Engagements standard minimums relatifs au genre et à la diversité dans les programmes d urgence

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1 Engagements standard minimums relatifs au genre et à la diversité dans les programmes d urgence Version pilote Sauver des vies, changer les mentalités

2 La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale) est le plus vaste réseau humanitaire de volontaires au monde. Chaque année, avec nos 190 Sociétés nationales membres dans le monde, nous agissons en faveur de 97,1 millions de personnes par le biais de services et de programmes de développement à long terme, ainsi que de 85 millions de personnes, à travers des opérations d urgence en cas de catastrophe et de relèvement précoce. Nous œuvrons avant, pendant et après les catastrophes et les urgences sanitaires pour répondre aux besoins et améliorer les conditions d existence des personnes vulnérables. Nous le faisons de façon impartiale, sans distinction fondée sur la nationalité, la race, le genre, les croyances religieuses, la classe sociale ou les opinions politiques. Guidés par la Stratégie 2020 notre plan d action collectif pour faire face aux défis humanitaires majeurs et du développement de la décennie nous sommes déterminés à «sauver des vies et changer les mentalités». Nous tenons notre force de notre réseau de volontaires, du savoir-faire acquis dans les communautés, de notre indépendance et de notre neutralité. Nous nous employons à améliorer les normes humanitaires, en tant que partenaires du développement et en intervenant en cas de catastrophe. Nous persuadons les décideurs d agir en toutes circonstances dans l intérêt des personnes vulnérables. Ce faisant, nous rendons les communautés saines et sûres, réduisons les vulnérabilités, renforçons la résilience et encourageons une culture de paix dans le monde entier. Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Genève, 2016 Toutes les parties de cette publication peuvent être copiées à des fins non commerciales, à condition de citer clairement la source. La Fédération apprécierait d être informée de l utilisation qui en est faite. Toute demande de reproduction commerciale doit être adressée directement au Secrétariat de la Fédération internationale (secretariat@ifrc.org). Les opinions et recommandations formulées dans le présent document ne représentent pas nécessairement la politique officielle de la Fédération internationale ou des Sociétés nationales de la Croix-Rouge ou du Croissant- Rouge. La terminologie et les cartes utilisées n impliquent en aucun cas une quelconque prise de position de la part de la Fédération internationale ou des Sociétés nationales quant au statut juridique d un territoire ou de ses autorités. Sauf indication contraire, toutes les photos utilisées sont la propriété de la Fédération internationale. Photos de couverture (dans le sens des aiguilles d une montre) : IFRC; Ibrahim Malla/IFRC ; IFRC ; Talia Frenkel/Croix-Rouge américaine ; Mubashir Fida/IFRC ; Rosemarie North/IFRC et à la diversité dans les programmes d urgence /2016f Case postale Genève Suisse Tél. : Fax. : Courriel : secretariat@ifrc.org Site web :

3 Table des matières Introduction 2 Cadre DAPS (dignité, accès, participation et sécurité) 6 et à la diversité dans les programmes d urgence 15 Santé d urgence 15 Sécurité alimentaire 21 Eau, assainissement et hygiène 26 Hébergement d urgence 31 Moyens de subsistance 36 Produits non alimentaires 41 Réduction des risques de catastrophe 46 Annexes Annexe 1 : Évaluation des besoins/analyse axée sur le genre et la diversité 51 Annexe 2 : Critères de sélection des bénéficiaires et de hiérarchisation 53 1

4 Introduction Ce guide présente au personnel et aux volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge un ensemble d engagements standard minimums relatifs au genre et à la diversité dans les programmes d urgence. Il est destiné à les aider à analyser, dans leurs différences, les besoins des femmes et des hommes de tous âges et de tous horizons, et à déterminer les réponses à y apporter. Pourquoi des engagements standard minimums en matière de genre et de diversité? Tous les individus touchés par une situation d urgence ne la vivent pas de la même manière. Une telle situation accentue les inégalités existantes entre les hommes et les femmes et il est fréquent que l incidence de la violence sexiste augmente pendant et après la période d urgence. Le genre et d autres facteurs sociaux comme l âge, le handicap, l état de santé, dont le statut sérologique pour le VIH/sida et autres maladies chroniques, le statut social, l appartenance ethnique, etc., déterminent le degré de vulnérabilité des individus face à ces situations, la mesure dans laquelle ils sont touchés, ainsi que la manière dont ils y réagissent et s en relèvent. Femmes et hommes de tous âges et de tous horizons ont des besoins et des préoccupations très différents. Ils ont aussi des stratégies d adaptation différentes. Ces différences doivent être reconnues et intégrées dans toutes les interventions d urgence. Comprendre que les femmes et les hommes de tous âges, y compris celles et ceux qui ont des besoins spécifiques, rencontrent des obstacles différents peut aider à élaborer des programmes plus efficaces et à s assurer que les besoins des individus sont satisfaits. En conséquence, les programmes d intervention d urgence doivent être conçus de façon à répondre aux besoins spécifiques et divers de tous, ce qui est rendu possible par le biais de la consultation et d une analyse, une conception et une mise en œuvre basées sur le genre et la diversité. Adopter une perspective axée sur le genre et la diversité met en évidence les possibilités et les ressources qui étaient les efforts de reconstruction et de relèvement des individus. 2

