Prendre sa Retraite le Plus Tôt Possible :

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1 Prendre sa Retraite le Plus Tôt Possible : du Rêve à la Réalité? Yarine Fawaz Paris School of Economics fawaz@pse.ens.fr blabla bla Keywords :. Résumé JEL classification : H55, J26, J64, C41. 1

2 1 Introduction L adaptation des systèmes publics de retraite à la recomposition démographique qui remodèle les pyramides des âges est au cœur des débats de politiques publiques depuis une vingtaine d années. En effet, alors que l espérance de vie ne cesse d augmenter et que le ratio de dépendance entre actifs et inactifs se détériore, il est devenu urgent d inverser la tendance dans les pays qui avaient mis en place depuis les années 1970 des politiques de sortie de l emploi pour les travailleurs dits seniors afin de libérer du travail pour les plus jeunes. Ainsi l Europe s est-elle dotée d une stratégie commune, visant à atteindre des taux d emploi 50% pour les ans à l horizon Dans ce contexte, les déterminants du départ à la retraite avant l âge légal du système public de retraite ont fait l objet d un nombre important d études, certaines mettant l accent sur l impact de la santé, d autres sur les déterminants financiers de la prise de retraite. Mais, au niveau international, les déterminants de la retraite anticipée n ont pu être examinés que d un point de vue agrégé, en utilisant un panel de pays. L enquête Share (Survey of Health, Ageing, and Retirement in Europe) permet de combler ce vide, grâce à la profusion de données individuelles qu elle contient, aussi bien au niveau de l état de santé de l individu qu au niveau de son statut sur le marché du travail et des caractéristiques de l emploi qu il occupe. Toutefois, ce n est qu avec la mise à disposition de la vague 2 de l enquête Share, très récemment, qu il est devenu possible d étudier réellement les transitions de l activité à la retraite d une vague à l autre, et les déterminants d une telle transition. Avant cela, les études se basant sur la vague 1 étudiaient les déterminants de la retraite à partir des données sur la situation avant le départ en retraite d une population de retraités (cf. Blanchet, Debrand, 2008) ; ou bien, faute de pouvoir observer les transitions, elles s interrogeaient sur les déterminants du souhait de partir à la retraite le plus tôt possible. Notre objectif dans cet article sera, en utilisant à la fois la variabilité interindividuelle et la dimension internationale de Share, d observer les transitions de l emploi vers la retraite qui ont eu lieu entre la vague 1 et la vague 2, et de déterminer si les souhaits de départ énoncés en vague 1 se sont matérialisés en vague 2. Ainsi, nous ne nous intéressons pas directement aux déterminants purs de la prise de retraite (caractéristiques sociodémographiques, santé, satisfaction au travail, etc.), mais ceux-ci constitueront la toile de fond de notre article. Ensuite, nous poursuivrons le même fil conducteur - le lien entre souhait de départ et départ effectif - mais en ne considérant plus seulement la sortie de l emploi vers la retraite, mais toutes les transitions possibles à partir de l emploi, soit vers l emploi (pour les individus qui ne quittent pas le statut de travailleur), soit vers le chômage ou l inactivité, qu il s agisse d une cessation de travail pour invalidité, pour s occuper du foyer, ou bien encore pour des raisons ayant trait à la propriété (rentiers, etc.). Afin de comparer souhait de départ à la retraite et départ avéré à la retraite, nous nous plaçons 2

3 dans le prolongement de la littérature où la satisfaction au travail est un déterminant de l intention de démissionner, qui prédit les séparations employé-employeur. La dimension internationale de Share nous permettra de profiter de la plus grande variabilité individuelle offerte par l étude de onze pays, et de comparer si le passage du souhait à la réalité est plus ou moins facile dans certains pays. Toutefois, nous n introduirons pas les caractéristiques des systèmes publics de retraite, ce qui pourrait faire l objet d une étude économétrique plus approfondie. En outre, dans la mesure où notre intérêt pour les politiques publiques se situe au niveau européen, les différences interpays ne constitueront pas le focus principal de cet article, qui privilégiera plutôt les différences interindividuelles tous pays confondus. 2 Une Revue de la Littérature La théorie sur les déterminants de la prise de retraite explique souvent la décision de retraite par les préférences individuelles pour le retrait anticipé du marché du travail, elles-mêmes influencées par les caractéristiques du système de pension. Ainsi, les incitations financières des systèmes de retraite détermineraient en grande partie le calendrier du départ. Les systèmes de retraite plus généreux ou actuariellement neutres provoqueraient une participation des seniors à l emploi plus faible (Blondal, Scarpetta, 1999 ; Johnson, 2000 ; Duval, 2003). Plusieurs caractéristiques du système de pension entrent alors en compte dans la décision de l individu : le taux de remplacement d abord, qui incite d autant plus les travailleurs à liquider leur retraite qu il est élevé, mais aussi la progressivité du barème des droits de retraite. En effet, à taux de remplacement donné, un système qui offre des droits augmentant avec l âge du départ à la retraite décourage la sortie de l emploi à un âge inférieur à l âge normal de liquidation. Au contraire, un système qui n avantagerait pas ceux qui continuent à travailler après l âge normal de la retraite peut être considéré comme taxant ces individus puisque le nombre d années pendant lequel ils percevraient leur retraite serait inférieur, sans que le montant de leur pension soit revalorisé pour autant. Évidemment, l offre de travail ne détermine pas à part entière la décision de retraite, et il semble tout aussi logique qu un système de retraite plus généreux subventionne implicitement les entreprises qui chercheraient à se délester de leurs seniors. Mais nous nous concentrerons dans cet article sur l offre de travail. S il est vrai que les incitations financières des systèmes de retraite déterminent grandement la décision de partir, résumer toutes les autres variables individuelles qui rentrent en compte dans une telle décision à un seul paramètre de préférence pour le loisir semble un peu réducteur, du moins lorsque le but de l analyse n est pas la simulation d une réforme du système de retraite. Une base telle que Share, riche de données individuelles sur les répondants des onze pays enquêtés, permet de prendre en compte ces déterminants 3

