelés (Phoca hispida) et barbus (Erignathus barbatus) sont les principales proies des ours blancs mais, dans certaines régions, les phoques du Groenland (Pagophilus groenlandicus), les phoques communs (Phoca vitulina) et les phoques à capuchon (Cystophora cristata) sont également importants. Les taux de reproduction des différentes populations d ours blancs sont variables mais sont tous assez bas. Les ourses atteignent leur maturité sexuelle entre quatre et six ans et ont des portées au mieux tous les trois ans si elles réussissent. La plupart des mâles ne s accouplent pas avant l âge de 8 à 10 ans. Très peu d ours blancs vivent plus de 25 ans. Facteurs limitatifs Au Canada, les ours blancs sont capturés par les Inuits, les Indiens et les chasseurs sportifs non résidents guidés par des Autochtones. Durant les années 1980, les prises annuelles totales pour toutes les populations situées au Canada et partagées par le Canada atteignaient approximativement 600 individus, la plupart étant capturés dans les anciens Territoires du Nord-Ouest, dont la majorité de la superficie se trouve maintenant dans le Nunavut. Parmi les autres facteurs limitatifs, citons la disponibilité de la nourriture, les fluctuations climatiques et la mise en valeur croissante du Nord. Importance de l espèce Le Canada abrite au moins 50 p. 100 des ours blancs de la planète et, en tant que signataire de l Accord international sur la conservation des ours blancs, il a le mandat de conserver à la fois l espèce et son habitat. v

6 MANDAT DU COSEPAC Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) détermine le statut, au niveau national, des espèces, des sous-espèces, des variétés et des populations sauvages canadiennes importantes qui sont considérées comme étant en péril au Canada. Les désignations peuvent être attribuées à toutes les espèces indigènes des groupes taxinomiques suivants : mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, lépidoptères, mollusques, plantes vasculaires, mousses et lichens. COMPOSITION DU COSEPAC Le COSEPAC est composé de membres de chacun des organismes fauniques des gouvernements provinciaux et territoriaux, de quatre organismes fédéraux (Service canadien de la faune, Agence Parcs Canada, ministère des Pêches et des Océans, et le Partenariat fédéral sur la biosystématique, présidé par le Musée canadien de la nature), de trois membres ne relevant pas de compétence, ainsi que des coprésident(e)s des sous-comités de spécialistes des espèces et des connaissances traditionnelles autochtones. Le Comité se réunit pour étudier les rapports de situation des espèces candidates. DÉFINITIONS Espèce Espèce disparue (D) Espèce disparue du Canada (DC) Espèce en voie de disparition (VD)* Espèce menacée (M) Espèce préoccupante (P)** Espèce non en péril (NEP)*** Données insuffisantes (DI)**** Toute espèce, sous-espèce, variété ou population indigène de faune ou de flore sauvage géographiquement définie. Toute espèce qui n existe plus. Toute espèce qui n est plus présente au Canada à l'état sauvage, mais qui est présente ailleurs. Toute espèce exposée à une disparition ou à une extinction imminente. Toute espèce susceptible de devenir en voie de disparition si les facteurs limitatifs auxquels elle est exposée ne sont pas renversés. Toute espèce qui est préoccupante à cause de caractéristiques qui la rendent particulièrement sensible aux activités humaines ou à certains phénomènes naturels. Toute espèce qui, après évaluation, est jugée non en péril. Toute espèce dont le statut ne peut être précisé à cause d un manque de données scientifiques. * Appelée «espèce en danger de disparition» jusqu en ** Appelée «espèce rare» jusqu en 1990, puis «espèce vulnérable» de 1990 à *** Autrefois «aucune catégorie» ou «aucune désignation nécessaire». **** Catégorie «DSIDD» (données insuffisantes pour donner une désignation) jusqu en 1994, puis «indéterminé» de 1994 à Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a été créé en 1977, à la suite d une recommandation faite en 1976 lors de la Conférence fédérale-provinciale sur la faune. Le comité avait pour mandat de réunir les espèces sauvages en péril sur une seule liste nationale officielle, selon des critères scientifiques. En 1978, le COSEPAC (alors appelé CSEMDC) désignait ses premières espèces et produisait sa première liste des espèces en péril au Canada. Les espèces qui se voient attribuer une désignation lors des réunions du comité plénier sont ajoutées à la liste. Environnement Canada Service Canadien de la faune Environment Canada Canadian Wildlife Service Le Service canadien de la faune d Environnement Canada assure un appui administratif et financier complet au Secrétariat du COSEPAC. vi

7 Mise à jourrapport de situation du COSEPAC sur l ours blanc Ursus maritimus au Canada Ian Stirling 1 Mitchell K. Taylor Région des Prairies et du Nord Service canadien de la faune Avenue Pièce 200 Edmonton (Alberta) T6B 2X3 2 Gouvernement du Territoire du Nunavut Sac postal 1870 Iqaluit (Nunavut) X0A 0H0