5 Les et à la diversité dans les programmes d urgence établissent un ensemble d actions pratiques de base que doivent entreprendre les intervenants de la Croix- Rouge et du Croissant-Rouge dans les situations d urgence. Le présent guide introduit un cadre en quatre points autour desquels s articulent les Engagements standard minimums, puis définit des Engagements standard minimums pour sept secteurs. Le cadre DAPS permet d organiser les normes pratiques sous quatre rubriques : dignité, accès, participation et sécurité. Les Engagements standard minimums soulignent l importance d une analyse axée sur le genre et la diversité dans le cadre de l évaluation des besoins et font référence à l intégration du genre et de la diversité dans les critères de sélection des bénéficiaires et de hiérarchisation. Des orientations sur l évaluation des besoins et les critères de hiérarchisation sont données dans les annexes 1 et 2 respectivement. Le Cadre stratégique de la Fédération internationale relatif à l égalité de genre et à la diversité définit ces deux notions comme suit. Le genre «fait référence aux différences sociales qui existent entre les femmes et les hommes tout au long de la vie. Bien qu elles soient profondément enracinées dans chaque culture, ces différences peuvent évoluer avec le temps et présenter de grandes variations au sein d une même culture ainsi que d une culture à une autre. Le genre détermine les rôles, les pouvoirs et les ressources dont les hommes et les femmes disposent dans chaque culture». La diversité signifie «l acceptation et le respect de toutes les différences». Cela inclut, par exemple, les différences liées au genre, à l orientation sexuelle, à l âge, au handicap, au statut 3

6 sérologique pour le VIH/sida, au statut socio-économique, à la religion, à la nationalité et à l origine ethnique (y compris les groupes minoritaires et de migrants). Le Cadre stratégique fait état des recoupements entre le genre et d autres formes de diversité et souligne que des liens importants existent entre la discrimination liée au genre et la discrimination fondée sur d autres formes de diversité. Les Engagements standard minimums présentés ici découlent d une tendance récente à formuler des normes minimales à l usage de ceux qui interviennent dans les situations d urgence. Si d autres standards minimums ou documents d orientation (projet Sphère, Comité permanent interorganisations) sont déjà utilisés de manière efficace, les intervenants doivent s appuyer sur la documentation qu ils jugent la plus adéquate. Une ébauche du présent document a été examinée par des experts techniques et des spécialistes des questions de genre et de diversité. La présente version doit encore être considérée comme une ébauche sujette à des révisions après une période de mise en pratique. Les remarques et commentaires visant à améliorer l utilité de ce document sont les bienvenus et peuvent être envoyés à l adresse : genderdiversity.msc@ifrc.org. À qui s adressent les Engagements standard minimums? Ces engagements concernent tous les membres du personnel et tous les volontaires. Quel que soit leur domaine de compétence, tous les intervenants sur le terrain doivent comprendre les besoins et les risques distincts que connaissent les femmes et les hommes de tous âges, y compris celles et ceux issus de groupes marginalisés, dans les situations d urgence. Ces Engagements standard minimums constituent un outil permettant d intégrer des stratégies respectueuses du genre et de la diversité dans la conception, la mise en œuvre, le suivi, l évaluation et le compte rendu de leurs activités. 4

7 Comment ces Engagements standard minimums ont-ils été élaborés? Les et à la diversité dans les programmes d urgence prennent appui sur un large éventail de ressources de la Fédération internationale, des Sociétés nationales et d acteurs extérieurs à la Croix-Rouge et au Croissant-Rouge, notamment : Notes d orientation de la Fédération sur l intégration du genre et de la diversité dans les domaines de la santé, de l eau, l assainissement et l hygiène, de l hébergement d urgence et de la sécurité alimentaire Évaluation de la vulnérabilité et des capacités (Fédération internationale) Initiative de la Fédération internationale pour une meilleure conception des programmes (outil d évaluation d impact) Gender Briefs (dossiers sur le genre) de la Croix-Rouge australienne Guide pour l intégration de l égalité des sexes dans l action humanitaire (2008) 1 du Comité permanent interorganisations (CPI) Directives en vue d interventions contre la violence basée sur le sexe dans les situations de crise humanitaire (2005 et ébauche de la version ) du Comité permanent interorganisations (CPI) Groupe de travail sur la protection des enfants, 2012, Standards minimums pour la protection de l enfance dans l action humanitaire 3 Manuel Sphère 4 Le Groupe URD, HAP International, People in Aid et le Projet Sphère : Norme humanitaire fondamentale de qualité et de redevabilité 5 1 Voir Handbook_FR.pdf 2 Voir B36C IASC_Sep2005.pdf 3 Voir 4 Voir 5 Voir 5

8 Le Cadre DAPS (dignité, accès, participation et sécurité) Les Engagements standard minimums contenus dans les chapitres techniques qui suivent sont reliés à quatre domaines spécifiques, à savoir la dignité, l accès, la participation et la sécurité (DAPS). Le cadre DAPS fournit un guide simple mais exhaustif pour aborder les actions essentielles de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans la conception des programmes d urgence. Les principes de dignité, d accès, de participation et de sécurité pour tous les individus et tous les groupes sont les principes de protection essentiels énoncés dans la Charte humanitaire 6 et la Norme humanitaire fondamentale. Le but premier de notre intervention dans une situation de crise est de sauver des vies, soulager la souffrance humaine et soutenir le droit de vivre dans la dignité. Notre action est guidée par nos Principes fondamentaux. 6 Voir le projet Sphère et la Charte humanitaire. Les principes de protection sont : 1. Éviter d exposer à d autres préjudices, par nos actions, la population touchée par une catastrophe ; 2. Garantir l accès des personnes touchées par une catastrophe à une assistance impartiale selon les besoins et sans discrimination ; 3. Protéger la population touchée par une catastrophe contre toute souffrance physique et psychologique résultant d actes de violence ou de coercition ; et 4. Aider les personnes touchées par une catastrophe à faire valoir leurs droits, à accéder aux moyens à disposition pour obtenir réparation et à se remettre des effets des abus qu elles ont subis. 6

