CARACTÉRISATION HYDROGÉOLOGIQUE DU BASSIN VERSANT DE LA RIVIÈRE DES AULNAIES

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2 CARACTÉRISATION HYDROGÉOLOGIQUE DU BASSIN VERSANT DE LA RIVIÈRE DES AULNAIES Mémoire présenté dans le cadre du cours Projet de fin d études 6GLG604 Préparé par Sophie Maltais DÉPARTEMENT DES SCIENCES APPLIQUÉES Unité d enseignement en sciences de la terre 27 Avril 2012

3 TABLE DES MATIÈRES RÉSUMÉ... IV REMERCIEMENTS... V 1. INTRODUCTION Problématique Objectifs DESCRIPTION DU BASSIN VERSANT Inventaire des données existantes Topographie Nature du socle rocheux Nature des dépôts de surface MÉTHODOLOGIE RÉSULTATS Géologie Coupes stratigraphiques Profil du cours d eau Contextes hydrogéologiques Hydrogéochimie Qualité des analyses chimiques Types d eau Dépassement des critères de potabilité Hydrologie DISCUSSION Nappe libre dans le roc Nappe libre dans le dépôt granulaire Nappe confinée dans le roc Nappe confinée dans le dépôt granulaire CONCLUSION RECOMMANDATIONS RÉFÉRENCES II

4 ANNEXES A : Stratigraphie ANNEXES B : Hydrogéochimie ANNEXES C : Hydrométrie LISTE DES FIGURES Figure 1 : Localisation du bassin versant (Walter et al., 2010)... 7 Figure 2 : Nature du socle rocheux (compilation d Avramtchev, 1993)... 9 Figure 3 : Dépôts de surface (J. Walter, comm. Pers. 2012) Figure 4 : Localisation des forages (J. Walter, comm. Pers. 2012) Figure 5 : Coupes stratigraphiques (J. Walter, comm. Pers. 2012) Figure 6 : Coupe stratigraphique A-A' Figure 7 : Coupe stratigraphique B-B' Figure 8 : Coupe stratigraphique C-C' Figure 9 : Coupe stratigraphique D-D' Figure 10 : Contextes hydrogéologiques Figure 11 : Localisation des puits échantillonnés Figure 12 : Histogramme de l erreur sur la balance ionique Figure 13 : Diagramme de Durov des échantillons du bassin versant Figure 14 : Diagramme de Piper des échantillons du bassin versant dans le roc fracturé Figure 15 : Diagramme de Piper des échantillons du bassin versant dans les dépôts granulaires Figure 16: Localisation des stations hydrométriques et de la station météorologique Figure 17 : Diagramme de piper pour tous les types d'aquifère LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Dépassements des analyses chimiques selon les normes et recommandations de Santé Canada Tableau 2 : Données hydrométriques de l'année 1978 à 1979 de la station hydrométrique 02RH059 et de la station météorologique de Saint-Ambroise III

