Comportement alimentaire des nourrissons et jeunes enfants de 0à36mois : comparaison des habitudes des mères

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1 Archives de pédiatrie 14 (2007) Comportement alimentaire des nourrissons et jeunes enfants de 0à36mois : comparaison des habitudes des mères Comparison of feeding behaviour in mothers of infants and young children from 0 to 36 months old M.-F. Le Heuzey a, *, C. Turberg-Romain b, B. Lelièvre c a Service de psychopathologie de l enfant et de l adolescent, hôpital Robert-Debré, 48, boulevard Sérurier, Paris, France b Pédiatre libérale, 126 ter, rue Blomet, Paris, France c Service qualité nutrition, syndicat français des aliments de l enfance, 194, rue de Rivoli, Paris, France Résumé Cet article présente une seconde partie des résultats issus du volet «Comportement» de la quatrième édition de l enquête sur la consommation alimentaire des nourrissons et enfants en bas âge français réalisée par le Syndicat français des aliments de l enfance, en 2005, auprès des mères de 713 nourrissons et enfants en bas âge âgés de 0 à 36 mois. Cette enquête, menée à l identique tous les huit ans depuis 1981, montre que le comportement alimentaire des jeunes enfants s est amélioré notamment depuis 1997, avec en particulier un partage des repas en famille, un report du début de la diversification. Elle permet de confirmer que les mères ont besoin d être guidées pour l alimentation de leur enfant et que le corps médical est leur source de conseil la plus importante. En revanche, il est constaté un passage trop rapide à l alimentation des plus grands à partir d un an, une introduction trop précoce de certains aliments d adulte type frites, charcuterie, un usage très précoce de la télévision, une insuffisance de la marche et des activités physiques Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. Abstract This article shows the second part of results from the Behaviour chapter of fourth edition of Feeding in French infants and young children Survey conducted by SFAE, in 2005, concerning mothers of 713 infants and young children from the age of 1 to 36 months. This survey, conducted every 8 years since 1981, shows that feeding behaviour of young children has improved, especially since 1997, with meals taken in family, postponement of diversification. It confirms that mothers need counselling for feeding their child, and especially from the medical profession. On the other hand, the transition to adult feeding is too fast since 1 year old; an early introduction of certain food as French fries, and cooked pork meat, early television viewing, a lack of sports are observed Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. Mots clés : Nourrissons ; Enfants en bas âge ; Comportement alimentaire ; Télévision * Auteur correspondant. Adresse marie-france.leheuzey@rdb.aphp.fr (M.-F. Le Heuzey) X/$ - see front matter 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. doi: /s x(07)

2 1380 M.-F. Le Heuzey et al. / Archives de pédiatrie 14 (2007) INTRODUCTION Depuis 1981, tous les huit ans, le Syndicat français des aliments de l enfance (SFAE) conduit une étude sur le comportement et la consommation alimentaire des nourrissons et des enfants en bas âge de moins de trois ans. En 2005, s est déroulée la quatrième édition de cette enquête avec l ajout d un groupe d âge supplémentaire : les mois. Une première partie des résultats, «Conduite alimentaire des nourrissons et jeunes enfants de 0 36 mois», a été publiée précédemment dans les Archives de pédiatrie. Nous savons que l acquisition d un comportement et d un répertoire alimentaire adaptés est le fruit des apprentissages durant les premières années de vie [1,2] et d un climat de bonnes interactions précoces mère enfant [3]. C est pourquoi, il était important d analyser le contexte environnemental de l alimentation du jeune enfant et le vécu des mères dans leur rôle de «mère nourricière». C est l objet de cet article. 2. MATÉRIEL ET MÉTHODES L enquête était conduite sur le terrain, en France, du 1 er janvier 2005 au 10 mars Les familles ont été recrutées (appel téléphonique aléatoire) par des enquêteurs de la TNS Sofrès préalablement formés à cette enquête pour le SFAE. La méthodologie était identique à celle des précédentes éditions 1981, 1989 et 1997 de cette étude. L échantillon étudié était constitué de 713 nourrissons et jeunes enfants de 1 à 36 mois, répartis en 11 classes d âge d un à trois mois à mois, chacune d un effectif moyen de 65 enfants. L échantillon était représentatif des nourrissons français non allaités, que cela soit de manière exclusive ou partielle, au moment de l enquête et n ayant pas fréquenté une crèche collective ou une école dans les trois jours qui suivaient le recrutement. Les mères étaient interrogées à deux reprises en tête-à-tête à leur domicile, lors de la première visite et lors de la visite de fin d étude et remplissaient, dans l intervalle, un carnet de consommation alimentaire de leur enfant pendant trois jours consécutifs. Les réponses au questionnaire étaient saisies, sur place, par les enquêteurs de la TNS Sofrès à l aide du logiciel CAPI (computer-assisted personal interviewing method). L analyse des données était réalisée par la TNS Sofrès pour chacune des éditions de cette enquête. Les 11 classes d âges d effectif moyen égal (n = 65) étaient définies comme présentant des problématiques nutritionnelles homogènes : un à trois mois (n = 64), quatre mois (n = 65), cinq mois (n = 64), six mois (n = 62), sept mois (n = 66), huit à neuf mois (n = 66), mois (n = 63), mois (n = 67), mois (n = 67), mois (n = 66), mois (n = 63). Chaque classe d âge était constituée d enfants comme l exemple suivant : les bébés qui, le jour de la première visite, avaient entre 15 jours et 3,5 mois étaient classés dans la tranche «un à trois mois». La méthodologie détaillée a été présentée dans l article «Conduite alimentaire des nourrissons et des jeunes enfants de 0 36 mois» paru dans le numéro précédent des Archives de pédiatrie. 