CONSOLIDATED RESULTS REPORT TOGO, RESULTATS DEFINIS DANS LA MATRICE DE RESULTAT DU CPD

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1 CONSOLIDATED RESULTS REPORT TOGO, RESULTATS DEFINIS DANS LA MATRICE DE RESULTAT DU CPD Domaine MTSP l UNICEF 1. Survie et développement du jeune enfant 1. Key Results Expected (restate, EXACTLY as in the original Summary Results Matrix approved by the Board as part of the original approved CPD) 1.1- Le taux de mortalité infanto-juvénile (TMIJ) est réduit de 123 à 108%o (Ref : MICS 2006) et celui de la mortalité infantile de 15% (ref :77%o) 2. Key Progress Indicators (state the indicator, baseline and most recent status: use the same indicators and baselines contained in the original Summary Results Matrix approved by the Board, and show the latest available value for each indicator, stating the years for the baseline and latest value) - Taux de mortalité infanto-juvénile MICS 2010 : 124 Référence : 123 (MICS 2006) -Taux de mortalité infantile, MICS 2010 : 78 Référence : 77 (MICS 2006) 1.1 Indicateur : Disponibilité des textes d application des politiques nationales. Nouveaux textes disponibles (Février 2013) : - Politique nationale des Interventions à Base Communautaire (2009) - Plan national stratégique des Interventions à Base Communautaire (2010) - Politique nationale de santé (2012) - Plan National de Développement Sanitaire ( ) -Politique Nationale de l Alimentation et de la Nutrition (PNAN) (2010) - Plan Stratégique national pour l Alimentation et la Nutrition (2012) -Code de la Santé (2009) -Nouveau protocole Prise En Charge de la 3. Description of Results Achieved (a brief, precise description of aggregate achievements with UNICEF contribution for each Key Result contained in column 1) Un nouveau PNDS a été rédigé, budgétisé et validé en 2012, avec un accent sur la santé de la mère et de l enfant et l équité. Il intègre ainsi les éléments clés de la Stratégie d Interventions à Base communautaire adoptée en 2009 La politique nationale et le plan stratégique pour l alimentation et la nutrition (PNAN et PSNAN) ont été adoptés et sont mis en œuvre avec l appui de l UNICEF. Le protocole de prise en charge de la malnutrition aigüe a ensuite été revu en 2012 afin d intégrer les nouvelles normes de l OMS. L UNICEF a contribué à l élaboration des Comptes Nationaux de Santé (CNS en 2010 et en 2012) et l analyse des goulots d étranglement à tous les niveaux y compris celui de l Unité de Soins Périphériques et du district. Un Cadre stratégique d investissement pour la revitalisation du système de soins de santé primaires au Togo a été élaboré et a servi de base au plaidoyer pour une augmentation des 4. Constraints and facilitating factors (a brief and precise description for each Result description in column 3) Le PNDS a été développé grâce à une analyse de situation de qualité réalisée avec l ensemble des partenaires et prend en compte l analyse des goulots de d étranglements (MBB). Ce Plan abandonne la logique de programmes verticaux et détaille les paquets de service offerts aux différents niveaux, les systèmes à renforcer et prévoit la décentralisation de la planification des plans d action aux différents niveaux (y compris districts) et du suivi et évaluation. Dans les documents de politique et de planification de la santé, le volet communautaire prend toute sa place et est budgétisé ce qui permet de rapprocher les services de santé des populations. Une bonne coordination des partenaires à travers Le Compact IHP+ qui a été signé par 19 partenaires du secteur en Mai

2 1.2- La couverture vaccinale a atteint 90% pour tous les antigènes du PEV (MICS 3: 41%), et 90% des enfants cibles sont déparasités et supplémentés en vitamine A Malnutrition Aigüe (2012) -Code de l Eau (2010) - Plan d Action national de l Eau et l Assainissement (2010) 1.2.Indicateurs: Nombre d enfants complètement vaccinés ; Taux de déparasitage et de supplémentation en vitamine A. - 44% des enfants âgés de 12 à 23 mois ont reçu toutes les doses de vaccins du PEV en 2010 (MICS) Référence : 41% (2006, MICS) - 85% des enfants de moins d un an sont vaccinés contre la rougeole (données administratives PEV, 2012) 1 Référence : 80% (2007) - 92% des enfants de moins d un an sont vaccinés pour le DTC3 (Pentavalent 3) en Référence : 89% (2008) allocations budgétaires au secteur de la santé. Un D importantes améliorations restent à apporter appui a été apporté au Ministère de la Santé (MS) pour la recherche de financement, notamment pour la préparation de documents de projets GAVI et Fonds Mondial. Les documents clés guidant la mise en œuvre des programmes nationaux d eau/assainissement ont été élaborés et adoptés, notamment le Code de l eau et le Plan d action national (PANSEA) et le plan de Gestion Intégré des Ressources en Eau (GIRE). La césarienne et le traitement du paludisme pour tous les enfants de 0 à 10 ans ont été déclarés gratuits. dans la gestion du système de santé, notamment en ce qui concerne la chaîne d approvisionnement des commodités essentielles, la gestion des ressources humaines et le système intégré d information sanitaire. Le coût des services reste une barrière très importante pour l accès des enfants aux soins de santé, les ménages contribuant à plus de 50% des dépenses de santé (CNS 2010). Les derniers cas de polio ont été détectés en 2009 Le programme PEV reste assez performant (6 cas). Quatre campagnes de vaccination polio ont été organisés en 2009 (couvertures de 99,1%, 102,4%, 104.8% et100.9%), deux en 2010 (couvertures de 99.7% et 99.9%), deux en 2011 (couvertures de 99.7% et103.4%) et une en 2012 (couverture 99.4%) L approche Atteindre chaque district a été mise en place dans 35 districts pour améliorer les performances dans les districts ayant les taux de couverture les plus bas. Les données de couverture des différents antigènes montrent que la couverture du BCG est restée stable autour du 90% tandis que les couvertures de rougeole et DPT3 se sont améliorées, même si la rougeole n atteint toujours pas la cible prévue de 90% malgré la vétusté d une partie de ses équipements.. Le Ministère a reçu des fonds HSS de GAVI qui contribueront à renforcer le programme (chaîne du froid, personnel, véhicules ) Une Revue du PEV a eu lieu en fin 2012 dont les résultats seront disponibles en Mars Cette revue permettra de décider des priorités stratégiques et des investissements nécessaires. Par manque de financement, les campagnes de supplémentation en Vitamine A et de déparasitage sont dépendantes de l organisation d autres campagnes avec interventions intégrées ce qui affecté le respect des échéances semestrielles propres 1 Données de vaccination de routine du PEV, idem 2

