GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT AFRIQUE AUSTRALE DOCUMENT DE STRATÉGIE D ASSISTANCE RÉGIONALE ( )

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1 GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT AFRIQUE AUSTRALE DOCUMENT DE STRATÉGIE D ASSISTANCE RÉGIONALE ( ) DÉPARTEMENT ONCB Août 2004

2 TABLE DES MATIÈRES LISTE DES TABLEAUX, LISTE DES ANNEXES, SIGLES ET ABRÉVIATIONS, RÉSUMÉ ANALYTIQUE Résumé analytique iiv I. INTRODUCTION...1 II. ANALYSE DES RÉCENTES ÉVOLUTIONS D INTÉGRATION AU SEIN DE LA SOUSRÉGION Caractéristiques économiques de la sousrégion Agents d intégration de la sousrégion Évaluation de la performance de la sousrégion en matière d intégration Obstacles et potentialités pour l intégration III. PROGRAMME ET STRATÉGIE DE LA SOUSRÉGION Vision de la SADC Réformes institutionnelles et restructuration Programme de développement régional Évaluation du programme de développement régional IV. ASSISTANCE DU GROUPE DE LA BANQUE Évaluation de la situation actuelle de la coopération entre la SADC et la Banque Objectifs, justification et principes Domaines d assistance prioritaires du Groupe de la Banque Aperçu du programme de travail à moyen et long terme Collaboration avec les autres partenaires au développement Suivi des résultats V. RISQUES...39 VI. CONCLUSION ET RECOMMANDATION...40

3 Encadrés Encadré 1 : Encadré 2 : Principales caractéristiques de l Afrique australe Approche participative du DSAR Tableaux Tableau I : Indicateurs de convergence macroéconomique de la SADC Tableau II : Volume total des exportations intrasadc Tableau III : Volume total des importations intrasadc Tableau IV : Aperçu des bassins fluviaux partagés par les États membres continentaux de la SADC Figures Figure I : Croissance du PIB réel de la SADC ( ) Figure II : Revenu national brut par habitant (dollars, ) Figure III : Inflation des prix à la consommation au sein de la SADC Figure IV : Équilibre budgétaire de la SADC Figure V : Part de la dette extérieure dans le PIB de la SADC, Figure VI : Part de la dette extérieure dans les exportations de la SADC, Annexes Annexe I : Carte de la SADC Annexe II : PRDSI : Principaux domaines d intervention et cibles Annexe III : Indicateurs sociaux, économiques et financiers de la sousrégion Annexe IV : Échanges commerciaux au sein de la SADC Annexe V : Progrès accomplis en vue de la réalisation des objectifs de développement du millénaire Annexe VI : Les protocoles de la SADC et leur situation Annexe VII : Situation du financement de quelques projets de la SADC

4 SIGLES ET ABRÉVIATIONS AGOA APD ASCCI BAD BLNS CAE CBI CCS CEA CEDEAO CEMAC CER CGBC CIFI CIM CNS COI COMESA DBSA DFID DFRC DSAR DSRP EAIF EIB ENB FANR FAO FMI GTZ IDE IDH IDS IFD IIB IPH NEPAD NORAD OMC PA PACT PAS PCI PIB PNB Loi sur les opportunités et la croissance en Afrique Aide publique au développement Association des chambres de commerce et d industrie de la SADC Banque africaine de développement Botswana, Lesotho, Namibie et Swaziland Communauté de l Afrique de l Est Initiative transfrontières Cellules de coordination sectorielles Communauté économique africaine Communauté économique des États de l Afrique de l Ouest Communauté économique et monétaire de l'afrique centrale Communautés économiques régionales Comité des gouverneurs des banques centrales Commerce, industrie, finance et investissement Comité interministériel Comité national de la SADC Conseil de l océan Indien Marché commun de l Afrique de l Est et de l Afrique australe Banque de développement de l Afrique australe (Development Bank of Southern Africa) Département pour le développement international (RoyaumeUni) Centre de ressources pour le financement du développement (Development Finance Resources Centre) Document de stratégie d assistance régionale Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté Fonds de développement des infrastructures de l Afrique émergente (Emerging Africa Infrastructure Fund) Épargne intérieure brute Épargne nationale brute Alimentation, agriculture et ressources naturelles Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture Fonds monétaire international Deutsche Gesellschaft Fur Technische Zusammenarbeit (Coopération technique allemande) Investissement direct étranger Indice de développement humain Initiatives de développement spatial Institutions de financement du développement Investissement intérieur brut Indice de pauvreté humaine Nouveau partenariat pour le développement de l Afrique Agence norvégienne de coopération pour le développement Organisation mondiale du commerce Protocole d accord Plan d action à court terme Programme d action de la SADC Partenaires à la coopération internationale Produit intérieur brut Produit national brut

5 PPP PPTE PRDSI RDC S & E SACU SADC SADCC SADCFTA SAEN SAPP SATCCTU SEPAC SRDCP TEC TIC UA UD UE UMA USAID USAIDRCSA VIH/sida WESTCOR ZEP ZLE ZMM Partenariats publicprivé Pays pauvres très endettés Plan de développement stratégique indicatif régional République démocratique du Congo Suivi et évaluation Union douanière de l Afrique australe Communauté de développement de l Afrique australe Conférence pour la coordination du développement de l Afrique australe Accord de libre échange de la SADC Réseau des entreprises d Afrique australe (Southern African Enterprise Network) Pool énergétique de l Afrique australe Cellule technique de la Commission d Afrique australe pour le transport et les communications Conseil consultatif pour la promotion des petites entreprises (Small Enterprise Promotion Advisory Council) Programme régional de lutte contre les stupéfiants de la SADC Tarif extérieur commun Technologies de l information et de la communication Union africaine Union douanière Union européenne Union du Maghreb arabe Agence américaine pour le développement international Centre régional de l USAID pour l Afrique australe Virus de l immunodéficience humaine/syndrome de l immunodéficience acquise Projet d interconnexion énergétique du Corridor ouest (Western Corridor Power Interconnectivity Project) Zone d échanges préférentiels Zone de libre échange Zone monétaire multilatérale