8 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION...3 Taxinomie...3 Répartition...3 PROTECTION...4 TAILLE ET TENDANCES DES POPULATIONS...9 Ouest de la baie d Hudson (WH)...9 Sud de la baie d Hudson (SH) Bassin Foxe (FB) Détroit de Lancaster (LS) Baie de Baffin (BB) Baie Norwegian (NW) Bassin Kane (KB) Reine-Élisabeth (QE) Détroit de Davis (DS) Golfe de Boothia (GB) Détroit de M'Clintock (MC) Détroit du Vicomte de Melville (VM) Nord de la mer de Beaufort (NB) Sud de la mer de Beaufort (SB) HABITAT BIOLOGIE GÉNÉRALE Capacité de reproduction Déplacements FACTEURS LIMITATIFS IMPORTANCE DE L ESPÈCE ÉVALUATION ET STATUT PROPOSÉ RÉSUMÉ TECHNIQUE REMERCIEMENTS OUVRAGES CITÉS LES AUTEURS Liste des figures Figure 1. Carte des limites des populations canadiennes d ours blancs, Liste des tableaux Tableau 1. Situation des populations canadiennes d ours blancs (janvier 1997) ADDENDA Un addenda 2002 au rapport de situation sur l ours blanc BIBLIOGRAPHIE... 34

9 INTRODUCTION La dernière révision de la situation de l ours blanc au Canada a été achevée en 1987 et le COSEPAC lui avait attribué le statut d espèce vulnérable.. Taxinomie Ordre : Carnivore Famille : Ursidés Nom scientifique : Ursus maritimus (Phipps, 1774) Noms communs : Ours polaire, ours blanc, Nanuk, Polar Bear, White Bear, Ice Bear Répartition Les ours blancs sont répartis dans tout l Arctique circumpolaire. En Amérique du Nord, leur aire de répartition s étend des îles de l Arctique canadien et de la limite sud de la banquise permanente pluriannuelle de l océan Arctique jusqu à la côte du Labrador, au sud de la baie James et de la mer de Béring. L aire actuelle de l ours blanc au Canada correspond en majeure partie à son aire traditionnelle (DeMaster et Stirling, 1981), même s il appert, d après les données limitées disponibles, qu ils étaient plus nombreux dans le Sud du Labrador et à Terre-Neuve il y a quelques siècles qu aujourd hui (p. ex. Townsend, 1911; Stirling et Kiliaan, 1980). La réduction des effectifs d ours blancs dans le Sud du Labrador et à Terre-Neuve a probablement été provoquée par plusieurs siècles d habitation humaine et de chasse connexe. Ailleurs dans leur aire de répartition, la fréquence de leur présence dans le voisinage immédiat de zones colonisées peut être également en baisse, même si cette incidence locale est peut-être due à un comportement d évitement ainsi qu à des réductions du nombre d ours. Jusqu à présent, il n existe pas de données quantitatives permettant d évaluer l une ou l autre des deux hypothèses. La limite méridionale de la répartition des ours blancs dans toute leur aire peut varier selon les années, en fonction de la répartition de la banquise saisonnière en hiver (Stirling, 1988a). En été, la glace peut fondre dans la totalité ou une partie de l aire d une population particulière, si bien que les ours peuvent être obligés de passer plusieurs mois sur la terre en attendant la prise de la glace à l automne. Ce modèle est très marqué dans la baie d Hudson et la baie James (Jonkel et al., 1976; Stirling et al., 1977; Derocher et Stirling, 1990) mais il est également bien documenté dans des parties du Haut Arctique et dans l est de l île de Baffin (Stirling et al., 1980; 1984; Schweinsburg, 1979; Ferguson et al., 1997). En hiver, la plupart des ourses blanches gravides habitent dans des tanières aménagées sur la terre ferme dans un rayon d environ 50 km de la côte (p. ex. Harington, 1968; Stirling et al., 1984; Ramsay et Stirling, 1990; Stirling et Andriashek, 1992), tandis que le reste de la population demeure active durant tout l hiver. Dans certains secteurs de la partie nord-ouest de l archipel canadien et de la mer de 3

10 Beaufort, les ourses blanches creusent des tanières de mise bas dans des congères sur des banquises pluriannuelles (Lentfer, 1975; Messier et al., 1994; Amstrup et Gardner, 1994). Des observations directes (Van de Velde, 1971; Messier et al., 1992, 1994) et les connaissances traditionnelles des Inuits révèlent que les mâles, les femelles solitaires et les femelles accompagnées de jeunes oursons âgés d un an ou deux peuvent également creuser des tanières provisoires pendant les périodes où les conditions climatiques sont particulièrement froides ou inclémentes. PROTECTION Les ours blancs figurent à l Annexe II de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d extinction) et ils sont classés «à faible risque : tributaires de la conservation» dans le Livre rouge de l UICN. Au Canada, ils sont classés comme une espèce «vulnérable» par le COSEPAC (Comité sur la situation des espèces en péril au Canada). En vertu de la CITES, toute expédition internationale d ours blancs ou de parties d ours blancs doit être effectuée dans le cadre d un permis. Lunn et al. (1998) a résumé récemment le règlement concernant la gestion des ours blancs au Canada. Le pouvoir de gestion de cette espèce réside auprès des provinces, des territoires et des conseils de gestion des ressources fauniques établis en vertu de revendications territoriales. Les limites des différentes populations d ours blancs au Canada (figure 1) ont été déterminées par un repérage d ourses blanches effectué par satellite, par des études de marquage et de recapture et par le retour des étiquettes des ours blancs des deux sexes capturés par des chasseurs inuits (Taylor et Lee, 1995; Bethke et al., 1996). Plus récemment, des études génétiques utilisant des micro-satellites ont révélé qu il existe également une justification génétique de la séparation des populations (Paetkau et al., 1995 et données inédites). Les limites des populations sont examinées chaque année par le Comité technique fédéral/provincial/territorial de l ours blanc (CTOB) et sont sujets à une révision au fur et à mesure que sortent les résultats d une nouvelle recherche. Au Canada, le CTOB effectue une révision annuelle de la situation de chaque population d ours blancs et de son niveau souhaitable de prises et surveille le tableau de chasse annuel. La capture durable d ourses blanches autonomes (p. ex. âgées de deux ans et plus) d une population est estimée à environ 1,6 p. 100 chez la plupart des populations (Taylor et al., 1987a). Des contingents obligatoires sont en vigueur dans les Territoires du Nord-Ouest, au Yukon et au Labrador. Dans la plupart des populations des Territoires du Nord-Ouest, un système de contingentement souple est actuellement en vigueur et tient compte de la proportion relative des deux sexes dans les prises de chaque année, par population, et ajuste le contingent admissible de l année suivante pour tenir compte de toute surexploitation éventuelle (Lunn et al., 1998). Dans les Territoires du Nord-Ouest, la saison de chasse était officiellement fermée en été mais elle ouvre dorénavant le 1 er août afin que les abattages de défense puissent être légalement autorisés par les organisations de 4

