Santé, sexualité, droits et genre Programme de promotion des droits et de la santé en matière de sexualité et d égalité des sexes

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1 Santé, sexualité, droits et genre Programme de promotion des droits et de la santé en matière de sexualité et d égalité des sexes Rapport d activité Année 1 Période couverte par le présent compte rendu: 01/07/2011 au 31/08/

2 SOMMAIRE I/ Rappel succinct du contexte initial 1. Zones géographiques prévues par l action 2. Calendrier prévu des réalisations 3. Description succincte de l action et rappel des objectifs de départ et de la problématique visée 4. Principaux partenaires prévus et rôle dans le projet 5. Groupes cibles prévus II/ Principales évolutions intervenues dans le contexte du projet durant la période écoulée 1. Dans les zones géographiques effectivement couvertes par l action 2. Concernant les principaux partenaires et parties prenantes impliquées dans le projet III/ les réalisations 1. Tableau synthétique 2. Qualité de l implication des principaux partenaires en cours d année 3. Estimation chiffrée des groupes cibles mobilisés en précisant leur nature 4. Analyse et commentaires 5. Actions spécifiques réalisées en matière de prise en compte du genre et d égalité Femme/Homme 6. Actions de valorisation et de communication données au projet IV/ Conclusions de la période écoulée 1. Appréciation globale concernant l évolution du projet et le degré de réalisation 2. Impact mesurable en matière de prise en compte du genre et d égalité Femme/Homme 3. Actions de capitalisation et de plaidoyer réalisées 4. Principales conclusions des évaluations intermédiaires V/ Perspectives pour la tranche suivante 2

3 I/ Rappel succinct du contexte initial 1. Zones géographiques prévues par l action Burkina Faso : Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Ouahigouya, Kaya, Koudougou, Gaoua, Logofourso. Cameroun : Yaoundé (quartiers périphériques et populaires), villages environnants Madagascar : Antananarivo (quartiers périphériques) et villages environnants, Tuléar. 2. Calendrier prévu des réalisations Durée du projet : 3 ans Date de démarrage : juillet 2011 Date de clôture: juin Description succincte de l action et rappel des objectifs de départ et de la problématique visée Les pays d intervention sont confrontés à des problématiques de santé et de droits qui font l objet d une plus grande attention de la communauté internationale : mortalité maternelle importante, féminisation de la pandémie de Sida, violences sexuelles, croissance démographique soutenue, fortes inégalité Femme/Homme. Des textes internationaux ont dynamisé les engagements politiques dans ces domaines. Pour atteindre les objectifs fixés par ces différents textes, il faut non seulement améliorer l offre de services sociaux et de santé, mais aussi l implication des communautés et stimuler la demande de services. Pour cela, il semble essentiel que les communautés, les femmes en particulier, connaissent leurs droits fondamentaux en matière de sexualité, de reproduction et d égalité des sexes. Or, les associations partenaires du Planning Familial ont constaté, dans leurs actions de terrain menées en direction de personnes de différents milieux sociaux et géographiques, que les populations connaissaient peu ou pas leurs droits fondamentaux en la matière. Objectifs globaux : Contribuer à l appropriation par les populations locales de leurs droits fondamentaux en matière de sexualité, de reproduction et d égalité des sexes dans une optique d amélioration de leur santé et de leur statut et au service d un développement durable et de l égalité Femme/Homme. Objectifs spécifiques : n 1 : Améliorer la qualité des interventions des associations partenaires auprès des populations locales. n 2 : Contribuer à une meilleure connaissance et appropriation, par les publics cibles, de leurs droits fondamentaux en matière de sexualité, de reproduction et d égalité des sexes n 3 : Améliorer l acceptabilité et l accessibilité des populations cibles aux services d information, d accueil, d assistance et de santé dans les domaines de la sexualité et de la reproduction, de la lutte contre les violences faites aux femmes et du VIH/SIDA par un travail de terrain et de plaidoyer. n 4 : Contribuer à intégrer et à diffuser une approche globale en matière de santé sexuelle et reproductive, de lutte contre le VIH/SIDA, de connaissances des droits et de lutte contre les violences dans les politiques publiques Objectif transversal : Contribuer à la remise en question des stéréotypes de genre qui renforcent les inégalités femme/homme et constituent des freins à l amélioration de leur santé, de leur vie familiale et affective et de leur situation socio-économique. 4. Principaux partenaires prévus et rôle dans le projet Ce sont principalement des organisations de la société civile. Des organisations aux profils très divers quant au : niveau de structuration et d organisation, savoirs et compétences développées, rapports avec les institutions publiques 3

4 Des champs d intervention variés : Lutte contre le sida, santé des femmes, droits des femmes, éducation, formation professionnelle, planification familiale, lutte contre les violences, citoyenneté Le choix de la diversité : contribuer localement à la mutualisation des savoirs et des compétences. Favoriser la mise en réseau des associations et l échange d expériences entre elles contribue au renforcement des capacités de chaque association et à la complémentarité de leurs actions. Les parties prenantes sont les formatrices et les animatrices/animateurs de prévention membres des associations partenaires : - Les formatrices locales sont en charge du renforcement des capacités et du suivi régulier des animatrices d information/prévention. - Les animatrices et animateurs mettent en place des actions d information et de prévention en direction des publics cibles. 5. Groupes cibles prévus Groupes ciblés par les actions de prévention mises en place par les associations partenaires : - Des filles et des femmes qui ont peu ou pas accès à l information et aux services, en situation de vulnérabilité sociale et économique. Groupes cibles prioritaires Public adulte : femmes en âge de procréer, au foyer, sans emploi, travaillant dans le secteur informel, agricultrices, travailleuses du sexe. Public jeune (12/24 ans) : adolescentes scolarisées et non scolarisées, adolescentes travaillant dans le secteur informel (vendeuses, petites bonnes ), jeunes filles mariées, filles ayant déjà un ou des enfants dans le cadre ou non de mariages précoces et forcés. - Des garçons et des hommes résidant dans le même environnement que les filles et les femmes bénéficiaires du projet. Groupes cibles prioritaires adolescents fréquentant les mêmes écoles que les filles visées par le projet, conjoints des femmes bénéficiaires, adolescents et hommes résidant dans les mêmes zones que les filles et les femmes bénéficiaires. II/ Principales évolutions intervenues dans le contexte du projet durant la période écoulée 1. Dans les zones géographiques effectivement couvertes par l action Au Burkina Faso : Bobo Dioulasso : Secteur 2 : Centre des Handicapées, Colsama/secteur 21 à côté du Centre Social de Promotion Sanitaire, Quartier Belleville, Secteur 25 Sarfalao, Kuinima, Kodéni près de la Mosquée, Secteur 20 Lafiabougou, Secteur 24, Secteur 11, Ouezzin ville, Secteur 22, Sarfalao non lotis Sites rattachés à Bobo : Kokorowé, Yirwal, Gaoua, Dandé, Matroukou, Padema, Koumi, Moami, Kwa, Sikasso Cira, Ninieta, Diarradougou. Choix des zones d intervention : dans les zones non lotis de Bobo et les villages ciblés, les femmes et les jeunes filles n ont pas accès à l information. Dans les zones non loties, beaucoup de jeunes filles sont des filles mères et vivent en concubinage avec des hommes souvent violents. Les enfants ne sont pas reconnus par leurs géniteurs et le mariage civil n existe pas. Ouagadougou : Zone est (Toukin, Nioko 1, Nioko 2, Saaba, Bendogo), Zone Ouest (Bonheur-ville), Zone Nord (Yagma nouveau quartier ayant accueilli les sinistrés du 1 er septembre, Tampouy, Kamboinssin, Tanghin nouveau quartier), Zone Sud (Nangrin quartier non loti), Etablissements scolaires (Collège privé Songré, Collège Adja Koutaaba, Lycée le technicien, Lycée Kolyam). Sites rattachés à Ouaga : Kaya, Ouahigouya, Koudougou, Tita. 4

