Un peu plus de JB dans les abattoirs français Un marché turc cahotique Des exportations de viande toujours en recul

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1 Décembre 2012 numéro 230 le chiffre du mois 4,12 /kg carc., du JB R3 en Allemagne fin novembre (+29 centimes/2011 et + 21 centimes /JB R3 français). zoom La production de viande au Brésil. REGARDS sur les viande bovine MARCHÉS Jeunes bovins, la baisse de l offre européenne de jeunes bovins soutient les cours l Des abattages européens en repli dans l Union européenne Les prix se maintiennent en Italie Les prix allemands poursuivent leur escalade La Pologne exporte moins, mais recentre ses ventes sur l UE l les cours reprennent quelques centimes en France Un peu plus de JB dans les abattoirs français Un marché turc cahotique Des exportations de viande toujours en recul Femelles, l Femelles, le marché européen reprend des couleurs Nette diminution des réformes allaitantes Erosion de la consommation Les importations restent contenues, à des prix toujours élevés l Vaches, stabilisation des cours français Un peu plus de réformes sur le marché allemand Hausse de cheptel en Irlande Arrêt de la baisse de la production britannique en 2013? Maigres, une fin d'année compliquée Veaux de boucherie, prudence des opérateurs Veaux de 8 jours, des cours toujours très bas lait de vache Collecte ralentie et fermeté sur les marchés l Un marché des ingrédients très bien orienté Collecte ralentie dans les grands bassins exportateurs Des échanges internationaux maintenus Pause dans le redressement des cours l Collecte UE : vers un rebond de la production Collecte laitière française : le retard se réduit Collecte stable en Europe du Nord Au Royaume-Uni, la collecte dévisse depuis septembre viande ovine Tensions naissantes sur les marchés l Viande ovine en UE et dans le monde : vers une hausse des volumes exportés? Royaume-Uni : recul des volumes disponibles pour l export jusqu'en octobre Irlande : Une production toujours en hausse Nouvelle Zélande : reprise des abattages et hausse des exportations en octobre l Viande ovine en France : stagnation des cours de l'agneau Rebond des abattages pour l Aïd Nouveau recul des importations en septembre Une embellie de la consommation en octobre? Les exportations d agneaux de lait menacées lait de chèvre Un ralentissement brutal La collecte en chute libre Les stocks revenus à la normale Un marché des fromages toujours atone

2 Viande bovine 1 sur 1 11/12/ :56 Viande bovine Jeunes bovins, La baisse de l offre européenne de jeunes bovins soutient les cours Jeunes bovins en UE, des abattages européens en repli Jeunes bovins en France, les cours reprennent quelques centimes Femelles Femelles, le marché européen reprend des couleurs Vaches, stabilisation des cours français Maigre, une fin d'année compliquée Veau de boucherie, prudence des opérateurs Veau de 8 jours, des cours toujours très bas

3 Jeunes bovins 1 sur 1 11/12/ :08 Jeunes bovins, La baisse de l offre européenne de jeunes bovins soutient les cours Deux articles font le point sur le marché ce mois-ci : Jeunes bovins en UE, des abattages européens en repli Jeunes bovins en France, les cours reprennent quelques centimes

4 Jeunes bovins en UE, des abattages européens en repli 1 sur 1 11/12/ :59 Jeunes bovins en UE, des abattages européens en repli L offre européenne de jeunes bovins recule, ce qui permet de maintenir les cours malgré une consommation peu dynamique dans les pays d Europe du Sud. La production de jeunes bovins européenne continue de s éroder. En septembre, les abattages de mâles non castrés enregistraient une baisse de 14% en Italie (à têtes), de 11% en Allemagne (à têtes) et de 12% en Pologne (à têtes). Ils étaient stables en Espagne à têtes, et en progression de 7% en France après une année atypique marquée par le début des envois en vif vers la Turquie. Sur les 9 premiers mois de l année, ces cinq plus gros producteurs européens ont abattu ensemble 1,34 million de téc de mâles non castrés, soit 6% de moins que l an dernier. Les prix se maintiennent en Italie En Italie, la baisse de l offre, qu elle soit nationale ou importée (les volumes de viande bovine importée enregistrent une baisse de 4% sur les huit premiers mois de l année), permet de compenser la baisse de la demande. Les cours sont stables à Modène depuis 3 semaines et dépassent toujours leurs prix élevés de fin 2011, de 1% pour les Charolais de première catégorie et de 3% pour les Limousins extra. La demande privilégie toujours les carcasses plus petites, qui engendrent moins de problèmes de trésorerie pour les boucheries traditionnelles et supérettes qui s approvisionnent pour la plupart encore en carcasses entières. En outre, les bouchers peinent à maintenir leurs volumes et préfèrent donc les carcasses de taille réduite qui permettent de maintenir une rotation suffisante pour garantir la fraîcheur de la viande. Les prix allemands poursuivent leur escalade Les prix des jeunes bovins allemands continuent de grimper. Ils ont encore progressé de 6% en un mois pour se situer fin novembre 8% au-dessus de leurs niveaux de 2011, à 4,12 /kg de carcasse pour le JB R et 3,84 /kg pour le JB O. Cette hausse est saisonnière à l approche des fêtes de fin d année. Les niveaux atteints dépassent largement ceux observés dans les pays voisins. La crise épargne l Allemagne pour le moment et la demande se porte bien outre Rhin les experts d AMI prévoient une hausse de près de 2% de la consommation en Par ailleurs, l offre de jeunes bovins recule, de même que les volumes importés (-11% sur huit mois), en particulier en provenance d Argentine (-16%) qui constituait un concurrent de choix pour les pièces haut de gamme, notamment dans le secteur de la restauration commerciale. La Pologne exporte moins, mais recentre ses ventes sur l UE Faute de volumes suffisants, la Pologne a réduit de 3% ses exportations de viande fraîche sur les huit premiers mois de l année, à téc. Handicapées par la hausse des droits de douane, les expéditions vers la Turquie ont chuté de 37% à téc. Elles ont en revanche progressé de 13% vers les Pays-Bas (à téc) et de 41% vers l Espagne (à téc). Elles ont été stables vers l Italie, à téc.