4 non financiers, tels que l âge, le niveau d éducation, le type d emploi occupé, la situation maritale et la situation du conjoint par rapport à la retraite. Une attention particulière est portée dans l enquête Share aux variables de santé et de conditions de travail, notamment au point de vue du travailleur lui-même. Lorsqu on s intéresse aux déterminants de la décision de retraite, un dernier groupe de variables doit être considéré. Elles ont trait aux anticipations de l individu par rapport à son espérance de vie jusqu à un certain âge, ou par rapport aux futures réformes du système de retraite. Ces variables étant purement subjectives, elles subissent les mêmes critiques que toute variable subjective de la part des tenants des données purement objectives. Autrement dit, il leur est reproché de ne pas refléter la réalité mais simplement la perception des individus quant à leur état de santé par exemple, qui peut varier grandement d un individu à un autre pour un même état de santé. Pour cette raison, l enquête Share a développé des instruments pour corriger ces biais d autodéclaration, tout d abord en renseignant quantité de données objectives sur l état de santé (maladies diagnostiquées par un médecin, difficultés avec des activités quotidiennes, etc.), en faisant pratiquer des tests au répondant lors de l interview (test de vitesse de marche, test de force de préhension, etc.) et enfin en soumettant aux répondants des scénarios d état de santé de personnes souffrant plus ou moins de problèmes de santé, afin de leur faire évaluer selon leurs propres standards l état de santé de ces individus (méthode dite des vignettes d ancrage ). Nous accorderons une grande importance aux variables subjectives, en particulier aux variables d anticipation, car, en ce qui concerne la décision de prendre sa retraite, il semblerait que, plus que l espérance de vie objective, le nombre d années qu un individu pense qu il lui reste à vivre pourrait l inciter à partir à la retraite ou à l inverse à repousser ce départ. De la même façon, les croyances des individus quant aux futures réformes du système de retraite comptent plus pour leurs décisions individuelles que les projets de lois eux-mêmes. Ainsi Hurd, Smith, et Zissimopoulos (2004) ont montré que les individus anticipaient de façon assez juste leur espérance de vie, et que celle-ci avait un impact sur la date à laquelle ils quittaient le marché du travail pour la retraite. Les aspirations à la retraite le plus tôt possible ont été au cœur de nombreuses contributions depuis la sortie de la vague 1 de Share. Nous en rappellerons les principaux résultats par la suite. De la même façon que l état de santé subjectif prédit assez bien l espérance de vie, et que la satisfaction au travail est un bon déterminant de l intention de démission, qui influence elle-même la démission réelle (cf. Böckerman et Ilmakunnas, 2007 ; Lévy-Garboua et al., 2001 ; Stevens, 2005), nous nous intéressons aux aspirations de départ à la retraite le plus tôt possible comme déterminant du départ avéré à la retraite. En effet, de nombreuses études psychologiques montrent que les intentions des individus sont de bons prédicteurs de leur comportement réel (Steel et al., 1984 ; Tett et Meyer, 1993). 4

