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- Sylvain Lheureux
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1 Collection études
2 LA C EST 49% de la population girondine en 21 * habitants (INSEE 21) * 7% de croissance en 1 ans (INSEE) * 27 communes * 4 ème Communauté Urbaine de France (INSEE 28) 53% des établissements girondins en 213 * établissements (CCIB 213) * postes salariés (INSEE, CLAP, 21) * 66% des postes salariés de Répartition sectorielle des établissements de la 52% 33% Commerce BTP Source : CCIB, 213 5% 1% Industrie Services 88% des établissements ont moins de 1 salariés 86 créations nettes d établissements en 212
3 SYNTHÈSE 212 ET PERSPECTIVES 213 1/3 des entrepreneurs ont déclaré une détérioration de leur CA fin % des entrepreneurs sont confiants en l avenir de leur entreprise -19 points Chute de l indice de confiance des entrepreneurs vis-à-vis de l avenir de l économie nationale Au 4 ème trimestre, le solde de l indicateur des effectifs salariés est négatif (1 ère fois en 212) Dégradation des résultats 212, malgré le rebond enregistré au 2 ème trimestre. Cette baisse se retrouve sur l ensemble des indicateurs : * Chiffre d affaires : un tiers des entrepreneurs déclare avoir connu une détérioration au 4 ème trimestre. Le solde d opinion redevient négatif fin 212, après une amélioration au 2 ème trimestre. * Trésorerie : accentuation des tensions. Fin 212, le tiers des entrepreneurs déclarait une détérioration du niveau de trésorerie. * Marges : forte dégradation, et le niveau des carnets de commande peine à s améliorer. * La confiance des entrepreneurs en l avenir de leur entreprise se stabilise à un niveau relativement élevé de 64% (après 3 vagues successives de baisse : -9 points depuis le début de l année). * En revanche, l avenir de l économie française inquiète de plus en plus. Fin 212, seuls 2% des chefs d entreprise étaient confiants dans les perspectives d avenir de l économie nationale (niveau le plus bas de l année), soit une chute de 19 points en un an. Ce manque de visibilité se traduit sur les investissements : seul un entrepreneur sur cinq compte investir au cours du 1 er trimestre 213. L évolution de l indicateur des effectifs est négative en 212. Au 4 ème trimestre, les entrepreneurs étaient plus nombreux à déclarer une dégradation de leurs effectifs salariés qu une amélioration (solde ). La crise semble s accentuer en fin d année, et les perspectives d amélioration pour début 213 restent très mesurées.
4 (solde d opinion) Évolution du chiffre d affaires ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE Une activité qui peine à décoller Après un début d année difficile, l indicateur du CA s est amélioré au 2 ème trimestre (solde de +8). Nouvelle dégradation à partir du 3 ème trimestre, le solde redevenant négatif fin 212 (-1). L industrie a soutenu l activité (solde de +22 au 2 ème trimestre), même si elle s est essoufflée en fin d année (+13 au 4 ème trimestre). Année difficile pour le commerce, le solde d opinion ne cessant de se détériorer (-13 au 4 ème trimestre). Les services ont connu jusqu au 3 ème trimestre une période favorable, avant que l indicateur ne devienne négatif fin 212 (solde de -4). Les perspectives pour le début de l année 213 sont très prudentes, voire pessimistes dans l industrie et le commerce. (solde d opinion) Évolution de la trésorerie Forte tension sur le niveau de trésorerie Au 4 ème trimestre 212, les niveaux de trésorerie sur la sont jugés problématiques par les entrepreneurs : solde de -11. À l exception du 2 ème trimestre, les résultats sont restés négatifs. Au dernier trimestre, seuls 2% des chefs d entreprise déclaraient une amélioration. Le secteur des services a été le plus impacté par cette détérioration. L indicateur de trésorerie est resté négatif tout au long de l année. Même tendance dans le commerce où le solde finit l année à -6 (contre +13 au 1 er trimestre). Dans l industrie, après une nette amélioration au 2 ème trimestre (+18), le solde devient négatif (-13) fin 212. (solde d opinion) Évolution des carnets de commande Des carnets de commande qui restent à des niveaux peu élevés Après une amélioration au 2 ème trimestre (+16), chute de l indicateur au 3 ème : solde de -15 (soit 9 points de moins que la moyenne girondine). Les résultats de fin d année retrouvant le niveau du 1 er trimestre, proche de zéro. Détérioration importante dans le commerce. Le solde chutant de 5 points entre le 1 er et le 4 ème trimestre, pour atteindre -25 fin 212. Les services : après une forte baisse au 3 ème trimestre (solde de -34), la situation s est nettement améliorée au dernier trimestre (solde de +28). Dans l industrie, après un 2 ème trimestre marqué par une forte amélioration (+4), la situation s est dégradée en fin d année (solde de -16).