5 RÉSUMÉ L eau souterraine, qui sert à alimenter une bonne proportion des habitants de la région du Saguenay-Lac-St-Jean, est une ressource essentielle qui se doit d être la mieux préservée possible. Pour ce faire, une des premières étapes consiste à acquérir une bonne connaissance sur les différents aspects reliés à l hydrogéologie régionale. Encore aujourd hui, aucune base de données existante ne permet de regrouper et d intégrer toutes les données géologiques et hydrogéologiques comprises dans un même bassin versant. Ce projet de fin d études portera donc sur une description complète du bassin versant de la rivière des Aulnaies permettant ainsi une caractérisation hydrogéologique détaillée. Ce bassin versant de 420,09 km 2 est localisé principalement sur le territoire des municipalités de Bégin et de St-Ambroise. Le projet consiste tout d abord par un rassemblement de l information déjà disponible dans ce secteur. Ces données proviennent essentiellement de la base de données du PACES-SLSJ (Programme d Acquisition des Connaissances sur les Eaux souterraines de la région du Saguenay-Lac- Saint-Jean). Quatre coupes stratigraphiques ont été réalisées sur le bassin versant à partir de forages existants et d une carte des dépôts de surface. À partir de ces coupes stratigraphiques, certains contextes hydrogéologiques ont été définis permettant de mieux comprendre les différents types d aquifère. Afin de pouvoir faire des corrélations entre les paramètres stratigraphiques et hydrogéochimiques, des analyses chimiques de puits privés et municipaux ont été intégrées dans les différents contextes hydrogéologiques. Certaines conclusions ont pu être établies entre la géochimie de l eau et la composition de l aquifère. Dans le cas de ce bassin versant, le confinement d un aquifère semble être un des principaux facteurs agissant sur l hydrogéochimie. Bien que le paramètre hydrométrique soit très important au niveau de la caractérisation d un bassin versant, très peu de données sont disponibles concernant celui de la rivière des Aulnaies. Pour cette raison, cet aspect a donc été beaucoup moins élaboré que les paramètres stratigraphiques et hydrogéochimiques. Ce projet a donc permis l intégration de données hydrogéochimiques dans une carte représentant en trois dimensions quatre grands contextes hydrogéologiques du bassin versant de la rivière des Aulnaies. Certains puits captent dans des aquifères granulaires avec une eau de composition chlorurée sodique. Par contre, dans un contexte où les dépôts granulaires sont confinés, la composition se retrouve vers un pôle bicarbonaté calcique. Dans le cas d un puits dans le roc fracturé sous une couche de dépôts granulaires, l eau a une composition beaucoup plus carbonatée. Pour ce qui est des aquifères dans le roc confiné, la composition de l eau se retrouve davantage bicarbonatée calcique. IV

6 REMERCIEMENTS Ce projet n aurait pu être réalisé sans la participation de plusieurs membres du corps professoral. Un merci particulier au directeur M. Alain Rouleau pour le choix du sujet et le soutien tout au long du déroulement de ce projet. Les données utilisées pour ce projet proviennent essentiellement de la base de données acquise dans les dernières années par le PACES (Programme d Acquisition des Connaissances sur les Eaux Souterraines). Un grand support a aussi été apporté de la part du co-directeur Julien Walter ainsi que de nombreuses connaissances transmises en rapport avec l hydrogéologie. Pour l aspect technique du projet, il n aurait pu être réalisé sans les précieux conseils de Denis Germaneau ainsi que Mélanie Lambert, pour tout ce qui à trait au logiciel utilisé, en l occurrence ArcGIS. V

7 1. INTRODUCTION L eau souterraine, qui sert à alimenter une bonne proportion des habitants de la région du Saguenay-Lac-St-Jean, est une ressource essentielle qui se doit d être la mieux préservée possible. Pour ce faire, une des premières étapes consiste à acquérir une bonne connaissance sur les différents aspects reliés à l hydrogéologie. Par le fait même, plusieurs problématiques résident encore sur la manière dont l eau souterraine réagit dépendamment de différents facteurs environnementaux et géologiques comme par exemple les différentes lithologies, la géomorphologie ou encore la stratigraphie sont des facteurs ayant tous une influence sur le comportement des eaux souterraines. 1.1 Problématique Depuis quelques années, de nombreuses données ont été acquises concernant divers aspects géologiques et hydrogéologiques. Encore aujourd hui, aucune base de données n existe permettant de regrouper et d intégrer toutes les données hydrogéologiques comprises dans un même bassin versant. Jusqu à présent, il est donc difficile de savoir s il existe des corrélations possibles entre certains paramètres tels que la stratigraphie, l hydrogéochimie et l hydrométrie, associés à un bassin versant. Ce projet de fin d études portera donc sur une caractérisation hydrogéologique d un bassin versant à partir de données existantes, mais non encore exploitées, de façon à les intégrer. Le projet consistera tout d abord en une compilation de l information pertinente déjà disponible sur ce territoire. La principale source utilisée proviendra de la base de données du PACES-SLSJ (Programme d Acquisition des Connaissances sur les Eaux Souterraines sur la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean). 1.2 Objectifs L objectif principal de ce projet consiste à proposer une méthodologie permettant la caractérisation hydrogéologique d un bassin versant en rassemblant toutes les données existantes concernant la géologie et l hydrogéologie. Cette caractérisation permettra par la suite d évaluer s il existe des corrélations possibles entre les paramètres stratigraphiques, hydrogéochimiques et hydrométriques. Le bassin versant de la rivière des Aulnaies a été sélectionné dans le cadre de ce projet pour ainsi faire cette étude qui permettra également de vérifier si les différents types d aquifères influent sur la composition chimique des eaux souterraines de la région. Il a été sélectionné parmi les nombreux autres bassins versants de la région en raison qu il constitue l un des rares à se situer complètement à l intérieur de la limite des municipalités de la région. 6