5 Jeunes bovins en France, les cours reprennent quelques centimes sur 2 11/12/ :00 Jeunes bovins en France, les cours reprennent quelques centimes Avec la réouverture du marché turc début novembre et la perspective d ouverture de nouveaux contingents à droits nuls en Algérie, les cours des jeunes bovins français ont repris des couleurs. Les cotations des jeunes bovins français ont regagné quelques centimes en novembre pour se situer en fin de mois 2 à 6% au-dessus de leurs niveaux de 2011, à 4,11 /kg de carcasse pour le JB U, 3,95 /kg pour le JB R et 3,53 /kg pour le JB O. Un peu plus de JB dans les abattoirs français Après une hausse de 8% en septembre qui marquait une inversion de tendance par rapport aux mois précédents, les abattages de mâles non castrés ont à nouveau progressé de 7% en octobre pour totaliser têtes. Les tonnages ont enregistré une augmentation encore plus forte, les poids carcasse étant en hausse de 2% sur les deux mois. En effet, non seulement la proportion de mâles de races à viande est supérieure à l an passé, ce qui fait augmenter la moyenne des poids carcasse, mais les poids ont également progressé pour l ensemble des races à viande, de même que pour l ensemble des laitiers. Il semblerait que les prix élevés de la viande aient poussé les éleveurs à alourdir les animaux. Cette hausse des abattages est le résultat d une part de la baisse des exportations de vifs vers la Turquie (rappelons que l ouverture du marché turc avait eu lieu pour les bovins vivants en septembre 2011 et avait conduit à des flux important d animaux), et d autre part d une petite hausse des disponibilités en France. En effet, la BDNI enregistrait au 1er octobre un excédent de mâles de races à viande de 18 à 24 mois par rapport à 2011, qui faisait plus que compenser le déficit ( têtes ) de mâles laitiers. La hausse se serait poursuivie en novembre d après Normabev : sur les trois premières semaines du mois, les abattages de jeunes bovins de races à viande ont progressé de 8% et ceux de races laitières de 1%. Un marché turc cahotique Le marché turc est resté fermé pendant un mois, le gouvernement turc souhaitant soulager avant l Aïd les engraisseurs locaux en proie à des coûts de production faramineux. Il a toutefois rouvert début novembre, mais avec des droits de douane plus importants : 40% pour les bovins d abattage et 100% sur la viande. Dans ce contexte, moins de taurillons seraient partis du port de Sète vers la Turquie en novembre, contre en L Algérie aurait quand à elle commandé têtes et le Liban 500. Mais ce qui occupera les opérateurs en deuxième quinzaine de décembre c est l ouverture au 1er janvier de nouveaux contingents à droits nuls en Algérie. Neuf bateaux sont prévus au départ du port de Sète, essentiellement chargés de taurillons semi-finis et finis. Des exportations de viande toujours en recul Malgré un peu plus de disponibilités en septembre, les exportations françaises de viande bovine sont restées inférieures de 20% à leur niveau de 2011, s inscrivant dans la tendance des mois précédents. Les ventes vers l Italie ont reculé de 6% à téc, celles vers la Grèce de 21% à téc et celle vers l Allemagne de 30% à téc. D après certains opérateurs, les ventes seraient toutefois reparties à la hausse vers l Italie au mois d octobre grâce au retour des disponibilités en France.

6 Femelles 1 sur 1 11/12/ :08 Femelles Ce mois-ci dans votre webzine, deux articles font le point sur le situation du marché : Femelles, le marché européen reprend des couleurs Vaches, stabilisation des cours français

7 Femelles, le marché européen reprend des couleurs 1 sur 1 11/12/ :09 Femelles, le marché européen reprend des couleurs Les cours des vaches se stabilisent voire repartent à la hausse après deux mois de baisse saisonnière. Même si les réformes ont été localement plus nombreuses face à une dégradation de la rentabilité laitière ou des conditions fourragères défavorables, l offre européenne reste réduite et les abatteurs cherchent à sécuriser leur approvisionnement à l approche des fêtes. Suite au recul du cheptel européen en 2011, allaitant (-2% par rapport à 2010) comme laitier (-1%), les abattages européens de vaches affichent un recul de 2% en volumes sur les 9 premiers mois de l année. La production européenne de bœufs, qui se retrouve en France sur les mêmes marchés que les femelles, est quant à elle en recul de 12% sur la même période. Stabilisation des cours allemands Le dynamisme laitier allemand continue de limiter les réformes mais la hausse saisonnière des abattages s est traduite par un repli des cours en septembre et octobre. En effet, la demande intérieure pourtant plutôt dynamique y compris en produits transformés a peiné à absorber des volumes supplémentaires. La situation s est toutefois équilibrée en novembre permettant la stabilisation des cours. La cotation de la vache O allemande, à 3,11 /kg de carcasse se situe encore 5% au-dessus de son niveau 2011 et 36% au dessus de son niveau Un potentiel de production accru en Irlande L accélération des sorties liée à l exceptionnelle pluviométrie estivale a été stoppée en septembre. Les abattages de bœufs et de génisses ainsi que ceux de vaches ont de nouveau été en net retrait par rapport à 2011 (-17% pour l ensemble des gros bovins), de même qu en octobre (-11%). Si la faiblesse des abattages de bœufs résulte notamment du niveau élevé des exportations de mâles maigres en 2010, l offre réduite de génisses semble en partie liée à la rétention des jeunes femelles dans les élevages laitiers, dans les starting blocks pour profiter de la fin des quotas. Reste à savoir si la quantité et la qualité des fourrages permettra cet hiver de conforter la recapitalisation, laitière et allaitante, initiée en 2011 (+2% pour les deux cheptels reproducteurs en juin 2012 par rapport à juin 2011). Quoi qu il en soit, le potentiel de production irlandais est accru pour 2013 et 2014 avec un bon de 14% du nombre de mâles de 1 à 2 ans, d autant plus que la découverte de cas de Schmallenberg cet automne limitera sans doute les exportations de bovins vivants. Bord bià prévoit ainsi une production nationale en hausse de 9% en Réajustement à la baisse du cheptel britannique Si les abattages britanniques de bœufs et de génisses sont restés en deçà de ceux de 2011 cet automne, dans la tendance du début d année, les abattages de vaches ont progressé de 2% en septembre et 6% en octobre avec des poids moyen en baisse de 3%. Les inquiétudes sur les disponibilités fourragères pour l hiver ont encouragé les éleveurs, en particulier les laitiers, à réajuster leur cheptel à la baisse. Les cours du prime cattle sont repartis à la hausse : à respectivement 4,45 et 4,42 /kg de carcasse les cotations du bœuf R et de la génisse R se situent fin novembre 13% au dessus de l an dernier. En revanche, les cours des vaches sont restés plutôt atones, pénalisés par la hausse de l offre et la piètre finition d un grand nombre d entre elles.