9 La dignité Reconnaître que toutes les personnes touchées par une situation d urgence ont le droit de vivre dans la dignité fait partie intégrante du Principe fondamental d humanité et de l impératif humanitaire. De plus, le droit à une existence dans la dignité est reflété dans les dispositions du droit international englobant le droit de recevoir une assistance humanitaire. Le respect de la dignité des personnes en danger devrait sous-tendre toute activité d assistance d urgence, et cette assistance doit être fournie conformément au principe d impartialité. Sauvegarder la dignité des personnes touchées est un volet fondamental de l action humanitaire et devrait constituer une priorité dans tous les programmes d intervention d urgence. Pour le Mouvement de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge, dignité humaine veut dire respect de la vie et de l intégrité des individus. Tous les intervenants et programmes d intervention d urgence de la Croix- Rouge et du Croissant-Rouge devraient contribuer au maintien et à la promotion de la dignité humaine. Respecter, sauvegarder et promouvoir la dignité des personnes en situation d extrême vulnérabilité, ce n est pas seulement s adresser à elles de manière respectueuse. C est aussi protéger le bien-être psychosocial de la population touchée et veiller à ce que sa sphère intime soit respectée et ses besoins culturels spécifiques satisfaits. Il est admis que le concept de dignité prend des sens différents selon les personnes et qu il est influencé par le contexte culturel et social. Il est donc difficile d évaluer la mesure dans laquelle la dignité a été incorporée dans une intervention et de garantir la redevabilité. Malgré cela, les efforts visant une intégration effective du genre et de la diversité reposent massivement sur la question de la dignité, et nous nous attacherons, par l application de standards minimums, à la promouvoir et à la mesurer, et à tenir les parties prenantes responsables de la prise en compte de cette question cruciale. 7

10 L accès Les programmes d intervention d urgence doivent être accessibles à tous les individus et sous-groupes de la population touchée. En conséquence, les critères de sélection des bénéficiaires et de hiérarchisation pour l accès aux biens et services humanitaires ainsi qu à la protection doivent être fondés sur une analyse axée sur le genre et la diversité afin de veiller à ce que les plus vulnérables reçoivent assistance et protection. Quatre catégories d accessibilité peuvent être définies en matière d assistance et de protection humanitaires : la non-discrimination, l accessibilité physique, l accessibilité économique/abordabilité et l accessibilité de l information 7. Non-discrimination. Les structures, biens et services humanitaires sont accessibles à tous sans discrimination, en particulier les personnes appartenant à des groupes spécialement marginalisés. Toute personne touchée par la situation d urgence jouit de l égalité d accès. Accessibilité physique. Les installations et services sont physiquement accessibles pour tous les secteurs de la population et des mesures spéciales devraient être prises pour faciliter l accès des groupes vulnérables. Garantir l accessibilité physique implique que les personnes âgées, les personnes handicapées et les personnes vivant avec le VIH/ sida ou d autres maladies chroniques doivent pouvoir accéder aux programmes, services et activités d urgence, et en bénéficier, au même titre que le reste de la population. Ces mesures peuvent inclure la construction d espaces sûrs pour les personnes qui ont été victimes d abus ou la mise en place de moyens qui facilitent l accès pour les personnes handicapées, comme des rampes d accès, des portes élargies, etc. Accessibilité économique/abordabilité. Quand l accès à certains services génère des frais, ces derniers doivent être abordables pour tous, y compris les groupes socialement défavorisés. L équité exige que les 7 Adapté d un document du Comité des droits économiques, sociaux et culturels, Commentaire 14 sur le genre, 22 e session, UN.Doc. E/C.12/2000/4,

11 dépenses n imposent pas un fardeau disproportionné aux ménages les plus pauvres par rapport aux ménages plus aisés. Accessibilité de l information. L accessibilité de l information comprend le droit de rechercher, de recevoir et de répandre des informations concernant l assistance humanitaire. Tout membre de la communauté touchée devrait connaître ses droits en matière d assistance et de protection, et cette information peut être transmise par la radio, par voie d affiches dans toutes les langues et tous les formats pertinents, etc. La participation La participation fait référence à l implication complète, égale et véritable de tous les membres de la communauté dans les processus de prise de décisions et dans les activités qui concernent leur vie. Le niveau de participation de chacun dépendra de la satisfaction qu en éprouvent les gens et de ce qu ils peuvent retirer de ce processus. La participation nécessite également que nous soyons à l écoute des gens au lieu de les informer et de décider pour eux. En tant qu intervenants, notre rôle consiste à faciliter les discussions et l analyse avec les personnes relevant de notre compétence de manière à ce qu elles puissent identifier leurs propres priorités et les résultats privilégiés 8. Le partage de l information est une Norme humanitaire fondamentale de redevabilité à l égard des bénéficiaires et constitue un volet essentiel de la participation. La participation est un droit et elle est fondamentale pour une prise de décision en connaissance de cause ; elle promeut la protection et réduit les sentiments d impuissance ; elle nous permet de nous appuyer sur les idées, les connaissances, les capacités et les ressources des personnes touchées ; elle donne aux femmes et hommes de tous âges et de tous horizons les moyens de reconstruire leur estime de soi et leur confiance 8 Adapté du HCR, 2008, L approche communautaire dans les opérations du HCR, p. 20 et 21. 9