3. ANALYSES STATISTIQUES L analyse statistique a été réalisée par la TNS Sofrès. Compte tenu de l étendue des tris statistiques, seuls les résultats pertinents et significatifs seront décrits ici (seuils à 5 %). Le mode de représentation consistait à signaler les écarts significatifs à 95 % par une étoile (* p < 0,05). Le degré de significativité est exprimé par une lettre majuscule lorsque les écarts sont significatifs à 95 % entre deux données comparées. 4. RÉSULTATS Nous présentons les résultats concernant les sources de conseil en matière d alimentation infantile utilisées par les mères des 713 enfants recrutés pour le volet «Consommation alimentaire» de cette enquête, le contexte environnemental des repas pris par l enfant, l évolution de son mode d alimentation et des données plus générales telles que les activités physiques ou l usage de la télévision Sources de conseils en matière d alimentation infantile Les mères étaient interrogées sur les sources de conseils qui les avaient guidées dans la façon de nourrir leur bébé depuis sa naissance au regard d une liste préétablie identique à celle des trois éditions précédentes de cette enquête (Tableau 1). Sur l échantillon, 15 % des mères des 0 36 mois déclaraient s être fiées à leur seule expérience pour nourrir leur enfant depuis sa naissance. Les multipares étaient plus nombreuses que les primipares (21 contre 7%;p < 0,05) à conduire, seules, l alimentation de leur enfant. Les mères les plus âgées (35 ans et plus) étaient les plus nombreuses (p < 0,05) à ne solliciter aucun conseil. Elles étaient 11 % avant 25 ans, 14 % entre 25 et 29 ans, 14 % entre 30 et 34 ans et22%à35ansetplus. Les mères des 0 36 mois étaient 85 %à avoir été guidées par au moins une source de conseil pour nourrir leur enfant depuis sa naissance. Le «corps médical» était la source de conseils prépondérante, quel que soit l âge des mères pour 77 % d entre elles. Le «corps médical» représentait, ici, la somme des réponses relatives aux conseils émanant des pédiatres et médecins généralistes (cabinet, domicile, hôpital, PMI) ; des médecins, sages-femmes ou puéricultrices de la maternité où la mère avait accouché et ceux des pharmaciens. Les primipares étaient plus nombreuses, que la moyenne des mères (86 contre 77 % ; p < 0,05) et que les multipares (86 contre 71 % ; p < 0,05), à s appuyer sur le corps médical. L «entourage» (parent, amie, ou autre personne) était cité par 31 % des mères comme l une des sources de conseil

3 M.-F. Le Heuzey et al. / Archives de pédiatrie 14 (2007) Tableau 1 Ensemble des sources de conseil 2005 depuis la naissance mères des [0 36 mois]/données redressées [0 36 mois] Total a Primipare Multipare Âge de la mère Moins de 25 ans 25 à 29 ans 30 à 34 ans 35 ans et plus Z A B A B C D Effectif Pourcentage Corps médical 77 B 86 ZB Entourage 31 CD 46 ZB ZBCD 35 CD Media 30 B 38 ZB Expérience seule ZA AC a La somme des pourcentages est supérieure à 100 % du fait des réponses multiples ; Z, A, A /B, B, C, D : écarts significatifs à 95 % entre colonnes comparées (p < 0,05). Tableau 2 Sources de conseil la plus importante «au quotidien» pour l alimentation du jeune enfant pour les mères des [0 36 mois] selon l âge de leur enfant données redressées 1 3 mois 4 5 mois 6 7 mois 8 12 mois mois mois mois Effectifs er Pédiatre/PMI 40 % Pédiatre/PMI 44 % Pédiatre/PMI 40 % Pédiatre/PMI 46 % Pédiatre/PMI 28 % Généraliste 24 % Expérience 25 % 2 e Généraliste 20 % Généraliste 21 % Généraliste 36 % Généraliste 21 % Généraliste 20 % Pédiatre/PMI 24 % Pédiatre/PMI 20 % 3 e Entourage 15 % Entourage 16 % Média 16 % Média 18 % Entourage 15 % Expérience 20 % Généraliste 17 % 4 e Expérience 11 % Média 10 % Expérience 14 % Entourage 14 % Expérience 15 % Média 19 % Entourage 16 % 5 e Maternité 8 % Expérience 9 % Entourage 10 % Expérience 7 % Media 13 % Entourage 8 % Média 6 % depuis la naissance de leur enfant. Son rôle décroissait avec l âge des mères : il guidait 53 % des moins de 25 ans, 35 % des ans, 26 % des ans et 19 % des plus de 35 ans. Là aussi, les primipares (46 contre 31 % ; p < 0,05) et les mères les plus jeunes (moins de 25 ans) étaient plus nombreuses que la moyenne des mères à s appuyer sur leur entourage (58 contre 31 % ; p < 0,05). Les médias constituaient une source de conseils pour 30 % des mères. Les sources de conseils guidant les mères au quotidien pour l alimentation de leur enfant étaient précisées (Tableau 2). Les pédiatres représentaient la première source de conseil et les généralistes la seconde jusqu à 24 mois et conseillaient à égalité les mères des mois. Pour les mères des mois, le rôle du pédiatre et du généraliste se situait juste après leur expérience propre. L expérience personnelle intervenait en quatrième ou cinquième place pour les mères des 1à24mois. Ce n était que lorsque l enfant atteignait