8 Vaches, stabilisation des cours français 1 sur 1 11/12/ :09 Vaches, stabilisation des cours français La demande française est loin d être euphorique mais l offre de viande de vache, qu elle soit nationale ou importée, reste réduite. Les cours se sont donc stabilisés à des niveaux toujours nettement supérieurs aux années précédentes. Les cotations des vaches O et P se sont stabilisées en novembre à respectivement 3,42 et 3,13 /kg de carcasse, après deux mois de baisse saisonnière durant lesquels elles ont perdu 30 à 40 centimes. Les cotations des vaches de races à viande R et U, déjà stabilisées depuis mi-septembre en raison de l offre contenue, se sont respectivement maintenues à 4,13 et 4,48 /kg de carcasse. Pour l ensemble des conformations, les cotations restent 12 à 18% supérieures à leur niveau de 2011, et 25 à 30% supérieures à leur niveau de Nette diminution des réformes allaitantes En rupture avec la tendance saisonnière habituelle, les abattages de vaches ont été plus faibles en octobre qu en septembre : avec têtes seulement, ils ont enregistré un repli de 9% par rapport à 2011, mais sont aussi retombés sous leur niveau de 2010 (-3%) pour la première fois depuis le début de l année. D un côté, les réformes laitières sont restées proches des niveaux de 2011 jusque mi-octobre, incitées par le repli du prix du lait alors que le coût des aliments flambe de nouveau depuis cet été. De l autre, les réformes allaitantes ont été nettement moins nombreuses que l an dernier (-12% sur septembre-octobre d après Normabev), bien en dessous de la tendance Non seulement le cheptel a reculé de plus de 2% depuis l automne 2011, mais le taux de réforme est désormais bien moindre que l'an passé quand la décapitalisation battait son plein. Résultat de ces évolutions divergentes, le poids moyen des carcasses était en baisse de 2 kg par rapport à 2011 en septembre alors même que les vaches de races à viande ont été abattues plus lourdes. Erosion de la consommation Les mois se suivent et ne se ressemblent pas : après un recul de 6% de la consommation calculée par bilan en août, c est une hausse de 7% qui est enregistrée en septembre. Mais la tendance annuelle reste bien à l érosion de la consommation de viande bovine, évaluée à -1 % sur 9 mois. Le panel Kantar d achat des ménages va dans le même sens : l ensemble des achats de bœuf est estimé en repli de 2% d un an sur l autre en cumul sur 44 semaines. Le repli est légèrement inférieur pour les seules viandes fraîches (-1,5%) pour lesquelles le prix moyen d achat a pourtant progressé de plus de 4% sur la même période (12,60 /kg). Les importations restent contenues, à des prix toujours élevés Sur les 3 premiers trimestres, les importations sont restées contenues. Hors veau, la France a importé téc de viande bovine, certes téc de plus qu en 2011 (+6%) mais téc de moins que le volume moyen (-6%). Les volumes sont en repli en provenance de nos principaux fournisseurs où les disponibilités sont réduites et les prix toujours élevés. Les achats de viande fraîche ont en revanche vivement progressé en provenance d Espagne (+43% en septembre et +28% sur 9 mois, à téc), la sècheresse ayant conduit à des abattages massifs de vaches espagnoles qui ne sont pas absorbées par le marché national et donc bradées à l export : aux frontières françaises, la viande fraîche espagnole a été achetée en moyenne à 3,13 /kgéc en septembre contre 4,39 /kgéc toutes provenances confondues.

9 Maigre 1 sur 2 11/12/ :10 Maigre, une fin d'année compliquée Face à une demande atone en Europe, les sorties du mois de novembre ont accentué la baisse des cours des animaux maigres. Toutefois, le timide retour des pays du Maghreb marque une ouverture. Les exportations françaises d animaux maigres ont fortement reculé en septembre. Avec près de animaux expédiés, la baisse a atteint 13% par rapport à 2011 et 12% par rapport à Sur les 9 premiers mois, le recul se chiffre à 14% d une année sur l autre. La catégorie des animaux de kg est la plus touchée, avec un repli de 40%, qui s explique en partie par l effondrement des achats espagnols. Les mâles de plus de 300 kg accusent une baisse de 8%, surtout due à la faible demande italienne pour ces animaux. Seule la catégorie des femelles de plus de 300 kg affiche une hausse (+29%). Toutes les destinations d animaux maigres français enregistrent un recul. L Italie, principal acheteur, limite sa baisse à 7% sur les 9 premiers mois de l année. L Espagne a réduit ses achats de 40%, la Grèce de 60% et les pays tiers de 40%. La part de l Italie dans les exportations françaises a donc progressé pour retrouver le niveau qu elle avait il y a 4 ans (84%). Une demande atone en Europe La demande italienne a été très calme au mois de novembre, renforçant la pression sur les cours. Face à une consommation apparemment peu dynamique, les ateliers italiens semblent ne se vider que lentement. Certains ateliers restent vides car leurs propriétaires estiment difficile de se plier à la nouvelle règle du paiement à 60 jours de leurs achats. Les opérateurs italiens hésitent étant données les pertes enregistrées cette année, après avoir acheté des broutards à des prix plus élevés sans que la hausse du prix de la viande ne soit proportionnelle à la hausse de leurs charges. Les engraisseurs italiens s attendaient en effet à une progression des prix en fin d année, mais les cours semblent plafonner à des niveaux déjà relativement élevés. En France, les engraisseurs ont rempli leurs ateliers en septembre-octobre et ont limité leurs achats en novembre. Les achats de l Espagne et de la Grèce sont restés très limités. La seule ouverture provient des pays du Maghreb qui ont profité de la baisse des cours pour procéder à quelques achats. La Tunisie surtout, et un peu le Maroc, ont timidement renoué le contact avec les exportateurs français pour des commandes portant sur quelques centaines d animaux. L Algérie représente également un espoir pour la fin de l année et le début de l année prochaine. Si les contingents à droits nuls sont confirmés, entre et bovins maigres pourraient être exportés. Mais ce contingent pourrait être rempli en quelques jours. Poursuite de la baisse des cours en novembre Face à cette demande globale relativement faible, les cours ont poursuivi leur baisse. Entamée en septembre avec les mâles Charolais, elle a ensuite touché les mâles Limousins mi-octobre avant de s étendre aux femelles en novembre. Les effectifs de femelles mis en marché se sont en effet accrus lors de la décharge des herbages alors que la demande faiblissait. Ainsi, la cotation de la Charolaise U de 270 kg a perdu 8 centimes, pour terminer le mois de novembre à 2,41 /kg, un niveau cependant toujours supérieur de 13% à celui de l année dernière. Les cotations des mâles Charolais lourds sont les plus affectées car ces animaux ne correspondent pas à la demande italienne du moment. La cotation du Charolais U de 500 kg a reculé de 11 centimes en novembre pour retrouver son niveau de l année dernière à 2,34 /kg. Celle du Charolais U de 400 kg s est repliée de 9 centimes pour afficher 2,49 /kg fin novembre, 2% au-dessus de son niveau de