11 chasseurs et de trappeurs (OCT) et administrées sans enquête du ministère des Ressources, de la Faune et du Développement économique (MRFDE). Figure 1. Carte des limites des populations canadiennes d ours blancs, Ces limites ont été fixées à partir d analyses des déplacements d ours lors d études de marquage-recapture, de retours d étiquettes d ours tués par des chasseurs inuks et des déplacements de femelles adultes munies de colliers émetteurs reliés par satellite. Les limites sont assujetties à une révision périodique à mesure que l on obtient et analyse de nouvelles données de recherche. Au Manitoba, les ours blancs figurent sur la liste des espèces protégées en vertu de la Loi sur la faune et il n y a pas de saison de chasse. Par conséquent, les ours dans les tanières et les femelles avec des oursons sont automatiquement protégés. Cette désignation supprime le droit de tuer des ours blancs en vertu des droits ancestraux ou issus de traités des peuples autochtones. Toutefois, la désignation comme espèce protégée ouvre toujours la possibilité d avoir un contingent récoltable au Manitoba parce que le Ministre peut encore, par voie de permis, autoriser la prise d animaux d une espèce ayant été ainsi désignée. Il s agit d une distinction importante entre l absence de saison de chasse en vigueur au Manitoba et en Ontario. 5

12 En Ontario, les droits issus de traités ne permettent pas la réglementation de la chasse aux ours blancs mais il y a une entente avec les chasseurs cris sur un contingent annuel admissible de prises. Les rapports sur les prises sont volontaires, mais ils sont considérés comme étant généralement fiables parce que les peaux d ours blancs ne peuvent pas être vendues tant qu elles n ont pas été munies d un sceau de la province. En Ontario, les ours blancs dans les tanières ne sont pas protégés, mais les tanières le sont. Les femelles avec des oursons ne sont pas spécifiquement protégées en Ontario, mais seules les personnes détenant des droits issus de traités peuvent légalement chasser les ours blancs. Au Québec, en vertu de la Convention de la baie James, les Inuits se sont vu octroyer une «capture garantie» de 62 ours chaque année. Cela signifie que les 62 premiers ours d une capture durable estimée seraient réservés à l usage exclusif des Inuits. Toutefois, ce chiffre est assujetti à des limites de conservation si bien que, si le niveau durable était fixé au-dessous de 62, le chiffre le plus bas prévaudrait et tous les individus pris seraient «garantis» pour le seul usage des Inuits. Le niveau de «capture garantie» a été déterminé uniquement d après des statistiques de prises et ne repose pas sur une estimation du rendement durable à partir d une estimation démographique. La Convention de la baie James a été signée en 1975, avant que l on se rende compte que les chasseurs inuits du Québec capturaient des ours de trois populations distinctes. Il n existe pas de contingents actuellement en vigueur au Québec, même si les chasseurs inuits québécois ont convenu de limiter la capture aux niveaux actuels, qui semblent être durables, jusqu à ce que des évaluations soient faites pour les trois populations dans lesquelles ils prélèvent des ours. Une fois que les évaluations auront été achevées pour ces trois populations et que des prises durables auront été déterminées, on s attend à voir les Inuits du Québec signer des ententes de cogestion avec d autres groupes d utilisateurs qui partagent chacune des populations. Au Québec, les femelles ayant des oursons de moins d un an et les oursons dans les tanières ne sont pas protégés par la législation (parce qu aucune disposition n a été prévue pour cela en vertu de la Convention de la baie James), mais il existe une entente locale avec l organisme de chasseurs de ne pas chasser ces ours. Il est compliqué de formuler une politique sur la recherche et la gestion de l ours blanc au Canada parce qu il y a sept organismes gouvernementaux concernés : quatre provinciaux, deux territoriaux et un fédéral, plus les conseils de gestion mis sur pied pour le règlement des revendications territoriales. La discussion entre les représentants de tous ces secteurs de compétence en vue de faciliter les décisions de gestion est coordonnée par le Comité administratif fédéral-provincial de l ours blanc (CAOB) et le CTOB. Ce dernier comprend les biologistes de chaque secteur de compétence et les experts invités des groupes d utilisateurs ainsi que d autres organismes de recherche (comme les universités) qui possèdent une expérience directe avec des connaissances traditionnelles ou des recherches scientifiques sur le terrain portant sur les ours blancs. Chaque année, le CTOB discute des résultats des recherches les plus récentes et formule des recommandations au CAOB, composé des principaux administrateurs de chaque 6