12 en soi ; et elle aide les personnes relevant de notre compétence à faire face au traumatisme du déplacement forcé 9. La participation des personnes touchées par une catastrophe, femmes et hommes de tous âges et de tous horizons, leur capacité de survivre dans la dignité et leurs stratégies pour le faire font partie intégrante des interventions d urgence. L action humanitaire devrait maximiser la participation de la population locale à l intervention. La participation des femmes et des hommes touchés par une situation d urgence à la conception et la mise en œuvre de l intervention d urgence améliore considérablement la qualité, l efficacité et la durabilité des programmes. Pour répondre aux besoins spécifiques des individus et des communautés, il faut nouer un dialogue structuré avec les personnes visées par l action humanitaire. L évaluation participative implique de discuter séparément avec les femmes et les hommes, y compris celles et ceux issus des groupes marginalisés, sur leurs besoins, leurs intérêts et leurs priorités, puis analyser avec eux les risques auxquels ils font face, les capacités dont ils disposent et le rôle qu ils peuvent jouer en tant qu agents du changement. Cette évaluation participative constitue une phase de l analyse exhaustive de la situation. Faire participer les femmes et les hommes à toutes les étapes de la planification favorise une compréhension plus holistique de la situation et jette les bases d une plus grande autosuffisance parmi les individus et les communautés concernés. La participation à l intervention est un fondement essentiel du droit des individus à vivre dans la dignité, établi dans le Code de conduite pour le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et les organisations non gouvernementales lors des opérations de secours en cas de catastrophe. La participation est aussi l un des neuf engagements de la Norme humanitaire fondamentale. La participation aux interventions est de surcroît liée au droit des personnes à l accès à l information et à l utilisation de l information. Enfin, l expérience indique qu une représentation équilibrée/équitable des femmes et des hommes ainsi que des groupes marginalisés au 9 Ibid. 10

13 sein des équipes chargées de l évaluation et de la mise en œuvre des interventions contribue à la conception de programmes respectueux du genre et de la diversité. La sécurité Les femmes et les hommes de tous âges et de tous horizons dans les communautés touchées ont des besoins différents en matière de sécurité physique. Le suivi de la sécurité sur le site des projets selon la perspective de groupes divers est essentiel pour s assurer que l aide fournie répond aux besoins et aux préoccupations de tous sur un pied d égalité. L évaluation de la sécurité selon la perspective du genre et des groupes divers passe par un suivi régulier dans tous les secteurs d activité. Nous devrions toujours maximiser les impacts positifs des programmes sectoriels sur la sécurité des personnes. Nous abordons ici trois dimensions de la sécurité dans chaque secteur : problèmes de sécurité spécifiques ; prévention et lutte contre la violence sexiste et protection des enfants ; systèmes internes de protection. 1. Problèmes de sécurité spécifiques Dans chaque secteur, des aspects spécifiques sont liés à la sécurité, par exemple, les sites de distribution sont sécurisés, les poêles, le combustible et les équipements utilisés pour préparer les repas sont sûrs, les sanitaires sont équipés de verrous intérieurs, les latrines et lieux d ablutions et leur périphérie sont éclairés, etc. 2. Prévention et lutte contre la violence sexiste et protection des enfants Lorsque nous portons assistance, nous devons prendre des mesures spécifiques pour réduire les risques de violence sexiste et y répondre. «La violence sexiste est un terme générique qui sert à désigner tout acte préjudiciable commis contre la volonté d une personne et fondé sur les rôles différents des hommes et des femmes que leur attribue la société. 11

14 Elle englobe les actes qui infligent des tourments ou des souffrances d ordre physique, mental ou sexuel, la menace de tels actes, la contrainte ou autres privations de liberté, que ce soit en public ou en privé» 10. Les populations touchées par une crise peuvent vivre des formes multiples de violence, notamment la violence sexuelle, la violence domestique, les mariages précoces et la traite des êtres humains. Nous devons nous assurer que les personnes touchées par cette violence reçoivent le soutien approprié. Ne pas intervenir contribue à affaiblir les fondements d un soutien à la résilience, à la santé et au bien-être des survivants, et agit comme un obstacle à la reconstruction de la vie et des moyens de subsistance des individus et des communautés touchés. Dans les situations d urgence, les enfants, en particulier les enfants non accompagnés, comptent parmi les personnes les plus vulnérables ; ils sont parmi les plus faibles et les plus dépendants du soutien des autres. Il est de notre responsabilité, dans le cadre de la protection de l enfance, de veiller à ce que ni nos personnels, ni nos projets, ni nos opérations ne nuisent aux enfants. 3. Systèmes internes de protection Code de conduite et politique relative à la protection des enfants, 2013 Tout membre du personnel de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge devrait avoir signé le Code de conduite et la politique de la Fédération internationale relative à la protection de l enfance, y avoir été formé et adopter un comportement compatible avec les dispositions de ces documents. Tous les membres du personnel de la Croix-Rouge et du Croissant- Rouge doivent connaître les dispositions de la politique relative à la protection des enfants et bénéficier d une formation en la matière. La Fédération internationale a lancé cette politique en décembre 2013 en vue de fournir un cadre garantissant que les enfants (c est-à-dire les personnes de moins de 18 ans) sont protégés contre toutes les formes 10 IASC Guidelines for Integrating Gender-based Violence Interventions in Humanitarian Action: Reducing Risk, Promoting Resilience and Aiding Recovery, 2015 (en anglais). 12