mois que cette expérience personnelle passait en troisième position pour prendre la première place pour les mères des mois. Les médias, au jour le jour, pour les mères des six à sept mois et mois, devançaient les conseils des pédiatres et des généralistes mais reculaient en dernière place pour les mères des mois. Les deux tiers des mères (68 %) étaient «lectrices au moins occasionnelles» d ouvrages consacrés à l éducation, l alimentation ou au développement des bébés, ou de revues et publications spécialisées dans ces domaines. Les primipares étaient plus nombreuses à lire des revues que la moyenne des mères (66 contre 56 % ; p < 0,05) et que les multipares (66 contre 49 % ; p < 0,05). Les mères les plus jeunes (moins de 25 ans) étaient plus nombreuses par rapport à la moyenne des mères à ne jamais lire d ouvrages ou de revues (38 contre 32 % ; p < 0,05). Le rôle d Internet était au moment de l enquête négligeable. Enfin, les mères devaient désigner quelle avait été la source de conseil «la plus importante» pour conduire l alimentation de leur enfant depuis sa naissance. Leurs réponses étaient comparées à celles émises, lors de l édition précédente de cette enquête, en 1997 (Fig. 1). Les mères des 0 30 mois (classes d âges communes à ces deux enquêtes) étaient moins nombreuses, en 2005, à se fier à leur seule expérience (13 contre 24 % en 1997 ; p < 0,05). En revanche, les sources de conseil les plus importantes étaient citées dans les mêmes proportions qu en La place des médecins était toujours, pour les mères, la source de conseil la «plus importante» pour nourrir les enfants depuis leur naissance : % pour les pédiatres, % pour les médecins généralistes. Fig. 1. Source de conseils la plus importante en matière d alimentation infantile depuis la naissance Évolution auprès des mères des 0 30 mois.

4 1382 M.-F. Le Heuzey et al. / Archives de pédiatrie 14 (2007) Contexte de l alimentation Les mères étaient interrogées sur la fréquence à laquelle leur jeune enfant inclus dans l enquête mangeait en même temps que ses parents et/ou en même temps que les autres enfants du foyer, et sur la fréquence à laquelle son alimentation pouvait être identique ou non à celle de ses parents et/ou à celle des autres enfants du foyer. Les résultats sont présentés dans cet article, en les regroupant en trois catégories : enfant ne mangeant «jamais» (Fig. 3) avecses parents (ou avec les autres enfants du foyer), le faisant «occasionnellement» «une ou deux fois par semaine» et «moins souvent») ou «régulièrement» (Fig. 2a) («tous les jours ou presque» et «trois ou quatre fois par semaine»). Parmi les 0 36 mois (n = 713), un enfant sur deux (53 %) ne mangeait «jamais» avec ses deux parents ni avec les autres enfants du foyer. Jusqu à quatre-cinq mois, 87 % des nourrissons ne mangeaient jamais avec leurs parents ; ils étaient 77 % à six-sept mois. Entre 8 et 12 mois, une période de transition s amorçait : 62 % des 8 12 mois ne mangeaient «jamais» avec leurs parents, 13 % le faisaient «occasionnellement» et 26 % «régulièrement». Puis, à partir de mois, les repas pris «régulièrement» ensemble étaient de plus en plus fréquents pour 64 % des enfants ; ils étaient 91 % dans le groupe des mois. Les repas pris avec les autres enfants de la famille suivaient le même type de répartition (Fig. 2a etfig. 3). En moyenne, 53 % des 0 36 mois ne prenaient «jamais» leurs repas avec les autres enfants du foyer. À quatre-cinq mois, 88 % des bébés étaient dans ce cas et 58 % à 8 12 mois. À partir de mois, les repas pris «régulièrement» avec la fratrie augmentaient en fréquence (54 %) pour concerner 80 % des jeunes enfants à mois Contenu de l alimentation (Fig. 2b etfig. 3) Jusqu à six à sept mois, plus de 96 % des nourrissons ne mangeaient «jamais» la même chose que leurs parents ; à 8 12 mois, ils étaient 75 % dans ce cas, mais 14 % le faisaient «occasionnellement» et 9%«régulièrement». À mois, 27 % des enfants ne mangeaient «jamais» la même chose que leurs parents, 53 % le faisaient «régulièrement» et 20 % «occasionnellement». À partir de mois, 85 % des mois, 88 % des mois et 91 % des mois mangeaient «régulièrement» comme leurs parents. Par rapport aux autres enfants du foyer, 93 % des six-sept mois ne mangeaient «jamais» comme les autres enfants ; ils étaient 78 % à 8 12 mois. En revanche, à mois, 37 % mangeaient «régulièrement» et 12 % «occasionnellement» comme les autres enfants. Puis, 61 % des mois, 75 % des mois et 78 % des mois mangeaient «régulièrement» comme les autres enfants du foyer. Lorsque l on compare les 0 30 mois de 1997 (n = 665) et de 2005 (n = 650), l intégration de l enfant aux repas des parents et des autres enfants de la famille se faisait dans les mêmes proportions : ils étaient 44 % en 1997 contre 43 % en 2005 à manger avec leurs parents et 41 contre 37 %, avec les autres enfants. En revanche, l enfant, en 2005, mangeait moins souvent «la même chose» que ses parents (33 contre 38 % en 1997) ou que les autres enfants du foyer (25 contre 33 % en 1997 ; p < 0,05). Fig. 2. Contexte de l alimentation selon l âge de l enfant : a: contexte de l alimentation du bébé Proportions de bébés partageant «Régulièrement» leurs repas en famille ; b: contexte de l alimentation du bébé Proportions de bébés mangeant «Régulièrement» la même chose que le reste de la famille. Fig. 3. Contexte de l alimentation du bébé Proportions de bébés partageant «Jamais» leurs repas en famille.