13 secteur de compétence en plus des groupes d utilisateurs, qui se réunit également chaque année pour coordonner la gestion des ours blancs sur une base nationale. À l échelle internationale, la recherche sur l ours blanc et sa gestion sont coordonnées en vertu de l Accord sur la conservation des ours blancs qui a été signé en 1973 et est entré en vigueur le 26 mai 1976 (voir Stirling 1988a). L Accord exige que les ours blancs soient gérés suivant de «solides techniques de conservation». En 1997, lors de sa onzième réunion, le Groupe de spécialistes de l ours blanc (GSOB) de l UICN a clarifié le fait que, pour être en mesure de maintenir de «solides techniques de conservation», il faut des renseignements précis sur le nombre, l emplacement, le sexe et l âge des animaux capturés, sur les limites géographiques des populations d ours blancs, sur l effectif et la composition par sexe et par âge de la population et sur les taux de naissance et de décès concernant la population. Même si la responsabilité de la gestion des ours blancs au Canada incombe aux provinces et aux territoires, l Accord international a été signé par le gouvernement fédéral au nom de toutes les compétences. En vertu des termes de cet Accord, la prise d ours blancs est limitée aux «peuples locaux» (ce qui est interprété au Canada comme signifiant les peuples autochtones ou les chasseurs sportifs guidés par des Autochtones) qui chassent par des moyens traditionnels et suivant de solides techniques de conservation fondées sur les meilleures données scientifiques disponibles. Au Canada, «moyens traditionnels», lorsque cela s applique aux guides de chasseurs sportifs non résidents, signifie se déplacer en traîneaux à chiens. Une section particulièrement importante est cette partie de l article II qui stipule que «chaque partie contractante prendra les mesures appropriées pour protéger les écosystèmes dont les ours blancs font partie...» Cet Accord a été renouvelé indéfiniment en 1981 (réunions consultatives des parties contractantes à l Accord sur la conservation des ours blancs en 1981). Au cours des dernières années, plusieurs réserves nationales de faune, parcs nationaux et réserves de parcs naturels sous administration fédérale ont été établis dans le Nord, dont certains accordent une protection aux ours blancs dans des refuges estivaux et des aires de mise bas. Même si cela est une pure coïncidence dans bien des cas, les provinces et les territoires ont pris plusieurs initiatives semblables. L Ontario a établi le Polar Bear Wilderness Park dans l angle nord-est de la province à la jonction de la baie James et de la baie d Hudson. Au Manitoba, un nouveau parc national (Wapusk) a été détaché de l aire de gestion de la faune (AGF) de Cape Churchill, qui existait déjà. Le secteur situé le long de la côte du Manitoba, en partant juste au sud de Churchill jusqu à la frontière de l Ontario, est situé entièrement à l intérieur des AGF de Cape Churchill et de Cape Tatnum, établies respectivement en 1978 et en Par conséquent, l établissement du Parc national de Wapusk modifie la catégorie de désignation des terres, mais pas le statut protégé qui avait déjà été établi par le Manitoba. Les Territoires du Nord-Ouest ne disposent pas, à l heure actuelle, d une législation permettant la création de zones protégées. Toutefois, tout l habitat de l ours blanc dans les Territoires du Nord-Ouest est situé à l intérieur des zones de 7