8 2. DESCRIPTION DU BASSIN VERSANT Pour les besoins de ce projet, la notion de bassin versant auquel se réfère ce texte se traduit par un territoire associé à une rivière ayant pour délimitation, souvent par des crêtes topographiques, toute l eau qui s écoule vers le même exutoire comprenant le ruissellement et l eau infiltrée. Le bassin versant de la rivière des Aulnaies se situe au nord-est du Lac-Saint-Jean (Fig.1). La figure 1 montre les limites des quatre MRC de la région ainsi que la ville de Saguenay, qui sont des limites plus vastes que les territoires municipalisés. Le contour noir à l intérieur du rectangle représente la limite du bassin versant. Ce bassin versant de 420,09 km 2 est localisé principalement sur le territoire de la municipalité de Bégin et de St-Ambroise. Cinq puits municipaux sont localisés sur le bassin, soit trois à la Ville de St-Ambroise, un à Bégin et un à Lamarche. Figure 1 : Localisation du bassin versant (Walter et al., 2010) 7

9 2.1 Inventaire des données existantes Afin de réaliser ce projet, plusieurs données étaient nécessaires pour les divers aspects géologiques et hydrogéologiques. Certains organismes publics, gouvernementaux et privés, ont recueilli de nombreuses données selon différents objectifs et besoins tels qu en hydrogéologie pour la recherche en approvisionnement en eau souterraine, ou encore en géotechnique ainsi que pour certains problèmes environnementaux. Ces données se retrouvent dans la base de données du PACES-SLSJ (Walter et al., 2010) et se retrouvent autant sous forme de cartes, que dans des rapports, ce qui nécessitent d extraire ce qui est pertinent afin de l inclure dans une base de données appliquée pour le bassin versant de la rivière des Aulnaies. La majorité de ces données n étaient pas collectées dans un objectif relié aux eaux souterraines, mais dans le cadre de ce projet, elles permettront de créer une base de données suffisamment complète pour la caractérisation hydrogéologique du bassin versant. 2.2 Topographie La topographie du secteur à l étude se définit par deux secteurs distincts. Au sud du bassin versant les basses terres sont plus dominantes et l altitude générale se situe autour de deux cents mètres par rapport au niveau de la mer. Cependant, en raison de la limite du seuil de Kénogami, une petite portion est surélevée en comparaison avec le reste de ce secteur. La partie plus au nord est caractérisée davantage par des sommets topographiques plus élevés. Selon la notion de bassin, la délimitation se fait normalement en fonction de sommets topographiques. Sur le côté ouest, ces sommets sont facilement observables. Par contre, la limite de la partie est se situe davantage dans les dépôts meubles et non dans le roc, ce qui laisse croire que cette limite pourrait faire place à certaines interprétations dans le sens où la localisation serait incertaine à quelques endroits. En effet, la rivière Shipshaw qui se situe très près de la limite du bassin versant à l est, se caractérise par une altitude beaucoup plus basse au niveau du lit de la rivière. Étant donné que les eaux souterraines alimentent les cours d eau, il se pourrait donc qu une partie des eaux souterraines du bassin versant de la rivière des Aulnaies alimente la rivière Shipshaw en raison de l absence de crêtes topographiques. 8

