Le Protoxyde d azote, un polluant peu pris en compte mais pourtant nocif présente des risques pour le climat et l ozone, avertit les NU

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1 Le Protoxyde d azote, un polluant peu pris en compte mais pourtant nocif présente des risques pour le climat et l ozone, avertit les NU Des mesures de réduction pourraient apporter des bénéfices estimés à plus de 160 milliards de dollars par an dans plusieurs secteurs économiques. Nairobi, 21 novembre Les émissions de protoxyde d azote, un gaz dangereux souvent négligé, pourrait doubler d ici à 2050 et potentiellement compromettre les progrès réalisés pour rétablir la couche d ozone et exacerber le changement climatique. Un nouveau rapport du programme des Nations unies pour l environnement, intitulé «Baisser le N2O pour protéger le climat et la couche d ozone», avertit que le protoxyde d azote est désormais l émission appauvrissant le plus la couche d ozone et le troisième gaz à émission de serre le plus puissant lancé dans l atmosphère. Bien que des quantités infimes de N 2 O existent de façon naturelle dans l atmosphère, les activités humaines ont augmenté sa concentration depuis la révolution industrielle. Le rapport du PNUE, produit en collaboration avec des scientifiques et des experts provenant de 35 organisations, ont souligné qu avec de la détermination et de l engagement il était possible de faire baisser les émissions de protoxyde d azote. La réduction des émissions de N2O a des bénéfices majeurs car les émissions sont connectées à des secteurs économiques divers allant de l agriculture, l industrie chimique, la production électrique à la gestion des déchets, le transport et le secteur de la pêche. La réduction des émissions peut apporter des avantages au niveau de la production agricole et animale, la réduction de la pauvreté, l amélioration de la santé humaine et la réduction de la dégradation environnementale. Une étude récente mentionnée dans le rapport indique qu une amélioration générale dans l efficacité de l utilisation de l azote de 20 pour cent couterait 12 milliards de dollars par an, mais permettrait d économiser 23 milliards de dollars par an au niveau des coûts des fertilisants uniquement. Les bénéfices additionnels sur l environnement, le climat et l homme sont estimés à 160 milliards de dollars par an.

2 «Nous avons besoin de l aide de tous pour combattre les augmentations sérieuses et importantes des niveaux de N2O dans l atmosphère» a déclaré le Secrétaire général adjoint des Nations Unies et le Directeur exécutif du PNUE Achim Steiner. «Le PNUE travaille sur plusieurs fronts pour appuyer les efforts internationaux dans le cadre de la convention des NU sur le climat allant de la mobilisation des énergies renouvelables et de l énergie efficace aux projets d adaptation dans plusieurs régions du monde.» «En plus, le PNUE travaille dans une variété de projets volontaires allant de l accélération de la transition politique vers une économie verte, inclusive et efficace en ressources vers les programmes de la Coalition pour le climat et l air pur pour réduire les émissions des polluants climatiques tels que les hydrofluorocarbures (HFCs), le méthane et le charbon noir» a déclaré M.Steiner. «Bien que moins prévalent dans l atmosphère que le CO2 en terme de masse, le N2Ocommunément dénommé gaz hilarant- est de loin quelque chose de plaisant en ce qui concerne ses dommages sur le climat et la couche d ozone en raison de son impact important sur le réchauffement climatique mondial lié à ses propriétés radiatives et sa longue durée de vie dans l atmosphère qui est en moyenne de 120 ans. Une action sur ces émissions offrent une nouvelle occasion de maintenir le monde en dessous d une hausse de la température de 2 degrés C» a-t-il ajouté La plupart des dommages sur la couche d ozone ont jusqu à présent été dus aux Chlorofluorocarbones et autre produits chimiques halogénés (contenant du chlore et du brome) Cependant, ces produits chimiques, contrairement au N2O sont maintenant largement contrôlés par le protocole de Montréal un traité international élaboré pour protéger la couche d ozone. L agriculture est de loin la plus grande source d émissions de N2O causée par l être humain et représente 2/3 de ces émissions. Cependant, les autres sources importantes de N2O incluent la combustion de carburant industriel et fossile, les opérations de combustion et les eaux usées. Le rapport présente des mesures spécifiques et faisables qui peuvent être prises dans chaque domaine. Les émissions dans le secteur de l agriculture Les émissions peuvent être réduites en stimulant l utilisation généralisée et efficace de l azote dans l agriculture. Cela signifie améliorer les capacités d utilisation de l azote et minimiser sa perte dans l environnement au niveau de la production agricole et animale. D autres options de réduction des émissions de N2O dans le domaine de l agriculture incluent la réduction de la consommation excessive de viande- dans la mesure où la production de protéine animale conduit à des émissions de N2O plus élevées que les protéines végétales- et réduire la perte et le gaspillage alimentaire. Etant donné qu un pourcentage considérable de la production alimentaire est soit perdu ou gaspillé, éviter un tel gaspillage permettrait de réduire la quantité d aliment qui nécessite d être produite et, par conséquent les émissions associées à sa production. Le PNUE, à travers une campagne conjointe avec la FAO, Pensez, Mangez, Préservez : Dites non au gaspillage alimentaire, vise à réduire le gaspillage alimentaire.