14 règlement des revendications territoriales d Inuvialuit ou du Nunavut. Tant le gouvernement territorial que les bureaux d administration des revendications territoriales exigent un processus d examen pour les activités d exploration, de mise en valeur et de recherche, incluant de prendre en considération l effet sur les populations d ours blancs et sur l ensemble de la faune. En outre, en vertu des règlements des revendications territoriales, la majorité des terres côtières utilisées comme aires de mise bas par les ourses blanches et jouxtant des zones marines d une grande productivité biologique sont la propriété collective des bénéficiaires inuits. Des études effectuées dans tout l Arctique continuent d identifier les zones de mise bas afin qu elles puissent être prises en considération en fonction des activités industrielles ou humaines (p. ex. Jonkel et al., 1976; 1978; Kiliaan et al., 1978; Prevett et Kolenosky, 1982; Stirling et al., 1978; 1980; 1984; Schweinsburg et al., 1981, 1984; Stirling et Andriashek, 1992; Ramsay et Stirling, 1988). Lee et Taylor (1994) ont résumé plusieurs aspects concernant l âge, le sexe et la chronologie des ours blancs capturés dans les Territoires du Nord-Ouest de 1979 et 1980 à 1989 et Parmi les principaux avantages économiques de la chasse aux ours blancs, citons les recettes tirées de la vente des peaux, les services de guide pour les chasseurs non résidents et, dans certaines régions, également la consommation humaine de la viande. Les peaux vendues par les chasseurs inuits sont utilisées principalement pour confectionner des articles de luxe comme des tapis ou des tentures murales et bon nombre obtiennent de bons prix sur le marché de la fourrure. Des registres de la valeur économique du commerce des peaux d ours blancs sont disponibles pour certaines années, même si bon nombre des peaux sont vendues localement sans disposer de registres (Smith, 1977, 1978, 1979; Smith et Jonkel 1975a & b; Smith et Stirling, 1976). Le contingent canadien pour 1995 et 1996, incluant les lignes directrices moins sévères pour l Ontario et le Québec, s élevait à 605. Le prix actuel des peaux atteint jusqu à $ pour la peau d un gros mâle en parfaite condition. Pour la chasse guidée pratiquée par des non-résidents, le chasseur doit être accompagné par un guide inuk, la chasse doit être effectuée avec l aide d équipes de chiens et l étiquette pour l ours capturé doit provenir du contingent de l établissement qui sert de guide. Chaque établissement détermine le nombre d étiquettes d ours blancs qu il souhaite affecter chaque année à la chasse sportive, à même son contingent annuel. Par conséquent, l attribution d étiquettes pour la chasse sportive ne résulte pas en une augmentation du contingent. Si la chasse n est pas fructueuse, l étiquette ne peut pas être réémise à quelqu un d autre, si bien que l introduction de la chasse guidée aux ours blancs a entraîné une diminution du total des prises annuelles. En 1996, 132 non-résidents ont participé à des chasses guidées et, de ce nombre, seulement 90 (68 p. 100) ont réalisé une capture. Un autre avantage du programme de chasse guidée pratiquée par des non-résidents est que la forte proportion des ours capturés sont des mâles (76 sur 90 en 1996). L intérêt démontré par les chasseurs inuits pour guider des chasseurs non résidents résulte du revenu supérieur qu ils peuvent tirer de chaque étiquette, 8

15 comparativement à la simple vente de la peau. Ceci étant dit, la chasse aux ours blancs demeure une activité importante sur le plan culturel pour les Inuits, si bien que, jusqu à présent, la majorité des étiquettes émises chaque année sont conservées pour usage local. En 1994, le gouvernement américain a voté une modification à la Marine Mammal Protection Act de 1972 qui légalisait, pour les chasseur américains, l importation de peaux d ours blancs capturés lors de chasses guidées pratiquées par des non-résidents au Canada, à condition de respecter certains critères. La possibilité d importer légalement les peaux d ours blancs capturés du Canada vers les États-Unis a entraîné un regain d intérêt pour la chasse guidée chez les chasseurs américains. À l heure actuelle, sept populations se sont qualifiées au Canada pour approbation en vertu du U.S. Fish and Wildlife Service. Le regain d intérêt n a pas entraîné une augmentation des contingents de prises. TAILLE ET TENDANCES DES POPULATIONS On estime que la population mondiale atteint entre et individus, dont au moins se trouvent au Canada (Groupe de spécialistes de l ours blanc de l UICN, 1998; tableau 1). Les ours blancs ne sont pas répartis régulièrement dans tout l Arctique, pas plus qu ils ne comprennent une seule population cosmopolite nomade, mais on les retrouve plutôt dans quelque 19 sous-populations relativement distinctes, dont 14, parmi les sous-populations actuellement reconnues, se trouvent à la fois uniquement au Canada ou partagées avec l Alaska (États-Unis) ou le Groenland (figure 1). Étant donné que plusieurs sous-populations sont partagées à l échelle internationale, que les chiffres des différentes sous-populations d ours blancs au sein du Canada fluctuent et que chacune est gérée indépendamment, nous ne pouvons pas penser valablement à une «population canadienne». Par conséquent, le tableau 1 résume nos estimations actuelles des effectifs d ours blancs dans chaque sous-population, présente les données sur les prises et fournit une détermination du statut avec réserve. Le statut attribué suit les résumés de nos connaissances actuelles de la situation des populations d ours blancs dans tout le Canada, telles que mentionnées dans le résumé de 1997 de la situation mondiale des ours blancs, achevé par le Groupe de spécialistes de l ours blanc de la CSE/UICN (Groupe de spécialistes de l ours blanc de l UICN, 1998). Ouest de la baie d Hudson (WH) La répartition, l abondance et les limites de cette population ont fait l objet de programmes de recherche depuis la fin des années 1960 (Stirling et al., 1977; Derocher et Stirling, 1995a; Lunn et al., 1997; Taylor et Lee, 1995) (figure 1). Plus de 80 p. 100 de la population adulte est marquée, et il existe de vastes relevés découlant des études de marquage-recapture et du retour des étiquettes des ours tués par des chasseurs inuits. Cette population semble géographiquement distincte pendant la saison des eaux libres, même si elle se mélange avec les ours blancs du Sud de la 9