10 2.3 Nature du socle rocheux Le territoire de la région est dominé par un socle rocheux précambrien, dont le potentiel aquifère est de prime abord relativement faible (Walter et al. 2010). Le secteur à l étude est composé essentiellement de roches ignées protérozoïques avec une très faible partie composée de roches sédimentaires, du calcaire, paléozoïques datant de l Ordovicien moyen (Fig. 2). Ces roches ignées sont pour la plus grande partie du bassin versant de l anorthosite. Il y a par contre une petite portion de granite, mais aucun puits contenant une analyse chimique ne le recoupe. Les données disponibles sur l hydrogéologie du socle rocheux ne permettent pas de documenter des distinctions entre les diverses lithologies du roc du bassin versant. La documentation concernant la nature du socle rocheux est vaste, mais peu regroupée. La caractérisation est aussi mal définie, ce qui devient plus difficile l interprétation des structures par exemple. Bien qu elles soient mal documentées, les structures sont bel et bien réelles dans le socle ce qui permet d obtenir de meilleurs potentiels aquifères au niveau du socle rocheux. Figure 2 : Nature du socle rocheux (compilation d Avramtchev, 1993) 9

11 2.4 Nature des dépôts de surface Afin d être en mesure de bien comprendre les dépôts meubles de ce bassin versant, un court historique global sur la région s impose. Après la dernière glaciation, nommée celle du Wisconsin, la Mer Laflamme envahit le territoire autour du lac Saint-Jean en raison de la fonte de ces glaciers (LaSalle et Tremblay, 1978). Suite à son retrait progressif en raison de la remontée isostatique de la région, la Mer Laflamme laisse une couche importante d argile par-dessus les sédiments glaciaires tels que du till ou du matériel fluvioglaciaire existant. Après ces événements, une pro gradation des deltas de certaines rivières tels que la rivière Péribonka et la rivière Shipshaw, laissa des séquences de sédiments deltaïques tels que des dépôts de sable et des dépôts de graviers. La carte de la figure 3 consiste à une adaptation de la carte effectuée au courant des dernières années pour le ministère des ressources naturelles et de la faune en voie d être publiée, en collaboration avec l UQAC et l UQAM. La carte de la figure 3 présente les domaines géologiques régionaux (J.Walter, comm. Pers.2012). Les diverses classes de domaine géologique servent à décrire les différents contextes hydrogéologiques observés dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, notamment dans les dépôts de surface. Figure 3 : Dépôts de surface (J. Walter, comm. Pers. 2012) 10

12 3. MÉTHODOLOGIE La première étape de ce projet a consisté à rassembler les données pertinentes aux aquifères et aux eaux souterraines de ce bassin versant. L information pertinente devait être extraite seulement pour le bassin versant et non pas à l ensemble de la région. Après avoir vérifié que la quantité de données était suffisante pour mener une caractérisation hydrogéologique, une base de données spécifique à ce bassin versant devait être créée. En consultant plusieurs rapports et en utilisant la base de données actuelle du PACES, les informations associées avec les trois principaux paramètres mis en évidence dans ce projet, soit la stratigraphie, l hydrogéologie et l hydrométrie, étaient faciles à faire ressortir. Suite à l élaboration d une base de données complète, des coupes stratigraphiques devaient être conçues pour permettre de bien visualiser les différents empilements stratigraphiques pour ensuite faire une extrapolation sur l ensemble du bassin versant. Ces coupes ont par la suite permis de définir les différents contextes hydrogéologiques. Ces contextes ont principalement été conçus dans le but de connaître les différents types d aquifères à l échelle du bassin versant. Pour permettre l évaluation de corrélations entre les paramètres stratigraphiques et hydrogéochimiques, des analyses chimiques de puits privés et municipaux ont été intégrées dans les différents contextes hydrogéologiques mentionnés précédemment. Pour compléter les objectifs du projet, l aspect hydrométrique devait être également traité. Étant donné le manque de données disponibles ce volet a peu été étudié. Seulement un bilan hydrique de l année où l information était disponible a été réalisé. Cette information a tout de même permis d avoir une approximation du volume d eau disponible à la recharge pour les eaux souterraines. Que ce soit l acquisition de données ou le traitement des données, certains logiciels ont dû être utilisés. Le principal logiciel a été ArcGIS qui a permis de construire toutes les cartes nécessaires au projet et aussi d extraire les données applicables pour le bassin versant. Bien entendu, d autres logiciels auraient pu être utilisés tels que Illustrator pour ce qui concerne l élaboration des coupes stratigraphiques ainsi que les contextes hydrogéologiques, ou encore AquaChem pour la conception des diagrammes de Piper. Cependant, étant donné l échéancier serré et les objectifs restreints auxquels sont associés le projet de fin d études, la compréhension et la maîtrise de ces logiciels auraient demandé beaucoup trop de temps. 11