5 Choix des zones d intervention : priorité donnée aux quartiers périphériques et villes dont les habitants ont peu accès à l information. Le choix s est fait en s appuyant sur les connaissances de formatrices du programme SSDG qui sont des professionnelles de sant et suite à des concertations avec divers interlocuteurs (coordinatrice du comité ministériel pour la santé du Ministère des Enseignements Secondaires et Supérieurs, directeur d établissement privé ). Au Cameroun : Yaoundé : Melen, Tsinga, Ekounou Quartiers périphériques et villages environnants : Nkolmesseng, Mfou- village Choix des zones d intervention : des zones «chaudes» de la capitale où règnent la prostitution, le chômage, avec présence de débits de boisson et de bars. Elles drainent une population en provenance d horizons divers. Nkolmesseng : zone semi-rurale à la périphérie de Yaoundé où résident des populations venues des campagnes qui vivent dans des conditions très précaires avec une absence notoire de services de santé. Mfou : zone rurale où la dynamique féminine est forte, les femmes y sont moins alphabétisées que celles des zones urbaines et sont moins susceptibles d accéder ou de bénéficier de programmes d information. Des concertations ont été menées avec les autorités locales afin de privilégier des zones insuffisamment couvertes et de maximiser l impact du projet. A Madagascar: Antanarivo: Zone Basse, Fokotany Alarobia: Ambatonandriana; Morarano Isoavimasoandro, Fokotany Ambohitrakely: Ambohitrakely, Ambohimangakely: Soamanandrariny, Ambohipiainana, Ikianja, Ankadidambo, Ambohimahitsy Zones suburbaines : Andafiatsimo, Volotara, Iavoloha Ville périphérique : Tanjomabato Province : Tulear Choix des zones d intervention : à Tana y résident des populations pauvres, démunies, n ayant pas d accès aux informations. Nombre important de jeunes désœuvrés, de chômeurs, de travailleurs journaliers, de populations campagnardes pauvres et de certaines populations vulnérables ( filles mères et jeunes non scolarisés). Un quartier a été choisi pour sa proximité avec une caserne militaire, un autre car y réside une population vivant dans des tentes de plastique. La zone Basse une zone prioritaire du Ministère de la Santé. A Tulear : chef-lieu de la région la moins développée de Madagascar, compte plus de habitants. La ville est caractérisée notamment par la faiblesse des infrastructures socio-sanitaires - 70% des ménages ont recours à des puits pour leur besoin en eau, par une grande taille des ménages de 4,5 à 6 individus, par un déficit marqué des opportunités d emploi et par un taux de chômage élevé. Le recours aux services des CSB, tant pour la santé en général que pour des consultations spécialisées, est très limitée. 2. Concernant les principaux partenaires et parties prenantes impliquées dans le projet Suite aux évaluations de la phase précédente (2007/2010), un état des lieux des partenaires a été réalisé et des sélections ont été effectuées. Certains partenaires se sont retirés du programme et d autres l ont intégré (voir chapitre IV, paragraphe 7). Le même exercice a été effectué au niveau des parties prenantes. Critères de maintien ou d abandon des formatrices et animatrices impliquées dans la phase 2007/2010 : - La disponibilité des personnes - Leurs compétences et le respect du cahier des charges et des différentes obligations pour la mise en œuvre du programme - Les antécédents de bonne collaboration avec les autres parties prenantes - La capacité à mobiliser les communautés - L appartenance ou non à une association Critères de sélection de nouveaux/nouvelles formatrices et animatrices pour le présent projet : voir profils de poste en annexe. 5

6 Au Burkina Faso: pas de recrutement de nouvelles formatrices, recrutement de 5 nouvelles animatrices. A Madagascar : maintien de 6 formatrices de la phase précédente et recrutement de 8 nouvelles personnes, maintien de 18 animatrices et recrutement de 52 nouvelles personnes. Au Cameroun : maintien de 8 formatrices de la phase précédente et recrutement de 4 nouvelles personnes, maintien de 31 animatrices de la phase précédente et recrutement de 29 nouvelles animatrices. Profils des formatrices locales : Pays Age Sexe Niveau scolaire Activités/Expériences Ménagères, secrétaires, attachée Burkina F = 18 En grande majorité de niveau d éducation en lycée, animatrices de 31/60 ans Faso M = 0 secondaire prévention, sages-femmes, enseignantes, secteur informel Cameroun 24/50 ans F = 11 M = 1 Niveau secondaire à universitaire Infirmières, responsables de projets en association, animatrices de prévention Madagascar 30/55 ans F = 11 M = 3 Majorité de niveau supérieur Médecins, sages-femmes, infirmières, chauffeurs mécaniciens, salariés d associations, retraitée Profil des animatrices de prévention : Pays Age Sexe Niveau scolaire Activités/Expériences Burkina Faso Cameroun Madagascar 31/55 ans 25/35 ans 23/45 ans F = 109 M = 0 F = 60 H = 0 F = 58 M = 12 Majoritairement primaire à secondaire Majoritairement primaire à secondaire 11 universitaires, 18 bacheliers, 34 de niveau secondaire et 7 de niveau primaire Ménagères, employées de bureau, commerçantes, enseignantes, animatrices de prévention Etudiantes, femmes au foyer, cultivatrices, secteur informel Etudiants, petits boulots dans les zones franches, activités temporaires tel qu animateur communautaire, gargotier, vendeuse. III/ les réalisations 1. Tableau synthétique 6