5 M.-F. Le Heuzey et al. / Archives de pédiatrie 14 (2007) Modes d alimentation (Tableau 3) Les mères étaient interrogées sur la fréquence à laquelle elles donnaient elles-mêmes à manger à leur enfant, non seulement aux quatre repas de la journée, mais aussi à d autres moments : matinée, début et fin d après-midi, première et deuxième moitié de nuit. Quel que soit l âge de l enfant, l alimentation était structurée autour des quatre repas fondamentaux : petit-déjeuner, déjeuner, goûter et dîner, mais d autres occasions de repas cohabitaient. Les nourrissons d un à trois mois bénéficiaient «régulièrement» de prises alimentaires complémentaires, mais à des moments variables : 55 % dans la matinée, 42 % en début d après-midi, 45 % en fin d après-midi, 36 % dans la première moitié de la nuit et 31 % dans la deuxième moitié de la nuit. Les prises alimentaires nocturnes «régulières» pendant la première et la seconde parties de la nuit concernaient respectivement 36 et 31 % des un à trois mois et diminuaient nettement entre quatre et cinq mois (17 et 10 % des quatre à cinq mois), mais les nourrissons étaient encore, à six à sept mois, 10 % à prendre un biberon dans la première partie de la nuit et 9 % dans la seconde. À partir de 8 12 mois, 90 % des nourrissons ne prenaient plus de biberons nocturnes. Pourtant, à mois, respectivement 2 et 5% prenaient encore «régulièrement» et «occasionnellement» un biberon en première partie de nuit et 2% prenaient «régulièrement» un biberon en deuxième partie de nuit. Une prise alimentaire était réalisée dans la matinée, en moyenne, par 55 % des 0 36 mois : 67 % des un à trois mois, 52 % des quatre à cinq mois, 44 % des six à sept mois, 48 % des 8 12 mois, 60 % des mois, 54 % des mois et 73 % des mois. En ce qui concerne la transition entre biberon et cuiller, les mères étaient interrogées, pour chaque repas, sur l emploi du biberon «exclusivement», de la cuiller «exclusive» ou sur un emploi mixte des deux. Le passage du biberon vers la cuiller ou vers un autre support (tasse, timbale) était très variable selon les repas. Le petit-déjeuner était un «bastion» du biberon. Il était quasi exclusif jusqu à mois, et à mois, 65 % des enfants l utilisaient encore. Au repas du midi, la cuiller était largement utilisée à cinq mois (60 %), que cela soit en usage mixte biberon cuiller (41 %) ou en usage exclusif (19 %). L usage de la cuiller était majoritaire à six mois (87 %), et ce, en usage exclusif pour 47 % d entre eux. L usage de la cuiller s accompagnait d un abandon progressif du biberon «exclusif» à sept mois. En effet, ils étaient 75 % d utilisateurs exclusifs du biberon pour le déjeuner à quatre mois, 39 % à cinq mois, 13 % à six mois et 6 % à sept mois. L usage exclusif de la cuiller était généralisé après 12 mois pour plus de 92 % des enfants de chaque classe d âge. Le goûter était le moment d une évolution encore plus rapide : à cinq mois, 95 % des enfants avaient fait l expérience de la cuiller et, après 12 mois, les bols et les tasses remplaçaient le biberon. Le biberon était néanmoins conservé par 18 % des mois. Le repas du soir conservait longtemps le biberon. Le biberon était majoritairement utilisé jusqu à huit à neuf mois (59 %) et se poursuivait jusqu à mois pour 10 % des enfants, puis l usage de la cuiller exclusive était prédominant et concernait 52 % des mois, 66 % des mois, 83 % des mois et 86 % des mois. L usage mixte biberon cuiller était maintenu pour un tiers des mois et des mois et diminuait considérablement à mois (10 %). La transition du biberon à la cuiller était plus tardive en 2005 que celle observée huit ans auparavant, en À midi, l abandon progressif du biberon était réalisé en moyenne à six mois en 1997 et à sept mois en 2005 pour les 0 30 mois. Le soir, la bascule vers la cuiller prédominante s opérait à mois en 1997 (contre mois en 2005). Au goûter, la cuiller en usage mixte apparaissait à cinq mois en 1997 (contre quatre mois en 2005). En moyenne, un mois de décalage était observé entre 1997 et 2005, avec une prolongation de l