6 I. Contexte et justification i RÉSUMÉ ANALYTIQUE 1.1 Le présent Document de stratégie d assistance régionale (DSAR) pour l Afrique australe est le premier d une série de documents de stratégie d assistance axés sur l intégration régionale que la Banque africaine de développement est appelée à élaborer. La Politique du Groupe de la Banque en matière de coopération économique et d intégration régionale, qui a été approuvée par les Conseils d administration en mars 2001, exige que la Banque identifie et soutienne les organisations qui sont en mesure de promouvoir efficacement les efforts d intégration régionale. Conformément à la mission fondamentale du Groupe de la Banque, l intégration régionale est apparue de nouveau comme l un des objectifs fondamentaux des VIII e et IX e reconstitutions des ressources du FAD, les plénipotentiaires ayant affecté une partie des ressources du Fonds aux opérations multinationales propres à renforcer l intégration régionale. 1.2 Le projet de Document de stratégie d assistance régionale pour l Afrique australe, qui couvre la période , portera essentiellement sur le groupe des pays membres de la Communauté de développement de l Afrique australe (SADC). Élaborée en suivant une approche participative, la stratégie proposée vise à aider les pays de la sousrégion à mieux s intégrer dans l économie mondiale, compte tenu des contraintes inhérentes à l étroitesse des marchés nationaux et au faible niveau de capitalisation. II Analyse des récentes évolutions d intégration dans la sousrégion 2.1 Les pays d Afrique australe constituent ensemble un important espace économique, dans la mesure où ils comptaient au total 211 millions d habitants en 2003 et leur PIB cumulé s élevait à 229 milliards de dollars au cours de la même année. Cependant, il existe des écarts considérables entre pays, sur les plans tant démographique qu économique. S agissant de la population, la République démocratique du Congo (RDC) est le plus peuplé sa population représentant un quart de la population totale de la sousrégion, tandis que sur le plan économique, l Afrique du Sud est de loin le pays le plus important son PIB représentant 70 % de celui de l ensemble de la sousrégion. Ces dernières années, la performance économique à l échelle sousrégionale a été médiocre, le PIB réel n ayant crû, en moyenne, que de 2,6 % au cours de la période Elle s est cependant redressée légèrement, dans la mesure où ce taux est passé à 3,3 % en Mais, elle varie considérablement d un pays à un autre, ce qui témoigne, notamment des différences de performance entre les différents pays en matière de gestion macroéconomique. Le revenu par habitant de la sousrégion, qui est relativement élevé, a accusé un recul ces dernières années. En 2002, le revenu moyen par habitant était de 812 dollars, contre dollars en Cette tendance à la baisse du revenu par habitant à l échelle sousrégionale est préoccupante, dans la mesure où elle témoigne de la progression du niveau de pauvreté imputable à la mauvaise performance économique associée, notamment à l impact débilitant et néfaste de la pandémie de VIH/sida, à la mauvaise gestion économique et aux obstacles au renforcement de l intégration régionale. Selon les estimations, 40 à 50 % de la population de la sousrégion vit dans la pauvreté absolue, comme en témoignent les indicateurs sociaux médiocres, notamment les niveaux de malnutrition élevés, le chômage, le sousemploi, la baisse de l espérance de vie et le faible accès aux services de base et à l infrastructure nécessaires pour maintenir les capacités humaines de base.

7 ii 2.2 La convergence macroéconomique n a pas progressé au même rythme dans tous les pays de la région. Elle a été plus rapide dans les cinq pays membres de l Union douanière d Afrique australe (SACU), en l occurrence le Botswana, le Lesotho, la Namibie, l Afrique du Sud et le Swaziland, tandis qu elle est demeurée lente pour le reste des États membres de la SADC, à l exception peutêtre de Maurice. Bien que l inflation accuse un recul dans l ensemble des pays, le taux moyen pour les pays de la SACU, entre 2000 et 2003, était de 8,2 %, contre 46,5 % pour les pays de la SADC non membres de cette union douanière et de 32,4 % pour l ensemble de la sousrégion. De même, les déficits budgétaires sont beaucoup plus faibles dans les pays de la SACU, s établissant en moyenne à 1,6 % du PIB au cours de la période , contre une moyenne de 5,6 % pour les pays de la SADC non membres de la SACU. La situation est similaire en ce qui concerne l évolution de la dette extérieure, les pays membres de la SACU présentant une plus grande convergence, à la différence du reste des États membres. 2.3 L intégration commerciale est également lente, le volume total des échanges intrarégionaux n ayant représenté que 22 % de celui de la sousrégion au cours de la période Une part substantielle des importations et exportations intrarégionales est le fait des pays membres de la SACU, en particulier l Afrique du Sud. En outre, au sein de la sousrégion, il semble n exister aucun lien entre les échanges commerciaux et l intégration, aux plans tant régional que mondial. Bien qu un certain nombre de pays adoptent à présent des stratégies axées sur les exportations, dans le cadre des réformes économiques entreprises au cours des années 80 et 90, les tarifs douaniers sont élevés au sein de la SADC et varient d un pays à un autre dans la sousrégion. À titre d exemple, les exportations de la Tanzanie vers le Zimbabwe font l objet de taux tarifaires élevés, pouvant atteindre 94 %. La lenteur de l intégration commerciale constitue une source de préoccupation, dans la mesure où la réussite de la SADC en tant que communauté d intégration régionale dépendra de la mesure dans laquelle elle favorisera les échanges intrarégionaux. III. Obstacles et opportunités pour l intégration régionale L Afrique australe recèle d indéniables facteurs d intégration. Au nombre de ceuxci figurent les importantes opportunités d échanges commerciaux intrarégionaux, l existence de complémentarités économiques potentielles et la présence de l Afrique du Sud qui constitue un puissant pôle de croissance. Toutefois, le programme d intégration sousrégionale se heurte à un certain nombre d obstacles, au rang desquels figurent le manque de convergence macroéconomique et de stabilité, l appartenance des pays de la sousrégion à plusieurs organisations d intégration régionale, la précarité de la situation sociale, l incidence des catastrophes naturelles et l insécurité alimentaire qui en découle, la stabilité politique et la gouvernance, et la quasiinexistence d infrastructures de liaison entre les différents pays et les contraintes institutionnelles internes. IV. Programme et stratégie de la sousrégion La vision de la SADC est celle d un avenir commun pour ses États membres dans le cadre d une coopération économique et d une intégration renforcées, fondées sur les principes d équilibre, d équité et d avantages mutuels. Afin de donner à l organisation l orientation stratégique nécessaire et de mettre en œuvre le Programme conjoint de la SADC, un Plan de développement stratégique indicatif régional (PRDSI) a été élaboré. Au nombre des principaux objectifs de ce Plan figurent les points ciaprès : i) l éradication de la pauvreté, la création d un marché commun selon une approche progressive, tout en restructurant et intégrant les économies des États membres ; ii) l harmonisation des politiques macroéconomiques et le maintien d un cadre propice à l investissement tant local