10 Maigre 2 sur 2 11/12/ :10 l année dernière. Les naissances allaitantes ayant été inférieures à celles de l année dernière à partir du mois de mars: les sorties pourraient être limitées en début d année prochaine. Mais certains éleveurs ont gardé leurs animaux dans l espoir d une remontée des cours en toute fin d année ou en début d année prochaine, ce qui pourrait avoir pour effet de lisser les sorties.

11 Veau de boucherie 1 sur 2 11/12/ :10 Veau de boucherie, prudence des opérateurs Le succès du Festival du veau a permis de redonner un peu d air au secteur du veau de boucherie. Mais la prudence reste de mise pour les mises en place destinées aux sorties de l année prochaine. Selon le panel Kantar, les achats des ménages ont progressé de 2,6% sur les deux dernières périodes P10 et P11 (10 septembre 4 novembre) qui englobaient les opérations du Festival du veau. Ce chiffre montre le bon déroulement de cette action interprofessionnelle qui a permis de redonner un peu de souffle au secteur. Les abattages avaient en effet souffert de la mauvaise tenue de la consommation lors de la rentrée, obligeant les intégrateurs à retarder les sorties. Le pic de consommation fin septembre-début octobre a permis de fluidifier le marché et d absorber le retard accumulé depuis fin août. Mais cet appel d air a été de courte durée, puisque les abattages sur l ensemble du mois d octobre ont enregistré un repli de plus d 1% en volume. Sur les 10 premiers mois, la baisse des abattages atteint 3% en volume. La cotation du veau rosé clair O a poursuivi sa progression, enclenchée avec deux mois de retard par rapport aux années précédentes. Elle termine le mois de novembre à 6,14 /kg carcasse, un niveau supérieur de 1% à celui de l année dernière mais qui permet à peine aux entreprises d atteindre le point d équilibre économique étant donnée la hausse des charges. Les sorties du mois de décembre et de janvier devraient être en repli par rapport à celles de 2011/12. Les conséquences des mises en place prudentes effectuées cet été ont été accentuées par les retards enregistrés sur les sorties de veaux gras. La prudence semble également être le mot d ordre pour les mises en place à effectuer dans les mois à venir. Remontée des cours aux Pays-Bas La limitation volontaire des mises en place aux Pays-Bas depuis 1 an semble finir par porter ses fruits. Depuis janvier, la production néerlandaise est en recul de 5% en têtes et de 2% en volume. Cette offre réduite a permis une remontée des cours depuis le début du mois d août. Le cours du veau blanc pie-noir néerlandais a atteint fin novembre 5,25 /kg carcasse, un niveau 3% supérieur à l année dernière. Faute d offre, les exportations néerlandaises accusent un recul de 5% depuis janvier. Les baisses les plus prononcées concernent les envois vers la France (-17%), la Belgique (-7%) et l Italie, premier client des Pays-Bas (-6%).

12 Veau de boucherie 2 sur 2 11/12/ :10

13 Veau de 8 jours 1 sur 1 11/12/ :10 Veau de 8 jours, des cours toujours très bas La prudence des intégrateurs conduit à des mises en place limitées malgré les cours relativement bas des petits veaux. Le pic des naissances laitières est terminé. En octobre, le nombre de veaux laitiers nés viables a reculé d un mois sur l autre mais reste quasi-stable par rapport à 2011, avec naissances (+1%). Les ateliers de veaux de boucherie se sont vidés lors du Festival du veau début octobre et ont été remplis dans le courant du même mois, soulageant le marché du petit veau. Les à-coups rencontrés cette année dans les sorties de veaux gras incitent cependant les intégrateurs à la prudence dans les mises en place. Ces dernières ont été limitées en novembre, pour des sorties prévues en avril, période pas a priori particulièrement favorable à la consommation de viande de veau, entre le Festival du veau de février et le veau de la Pentecôte. En conséquence, la cotation du petit veau laitier de kg a légèrement progressé en novembre, gagnant 4 euros pour terminer le mois à 75 /tête, mais reste à un niveau inférieur de 9% à celui de 2011 (anciennes cotations) et de 15% à celui de Chez nos voisins, les cours affichent également des niveaux très bas. Le cours du petit veau laitier italien de kg est resté stable en novembre à 1,05 /kg, un niveau inférieur de 21% à celui de 2011 et de 28% à celui de En Espagne, le prix stagne à 88,5 /tête, inférieur de 22% à celui de l année dernière.