3 Couverture Vitamine A (campagne nationale) : 94% des enfants de 6 à 59 mois ont reçu une supplémentation en Vitamine A en 2012 Référence : 97% en Janvier 2008 (campagne nationale) Couverture en Albendazole (campagne nationale, enfants de moins de 12 à 59 mois): 2012 : 90% Référence : 97% en Janvier 2008 (campagne nationale) Des campagnes de supplémentation en Vitamine à ces deux interventions. A et de déparasitage ont été régulièrement L intégration des interventions lors des organisées tous les 6 mois de façon intégrée avec campagnes a révélé un manque de d autres interventions (MILDA, polio, etc.). Pour coordination entre les services chaque campagne, le taux de couverture pour ces d Epidémiologie et le service de Nutrition, deux interventions ont systématiquement dépassé affectant la qualité de la planification et le taux les 90%. de couverture de certaines de ces campagnes Dans tous les 16 districts des 3 régions d intervention: a- 50% des cas de malnutrition aiguë chez les moins de 5 ans sont pris en charge; 60 % des enfants sont exclusivement nourris au sein jusqu à six mois. (Ref. MICS 2006: %). b- 80% des femmes enceintes reçues en consultation prénatale (CPN) reçoivent le Traitement préventif intermittent (TPI) et adhèrent au protocole de MTCT; 80% des mères séropositives, les enfants exposés et infectés reçoivent le Cotrimoxazole et les ARV selon leur éligibilité. c- 386 communautés ont un accès durable à l eau, à 1.3. Indicateurs : TMIJ, Proportion de cas de malnutrition aiguë pris en charge; Proportion de femmes en CPN sous TPI et de celles sous le protocole PTME et ARV; Proportion des mères séropositives, d enfants exposés et infectés sous cotrimoxazole et ARV; % d enfants dépistés; Proportion de la population, d écoles et USP utilisant des sources d eau potable et les équipements adéquats d assainissement. - Proportion de cas de malnutrition aiguë pris en charge : En 2012, un total de 5,160 enfants ont été traitées pour la MAS, ce qui représente 28% des enfants estimés par les enquêtes SMART cette même année. Référence : 25,944 enfants traités pour la Malnutrition globale. 3 NB : En 2008, le Togo a connu des taux élevés de malnutrition. - Proportion de femmes en CPN sous TPI : Des enquêtes nutritionnelles suivant la méthodologie SMART (Standardized Monitoring and Assessment of Relief and Transition) ont été conduites chaque année pour suivre l état nutritionnel des enfants au niveau national. De 2008 à Décembre 2012, un total de 6 enquêtes SMART ont été réalisées. En 2012, deux enquêtes SMART ont été réalisées montrant une stabilisation du taux de malnutrition aigüe sévère au niveau national avec un taux de malnutrition aigüe globale est de 4,9% en juillet 2012 (Kara 5.3% ; Savanes 7.6%) contre 6% en décembre Le taux de retard de croissance cependant reste élevé à 28% au niveau national (Kara 31.3% ; Savanes 35.8%). Le taux d allaitement exclusif est de 66% alors qu il était de de 28% selon l enquête MICS La proportion de structures de santé offrant les services de PTME est passée de 5% à 64% (403/627) entre 2007 et 2012 (source PNLS) L UNICEF a directement contribué à former le personnel de 149 sites et à équiper et renforcer la La crise dans le Sahel en 2012 n a pas affectée la situation alimentaire au Nord du Togo, comme démontré par la SMART de Juillet Le système d approvisionnement en aliments thérapeutiques et intrants reste un défi, ce qui limite les résultats de prise en charge des cas de malnutrition sévère, aussi bien en termes de quantité que de qualité. La gestion des intrants ARV concernant la PTME possède également de nombreuses faiblesses, ce qui entraîne de fréquentes ruptures de stock au niveau des centres de prise en charge et donc la perte de vue des utilisatrices. La redynamisation des Comités d Eau ou Associations des Usagers des Services de l Eau Potable et de l Assainissement et l appropriation par les communautés restent des enjeux majeurs au regard des nombreux points d eau abandonnés du fait de pannes récurrentes et autres problèmes qui pourraient 3 En 2008, le PAM prenait en charge les malnutris modérés et l UNICEF les malnutris sévères. Le PAM a arrêté ses activités en

4 l hygiène et à l assainissement. (Ref 2006 : 236 communautés) 50.2% (MICS 2010) Référence : 18.1% (MICS 2006) - Proportion de femmes enceintes testées pour le VIH : 45% (PNLS, 2012) Référence : 8% (Rapport Accès Universel, ONUSIDA, OMS, UNICEF, 2007) - Proportion des femmes enceintes séropositives recevant des ARV pour la PTME : 60% (PNLS, 2012) Référence : 9% (Rapport Accès Universel, ONUSIDA, OMS, UNICEF, 2007) - Proportion des enfants nés de mères séropositives ayant reçu les ARV pour prévenir la TME : 43% (PNLS 2012) Référence : 9% (Rapport Accès Universel, ONUSIDA, OMS, UNICEF, 2007) - Proportion d enfants infectés par le VIH qui sont sous traitement ARV: 24% soit un total de 2186 / 9300 enfants (PNLS) Référence : 22% (2009) soit 682 / 3100 enfants (Rapport Accès Universel, ONUSIDA, OMS, UNICEF, 2007) - Nombre d écoles / USP et communautés ayant accès à l eau potable et l assainissement: 174 écoles (fin 2012) 38 USP 212 communautés de plus ( donc 448 communautes) Référence : 236 communautés (2006) - Nombre de communautés / habitants ayant accès à l assainissement à travers l approche de l Assainissement Total Piloté par la Communauté (ATPC) : Communautés 222 (2012) Habitants : 100,225 (2012) Référence : 0 communautés, 0 habitant (2007) supervision formative de l ensemble des sites. Le pourcentage d enfants nés de mères séropositives testes pour le VIH à six semaines de vie est passe de 0% en 2007 à 14% en (Rapport annuel de progrès vers l Accès Universel, ONUSIDA, OMS, UNICEF, 2011 La couverture en matière de fourniture d'arv aux enfants infectés par le VIH a progressé de 2% seulement entre 2009 et Cependant, le nombre d'enfants sous ARV a presque triplé en quatre ans, passant de 682 à Ceci est dû au fait que la révision par l OMS en 2010 du critère d éligibilité pour le traitement a entrainé une augmentation du nombre estimé d enfants à mettre sous ARV (dénominateur utilisé pour le calcul de la couverture) Un total de élèves et de personnes a bénéficié des infrastructures d eau implantées dans les écoles et dans les USP 486 enseignants, 3,240 élèves membres des Comités de Santé Scolaire et 810 membres des Comités de Gestion des Ecoles Publiques (COGEP) ont été formés/ sensibilisés à la gestion des ouvrages d eau et assainissement et aux bonnes pratiques d hygiène. Sur le nombre total de communautés qui ont couvertes par les interventions d Assainissement Total Piloté par les Communautés (ATPC), 35% (77 au totlal sur 222) ont atteint le statut de Fin de la Défécation à l Air Libre (FDAL )à la fin Ceci représente 41,454 habitants, soit 41% de la population touchée par les interventions d ATPC. normalement être gérées par la communauté. L introduction de l approche de l Assainissement Total Piloté par les Communautés (ATPC) en 2010 et des méthodes de forage manuel en 2012 offre la possibilité d améliorer l accès à l assainissement et à l eau potable de façon efficiente à moindre coût. 4