7 OBJECTIFS SPECIFIQUES RESULTATS ATTENDUS PRINCIPALES ACTIVITES DE LA TRANCHE PREVUES PAR OBJECTIFS PRINCIPALES ACTIVITES REALISEES DURANT LA TRANCHE ECOULEE INDICATEURS DE SUIVI DE LA TRANCHE PREVUS A CHIFFRER SI POSSIBLE INDICATEURS DE SUIVI MESURABLES EN FIN DE TRANCHE OBJECTIF 1 : Améliorer la qualité des interventions des partenaires auprès des populations locales Résultat 1: Des formatrices et des animatrices de prévention dont les compétences, les savoir-faire et les savoir être seront renforcés. Sessions de formation au bénéfice des formatrices locales, animées par des intervenantes du Planning Familial. Etat des lieux des formatrices formées lors de la précédente phase du programme + recrutement de nouvelles personnes pour pallier les déperditions. Elaboration des plans type de formation + outils d évaluation de ces formations. Préparation des missions du Planning Familial sur chaque site Réalisation des formations. Enquêtes de satisfaction + évaluation des connaissances Bilan global des formations Nombre de personnes à former. Cible : 44 formatrices locales Nombre de sessions de formation à organiser. Cible : 4 Questionnaires avant/après les formations Nombre de personnes formées : 44 (18 au Burkina, 12 au Cameroun 14 à Madagascar) Nombre sessions de formations organisées : 4 Nombre de questionnaires d autoévaluation avant/après qui ont été effectivement renseignés par les stagiaires : 43 Sessions de formation au bénéfice des animatrices de prévention, animées par les formatrices locales. Recensement des animatrices du programme précédent + sélection. Selon les sites, recrutement de nouvelles animatrices. Programmation des formations. Identifications des lieux de réalisation des formations Adaptation des plans types de formation élaborés lors des formations de formatrices pour tenir compte des profils et besoins de chaque groupe de stagiaires. Réalisation des formations. Enquêtes de satisfaction + évaluation des connaissances Bilan global des formations Nombre de personnes à former. Cible : 245 animatrices et animateurs Nombre de sessions de formation à organiser. Cible : 22 Questionnaires avant/après les formations Nombre de personnes formées : 239 (109 au Burkina, 60 au Cameroun et 70 à Madagascar) Nombre sessions organisées : 22 (10 au Burkina, 6 au Cameroun et 6 à Madagascar) Nombre de questionnaires d autoévaluation avant/après qui ont été effectivement renseignés par les stagiaires : 232 Réunions de suivi du projet et d analyse des pratiques entre formatrices locales et animatrices de prévention Organisation par les formatrices locales de plusieurs réunions de regroupement des animatrices. Les formatrices ont travaillé par binôme. Chaque binôme a suivi un groupe d environ 10 animatrices. Principaux thèmes abordés : bilan de la réalisation des actions (points forts et faibles, préconisations pour la suite), partage d expériences, retour sur les thèmes qui ont posé difficulté aux Mention de ces réunions dans les rapports d activité des formatrices locales. Les rapports des coordinatrices locales font état de l organisation de réunions entre formatrice et animatrices et des principaux thèmes abordés. Nombre de réunions organisées : Cameroun : 23 Ouaga : NC Bobo : 8 Madagascar : NC 7

8 Résultat 2: Un renforcement du travail en réseau des associations locales partenaires du projet et consolidations des capacités des associations partenaires Sollicitations entre associations partenaires du programme. Prises d initiatives collectives par plusieurs associations partenaires. animatrices, appropriation des outils de suivi et de bilan des actions de prévention. Sollicitations, par des animatrices de prévention, de certaines associations partenaires du programme disposant par ailleurs de services de santé en vue d y orienter des bénéficiaires des actions de prévention. Des animatrices ont sollicité des membres d autres associations partenaires pour qu elles interviennent dans les actions de prévention sur un thème particulier. Constitution d un réseau formalisé réunissant toutes les associations partenaires sur le site de Ouaga au Burkina (en cours de finalisation). Organisation conjointe par 2 associations partenaires de campagnes de dépistage du cancer du col de l utérus et du sein (Cameroun). Comptes rendus d activité des coordinatrices et formatrices locales faisant état de sollicitations et prises d initiatives collectives Certains rapports des coordinatrices locales font état de sollicitations entre partenaires. 2 rapports font état d initiatives collectives prises.). Résultat 3 : Une meilleure articulation entre les actions des associations partenaires et celles des principaux autres acteurs intervenant dans les mêmes zones géographiques qu elles. Rencontres avec des représentants des autorités locales concernés. Validation avec les autorités locales concernées des zones prioritaires d intervention pour les actions de prévention. Elaboration des propositions de stratégies d intervention adaptées aux spécificités de chaque pays. Actions menées par les coordinatrices pays en concertation avec les formatrices locales. Rencontre avec les autorités locales concernées pour confirmer les zones prioritaires d intervention. Types d acteurs rencontrés : responsables de centres de santé (CSPS), Ministère de la Santé, Médecins Inspecteurs, Ministère de la Population, Conseil National de Lutte contre le Sida, conseillers municipaux Communication aux animatrices des stratégies d intervention (territoires ciblés, publics prioritaires ) Réunions organisées avec les autorités locales à l initiative des coordinatrices locales de chaque site du programme. Rapports d activité des coordinatrices locales Tous les rapports d activité des coordinatrices locales font état de rencontres avec des représentants des autorités locales, organisées en amont de la mise en place des 1ères actions de prévention. Nombre de réunions organisées avec les autorités locales : NC Rencontres avec le personnel des centres de santé et de planification familiale présents sur les zones d intervention. Celles-ci seront provoquées par les formatrices et les animatrices en amont de la mise en place des groupes dans les quartiers proches de la structure de santé afin Identification des centres à cibler en priorité. Prises de contact avec les responsables de ces centres en amont de la mise en place des actions de prévention. Mise en place de procédure ou outils de référencement des bénéficiaires des actions de prévention vers ces centres. Nombre de réunions organisées avec les personnels des services de santé des territoires concernés 3 rapports d activité des coordinatrices locale sur 4 font état d un travail constructif mené avec des centres de santé : mise en place de procédure et/ou de fiches de référencement permettant de savoir le nombre + objet des consultations auxquelles ont eu recours des 8

9 d'informer les personnels soignants, de construire un état des lieux en matière d'accès aux soins en santé sexuelle et reproductive, et en aval afin d'évaluer l'impact des groupes en matière de fréquentation, de types de demandes et d'échanger sur la satisfaction des usagères concernant ces services Recueil de données sur l impact des actions de prévention en termes de fréquentation des centres de santé concernés. Types de structures concernées : hôpital public, centre de santé primaire, association de planification familiale, association de lutte contre le Sida, association de lutte contre les violences bénéficiaires des actions de prévention dans ces centres. Principaux motifs des consultations : planning familial, dépistage IST- VIH et cancer, suivi gynécologique, autre (soins primaires, malnutrition). OBJECTIF 2 : Contribuer à une meilleure connaissance et appropriation, par les publics cibles, de leurs droits fondamentaux en matière de sexualité et d égalité des sexes Mise en place d actions d information et de prévention en direction des publics cibles par des animatrices et animateurs préalablement formés. Actions menées sous la forme de groupes de parole réunissant 15 personnes en moyenne et animé par une ou deux animatrices. Chaque groupe devra bénéficier de 6 séances d information sur différents thèmes. Principaux thèmes à aborder : modes de contamination et de prévention du vih/sida, planification familiale, connaissance du corps et suivi gynécologique, droits des femmes et rapports Femme/Homme, violences. Elaboration des stratégies de recrutement des bénéficiaires. Descentes dans les zones d intervention pour diffuser l information, obtenir le soutien de leaders dans la mobilisation des publics cibles et identifier un lieu de réunion. Phase de recrutement des bénéficiaires, puis réalisation des 6 séances par action de prévention. Pourcentage d animatrices/animateurs ayant mis en place des actions de prévention. Cible : plus de 80% des animatrices et animateurs de prévention ont mis en place au minimum 2 actions de prévention Nombre d actions de prévention mises en place. Cible : 490 actions minimum / 735 maximum Nombre de personnes ayant participé aux actions de prévention. Cible : personnes minimum Nombre d animatrices ayant effectivement mis en place des actions de prévention : 234 La cible des 80% a été atteinte. Nombre total d actions réalisées : 702 Bobo : 117 Ouaga : 210 Cameroun : 165 Madagascar : 210 Nombre de personnes touchées : Bobo : Ouaga : Cameroun : Madagascar : R1 : Les publics cibles auront été informés de leurs droits fondamentaux en matière de sexualité, de reproduction et d égalité des sexes Consacrer une séance dans les actions de prévention aux droits fondamentaux Contenu des séances des actions de prévention R2 : Ils auront été amenés à identifier et à réfléchir sur les résistances et obstacles sociaux, culturels, religieux etc. à l exercice effectif de ces droits fondamentaux R3 : Les publics cibles auront une meilleure connaissance et représentation des outils de prévention Aborder ces questions dans les séances d information et de prévention en direction des publics cibles Consacrer 2 séances dans les actions de prévention à la présentation des différents modes de contraception et de prévention du VIH + diffusion de préservatifs aux bénéficiaires des actions de prévention Réalisation d une mallette pédagogique contenant différents outils de prévention (les différents modes de contraception disponibles dans les 3 pays + préservatifs masculins et féminins). Diffusion de la mallette + fourniture de préservatifs en nombre à l ensemble des animatrices de prévention. Présentation Contenu des séances des actions de prévention Contenu des séances des actions de prévention Nombre de mallettes pédagogiques réalisées : 330 Nombre de préservatifs diffusés : Burkina site de Bobo : (dont féminins) Burkina site de Ouaga : Madagascar : féminins masculins 9