14 Lait de vache 1 sur 1 11/12/ :11 Lait de vache: Collecte ralentie et fermeté sur les marchés En décembre, deux articles font le point sur la collecte laitière et la situation des marchés : Un marché des ingrédients très bien orienté Collecte UE : vers un rebond de la production

15 Un marché des ingrédients très bien orienté 1 sur 2 11/12/ :11 Un marché des ingrédients très bien orienté Les marchés européens et internationaux des ingrédients laitiers sont très bien orientés. Le redressement des cours, amorcé en mai et stoppé en novembre, pourrait reprendre si la production laitière tarde à réagir à la remontée du prix du lait dans les principaux bassins exportateurs de produits laitiers. La demande internationale en ingrédients laitiers est toujours dynamique, notamment en Asie, et la Nouvelle-Zélande n est pas en mesure de couvrir seule les besoins supplémentaires, même si elle continue de monopoliser le marché chinois. Collecte ralentie dans les grands bassins exportateurs La collecte recule dans les principaux bassins exportateurs d ingrédients laitiers : depuis juillet dans l UE (-2% en septembre), depuis août en Argentine et depuis septembre aux Etats-Unis et en Australie. Seule la production néo-zélandaise continue de croître, mais à un rythme moins rapide (+5%) depuis juin que durant la précédente campagne (+10%). En somme, la collecte cumulée des cinq recule légèrement depuis septembre. Et ce reflux se répercute sur les fabrications de poudre maigre qui ont chuté de 6 % au sein de l UE et de 17% aux Etats-Unis en septembre, de même que sur celles de beurre (-9 % dans l UE). Des échanges internationaux maintenus Malgré cela, les échanges internationaux d ingrédients laitiers n ont pas fléchi durant le troisième trimestre. Ils ont même sensiblement progressé d un été à l autre. Car les fabricants européens disposaient de stocks importants, constitués durant le premier semestre 2012 lorsque l offre était devenue surabondante face à des acheteurs attentistes. Depuis la reprise des cours, les achats dans les principaux pays importateurs sont redevenus dynamiques. Ainsi, les échanges internationaux de beurre ont progressé de presque 20% d un été à l autre. L UE a notamment accru de 50% ses exportations(portées à tonnes) et la Nouvelle-Zélande de 20%. En revanche, les Etats-Unis et l Argentine les ont réduites faute de disponibilités. Les échanges de poudre maigre et de fromages ont aussi progressé, mais plus modérément, au profit de l UE et de la Nouvelle-Zélande. Enfin, la Nouvelle-Zélande a conforté son hégémonie sur le marché international des poudres grasses. Ses ventes ont presque doublé sur le troisième trimestre, après avoir peu varié au premier semestre. L Union européenne a de son côté connu une reprise de ses ventes qui ont ainsi compensé le ralentissement du premier semestre. Dans les prochains mois, les échanges internationaux devraient marquer le pas faute de disponibilités. La Nouvelle- Zélande ne peut couvrir à elle seule tout le supplément de demande internationale, d'autant que sa collecte progresse moins vite que durant la précédente campagne. Pause dans le redressement des cours Les marchés des ingrédients laitiers, qui ont trouvé un certain équilibre cet automne, pourraient de nouveau se tendre dans les prochains mois. Le cours du beurre sur le marché spot, stable à /tonne depuis mi-octobre, se situe en novembre à mi chemin entre le bas niveau de mi 2012 et le niveau record atteint début Le beurre européen exporté sur le marché mondial à $/tonne (2 800 /tonne) en novembre est toujours peu compétitif face au beurre néozélandais (3 250

16 Un marché des ingrédients très bien orienté 2 sur 2 11/12/ :11 $/tonne). La cotation de la poudre maigre en France demeure alignée sur le cours mondial. Stationnaire à /tonne fin novembre, elle a regagné 36% de sa valeur (+700 ) en six mois et a presque retrouvé son très bon niveau de début En revanche, le cours des poudres grasses, stabilisé à /tonne en novembre, demeure supérieur de 15% (+400 euros) à celui des poudres grasses néozélandaises. Enfin, le cours de la poudre de lactosérum, stabilisé à presque /tonne depuis septembre, est soutenu par une demande chinoise toujours forte, notamment en poudre déminéralisée destinée à la fabrication de laits infantiles. Estimé à 325 /1 000 litres en France pour le mois de novembre, le prix du lait standard valorisé en beurre (débouché UE) et en poudre maigre (débouché mondial) pourrait encore progresser dans les prochains mois et ainsi tirer à la hausse le prix à la production.

17 Collecte UE : vers un rebond de la production 1 sur 2 11/12/ :11 Collecte UE : vers un rebond de la production Après une sortie d été délicate, la collecte laitière des principaux pays laitiers européens semble retrouver lentement le chemin de la croissance. Les pays dont la production avait très fortement diminué, comme la France, affichent désormais un recul moins important, alors que les Pays-Bas approchent de la stabilité et que l Allemagne progresse désormais. La progression continue des cotations des produits laitiers industriels sur le marché mondial et le reflux modéré des coûts des matières premières entrant dans l alimentation animale semblent inciter les éleveurs à augmenter leur production. Le Royaume-Uni, toutefois, se singularise avec une collecte laitière toujours en forte baisse. Collecte laitière française : le retard se réduit La collecte laitière française n affiche plus qu un recul de 4,4 % en octobre, contre 7% en septembre, selon l enquête mensuelle FranceAgriMer. De plus, selon l enquête hebdomadaire, la collecte laitière ne serait plus en retard que de 3,5 % sur les trois premières semaines du mois de novembre. De son côté, le prix du lait commence également à se rapprocher petit à petit de son niveau de A 302 /1000 litres en octobre, le prix du lait standard n est plus que 8 % sous son niveau de 2011 à pareille époque, contre 12 % en septembre. Le redressement devrait se poursuivre dans les prochains mois compte tenu de la conjoncture positive sur le marché mondial des produits laitiers, ce qui pourrait stimuler la collecte d ici la fin de campagne. Les éleveurs disposent de très grandes marges de manœuvre à quatre mois de la fin de campagne. La collecte cumulée et corrigée de la matière se situe en effet tonnes sous le quota théorique fin novembre. Collecte stable en Europe du Nord La collecte laitière était stable en Allemagne au mois d octobre 2012 et devrait même augmenter de 0,5 % au mois de novembre selon les données hebdomadaires de l agence ZMB. La production laitière allemande s est rapidement rétablie. Depuis le point bas atteint en août, la collecte laitière a bien rebondi. L évolution du prix du lait a sans doute été le facteur décisif pour les éleveurs. En effet, même s il est toujours inférieur de 8% à son niveau de l année précédente, à 319 /1000 litres en octobre (standard 32-38), il a augmenté de 30 /litre depuis août et dépasse désormais le prix du lait français. Aux Pays-Bas, la collecte laitière reste en léger recul au mois d octobre (-1 %). Comme en Allemagne, les éleveurs profitent d un prix du lait qui amorce un rebond faisant écho à la bonne tenue des cours sur le marché mondial. A 328 /tonne payé, il progresse de 8 /tonne en un mois et retrouve son niveau de mai Fin novembre, la collecte cumulée des Pays-Bas se situe exactement au niveau du quota théorique. Au Royaume-Uni, la collecte dévisse depuis septembre Contrairement à la plupart des pays du nord de l UE, la production du Royaume-Uni continuer à diminuer. Selon les données provisoires de Dairyco, elle chute en novembre comme en octobre de 6,4 %, tombant ainsi pour la première fois sous la barre symbolique du million de tonnes collecté, ce qui n était pas arrivé lors de la crise de 2009.