3 Contrôle des émissions provenant du secteur industriel Le rapport suggère que d importants gains peuvent être réalisés en limitant les émissions de deux produits chimiques uniquement l acide adipique et l acide nitrique qui représentent environ 5 % des émissions mondiales de N2O. De telles réductions sont possibles en installant des équipements de contrôle d émissions au niveau de la production de ces substances chimiques. Réduction des émissions provenant de la combustion de la biomasse Dans le secteur de la combustion de la biomasse, le rapport mentionne qu une réduction des émissions de N2O provenant des incendies dans les espaces naturels peut être atteinte en réduisant l'utilisation du feu pour le déchiffrement des forêts et en mettant en œuvre des méthodes de combustion prescrite pour réduire la quantité de végétation brulée dans les feux naturels. L amélioration de l'efficacité des carburants et des méthodes de combustion des appareils chauffants peut réduire les émissions provenant de la combustion de biomasse des fourneaux dans les ménages. Les eaux usées et l aquaculture Une intervention dans la collecte et le traitement des eaux usées peut réduire les émissions de N2O dans l atmosphère Cela inclut, en particulier, baisser la teneur de l azote dans les eaux usées à travers le traitement amélioré des eaux usées, la réduction des fuites d'eaux usées provenant des canalisations, et le recyclage des nutriments comme fertilisants. Les émissions provenant de l'aquaculture peuvent être réduites en améliorant l'efficacité d utilisation globale de l azote, en mettant en place des systèmes d aquaculture qui réduisent la quantité de déchets générés ou en traitant les effluents provenant des étangs piscicoles. Scenarios de réduction des N2O Le rapport analyse quatre différents scenarios qui correspondent aux différents niveaux de réduction de N2O : Dans le cadre du scenario sans changement, avec peu ou pas de réduction, les niveaux de N2O pourraient augmenter en moyenne de 83 pour cent entre 2005 et 2050, Le scenario de réduction modérée fait référence à des émissions qui augmentent mais de façon plus lente que dans le scénario sans changement. Dans le cadre de ce scénario, les niveaux de N2O pourrait augmenter en moyenne de 26 pour cent entre 2005 et 2050.