10 OBJECTIF 3 de ces outils et distribution de préservatifs aux bénéficiaires des actions de prévention. Cameroun : Améliorer l acceptabilité et de l accessibilité des population cibles aux services d information, d accueil, d assistance et de santé dans les domaines de la sexualité, de la lutte contre les violences faites aux femmes et de la lutte contre le VIH/SIDA par un travail de terrain et de plaidoyer. R1 : Les publics cibles auront été informés de l ensemble des services existants sur leur territoire et auront été orientés vers des services adéquats par les animatrices et animateurs de prévention Diffusion dans le réseau des partenaires de répertoires des services disponibles sur les zones d intervention + informations sur les dispositifs publics de prise en charge de certains soins Informer les bénéficiaires des actions de prévention des dispositifs publics de prise en charge existants Ces activités d information et de sensibilisation seront menées dans le cadre des actions de prévention mises en place par les animatrices de prévention. Recueil et centralisation des informations en vue de la réalisation des répertoires. Diffusion de ces répertoires aux animatrices. Sensibilisation des bénéficiaires des actions de prévention à l importance de prendre soin de leur santé. Orientations vers les services adéquats des bénéficiaires qui en ont fait la demande. Rapports d activité des coordinatrices locales Rapports d activité des coordinatrices locales 3 rapports sur 4 font état de la réalisation et de la diffusion des répertoires aux animatrices. Un rapport précise que la réalisation de ce répertoire n était pas nécessaire du fait de la bonne connaissance des services de santé par les animatrices de prévention. Tous les rapports mentionnent la réalisation d activités d orientation de bénéficiaires vers des services de santé. Aucun rapport ne fait référence à la réalisation de cette activité. R2 : Les publics cibles auront plus recours aux services de planification familiale et de suivi gynécologique, aux tests de dépistage du VIH/SIDA etc. Inciter les bénéficiaires à fréquenter les centres de santé et de planification familiale Orientation des bénéficiaires vers les services de santé par les animatrices de prévention Mise en place d outils de recensement de la fréquentation des centres de santé sur des zones ciblées Sensibilisation des publics cibles dans le cadre des actions de prévention. Distribution de tickets d orientation ou de référencement aux publics cibles. Orientation par les animatrices de prévention de bénéficiaires qui en ont fait la demande vers des services de santé Mise en place, dans certains centres de santé de Ouaga, d une boîte pour recueillir tous les tickets de référencement des bénéficiaires des actions de prévention ayant effectivement eu recours à ces centres. % de bénéficiaires orientés vers les services adéquats Outils mis en place de mesure de la hausse éventuelle de fréquentation de centres de santé de référence sur les zones d intervention. Référencements effectués : recueil de données en cours Cameroun : distribution de 631 tickets d orientation à des bénéficiaires d action de prévention Principaux motifs des consultations : planning familial, dépistage IST- VIH, dépistage du cancer du col de l utérus, suivi gynécologique, suivi de grossesse, autre (soins primaires, malnutrition). Identification des freins à l accès des bénéficiaires aux services de santé : Phase 1 : méthodologie de travail + outil de recueil des informations à proposer aux formatrices Phase 2 : «outiller» les animatrices locales pour qu elles puissent mener en année 2 un travail d identification de ces freins auprès de personnes Activité non réalisée sur 3 sites sur 4 et reportée en année 2. 10

11 participants aux groupes de parole R3 : Les leaders communautaires et religieux faciliteront les interventions sur les territoires concernés des animatrices et animateurs de prévention ; ils contribueront à mobiliser les publics ciblés par les actions de prévention et deviendront des relais d information. Plaidoyer auprès des leaders religieux et communautaires. Activités à mener dans le cadre de la mise en place des groupes de parole : cibler les leaders présents sur les territoires d intervention Rencontres avec les leaders pour : leur présenter le programme, les associer à la phase de recrutement des bénéficiaires, les sensibiliser aux enjeux clé du programme Organisation de rencontres avec des leaders pour leur présenter le programme, les associer à la phase de recrutement des bénéficiaires, les sensibiliser aux enjeux clé du programme. Activités réalisées par les animatrices de prévention, avec le soutien de formatrices locales. Nombre de rencontres avec des personnels politiques et des représentants communautaires ou religieux Tous les rapports d activité des coordinatrices locale font état de rencontres avec des leaders locaux présents sur les zones d intervention. Nb de réunions organisées : 22 à Madagascar. NC pour les autres sites. Types de leaders rencontrés : maire, conseiller municipal, chef de quartier, responsables d églises. D autres types d acteurs ont aussi été ciblés : responsables d établissements scolaires, représentants d associations implantées sur les zones d intervention, personnels de centres de santé. OBJECTIF 4 Contribuer à intégrer et à diffuser une approche globale en matière de santé sexuelle et reproductive, de lutte contre le VIH/SIDA, de connaissances des droits et de lutte contre les violences dans les politiques publiques R1 : Prise en compte de l approche globale et soutien des politiques nationales Mise en place d un comité de pilotage du programme dans chaque pays dont les membres seront des représentants des institutions locales et des bailleurs de fonds internationaux. Rédaction d un cahier des charges des comités de pilotage par Le Planning Familial. Identification par les coordinatrices locales des institutions et organismes clé à cibler sur chaque territoire. Prises de contact avec les institutions ciblées et organisation de réunion avec chaque membre potentiel pour leur présenter le programme + cahier des charges du comité de pilotage. Tenue de la 1 ère réunion du comité de pilotage sur le site de Madagascar Contacts ou réunions avec les ministères concernés ou les agents de l Etat et des collectivités territoriales concernés. Mise en place effective des comités de pilotage. Sur chaque site, des réunions ont effectivement été organisées en amont de la mise en place des comités avec les organismes ciblées. Un comité de pilotage a été mis en place et s est réuni sur le site de Madagascar. Composition : Conseil national de lutte contre le Sida, Ministères de la Santé, + Population + Justice, UNFPA, OMS, ambassade de France, association ENDA. La mise en place de ces comités au Cameroun et au Burkina a connu des contretemps et sera effective en début d année 2. OBJECTIF TRANSVERSAL Contribuer à la remise en question des stéréotypes de genre qui renforcent les inégalités femme/homme et constituent des freins à R1 : Les formatrices, animatrices et animateurs de prévention auront été amenées à réfléchir sur les rapports sociaux de sexes (comment ils sont construits, comment ils se manifestent etc.). Intégration dans les plans de formation des formatrices et des animatrices de modules sur l analyse de genre. Elaboration, par Le Planning Familial, des plans type de formation des formatrices intégrant une approche Genre. Réalisation des sessions de formation des formatrices locales par Le Planning Nombre de formatrices ayant intégré la dimension genre dans leurs programmes de formation à destination des animatrices/animateurs de prévention (cible : 80% minimum des formatrices) Des modules sur le Genre ont effectivement été intégrés dans tous les plans de formation à destination des formatrices locales. Toutes les formatrices locales ont intégré, à des niveaux variables, 11