5 2. Education de base et Egalité des sexes 2.1.Tous les enfants ont un accès égal et facile à une scolarisation gratuite et de qualité et au moins 95% des enfants scolarisés terminent le cycle primaire (ref : Taux net scol. (TNS) : 74,6%; scolarité payante pour tous; l indice de parité (Taux brut scol. (TBS) 04/05: 0.91) 2.2. Un cadre macro politique et juridique officiel est adopté par le gouvernement pour piloter le secteur vers l Universalité de l Education (référence : Un Indicateurs : Taux de scolarité désagrégés (brut et net), Taux d achèvement, Taux d abandon désagrégés; politique et stratégie de rendre la scolarisation gratuite mise en œuvre, nombre d enfants ayant accès gratuit à l école. Taux Brut de Scolarisation : 132% (F=131% ; G : 134%), Référence : 109% (F : 106% ; G:112%), Taux Net de Scolarisation National = 84% 5 (F : 82% ; G 86%) Référence : 74,6%, 2006 Taux National d achèvement : 75.7%, (F: 69.7% ; G : 81.2%), 2012 Référence : 66%, 2007 Indice de parité : 0.96 en 2012 Référence : 0.91 en Indicateur : Une politique sectorielle de l Education est élaborée; Un mécanisme de coordination du secteur éducatif fonctionnel aux niveaux national et régional ; Une/des stratégie/s spécifique/s est/sont élaborée/s pour les enfants exclus/marginalisés du système. Le taux net de scolarisation qui était de 74,6% en 2006 avec un indice de parité de 0.91 a progressé de 9 points de pourcentage en 6 ans avec un taux de parité qui est de Ceci est le résultat de mesures prises par le gouvernement, notamment la suppression des frais scolaires au primaire en 2008, et la sensibilisation des parents pour la scolarisation des filles. A travers la subvention du Partenariat mondial pour l Education acquise en 2010, le MEPSA s est vu doté de moyens pour construire des écoles et doter l ensemble des écoles primaires en manuels scolaires. Cette subvention contribue aux analyses et aux mesures permettant d améliorer l efficacité du système scolaire, notamment la réduction des taux de redoublements et une meilleure allocation des enseignants. L UNICEF a également déployé d importants moyens pour construire des bâtiments neufs dans 32 écoles et rénover 49 autres établissements primaires. De plus 174 écoles ont bénéficié d équipements d eau, hygiène et assainissement. Un mécanisme de coordination du secteur éducatif a été mis en place et est fonctionnel aux niveaux national et régional. Deux revues sectorielles ont eu lieu en juillet 2011 et juillet 2012 et ont permis un suivi effectif des indicateurs du PSE. Un secrétariat technique a été établi pour mieux L élimination des frais scolaires au primaire a accru la demande de scolarisation. Cela a entraîné une forte pression sur des écoles sous-équipées et ne disposant pas du nombre d enseignants qualifiés requis. Ces insuffisances ont affecté la qualité des apprentissages. L efficacité interne du système reste à améliorer. Malgré les efforts en cours, les taux de redoublement restent élevés avec 21% des élèves du primaire qui redoublent une classe en Les taux d achèvement au primaire révèlent de fortes disparités : entre les filles et les garçons, mais aussi entre les régions. L enquête MICS 2010 révèle que la parité des sexes au niveau des taux de fréquentation dans le primaire est aujourd hui pratiquement atteinte. Cependant il reste encore, en marge de ce progrès, d importants défis à relever concernant l accès à l éducation des enfants vivant avec un handicap ou des enfants engagés dans diverses formes de travail. Le PSE est bien connu des acteurs du secteur de l éducation et a servi de référence pour la planification déconcentrée/décentralisée aux niveaux des régions. En 2013, cette planification se fera aussi au niveau des inspections. 4 Source : Annuaire statistique du Ministère de l Education (MEPSA) 5 Toutes les données sont de , annuaire statistique du MEPSA 5

6 Plan national EPT non holistique est validé) et les systèmes de gestion et de coordination sont renforcés à tous les niveaux 2.3 : Un modèle d offre de paquet essentiel d apprentissage est mis en place au niveau des districts d intervention et accepté par le gouvernement pour une réplication progressive - Un Programme sectoriel de l Education (PSE) a été élaboré et mis en œuvre, couvrant la période Six Plans Régionaux de Développement de l Education (PRDE) ont été développés et validés dans les six régions du pays Indicateur : Paquet essentiel défini et fonctionnel; consensus des acteurs et des partenaires sur sa réplication. - Un paquet éducatif essentiel (PEE) a été défini et est fonctionnel. assurer la coordination du secteur qui comprend trois Ministères. Un Secrétaire Technique a été nommé en 2012 rendant cette instance fonctionelle. Des efforts sont déployés pour le développement d une politique de la Petite Enfance et l adoption d une stratégie pour l alphabétisation et l éducation non-formelle. Un modèle d éducation inclusive pour les enfants avec un handicap est expérimenté à travers un projet pilote dans les régions de Savanes et de Kara. Ce modèle pourra renseigner une stratégie d éducation inclusive. Le paquet éducatif essentiel (PEE) a contribué à : -L amélioration des normes de la carte scolaire -L élaboration des tableaux de bords des régions, inspections et écoles Le PEE sert aussi d outil de diagnostic pour l élaboration des projets d écoles. C est un document de référence pour l élaboration du schéma directeur pour la formation des enseignants et corps d encadrement et pour l amélioration de l environnement scolaire Des améliorations restent à apporter dans la gestion du système éducatif afin d en améliorer l efficacité, notamment en termes de gestion et allocation des ressources humaines et de gestion de l information. L élaboration du PSE a été un facteur favorisant la capitalisation des acquis du PEE et son application à tous les niveaux. 6

7 3. Protection de l enfant contre la violence, l exploitation et la maltraitance 3.1. Un cadre juridique protecteur pour les enfants est mis en place contre toute forme de violence, abus, et exploitation (réf. : Code de l Enfant devant le Parlement pour adoption ; Projet de Code de la Famille et des Personnes en révision; Indicateur : Mise en œuvre effective d une Politique nationale de lutte contre les violences, abus et exploitation faits aux enfants et d une politique sociale nationale - Le Code de l Enfant a été adopté en 2007 et largement disséminé à travers le territoire. - Le document de Politique Nationale de Protection de l Enfant et son plan stratégique quinquennal ont été élaborés en 2008, puis validés et présentés au gouvernement pour adoption (appui technique et financier, plaidoyer). Cependant ce texte n a pas encore été adopté. - La Convention de la Haye a été ratifiée en Le Protocole additionnel à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, dit Protocole de Palerme, a été ratifié en Le Protocole contre le trafic illicite de migrants par terre, mer et air, additionnel à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée a été ratifié en La Convention sur les droits des personnes handicapées et son protocole facultatif ont été ratifiés en Le Code de la Famille a été adopté en L UNICEF a fourni un appui technique et financier, conséquent pour l élaboration du document de Politique Nationale de Protection de l Enfant et de son plan stratégique quinquennal. Le texte a fait l objet d un premier examen en conseil des Ministres en Malgré les efforts de plaidoyer déployés, ce texte n a pas encore été adopté officiellement. Plus de exemplaires du code de l enfant ont été produits et distribués aux différents professionnels impliqués dans la protection de l enfant qui ont également été formés sur son contenu. Les activités de sensibilisation ont atteint un large nombre de personnes estimé à 12% de la population. La ratification de la Convention de la Haye a résulté dans la création d un comité national d adoption indépendant, ce qui a permis la reprise des adoptions internationales arrêtées depuis L adoption d une nouvelle loi organisant l état civil au Togo en 2009 avec des dispositions sur l enregistrement des naissances a résulté dans des initiatives de renforcement du système d enregistrement des naissances au Togo. Un module de formation sur les droits et la protection de l enfant destiné à être intégré dans les curricula de 11 écoles et instituts de formation des professionnels travaillant avec les enfants a été développé avec l appui technique et financier de l UNICEF. L existence d un cadre juridique harmonisé avec la CDE et les autres instruments juridiques internationaux de la protection de l enfant et des personnes vulnérables représente un important progrès. La loi organisant l Etat civil présente d utiles clarifications des procédures pour l établissement de l acte de naissance qui devrait rendre plus facile la tâche des agents d Etat civil. Toutefois les décrets d application de la loi n ont pas été pris, ce qui représente une contrainte majeure pour son application effective. L insuffisance de fonds alloués au secteur de la Protection de l Enfant n a pas permis une mise en œuvre optimale de la législation et des politiques. Cependant l existence de nouveaux bailleurs disponibles pour la protection de l enfant (Commission Européenne, Banque Mondiale) a représenté une opportunité pour le financement du secteur. Les personnes handicapées au Togo continuent de faire face à une forte exclusion que ce soit au niveau de leurs familles ou de leurs communautés et les perspectives qui s offrent à eux restent très limitées Au moins 90% des naissances sont enregistrés durant leur première année (Ref : Indicateur: Nombre d enfants vulnérables bénéficiant du paquet minimum des services Résultat: 20,625 enfants bénéficient du paquet L UNICEF a appuyé le gouvernement pour l élaboration d un paquet minimum de services pour les enfants vulnérables qui sert de référence pour la prise en charge des enfants victimes de Du fait de la faiblesse des services sociaux et du peu d efficacité de nombreux projets de prise en charge des enfants vulnérables, les interventions n ont atteint qu un nombre 7