18 Collecte UE : vers un rebond de la production 2 sur 2 11/12/ :11 Comme dans le reste de l Europe, les éleveurs doivent faire face à la flambée du coût de l alimentation animale. De plus, les conditions climatiques exécrables de l été ont fortement pénalisé la production fourragère. Les données d abattage montrent d ailleurs une hausse de 6 % des vaches abattues en octobre. Cela semble indiquer que les éleveurs réforment une partie de leurs bêtes pour éviter le manque de fourrage en l hiver. Même le maintien du prix du lait, à 291 /1000 litres au mois d octobre, au même niveau qu en 2011, ne permet pas de stimuler la collecte. Ramené en euro, il progresse même de 8 %. Il devrait en outre continuer de monter puisque les contrats de vente passés avec la grande distribution ont été renégociés à la hausse. Force est ainsi de constater que le dynamisme affiché par la filière anglaise en 2010 et 2011 s est rapidement essoufflé. La production laitière pourrait retrouver son déclin des années antérieures. L Irlande, qui a également connu une période climatique très défavorable, semble cependant mieux se rétablir. Après avoir reculé de plus de 7 % d un été à l autre, les livraisons n affichent plus qu un retard de 2 % en octobre Les éleveurs sont notamment motivés par un prix du lait redevenu stimulant. Il a bondi de 38 /1000 litres en deux mois à 326 /1000 litres en octobre.

19 Viande ovine 1 sur 1 11/12/ :13 Viande ovine: Tensions naissantes sur les marchés En décembre, deux articles font le point sur la production et la consommation européennes : Viande ovine en UE et dans le monde : vers une hausse des volumes exportés? Viande ovine : vers une recrudescence des imports?

20 France : stagnation des cours de l'agneau 1 sur 2 11/12/ :13 Viande ovine en France : stagnation des cours de l'agneau Si le cours français de l agneau reste à des niveaux historiquement élevés, sa hausse saisonnière est impactée par une demande morose et par la baisse des cours outre-manche. A 6,37 /kg de carcasse fin novembre, le PMP des régions calculé par FranceAgriMer n a gagné que 7 centimes en deux mois. Il se situe désormais 1% en-dessous de son niveau de l année dernière. Rebond des abattages pour l Aïd En octobre, les abattages d ovins ont connu un sursaut en réponse à une poussée de la demande pour la fête de l Aïd, fixée au 26 octobre cette année, alors qu elle avait eu lieu le 7 novembre en Les chiffres des abattages français publiés par le SSP indiquent une progression de 14% d'une année sur l'autre, avec agneaux abattus en octobre. De même, les effectifs d ovins de réforme abattus auraient bondi de pas moins de 31% sur un an. Ces chiffres peuvent paraître surévalués, et sont sujets à révision. Par ailleurs soutenue par un alourdissement des poids carcasses des agneaux (+1%), la production française de viande ovine aurait atteint téc en octobre, soit 18% de plus qu en En cumul depuis janvier, elle reste néanmoins en retrait de 1% par rapport à sa valeur de Nouveau recul des importations en septembre Après un rebond en août, les importations françaises de viande ovine ont reculé en septembre. A téc, elles se situaient 13% en-dessous de leur niveau de l année dernière. Poursuivant la tendance entamée en début d année, les achats en provenance du Royaume-Uni et de Nouvelle-Zélande ont lourdement baissé, de plus de 30%, à respectivement téc et téc. Deux fournisseurs font à nouveau figure d exception: les importations en provenance d Irlande et d Espagne ont bondi de 15% sur un an, pour atteindre respectivement et 600 téc. La hausse des abattages en Irlande et la baisse de la consommation en Espagne ont en effet permis aux opérateurs de ces deux pays de tirer profit des retraits britannique et néozélandais sur le marché français. En cumul de janvier à septembre, les importations françaises de viande ovine se sont repliées de 5% par rapport à Cette baisse pourrait être modérée au cours du dernier trimestre, face au regain de compétitivité des marchandises britanniques et irlandaises, mais aussi à la hausse des envois enregistrée par les douanes néozélandaises.

21 France : stagnation des cours de l'agneau 2 sur 2 11/12/ :13 Une embellie de la consommation en octobre? Les derniers résultats du panel Kantar semblent encourageants. En effet, sur la période P11, les achats de viande d agneau par les ménages auraient progressé de plus de 2% par rapport à 2011, tandis que les prix au détail augmentaient dans les mêmes proportions. Ces chiffres doivent néanmoins être pris avec précaution en raison du décalage des périodes analysées par Kantar : en 2012, la P11 recouvre quatre semaines jusqu au 4 novembre, Aïd inclus, alors que l'aïd était en P12 l'année dernière. En cumul depuis janvier, les achats d agneau par les ménages restent en recul de près de 2,5%. Les exportations d agneaux de lait menacées Les exportations saisonnières d agneaux de lait vers l Espagne et l Italie, cruciales pour les bassins laitiers des Pyrénées-Atlantiques, de Roquefort et de Corse, sont aujourd hui à la peine : malgré la décapitalisation laitière en vigueur dans le Sud de l UE, la baisse de consommation dans cette région est telle qu elle affecte les exportations françaises d agneaux vivants. En outre, les problèmes relatifs à la solvabilité des importateurs et à l allongement des délais de paiement aggravent la situation. La demande ibérique est la plus affectée. La cotation espagnole de l agneau de moins de 7 kg est en effet tombée à 8,98 /kg de carcasse fin novembre, 17% en-dessous de sa valeur de 2011, et 7% en-dessous de celle de Les échanges pendant les semaines 50 à 52, au cours desquelles la majorité des volumes est exportée, sont cependant difficiles à prévoir : la faible constitution de stocks pourrait soutenir les exportations destinées à approvisionner les marchés italien et espagnol au moment des fêtes de fin d année.