12 l amélioration de leur santé, de leur vie familiale et affective et de leur situation socioéconomique. Familial. Elaboration, par les formatrices locales, des plans de formation des animatrices de prévention intégrant un module Genre. Réalisation, par les formatrices locales, des formations d animatrices de prévention. Bilan des formations. Contenu des plans de formation Thèmes abordés et débats suscités dans les formations et les analyses de pratiques. l analyse de genre dans leur plan de formation des animatrices de prévention. R2 : Elles et ils se seront appropriées des méthodologies et outils de déconstruction des rapports sociaux de sexes et les utiliseront dans leurs actions de formation et de prévention en direction des publics Intégration de ces éléments dans les actions de formation et de prévention Présentation de divers outils et jeux de mise en situation et utilisation de ces outils avec les formatrices locales aux cours des sessions de formation animées par Le Planning Familial. Diffusion d outils méthodologiques sur le Genre aux formatrices locales. R3 : Les bénéficiaires des actions de prévention auront été amenées à réfléchir collectivement sur les stéréotypes de genre et leurs conséquences négatives. Renforcement, dans les actions de prévention, des séances consacrées aux rapports femme/homme et aux stéréotypes de genre Au moins une séance sur les 7 prévues par action de prévention a été consacrée à ces enjeux par la plupart des animatrices de prévention. Certaines animatrices ont sollicité une formatrice ou une intervenante extérieure pour animer cette séance. Nombre d animatrices ayant intégré la dimension Genre dans le contenu de leurs actions de prévention (cible : 60% minimum) Thèmes abordés et débats suscités dans les actions de prévention. Données en cours de recueil Expérimentation de mise en place d actions de prévention ciblant un public masculin ou un public mixte F/H Des expérimentations visant à recruter un public masculin dans les actions de prévention ont été menées par des animatrices de prévention volontaires. Cela s est fait quasi exclusivement dans le cadre de groupes mixtes F/H. % de garçons et d hommes touchés par les actions de prévention. Cible : 20% minimum des bénéficiaires sur la durée totale du projet (aucune cible intermédiaire n a été fixée) Nombre de garçons et d hommes touchés par les actions de prévention Burkina Faso : Bobo : 67 personnes (3.8% du public total concerné) Ouaga : 294 (13,6%) Cameroun : 140 (7.5%) Madagascar : 435 (21%) 12

13 2. Qualité de l implication des principaux partenaires en cours d année Compte tenu de l interruption du programme pendant presque un an, en raison des aléas liés à la recherche de fonds du présent projet, la dynamique d implication des principaux partenaires a connu un creux de vague et a nécessité du temps pour être relancée une fois les financements obtenus. La qualité de leur implication s est cependant améliorée au cours de cette première tranche du projet. 3. Estimation chiffrée des groupes cibles mobilisés en précisant leur nature Pays Nombre Age/Sexe Sexe Activité Niveau scolaire Burkina Faso Site de Bobo ans = 21% (dont 30% de garçons) +18 ans = 79% F = 88,7% M = 11,3% Femmes au foyer ou sans emploi (70%), élèves (14.7%), agricultrices (7.8%), commerçantes (6%) Grande majorité de sans niveau (46%) et de niveau primaire (30%) Burkina Faso Site de Ouaga ans = 26.6% (dont 34.5% de garçons) +18 ans = 73.4% (dont 6% d hommes) F = 86.4 % M= 13.6 % Femmes au foyer ou sans emploi (65%), secteur informel (14%), commerçantes (9%), Salariées Agricultrices Elèves Grande majorité de sans niveau (42%) et de niveau primaire (40%) Niveau secondaire (16%) Cameroun ans = 42% (dont 8% de garçons) +18 ans = 58% (dont 6% d hommes) F = 93% M = 7% Femmes au foyer ou sans emploi, secteur informel (salon de coiffure, atelier de couture, vendeuses ) Agricultrices Etudiantes N.C. Madagascar ans = 38% (dont 11% de garçons) +19 ans = 62% (11%d hommes) F = 78% M = 22% Majorité de femmes au foyer ou sans emploi. Petits métiers Salariées Elèves et étudiants Agriculteurs/trices Majorité de niveau secondaire. Nombre significatif de niveau primaire et sans niveau Nombre total de bénéficiaires des actions de prévention : environ personnes 4. Analyse et commentaires Une déperdition des ressources humaines impliquées dans le projet Pour rappel, ce projet s inscrit dans la continuité d un projet mené entre 2007 et 2010, au cours duquel des formations de formatrices et d animatrices de prévention ont été dispensées. Une part plus significative que prévu des ressources humaines formées dans la phase précédente n a pu être impliquée dans le projet en cours. Cette déperdition a obligé à recruter de nouvelles personnes qui n ont pas bénéficié des acquis de la phase précédente. Ce constat vaut surtout pour les sites de 13