8 78%) et, les capacités et mécanismes institutionnels sont renforcés pour prévenir, suivre et répondre adéquatement à la traite des enfants Dans les zones de convergence, un modèle de protection sociale à base communautaire réplicable à l échelle nationale est mis en place pour les enfants vulnérables minimum de services 6 en 2012 Référence : 4,135 enfants, Indicateur: Nombre de districts où le modèle de protection sociale à base communautaire est fonctionnel - Nombre de préfectures (districts) avec un cadre de concertation de protection de l enfant: Résultat: 30 en violences, abus et exploitation. Ce paquet a servi à renforcer les capacités de prise en charge pour plus de enfants vulnérables et leurs familles, ciblées par les activités des structures du gouvernement et des ONGs. Une ligne d appel gratuite pour le signalement des cas de violations des droits de l enfant et de violence sur mineur a été créée en 2009 par le Gouvernement avec l appui de l UNICEF. Elle s est révélée être un outil très utile de détection des violations des droits de l enfant. Cette ligne s accompagne d un ensemble de services: centre de transit pour enfants en danger, assistance juridique, accompagnement psychosocial et médical. La ligne est opérationnelle depuis plus de trois ans et reçoit en moyenne 500 appels par jour. Elle a fait l objet d une évaluation indépendante positive en Un appui technique et financier a été apporté au Ministère de l Action Sociale (MASSN) pour la réalisation d une cartographie des organisations intervenant dans ce domaine. Un système de collecte et de traitement des données a été mis en place en collaboration avec la Direction Générale de la Statistique, et demande à être encore renforcé. Dans 1022 communautés, des «commissions spécialisées protection» ont été créées. Elles ont pour responsabilité la prévention, la détection précoce, l identification et le référencement des cas de violations de droits de l enfant au niveau des communautés. Ce modèle de réseaux communautaires de protection de l enfant était restreint d enfants vulnérables, ayant besoin de protection. De plus, le suivi et la supervision, par les services de l Etat, des institutions s occupant d enfants vulnérables et des activités de terrain menés dans le cadre de différents projets demandent à être renforcée. La non-disponibilité de données fiables sur les enfants vulnérables ne permet pas d évaluer l impact réel du paquet minimum. La ligne verte Allo 111 est un atout important dans la lutte contre les violences contre les enfants. Depuis décembre 2011, l ensemble des services liés à la ligne verte est passé sous la responsabilité du Ministère qui prend en charge plus de 50% des coûts. Ce processus d appropriation par l Etat garantit une pérennité à long terme. Une grande segmentation dans les interventions de protection de l enfant et le manque de coordination dans de secteur ne permet pas d adopter une approche davantage axée sur des systèmes. Toutefois la mise en place des cadres de concertation a permis d instaurer une meilleure coordination 6 Source : Rapports MASSN 8

9 4. Politiques sociales et Partenariat 4.1 L allocation, l exécution et le suivi du budget des politiques sectorielles et programmes sociaux en faveur des enfants et des femmes respectent les principes de droits humains et d équité du genre (référence 2006 : costing sectoriel réalisé mais insuffisance d analyse et d allocation budgétaire basé sur les droits humains et équité genre) Référence : 0 en Nombre de communautés possédant une commission spécialisée de protection : Résultat: 1022 en Référence : 87 en Indicateur: Nombre de partenaires ayant utilisé ce modèle de protection sociale dans leur zone d intervention Résultat: 5 en 2012 (Plan Togo, Terre des Hommes, BICE, Børnfonden) Référence : 0 en Indicateur: Taux d augmentation des allocations budgétaires pour le secteur social couvrant les droits des enfants. - Part du budget de l Etat allouée aux secteurs sociaux : 2012: 23% du budget (17% pour l Education; 7% pour la santé; 2% pour l Eau et Assainissement). Référence: 2008 : 19,9% du budget total (12,7% pour l Education, 5,8% pour la Santé ; 1,4% pour l Eau et Assainissement) Indicateur: Nombre de rapports DevInfo produits, discutés avec les partenaires et initialement porté par l UNICEF, mais a été institué en modèle national par le gouvernement après une évaluation menée en Des cadres de concertation de protection de l enfant ont été établis au niveau de 30 préfectures, six régions et au niveau central. Ces 37 cadres qui réunissent les services publics concernés et les ONGs qui œuvrent dans le secteur, permettent une meilleure coordination des acteurs à tous les niveaux ainsi qu un partage d informations résultant dans des interventions mieux ciblées et plus efficaces. Les ONGs internationales Plan Togo, Terre des Hommes, BICE et Børnfonden ont adopté le modèle des commissions spécialisées au niveau communautaire, contribuant ainsi à l extension de ces structures de protection dans le pays. L UNICEF a conduit des analyses régulières du budget national, notamment pour mesurer la part des secteurs sociaux, en particulier l éducation, la santé et l eau / assainissement. Bien que la part des secteurs sociaux n ait guère augmenté au fil des années, et a même régressé de 2010 à 2012, la part des secteurs sociaux dans les dépenses publiques exécutées a augmenté, atteignant 35% en Un Projet conjoint Gouvernement du Togo- Agences SNU au Togo pour la mise en œuvre de TogoInfo a été réalisé avec la mise en place d un cadre institutionnel créé par Arrêté Ministériel. La base de données en ligne de entre les acteurs qui devra encore être renforcée. Les faibles capacités techniques et de gestion du Ministère des Affaires Sociales ainsi que la faible coopération interministérielle limitent l impact des programmes de protection de l enfant. Les analyses budgétaires des secteurs sociaux ont montré que les budgets en faveur des secteurs sociaux restent insuffisants et que le déficit de financement pour l atteinte des OMD et en faveur des enfants est resté important au fil des années, malgré un accroissement des contributions des partenaires au développement. Les dépenses de fonctionnement continuent de représenter la plus grande partie des dépenses réalisées dans les secteurs sociaux, notamment pour le paiement des salaires des fonctionnaires. Les dépenses d investissement restent limitées. 7 Source : Rapports MASSN 8 Source : Rapports MASSN 9

10 4.2 Le système national d information sur la situation des enfants et des femmes est fonctionnel à tous les niveaux (référence : DevInfo en cours de préparation; système intégré de suivi dans les zones o d intervention peu o fonctionnel) o disséminés Les rapports de suivi des OMD de 2008, 2009, et 2010 ont été élaborés avec les données de TogoInfo. Le DSRP et le DSRP ont également utilisés les données de TogoInfo Indicateur: Existence, dans les zones de convergence, de mécanismes institutionnalisés pour l implication de la communauté, des enfants et des jeunes dans la planification, la mise en oeuvre et le suivi intégré des programmes. - Participation active des enfants (F/G) de toutes les régions du Togo à la Revue à Mi- Parcours en : 820 enfants (20 par préfectures + arrondissements de Lomé commune) membres des conseils consultatifs des enfants connaissent mieux leurs droits et peuvent les réclamer Référence: Pas de conseil consultatif des enfants - En 2012, 6,100 enfants membres de clubs scolaires sont sensibilisés sur leurs droits et devoirs et œuvrent pour la promotion des droits de l enfant dans leurs écoles et communautés. Référence : Aucun club d enfants Indicateur Nombre de rapports d études, enquêtes et évaluations introduites dans DevInfo Au total, de 2008 à 2012, 37 enquêtes, études ou évaluations ont été réalisées par l UNICEF Togo : 11 enquêtes 16 études 10 évaluations Principales études réalisées : TogoInfo est opérationnelle ( avec un total de1164 indicateurs renseignés et disponibles. Cette base a été remise à jour avec les données de l enquête MICS 4, de l enquête QUIBB 2011 et du recensement (RGPH 2010) Le point de vue des enfants a été pris en compte dans la révision du programme lors de la revue à mi-parcours grâce à leur participation dans les ateliers de revue. Les opinions des enfants (filles et garçons) ont été aussi recueillies lors des groupes de discussions organisés dans plusieurs régions pour conduire l analyse de situation des enfants et des femmes en Les conseils consultatifs des enfants ont été mis sur pied en 2011 par Plan Togo et le MASSN. L UNICEF est venu appuyer cette initiative en formant les jeunes membres de ces conseils en Plus de 600 clubs d enfants ont été créés dans les écoles du pays, soutenus par un réseau d ONG nationales, ce qui a permis aux enfants de devenir des acteurs pour la réalisation de leurs droits dans leurs écoles et leurs communautés. Une enquête par grappes à indicateurs multiplies (MICS) a été conduite en 2010 afin de mesurer les principaux indicateurs liés aux OMDs et à la réalisation des droits de l enfant. L UNICEF a participé à l enquête indicateurs de base du bien-être (QUIBB) en 2011 et aussi contribué au recensement général effectué ne L analyse de la pauvreté des enfants fait ressortir L utilisation de la base de données TogoInfo par certains ministères clés tels que la Santé, l Education, l Action Sociale et par les services publics déconcentrés sur l ensemble du territoire reste limitée. L UNICEF a effectué un plaidoyer auprès du Gouvernement de concert avec les autres agences du SNU et différents partenaires financiers pour l adoption de la loi statistique et la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement de la Statistique (SNDS) qui permettra d assurer le renforcement du cadre juridique et institutionnel, le développement et la coordination de la production statistique, la promotion de l utilisation des données statistiques ainsi que le renforcement des capacités en ressources humaines. La participation effective des enfants dans les processus de décisions sur les questions qui les concernent reste un défi dans une société où la parole des enfants face aux adultes reste peu encouragée. 10