22 Vers une hausse des volumes exportés en UE et dans le monde? 1 sur 2 11/12/ :13 Viande ovine en UE et dans le monde : vers une hausse des volumes exportés? Le fléchissement des cours de l agneau se poursuit outre-manche : le marché est encombré par le décalage des sorties d agneaux, la reprise des importations de viande néozélandaise et à la faible demande des partenaires européens. Fin novembre, la cotation britannique de l agneau lourd ne dépassait plus 4,32 /kg de carcasse, soit 13% de moins que l année précédente. De même, la cotation irlandaise est en repli de 13 % par rapport à 2011, à 3,89 /kg de carcasse. Royaume-Uni : recul des volumes disponibles pour l export jusqu'en octobre Au Royaume-Uni, les mauvaises conditions climatiques persistent, et avec elles les difficultés rencontrées par les éleveurs pour finir leurs agneaux. En octobre, les sorties d agneaux britanniques ont ainsi reculé de 7% en effectif par rapport à 2011, avec en outre des carcasses plus légères (-2%). Cela a abouti à une chute de production de 9%, à téc. Ce décalage dans les abattages d agneaux devrait déboucher sur un regroupement des sorties fin 2012 et début 2013 et engorger alors le marché. En cumul sur 10 mois, la production de viande d agneau plafonnait 7% en-dessous de son niveau de l année précédente. Le redémarrage de la consommation de viande ovine au Royaume-Uni a limité les volumes disponibles pour l export, qui chutaient de 21% en septembre, à téc. En effet, le regain d importations en provenance de Nouvelle- Zélande ce même mois (+27% à 3000 téc) n'a pas suffi à compenser la baisse de la production. La diminution des envois britanniques a été particulièrement marquée à destination de la France en septembre, avec un repli de 26% par rapport à En cumul de janvier à septembre, la baisse par rapport à l année dernière se portait à 12%. En revanche, l essor des volumes exportés vers les pays tiers se maintienait avec une hausse de 92% en septembre (+80% en cumul depuis janvier). Irlande : Une production toujours en hausse Impulsée par la recapitalisation du cheptel ces deux dernières années, la tendance haussière de la production irlandaise se confirme. En septembre, agneaux été abattus pour une production de viande de téc, soit 5% de plus que l année précédente. En cumul depuis janvier, la production totale de viande ovine irlandaise augmente de 7% par rapport à la même période de Malgré la hausse de consommation enregistrée dans le pays en 2012, l abondance de disponibilités a permis à l Irlande de développer sensiblement ses exportations de viande ovine. En août, les envois irlandais ont ainsi bondi de 27% par rapport à 2011, à téc. Si les destinations principales restent la France et le Royaume Uni avec respectivement téc (+27%) et téc (+5%), l Irlande développe également ses exports vers des destinations secondaires. L Allemagne et les pays tiers (dont Hong Kong) ont ainsi vu leurs importations de viande ovine irlandaise grimper de respectivement 29% et 260%. Nouvelle Zélande : reprise des abattages et hausse des exportations en octobre

23 Vers une hausse des volumes exportés en UE et dans le monde? 2 sur 2 11/12/ :13 Les abattages néozélandais d agneaux, qui étaient en baisse durant l'hiver austral, sont repartis à la hausse en octobre. Les abattages d agneaux progressent de 24% par rapport à octobre 2011, pour des poids de carcasses légèrement inférieurs (-0,6 kg). La production de viande d agneau dépasse ainsi de 21% celle de l année précédente, à téc. Cette hausse de production se répercute directement sur les exportations. En octobre, les exportations néozélandaises, favorisées en outre par des niveaux de prix très bas et par la liquidation de stocks constitués plus tôt dans l année, augmentent de 22% par rapport à 2011, à téc. La hausse la plus importante a de nouveau lieu à destination de l Asie (+45% à téc). Les envois vers l Europe grimpent également (+23% à téc), notamment vers la France (+60% à téc) et le Royaume-Uni (+32% à téc). En cumul depuis le mois de janvier, les expéditions néozélandaises restent néanmoins stables par rapport à l année précédente.