14 Madagascar et du Cameroun. La durée des sessions de formation (5 jours) s est révélée trop courte du fait de ce renouvellement partiel des parties prenantes et du temps écoulé entre ces formations et les formations dispensées dans la phase précédente du programme. Décision a été prise de renforcer, en année 2, la formation continue des formatrices locales et des animatrices de prévention par la mise en place d une série de courtes sessions de formation sur des thématiques ciblées en fonction des besoins identifiés sur chaque site. La complexité et la diversité des thèmes et des enjeux traitées dans le projet L approche globale promue par le projet, qui croise santé sexuelle et reproductive, prévention du VIH, droits fondamentaux et analyse de genre suppose une assimilation, par les actrices du programme, d un nombre important et diversifié d informations et de savoirs avec un risque de déperdition dans la transmission des savoirs dans le schéma en cascade du projet (Le Planning Familial forme des formatrices qui forment des animatrices qui animent des actions de prévention auprès de publics cibles). L appropriation de l analyse de genre, le travail sur les représentations et les stéréotypes nécessite du temps et peut difficilement donner des résultats immédiats. Ces sujets étaient nouveaux pour une part significative des partenaires locaux. Les formatrices locales et animatrices de prévention ont jugé très intéressante l intégration de ces enjeux dans le programme mais ont fait part de leurs difficultés à manier et à retransmettre ces nouveaux concepts pour elles. Un certain nombre de formatrices et animatrices ont fait appel à des intervenants extérieurs pour animer les temps de formation et les séances de prévention consacrés à ces questions. Dans les actions de prévention, constat a été fait qu il n était pas aisé de traiter de thèmes complexes et souvent nouveaux pour les publics cibles dans des séances dont la durée ne peut généralement pas dépasser deux heures en raison de la disponibilité limitée des personnes. En année 2, un accent particulier sera mis, dans les formations de formatrices, sur l approfondissement des connaissances en matière d analyse de genre, à partir des difficultés identifiées en année 1. Il est également prévu de renforcer la formation continue des formatrices locales et des animatrices de prévention par la mise en place de courtes sessions de formation sur des thématiques ciblées en fonction des besoins identifiés sur chaque site. L objectif sera de mettre à jour régulièrement les connaissances des animatrices sur les thèmes clé du projet afin de s assurer de la bonne qualité des messages transmis aux bénéficiaires des actions de prévention. Des freins à la mobilisation des bénéficiaires Sur certaines zones d intervention, des animatrices ont eu des difficultés à recruter des bénéficiaires pour des raisons variées. Le problème de la pauvreté est récurrent : des femmes ont demandé de l argent pour participer au groupe de parole. Des femmes ont été plus assidues dès lors que l animatrice leur attribuait des produits de première nécessité. Les produits distribués sont des petites cuvettes, seaux, savons de toilette, savon en poudre, médicaments génériques... La dimension organisation sociale et AGR : les associations ont soulevé l importance des problèmes économique rencontrés par les femmes des groupes de parole et ont tenté de proposer quelques activités génératrices de revenus, comme la fabrication de gâteaux. Cette situation de précarité peut en partie expliquer la participation irrégulière de bénéficiaires aux actions de prévention, qui complique la diffusion de l information sur les différents thèmes. Une animatrice du Cameroun : «Aujourd hui tu as 12 femmes, demain tu as 5 femmes, c est difficile de conduire un groupe de parole car les participantes sont irrégulières.» Des activités menées par certains groupes ont engendré de la méfiance dans des quartiers d intervention qui complique le recrutement (ex : méfiances de responsables de quartiers à cause des rumeurs sur des groupes sataniques à Madagascar, portes à porte par des partis politiques etc ). 14

15 Des freins à la mobilisation d acteurs clé sur les zones d intervention Sur plusieurs zones d intervention, les partenaires ont eu des difficultés à négocier avec les formations sanitaires la mise en place de fiches de référencement pour mesurer l impact des actions de prévention sur la fréquentation de ces centres. Au Cameroun, les partenaires ont été confrontés aux exigences de certains leaders et relais communautaires d une compensation financière en contrepartie de leur implication dans le projet, ainsi qu au refus des formations sanitaires d accorder des facilités aux femmes qui y étaient référées par les animatrices de prévention. Des limites dans le référencement des bénéficiaires Ce problème s est en particulier posé pour les bénéficiaires des actions de prévention confrontées à des violences conjugales. En effet, il n existe pas ou peu de services d accompagnement et de prise en charge de femmes victimes de violences sur les zones d intervention. Faire émerger ces problématiques dans les actions de prévention sans pouvoir proposer certaines solutions concrètes a mis en difficulté des animatrices de prévention. Le référencement a également posé difficulté pour des bénéficiaires en situation de précarité économique qui n étaient pas en mesure de payer une consultation, même à un coût réduit. Ces bénéficiaires auraient souhaité bénéficié d une prise en charge financière mais le projet ne prévoyait pas de budget à cet effet. 5. Actions spécifiques réalisées en matière de prise en compte du genre et d égalité Femme/Homme Un des enjeux du projet que ce soit au niveau des actions de renforcement des capacités des associations partenaires et des actions de prévention en direction des publics cibles - est de faire émerger et déconstruire, par la réflexion et les échanges collectifs, ce qui semble naturel ou de l ordre de l habitude, de la coutume, de la fatalité dans sa relation à son partenaire, dans ses décisions, dans sa vie afin de permettre le changement de comportement vers des relations plus égalitaires. Les questions de statut dans la société, de droits et de santé en matière de sexualité sont abordées sous un angle global dans la mesure où ces problématiques interagissent les unes avec les autres. Les enjeux d inégalités Femme/Homme et de méconnaissance des droits en matière de sexualité impactent de manière significative les questions de maîtrise de son corps et de sa fécondité, de libre choix individuel, de violences sexuelles, de transmission du VIH et des IST etc. Au niveau des partenaires : intégration, dans les plans de formation des formatrices et animatrices, de nouveaux modules sur l analyse de genre, les représentations du Masculin et du Féminin. L objectif était de travailler avec les acteurs/actrices de prévention sur leurs représentations, les freins qu ils/elles peuvent avoir à aborder telle ou telle thématique et comment ils/elles pourraient l aborder dans un cadre d émancipation sans reproduire des normes sociales culturelles contraignantes qui perpétuent des relations basées sur des rapports d inégalités dans le choix, la prise de décision et donc dans la prévention. Le Planning Familial a abordé ces questions avec les formatrices locales dans le cadre des sessions de formation organisées dans les 3 pays. La méthodologie retenue visait à amener une réflexion sur divers concepts clé sans recourir à des exposés théoriques. L approche participative et le recours à des exercices concrets et à des jeux de mise en situation a donc été privilégiée. Les principales étapes de la méthodologie étaient les suivantes : identification par des mots clé des représentations de chaque stagiaire sur ce qu est une femme, un homme ; identification des pratiques traditionnelles et des pressions sociales qui impactent les femmes et les hommes (prise de conscience des constructions sociales, des injonctions sur ce que doit être une femme, un homme = assignations 15