8 iii qu étranger ; iii) la promotion de la gouvernance démocratique et la prévention, la gestion et le règlement des conflits ; iv) l intensification des efforts de développement des ressources humaines ; v) la prise en compte des questions de genre dans le processus d intégration ; et vi) la lutte contre le VIH/sida. Les efforts de coopération et d intégration comprennent la libéralisation des échanges commerciaux et des économies, et le commerce (convergence macroéconomique, financement et investissement, création d un marché commun) ; l appui au développement de l infrastructure aux fins de l intégration régionale et de l éradication de la pauvreté ; les initiatives visant à assurer une sécurité alimentaire durable ; ainsi que le développement humain et social. Le PRDSI accorde la plus haute priorité à l éradication de la pauvreté par le truchement d une croissance économique durable et équitable et du développement socioéconomique. V. Stratégie d assistance et programme de travail du Groupe de la Banque 5.1 Le Groupe de la Banque est lié à la SADC par un accord de coopération signé en Cet accord constitue un cadre de coopération pour la Banque et la SADC en vue de promouvoir le développement économique et social, ainsi que l intégration économique des pays membres de la même organisation. Le présent DSAR pour l Afrique australe vise à approfondir et renforcer la collaboration entre la SADC et la Banque. 5.2 L objectif à long terme du DSAR pour l Afrique australe consiste à aider la région à se préparer à s intégrer de façon compétitive et avantageuse sur le plan social dans une économie mondiale qui se globalise, grâce à la création d une union douanière, d ici À moyen terme, la Banque entend aider la région à renforcer ses efforts de coopération dans un certain nombre de domaines, notamment l allégement des contraintes d infrastructure, la promotion de la croissance du secteur privé et l amélioration des capacités institutionnelles en vue de réaliser l objectif à long terme de la création d une union douanière. Cette stratégie a été mise au point et sera exécutée en tenant compte des objectifs des différents pays, de l état d avancement des processus et de la mise en application progressive et efficace des politiques et des règles multilatérales. La stratégie sera axée sur les résultats, en d autres termes, elle permettra d assurer le suivi et l évaluation de l impact des interventions du Groupe de la Banque sur le développement à l échelle régionale. La mise en œuvre de la stratégie sera régie par les principes de la subsidiarité, de la sélectivité, de la participation du secteur privé et de la collaboration avec les autres partenaires au développement. 5.3 Le projet de programme d assistance du Groupe de la Banque pour la sousrégion de la SADC comporte trois axes stratégiques. Le premier concerne le soutien à l investissement en vue de renforcer la coopération régionale dans les domaines de la sécurité alimentaire durable, de la création d infrastructures et de la prestation de services, ainsi que de la promotion du développement humain et social. Le deuxième axe a trait à la facilitation des échanges commerciaux et de la libéralisation financière, l accent étant mis sur l appui institutionnel à la réalisation de la convergence et de l harmonisation des politiques macroéconomiques, ainsi que le renforcement du développement des marchés de capitaux qui contribuent à l intégration financière. Troisièmement, la stratégie sera axée sur le renforcement des capacités tant du Secrétariat que des points focaux nationaux. 5.4 Le programme de travail prévoit des activités de prêt et hors prêt. Dans le cadre du DSAR pour l Afrique australe (200408), le Groupe de la Banque envisage de soumettre aux Conseils des opérations multinationales dans les domaines de l agriculture et de la sécurité alimentaire durable, ainsi que du développement de l infrastructure. En matière d assistance dans les domaines de l agriculture et de la sécurité alimentaire durable, elle entend apporter l appui nécessaire aux projets d irrigation afin d accroître la productivité agricole et

9 iv d améliorer la sécurité alimentaire à l échelle régionale. S agissant de l infrastructure, le programme de travail sera exécuté dans le cadre du Plan d action à court terme du NEPAD et portera essentiellement sur l eau, l énergie et les transports. Dans le secteur de l eau, le programme de travail vise à apporter le soutien nécessaire au Projet de gestion des cours d eau partagés de la SADC, l accent étant mis sur le renforcement des capacités aux fins de la gestion intégrée et conjointe des bassins fluviaux, la comptabilité économique de l utilisation de l eau, l évaluation des ressources en eau de surface et la gestion des eaux souterraines. Dans le secteur de l énergie, le DSAR pour l Afrique australe souligne la nécessité de renforcer les capacités et les institutions afin de promouvoir les accords d échange d énergie et de créer ainsi un marché régional d énergie efficace. Dans le secteur des transports, l assistance du Groupe de la Banque portera essentiellement sur la création des chaînons manquants du réseau régional d infrastructure (notamment les routes et les ponts), la facilitation du transport routier, la libéralisation des services de transport et la concession des infrastructures de transport dans le cadre d accords de partenariat publicprivé. Au titre des activités hors prêt, la Banque envisage d entreprendre des études économiques sectorielles régionales détaillées qui serviront de base à ses interventions d appui aux réformes de politiques, de renforcement des capacités et de renforcement institutionnel dans la sousrégion de la SADC. VI. Recommandation Les Conseils d administration sont invités à approuver la stratégie et l orientation stratégique proposées dans le présent Document de stratégie d assistance régionale pour l Afrique australe couvrant la période

10 I. INTRODUCTION AFRIQUE AUSTRALE : DOCUMENT DE STRATÉGIE D ASSISTANCE RÉGIONALE ( ) 1.1 Le présent Document de stratégie d assistance régionale (DSAR) pour l Afrique australe est le premier d une série de documents de stratégie d assistance par région que le Groupe de la Banque africaine de développement est appelé à élaborer. Les stratégies du Groupe de la Banque visent à assurer une complémentarité entre les documents de stratégie par pays axés sur les clients de la Banque et les interventions sousrégionales de l Institution. Ces stratégies ont pour objectif de renforcer l intégration économique des pays africains dans le cadre des organisations régionales existantes, notamment la SADC, le COMESA et la CEDEAO, qui feraient office d organes d exécution. Le soutien à l intégration régionale fait partie intégrante de la mission et des activités opérationnelles du Groupe de la Banque. Les Accords portant création de la Banque africaine de développement et du Fonds africain de développement assignent à l Institution, en particulier, la mission de contribuer au développement économique et au progrès social de ses pays membres régionaux (PMR) pris tant individuellement que collectivement. En mars 2000, les Conseils d administration de la Banque ont approuvé la Politique du Groupe de la Banque en matière de coopération économique et d intégration régionale, qui vise à favoriser la coopération économique et l intégration régionale entre ses PMR, par le truchement des activités opérationnelles de la Banque. Cette politique exige que la Banque identifie et soutienne les organisations qui sont en mesure de promouvoir efficacement les efforts d intégration régionale. L intégration régionale est également apparue comme l un des objectifs fondamentaux des VIII e et IX e reconstitutions des ressources du FAD, les plénipotentiaires ayant affecté une partie des ressources FAD aux opérations multinationales qui renforcent l intégration régionale. En septembre 2004, les Conseils d administration du Groupe de la Banque ont approuvé la création d une Unité de l intégration régionale, qui a vocation à apporter un soutien stratégique, ainsi que sur le plan des politiques aux Complexes des opérations et à coordonner efficacement les interventions régionales de l ensemble des départements de la Banque. En outre, la Banque constitue un partenaire important du NEPAD, qui a également vocation à promouvoir l intégration économique régionale. 1.2 La justification de la mise au point d un DSAR pour l Afrique australe tient également à la nécessité d aider les pays de la région à mieux s intégrer dans l économie mondiale, compte tenu des contraintes inhérentes à l étroitesse des marchés nationaux et au faible niveau de capitalisation. Les faits indiquent que l intégration régionale concourt à la stimulation de la croissance économique, à la promotion de la bonne gouvernance et à la réduction de la pauvreté. En outre, le Plan d action du NEPAD, qui fait de la promotion de l intégration régionale l un de ses principaux instruments pour la stimulation de la croissance économique et la création de marchés régionaux et de réseaux de production plus vastes en Afrique, a donné un nouvel élan aux projets et programmes de la Banque, en particulier ceux qui visent à assurer la coopération économique et l intégration aux niveaux régional et continental. 1.3 Zone géographique couverte par le DSAR pour l Afrique australe : Le présent Document de stratégie d assistance régionale pour l Afrique australe, qui couvre la période , portera essentiellement sur le groupe des pays membres de la Communauté de développement de l Afrique australe (SADC). La Banque a décidé de canaliser ses efforts d assistance à cette région essentiellement par le truchement de la SADC, dans la mesure où celleci constitue le groupement le plus intégré sur le plan géographique en Afrique australe, couvrant l ensemble des pays de la sousrégion. Par ailleurs, elle fait figure de projet de coopération supranational très prometteur, en particulier, compte tenu de la présence stratégique de l Afrique du Sud, qui constitue à la fois l économie la plus importante de la sousrégion et du continent. Mieux, la SADC vient d achever l élaboration d un Plan de développement stratégique indicatif régional (PRDSI) qui offre des