utilisation du biberon Introduction d aliments «adultes» (Fig. 4) Il était demandé aux mères des enfants qui avaient déjà commencé à consommer des aliments solides (n = 599), si leur enfant consommait un certain nombre d aliments figurant sur une liste préétablie et la fréquence de cette consommation. Les aliments présentés ci-après étaient cités aux mères pour la première fois en 2005, ne permettant pas une comparaison avec les trois éditions précédentes de cette enquête Frites Les frites et produits assimilés, comme les pommes de terre rissolées, pommes dauphines, pommes sautées, n étaient «jamais» consommées par 50 % des 0 36 mois Tableau 3 Occasions de repas «Régulières» Occasions de repas Total 1 3 mois 4 5 mois 6 7 mois 8 12 mois mois mois mois «régulières» Effectif Pourcentage Dans la matinée En début d après-midi En fin d après-midi En 1 re moitié de nuit En 2 e moitié de nuit

6 1384 M.-F. Le Heuzey et al. / Archives de pédiatrie 14 (2007) Sauces Les sauces, type ketchup et mayonnaise, n étaient «jamais» consommées par 67 % des 0 36 mois ayant débuté une alimentation solide ; 4% en consommaient «tous les jours ou presque»,5%«troisouquatre fois par semaine», 13 % «une ou deux fois par semaine» et 11 % «moins souvent». Ainsi, 15 % des consommateurs de sauce en consommaient «trois ou quatre fois par semaine», 39 % «une ou deux fois par semaine» et 33 % «moins souvent». Les sauces étaient proposées à mois (3 % de consommateurs). Ils étaient 13 % à mois, 31 % à mois, 62 % à mois et 74 % à mois. L usage était limité à «une fois par semaine» ou «moins souvent» (Fig. 4a) Charcuterie La charcuterie (saucisses, saucissons, pâtés...) n était «jamais» consommée par 55 % des 0 36 mois ayant débuté une alimentation solide ; 2 % en consommaient «tous les jours ou presque», 7%«trois ouquatre fois par semaine», 22%«une ou deux fois par semaine» et 15 % «moins souvent». Ainsi, 16 % des consommateurs de charcuterie en consommaient «trois ou quatre fois par semaine», 49 % «une ou deux fois par semaine» et 33 % «moins souvent». Elle était consommée dès huit à neuf mois (3 % de consommateurs) par 7 % des bébés à mois. La consommation concernait ensuite 34 % des mois, 60 % des mois, 67 % des mois et 81 % des mois. Il s agissait d une consommation peu fréquente : «une ou deux fois par semaine» ou «moins souvent» à partir de 19 mois (Fig. 4a). Fig. 4. L introduction d aliments d adultes : a: l introduction d aliments d adultes salés ;b:l introduction d aliments d adultes sucrés. ayant débuté une alimentation solide;2%en consommaient «trois ou quatre fois par semaine», 25 % «une ou deux fois par semaine» et 22 % «moins souvent». Ainsi, 51 % des consommateurs de frites en consommaient «une ou deux fois par semaine» et 45 % «moins souvent». Cette consommation débutait à mois pour 16 % des enfants de cette classe d âge. Ils étaient 45 % à mois, 69 % à mois, 73 % à mois et 86 % à mois. La consommation hebdomadaire (une ou deux fois par semaine) commençait à un an (21 %) et concernait 50 % des plus de 24 mois. En tenant compte des consommations «occasionnelles», 80 % des enfants de plus de deux ans consommaient des frites (Fig. 4a) Pizzas, lasagnes Les plats tels que pizzas, lasagnes n étaient «jamais» consommés par 33 % des 0 36 mois ayant débuté une alimentation solide ; 8% en consommaient «tous les jours ou presque», 19%«troisouquatre fois par semaine», 25 % «une ou deux fois par semaine» et 15 % «moins souvent». Ainsi, 28 % des consommateurs en consommaient «trois ou quatre fois par semaine», 37 % «une ou deux fois par semaine» et 22 % «moins souvent». Ils étaient consommés par 13 % des mois, 36 % des mois, 61 % des mois, 71 % des mois et 84 % des mois. Cette consommation était rare, «une ou deux fois par semaine» ou «moins souvent», à partir de 19 mois (Fig. 4a) Sodas Les sodas n étaient jamais consommés par 73 % des 0 36 mois ayant débuté une alimentation solide. Ils étaient 3%àenboire «tous les jours ou presque», 3%«troisou quatre fois par semaine», 8%«une ou deux fois par semaine» et 13 % «moins souvent». Ainsi, 