16 de genre) ; réflexion sur les freins au changement et sur les leviers possibles pour agir ; réflexion sur le pouvoir, les différentes formes de pouvoir dans la société, les rapports de pouvoir ; identification des conséquences des assignations de genre sur la prise de risque (notamment autour de l utilisation de la contraception et du préservatif) ; construction d une définition commune des mots sexe et genre. Au niveau des partenaires : intégration, dans les plans de formation des formatrices et animatrices, de modules sur les méthodologies d intervention en direction d un public masculin et/ou mixtes F/H. Le Planning Familial a abordé ces questions avec les formatrices locales dans le cadre des sessions de formation organisées dans les 3 pays, en complément des modules sur le Genre. Les principales étapes de la méthodologie appliquée étaient les suivantes : identification des freins à la mobilisation des hommes ; construction d argumentaires pour toucher plus facilement ce public ; stratégies d identification et de mobilisation de structures relais travaillant avec un public masculin. Au niveau des publics bénéficiaires : renforcement, dans les actions de prévention, des séances consacrées aux rapports Femme/Homme et aux stéréotypes de genre. L objectif était de favoriser la réflexion et l échange entre participants sur les assignations faites aux femmes et aux hommes en matière de sexualité, de prévention et de soins. Ces échanges visaient à enclencher une dynamique de questionnement et de prise de distance avec la fatalité des rôles impartis aux unes et aux autres et à plus ou moins longue échéance de favoriser un meilleur équilibre dans les couples ou individuellement dans la prise de décision en matière de prévention et de choix en matière de sexualité. Exemple du Cameroun : Les groupes de parole se sont attelés majoritairement à montrer les effets pervers d un traitement différentiel des enfants de sexe masculin et féminin et la différence de droits dans les couples entre époux. Cette thématique a eu une résonance forte sur les femmes qui majoritairement avaient connus des situations qu elles peuvent juger rétrospectivement comme injustes. Car au moment où l une ou l autre a été spoliée de droits de succession, retenue à la maison pour que l économie familiale puisse offrir de meilleures chances à un frère Elles l avaient toutes trouvé normal. Certains groupes ont ouvert une réflexion sur les entraves sociales au développement égal de la femme et de l homme. Au niveau des publics bénéficiaires : mise en place d actions de prévention ciblant un public masculin et/ou un public mixte F/H. Un des axes du projet visait à expérimenter l ouverture du programme - qui ciblait jusqu à présent essentiellement des femmes et des filles à des garçons et des hommes, en s appuyant sur un pôle de d animatrices de prévention déjà formées dans le cadre de la phase précédente du programme et qui seraient volontaires pour animer des actions de prévention en direction d hommes adultes ou d un public jeune mixte Fille/Garçons. Dans chacun des 3 pays d intervention, quelques animatrices se sont effectivement portées volontaires pour mener cette expérimentation. La stratégie retenue par les partenaires des 3 pays pour développer la phase pilote a été de privilégier la mise en place de groupes mixtes, ciblant en grande majorité un public jeune. A cet effet, des collaborations ont été initiées avec des établissements scolaires publics et privés. Quelques actions de prévention ont également ciblé un public mixte adulte. Une animatrice de prévention du Burkina Faso : «Quand j ai commencé les animations, une femme a demandé l autorisation à son mari pour participer au groupe de parole ; l époux répond : les causeries batardes là! c est pour ceux qui n ont rien à faire ; puis avec le temps et les explications, un jour luimême est venu voir pour comprendre ; avant de commencer, je lui ai demandé si lui aussi voulait suivre les causeries batardes? il a dit oui et nous avons continué. Aujourd hui c est un grand défenseur». 16

17 6. Actions de valorisation et de communication données au projet Présentation du programme en France par Le Planning Familial : - Colloque de valorisation du programme organisé à la Mairie de Paris le 04/10/2011, avec la participation de représentantes des associations partenaires des 3 pays - Commission de l ONU de la condition de la Femme : événement parallèle organisé par la France le 28/02/2012 sur le thème «Les jeunes filles : maîtrise du corps et accès au développement» - Atelier «Genre et VIH» organisée à Paris par la plateforme ELSA en amont de Solidays et à destination d associations africaines partenaires des membres d ELSA. - Plateforme ELSA : présentations régulières des avancées du programme aux membres de la plateforme (en particulier via les groupes de travail «Formation» et «Genre»). - Université d Eté de la Solidarité internationale à Lyon le 05/07/2012 : module «les ados et les jeunes femmes contre les inégalités» - Emission Priorité Santé de RFI du 11/07/2012 consacré au planning familial et organisée à l occasion du Sommet de Londres sur la planification familiale, avec la participation de partenaires du programme SSDG au Burkina et à Madagascar - Coordination Sud : présentations régulières des avancées du programme aux membres de la commission Genre - Atelier d échanges de pratiques et d expériences sur la santé des femmes organisé par la commission Santé de Coordination Sud le 04/10/2012, à destination d associations françaises menant ou soutenant des projets dans des pays du Sud - Présentation du programme sur le site internet du Planning Familial - Diffusion de la brochure de capitalisation du programme 2007/ Ministère du Développement : présentation du programme lors de diverses réunions (ex : groupe de travail sur les jeunes filles) Présentation du programme dans les 3 pays d intervention : - Mise en place d un comité de pilotage dans chaque pays d intervention, composé de représentants des pouvoirs publics et des bailleurs de fonds internationaux, dont la vocation est notamment la valorisation du projet auprès de ces acteurs - Rencontres avec des associations travaillant sur des thématiques identiques ou proches de celles du programme SSDG (présentation du programme et de ses principes d intervention, échanges de pratiques, mutualisation des analyses de contexte etc.). Autres activités favorisant la visibilité du programme : réalisation de supports de visibilité du programme portés par les animatrices de prévention lors de leurs interventions de terrain (pagne, tee shirt ou casquettes mentionnant le nom du programme, avec le logo du Planning Familial et des 3 financeurs du programme). Actions media dans les pays d intervention : - 5 articles de presse au Burkina Faso - 2 articles au Cameroun - participation de partenaires locaux à des émissions de radio (ex : émission Parole de femme à la radio «Ouaga FM» sur la contraception, émission sur le Genre à la Radio Nationale du Burkina Faso). 17

18 IV/ Conclusions de la période écoulée 1. Appréciation globale concernant l évolution du projet et le degré de réalisation Les objectifs de départ restent pertinents au regard des actions réalisées et de leur bilan. Le calendrier de réalisation des actions a été globalement respecté. La très grande majorité des activités prévues en année 1 a été effectivement mise en œuvre. 2. Impact mesurable en matière de prise en compte du genre et d égalité Femme/Homme La question des droits de la femme a suscité un grand engouement de la part des bénéficiaires des groupes de paroles qui n ont pas très souvent l occasion de s informer, d échanger sur ce thème. Les séances de causerie ont permis aussi bien aux femmes qu aux hommes de s informer davantage sur les droits de la femme. Une bénéficiaire du Burkina Faso : «Pour moi, c est le sujet concernant le droit de la femme, parce que avant je ne savais pas que la femme avait des droits, il est encore très difficile de le penser même, mais avec les éclaircissements donnés par notre tanti, j ai beaucoup appris sur les droits de la femme et ça m a vraiment beaucoup intéressé». L intérêt des hommes adultes était moins porté sur les thèmes tels que le genre, le mariage civil, le mariage forcé, les IST, l excision, les violences faites aux femmes. Ils étaient beaucoup intéressés par les thèmes portant sur la sexualité et la planification familiale : «Ce qui m a intéressé c est la contraception, moi j ai 5 enfants et ma femmes est encore enceinte du 6eme, je n acceptais pas qu elle parte au dispensaire faire le planning, mais je pense que quand elle va accoucher je vais la laisser aller faire, parce que au-delà d elle-même, moi ça va beaucoup m aider, il ya les 4 enfants qui sont à l école, il faut que je paie la scolarité et quand ils tombent malades tous en même temps, j ai même envie de fuir la maison.» Un bénéficiaire du Burkina Faso : «Pour moi, avant je frappais ma femme, mais depuis la causerie, la tanti nous a dit qu on ne doit pas frapper la femme, ma femme ne comprend même pas comment j ai pu changer à ce point, si elle pouvait avoir le numéro de l animatrice elle l appellerait pour lui dire merci. Quand je rentre le soir à la maison je l explique qu il faut qu on prenne soin l un de l autre. Si elle prend soin de moi, je vais aussi bien prendre soin d elle.» Mais les résistances sociales restent fortes. Un bénéficiaire du Burkina Faso : «l affaire de l émancipation c est devenue la vraie merde, tu ne peux même plus parler avec une fille sans entendre «je connais mes droits» son seul droit c est manger et laisser l homme s occuper du reste». 3. Actions de capitalisation et de plaidoyer réalisées Capitalisation : Organisation de 4 réunions regroupant les 9 intervenantes du Planning Familial impliquées dans le projet pour mutualiser, analyser les pratiques et produire des analyses comparées entre les différents sites, avec comptes rendus écrits. Organisation de sessions d analyse des pratiques et d échanges d expériences entre formatrices locales et animatrices de prévention. Collecte des outils pédagogiques et méthodologiques produits par les intervenantes du Planning Familial, les formatrices locale et les animatrices et animateurs de prévention. 18