13 4. RÉSULTATS 4.1 Géologie Pour être en mesure de déterminer la morphologie générale du secteur ainsi que le type d aquifère, des coupes stratigraphiques ont été créées à partir de forages existants. L emplacement de ces coupes a été déterminé par le recoupement de forages stratigraphiques sur le bassin versant. Au total, 56 forages sont représentés sur ces coupes, soit près de la moitié des forages identifiés sur l ensemble du bassin versant (Fig. 4). Quatre coupes ont été sélectionnées de manière à recouper le bassin versant à peu près perpendiculairement à la rivière des Aulnaies (Fig. 5). Pour compléter la section concernant la géologie, un profil du cours d eau a été réalisé permettant de bien visualiser le dénivelé topographique le long de ce dernier. Figure 4 : Localisation des forages (J. Walter, comm. Pers. 2012) 12

14 Chaque coupe à une orientation de 102. À l aide de la carte des dépôts des domaines régionaux (J.Walter, comm. Pers. 2012), la validation de chaque forage stratigraphique a pu être effectuée, du moins en ce qui concerne les dépôts en surface. Pour ce qui est de la troisième dimension, en l occurrence le sous-sol géologique, les empilements suivent la logique de la colonne stratigraphique de la région selon Walter et al. (2010). Également, pour permettre d avoir le plus d informations possible, les coupes stratigraphiques du bassin versant ont été effectuées avec une zone tampon de cinq cents mètres de part et d autre de chaque coupe. Chaque coupe est représentée selon l axe des abscisses par la distance en kilomètres et l axe des ordonnées par l altitude par rapport au niveau de la mer en mètres. L exagération verticale des coupes est de 40 fois l échelle horizontale. De plus, la trace des forages est représentée par une ligne pleine rose. Figure 5 : Coupes stratigraphiques (J. Walter, comm. Pers. 2012) 13

15 4.1.1 Coupes stratigraphiques La première coupe stratigraphique A-A (Fig. 6), se retrouve à l extrême nord du bassin versant. Cette coupe fait un peu plus de 6 km de longueur, avec une topographie variant de 150 m à 350 m d altitude par rapport au niveau de la mer. Elle représente la coupe ayant les plus forts dénivelés topographiques. Deux principaux lacs sont interceptés, le lac Miquet et le lac Des Habitants. Les quatre premiers kilomètres à partir de l ouest sont composés d une fine couche de matériel fluvioglaciaire au dessus du roc et d une couche de sédiments deltaïques en surface provenant de la rivière Péribonka. Ce sable deltaïque a été décrit comme étant un sable argileux, ce qui correspond alors a une couche semi perméable. Les derniers kilomètres sont constitués de hauts topographiques avec une mince couche de till déposé sur le roc. Exagération verticale 40X Figure 6 : Coupe stratigraphique A-A' 14