5 3 Les Données 3.1 L Enquête SHARE L enquête Share est une enquête longitudinale auprès des individus de plus de 50 ans menée dans onze pays européens, et qui implique des disciplines aussi variées que la santé, la psychologie, l économie, et la sociologie. La première vague s est déroulée en dans ces onze pays (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, France, Grèce, Italie, Pays-Bas, Suède, et Suisse) auprès de répondants. La deuxième vague a été réalisée en dans ces mêmes pays, auxquels sont venues s ajouter la Pologne et la République Tchèque. Elle a concerné répondants, dont seulement appartiennent au panel (c est-à-dire qu ils sont présents aux deux vagues), le reste constituant un échantillon de rafraîchissement. La dimension à la fois internationale et micro de Share va nous permettre d abord d établir des statistiques descriptives comparatives pays par pays sur les transitions de l emploi vers la retraite, puis d exploiter la variabilité interindividuelle accrue par la variabilité internationale afin d approfondir l étude du passage à l acte entre souhait de départ et départ effectif. 3.2 Traitement des Données : Variables et Echantillon Pour réaliser notre étude, nous ne gardons dans les onze pays de l enquête que les individus pour lesquels nous avons une dimension longitudinale, c est-à-dire ceux qui sont présents aux deux vagues de l enquête, soit personnes. Nous restreignons ensuite notre échantillon aux répondants âgés de 50 à 65 ans en première vague, soit individus, dont 48% travaillent en vague 1, le reste se répartissant entre chômeurs, retraités, invalides, ou au foyer. Enfin, puisque la variable que l on cherche à expliquer est une variable catégorique de transition, qui prend la valeur 1 si l individu travaille en vague 1 et se déclare retraité en vague 2, 0 sinon, nous ne gardons par la suite que les individus qui travaillent en vague 1, soit individus. Les transitions emploi-retraite concernent un peu plus de 13% de notre échantillon, mais cette moyenne cache de grandes disparités d un pays à un autre, puisque moins de 7% de l échantillon grec prend sa retraite entre les deux vagues, contre 23,5% en Italie. La France se situe près de la moyenne avec presque 13% de son échantillon qui passe du statut d actif à celui de retraité. Notre intérêt porte sur la probabilité de transiter de l emploi vers la retraite entre les deux vagues selon qu un individu aspire à un départ le plus tôt possible ou non. Cette dernière variable est celle dont on cherchera par la suite à isoler l impact sur les transitions vers la retraite. La question correspondant à cette variable a été posée en ces termes : En pensant à votre emploi actuel, souhaitez-vous prendre votre retraite le plus vite possible?. Ainsi, si la notion d aspiration à la retraite est claire, un certain flou demeure quant au 5

6 calendrier du départ, car le plus vite possible peut aussi bien renvoyer à l âge de retraite minimum dans le système public en vigueur dans le pays, qu à l âge dit normal dans ce même système. Quoi qu il en soit, cette question permet d identifier les individus dont les aspirations à la retraite sont les plus fortes. Leur proportion semble augmenter au fur et à mesure qu on se déplace du nord au sud des pays européens étudiés, le maximum étant atteint en Espagne, où 67% des individus ayant un emploi déclarent souhaiter partir au plus tôt à la retraite, et le minimum en Suisse et aux Pays-Bas, avec environ 29% des travailleurs souhaitant partir au plus tôt. Le graphique 1 compare, pour chaque pays, la probabilité pour un individu de transiter de l emploi vers la retraite lorsqu il déclarait souhaiter partir au plus tôt à la retraite en 2004, à cette même probabilité pour un individu déclarant ne pas souhaiter partir au plus tôt. Ces odds-ratios sont supérieurs à 1 à une exception près, le Danemark (0,6), ce qui signifie que dans dix pays sur les onze que contient l échantillon, la probabilité de passer de l emploi à la retraite est effectivement accrue lorsque le souhait de partir à la retraite au plus tôt s est manifesté en vague 1. Ces rapports oscillent entre 1,2 pour l Allemagne et 3,5 pour la France. En d autres termes, un individu souhaitant partir à la retraite le plus tôt possible en vague 1 a 3,5 fois plus de chances de le faire entre la vague 1 et la vague 2 en France qu un individu ne manifestant pas un tel souhait. La France, l Espagne, la Belgique, la Suisse, la Grèce, les Pays-Bas, et l Autriche (dans l ordre décroissant) ont des odds-ratios supérieurs à la moyenne de 1,8, tandis que l Italie, la Suède, l Allemagne et le Danemark se situent au-dessous de la moyenne européenne. Il semblerait donc que le souhait soit un élément important dans la prédiction du départ à la retraite, mais de façon inégale d un pays à un autre. Toutefois, comme nous l avons précisé, nous nous occupons de la politique publique au niveau européen, et ne nous attarderons donc pas sur les différences entre pays. Afin d étudier l impact des aspirations à la retraite sur les transitions vers la retraite, un certain nombre d autres variables, dites explicatives, sont nécessaires. Leurs moyennes par pays sont renseignées dans le tableau 1 en annexe. Parmi les facteurs de la transition emploi-retraite, les conditions de travail et l état de santé figurent au premier plan. Les variables de satisfaction au travail portent aussi bien sur sa pénibilité mentale et physique ( travail physiquement pénible, sous pression à cause d une trop forte charge de travail, peu de liberté pour conduire mon travail ) que sur les sentiments subjectifs de l individu par rapport au travail qu il fournit ( j ai l opportunité de développer de nouvelles connaissances, je reçois un soutien approprié dans les situations difficiles, je reçois la reconnaissance que je mérite ) et ses conditions de travail matérielles (mon salaire est correct vu mes efforts, mes perspectives d avancement sont médiocres). La satisfaction globale par rapport à l emploi occupé est résumée dans la variable tout bien considéré, mon travail me satisfait, tandis que la précarité de l emploi est abordée avec la variable 6