11 % des consommateurs en buvaient «trois ou quatre fois par semaine», 30 % «une ou deux fois par semaine» et 48 % «moins souvent». Ils étaient introduits chez les jeunes enfants après un an. Ils étaient ainsi consommés par 12 % des mois, 25 % des mois, 47 % des mois et 61 % des mois. Il s agissait néanmoins, pour un enfant sur trois à partir de deux ans d une consommation «occasionnelle» (Fig. 4b) Confiseries Les confiseries (bonbons, barres chocolatées...) n étaient «jamais» consommées par 51 % des 0 36 mois ayant débuté une alimentation solide. Ils étaient8%àenconsommer «tous les jours ou presque», 8 % «trois ou quatre fois par semaine», 16 % «une ou deux fois par semaine» et 17 % «moins souvent». Ainsi, les consommateurs de bonbons étaient 16%àenconsommer «tous les jours ou presque»,

7 M.-F. Le Heuzey et al. / Archives de pédiatrie 14 (2007) %«troisouquatre fois par semaine», 33 % «une ou deux fois par semaine» et 35 % «moins souvent». Les enfants commençaient à manger des confiseries à partir de mois (7 %). Ils étaient 28 % à mois «moins d une fois par semaine», 69 % à mois, 82 % à mois et 87 % à mois (Fig. 4b) Pâtes à tartiner Les pâtes à tartiner n étaient «jamais» consommées par 66 % des 0 36 mois ayant débuté une alimentation solide. Ils étaient 2% à en consommer «tous les jours ou presque», 4%«troisouquatre fois par semaine», 11 % «une ou deux fois par semaine» et 17 % «moins souvent». Ainsi, les consommateurs de pâtes à tartiner étaient 6%à en consommer «tous les jours ou presque», 12%«troisouquatre fois par semaine», 32 % «une ou deux fois par semaine» et 50 % «moins souvent». Elles n étaient pas consommées avant un an (2 % des mois), et la consommation concernait 18 % des mois ; 49 % des mois, 52 % des mois et 68 % des mois. Parmi ces derniers, 40 % des plus de 30 mois en consommaient «au moins une fois par semaine» et 28 % «moins souvent» (Fig. 4b) Attitude de la mère à l égard de la cuisine En 2005, 11 % des mères déclaraient que faire la cuisine était pour elles une «corvée», 39 % une activité «routinière» et 49 % un «moment agréable». Des proportions en tous points similaires à celles observées sur les trois éditions précédentes de cette enquête en 1981, 1989 et 1997 auprès des mères des 0 18 mois, classes d âges communes aux quatre études (Fig. 5) Activités physiques (Fig. 6) Pour les mères d enfants des quatre classes d âge de plus de 12 mois (n = 263), une question portait sur l utilisation de la poussette lors des promenades et une autre sur les activités physiques pratiquées par l enfant. Il s agissait de tenter, pour la première fois dans cette enquête, de cerner l activité physique des jeunes enfants. Ils étaient 69 % à se Fig. 6. Activité physique Mode de déplacement des plus de 12 mois lors des promenades. déplacer en poussette à mois lors des promenades. À mois, un enfant sur deux (54 %) commençait à se déplacer à pied. À mois, ils étaient 89 %àsepromener en marchant. L abandon de la poussette se faisait à mois (79 % marchaient à cet âge). Peu d enfants participaient à des activités physiques de groupes : 5% d entre eux (24 enfants) étaient concernés, dont dix étaient inscrits en gymnastique et sept en natation (bébé nageur). Le nombre d enfants concernés était trop faible pour pouvoir être considéré comme représentatif des activités en groupes pratiqués par les enfants en bas âge français Télévision (Fig. 7) Il était demandé aux mères d enfants de plus de 12 mois (n = 263) si leur enfant regardait ou non la télévision et combien de temps en moyenne par jour. La télévision était regardée par 79 % des plus d un an ; 43 % la regardaient moins d une heure par jour (21 % moins de 30 minutes et 22 % entre 30 minutes et une heure), 44 % la regardaient une à deux heures par jour (32 % de 1 heure à 1 heure 30 ; 12 % de 1 heure 30 à 2 heures ; 10 % plus de deux heures). Fig. 5. Attitudes des mères des [0 18 mois] à l égard de la cuisine Évolution 1981, 1987, 1997 et Fig. 7. Proportion des plus de 12 mois regardant la télévision et temps passé devant la télévision.