24 Lait de chèvre 1 sur 2 11/12/ :14 Lait de chèvre, un ralentissement brutal La collecte a continué de chuter cet automne dans un contexte de prix difficile pour les éleveurs. Avec des importations toujours en recul, la forte baisse de la fourniture de lait a permis de liquider le surstock de produits de report. Mais les fabrications de fromages restent peu actives et mettent en évidence la stagnation des débouchés. La collecte en chute libre La collecte a reculé de 32 millions de litres sur les 9 premiers mois de l année (-7%) par rapport à 2011 selon FranceAgriMer. Depuis avril, la baisse de la collecte a varié de 8 à 14% selon les mois, avec un véritable décrochage au troisième trimestre. Selon un sondage, celui-ci s est poursuivi en octobre et novembre. Les éleveurs ont donc sévèrement réduit leurs livraisons sous l effet de la baisse du prix du lait, de la flambée du prix des aliments et des mesures de limitation de la collecte. Beaucoup sont en grande difficulté. Les volumes ont baissé sur les 9 premiers mois de l année de 6% en Centre-Ouest, de 10% dans le Centre et de 17% dans le Sud-Ouest. Dans cette dernière zone, le retournement de situation est spectaculaire car la croissance y était restée importante jusqu à l année passée avec la montée en puissance de nombreux éleveurs récemment installés. Cette catégorie d éleveurs est tout particulièrement frappée de plein fouet par le ciseau des prix. Un grand nombre d exploitations sont en crise financière, notamment celles qui sont très spécialisées en lait de chèvre. Les autres doivent compenser les pertes avec le revenu d autres productions. Cette situation dramatique risque de se traduire par des abandons de production et par un nouveau décrochage de la collecte lors de la prochaine campagne. Les stocks revenus à la normale D'un autre côté, les importations de produits intermédiaires ont continué de se restreindre, de près de 3 millions de litres sur les 9 premiers mois de l année. Au total, pendant cette période, la fourniture de matière première (collecte + importations) a chuté de plus de 7%. Les importations n en représentent plus que 9%, leur plus basse contribution depuis longtemps. Les pays fournisseurs, Espagne et Pays-Bas, connaissent de leur côté un marché tendu avec des prix du lait de chèvre en forte hausse. Conséquence des restrictions de l approvisionnement de l industrie, les stocks de produits de report étaient fin septembre en baisse de 36% par rapport à 2011 selon FranceAgriMer. Ils sont revenus tout juste à leur niveau nécessaire pour assurer la régulation des apports compte tenu de la saisonnalité de la collecte. Les surstocks accumulés ces dernières années, qui ont tant pesé sur les équilibres de la filière, ont donc complètement disparu. Un marché des fromages toujours atone Malgré un léger regain d activité estival, les fabrications de fromages restent sur une tendance stagnante, avec sur les neuf premiers mois seulement 360 tonnes de fromages supplémentaires par rapport à Après des croissances spectaculaires répétées d année en année, l activité industrielle semble depuis 2009 être entrée dans une phase de très faible évolution. Au cours des 4 dernières années les fabrications n ont progressé que de 3% contre un bond de 22% au cours des 4 années précédentes. Le marché des ménages, en particulier, semble avoir maintenant atteint une certaine maturité. En outre, les fromages de chèvre semblent pâtir plus spécialement des effets de la crise. Ils se vendent moins bien que l ensemble des fromages, tant en volume qu en prix. Seules les bûchettes tirent leur épingle

25 Lait de chèvre 2 sur 2 11/12/ :14 du jeu, mais leur prix moyen est nettement inférieur à la moyenne des fromages de chèvre. Les spécialités à prix élevé, type AOC, souffrent plus particulièrement de la baisse des achats.

26 Zoom 1 sur 1 11/12/ :14 Zoom: la production de viande bovine au Brésil Le Brésil n est plus l épouvantail qu il a pu représenter pour les filières bovin viande à travers le monde dans les années Mais il faut s attendre à son retour sur les marchés mondiaux après la recapitalisation en vigueur depuis Ce retour sera plus modeste que ne le rêvent certains au Brésil, malgré les forces d une filière qui a su se doter de champions mondiaux tels que JBS et Marfrig. La baisse de la production brésilienne enregistrée de 2007 à 2011 est d abord la conséquence de la lente recapitalisation qui s est poursuivie jusqu à récemment. Tout comme la forte production des années avait été nourrie par la décapitalisation qui prévalait alors. Le cheptel brésilien est aujourd hui plus fourni que jamais et la filière conserve d importantes marges de compétitivité. Les avantages comparatifs du Brésil restent considérables : potentiel de production fourragère à bas coût, économies d échelle dans de très grandes fazendas, faible coût du travail Les comparaisons internationales de coûts de production montrent un écart d environ 1 à 2 entre les systèmes d élevages bovins viande brésiliens et européens. Des filières largement soutenues par les pouvoirs publics Considérée comme stratégique par l Etat brésilien, la filière bovin viande jouit d importants soutiens publics, via notamment des exemptions de taxes et des crédits à taux bonifiés. Premiers bénéficiaires de ces politiques, les trois géants mondiaux de l industrie brésilienne des viandes (JBS, Marfrig et Brasil Foods) ont bénéficié d apports considérables afin de financer leurs investissements sur le sol brésilien, mais aussi leur expansion internationale. L Etat investit encore plus massivement pour améliorer les infrastructures de transport, dont l obsolescence actuelle laisse encore de nombreuses régions à l écart des marchés mondiaux. Malgré les gros efforts réalisés en matière de contrôle et d éradication de la fièvre aphteuse, les réglementations sanitaires brésiliennes restent peu contraignantes. Cependant ces faibles contraintes ont aussi leurs revers, comme des arrêts d importations suites à des découvertes de résidus d antimicrobiens ou d antiparasitaires dans des containers de viandes brésiliennes. L expansion de la filière brésilienne est aujourd hui confrontée à la régression des surfaces en herbe et à la faible intensité de ces cycles de production. Réduction des surfaces de pâturage Au Brésil comme ailleurs, la concurrence pour les surfaces exercées par les productions végétales est plus active que jamais, surtout dans les régions côtières et dans les zones désenclavées du Centre-Ouest. En outre, l avancée du front pionnier amazonien est désormais freinée par une législation environnementale qui paraît s appliquer de façon plus stricte. Selon les experts et les chercheurs brésiliens, l intensification de l exploitation des pâturages existants est rentable. Mais la diffusion du paquet technologique est limitée. D une part l accès au conseil et aux intrants reste difficile et coûteux dans les régions enclavées de l Amazonie et du Centre-ouest. D autre part, dans les régions où la culture de maïs, de soja et de canne à sucre est possible, le coût d opportunité des capitaux à investir dans l intensification des pratiques d élevage est extrêmement élevé. Hausse modérée des exportations Pour ces raisons, nous estimons que le pic de production de 2006/2007 ne pourra être retrouvé dans les prochaines années, sauf sécheresse majeure qui entrainerait une décapitalisation massive. En outre, la demande intérieure croît à grande vitesse, grâce aux politiques redistributives mises en place par le gouvernement au bénéfice des classes les plus pauvres de la société brésilienne. Selon nos prévisions, à l horizon , les exportations pourraient se situer aux environs de 1,7 million de téc, à peu près à mi-chemin entre leur pic de 2007 et leur étiage de Pour en savoir plus: voir le Dossier Economie de l'elevage n 427: "La production de viande bovine au Brésil: le zébu est-il toujours conquérant?"

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