7 Figure 1 Souhaiter partir à la retraite au plus tôt est un facteur de départ à la retraite mes chances de garder mon emploi ne sont pas bonnes. Chacune de ces variables est codée en quatre modalités dans l enquête Share, de tout à fait d accord à pas du tout d accord. Nous les transformons en variables catégoriques, la valeur 1 correspondant aux modalités tout à fait d accord et d accord. L état de santé se voit traditionnellement attribuer un rang privilégié parmi les déterminants de la prise de retraite. Nous l aborderons à travers l état de santé autodéclaré en quatre niveaux : très bon, bon, correct, mauvais / très mauvais, que l on résumera en deux ( bon / moins que bon ). Afin d éviter le biais d autodéclaration qui pourrait survenir d une surévaluation ou sous-évaluation de l état de santé par l individu, ou encore du fait qu il semble plus raisonnable pour certains de justifier leur départ à la retraite par des raisons médicales plutôt que pour des raisons tenant au loisir, nous introduisons aussi des mesures plus objectives de l état de santé physique (nombre de difficultés avec les ADL ( activités de la vie quotidienne ). Nous utilisons également l échelle de dépression euro-d qui comptabilise le nombre de symptômes de dépression tels que la fatigue, le manque de concentration, les pulsions suicidaires, etc., et créons une indicatrice prenant la valeur 1 lorsque le score de dépression est supérieur à 3. Vient ensuite le lot de variables sociodémographiques indispensables dans ce type d études, telles que le sexe, le niveau d éducation (en trois catégories, d après la classification internationale de l OCDE), le type d emploi (employé, travailleur indépendant, 7

8 fonctionnaire), le statut marital, l occupation du conjoint si le répondant ne vit pas seul. Cette dernière variable capte la préférence pour la retraite en couple plutôt que seul alors que le conjoint continue de travailler. L âge figure à double titre parmi les variables explicatives. En effet, nous introduisons trois variables bimodales pour les catégories d âge 50-54, 55-59, et Mais, étant donné que l âge est supposé capter l essentiel des spécificités institutionnelles de notre modèle, nous ajoutons trois variables de distance à l âge légal anticipé de départ à la retraite. Ainsi, nous classons les individus selon qu ils sont éligibles à partir à la retraite dès la vague 1 (c est-à-dire qu ils sont plus âgés que l âge légal de départ anticipé, en vague 1), qu ils le seront en vague 2 (ils sont plus âgés que l âge légal, en vague 2), ou qu ils ne le sont ni en vague 1 ni en vague 2, étant trop jeunes pour partir à la retraite et toucher une pension publique même en vague 2. Pour ce faire, nous entrons l âge minimum légal de départ à la retraite dans notre base de données, en récupérant ces informations de Zamarro, Meijer et Fernandes (2008), et tabulons ces données dans notre tableau de statistiques descriptives. Enfin, les anticipations des individus, par rapport à leur espérance de vie aussi bien que par rapport à une potentielle réduction de leurs pensions ou une augmentation de l âge légal de départ à la retraite, devraient influencer le moment du départ à la retraite. En effet, toutes choses égales par ailleurs, une plus faible espérance de vie devrait inciter à partir à la retraite plus tôt afin de profiter au maximum d une période de retraite potentiellement écourtée. De même, la crainte que le gouvernement ne réduise les pensions ou n augmente l âge légal de départ pourrait conduire nombre d individus à partir à la retraite avant qu une telle réforme ne soit mise en place. Pour chacune de ces anticipations, nous créons une variable bimodale valant 1 lorsque la probabilité auto-estimée par l individu est supérieure à 50%. Nous faisons de même avec deux autres variables appartenant au module anticipations de Share : Quelle est la probabilité que d ici cinq ans, votre pouvoir d achat ait augmenté/diminué?, et qui reflètent un certain optimisme ou pessimisme par rapport à l avenir en termes de niveau de vie, pour de nombreux individus dans notre base. Dernière variable explicative, hors catégorie, l écart temporel entre les deux vagues, mesuré en mois, nous permet de gommer, si besoin, les différences dans la variable expliquée qui seraient dues à des variations de cet écart d une observation à une autre. 8