11 2 opportunités de canaliser l assistance du Groupe de la Banque et celle des autres partenaires à la coopération pour le développement vers la sousrégion. Cependant, consciente des synergies qui existent entre la SADC et le COMESA, la Banque entend continuer de collaborer avec ces deux organisations, tant individuellement que collectivement, dans le cadre du présent DSAR. Par exemple, à l heure actuelle, elle s attache à mettre en œuvre, en collaboration avec le COMESA, le Projet de promotion de la commercialisation des produits agricoles et d intégration régionale qui vise à améliorer la commercialisation des produits agricoles au sein et en dehors du COMESA. II. ANALYSE DES RÉCENTES ÉVOLUTIONS D INTÉGRATION AU SEIN DE LA SOUSRÉGION 2.1 Caractéristiques économiques de la sousrégion Les quatorze pays qui forment la SADC constituent un important bloc économique dont la population totale était estimée à environ 211 millions d habitants et le PIB nominal à 229 milliards de dollars, en Il existe, cependant, des écarts considérables entre pays en ce qui concerne la population, la taille de l économie et le niveau de développement (voir Encadré I). Encadré I : Principales caractéristiques de l Afrique australe Il existe d importantes différences entre les pays de la région de l Afrique australe. Cellesci ont trait au niveau de développement économique, à la superficie, à la population et à la dotation en richesses naturelles. Sur le plan économique, l Afrique du Sud constitue l économie la plus importante et dominante de la région, représentant plus des deux tiers du PIB total de la région. Les quatre pays suivants, par ordre décroissant du PIB, à savoir l Angola, la Tanzanie, le Zimbabwe et le Botswana, ne représentent ensemble que 10 % du PIB total de la région. En termes de superficie, la sousrégion s étend sur kilomètres carrés, ce qui représente environ 30,8 % de la superficie totale du continent africain. Cependant, trois pays, en l occurrence la République démocratique du Congo (RDC), l Angola et l Afrique du Sud, occupent à eux seuls un peu plus de la moitié de la superficie de la sousrégion, tandis que moins de la moitié des pays occupent 88 % de la zone continentale. À l autre extrême, les États insulaires, à savoir Maurice et les Seychelles, n ont qu une superficie de kilomètres carrés et 455 kilomètres carrés, respectivement, et ne représentent ensemble que 0,025 % de la superficie de la sousrégion. En 2003, la population totale des États membres de la SADC était estimée à 211 millions d habitants, soit environ le quart de la population du continent. Il existe, une fois de plus, d importantes variations en ce qui concerne la population, les trois pays les plus peuplés, à savoir la RDC (50 millions d habitants, soit 25,8 %), l Afrique du Sud (21,5 %) et la Tanzanie (16,95 %), représentant 64 % de la population totale de la sousrégion. À l autre extrême, les Seychelles, le Swaziland et Maurice sont les pays les plus faiblement peuplés, représentant 0,04 %, 0,5% et 0,6 % de la population de la SADC, respectivement. Les taux de croissance démographique sont plus élevés pour la RDC qui enregistre une moyenne de 3,2 % par an, suivie du Swaziland et de l Angola avec 3 % et 3,1 %, respectivement. En 2002, Maurice a enregistré le taux de croissance démographique le plus faible, soit 1,1 %. D une manière générale, la densité de la population est faible dans les pays membres de la SADC, la moyenne étant de 22,8 habitants au kilomètre carré, contre 27,6 habitants pour le continent entier. En raison de leur petite taille, Maurice et les Seychelles comptent les plus fortes concentrations de population (590 et 166 habitants au kilomètre carré, respectivement), tandis que la Namibie et le Botswana présentent les concentrations les plus faibles (2,2 et 2,6 habitants au kilomètre carré, respectivement). La sousrégion connaît un taux d urbanisation relativement faible. Celuici était estimé à 36,9 % en moyenne, en 2002, bien qu il existe d importantes variations les taux d urbanisation vont de 25 % au Malawi à 53,7 % au Botswana, voire 65 % aux Seychelles. La sousrégion dispose d une large gamme de ressources énergétiques, bien que cellesci aient tendance à être réparties de façon inégale entre les différents pays. L Angola constitue, à ce jour, l unique pays de la région qui dispose d importantes réserves de pétrole et, partant, de ressources pétrochimiques. Il existe une production limitée en RDC et en Afrique du Sud et ces deux pays produisent également des combustibles synthétiques. Les réserves d uranium sont concentrées en Afrique du Sud et en Namibie. L Afrique du Sud recèle, à elle seule, 79 % de l uranium de la région et lorsqu on y ajoute les réserves de la Namibie, ces deux pays disposent, à eux seuls, de plus de 99,6 % des réserves d uranium de la région. Bien que la quasitotalité des pays de la région disposent de réserves de charbon, l essentiel de cellesci se trouve en Afrique du Sud, ce pays représentant 90 % des réserves de charbon de la région. La somme de ces réserves et de celles du Botswana et du Zimbabwe représente 98 % des réserves totales prouvées de charbon de la région. D importants gisements de gaz naturel ont été découverts au Mozambique, ainsi que des gisements de moindre importance en Namibie, en Afrique du Sud et en Tanzanie. Par ailleurs, les voies et moyens d exploiter efficacement le méthane de houillère sont à l étude. S agissant de la pauvreté, la sousrégion compte le nombre le plus élevé de personnes vivant avec moins de 1 dollar par jour. La Zambie enregistre le niveau de pauvreté le plus élevé, le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté étant estimé à 86 % de la population. Elle est suivie du Zimbabwe (74 %), du Mozambique (69,5 %), de l Angola (67 %), du Swaziland (66 %), du Malawi (54 %) et de la Tanzanie (51%). Maurice enregistre le niveau de pauvreté le plus faible, dans la mesure où on estime à 10,6 % de la population le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté. Par ailleurs, les inégalités au sein de la région sont très marquées, le coefficient de Gini à l échelle régionale étant de 0,58.