19 Plaidoyer : Mise en place d un comité de pilotage dans chaque pays d intervention, composé de représentants des pouvoirs publics et des bailleurs de fonds internationaux, dont la vocation est notamment de mener un plaidoyer auprès de ces acteurs sur les principaux enjeux et thématiques du programme SSDG. Plaidoyer des associations partenaires auprès de leaders communautaires des zones d intervention en vue de les sensibiliser aux thématiques du programme SSDG (chefs de quartier, chefs coutumiers, chefs religieux, élus municipaux ). A l occasion des missions de terrain du Planning Familial, des rencontres ont été organisées avec la Ministre de la Promotion de la Femme et des représentants du ministère de la Santé dans chaque pays. Burkina Faso : plaidoyer de la coordinatrice locale sur les principaux thèmes du programme SSDG dans divers espaces (participation à une émission télé sur la loi de quota genre et à un atelier de constitutionnalisation du genre organisé par le caucus genre de l Assemblée nationale ; participation aux rencontres organisées par le Groupe de plaidoyer Santé sexuelle (GT- SR) composés de plusieurs associations, rencontre à l Assemblée Parlementaire avec Madame la députée, DICKO AGALEOUE Maria Goretti, membre de la commission «population et développement», deuxième Vice- Présidente de l assemblée nationale. 4. Principales conclusions des évaluations intermédiaires Concernant les formatrices locales : Les formatrices locales ont travaillé par équipe de 2. La plupart des binômes ont bien fonctionné et ont souligné la plus-value de pouvoir travailler en équipe. La Plupart de ces binômes ont réalisé un suivi correct des animatrices dont elles avaient la responsabilité et se sont souvent rendues disponibles pour épauler celles qui rencontraient des difficultés. Des formatrices ont, par exemple, accompagné sur le terrain des animatrices qui avaient du mal à mobiliser des femmes pour les aider dans le recrutement de bénéficiaires, présenter le programme au chef de quartier, intervenir dans les groupes de parole. Certaines formatrices ont souligné que la formation avec le Planning Familial avait amélioré leur pratique au sein de leur association (appropriation d outils). Acquisition des connaissances sur les principaux thèmes du projet: le niveau de connaissance sur les thèmes tels que contraception, IST/VIH, anatomie est globalement assez élevé (satisfaisant à très satisfaisant) même si des marges de progression sont encore possible. Les formatrices ont commencé à s approprié le concept de Genre mais ont eu souvent des difficultés à le retransmettre aux animatrices de prévention. Evolution des représentations des formatrices : des progrès restent à réaliser sur certains thèmes «sensibles» (perception négative de l avortement, préjugés sur l homosexualité) et sur les violences de genre (tendance à justifier les comportements violents des hommes). Concernant les animatrices de prévention : Une majorité des nouvelles animatrices semble s être approprié le programme. Malgré les difficultés rencontrées, elles ont réussi à mettre en place leurs actions de prévention comme cela était prévu. Les formatrices ont souligné la forte implication et l engagement de la plupart des animatrices dans l animation des groupes de parole ainsi que le suivi et l aide personnelle apportée à certaines femmes bénéficiaires en situation de détresse. Les animatrices disent avoir été bien soutenues, la plupart par leurs formatrices, leurs associations, les autres animatrices mais aussi souvent par leurs maris et par des personnes résidant sur le lieu où elles animaient les actions de prévention (jeunes de quartier, chefs de village ). Elles se sont bien organisées pour recruter les femmes : elles ont solliciter des personnes ressources, chef de village, catéchiste, imam, proviseur, délégué de quartier, chef de famille, chef de concession, leader, président d'association. Certaines formatrices ont été présentes pour soutenir des animatrices à la mise en place de leur première action de prévention. 19

20 Acquisition des connaissances sur les principaux thèmes du projet : les niveaux sont assez variables selon les sites, selon les thématiques. Au Burkina : les animatrices ont globalement un niveau de connaissance élevé avec cependant quelques points d attention à retravailler. Le fait que la majorité d entre elles avaient déjà bénéficié de formations dans le cadre de la phase précédente du programme SSDG peut expliquer ces résultats. Evolution des représentations des animatrices : des progrès importants restent à réaliser sur certains thèmes «sensibles» (perception négative de l avortement, préjugés sur l homosexualité) et sur les violences de genre (tendance à justifier les comportements violents des hommes) sur tous les sites. Point d attention particulier pour Madagascar : retravailler les tabous autour de la sexualité. Concernant les actions de prévention Une grande majorité de bénéficiaires ont porté un avis positif sur ces actions et ont particulièrement bien accueillis les nouveaux thèmes du programme (droits, rapports F/H). Aux dires de participants, les groupes de parole leur ont permis d approfondir certaines connaissances en matière de sexualité, de santé de la reproduction, de droit et de genre et d en acquérir de nouvelles. Le Groupe a été un lieu de rencontre de personnes partageant les mêmes préoccupations et un lieu d écoute entre pairs et avec l animatrice. Grâce au groupe, des liens se sont tissés qui pourraient déboucher sur une entraide et sur de futures actions. Néanmoins, la densité du programme, la différence de rythme dans la compréhension des participants aussi bien que la maîtrise plus ou moins grande des différents thèmes par les animatrices ont pu amoindrir l acquisition des nouvelles connaissances par les participants. Les bénéficiaires ont eu l occasion d améliorer leurs connaissances sur les principaux thèmes du projet. Ils ont été informés de leurs droits fondamentaux en matière de sexualité, de reproduction et de l existence de services pour la défense de leurs droits. Les groupes de parole ont donné l opportunité aussi bien aux hommes qu aux femmes d échanger entre eux sur les stratégies leur permettant de résoudre les difficultés auxquelles ils sont confrontés V/ Perspectives pour la tranche suivante Les principales activités prévues en année 2 : - Sessions de formation complémentaire pour les formatrices locales sur chaque site - Développement d un processus de formation continue des formatrices locales et des animatrices et animateurs de prévention par la mise en place de plusieurs courtes sessions de formation sur des thèmes ciblés en fonction des besoins de chaque site - Session de formation de nouveaux animateurs/animatrices pour mener des actions de prévention ciblant un public masculin - Poursuite des actions de prévention sur le terrain avec montée en charge des actions ciblant un public masculin et mixte H/F et d un public jeune - Poursuite des actions de plaidoyer et de communication visant à promouvoir les principes et la méthodologie d intervention du programme 20

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