9 4 Le Souhait de Partir à la Retraite le Plus Tôt Possible : un Bon Prédicteur de la Transition de l Emploi vers la Retraite? Afin de déterminer le lien entre intention et départ effectif à la retraite, nous estimons d abord un modèle Probit simple, ayant pour variable dépendante transiter de l emploi vers la retraite entre les vagues 1 et 2. Les variables explicatives micro sont celles décrites dans le paragraphe précédent ; la dimension macro est exprimée par les onze variables-pays bimodales, valant 1 lorsque l individu est interrogé dans le pays concerné, 0 sinon. Nous réalisons deux régressions, la deuxième différant de la première seulement par l ajout de la variable souhaiter prendre sa retraite le plus tôt possible comme variable explicative. Ainsi, nous pouvons étudier les déterminants du départ à la retraite indépendamment de cette variable, puis voir dans la seconde régression à la fois l impact du souhait sur le départ avéré, et la modification des coefficients estimés des autres variables suite à la prise en compte de notre variable explicative clé. Les tableaux?? et 3 présentent les résultats de ce modèle sous la forme des effets marginaux de chaque variable explicative sur la probabilité de transiter de l emploi vers la retraite. Alors que l analyse des déterminants du souhait de départ à la retraite le plus tôt possible de Blanchet et Debrand (2008) faisait la part belle aux variables de qualité de l emploi, celles-ci n ont plus guère d impact lorsqu il s agit non plus du souhait mais du départ lui-même : la satisfaction globale par rapport à l emploi occupé diminue la probabilité de prendre sa retraite de 5% et 3% respectivement dans la première et la deuxième régression, tandis qu avoir l opportunité de développer de nouvelles compétences l augmenterait d un peu moins de 2%, probablement parce que cette caractéristique doit être propre à un emploi à responsabilités, peut-être même de fin de carrière. Mis à part ces deux variables, la qualité de l emploi ne semble pas déterminer la prise de retraite. La prise en compte du souhait parmi les variables explicatives diminue l ampleur des effets marginaux de chacune de ces variables, captant une partie de leurs impacts, mais celles-ci n étaient déjà pas significatives dans la première régression. En ce qui concerne l état de santé, aucune des variables ne ressort significativement, non parce qu elles n ont aucune importance dans le processus de la prise de retraite - tout un pan de la littérature sur le sujet leur est d ailleurs consacré -, mais parce que l âge, qui n était d ailleurs pas inclus dans l analyse de Blanchet et Debrand (2008), capte l essentiel de leur effet. Quant aux anticipations sur une potentielle augmentation de l âge légal de départ à la retraite ou une éventuelle diminution du montant des pensions, toutes deux sont significatives et sont assorties d un coefficient négatif. Mais la question est posée de telle sorte que la réponse ne peut être qu ambiguë. En effet, il est demandé aux répondants 9

10 quelles sont les chances qu avant que vous preniez votre retraite le gouvernement augmente l âge de la retraite/diminue la pension à laquelle vous avez droit?. Ainsi, puisqu il est précisé que la réforme aurait lieu avant la prise de retraite, il n y a pas de raison pour un individu anticipant une telle réforme de se hâter de prendre sa retraite. Il semble que cette explication soit plus probable que celle qui mettrait en avant le pessimisme de ces individus quant au futur du système de retraite, qui les pousserait à adopter une forme d attentisme. En effet les variables d optimisme et de pessimisme sur le pouvoir d achat futur sont respectivement corrélées négativement et positivement avec le départ à la retraite. Les caractéristiques sociodémographiques sont toutes - à l exception du sexe - significatives, et de magnitude légèrement plus grande lorsqu on ne prend pas en compte le souhait de partir à la retraite au plus tôt : un employé voit sa probabilité de souhaiter partir au plus tôt diminuer de trois points par rapport à un fonctionnaire, un travailleur indépendant de cinq points ; avoir un conjoint inactif augmente cette probabilité de trois points par rapport à être célibataire ou avoir un conjoint dont le statut d emploi n est pas renseigné. Ainsi, il semblerait que la décision de retraite soit liée à celle de son conjoint, tandis qu avoir un conjoint actif ne joue pas significativement sur la probabilité de départ. Le niveau d éducation est lui aussi significatif : avoir un niveau d éducation primaire ou secondaire serait facteur de départ (effet marginal de 2% ou plus dans la deuxième régression), par rapport à une éducation inexistante ou, au contraire, une formation supérieure. Ainsi, les gens les plus éduqués et les moins éduqués constituent un seul et unique groupe (un test d égalité des coefficients estimés nous a permis de les réunir) quand il s agit de la transition vers la retraite, mais leurs motivations peuvent être différentes, les uns restant en emploi parce qu ils ont un métier mieux rémunéré, plus intéressant, moins pénible, etc., les autres parce qu ils n ont pas le choix de partir. Pour ce qui est de la distance à l âge minimum de retraite, un individu qui est assez âgé pour partir à la retraite en vague 1 a 15% de chances de plus de partir qu un individu qui ne l est ni en vague 1 ni en vague 2. De même, devenir éligible au départ à la retraite entre les deux vagues augmente la probabilité de partir de 9%. Les catégories d âge ont également un impact positif et d autant plus fort (presque 30% pour 60-65ans ) que les individus sont âgés. Ainsi, on capte à la fois un effet pur de l âge lié au vieillissement, et un effet plus institutionnel lié aux conditions d éligibilité (en termes d âge) au système public de pension au sein de chaque pays. Enfin, la hiérarchie dans les taux de transition vers la retraite n est pas remise en question par la prise en compte de toutes ces variables explicatives, du moins pour les pays dont les coefficients sont significatifs. L Autriche, avec un effet marginal proche de 10%, comparée à la France, a conservé un écart avec la France quasi-identique à celui observé dans nos statistiques descriptives. Les Espagnols auraient par contre 4,5% de 10