12 En ce qui concerne la taille de l économie, l Afrique du Sud constitue, de loin, l entité économique la plus importante tant de la sousrégion dans la mesure où elle représente 70 % de la production de la sousrégion, que de l ensemble du continent, avec près du tiers de la production du continent. Ainsi, pour autant qu il adopte une politique macroéconomique et régionale appropriée, ce pays constitue un important pôle de croissance susceptible d attirer l investissement direct étranger dont le pays et l ensemble de la sousrégion ont tant besoin. Par ailleurs, pour peu que soient assurées une intégration et une coopération économique plus poussées, en particulier dans le domaine de la lutte contre la pandémie de VIH/sida, la région sera en mesure de mettre à profit son potentiel de croissance et de faire reculer la pauvreté en son sein. Figure I : Taux de croissance du PIB réel de la SADC ( ) Croissance du PIB réel (IN PERCENT) Années Pays SADC Pays SACU Pays autres que SACU Au cours de la période , le PIB de la SADC a crû au rythme de 2,6 %, en moyenne, ce qui, compte tenu du taux de croissance démographique moyen de 2,5 % enregistré par la sousrégion, s est traduit par une amélioration très modeste du niveau de vie. Une amélioration très légère est intervenue en 2003, le taux de croissance de la sousrégion étant passé à 3,3 %. Cependant, en dépit de celleci, au cours de cette année, la sousrégion de la SADC a connu le taux de croissance économique le plus faible par rapport aux autres sousrégions du continent. À titre d exemple, la sousrégion de l Union du Maghreb arabe (UMA) a enregistré un taux de croissance annuel de 5,6 %, tandis que celle de la Communauté économique et monétaire de l Afrique centrale (CEMAC) a réalisé un taux de croissance de 4,6 %. Il convient, cependant, de souligner qu au sein de la SADC, la performance économique a varié et continue de varier considérablement, reflétant, entre autres facteurs, les différences de performance en matière de gestion macroéconomique des différents pays. Le revenu par habitant de la sousrégion, qui a été relativement élevé, d une manière générale, a accusé du recul récemment. En 2002, le revenu par habitant moyen s élevait à 812 dollars, contre dollars en Ceci est à comparer à la moyenne de 646 dollars par habitant enregistré par l ensemble du continent africain. Les six pays (Botswana, Maurice, Namibie, Seychelles, Afrique du Sud et Swaziland) considérés comme des pays à revenu intermédiaire ont enregistré un revenu moyen par habitant de dollars. Cependant, les pays à faible revenu de la sousrégion n enregistrent qu un revenu moyen par habitant de 236 dollars. Cette baisse du revenu par habitant dans la sousrégion est préoccupante, dans la mesure où elle témoigne de la croissance du niveau de pauvreté qui est imputable à la mauvaise performance économique associée, notamment à l impact débilitant et néfaste de la pandémie de VIH/sida, à la mauvaise gestion économique et aux obstacles au renforcement de l intégration régionale.

13 4 Figure II : Revenu national brut par habitant (dollars, ) RNB ( Million US $ ) Années Pays SADC Pays SACU Pays autres que SACU L activité économique dans la sousrégion est dominée par le secteur des services qui comprend le tourisme, le transport et les services commerciaux. En 2003, ce secteur représentait 66,9 % du PIB. Le secteur des services est suivi de ceux de l industrie et de l agriculture, qui représentaient 24,3 % et 8,8 %, respectivement. Les secteurs des services et de l agriculture sont également les principaux pourvoyeurs d emplois, occupant 44 % et 37 %, respectivement, de la maind œuvre. Le secteur manufacturier représente une part appréciable de la base de l économie de l Afrique du Sud, de Maurice, du Swaziland et du Zimbabwe. Avec l agriculture et le secteur des mines, il couvre la majeure partie des exportations de la région. Les secteurs des services et de l industrie manufacturière dominent dans les importations intrarégionales. 2.2 Agents d intégration de la sousrégion Sur le continent, l Union africaine (UA) et le Nouveau partenariat pour le développement de l Afrique (NEPAD) constituent les principaux moteurs de l intégration régionale, ainsi que la Communauté économique africaine (CEA) qui est en passe de voir le jour. Selon le Traité d Abuja, qui est entré en vigueur en 1994, la création de la CEA devrait se faire progressivement, dans le cadre d un processus de coordination, d harmonisation et d intégration des efforts des communautés économiques régionales (CER) existantes. L Afrique australe a joué un rôle positif dans la vie de l UA, et les deux premiers présidents de l Union sont issus de la région. En outre, elle a joué un rôle de chef de file dans la promotion des activités du NEPAD le Secrétariat du NEPAD est basé au sein de la Banque de développement de l Afrique australe, à Pretoria, Afrique du Sud. En tant que projet de l UA, le Partenariat est l incarnation de l engagement des dirigeants africains à éradiquer la pauvreté et à placer leurs pays, tant individuellement que collectivement, sur la voie d une croissance et d un développement durables et, dans le même temps, à prendre une part active à l économie et à la vie mondiales. Le NEPAD repose également sur la reconnaissance du rôle primordial que le développement régional et l intégration économique sont appelés à jouer afin de promouvoir la croissance et le développement durables, compte tenu des déséconomies d échelle auxquelles de nombreux pays africains doivent faire face dans la plupart des secteurs. Il assigne à la Banque africaine de développement et aux autres institutions de développement un rôle primordial dans le financement des études, programmes et projets régionaux afin d atteindre cet objectif. Le Comité de mise en œuvre du NEPAD, mis sur pied par les Chefs d État, a confié à la Banque la mission de coordonner les activités et de faire office de chef de file dans les domaines du développement de l infrastructure et des normes bancaires et financières. En mai 2002, un Plan d action à court terme du NEPAD (PACT) a été élaboré pour le secteur de l infrastructure. La priorité accordée à l infrastructure s explique en partie par le rôle primordial que jouent "les efforts visant à combler le déficit d infrastructure" en matière de promotion de l intégration régionale et de développement économique. En mai 2003, le Plan d action a été examiné afin de tirer des leçons en vue d améliorer l exécution des interventions futures. Le présent DSAR vise à offrir un cadre stratégique pour l exécution des programmes du NEPAD en Afrique australe.