8 1386 M.-F. Le Heuzey et al. / Archives de pédiatrie 14 (2007) DISCUSSION Cette étude est la seule enquête française associant une étude des comportements alimentaires et une évaluation des apports nutritionnels des nourrissons et des jeunes enfants français non allaités ou gardés en collectivité au moment de l enquête. Réalisée selon la même méthodologie depuis sa première édition en 1981, tous les huit ans, cette double enquête permet un comparatif des données de 1981, 1989, 1997 et 2005 recueillies et de suivre les évolutions sur près d un quart de siècle. Les résultats de l étude de comportement réalisée à travers un questionnaire des mères de nourrissons et de jeunes enfants de l échantillon n avaient jamais été publiés avant son édition C est bien dans la période 0 36 mois que l enfant peut «apprendre un bon comportement alimentaire» tant pour assurer les apports nutritionnels adéquats que pour éviter les évolutions pathologiques vers l obésité ou vers les troubles du comportement alimentaire. Mais, à cet âge, l enfant n est pas maître de ses apports. Il est, au contraire, totalement dépendant des repas proposés par son entourage dans leurs qualité, quantité et fréquence. La mère est le principal interlocuteur de l enfant, et beaucoup de choses se jouent entre elle et son enfant au moment des échanges alimentaires. Après une grande proximité à l époque des tétées, une distance physique s installe entre la mère et son enfant. Mais, c est de la bonne qualité de la relation mère enfant et du sentiment de sécurité ressenti par l enfant au moment de la diversification et du passage à la cuiller que ces transitions vont bien se passer. Les mères savent, intuitivement ou non, que ces premiers mois sont essentiels. Elles sont souvent inquiètes et ont peur de mal faire. Cela sous-tend le faible pourcentage de mères (15 %) qui se fient uniquement à leur propre expérience pour nourrir leur enfant et le grand besoin de conseil pour 85 % des mères. Les mères actuelles manquent de confiance en elles. Elles ne connaissent pas le soutien transgénérationnel (par mère, grands-mères, tantes) que connaissaient nos aïeules du fait de l évolution des structures sociales et de l éclatement, et de la dispersion des familles. Elles ont d autant plus besoin d aide qu elles sont primipares et plus jeunes, comme l illustrent les résultats de cette enquête relatifs aux sources de conseils. La recherche de conseils peut se faire auprès de multiples sources, mais il est rassurant de constater que le corps médical est la source principale de conseils. Le médecin généraliste et le pédiatre sont des piliers fondamentaux de la formation des jeunes femmes à leur rôle de mères et sont reconnus comme tels par les mères interrogées. Pour les autres sources de conseils, il existe une balance entre le rôle de l entourage et le rôle des médias. Les plus jeunes mères recourent davantage à un étayage «humain», celui de l entourage. En avançant en âge, les mères prennent plus de distance vis-à-vis de l entourage, plus d autonomie et elles se tournent alors vers les médias. La faible place d Internet constatée en 2005 était décevante. Il est probable qu actuellement, en 2007, sa place a grandi au sein des foyers français. Le passage du biberon à la cuiller s est effectué un mois plus tard qu en L édition 2005 de cette enquête permet ainsi de mesurer que les parents suivent les recommandations d une diversification plus tardive. Le maintien prolongé des biberons pour le repas du soir et surtout pour le repas du matin va de pair également avec les recommandations pour les zéro à trois ans du PNNS où l accent est mis sur l importance des apports de lait. Il est plus préoccupant de constater que plus de la moitié des enfants de mois, mois et mois ont encore une prise alimentaire dans la matinée alors, qu à cet âge, l enfant ne devrait se nourrir qu avec quatre repas. Il serait utile de savoir si les enfants qui sont alimentés dans la matinée sont des enfants qui ont pris un petit-déjeuner incomplet, insuffisant aux yeux des mères. En effet, 90 % des mères déclarent que leur enfant prend pourtant un petitdéjeuner. Un certain nombre d enfants ont encore, régulièrement ou occasionnellement, un biberon après le dîner. L hypothèse que l on peut émettre est celui des troubles du sommeil. Pour le biberon de la première partie de la nuit, on peut penser que la mère utilise le biberon comme un objet transitionnel dans un but de réassurance et ainsi faciliter la séparation, le coucher et l endormissement. Pour le biberon dans la deuxième partie de la nuit, l hypothèse est celle de l existence de réveils nocturnes que la mère «calme» par un biberon. Il serait important d apprendre aux mères à mettre en place des rituels de coucher «non nutritifs» et à différencier les appels de l enfant traduisant la faim (ou la soif) des autres demandes : demande de réassurance après une peur ou un cauchemar, inconfort ou douleur, besoin de câlin, etc. Certaines mères, en effet, adoptent une réponse unique aux pleurs ou aux appels d un enfant : un biberon ou un aliment alors qu un baiser ou une parole douce aurait pu suffire. Il faut également encourager les mères à repérer les signes de satiété de l enfant et à ne pas forcer l enfant qui n a plus faim [4]. Les enfants en bonne santé savent en effet percevoir leur faim et les quantités qui leur sont nécessaires [5]. La prolongation du «biberonnage» maintient l enfant dans une position de nourrisson et va de pair avec une utilisation prolongée de la poussette comme si les mères encourageaient l enfant à rester bébé, «pour le garder près d elle». Mais cette attitude contraste avec une tendance à les pousser trop vite vers une alimentation d adulte : frites et sodas à partir de mois, sauces au même âge, mais, dans plus de la moitié des cas, à 30 mois. Dans certaines familles, l introduction de ces aliments, de charcuteries et de pizzas apparaît trop précocement. Même si cette consommation n est pas fréquente, elle est renouvelée. L introduction trop précoce de frites et de sodas avait été également relevée dans l étude américaine FITS (feeding infants and toddlers study) [6,7].