15 d abus et d exploitation dans tous ses programmes, opérations et activités. En 2015, elle lancera un programme de formation en ligne sur cette politique et l ensemble du personnel est encouragé à le suivre. Prévention de l exploitation et des abus sexuels. L expression «exploitation sexuelle» désigne le fait d abuser ou de tenter d abuser d un état de vulnérabilité, d un rapport de force inégal ou de rapports de confiance à des fins sexuelles, y compris mais non exclusivement en vue d en tirer un avantage pécuniaire, social ou politique.» 11. «On entend par «abus sexuel» toute atteinte sexuelle commise avec force, contrainte ou à la faveur d un rapport inégal, la menace d une telle atteinte constituant aussi l abus sexuel» 12. Nous devons prendre des mesures pour faire en sorte que l ensemble du personnel de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge se comporte comme on l attend de lui et met en œuvre des programmes qui respectent les droits et la dignité de la personne. L exploitation et les abus sexuels perpétrés par des acteurs humanitaires représentent un échec de la protection et sont des violations des normes et règles internationales universellement reconnues. Dans le cadre de notre contribution à la protection des populations touchées, nous devons mettre en œuvre les normes et les outils de prévention et d éradication de l exploitation et des abus sexuels. De plus amples informations sur ce problème critique sont disponibles sur le site du Groupe de travail spécial du Comité permanent interorganisations (CPI) sur la protection contre les actes d exploitation et d abus sexuels ( Ce groupe de travail, qui s attaque à l exploitation et aux abus sexuels perpétrés par des membres du personnel humanitaire, a été créé en janvier 2011 à la suite d une étude réalisée par le CPI sur des actes de ce type commis par des membres du personnel de l ONU, d ONG, de l OIM et de la Fédération internationale. Le Groupe de travail spécial est un lieu de collaboration entre tous les membres du CPI (ONU, ONG, OIM et Fédération internationale). 11 Circulaire du Secrétaire général de l ONU, Dispositions spéciales visant à prévenir l exploitation et les abus sexuels (PSEA)(ST/SGB/2003/13). 12 Ibid. 13

16 Le lien entre le cadre DAPS et les secteurs. Dans la pratique, la distinction entre différents engagements relatifs au cadre DAPS n est pas toujours très claire. Certains problèmes ont un impact sur plus d un des quatre éléments et pourraient donc être répertoriés dans plusieurs d entre eux (par exemple, connaître les droits et recevoir des informations peuvent relever aussi bien de la sécurité que de l accès). De plus, nombre des standards couverts dans un secteur sont pertinents pour d autres secteurs, car les progrès accomplis dans la réalisation des standards dans un secteur entraînent des progrès dans d autres secteurs, et beaucoup de programmes humanitaires sont multisectoriels. Il est donc nécessaire ici de répéter quelques points dans et entre les secteurs à des fins d efficacité et d exhaustivité. À prendre en compte en lisant et appliquant les Engagements standard minimums Dans le présent document, nous avons employé l expression «personnes/ groupes marginalisés» là où des expressions comme «personnes/groupes ayant des besoins particuliers», «personnes/groupes exclus» ou «personnes/groupes les plus vulnérables» auraient pu être utilisées. Dans tous les cas, «personnes/groupes marginalisés» s entend des personnes âgées, des personnes handicapées et des personnes vivant avec le VIH/sida ou d autres maladies chroniques. Dans différents contextes, d autres formes de diversité, comme l appartenance ethnique, la migration, la religion, la caste, la classe sociale ou le fait d être homosexuel, bisexuel, transsexuel ou intersexué (LGBTI), sont les aspects clés à prendre en compte quand on évoque les groupes marginalisés. Les utilisateurs de ces Engagements standard minimums sont donc encouragés à veiller à analyser la situation avec soin et à comprendre qui sont les personnes et les groupes inclus dans les «groupes marginalisés». 14

17 Engagements standard minimums relatifs au genre et à la diversité dans les programmes d urgence Genre et diversité dans les programmes de santé d urgence Standards Engagement relatif à la dignité Des salles de consultation, des toilettes et, si le contexte l exige, des entrées et des aires d attente séparées pour les femmes et pour les hommes garantissent un maximum d intimité et de dignité. Les services et structures de santé sont culturellement appropriés pour les femmes et pour les hommes de tous âges, y compris les personnes âgées et les personnes handicapées. Les services de santé respectent la confidentialité et la population touchée ne doute pas qu ils le font. Les examens et traitements sont entrepris avec le consentement éclairé du patient. Du personnel de santé féminin est disponible pour s occuper des patientes ou, au strict minimum, peut être présent pour les accompagner en présence d agents de santé masculins, si le contexte l exige. Engagement relatif à l accès Les critères de sélection des bénéficiaires et de hiérarchisation pour l accès aux services et aux structures de santé sont fondés sur une analyse axée sur le genre et la diversité pour veiller à ce que les personnes les plus marginalisées bénéficient de l accès. Des interprètes femmes et hommes sont mis à la disposition de celles et ceux qui en ont besoin pour une bonne compréhension des informations relatives à la santé. 15

18 Les services de santé sont disponibles et les structures de santé accessibles à des heures et dans des lieux qui permettent aux femmes et aux hommes de tous âges d y avoir accès sur un pied d égalité. L effectif et la composition du personnel sont adéquats en termes de genre et de diversité. En consultation avec la communauté, les contraintes et obstacles auxquels se heurtent les femmes et les hommes de tous âges, y compris des groupes marginalisés, dans l accès aux services et structures de santé sont identifiés et des mesures sont prises pour y remédier. Toute personne, même issue d un groupe marginalisé, a accès à des services de santé reproductive confidentiels et culturellement adéquats. Les survivants de la violence sexuelle bénéficient d un soutien dans la recherche de soins et ont accès à une aide psychosociale. Les personnes vivant avec le VIH/sida reçoivent des soins et un traitement [continus] ou sont orientées vers ces derniers. La communauté touchée est informée de ses droits en matière de soins de santé et cette information est largement diffusée dans la ou les langue(s) pertinente(s) et sous forme illustrée dans les structures de santé et autour des camps pour personnes déplacées/sites d hébergement. Les structures de santé disposent du «dispositif minimum d urgence» pour la santé reproductive dans les situations de crise (à savoir, orientation vers les systèmes de soutien sanitaire, psychologique et social, kits de prophylaxie post-exposition, antibiotiques pour prévenir et traiter les IST, vaccin antitétanique/immunoglobuline tétanique, vaccin contre l hépatite B, contraceptifs d urgence (là où ils sont légaux et appropriés). Quand le personnel médical est contraint de signaler l incidence de la violence sexuelle à la police/aux autorités, il doit chercher un avis d expert auprès de conseillers en la matière. Le personnel médical délivre gratuitement un certificat médical quand les autorités locales exigent un tel certificat en cas de violence sexuelle. 16