11 chances de moins que les Français de prendre leur retraite, alors que dans les faits le taux de transition était un peu plus élevé en Espagne qu en France. La Suède est bien assortie d un effet marginal négatif, la plaçant derrière la France en termes de taux de départ vers la retraite, mais l ampleur de cet effet a été largement gonflée par la prise en compte des déterminants individuels. La Suisse, qui se place empiriquement 4,3 points derrière la France, respecte la hiérarchie, avec un effet marginal de -5% ; de même que pour la Grèce, dont les résidents auraient 7% de chances de moins que les Français de partir à la retraite. Qu en est-il du lien entre souhait de départ à la retraite et départ effectif à la retraite? Avec un effet marginal de 5,5%, nous pouvons conclure à un impact positif et significatif du souhait de partir au plus tôt à la retraite sur la probabilité de prendre sa retraite. En d autres termes, nous pouvons conclure qu émettre le souhait de partir en vague 1 augmente la probabilité de réaliser sa transition vers la retraite en vague 2. 5 Le Souhait de Partir à la Retraite le Plus Tôt Possible : un Bon Prédicteur de la Transition de l Emploi Vers les Autres Sorties du Marché du Travail? Que deviennent en vague 2 les actifs occupés de la vague 1? Le graphique 2 résume les transitions des individus qui travaillent en vague 1. Une majeure partie (78%) d entre eux continue à travailler. 13,5% partent à la retraite, comme nous l avons vu précédemment, un peu moins de 3% sont au chômage, 1,8% deviennent invalides, plus de 2% sortent du marché du travail en devenant hommes ou femmes au foyer, et un peu plus d 1% (soit seulement 53 individus) deviennent rentiers. 11

12 Figure 2 Statut sur le marché du travail en vague 2 Afin de mener le même type d analyse que dans la section précédente, avec une variable dépendante catégorique pouvant prendre plus de deux valeurs (6 en l occurrence, une pour chacun des statuts possibles sur le marché du travail), nous estimons un modèle logistique multinomial, qui nous permettra de comparer chaque modalité à la modalité de référence. Le tableau 3 compare chacune des transitions à l événement rester en emploi en vague 2 (les effets-pays sont reportés dans le tableau 4), ce qui nous permet d étudier les différentes probabilités de sortir de l emploi, et en particulier de déterminer l impact, s il y en a un, du souhait de partir à la retraite sur les autres modes de sortie du travail. Considérons les résultats de la régression logistique multinomiale prenant comme référence la modalité de la variable de transition rester en emploi (tableau 3). La première ligne du tableau répond à la question suivante : le souhait de partir à la retraite le plus tôt possible, qui se traduit par une plus grande probabilité de prendre effectivement sa retraite, a-t-il un impact sur les autres modes de sortie du travail? La réponse est affirmative, au moins pour deux des quatre autres événements possibles. En effet, un individu ayant émis le souhait de partir au plus tôt à la retraite en vague 1 voit son risque relatif de sortir du marché du travail par la case invalidité plutôt que de rester en emploi multiplié par 1,7, celui d emprunter l issue rentier plutôt que de continuer à travailler multiplié par 1,8. Dans les deux cas, le ratio est inférieur à celui de la sortie par la retraite, qui vaut 2,5, mais il n en reste pas moins significatif et supérieur à 1, ce qui traduit un impact positif du souhait de partir à la retraite le plus tôt possible sur les autres modes de sortie du marché du travail. Le reste du tableau nous livre certains aspects intéressants pour l étude des déterminants de la cessation d activité. Parmi les variables de qualité de travail, la satisfaction 12

13 globale ne joue que sur la probabilité relative de partir à la retraite, en la diminuant. Être constamment sous pression à cause d une forte charge de travail, aussi bien qu avoir l opportunité de développer de nouvelles compétences, augmente le risque relatif de prendre sa retraite (relativement à rester en emploi) mais diminue le risque relatif de devenir chômeur ou personne au foyer. Cela signifie que les postes à responsabilité ne sont pas abandonnés suite à un licenciement ou pour s occuper de son foyer, mais plutôt en fin de carrière par le passage définitif à la retraite. Enfin, la précarité de l emploi ( mes chances de pouvoir garder mon emploi ne sont pas bonnes ) a un impact positif sur le risque relatif de devenir chômeur (multiplication par 3 du ratio de risque), et invalide ou rentier dans une moindre mesure. Comme nous l avions vu précédemment, la santé n influe pas sur la probabilité de retraite. Il n en va pas de même pour les autres modes de sortie du travail, en particulier l invalidité, dont le risque relatif est multiplié par 2,8 pour un individu en mauvaise santé, par 2,4 pour un individu dépressif. Les anticipations ne sont significatives que pour la modalité transition emploi-retraite, avec les mêmes effets que dans le probit étudié précédemment. Parmi les variables sociodémographiques, un employé a un risque relatif cinq fois plus élevé qu un fonctionnaire de devenir chômeur, un travailleur indépendant un risque relatif sept fois plus élevé qu un fonctionnaire d arrêter de travailler pour devenir personne au foyer. Avoir un conjoint actif multiplie le risque relatif d effectuer la transition emploi-foyer par deux. De la même manière, une femme a un risque relatif 25 fois plus élevé (= 1/0, 036) qu un homme de réaliser cette transition. Tous ces résultats peuvent sembler basiques, et ne sont pas au centre de notre analyse, mais ils permettent d avoir une vision globale des déterminants des différentes transitions hors de l emploi. La distance à la retraite ne joue presque que pour la transition vers la retraite, si ce n est qu un individu assez âgé pour prendre sa retraite en vague 1 (par rapport à un individu trop jeune aux deux vagues pour prendre sa retraite) a un risque relatif de quitter l emploi pour le foyer quatre fois plus élevé. Les catégories d âge ont un impact positif sur toutes ces probabilités relatives de transition hors de l emploi, impact maximum pour la modalité emploi-retraite. 6 Conclusion La mise à disposition de la deuxième vague de Share nous a permis d étudier les transitions de l emploi vers la retraite dans un premier temps, puis de comparer toutes les issues possibles en vague 2 pour un individu en emploi en vague 1, tout en suivant notre fil conducteur qu était le lien entre souhait de partir le plus vite possible à la retraite et transitions hors de l emploi. Tous nos résultats suggèrent un lien causal entre souhait et réalisation de départ à la retraite, ou plus généralement sortie de l emploi. Nos régressions ont également montré l importance du différentiel de taux de départ à la retraite entre pays 13