4 Dans le cadre du scénario d'atténuation concertée, les niveaux d'émissions de N2O pourraient être en pour cent inférieur qu en Une réduction des niveaux de N2O, comme on le voit dans les scénarios d'atténuation concertée, aidera non seulement à protéger la couche d'ozone et apporter des bénéfices au climat, mais aura également de nombreux autres avantages. Réduire les émissions de N2O aidera à protéger la couche d ozone. Des niveaux croissants de N2O risquent de compromettre les progrès réalisés pour rétablir la couche d'ozone à travers la réduction du CFC et d'autres substances appauvrissant la couche d'ozone. La réduction des émissions aidera à éviter l'appauvrissement continu de la couche d'ozone et sécuriser les progrès réalisés à travers le protocole de Montréal. Les émissions pouvant être évitées à travers les scénarios d'atténuation concertés entre 2013 et 2050 sont d'une ampleur comparable comprise entre 1550 à 2350 kilotonnes de CFCs qui appauvrissent la couche d ozone. Ces chiffres correspondent à la quantité emprisonnée dans les stocks de vieux réfrigérateurs, climatiseurs, mousses d'isolation, et d'autres produits qui ont déjà été fabriqués et utilisés, mais pas encore libérés dans l'atmosphère. Les bénéfices sur le climat Selon le rapport 2013 du PNUE sur l écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction d émissions 2013, il y aura un "écart d'émissions" d environ 8 à 12 milliards de tonnes d équivalent de CO2 (GtCO2eq) en Une réduction des émissions de N2O peut apporter une contribution significative pour réduire cet écart. Le potentiel de réduction des émissions de N2O en 2020 est environ 1,8 Tg N2O-N/a. En unités équivalentes aux émissions de CO2, cela correspond à 0,8 GtCO2eq/an, soit environ 8 pour cent de l écart des émissions. Par ailleurs, des émissions continues des N2O aggraveront les changements climatiques anthropogéniques et les effets persisteront pendant un siècle ou plus même si les émissions étaient réduites à l'avenir. Dépasser les barrières Les coûts, le renforcement des capacités, le transfert de technologie et le manque de savoirfaire sont parmi les obstacles de la mise en œuvre de stratégies de réduction de N2O à l'échelle mondiale. Les actions possibles pour surmonter de tels obstacles impliquent une combinaison d'approches réglementaires, financières et volontaires. Cela comprend : Mettre un frein aux appuis encourageant l'utilisation excessive ou la mauvaise utilisation des engrais azotés et d'autres produits, tout en offrant des primes pour l'adoption de meilleures pratiques de gestion qui amélioreraient l'efficacité d'utilisation de l azote ; Mettre une étiquette de prix sur la pollution par l'azote par le biais de redevances appropriées, de primes, et de permis négociables ;

5 Encourager la recherche et le développement orientés vers le développement de techniques innovantes pour améliorer l'efficacité d'utilisation de l azote et l augmentation de la productivité agricole et animale dans l agriculture et dans d autres secteurs Appuyer davantage les pratiques de bonne gestion des aliments dans les opérations de culture et d'élevage par le biais de l'éducation et de sensibilisation, en particulier aux agriculteurs dans les pays en développement ; Fixer des objectifs clairs de réduction des émissions de de N2O et d amélioration de l utilisation efficace de l azote et mettre en placent des stratégies pour le suivi des progrès. Notes aux éditeurs: Le rapport peut être téléchargé en allant sur le lien suivant: Le rapport souligne également les possibilités d intégration des politiques d'atténuation de N2O au niveau des traités internationaux et institutions internationales. Ces possibilités comprennent : La Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique Les émissions de N2O provenant de l acide nitrique et de l'acide adipique sont déjà abordées dans le cadre du «mécanisme de développement propre de la Convention», une attention pourrait être portée sur l'agriculture et d autres secteurs responsables de la grande majorité des émissions de N2O ; La Convention de Vienne des Nations Unies pour la Protection de la couche d'ozone le protocole de Montréal de la Convention pourrait être élargi pour inclure le contrôle des processus conduisant aux émissions de N2O La Convention des Nations Unies sur la diversité biologique Les objectifs de réduction des émissions de N2O pourrait être reliée à la cible 8 de la Convention d Aichi sur la biodiversité qui porte sur la pollution des éléments nutritifs ; La Convention de l'unece sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance La Convention pourrait être étendue pour couvrir les contrôles de N2O et inclure de nouveaux pays qui sont une source importante d'émissions de N2O ; Le Programme d'action mondial pour la protection du milieu marin contre la pollution due aux activités terrestres (GPA) ce processus intergouvernemental pourrait jouer un rôle consultatif essentiel dans la mise en œuvre des mesures de réduction des émissions de N2O s'appuyant sur ses compétences existantes en matière de gestion des éléments nutritifs.

6 Le rapport sur les écarts des émissions 2013: Pensez. Mangez. Préservez- Dites non au gaspillage alimentaire: Conférence des NU sur le changement climatique (COP 19) UNEP : /language/en-US/Default.aspx Convention de Vienne des Nu sur la convention de protection de la couche d ozone: Pour plus d information, veuillez contacter: Nick Nuttall, Directeur, Division de la Communication et de l Information Publique du PNUE / , nick.nuttall@unep.org Shereen Zorba, Cheffe de la salle de presse du PNUE

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