9 M.-F. Le Heuzey et al. / Archives de pédiatrie 14 (2007) Il est possible que l introduction précoce d alimentation de «type adulte» soit la rançon du partage des repas. En effet, à partir de mois, en France, les enfants prennent de plus en plus souvent, depuis 1997, leurs repas avec leurs parents et avec leur fratrie. Il est cohérent et souhaitable d encourager les repas pris en famille. Les repas sont un moment d échange, de convivialité, de communication. Les parents sont des modèles pour l enfant, et la prise en commun des repas permet à l enfant de se familiariser avec les aliments nouveaux. Il craindra moins d expérimenter de nouveaux aliments avec leurs saveurs, couleurs, textures inconnues s il voit ses parents et ses frères ou sœurs en manger. Cet apprentissage en famille est fondamental pour l introduction des légumes et des fruits, à condition bien sûr que les parents en consomment eux-mêmes. Il est dommage que la préparation des repas soit vécue douloureusement par plus de la moitié des mères de manière constante depuis un quart de siècle, comme en témoignent les proportions observées sur les quatre éditions de cette enquête réalisées en 1981, 1989, 1997 et 2005 sur les mères des 0 18 mois, classes d âges communes aux quatre études. Cette proportion ne change pas, en dépit de l amélioration des équipements électroménagers, de l accessibilité aux aliments et de la facilitation des conditionnements. Il serait urgent de montrer aux mères et aux pères concernés, tout en tenant compte des contraintes de la vie quotidienne, que la préparation du repas d un enfant peut être faite avec lui, dans l interaction, de façon ludique, avec de la vaisselle colorée, de façon créative et qu un plaisir peut en découler. Il est frappant de constater que 79 % des plus d un an regardent la télévision pendant une moyenne de 1 h 15 par jour. Cette pratique est répandue à travers le monde [8]. L étude récente de Zimmerman et al. [9] révèle qu à trois mois, 40 % des enfants américains regardent la télévision (DVD et vidéos compris) et à 24 mois, ils sont 90%;àunan, la durée moyenne d exposition est de 1 heure et de 1 heure 30 à deux ans. Nos chiffres français sont bien proches de ces données américaines alors que les recommandations de sociétés savantes en pédiatrie déconseillent l usage de la télévision avant deux ans. Il a aussi été bien montré que la télévision encourage l enfant plus âgé à la sédentarité, expose au grignotage, encourage, par la publicité, à la consommation de produits pas toujours adaptés à l âge de l enfant [10]. De même, l usage de la télévision pendant les repas fait perdre tout son sens au repas de famille. Ainsi, l étude de Fitzpatrick et al. [11] met particulièrement bien en évidence les bienfaits des repas en famille sur les prises alimentaires telles que celles des fruits et légumes alors que l usage de la télévision pendant ces repas fait disparaître tout le bénéfice éducatif. Les mères de cette enquête SFAE en 2005 n ayant pas été interrogées sur la présence de la télévision durant les repas, il serait intéressant que sa prochaine édition aborde l association télévision repas en France. L activité physique abordée par le biais de l utilisation de la poussette lors des promenades montre que cet usage était souvent prolongé jusqu à mois pour la moitié des enfants de cet âge. Cela illustre que les enfants marchent peu et bougent peu. Le faible taux d enfants de plus d un an inscrits à des activités sportives (5 %) soulève des interrogations même s il ne peut être considéré comme représentatif du taux réel en France. Les activités sportives étant peu accessibles en France aux moins de trois ans, des informations et la mise en place de programmes éducatifs pour les parents pourraient être proposées pour les familiariser avec des jeux physiques avec leurs jeunes enfants dans le cadre de la vie quotidienne [12]. 6. CONCLUSION Le comportement alimentaire des nourrissons et des enfants en bas âge français s est amélioré depuis 1997 avec un respect grandissant des conseils des médecins et du PNNS par les mères, tels que le partage des repas en famille et le recul de l âge du début de la diversification illustré ici par la prolongation de l usage du biberon. Pourtant, de nouveaux objectifs doivent être des cibles d éducation des familles, telles que la réduction d un passage trop rapide à l alimentation des plus grands à mois et avant trois ans, la consommation précoce et excessive de télévision, l encouragement à la pratique d activités physiques en famille, la suppression des prises alimentaires entre les repas et la valorisation qualitative des mets présentés à l enfant. Le rôle des pédiatres et des médecins généralistes considérés, par les mères, comme les sources de conseil les plus importantes, demeure fondamental. RÉFÉRENCES [1] Cooke LJ, Wardle J. Age and gender differences in children s food preferences. Br J Nutr 2005;93: [2] Nicklaus S, Boggio V, Chabanet C, et al. A prospective study of food variety seeking in childhood, adolescence and early adult life. Appetite 2005;44: [3] Schmit G, Hammami S. L obésité infantile et les expériences alimentaires précoces. Arch Pediatr 2006;13: [4] Briefel RR, Reidy K, Karwe V, et al. 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10 1388 M.-F. Le Heuzey et al. / Archives de pédiatrie 14 (2007) [9] Zimmerman F, Christakis J, Meltzoff AN. Television and DVD/Video viewing in children younger than 2 years. Arch Pediatr Adolesc Med 2007;161: [10] Utter J, Scragg R, Schaaf D. Associations between television viewing and consumption of commonly advertised foods among New Zealand children and young adolescents. Public Health Nutr 2006;9: [11] Fitzpatrick E, Edmunds LS, Dennison BA. Positive effects of family dinner are undone by television viewing. J Am Diet Assoc 2007;107: [12] Gunner KB, Atkinson PM, Nichols J, et al. Health promotion strategies to encourage physical activity in infants, toddlers and preschoolers. J Pediatr Health Care 2005;19:253 8.

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