16 La coupe B-B (Fig. 7) mesure près de 17 km de longueur, mais possède des forages uniquement dans les dix premiers kilomètres à partir de l ouest où la topographie varie de 180 m à 220 m d altitude par rapport au niveau de la mer. La seconde partie de la coupe stratigraphique possède davantage de sommets topographiques, allant jusqu à 260 m d altitude. Dans le même cas que la coupe précédente, une couche de matériel fluvioglaciaire sur le roc ainsi qu une couche de sédiments deltaïques se retrouvent dans les quatre premiers kilomètres, ainsi que du till sur le roc dans les deux kilomètres suivants. Le sable deltaïque est encore décrit comme étant un sable argileux. Cependant, une partie de la coupe, allant du 6 ième au 8 ième kilomètre est recouverte d argile en surface sur du roc. Bien qu aucun forage n ait été effectué dans la dernière section de la coupe, la carte des domaines régionaux montre qu il s agit soit de till sur du roc ou, complètement à l extrême est, du matériel fluvioglaciaire sur du roc. Exagération verticale 40X Figure 7 : Coupe stratigraphique B-B' 15

17 La coupe C-C (Fig. 8) mesure environ 13,5 km, mais l information provient de forages sur les dix premiers kilomètres à partir de l ouest seulement. À partir de treize forages disponibles, trois zones principales ont été déterminées. Jusqu au 4 ième km, le roc affleurant domine avec parfois une couche fine de till sur le roc. Les quatre kilomètres suivants, du 4 ième kilomètre au 8 ième, sont dominés par une couche d argile d épaisseur variable allant de quelques mètres à près de vingt-cinq mètres. Sous cette unité, la section ouest se retrouve sur du roc fracturé tandis que la partie est possède des sédiments fluvioglaciaires en dessous de la couche d argile. Étant donné que les derniers kilomètres ne possèdent pas de forages, il s agit davantage d interprétation que de résultats basés sur des faits. Il s agit donc d une faible épaisseur de sable deltaïque provenant de la rivière Shipshaw déposé sur le roc. Exagération verticale 40X Figure 8 : Coupe stratigraphique C-C' 16

18 La coupe D-D (Fig. 9), s étale sur 16,5 km, mais les forages terminent après le 13 ième km. La partie située à l ouest se compose de sédiments fluvioglaciaires sur du roc avec certains affleurements de roc. Comme mentionnée dans la section traitant des dépôts de surface, l argile est séparée en deux parties sur cette coupe. Ce phénomène correspond à la limite du seuil de Kénogami où le roc est affleurant et semble remonter. Exagération verticale 40X Figure 9 : Coupe stratigraphique D-D' Profil du cours d eau Le profil du cours d eau permet de visualiser le dénivelé topographique le long de la rivière des Aulnaies. La topographie varie entre 260 m par rapport au niveau de la mer à 180 m, du nord vers le sud (annexe A). Bien que l écoulement soit un sujet peu traité dans ce projet, ce profil permet tout de même de constater que l écoulement de la rivière des Aulnaies se fait du nord vers le sud. 17

19 4.1.3 Contextes hydrogéologiques Suite à la conception des quatre coupes stratigraphiques et à l aide de la carte des domaines géologiques régionaux (J. Walter, comm. Pers. 2012), une carte démontrant les différents contextes hydrogéologiques a été conçue afin de déterminer les types d aquifère présents sur le bassin versant (Fig.10). Sur cette carte, quatre grands contextes sont distinguables regroupés selon les types de milieu aquifère et leur séquence stratigraphique. Ces contextes sont plus élaborés dans la discussion. Figure 10 : Contextes hydrogéologiques 18