16 baie d Hudson et du bassin Foxe sur la glace de mer de la baie d Hudson durant l hiver et le printemps (Stirling et al., 1977; Derocher et Stirling, 1990; Stirling et Derocher, 1993; Taylor et Lee, 1995). La taille de cette population a été estimée à individus à l automne 1995 (Lunn et al., 1997) et on croit que la capture actuelle est viable. Le ratio par sexe de la capture, deux mâles pour une femelle, a modifié la composition de la population qui atteint 58 p. 100 de femelles et 42 p. 100 de mâles (Derocher et al., 1997). Sud de la baie d Hudson (SH) Les limites de cette population reposent sur les déplacements observés des ours étiquetés et sur des études télémétriques (Jonkel et al., 1976; Kolenosky et al., 1992; Kolenosky et Prevett, 1983; Stirling et Derocher, 1993; Taylor et Lee, 1995) (figure 1). L estimation de la taille de la population provient d une étude triennale de marquage-recapture (de 1984 à 1986), effectuée principalement le long de la côte de l Ontario (Kolenosky et al., 1992). Cette étude a également documenté la fidélité saisonnière des ours à l égard de la côte ontarienne pendant la saison libre de glace et un certain mélange avec les populations de l Ouest de la baie d Hudson et du bassin Foxe en hiver et au printemps lorsque la baie est gelée. L estimation calculée de 763 individus a été augmentée à par le CTOB (Comité technique de l ours blanc) parce qu une partie des zones côtières est et ouest n était pas incluse dans le secteur échantillonné. En outre, le secteur situé à l intérieur de la côte a peut-être été sous-échantillonné en raison de la difficulté de localiser les ours blancs dans la forêt boréale. Par conséquent, certaines catégories d ours, en particulier les femelles gravides et les femelles avec des oursons, ont pu être sous-représentées dans l échantillon. L estimation de individus est jugée conservatrice et la capture totale par les Territoires du Nord-Ouest, l Ontario et le Québec semble viable. Des pourparlers sont en cours entre ces trois secteurs de compétence au sujet de la cogestion et de la recherche concertée. 10

17 Tableau 1. Situation des populations canadiennes d ours blancs (janvier 1997) Population % prises de femelles Nombre Prises annuelles viables Prises annuelles moyennes Inquiétudes environnementales Situation 1 Qualité de l estimation Degré de distorsion Époque de l estimation Données Prises / Captures Ouest de la baie d Hudson Sud de la baie Hudson Aucune S a Bonne Aucune Actuelle Bonnes (>15 ans) Aucune S a Acceptable Modérée Ancienne Acceptables (5-10 ans) Bassin Foxe Aucune S a Bonne Aucune Actuelle Bonnes (>15 ans) Détroit de Lancaster Aucune S a Acceptable Aucune Actuelle Bonnes (>15 ans) Baie de Baffin Aucune D? b Acceptable Aucune Actuelle Acceptables (>15 ans) Baie Norwegian Aucune S a Acceptable Aucune Actuelle Bonnes (>15 ans) Bassin Kane Aucune S Acceptable Aucune Actuelle Acceptables (>15 ans) Reine-Élisabeth -- (200?) 9? 0 Possibles S? b Aucune Détroit de Davis Aucune S? b Acceptable Modérée Désuète Bonnes (>15 ans) Golfe de Boothia Aucune S a Mauvaise Modérée Désuète Bonnes (>15 ans) Détroit de M Clintock Détroit du Vicomte de Melville Nord de la mer de Beaufort Sud de la mer de Beaufort Aucune S a Mauvaise Modérée Désuète Bonnes (>15 ans) Aucune A Bonne Aucune Actuelle Bonnes (>15 ans) Aucune S Bonne Aucune Récente Bonnes (>15 ans) Aucune S Bonne Modérée Récente Bonnes (>15 ans) 1 S = stable; D = diminution; A = augmentation;? = tendance incertaine a La population est gérée avec un système de contingents souples en vertu duquel une surexploitation au cours d une année donnée entraîne une réduction pleinement compensatoire du contingent de l année suivante. b Voir texte, Taille et tendances des populations, à des fins de discussion. 11

18 Bassin Foxe (FB) D après 12 années d études de marquage-recapture, un nombre limité de repérage d ourses munies de colliers émetteurs traditionnels et de repérage par satellite d ourses dans l Ouest de la baie d Hudson, la population du bassin Foxe semble se manifester dans le bassin Foxe, dans le Nord de la baie d Hudson et à l extrémité occidentale du détroit d Hudson (Taylor et Lee, 1995) (figure 1). Pendant la saison libre de glace, les ours blancs étaient concentrés sur l île de Southampton et le long de la côte de la baie Wager. Toutefois, des nombres importants d ours ont également été rencontrés sur les îles et dans les régions côtières dans tout le secteur du bassin Foxe. Une estimation de la population par marquage-recapture de individus repose sur un marquage biologique à la tétracycline achevé en 1996 (M.K. Taylor, données inédites). L effort de marquage a été réalisé pendant la saison libre de glace et réparti dans tout le secteur. On estime que les contingents antérieurs de prises ont réduit la population d environ individus au début des années 1970 à environ individus (15 p. 100 de CV) en Le contingent de prises dans les Territoires du Nord-Ouest, pour ce secteur, a maintenant été révisé à des niveaux qui permettront un lent rétablissement de cette situation, pourvu que les prises n augmentent pas au Québec. Des pourparlers de cogestion sont en cours avec le Québec. Détroit de Lancaster (LS) La zone centrale et occidentale du secteur occupé par la population d ours blancs du détroit de Lancaster (figure 1) est caractérisée par une forte productivité biologique et par des densités élevées de phoques annelés et d ours blancs (Schweinsburg et al., 1982; Stirling et al., 1984; Kingsley et al., 1985; Welch et al., 1992). Le tiers occidental de cette région (à l est du détroit du Vicomte de Melville) est dominé par une glace pluriannuelle dense et une productivité biologique apparemment lente, comme le montrent les faibles densités de phoques annelés (Kingsley et al., 1985). Au printemps et en été, les densités d ours blancs dans le tiers occidental de la zone occupée par la population du détroit de Lancaster sont faibles mais, à mesure que progresse la débâcle à partir de l est, les ours blancs se déplacent vers l ouest pour estiver sur la glace pluriannuelle. Des renseignements récents concernant les déplacements d ourses adultes surveillées par des colliers émetteurs reliés par satellite et les données de marquage-recapture des dernières années ont démontré que cette population est distincte des populations adjacentes de la baie de Baffin et de la baie Norwegian (Stirling et al., 1984; M.K. Taylor, données inédites). Une nouvelle estimation des effectifs et du statut de la population seront disponibles à l automne 1997, lorsque les résultats de la saison finale sur le terrain (printemps 1997) auront été compilés et déclarés. L estimation actuelle de individus repose sur une analyse préliminaire des données à la fois historiques et actuelles de marquage-recapture. L estimation préliminaire se compare favorablement à une estimation antérieure de individus qui englobait la baie Norwegian (Stirling et al., 1984) et était jugée conservatrice. Les contingents de prises pour 1996 et 1997 ont été réduits à des niveaux viables en fonction de l estimation préliminaire de la population. 12