11 -Analyse de la Situation des Enfants, centrée sur la pauvreté des enfants, Analyse de situation sur les enfants orphelins ou rendus vulnérables du fait du VIH-SIDA, Enquête sur les violences basées sur le genre conduite avec l UNFPA en Etude sur les enseignants volontaires, Analyse de l impact de la hausse mondiale des prix et des politiques de réponse du gouvernement sur la pauvreté, Etude sur la protection sociale centrée sur l enfant au Togo, perspectives et enjeux, Analyse de situation sur l enregistrement des naissances, Enquêtes réalisées - Enquêtes SMART sur la Nutrition 2008, 2009, 2010, 2011 et Enquête de base sur la survie et le développement dans les 11 districts de Kara et savanes, Enquête MICS 4 réalisée en 2010 et résultats entrés dans DevInfo et largement disséminés à travers tout le pays. la vulnérabilité de certains groupes et montrent qu il existe au Togo d importants niveaux de privation en ce qui concerne l accès aux principaux services sociaux de base % au moins des ressources complémentaires attendues sont mobilisées ou «leveraged» et dans les districts d intervention, les familles et les jeunes ont les connaissances et les habiletés requises pour un changement social positif (Ref : moins de 10% des OR mobilisées) Indicateur Nombre d activités menées par les réseaux d associations de jeunes - Des partenariats ont été établis avec dix associations d enfants et de jeunes et notamment le réseau BIG 7 qui rassemble sept associations. - Les capacités de plus de trente associations d enfants et de jeunes et des médias ont été renforcées sur les techniques de communication et le droit à la participation des enfants Indicateur Nombre d activités où les jeunes étaient impliqués De 2008 à 2012, les enfants et les jeunes ont En 2008, un dialogue entre enfants, parents et instituteurs s est établi avec la participation de près de 9500 jeunes, 3100 parents et 300 professeurs grâce à l organisation d un concours de dessin sur la violence faite aux enfants en lien avec la célébration du 60ème anniversaire de la déclaration universelle des Droits de l Homme. Ces activités ont été suivies en 2009 par une campagne de sensibilisation sur les méthodes alternatives à la violence en milieu scolaire avec le réseau de jeunes BIG 7. Grâce au partenariat stratégique entre les associations de jeunes et les médias, une plus grande participation des enfants et des jeunes a Suite à l appui technique apporté par l UNICEF aux associations d enfant et de jeunes, les enfants ne sont plus seulement des sujets d émission mais des acteurs (reporteurs, animateurs) sur un nombre grandissant de radios 11

12 participé de façon significative à plus de 16 manifestations d envergure au niveau national: lors des célébrations de la Journée de l Enfant Africain ou de l anniversaire de la CDE, mais aussi pour des activités de sensibilisation sur la prévention du VIH/SIDA, la Journée Mondiale de Lavage des Mains ou la campagne Polio Indicateur Pourcentage de fonds mobilisés ou «leveraged». - Fin Février 2013, le programme pays Togo- UNICEF avait mobilisé USD 34,887,090 d autres ressources, soit 93% de la cible des ressources à mobiliser. - L UNICEF a donné un appui technique constant au Gouvernement pour l obtention de subventions des fonds globaux tels que le Fonds Mondial contre la Tuberculose, le SIDA et la Malaria ; GAVI; le Partenariat Mondial pour l Education; le Fonds Global pour l Assainissement. été rendu possible dans les émissions produites par les médias, notamment à l occasion des évènements spéciaux. Ainsi le Togo (Télévision Nationale Togolaise) a gagné le prix régional de la Journée Internationale de la Radio et de la Télévision en faveur des Enfants en 2009 et le prix mondial en RESULTATS DU PROGRAMME PAYS ADOPTES APRES LA REVUE A MI-PARCOURS EN 2010 ( ) 9 1. Key Results modified or added (IF modified or added to the original Matrix by the Mid Term Review or by other formal agreements with Government) 2. Key Progress Indicators (state the indicator, baseline and most recent status: show baseline and the latest available value for each indicator, stating the years for the baseline and latest value) 3. Description of Results Achieved (a brief, precise description of aggregate achievements with UNICEF contribution for each Key Result contained in column 1) 4. Constraints and facilitating factors (a brief and precise description for each Result description in column 3) 9 Ce tableau est à lire en complémentarité du premier tableau de résultats les indicateurs renseignés dans le premier tableau ne sont pas répétés. 12