14 La sousrégion de l Afrique australe recèle de nombreuses CER au rang desquelles figurent l Union douanière d Afrique australe (SACU), la Zone monétaire commune (CMA), la Communauté de développement de l Afrique australe (SADC) et le Marché commun de l Afrique de l Est et de l Afrique australe (COMESA). Certains États membres appartiennent à d autres CER situées en dehors de la région, notamment la Coopération en Afrique orientale (excommunauté de l Afrique orientale CAO) et la Commission de l océan Indien (COI). Outre ces organisations, qui se caractérisent par des institutions bien établies, un certain nombre de pays sont également membres du Forum régional de promotion de l intégration (exinitiative transfrontières ou CBI), une initiative à caractère non institutionnel qui fait du secteur privé son cheval de bataille pour l intégration économique Cependant, la plupart de ces institutions sont confrontées à un certain nombre de défis d ordre institutionnel, qui sont exacerbés par l appartenance des pays à plusieurs organisations. L Union douanière de l Afrique australe, dont la création remonte à 1889, est la CER la plus ancienne et peutêtre la plus avancée du continent africain. Elle a permis de supprimer tous les droits à l importation entre ses États membres et applique un tarif extérieur commun (TEC) pour tous les pays tiers. Tous les droits de douane et d accises perçus au titre des droits communs sont versés dans le Fonds de recettes nationales, qui est géré par l Afrique du Sud, puis répartis entre les pays selon une formule convenue. Hormis le Botswana, les autres membres de la SACU appartiennent à la Zone monétaire commune (CMA), au sein de laquelle les politiques monétaires et de change du Lesotho, de la Namibie et du Swaziland sont alignées sur celles de l Afrique du Sud. En outre, dans ces pays, le rand sudafricain a cours légal. Le libre transfert des fonds au sein de la CMA favorise l activité économique. La convergence des politiques et des indicateurs macroéconomiques entre les pays de la SACU, depuis 1971, constitue l impact positif du système. La politique budgétaire et monétaire, les taux d inflation, les taux d intérêt, ainsi que les revenus par habitant de la SACU ont tendance à converger Communauté de développement de l Afrique australe (SADC) : Elle comprend tous les pays de la SACU plus l Angola, la République démocratique du Congo, le Malawi, Maurice, le Mozambique, les Seychelles, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe. Elle est entrée en vigueur suite à la signature en août 1992, à Windhoek, d un traité qui a transformé la Conférence pour la coordination du développement de l Afrique australe (SADCC) en Communauté de développement de l Afrique australe (SADC). Le principal objectif de la SADC consiste à assurer un développement et une croissance significatifs, alléger la pauvreté, améliorer les conditions de vie et la qualité de la vie des populations d Afrique australe et venir en aide aux régions défavorisées sur le plan social grâce à l intégration régionale. Le Traité de Windhoek prévoit la possibilité pour d autres pays d adhérer à la SADC, suite à une décision unanime de la Conférence des Chefs d État et de gouvernement de l Organisation et après ratification du Traité par ces pays. L Afrique du Sud est devenue membre de la SADC en 1995, suivie, plus tard, de Maurice, des Seychelles et de la République démocratique du Congo, ce qui a porté le nombre des pays membres de la SADC à quatorze.

15 Le Marché commun de l Afrique de l Est et de l Afrique australe (COMESA) constitue l une des CER les plus étendues en Afrique, regroupant au total vingt pays d Afrique australe, d Afrique de l Est et d Afrique du Nord, avec une population totale de plus de 380 millions d habitants, pour une superficie de km², un produit intérieur brut de plus de 166 milliards de dollars et un volume d échanges commerciaux internes estimé à plus de 4 milliards de dollars par an. Neuf pays membres de la SADC sont également membres du COMESA. L Organisation a accompli des progrès appréciables en matière de facilitation des échanges entre ses États membres, ainsi que de promotion du développement économique de ceuxci. En octobre 2000, neuf des 20 États membres ont lancé la Zone de libre échange (ZLE) du COMESA. Bien qu il soit probable que le processus accuse du retard, on s attend à ce qu un tarif extérieur commun (TEC) et une union douanière soient mis en place en Il existe encore un certain nombre d obstacles à surmonter en ce qui concerne le TEC, notamment l adoption des taux tarifaires à appliquer et leur observance, l identification de sources de recettes de rechange, au cas où l adoption du TEC se traduirait par des pertes de revenus, la définition des modalités d administration du TEC et la répartition en catégories des biens selon la structure de TEC proposée Les membres de la SADC sont parties également à un certain nombre d initiatives commerciales qui visent à renforcer l intégration de la sousrégion dans l économie mondiale. Au nombre de cellesci figurent les projets de mécanismes de partenariats économiques régionaux (MPER) avec l UE, la Loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA) des ÉtatsUnis, le projet de zone de libre échange (ZLE) entre la SACU et les ÉtatsUnis et la participation à l Organisation mondiale du commerce. Une différence notable entre ces mécanismes et leurs prédécesseurs, en particulier, en ce qui concerne les MPER, tient au fait qu ils seront fondés sur le principe de la "réciprocité", ce qui signifie qu il existera des mécanismes contractuels pour les échanges de biens et les autres formes de préférence. Les pays d Afrique australe prennent également une part active au système commercial multilatéral par le truchement de l Organisation mondiale du commerce qui constitue un organe essentiel pour la gestion et la gouvernance d un monde qui se globalise de plus en plus. Bien que la qualité de membre de l OMC permette aux États membres de participer à l élaboration des règles du commerce international, conformément à leurs intérêts économiques et de développement, elle exerce, en revanche, une forte ponction sur les maigres ressources financières et humaines dont ils disposent pour se préparer de façon adéquate à participer pleinement aux négociations. Dans ces conditions, il est évident que la solution de rechange qui s offre à ces pays consiste à mettre ensemble leurs ressources, dans le cadre d une institution d intégration régionale telle que la SADC. 2.3 Évaluation de la performance de la sousrégion en matière d intégration Convergence des politiques macroéconomiques Bien que l objectif immédiat de la SADC ne soit pas de disposer d une monnaie commune, la convergence macroéconomique demeure primordiale pour la réalisation de la stabilité macroéconomique, qui est indispensable pour attirer l investissement étranger et promouvoir l intégration régionale. Au nombre des paramètres de la convergence macroéconomique proposés par le Comité des gouverneurs des banques centrales de la SADC en vue d orienter les efforts des États membres vers les réformes et la stabilité qui assurent la cohésion et l unité d objectifs figurent le taux d inflation, la valeur actualisée nette de la dette publique ou des prêts garantis par l État comme pourcentage du revenu national brut, le déficit du budget public comme pourcentage du PIB et le déficit du compte courant en tant que pourcentage du PIB. Le Tableau I ciaprès montre que les progrès accomplis en vue d assurer l harmonisation et la convergence des politiques, tels que mesurés par ces indicateurs de la compatibilité des politiques ont été inégaux. La convergence macroéconomique a été plus rapide dans les pays membres de la SACU, ainsi qu à Maurice, tandis qu elle a été plus lente dans les autres pays.