14 une fois la variabilité interindividuelle contrôlée. Ainsi, toutes les variables individuelles de notre modèle ne suffisent pas à expliquer les transitions vers la retraite, ni vers les autres statuts sur le marché du travail en vague 2. En témoignent l importance et la significativité des effets marginaux des variables pays. L ampleur de ces coefficients, souvent supérieurs aux différences constatées entre pays dans les taux de retraite (cf tableau 1), signifie qu au lieu d atténuer les différences entre pays, la prise en compte des variables individuelles les exacerbe. D où l importance des déterminants macro, en particulier des incitations financières des systèmes de retraite traditionnellement mis en valeur dans la littérature économique, dans la décision de retraite. C est pourquoi un approfondissement de cette étude par la prise en compte des caractéristiques financières des systèmes de retraite nationaux, et d autres déterminants macro de la prise de retraite (produit intérieur brut, degré de protection du marché du travail, etc.), serait nécessaire afin d en savoir plus sur la nature des facteurs qui facilitent ou au contraire entravent la prise de retraite des individus qui souhaitent partir le plus tôt possible. 14

15 Table 1 Moyennes des variables expliquée et explicatives par pays Pays AU GE Swe NL SP IT Fr DK GR Swl Bel Total Variable dépendante : Transition Emploi-Retraite Satisfaction au travail Je souhaite prendre ma retraite aussitôt que possible Tout bien considéré, mon travail me satisfait Mon travail est physiquement pénible Je suis constamment sous pression à cause d une forte charge de travail J ai très peu de liberté dans la conduite de mon travail J ai l opportunité de développer de nouvelles compétences Je reçois un soutien approprié dans les situations difficiles Je reçois la reconnaissance que je mérite pour mon travail Vu tous mes efforts, mon salaire est correct Mes perspectives d avancement ne sont pas bonnes Mes chances de pouvoir garder mon emploi ne sont pas bonnes Etat de santé Avoir une mauvaise santé Avoir plus de 3 symptômes de dépression Avoir au moins une limitation d activité Anticipations Optimiste par rapport à son espérance de vie Crainte d une hausse de l âge de la retraite Crainte d une baisse du montant de la retraite Optimiste par rapport au futur niveau de vie Pessimiste par rapport au futur niveau de vie Caractéristiques socio-démographiques Employé Fonctionnaire Travailleur indépendant Pas de conjoint, ou non-renseigné Conjoint actif Conjoint inactif Sexe : homme éducation préprimaire, ou aucune éducation primaire ou secondaire éducation tertiaire âge : éligible au départ à la retraite en vague âge : éligible au départ à la retraite en w2 mais pas en w âge : ni éligible au départ à la retraite en w1, ni en w ans ans ans Autres écart temporel entre les deux vagues, en mois âge minimum légal de retraite pour femmes âge minimum légal de retraite pour hommes Note : Toutes les moyennes ont été multipliées par 100, sauf celles de la catégorie Autres. 15