13 1. Survie et développement du jeune enfant PCR 1: D'ici à fin 2013, les enfants de moins de 5 ans et les femmes en âge de procréer dans les 12 districts de Kara et Savanes ont un accès et une utilisation améliorés du paquet essentiel d'interventions préventives et curatives à haut impact, au niveau communautaire et dans les unités de soins de santé périphériques (USP) Indicateur 1.1 Pourcentage des enfants de moins de 5 ans avec un paludisme simple traités avec une Combinaison Thérapeutique à base d Artémisine (CTA). Cible 45%. Résultat : Une nouvelle enquête SDE aura lieu en 2013 pour déterminer les progrès. Données de base: Kara 10.8% ; Savanes 8.7% (Enquête SDE, 2011). Indicateur 1.2 Nombre d enfants avec malnutrition aigüe sévère qui ont été pris en charge en suivant le protocole OMS. Cible 4,558 Résultat : Savanes : 2,839 ; Kara : 1,472, Déc ( total 4311) Données de base : incidence Savanes: 10,918 enfants et Kara : 7,078 (base sur les % de MAS obtenu lors de la SMART Juin 2012). Indicateur 1.3 Pourcentage d enfants de moins de 5 ans ayant dormi sous une moustiquaire imprégnée la nuit précédente. Cible 80%. Résultat : Savanes: 85.8% ; Kara: 79.6% Déc (Enquête du Corps de la Paix) Données de base : Savanes 54.5%, Kara 53.4% (Enquête SDE 2011). Indicateur 1.4 Pourcentage d enfants de 0-5 mois allaités exclusivement au sein le jour de l enquête. Cible 65%. Résultat : Une nouvelle enquête SDE aura lieu en 2013 pour déterminer progrès. Référence : 60,6%, Kara : 59.3% (Enquête SDE, 2011). Indicateur 1.5 Couverture du vaccin Pentavalent 3 chez les enfants de moins de 11 mois. Cible 95%. Résultat : Octobre 2012 Kara 88%, Savanes : 83% (Revue du PEV) Référence : Kara 75%, Savanes 78% Dans les régions de Kara et Savanes, un paquet intégré d interventions à haut impact a été mis en œuvre, au niveau communautaire et dans les USP ; bénéficiant à une population de 350,000 habitants (70,000 enfants de moins de cinq ans) vivant dans des villages situés au-delà de 7 km d une structure sanitaire. Les outils de formation des Agents de Santé Communautaires (ASC) ont été développés. Fin 2012, 960 ASC ont formés à la prévention et la prise en charge des trois maladies principales de l enfant (diarrhée, pneumonie et paludisme). 80 Infirmiers chef de poste ont été formés en PCIME communautaire en tant que superviseurs des ASC (5 ASC/ICP). Une analyse des goulots d étranglement et une analyse causale a été réalisée à tous les niveaux pour identifier les principales barrières à la demande et à l offre de services. Ces analyses ont ensuite été consolidées et budgétisées au niveau du district et des mesures correctrices ont été identifiées. Ceci a permis d élaborer des Plans d Action Opérationnel (PAO) pour chacun des 12 districts des régions de Savanes et de Kara. Le rôle de l Agent de Santé Communautaire a été redynamisé, en lien avec la stratégie Nationale d Interventions à base communautaire. Les différents documents décrivant leur formation, supervision et taches ont été actualisés pour inclure le traitement intégré au niveau communautaire de la pneumonie, la diarrhée, le paludisme et la malnutrition aigüe chez l enfant de moins de 5 ans. Des mécanismes adaptés pour la supervision des ASC ont été discutés et adoptés avec le Ministère de la Santé. L analyse des goulots d étranglement a montré des goulots importants au niveau de la disponibilité en intrants, de l accès géographique et de la disponibilité du personnel soignant qualifié. Les coûts élevés des consultations et les prescriptions inutiles entraînent des problèmes d accessibilité financière pour les patients. 13

14 (Revue PEV, 2010). PCR 2 : D ici fin 2013, au niveau national: 50% des nouveaux nés (filles et garçons) sont protégés contre la transmission du VIH de la mère à l enfant ; 95 % des enfants (filles et garçons) de moins de cinq ans sont protégés contre la rougeole et la polio, les carences en Vit A, en iode et les parasitoses intestinales : 80% des enfants dorment sous une moustiquaire traitée à l insecticide; et 80% d enfants et de femmes ont accès à un paquet adapté d activités préventives et curatives pour réduire les risques liées aux catastrophes naturelles et autres urgences. Indicateur 2.1 Au niveau national, % des enfants de moins de 5 ans ayant dormi sous une moustiquaire imprégnée la nuit précédente. Cible 85%. Résultat : 81.5%, Déc (Enquête du Corps de la Paix hors Lome uniquement) Données de base : 57%, 2010 (MICS 4) Indicateur 2.2 Taux de couverture de la vaccination Polio3 chez les enfants de moins de 11 mois. Cible: 95% Résultat : 89% déc (Données du PEV) Données de base: 75%, 2010 (Données du PEV). Indicateur 2.3 Mortalité spécifique du choléra. Cible <1%. Résultat : 0%, Déc (61 cas, 0 décès) Données de base >1%, 2010 (SIS). L UNICEF a contribué en 2011 à la campagne nationale de distribution des Moustiquaires Imprégnées (MILDA) au niveau national. Seule Lomé Commune n a pas pu être touchée dû à un budget insuffisant. Cette zone sera couverte en En 2008, 2009 et 2010, personnes sinistrées du fait des inondations dans les régions de Lomé, Maritime et Savanes ont reçu une assistance adéquate. L UNICEF a aussi appuyé la réponse aux épidémies de choléra durant ces mêmes années. En 2011, l UNICEF a contribué à la lutte contre le choléra en fournissant à personnes vulnérables de la périphérie de Lomé des kits d hygiène et en menant des activités de sensibilisation aux bonnes pratiques d hygiène et d assainissement et pour traitement de l eau. La mise en place et le fonctionnement effectif du cluster WASH ont été appuyés à tous les niveaux; des intrants et équipements ont été pré-positionnés dans les régions et au niveau central. En 2010, 3018 réfugiés du Ghana dans la préfecture de Tandjouaré (région des Savanes) ont bénéficié d une assistance. En 2011 et 2012 une assistance est apportée à 6040 réfugiés ghanéens et Ivoiriens à Lomé et dans la région des Savanes. Les clusters nutrition ont été créés en 2012 au niveau de chaque région, et ont accompagné la réponse aux réfugiés. Le recensement de la population de 2010 doit permettre d harmoniser les différentes estimations de groupes de population cible, et donc une meilleure planification basée sur des données récentes et non sur des estimations à partir du recensement fait en Le Gouvernement s est doté d un plan de préparation et de réponse à l urgence avec l appui du système des Nations- Unies. La création de clusters est un atout supplémentaire dans l efficacité des réponses aux urgences. Le cluster WASH s est montré particulièrement actifs dans la mise en place et l équipement de sites d accueil dans la région de Lomé/Maritime pour mieux se préparer aux inondations dans cette zone. Des inondations importantes ont eu lieu au cours des cinq dernières années qui traduisent peut-être l impact des changements climatiques. L érosion des côtes et la hausse du niveau de la mer pourraient causer d autres catastrophes pour les populations des zones côtières dans l avenir. 14

15 2. Education de base et Egalité des sexes PCR 3 : D ici Décembre 2013, les politiques de santé, nutrition et eau qui ont été développées et budgétisées en prenant en compte l équité de l accès et de l utilisation des services par les femmes et les enfants seront mises en œuvre et monitorées PCR 4 : A la fin de 2013, 2000 enfants (filles et garçons) en âge scolaire (6 à 15 ans) en dehors du système éducatif de base sont scolarisés et 9000 enfants (filles et garçons) en âge préscolaire (3 à 5 ans) sont inscrits dans les centres d éveil de la petite enfance. Indicateur 3.1 Disponibilité d une politique de gratuité des soins de base au niveau communautaire pour les enfants de moins de 5 ans. Cible : Gratuité des soins de santé de base pour les enfants de moins de 5 ans au niveau communautaire Résultat: Pas de politique, mais déclaration de la gratuité du traitement du paludisme simple chez les enfants de 0-10 ans (2013) Données de base : Pas de politique. Indicateur 3.2 Le financement basé sur la performance (FBP) est appliqué dans 10 unités de sante périphériques (5 / district) des 2 régions du Nord. Cible 10 unités de santé périphériques. Résultat : Non atteint à la fin 2012 Données de base: Aucune unité de santé périphériques ne pratique le FBP. Indicateur 3.3 Evaluation de l impact du paquet intégré communautaire à haut impact mis en œuvre dans les régions de Kara et Savanes. Résultat : Non réalisée à la fin 2012, prévu pour Données de base : Enquête dans les 12 districts de Kara et Savanes réalisée en 2011 pour servir de référence. Indicateur 4.1 Un modèle de stratégie d'éducation inclusive proposé au ministère de l'éducation. Résultat : Modèle mis en œuvre. Données de base : Pas de modèle Indicateur 4.2 Nombre d'enfants non scolarisés, y compris les enfants ayant des Les efforts de plaidoyer ont abouti en Janvier 2013 à une déclaration de gratuité du traitement du paludisme simple chez les enfants de 0-10 ans. La gratuité des soins curatifs au niveau communautaire pour les enfants de moins de 5 ans est mise en œuvre dans les régions de Kara et Savanes avec l appui de l UNICEF mais sans une politique d appui. Sur la base de l expérience menée dans les régions de Savanes et Kara avec l appui de l UNICEF, les guides pour l élaboration des Plans d Action Opérationnels (PAO) au niveau décentralisé ont été développés, testés et utilisés. Le développement des Plans se fonde sur l analyse des goulots d étranglement. Les 40 districts du pays (dont les 12 districts de Kara et Savanes appuyés par UNICEF) ont développé leur PAOs au 31/12/2012. Une mission technique a été organisée en 2011 au Rwanda pour étudier les possibilités de répliquer un modèle de financement basé sur la performance dans des districts au Togo. L expérience n a pas encore été initiée au Togo. Une enquête de base sur la Survie et Développement de l enfant a été conduite en L évaluation d impact a été planifiée pour l année L accès à une éducation de qualité a avancé pour tous les groupes qui étaient exclus du système éducatif. L'UNICEF a promu et mis à l'essai, en partenariat avec l ONG Handicap International, un modèle d'éducation inclusive pour faciliter l'intégration des enfants vivant avec un Pour la première fois, la décentralisation du processus de planification du système de santé a été effective. En effet, elle a été initiée au niveau des communautés et formations sanitaires périphériques pour aboutir à des plans opérationnels au niveau des districts. Les modèles d éducation inclusive développés doivent permettre d aider le gouvernement à résoudre les problèmes d inégalité dans l'accès à l éducation Le Ministère de l Education est partie prenante dans l expérimentation de ces modèles et sera en mesure d adopter des 15