16 7 Tableau I : Indicateurs de convergence macroéconomique au sein de la SADC Inflation (%) Déficit budgétaire en % du PIB Déficit du compte courant en % du PIB Dette extérieure en % du PIB ANGOLA 195,5 95,2 5,6 4,6 4 4,3 108,2 67,8 BOTSWANA 6,9 4,7 2,5 2,7 8,3 3,5 22,7 17,7 RDC 313,1 9,1 3,4 4,9 2,3 3,3 244,7 143,3 LESOTHO 8,4 9,3 1,5 3,5 14,5 12,3 69,4 48,8 MALAWI 23,6 5 5,9 1,3 6,9 6,6 154,2 171,2 MAURICE 5,4 5 5,2 5,9 2,3 4,5 22,3 19,4 MOZAMBIQUE 12,8 12,9 5,6 3,9 19,4 27, ,5 NAMIBIE 10,0 9,5 3,1 3,7 3,6 3,8 2,6 2,2 SEYCHELLES 4,1 7 11,2 6,4 14 6,8 75,5 80,1 AFRIQUE DU 6,7 5,8 1,6 2,1 0,1 29,5 13,5 SUD SWAZILAND 9,7 9,5 4,4 6,7 3,7 3,3 28,2 23,1 TANZANIE 5,3 5,3 2,0 3,2 4,3 7,3 81,8 74,8 ZAMBIE 23,4 18,4 6,1 5,6 18,2 16,6 158,5 107,4 ZIMBABWE 90, ,1 8,8 1,6 3,2 50,8 81 SADC 32,2 23,3 2,8 1,8 1,4 2,0 47,1 35,5 Source : Division de la statistique de la BAD Par ailleurs, et mieux, les Figures III à V montrent qu il existe moins de convergence entre les pays de la SACU et les États membres de la SADC non membres de la SACU. Bien que l inflation accuse un recul dans l ensemble des pays, la moyenne pour les pays de la SACU, entre 2000 et 2003, était de 8,2 %, contre 46,5 % pour les pays de la SADC non membres de cette organisation et 32,4 % pour l ensemble de la sousrégion. Ces niveaux d inflation élevés se traduisent souvent par des coûts d intrants élevés, limitant ainsi la production des denrées d exportation et les échanges intrarégionaux. De même, les déficits budgétaires sont beaucoup plus faibles dans les pays de la SACU, représentant en moyenne 1,6 % du PIB pour la période le Botswana ayant enregistré un excédent budgétaire depuis 2000, bien que celuici soit en baisse. Il n en demeure pas moins encourageant de constater que, même parmi les pays de la SADC non membres de la SACU, le déficit budgétaire, en tant que pourcentage du PIB, a constamment baissé, s établissant en moyenne à 5,6 % entre 2000 et Un certain nombre de pays de la sousrégion, notamment le Mozambique et la Tanzanie, ont entrepris des programmes de réforme économique qui ont permis de réduire l inflation et les déficits budgétaires. Des dérapages importants ont été constatés dans d autres pays, notamment au Zimbabwe, en RDC et en Angola. Enfin, l évolution de la situation de la dette extérieure indique également une convergence plus rapide au sein de la SACU et une convergence lente pour les autres États membres. À l exception peutêtre du Lesotho, les autres États membres de la SACU et Maurice ont des ratios de la dette extérieure relativement faibles, inférieurs à 25 % du PIB, tandis que les autres États membres de la SADC ont des ratios dette/pib supérieurs à 80 %, le Malawi étant le pays le plus endetté. D une manière générale, les indicateurs de convergence témoignent de la nécessité pour les gouvernements de la SADC d adopter des politiques nationales propres à réduire au minimum les taux d inflation, les déficits budgétaires et la dette publique, afin d assurer la convergence macroéconomique générale en vue de promouvoir les échanges commerciaux et l investissement.

17 Figure III : Inflation des prix à la consommation 8 Indice des prix à la consommation % of GDP Années Pays SADC Pays SACU Pays autres quesacu Figure IV : Déficit budgétaire de la SADC Solde budgétaire % of GDP Années Pays SADC Pays SACU Pays autres quesacu Figure V : Part de la dette extérieure dans le PIB de la SADC ( ) Dette extérieure, % of 150 GDP Années Pays SADC Pays SACU Pays autres quesacu

18 Figure VI : Part de la dette extérieure dans les exportations de la SADC 9 Dette extérieure, % des exportations de biens & services Années Pays SADC Pays SACU Pays autres quesacu Intégration commerciale La réussite de la SADC en tant que communauté d intégration régionale tient à la mesure dans laquelle elle favorisera les échanges intrarégionaux. Bien que le volume total des échanges intrarégionaux soit en hausse, il demeure faible, représentant 22 % du volume total des échanges commerciaux de l ensemble de la sousrégion pour la période La majeure partie des échanges de la sousrégion se fait avec l Union européenne, les ÉtatsUnis et le Japon. Au sein de la sousrégion, les pays membres de la SACU, en particulier l Afrique du Sud, représentent une part appréciable des importations et exportations intrarégionales (voir Tableaux II et III). Tous les pays de la SADC (y compris ceux de la SACU) enregistrent un déficit commercial important avec l Afrique du Sud, essentiellement en raison de la compétitivité générale de ce pays, mais également du fait des politiques commerciales quelque peu restrictives qu il applique, notamment pour les textiles. Les États membres de la SADC sont très tributaires des exportations de produits de base, essentiellement les produits agricoles et minéraux. En conséquence, ils sont vulnérables aux chocs extérieurs Le défi auquel la SADC doit faire face consiste, par conséquent, à diversifier et intensifier les échanges intrarégionaux en les portant à des niveaux similaires à ceux des autres CER en dehors du continent, notamment en Amérique latine et en Asie. Pour ce faire, les États membres doivent approfondir, harmoniser et libéraliser leur environnement commercial, tout en allégeant les contraintes inhérentes à l offre, notamment la quasiinexistence d infrastructures de liaison, qui limitent les échanges intrasadc. Cependant, au sein de la sousrégion, il semble n exister aucun lien entre les échanges commerciaux et l intégration, aux plans tant régional que mondial. Bien qu un certain nombre de pays adoptent à présent des stratégies axées sur les exportations, dans le cadre des réformes économiques entreprises au cours des années 80 et 90, les tarifs douaniers sont élevés au sein de la SADC et varient d un pays à un autre dans la sousrégion. Le Zimbabwe applique les tarifs les plus élevés pour les importations en provenance des autres États membres. À titre d exemple, ces tarifs atteignent 94 % pour les importations en provenance de la Tanzanie. Il convient de souligner que, d une part, les pays de la SACU ont libéralisé entièrement les échanges au sein de l Union douanière et, d autre part, la SACU, d une manière générale, a été très protégée. Bien que les tarifs moyens appliqués par l Afrique du Sud aux autres États membres de la SADC soient relativement faibles, se situant entre 0 et 10 %, le régime tarifaire est très protecteur pour certaines importations. Par exemple, les tarifs appliqués aux autres pays membres de la SADC oscillent entre 13 et 31 % pour les articles vestimentaires, 10 et 20 % pour les textiles, et 49 et 100 % pour les denrées alimentaires transformées. Cette situation est exacerbée par la pratique de négociation des accords bilatéraux au sein de la sousrégion, qui ne prend pas en compte les autres accords, notamment celui qui lie la SACU et les pays du MMTZ (Malawi, Mozambique, Tanzanie et Zambie) et qui assure l accès en franchise des produits textiles au sein de la SACU, dans le cadre d un système de quotas.