5 Dégradation de la situation de l emploi L évolution des effectifs salariés a été négative en 212. Au 4 ème trimestre, les entrepreneurs sont plus nombreux à déclarer une détérioration de leurs effectifs plutôt qu une amélioration. L emploi s est plus rapidement détérioré sur la qu en à partir du 2 ème trimestre. Cette tendance se retrouve sur l ensemble des secteurs (solde négatif de -8 dans l industrie et les services), sauf dans le commerce où l indicateur finit l année positivement (+2). Des perspectives en amélioration pour le 1 er trimestre 213 (notamment dans le commerce) : 11% des entrepreneurs prévoient d accroître leurs effectifs, et 3% les réduire. (solde d opinion) Évolution des effectifs salariés Une contraction des marges qui s est accentuée tout au long de l année En 212, les entreprises ont connu une baisse continue de leurs marges. Baisse notamment imputable à la hausse du prix de l énergie et des prix d achat. Le solde a chuté de 16 points entre le 1 er et le 4 ème trimestre. Cette détérioration s est ressentie plus fortement sur la que dans le reste de la à partir du 2 ème trimestre. Le secteur industriel a été le plus impacté. Le solde passant de -22 en début d année à -44 au 4 ème trimestre. Fin 212, 44% des entrepreneurs ont déclaré une détérioration, alors qu aucun n a constaté d amélioration. La situation est similaire dans les services. Elle est légèrement moins sévère dans le commerce (solde d opinion de -12 au 4 ème trimestre). La détérioration des marges devrait s atténuer au 1 er trimestre 213, le solde remontant à -9. (solde d opinion) Évolution des marges Recul des investissements L année 212 s est caractérisée par une baisse progressive de la part des entrepreneurs ayant réalisé des investissements (même tendance en ). La dégradation de la situation financière des entreprises (notamment des marges) et les perspectives incertaines de reprise de l activité ont freiné les investissements. Entre le 1 er et le 4 ème trimestre, la part des chefs d entreprise déclarant avoir investi a diminué de 5 points. Cette tendance, commune à tous les secteurs d activité, devrait se poursuivre en 213. Seuls 19% des entrepreneurs interrogés prévoient d investir au 1 er trimestre % 4% 3% 2% 1% % Part des entrepreneurs ayant investi 37% 38% 36% 35% 31% 32% 29% 3% 2% 19% 213
6 5% 4% 3% 2% 1% % Part des entrepreneurs confiants 41% 39% 37% 34% 3% 26% 2% 2% INDICE DE CONFIANCE Une confiance en l économie nationale au plus bas Les chefs d entreprise de la se montrent de plus en plus inquiets quant à l avenir de l économie nationale. Au 4 ème trimestre, seuls 2% ont déclaré avoir confiance dans les perspectives d avenir de l économie française. En une année, l indice de confiance a perdu 19 points (-17 au niveau de la ). -19 points Les entrepreneurs du commerce se montrent les plus inquiets fin 212. Seuls 16% d entre eux restent confiants, soit une baisse de 43 points en un an. Pour les industriels et les entrepreneurs des services, la tendance est la même avec respectivement 23% et 21% gardant confiance en l avenir de l économie nationale. 9% 8% 7% 6% 5% 4% Part des entrepreneurs confiants 73% 73% 71% 69% 65% 64% 62% 62% mais une confiance en l avenir de leur entreprise qui reste élevée Plus de 6 entrepreneurs sur 1 gardent confiance en l avenir de leur entreprise. La part des chefs d entreprise confiants est toujours supérieure à la moyenne du département. On note cependant une baisse de l indice de 9 points sur l année et une forte disparité suivant les secteurs. Les entrepreneurs des services se montrent les plus confiants : 69% (idem 1 er trimestre). En revanche, forte baisse dans le commerce (-26 points en un an) et l industrie (-16). Soit respectivement 56% et 57% de confiants fin 212. Les attentes Commerce Industrie Services Accès aux crédits bancaires (financements ) Conseil (innovation, développement, 12% 13% 3% 8% 17% 8% 9% - 9% 12% performance ) Formation 1% 9% 6% 9% 11% TIC 6% 7% 9% 4% 6% Veille (concurrents, marchés, règlementations ) 2% 3% - 4% 2% Développement à l'international 3% 3% - 9% 2% Mise en réseau 4% 3% 3% - 6% Développement durable 3% 2% 3% - 4% Ressources humaines 1% 1% 3% - - Autres 9% 11% 13% 5% 9% Part des entrepreneurs ayant exprimé des besoins 49% 51% 51% 66% 44% 46% 57% 43% BESOINS DES ENTREPRISES L accès aux crédits bancaires devient la principale attente des entrepreneurs Au 2 ème semestre, le principal besoin concernait le conseil. Fin 212 c est le besoin d accès aux crédits bancaires qui a été le plus cité par les entrepreneurs. Parallèlement, moins de chefs d entreprise ont exprimé des besoins : 49%, soit 1 points de moins qu en début d année (au niveau de la, hausse de 3 points). Néanmoins, forte disparité en fonction des secteurs : * dans le commerce, baisse de 29 points * hausse de 12 points dans l industrie * stagnation dans les services (secteur où la part des entrepreneurs ayant des attentes est la plus élevée 57%)
7 MÉTHODOLOGIE L enquête L enquête, reconduite à chaque trimestre, a été réalisée auprès d un panel de plus de 6 dirigeants d entreprise girondins (ou postes similaires), dont 1 sur la. La représentativité de l échantillon a été assurée par la méthode des quotas, selon les critères de secteur d activité et de taille d entreprise, après stratification par territoire. Les interviews ont été réalisées par téléphone, sur système CATI. Réalisation L enquête terrain a été réalisée par la société COHDA (études & préconisations marketing). Solde d opinion Il correspond à la différence entre la proportion de répondants ayant exprimé une opinion positive et la proportion de répondants ayant exprimé une opinion négative. Le solde d opinion est d usage classique dans les enquêtes de conjoncture et permet d'appréhender, rapidement et simplement, les évolutions récentes et probables de l'activité économique. Secteur d activité Commerce : commerce de détail, commerce de gros Industrie : industrie agroalimentaire, industrie de biens de consommation, de biens d équipement, de biens intermédiaires, construction, BTP Services (dont tourisme, transport, hébergement, restauration ) : services aux personnes, services aux entreprises
8 CCI de Bordeaux Département Commerce et Études Jean-Louis CONFOLENT Tél : jconfolent@bordeaux.cci.fr Laurent PUTZ Tél : lputz@bordeaux.cci.fr DIRECCTE Aquitaine
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