16 besoins spéciaux, intégrés dans l'enseignement primaire ordinaire, des espaces d'apprentissage temporaires ou un centre d'alphabétisation. Cible : 2000 Résultat: 786 enfants non scolarisés ont été intégrés Données de base: 0 enfant. Indicateur 4.3 Nombre de garçons et filles de 3 à 5 ans, profitant d une pédagogie de qualité dans le Centres d éveil de la petite enfance ; Cible : Résultat : élèves d'âge préscolaire (dont filles) bénéficient d une éducation préscolaire dans 129 centres. Données de base: 0 enfant. handicap à l école. Cette expérience pilote (mise en œuvre dans les régions de Savanes et Kara) renseignera la stratégie d éducation inclusive lors de la prochaine révision du plan sectoriel de l Education en Avec l'ong Terre des Hommes, l UNICEF appuie une expérience de réintégration des enfants non-scolarisés ou déscolarisés à l école primaire ou dans des classes d'éducation non-formelle. Cette expérience vise à informer l'élaboration de stratégies d'éducation non formelle. Un recensement des enfants hors du système éducatif a été réalisé en Ce recensement a été fait par les enfants des écoles et ne concerne que les zones rurales. Il a permis de recenser enfants en situation de déscolarisation ou de non scolarisation, dont garçons (54%) et filles (46%). Ce recensement permet d avoir une meilleure connaissance du profil des élèves hors école. Environ 58% de ces enfants sont allés à l école, mais ont abandonné ensuite. 42% ne sont jamais allés à l école. L UNICEF a continué à promouvoir le modèle communautaire de l'éducation préscolaire, y compris à travers la construction et l équipement de 9 centres de petite enfance et la formation de 275 animateurs/animatrices. Un module d éducation parentale a été développé en partenariat avec la Banque mondiale pour bénéficier aux 0 à 3 ans. L'UNICEF a répondu aux besoins des enfants réfugiés ivoiriens et ghanéens avec la distribution de kits scolaires, de stratégies pour les enfants non-scolarisés ou ceux vivant avec un handicap une fois ces modèles évalués. La bonne collaboration avec les ONG est un facteur favorable à la promotion de ces nouveaux modèles. Le modèle de centres de petite enfance au niveau communautaire doit permettre le développement du préscolaire à grande échelle. Le recensement des enfants hors écoles a permis d animer un dialogue au niveau politique pour mieux comprendre les causes de déscolarisation ou de non scolarisation. Les informations recueillies permettront de renseigner les stratégies éducatives pour lutter contre ces taux d abandon mais aussi des stratégies d éducation non formelle adaptées aux enfants qui ne peuvent pas revenir vers l école primaire régulière. 16

17 PCR 5 : Une éducation primaire de qualité est assurée à au moins enfants (filles et garçons) dans 150 écoles des régions Maritime, Plateaux, Centrale Kara et Savanes d'ici à décembre PCR 6 : Au moins 6 initiatives nationales d'ordre politique, structurel et institutionnel de planification et de gestion liées au PSE sont réalisées et soutenues d'ici à décembre Indicateur 5.1 Taux de succès en fin de primaire. Cible : 85% Résultat : 83%. Filles 80,3%, 2012 Données de base: 83%, 2010 Indicateur 6.1 Nombre d initiatives nationales d'ordre politique, structurel et institutionnel de planification et de gestion liées au PSE réalisées. Cible : 6 Résultat : 6 Données de base : 0 matériels pédagogiques et de manuels scolaires. Des cours de rattrapage ont aussi été organisés pendant les vacances scolaires pour ces enfants qui avaient souvent raté plusieurs mois d écoles. Les outils des projets d école ont été développés et expérimentés. Plus de 300 responsables de l éducation, directeurs d école, inspecteurs, instituteurs, membres d ONGs ont été formés à ces outils en Les projets d école sont en cours de développement ( ). Fin 2012, environ élèves (dont 9720 filles) dans 174 écoles primaires bénéficiaient d'infrastructures d eau/assainissement grâce à l appui de l UNICEF. Fin enseignants ont été formes aux pratiques pédagogiques non discriminatoires à l égard des filles. Les projets d école continuent à bénéficier d un l engagement politique fort et de la confiance des PTF qui ont coordonné leurs efforts pour leur mise en place. De plus en plus d enfants utilisent de bonnes pratiques d hygiène et sensibilisent les membres de leurs familles à faire autant. 16% seulement des instituteurs sont des femmes, ce qui reste un de préoccupation dans la réduction effective et durable de la violence en milieu scolaire. Les annuaires statistiques de 2011 à à 25% des enseignants sont des ont été publiés et distribués aux partenaires volontaires qui ne sont pas passés par de l éducation. les écoles d instituteurs; ce taux monte Les plans régionaux de développement de jusqu à 40% dans le nord du pays. La l éducation (PRDE) sont développés et mis formation des enseignants volontaires en œuvre. répond notamment au souci d améliorer Un appui est donné pour le la qualité de l enseignement. En effet les développement des plans inspectoraux en performances des élèves mesurées par 2013, en s appuyant sur une analyse des les tests du PASEC montre une baisse goulots d étranglement. significative du niveau en français et en Pour améliorer la qualité de maths entre 2000 et l enseignement, le programme a contribué L UNICEF est le chef de file des à la formation de 5000 enseignants partenaires de l Education depuis 2011 et volontaires n ayant pas reçu de formation vice-président du comité sectoriel de initiale et souvent postés dans des zones l éducation qui est présidé par le rurales défavorisées. Ministère. Ce rôle permet à l UNICEF de jouer un rôle stratégique en vue 17