19 10 Tableau II : Volume total des exportations intrasadc Part des exportations intra SADC Part du volume total des exportations nationales Part des exportations intrasadc Part du volume total des exportations nationales Pays de la SADC ANGOLA 0,55 0,5 0,23 0,17 RDC 2,64 6,46 0,99 3,54 MALAWI 2,5 17,5 1,66 15,97 MAURICE 0,63 1,39 0,65 1,68 MOZAMBIQUE 1,4 26,2 3,33 24,4 SEYCHELLES 0,04 2,48 0,12 2,78 SACU 70,9 44,94 77,32 40,6 TANZANIE 0,72 3,95 1,08 6,52 ZAMBIE 3,19 11,45 4,88 27,88 ZIMBABWE 17,43 31,64 9,74 17,27 Source : Division de la statistique de la BAD. Tableau III : Volume total des importations intrasadc Part des importations intra SADC Part du volume total des importations nationales Part des importations intrasadc Part du volume total des importations nationales Pays de la SADC ANGOLA 5,28 9,29 7,43 10,84 RDC 5,83 19,73 4,17 21,3 MALAWI 9,01 54,34 9,56 66,99 MAURICE 7,15 12,82 7,29 13,53 MOZAMBIQUE 11,86 42,66 10,5 38,03 SEYCHELLES 1,12 14,92 1,15 11,07 SACU 18,54 52,96 12,74 44,44 TANZANIE 3,36 7,37 5,24 13,2 ZAMBIE 9,6 47,1 16,15 63,55 ZIMBABWE 28,25 36,45 25,78 51,16 Source : Division de la statistique de la BAD Les échanges intrasadc ont été renforcés par la signature du Protocole sur les échanges commerciaux de la SADC, qui est entré en vigueur en octobre 2000, suite à sa ratification par les deux tiers des États membres. Les objectifs du Protocole sont indiqués ciaprès : i) libéraliser davantage les échanges intrarégionaux de biens et services sur la base de mécanismes justes, mutuellement équitables et avantageux ; ii) assurer une production efficace au sein de la SADC, reflétant les avantages comparatifs actuels et dynamiques de ses membres ; iii) contribuer à l amélioration du climat pour l investissement national, transfrontalier et étranger; iv) promouvoir le développement économique, la diversification et l industrialisation de la région ; et v) créer une zone de libre échange dans la région. Compte tenu des différents niveaux de préparation, un accord commercial spécial quinquennal a été conclu, en vertu duquel le Malawi, le Mozambique, la Tanzanie et la Zambie sont autorisés à exporter les textiles et les produits vestimentaires vers le marché de la SACU conformément à la règle d origine "à un seul niveau de transformation" en franchise de douane, mais dans le cadre d un système de quotas. Tous les autres échanges en dehors du cadre de cet accord spécial sont censés s effectuer sur la base de la règle d origine à deux niveaux de transformation. La mise en œuvre du Protocole repose sur le principe de

20 11 l asymétrie afin de réduire les déséquilibres commerciaux entre les autres pays et l Afrique du Sud. Dans le cadre de ce mécanisme, la SACU entend procéder à la suppression progressive des tarifs douaniers sur une période de 8 ans [d ici à 2008], les autres pays de la SADC faisant de même sur une période de 12 ans [d ici à 2012]. Ainsi, chaque État de la SADC non membre de la SACU a préparé deux offres : l une pour l Afrique du Sud et l autre pour le reste de la SADC. Afin de compenser les autres membres de la SACU, en l occurrence le Botswana, le Lesotho, la Namibie et le Swaziland (BLNS), qui étaient en train de libéraliser leurs importations à un rythme beaucoup plus rapide que les autres États membres de la SADC non membres de la SACU, l offre de la SACU a été subordonnée à la condition que les pays du BLNS soient en mesure de maintenir les préférences dont ils jouissent en matière d échanges avec les États de la SADC non membres de la SACU, y compris au titre des autres mécanismes préférentiels hors SADC. Ce faisant, certains membres du BLNS ont insisté pour bénéficier d un meilleur accès au marché pour quelques produits d exportation qui revêtent une certaine importance à leur yeux. Conformément au principe de l asymétrie, il a été convenu de façon unanime que les États non membres de la SACU les plus développés [à savoir Maurice et le Zimbabwe] réduiraient de moitié leurs tarifs, tandis que les PMA non membres de la SACU augmenteraient les leurs. Intégration financière, mobilisation de l épargne et flux d investissement Le secteur financier joue un rôle primordial dans la mobilisation de l épargne à long terme et dans la canalisation de celleci vers l investissement productif. Au sein de la SADC, les banques commerciales sont les principaux intermédiaires financiers. Au nombre des autres acteurs du secteur financier figurent les banques d investissement, les compagnies d assurance, les institutions de créditbail, les banques de développement, les sociétés d épargne immobilière et le marché de capitaux. La propriété étrangère et étatique dans le secteur est très marquée, bien que ces dernières années, le secteur privé national ait accompli d importants progrès. Suite aux réformes du secteur financier entreprises dans les années 80 et 90, dans le cadre des programmes généraux d ajustement structurel, le secteur a été libéralisé dans une large mesure. En outre, un certain nombre de banques sudafricaines ont conquis une part importante du marché du reste de la sousrégion, se concentrant essentiellement sur les transactions financières et l investissement, au détriment des opérations bancaires de détail Afin de renforcer l intégration financière, la SADC a mis sur pied le Comité des gouverneurs des banques centrales qui a vocation à piloter l harmonisation des politiques du secteur financier et à assurer une coopération financière plus étroite au sein de la région, en particulier en mettant l accent sur le renforcement de l efficacité des systèmes de paiement des pays membres et l amélioration de la réglementation et de la supervision bancaires. En outre, l Association des bourses de valeurs de la SADC a été mise sur pied afin de se pencher sur les procédures d inscription cumulées, réduire les restrictions inhérentes aux contrôles de change et partager l information grâce à la technologie de l information. Par ailleurs, la SADC a créé le Centre de ressources pour le financement du développement (SADCDFRC) et un réseau d institutions de financement du développement (IFD) à l échelle de la Communauté, qui regroupe toutes les IFD nationales de la sousrégion. Le Centre de ressources servira de plateforme au réseau et, de concert avec le Fonds de développement de la SADC qui sera créé, jouera un rôle essentiel en vue de soutenir les efforts que déploient les IFD afin de promouvoir le développement et de faire reculer la pauvreté au sein de la SADC D une manière générale, la sousrégion est parvenue à attirer l investissement direct étranger (IDE) dont le montant s est élevé à 22,1 milliards de dollars, entre 1999 et 2002, ce qui représente 43,8 % des flux d IDE vers l Afrique au cours de cette période. L Afrique du Sud est devenue un important "pôle de croissance" qui attire l investissement vers la région. À ce titre, elle a reçu 9,9 milliards de dollars d investissements au cours de la période (soit 44,9 % des

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