19 Baie de Baffin (BB) En se fondant sur les déplacements d ourses adultes munies de colliers émetteurs reliés par satellite et sur les recaptures d animaux étiquetés, la population de la baie de Baffin est délimitée par la polynie des eaux du Nord au nord, le Groenland à l est et l île de Baffin à l ouest (Taylor et Lee, 1995; M.K. Taylor, données inédites) (figure 1). Une limite méridionale distincte au cap Dyer, sur l île de Baffin, ressort de toute évidence des déplacements des ours étiquetés (Stirling et al., 1980) et des données récentes sur les déplacements provenant des ours blancs surveillés par télémétrie via satellite (M.K. Taylor, données inédites). Lors de l étude initiale (de 1984 à 1989) effectuée au Canada (R.E. Schweinsburg et L.J. Lee, données inédites), les échantillons de marquage et de recapture ont été recueillis en avril et en mai, lorsque la plupart des ours sont au large de la baie de Baffin. La première estimation estivale (de 300 à 600 individus) a été fondée sur les données de marquage-recapture recueillies lorsque l effort de prise a été limité à la glace de rive et à la zone de dislocation au large du Nord-Est de l île de Baffin. Les estimations préliminaires de l échantillonnage de marquage-recapture effectué pendant la saison automnale d eaux libres (de 1993 à 1995) suggèrent une population de individus (M.K. Taylor, données inédites). D après les deux analyses, il ressort clairement que l on est en présence d un échantillonnage faussé lorsqu une partie des ours se trouvent sur la banquise au large et ne sont pas disponibles pour les équipes de capture. La seconde étude (1993-en cours) a été effectuée en septembre et octobre, lorsque tous les ours blancs de cette population sont disponibles pour un échantillonnage dans leur secteur de retraite sur les îles Bylot et de Baffin pendant la période d eaux libres. Les résultats de la deuxième année d échantillonnage par marquage-recapture en 1995 ont été compromis par une sortie automnale inattendue de glace pluriannuelle du détroit de Lancaster, du détroit Jones, et du bassin polaire, ce qui fait qu un nombre inconnu d ours blancs de l île de Baffin sont demeurés sur la banquise au large, où ils n étaient pas disponibles pour l échantillonnage. Par conséquent, l estimation préliminaire de individus, reposant sur les données de 1993 à 1995, est jugée conservatrice (M.K. Taylor, données inédites). Le travail de terrain pour l évaluation de la population de la baie de Baffin par marquage-recapture a été achevé à l automne de Cette population est partagée avec le Groenland, qui ne limite pas le nombre d ours blancs capturés. D après l estimation préliminaire de la population et les renseignements plus récents sur les captures, il semble que la population est peut-être surexploitée. Il faudrait de meilleures données sur les effectifs et sur les prises au Groenland pour clarifier la situation de cette population. Des pourparlers de cogestion entre le Groenland et le Canada ont été amorcés en février Baie Norwegian (NW) La population de la baie Norwegian est délimitée par une glace pluriannuelle dense à l ouest, des îles au nord, à l est et à l ouest, et des polynies (Stirling, 1980; 1997) au sud (figure 1). D après les données recueillies pendant des études de marquage-recapture, et d après le repérage par satellite de femelles adultes, il 13