18 3. Protection de l enfant contre la violence, l exploitation et la maltraitance PCR 7 : Fin 2013, les parlementaires, les membres du gouvernement, les autorités locales, les professionnels impliqués dans les questions de l enfant et les enfants dans les 6 régions du pays connaissent et font respecter les droits de l enfant, spécialement en ce qui concerne l enregistrement des naissances, le travail des enfants Indicateur 7.1 Nombre d enfants en contact avec la loi (victimes ou en conflit avec la loi) qui bénéficient d un appui légal, médical et psycho-social. Cible : Résultat : 2 682, Déc Données de base: 179 Indicateur 7.2 Nombre d auteurs d actes de violence contre des enfants jugés. Cible: 250 Résultat : 320, Déc Données de base: Non connu Indicateur 7.3 Nombre d auteurs d actes de de violence contre des enfants jugés et condamnés. Cible: 180 Résultat : 110, Déc Données de base: Non connu Indicateur 7.4 Stratégie nationale d enregistrement des naissances et plan d action budgétisé. Cible: stratégie disponible. Résultat : Stratégie nationale d enregistrement des naissances et plan d action budgétisé validés. Données de base: Aucune stratégie Une politique de la petite enfance est en cours de développement et son cadrage financier a été défini avec la participation des membres de la commission interministérielle désignée pour l élaboration de la politique. Un modèle d éducation inclusive est mis en place en vue de mieux prendre en compte l intégration des enfants vivant avec un handicap dans les documents nationaux. 3,955 acteurs la protection de l enfant (juges, travailleurs sociaux, ONGs, professionnels de santé, officiers de la police judiciaire) ont été familiarisées avec les dispositions du Code de l enfant En 2012, sur 3,617 cas de violations de droits de l enfant signalés à ALLO 1011, la ligne verte mise en place pour la détection des cas d enfants victimes de violences et de maltraitances, ont été suivis et ont reçu une assistance. 214 cas se rapportant à de graves violences ont été portés devant la justice. 110 auteurs de violences graves faites aux enfants ont été jugés et condamnés. Une analyse du système d enregistrement des naissances au Togo a été conduite et une stratégie nationale dotée d un plan d action quinquennal budgétisé ont été validés et adoptés. Une analyse des goulots d étranglement dans l enregistrement des naissances a été réalisée dans 2 préfectures de Savanes et Kara et les plans d actions opérationnels élaborés par les communautés sont en cours de mise en œuvre. L exercice sera mené dans 4 autres préfectures. d influencer les politiques à l échelon national pour mieux répondre aux besoins des enfants et surtout des plus vulnérables. Un certain nombre de normes sociales et croyances traditionnelles continuent d empêcher la pleine application de la législation en faveur de la protection de l enfant. Les activités de sensibilisation et de renforcement de capacités doivent se poursuivre pour mieux utiliser et faire respecter le cadre legislatif prévu pour prévenir les cas de violations des droits de l enfant. L analyse des goulots d étranglement a révélé que très peu de parents obtiennent un acte de naissance de bonne qualité dans les délais prévus. Des plans d action sont mis en œuvre dans deux préfectures pour remédier aux problèmes identifiés. 18

19 PCR 8 : Fin 2013, les enfants vulnérables ont accès aux services sociaux de base et à des services d assistance sociale définis par une Politique Nationale de Protection sociale PCR 9 : Fin 2013, les situations de risques, les vulnérabilités et les violations des droits des enfants, liés aux pratiques d infanticide, de mariage précoce, de placement dans les couvents vodous ainsi que le phénomène d enfants dits «sorciers», sont réduits de 20% dans les communautés de Dankpen, Kpendjal, Kéran, Binah, Vogan et Moyen Mono Indicateur 8.1 Politique et stratégie nationale de Protection Sociale centrée sur les enfants et les femmes. Cible : Politique et stratégie disponibles Résultat: Politique nationale de Protection Sociale développée et validée en juin 2012 pas encore adoptée par le Gouvernement. Données de base: Aucune stratégie Indicateur 9.1 Etude de base sur les différentes pratiques traditionnelles néfastes pour les enfants. Cible : Etude réalisée Résultat: Etude réalisée en 2012 Données de base: Pas d étude disponible Indicateur 9.2 Nombre de cas d infanticide dans Dankpen, de mariage précoce dans Kpendjal, Kéran et Moyen mono, de placement dans les couvents vodous dans Vogan et Moyen Mono et d enfants dits «sorciers» Kozah, Kéran et Binah, dénoncés. Cible : Données collectées. Résultat: cas dénoncés en 2011 Données de base: Non disponible 50 agents des 6 ministères clés concernés se sont familiarisés avec le concept de la Protection Sociale et ont constitué le groupe d appui pour l élaboration du document de politique nationale de Protection Sociale. L UNICEF a appuyé une étude sur la protection sociale centrée sur l enfant au Togo qui a contribué à poser les enjeux et les perspectives d un système de protection sociale. La Politique nationale de Protection Sociale a été validée en juin 2011 et soumise au gouvernement pour adoption. La Stratégie nationale de Réduction de la pauvreté (Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l Emploi, SCAPE), couvrant la période de 2013 à 2017 inclut un chapitre sur la protection sociale en tant que sous-composante de l Axe 3 consacré au développement du capital humain. Une bonne collaboration s est établie entre les agences du SNU (PNUD, OMS, BIT, UNICEF) et la Banque Mondiale pour appuyer le développement d une politique et d une stratégie nationales de protection sociale. Une importante base de données d études et d analyses portant sur les systèmes contributifs et non-contributifs de protection sociale a été constituée en La mise en œuvre de filets sociaux de sécurité pour les plus pauvres bénéficie d un appui financier de la Banque Mondiale. Avec l appui de l UNICEF, une étude de Le changement des normes sociales base sur les pratiques traditionnelles reste un défi majeur dans une société où néfastes dans 7 districts des régions Kara, les traditions restent fortement ancrées. Maritime, Savanes et Plateaux a été réalisée. Elle a porté sur les pratiques d infanticide, de mariage précoce, de placement des enfants dans les couvents et du phénomène des enfants dits sorciers. Ses recommandations permettront de définir une stratégie de communication pour le changement des comportements et d organiser des formations ciblées sur des méthodes de communications en vue de la lutte contre les pratiques traditionnelles néfastes dans les 7 préfectures visées. 19

20 4. Politiques sociales et Partenariat PCR 10 : D ici fin 2013, les décideurs (Gouvernement, Parlementaires), la société civile et les partenaires techniques et financiers, utilisent des évidences relatives à la situation des enfants surtout les plus vulnérables (filles et garçons), des femmes pour une planification, budgétisation et mobilisation de ressources équitable, en faveur des enfants (filles &garçons) y compris pour les risques liées aux catastrophes naturelles et autres urgences. PCR 11 : D'ici fin 2013, les programmes sociaux mobilisent des ressources additionnelles pour la mise en œuvre des interventions en faveur des enfants, surtout les plus vulnérables, (Filles, Garçons) y compris en cas de catastrophes naturelles et autres urgences. Indicateur 10.1 Allocations budgétaires aux secteurs sociaux (voir premier Tableau, ligne 4.1) Indicateur 11.1 Nombre de médias avec lesquels un partenariat est établi; Cible: 8 Résultat : 8 Données de base: 0 Voir premier Tableau, ligne 4.1 L UNICEF s est fortement engagé dans le processus de développement du nouveau DSRP. Dans ce document intitulé Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l Emploi, (SCAPE), 2013 à 2017, le Développement du Capital Humain constitue l Axe 3 de la stratégie et regroupe les secteurs sociaux: santé, éducation, protection sociale, protection de l enfant. Cet axe couvre aussi les aspects de la parité des sexes et l emploi des jeunes. Selon le cadrage budgétaire 37.5% du budget planifié pour la SCAPE doit être alloué à cet axe. Sur les cinq priorités de plaidoyer fixées par la stratégie de plaidoyer, trois ont résulté dans des initiatives d envergure en faveur des enfants : i) la gratuité du traitement du paludisme simple pour les enfants de moins de 10 ii) la formation de 5000 enseignants volontaires et l examen de la question de leur statut; iii) une campagne nationale pour l attribution gratuite de jugements supplétifs aux enfants scolarisés au primaire et n ayant pas d acte de naissance. Huit accords de collaboration avec six radios et deux télévisions ont été signés pour assurer la diffusion d émissions et de spots de sensibilisation, sur les questions de survie de l enfant, le VIH-SIDA et la protection des enfants. Le Ministre de la Santé a pris part au lancement de l initiative «une promesse renouvelée» pour la survie de l enfant et en a signé la déclaration. A son retour, il a informé l ensemble des partenaires du Le partenariat avec les medias doit résulter dans une meilleure information pour les parents grâce à l utilisation des langues locales et des reportages de proximité sur les initiatives prises en faveur des enfants. Les médias permettent aussi de maintenir les questions de l enfant au premier plan de l agenda national.. 20

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