19 Les structures de santé enregistrent le nombre de cas de violence sexuelle et de violence physique et les données sont ventilées par sexe et âge. Dans tous les cas, seules les données ventilées sont conservées, sans information sur l identité des survivants/victimes. L information sur les soins d après-violence (viol, agression physique, suicide, etc.) et sur l accès aux services est diffusée dans la communauté. Engagement relatif à la participation Les femmes et les hommes de tous âges, y compris celles et ceux issus de groupes marginalisés, sont consultés et associés à la conception de tous les services et structures de santé. Le cas échéant, des groupes de discussion non mixtes dirigés, par un facilitateur du même sexe que les participant(e)s, sont organisés. Les équipes d évaluation et d intervention présentent une composition équilibrée et représentative de femmes et d hommes, y compris issus des groupes marginalisés. Les comités de santé communautaire ou leurs équivalents présentent une composition équilibrée et représentative de femmes et d hommes, y compris issus des groupes marginalisés. S il n est pas possible d établir un comité mixte unique, il faudra peut-être créer deux comités pour s attaquer aux problèmes de santé des femmes et des hommes séparément. Des agents de santé aussi bien féminins que masculins sont recrutés et formés. Là où cela s avère difficile, la communauté a été consultée sur les mesures appropriées à prendre et/ou des mesures sont prises pour recruter et former le sexe sous-représenté. 17

20 Engagement relatif à la sécurité Problèmes de sécurité spécifiques au secteur Les structures de santé et leurs alentours, y compris dans les hôpitaux de campagne des unités d intervention d urgence (ERU), sont éclairées de façon adéquate et sont équipées de salles d auscultation séparées, de toilettes distinctes pour les femmes et les hommes, et au besoin, d entrées et d aires d attente séparées, etc. Avec la participation de la communauté, l accessibilité des structures de santé a été évaluée, notamment en termes de sécurité du trajet entre le domicile et les structures, de coût, de langue et d obstacles culturels et/ou physiques à l accès aux services, surtout pour les groupes marginalisés, notamment les personnes âgées et les personnes handicapées. Là où des données sur la violence physique et sexuelle ont été saisies, seul le nombre d incidents et les données ventilées par sexe et par âge sur les survivants/victimes sont conservés. Aucune information sur l identité des survivants/victimes ne doit être conservée. La violence est incluse dans la surveillance de la santé, qui comprend la recherche de contusions, de fractures, de lacérations, de problèmes d anxiété, de sentiments de peur, d une augmentation de la consommation d alcool, de MST, etc. Prévention et lutte contre la violence sexiste et protection des enfants Les personnes les plus susceptibles de subir des violences sexistes sont associées au choix de l emplacement, à la conception et à la construction des structures et services de santé. Des mesures spécifiques sont prises pour réduire le risque de violence sexiste, par exemple en faisant participer les femmes et/ou les organisations de femmes et d autres groupes à risque et en coordonnant avec d autres secteurs, comme le secteur eau-assainissement-hygiène et celui du logement, la conception des structures et services. Des spécialistes de la violence sexiste, s il y en a, sont consultés pour identifier des systèmes de soin sûrs, confidentiels et appropriés pour les survivants et pour s assurer que le personnel a les 18

21 connaissances et les compétences requises pour fournir les soins de base. Tous les membres du personnel de la Croix-Rouge et du Croissant- Rouge participant aux interventions liées à la santé sont en possession d une liste à jour et des coordonnées détaillées des organismes et des spécialistes de la violence sexiste, de la protection des enfants et du soutien psychosocial, vers lesquels ils peuvent diriger les survivants de la violence sexiste ou les enfants victimes de violences qui leur signalent un incident. Des messages sur la prévention et la lutte contre la violence sexiste et sur la protection des enfants sont diffusés dans les salles de consultation, par exemple sous forme d affiches, et dans le cadre des activités de sensibilisation, par exemple lors de dialogues avec les patients. Systèmes internes de protection Prévention de l exploitation et des abus sexuels Un mécanisme de retours d informations et de plaintes de la part des bénéficiaires est mis en place et accessible aux femmes et aux hommes, y compris celles et ceux issus de groupes marginalisés. Par exemple, des membres du personnel, femmes et hommes, sont disponibles pour le dépôt des plaintes ; le système ne repose pas uniquement sur les plaintes écrites lorsqu une population affiche un taux élevé d analphabétisme ; les horaires d ouverture du bureau/guichet des plaintes sont fixés de façon à assurer une accessibilité optimale pour tous ; l emplacement du bureau/guichet des plaintes a été choisi de façon à assurer sécurité et confidentialité. Un guide clair, cohérent et transparent sur les droits aux soins de santé est accessible en vue de réduire au minimum les risques d exploitation et d abus sexuels par des acteurs humanitaires. Des affiches écrites et illustrées rappellent aux populations touchées leurs droits et le fait que la réalisation de ces droits n exige aucune contrepartie. Les groupes et/ou les individus qui dépendent des autres pour accéder aux services et structures de santé (par exemple les femmes, 19