20 semble que la majorité des ours blancs de cette population sont concentrés le long des crevasses et des crêtes de marée côtières, le long des limites nord, est et sud, et associés à une population de phoques barbus située dans la région du détroit de Belcher juste au sud de l île Cornwall (M.K. Taylor, données inédites). La prépondérance d une glace pluriannuelle dense dans la majorité des secteurs du centre et de l ouest entraîne de faibles densités de phoques annelés (Kingsley et al.1985) et par conséquent de faibles densités d ours polaires. D après des données préliminaires tirées de recherches en cours, l estimation actuelle de cette population est de 100 individus (M.K. Taylor, données inédites). Le contingent de prises pour cette population a été réduit à quatre (trois mâles et une femelle) en 1996 et semble soutenable. Bassin Kane (KB) D après les déplacements de femelles adultes munies de colliers émetteurs reliés par satellite et les recaptures d animaux étiquetés, les limites de la population du bassin Kane sont la polynie des eaux du Nord, au sud, et le Groenland et l île Ellesmere à l ouest, au nord et à l est (M.K. Taylor, données inédites) (figure 1). Avant 1997, cette population était essentiellement inexploitée en territoire canadien parce qu elle se trouve loin de la localité canadienne la plus proche (Grise Fiord) et que les conditions pour s y rendre sont généralement difficiles. Cependant, cette population a été exploitée par des chasseurs de Grise Fiord en 1997 et continue de l être sur le côté groenlandais du bassin Kane. Au cours des certaines années, les chasseurs du Groenland ont capturé des ours blancs également dans l ouest du bassin Kane et du détroit de Smith. Les chercheurs ont rencontré très peu d ours blancs le long de la côte du Groenland de 1995 à 1997, peut-être à cause de la chasse intense qui s y déroulait. D après des données préliminaires tirées de recherches en cours (voir le résumé portant sur le détroit de Lancaster), l estimation de la population à 200 individus supporterait des prises cumulatives totales de huit individus par an, à raison de deux mâles pour une femelle (M.K. Taylor, données inédites). La meilleure estimation actuelle des captures au Groenland est de six individus par an, ce qui est soutenable. Le contingent canadien pour cette population est de 5 individus et, si les Inuits du Canada et du Groenland devaient chasser dans cette région, comme ils l ont fait en 1997, on assisterait à une surexploitation et à un épuisement de la population. Bien que l habitat semble convenir aux ours blancs sur les rives groenlandaise et canadienne du bassin Kane, leur densité sur la rive groenlandaise (chassée) était nettement inférieure à celle de la rive canadienne (non chassée); cela suggère que cette population a peut-être été plus nombreuse au cours des années passées et pourrait faire l objet d une stratégie de gestion pour assurer sa croissance. Des pourparlers de cogestion entre le Groenland et le Canada ont été amorcés en février 1997 et se poursuivent. 14

21 Reine-Élisabeth (QE) La population de l archipel de la Reine-Élisabeth ou du «bassin polaire» est une population géographique fourre-tout qui tient compte du reste du Nord-Est de l archipel canadien (figure 1). Les ours blancs y sont présents à faibles densités mais des dénombrements systématiques n y ont pas été effectués. Le secteur est caractérisé par une glace pluriannuelle dense, à l exception d un réseau récurrent de chenaux dans les glaces qui s écoule parallèlement à la côte nord des îles de la Reine-Élisabeth, à partir du nord-est de la mer de Beaufort jusqu au nord du Groenland. Quelque 200 ours blancs résident peut-être dans cette région et on sait que d autres se déplacent dans le secteur ou l occupent durant une partie de l année. Cette population n est pas chassée, à l exception d une mort occasionnelle par abattage de défense. Étant donné les effectifs peu nombreux et le faible taux de reproduction probable, même un petit nombre de prises accidentelles pourrait provoquer l épuisement de la population si les visites deviennent plus courantes dans cette région éloignée. Détroit de Davis (DS) D après les déplacements effectués par les animaux étiquetés et, plus récemment, par les femelles adultes munies de colliers émetteurs reliés par satellite, on a déterminé que cette population est présente dans la mer du Labrador, dans l Est du détroit d Hudson, dans le détroit de Davis au sud du cap Dyer et dans une partie encore indéterminée du Sud-Ouest du Groenland (Stirling et Kiliaan, 1980; Stirling et al., 1980 et données inédites; Taylor et Lee, 1995; M.K. Taylor données inédites) (figure 1). L estimation initiale de la population de 900 individus (Stirling et al., 1980) a été fondée sur une correction subjective du calcul initial de 726 individus effectué par marquage et recapture, que l on pensait trop faible en raison de biais possibles dans l échantillonnage. En 1993, cette estimation a été portée à, individus par le CTOB pour tenir compte du fait que le biais au niveau de l échantillonnage, provoqué par l incapacité des chercheurs d examiner ce vaste secteur de banquise du large, était supérieur aux prévisions antérieures, afin de tenir compte de renseignements scientifiques supplémentaires (I. Stirling et M.K. Taylor, données inédites) et pour inclure des connaissances traditionnelles qui laissent entendre que la population a augmenté au cours des 20 dernières années. La principale justification pour cet ajustement est l observation que les prises annuelles ont été soutenues durant les 20 dernières années, alors que des observations non quantitatives continuent toutes à suggérer que la population a augmenté, et qu il n existe pas de données pour laisser supposer que la population a subi des répercussions négatives par suite des prises en cours. L estimation de la population de, individus a été choisie parce que c est le nombre minimum d animaux nécessaire pour soutenir les prises observées. La clarification de la situation de cette population exigera un dénombrement effectué pendant la saison d eaux libres ainsi que des renseignements plus fiables sur les prises en provenance du Groenland. Au Canada, cette population est chassée par les Inuits des Territoires du Nord-Ouest, du Québec et du Labrador. Des pourparlers de cogestion entre le Groenland et le Canada ont été amorcés en février

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