16 Table 2 Déterminants du départ à la retraite : le souhait prédit-il la réalisation du départ? Variable dépendante : transition emploi-retraite (1) (2) effet marg. t effet marg. t Je souhaite prendre ma retraite aussitôt que possible 0,055*** 6.94 Satisfaction au travail Tout bien considéré, mon travail me satisfait -0,046** ,029* Mon travail est physiquement pénible Je suis constamment sous pression à cause d une forte charge de travail J ai très peu de liberté dans la conduite de mon travail J ai l opportunité de développer de nouvelles compétences 0,016** ,018** 2.48 Je reçois un soutien approprié dans les situations difficiles Je reçois la reconnaissance que je mérite pour mon travail Vu tous mes efforts, mon salaire est correct Mes perspectives d avancement ne sont pas bonnes 0,012* Mes chances de pouvoir garder mon emploi ne sont pas bonnes Etat de santé Avoir une mauvaise santé Avoir plus de 3 symptômes de dépression Avoir au moins une limitation d activité Anticipations/Craintes par rapport à l avenir Optimiste par rapport à son espérance de vie Crainte d une hausse de l âge de la retraite -0,045*** ,043*** Crainte d une baisse du montant de la retraite -0,015* ,014* Optimiste par rapport au futur niveau de vie -0,019** ,018** Pessimiste par rapport au futur niveau de vie 0,025*** ,021** 2.54 Caractéristiques socio-démographiques Employé (ref : fonctionnaire) -0,029*** ,027*** Travailleur indépendant (ref : fonctionnaire) -0,052*** ,048*** Conjoint actif (ref : pas de conjoint, ou non renseigné) Conjoint inactif (ref : pas de conjoint, ou non renseigné) 0,032*** ,028*** 2.78 Sexe : homme éducation primaire ou secondaire (ref : pas d éducation ou niveau tertiaire) 0,026*** ,021*** 2.97 âge : éligible au départ à la retraite en vague 1 (ref : éligible ni en w1 ni en w2) 0,154*** 4.5 0,148*** 4.43 âge : éligible au départ à la retraite en w2 mais pas en w1 (ref : éligible ni en w1 ni en w2) 0,087*** ,088*** ans (ref : 50-54ans) 0,093*** ,088*** ans (ref : ans) 0,267*** ,280*** 6.95 écart temporel entre les vagues, en mois Pays Autriche (ref : France) 0,095*** ,097*** 2.68 Allemagne (ref : France) Suède (ref : France) -0,059*** ,054*** Pays-Bas (ref : France) -0,030** Espagne (ref : France) -0,045*** ,045*** Italie (ref : France) Danemark (ref : France) Grèce (ref : France) -0,070*** ,065*** Suisse (ref : France) -0,057*** ,052*** Belgique (ref : France) -0,024** Moyenne de la var. dép N chi pseudo-r * p < 0, 1, ** p < 0, 05, *** p < 0, 01 16

17 Table 3 Déterminants des transitions sur le marché du travail-statut de départ : emploi Variable dépendante : transition emploi-... retraite chôm. invalid. foyer autre Satisfaction au travail Je souhaite prendre ma retraite aussitôt que possible 2,529*** ,671** ,765* Tout bien considéré, mon travail me satisfait 0,638** Mon travail est physiquement pénible ,700* Je suis constamment sous pression à cause d une forte charge de travail ,662** ,545** J ai très peu de liberté dans la conduite de mon travail ,405* J ai l opportunité de développer de nouvelles compétences 1,296* 0,599** ,638* Je reçois un soutien approprié dans les situations difficiles Je reçois la reconnaissance que je mérite pour mon travail Vu tous mes efforts, mon salaire est correct Mes perspectives d avancement ne sont pas bonnes Mes chances de pouvoir garder mon emploi ne sont pas bonnes ,955*** 1,541* ,907* Etat de santé Avoir une mauvaise santé ,699** 2,767*** ,180** Avoir plus de 3 symptômes de dépression ,386*** Avoir au moins une limitation d activité Anticipations/Craintes par rapport à l avenir Optimiste par rapport à son espérance de vie ,634* Crainte d une hausse de l âge de la retraite 0,491*** Crainte d une baisse du montant de la retraite 0,777** ,604* Optimiste par rapport au futur niveau de vie 0,717** Pessimiste par rapport au futur niveau de vie 1,372*** ,758** Caractéristiques socio-démographiques Employé (ref : fonctionnaire) 0,720** 4,991*** Travailleur indépendant (ref : fonctionnaire) 0,398*** ,342*** Conjoint actif (ref : pas de conjoint, ou non renseigné) ,071** Conjoint inactif (ref : pas de conjoint, ou non renseigné) 1,528*** Sexe : homme ,036*** éducation primaire ou secondaire (ref : pas d éducation ou niveau tertiaire) 1,447*** 1,907*** ,882** âge : éligible au départ à la retraite en vague 1 (ref : éligible ni en w1 ni en w2) 5,288*** ,010** 0,160* âge : éligible au départ à la retraite en w2 mais pas en w1 (ref : éligible ni en w1 ni en w2) 2,959*** ans (ref : ans) 4,694*** 1,840*** 2,778*** 1,727* 2,594** ans (ref : ans) 14,084*** 2,821** ,157*** écart temporel entre les vagues, en mois ,904** constante 0,037*** 0,019*** 0,010*** 0,001*** 0,009*** N 4544 chi pseudo-r Groupe de référence : transition emploi-emploi Note : les t de Student sont reportés sous les odds ratios. *** p<0,01 ** p<0,05 * p<0,10 17

18 Table 4 Déterminants des transitions sur le marché du travail-statut de départ : emploi (suite) Variable dépendante : transition emploi-... retraite chôm. invalid. foyer autre Pays Autriche (ref : : France) 2,917*** Allemagne (ref : France) ,245** 7,738** Suède (ref : : France) 0,257*** 0,277*** Pays-Bas (ref : : France) ,407* ,168** Espagne (ref : : France) 0,323*** ,265*** 3,390* Italie (ref : : France) ,099** 14,621*** Danemark (ref : : France) Grèce (ref : : France) 0,101*** 0,038*** 0,052** Suisse (ref : : France) 0,237*** ,115* 11,765*** Belgique (ref : France) ,280** 2,204* 4,490* constante 0,037*** 0,019*** 0,010*** 0,001*** 0,009*** N 4544 chi pseudo-r Groupe de référence : transition emploi-emploi Note : les t de Student sont reportés sous les odds ratios. *** p<0,01 ** p<0,05 * p<0,10 18

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