22 les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées) font l objet d un suivi étroit afin de veiller à ce qu ils jouissent de leurs droits et ne soient pas victimes d exploitation ou d abus. Code de conduite et politique relative à la protection des enfants Tous les membres du personnel de la Croix-Rouge et du Croissant- Rouge ont signé le Code de conduite, connaissent la politique relative à la protection des enfants et ont bénéficié d une formation en la matière. 20

23 Genre et diversité dans les programmes de sécurité alimentaire Standards Engagement relatif à la dignité Les services alimentaires et les structures de distribution sont culturellement adaptés aux femmes et hommes de tous âges, y compris celles et ceux ayant des besoins nutritionnels spéciaux, comme les femmes enceintes et les mères allaitantes, les personnes âgées et les personnes handicapées ou souffrant de maladies chroniques. Les distributions de vivres prennent en compte les restrictions, besoins et tabous alimentaires dans la communauté touchée et les groupes spécifiques en son sein. Le processus de distribution est organisé de telle manière qu il permet aux gens de faire la queue, d attendre, de recevoir et d emporter les vivres dans la dignité. Engagement relatif à l accès Les critères de sélection des bénéficiaires et de hiérarchisation pour l accès aux distributions de vivres, et toutes les activités touchant à la sécurité alimentaire (par exemple vivres contre travail, bons d alimentation) sont fondés sur une analyse axée sur le genre et la diversité pour veiller à ce que les personnes les plus vulnérables bénéficient de l accès. En consultation avec la communauté, les contraintes et obstacles auxquels se heurtent les femmes et les hommes de tous âges, y compris des groupes marginalisés, dans l accès à toutes les activités liées à la sécurité alimentaires, notamment la distribution de vivres, la formation, les programmes argent/vivres contre travail, les activités créatrices de revenus, etc., sont identifiés et des mesures sont prises pour y remédier. Les points de distribution sont conçus et adaptés de façon que tout le monde, en particulier les femmes enceintes et les mères 21

24 allaitantes, les personnes âgées et les personnes handicapées, puissent y accéder. Les ménages ont accès à des ustensiles de cuisine culturellement appropriés, au combustible, à l eau potable et aux produits d hygiène. Les personnes qui ne peuvent pas cuisiner ou se nourrir ellesmêmes ont accès à des aidants qui leur préparent une alimentation adéquate et, au besoin, les nourrissent. La communauté touchée est informée de ses droits en matière d assistance alimentaire et cette information est diffusée largement dans la ou les langue(s) pertinente(s) et sous forme illustrée dans les points de distribution et autour des camps de personnes déplacées/ sites d hébergement. Engagement relatif à la participation Les femmes et hommes, y compris celles et ceux issus de groupes marginalisés, sont consultés sur leurs besoins et priorités nutritionnels spécifiques pour éclairer la conception de tous les projets et activités touchant à la sécurité alimentaire. Le cas échéant, des groupes de discussion non mixtes, dirigés par un facilitateur du même sexe que les participant(e)s, sont organisés. Les équipes d évaluation et d intervention présentent une composition équilibrée et représentative de femmes et d hommes, y compris issus des groupes marginalisés. Les comités de sécurité alimentaire présentent une composition équilibrée et représentative de femmes et d hommes, y compris issus des groupes marginalisés. S il n est pas possible d établir un comité mixte unique, deux comités sont créés pour s attaquer aux problèmes de sécurité alimentaires distincts des femmes et des hommes. Les femmes et les hommes, y compris celles et ceux issus de groupes marginalisés, ont tous la possibilité, sur un pied d égalité, de participer aux activités proposées en matière de formation/emploi/volontariat. Si des mesures spéciales (calendrier, lieu, instructeur de même sexe que les participant(e)s, etc.) doivent être prises, elles doivent être intégrées aux activités du projet. 22

25 Engagement relatif à la sécurité Problèmes de sécurité spécifiques au secteur Les sites de distribution sont sûrs et les membres de la communauté se sentent en sécurité quand ils s y rendent. Les mesures visant à garantir la sécurité de tous comprennent l organisation des distributions quand il fait jour, un bon éclairage autour du site de distribution, la proximité du site de distribution des habitations, un bon marquage et une bonne accessibilité des voies menant au site de distribution, des équipes de distribution mixtes, etc. Les fourneaux, le combustible et les équipements employés pour la préparation des aliments sont sûrs. Les distributions de produits ou d espèces sont conçues/choisies de façon à réduire au minimum les impacts négatifs (par exemple, les modalités de transfert répondent aux besoins alimentaires ; les cartes de rations alimentaires sont attribuées sans discrimination ou, avec l accord des chefs de la communauté et avec des explications exhaustives et dans la plus grande transparence, aux femmes ; les filles et les garçons sont intégrés aux programmes alimentaires à l école, etc.). Prévention et lutte contre la violence sexiste et protection des enfants Les personnes les plus susceptibles de subir des violences sexistes sont associées à la conception et à la gestion des sites et des services de distribution de vivres. Des mesures spécifiques sont prises pour réduire le risque de violence sexiste. Par exemple, les vivres sont distribués par des équipes composées de femmes et d hommes, pendant qu il fait jour, et dans des sites dont l accès est considéré comme sûr par les femmes et les filles. Des spécialistes de la violence sexiste, s il y en a, sont consultés pour identifier des systèmes sûrs, confidentiels et appropriés d assistance aux personnes qui révèlent au personnel chargé de la sécurité alimentaire qu elles ont été victimes de violence, et pour s assurer que le personnel a les connaissances et compétences requises pour indiquer aux survivants où ils peuvent bénéficier d une aide. 23

26 Tous les membres du personnel de la Croix-Rouge et du Croissant- Rouge participant aux interventions liées à la sécurité alimentaire sont en possession d une liste à jour et des coordonnées détaillées des organismes et spécialistes de la violence sexiste, de la protection des enfants et du soutien psychosocial, vers lesquels ils peuvent diriger les survivants de la violence sexiste ou les enfants victimes de violences qui leur signalent un incident. Des messages sur la prévention et la lutte contre la violence sexiste et sur la protection des enfants sont diffusés dans le cadre des activités communautaires de sensibilisation durant les distributions de vivres (par exemple, dialogue ou affiches dans les sites de distribution, et activités organisées avec les enfants et les adolescents pendant qu ils attendent leurs parents). Systèmes internes de protection Prévention de l exploitation des abus sexuels Un mécanisme de retours d informations et de plaintes de la part des bénéficiaires est mis en place et accessible aux femmes et aux hommes, y compris celles et ceux issus de groupes marginalisés. Par exemple, des membres du personnel, femmes et hommes, sont disponibles pour le dépôt des plaintes ; le système ne repose pas uniquement sur les plaintes écrites lorsqu une population affiche un taux élevé d analphabétisme ; les horaires d ouverture du bureau/guichet des plaintes sont fixés de façon à assurer une accessibilité optimale pour tous ; l emplacement du bureau/guichet des plaintes a été choisi de façon à assurer sécurité et confidentialité. Des mécanismes clairs, cohérents et transparents sont établis pour les systèmes de distributions de vivres, d argent contre vivres et/ ou de bons alimentaires, afin de réduire au minimum les risques d exploitation et d abus sexuels par des acteurs humanitaires. La distribution des produits alimentaires est faite par des équipes composées d un nombre équivalent de femmes et d hommes ; les distributions ont lieu quand il fait jour et/ou à des heures qui ne défavorisent pas l un ou l autre sexe ; des affiches écrites et illustrées indiquent l heure et le lieu des distributions et rappellent aux populations touchées leurs droits précis et le fait que la réalisation de ces droits n exige aucune contrepartie. 24

27 Les groupes et/ou les individus qui dépendent des autres pour accéder aux distributions de vivres et aux services alimentaires (par exemple les femmes, les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées) font l objet d un suivi étroit afin de veiller à ce qu ils jouissent de leurs droits et ne soient pas victimes d exploitation ou d abus. Code de conduite et document directeur sur la protection des enfants Tous les membres du personnel de la Croix-Rouge et du Croissant- Rouge ont signé le Code de conduite, connaissent la politique relative à la protection des enfants et ont bénéficié d une formation en la matière. 25

28 Genre et diversité dans les programmes d urgence liés à l eau, l assainissement et l hygiène Standards Engagement relatif à la dignité Les installations sanitaires sont culturellement appropriées, de façon que les femmes et les hommes de tous âges, y compris les personnes âgées et les personnes handicapées, puissent les utiliser. Les latrines et installations sanitaires assurent un maximum d intimité et de dignité. Les femmes et les adolescentes sont consultées au sujet de leurs pratiques en matière d hygiène personnelle. Des articles d hygiène et des sous-vêtements culturellement appropriés sont distribués aux femmes et aux filles en âge de procréer de manière discrète (par exemple par le biais des groupes de femmes ou directement après l école, quand les filles sont encore ensemble), et des équipements appropriés pour les déchets et la toilette (nettoyage et séchage) sont fournis. Les articles préemballés pour la distribution sont propres et non ouverts. Engagement relatif à l accès Les critères de sélection des bénéficiaires et de hiérarchisation pour la participation à toutes les activités liées à l eau, l assainissement et l hygiène sont fondés sur une analyse axée sur le genre et la diversité pour veiller à ce que les personnes les plus vulnérables bénéficient des activités. Les installations d approvisionnement en eau et d assainissement sont conçues ou adaptées de manière que tout le monde puisse y avoir accès et les utiliser, spécialement les personnes âgées et les personnes handicapées. 26

29 La taille et le volume des récipients utilisés pour le transport de l eau sont adaptés à un usage par les femmes, les enfants, les personnes âgées et autres personnes de force ou à mobilité réduite. Les points d eau sont situés de manière que les gens n aient pas à parcourir des distances déraisonnables ou des terrains escarpés pour se ravitailler, et dans des endroits jugés sûrs par la communauté. Les produits sanitaires sont distribués aux individus et non aux ménages. La communauté touchée est informée de ses droits en matière d assistance liée à l eau, l assainissement et l hygiène et cette information est diffusée largement dans la ou les langue(s) pertinente(s) et sous forme illustrée dans les points de distribution et autour des camps de personnes déplacées/sites d hébergement. Engagement relatif à la participation Les femmes et les hommes, y compris celles et ceux issus de groupes marginalisés, sont consultés sur leurs besoins et priorités spécifiques pour éclairer la conception de tous les projets et activités touchant à l eau, l assainissement et l hygiène. Le cas échéant, des groupes de discussion non mixtes, dirigés par un facilitateur du même sexe que les participant(e)s, sont organisés. Les équipes d évaluation et d intervention présentent une composition équilibrée et représentative de femmes et d hommes, y compris issus des groupes marginalisés. Les comités communautaires pour l eau et l assainissement présentent une composition équilibrée et représentative de femmes et d hommes, y compris issus des groupes marginalisés. S il n est pas possible d établir un comité mixte unique, deux comités sont créés pour s attaquer aux problèmes distincts des femmes et des hommes en matière d eau, d assainissement et d hygiène. Les femmes et les hommes, y compris celles et ceux issus de groupes marginalisés, ont les mêmes possibilités, si cela est culturellement approprié, d apprendre comment faire fonctionner et entretenir les infrastructures d eau et d assainissement. 27

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