20 4.2 Hydrogéochimie Les données du volet hydrogéochimie proviennent essentiellement des données acquises par le PACES-SLSJ lors des travaux de terrain de l été 2010 et de Sur ce bassin versant, quinze puits ont été échantillonnés, soit cinq puits forés dans le roc et dix qui sont dans un aquifère granulaire (Fig.11). Pour s assurer de la validité des échantillons, la balance ionique a été calculée pour chacun permettant ainsi de faire un contrôle de la qualité des analyses. Par la suite, les différentes analyses chimiques provenant des puits ont été regroupées selon les contextes hydrogéologiques identifiés précédemment. Figure 11 : Localisation des puits échantillonnés 19

21 4.2.1 Qualité des analyses chimiques Pour s assurer de la qualité de chaque échantillon utilisé, un contrôle a été effectué par la méthode de la balance ionique. Le principe étant qu une eau est électriquement neutre, donc le total des anions doit être pratiquement égal au total des cations calculé en milliéquivalent par litre. Pour ce projet, seuls les ions majeurs (Ca 2+, Na +, Mg 2+, K + HCO 3-, SO, 2-4 Cl - ) ont été considérés puisque l objectif était en fait d obtenir une approximation de la balance ionique. La formule consiste en fait à la somme des cations moins la somme des anions divisée par la somme des cations additionnée de la somme des anions, le tout multiplié par cent. Dans la littérature, la limite d acceptabilité est tenue à ±5%. Cependant, la limite a été augmentée à ±7%, considérant que les calculs de balance ionique n ont été effectués que sur les ions majeurs et non pas sur l ensemble des ions. Un autre facteur permet d augmenter cette limite, soit le contrôle qualité du laboratoire qui n a pas été effectué. Selon l histogramme de l erreur sur la balance ionique (Fig. 12), trois échantillons sont supérieurs à la limite de ±7%. Selon que le signe est positif ou négatif, ces échantillons possèdent un surplus ou un manque d anions ou de cations. Ces échantillons ont donc été rejetés pour le reste de l étude. Figure 12 : Histogramme de l erreur sur la balance ionique 20

22 4.2.2 Types d eau Pour déterminer les différents types d eau présents sur le territoire du bassin versant, un premier diagramme, soit Durov (1948), a été créé (Fig.13). Ce diagramme permet de classifier la chimie d une eau selon son faciès hydrogéochimique. Les ions majeurs d'une eau sont les cations Ca 2+, Na +, Mg 2+, K + et les anions HCO 3-, SO, 2-4 Cl -. Les échantillons qui sont d abord exprimés en mg/l doivent être convertis en méq./l. Quatre types d eau sont représentés sur le diagramme de Durov, soit bicarbonatée calcique, bicarbonatée sodique, chlorurée calcique et chlorurée sodique. Sur ce bassin versant, trois types d eau sont distinguables. La majorité des échantillons se retrouvent dans le pôle bicarbonatée calcique, soit sept échantillons qui se retrouvent tous dans les dépôts granulaires sous une couche d argile ou de sable argileux. Dans le pôle bicarbonaté sodique, trois échantillons présentent ce type d eau. Ces trois échantillons correspondent à des puits dans le roc fracturé sous une couche de dépôts granulaires. Un seul échantillon se retrouve à mi-chemin entre le pôle calcique et le pôle sodique. Cet échantillon correspond à un puits dans le roc fracturé sous une couche de till. Le dernier échantillon se retrouve dans le type d eau chlorurée sodique. Cet échantillon se retrouve dans les dépôts granulaires en l occurrence du sable deltaïque. Il est aussi à noter que cet échantillon possède un TSD (total des solides dissous) égale à 400 mg/l. Bien que la majorité de la population détecte le goût d une eau salée correspondant à un TSD supérieur à 1000 mg/l, une eau ayant un TSD égale à 400 mg/l correspond tout de même à une eau potentiellement salée, donc qui se situe davantage vers le pôle chlorurée sodique. Également, tous les autres échantillons analysés correspondent à des TSD inférieur à 200 mg/l (voir annexe B) et sont tous situés davantage vers le pôle bicarbonaté que chloruré. Figure 13 : Diagramme de Durov des échantillons du bassin versant 21

23 Un second type de diagramme a été utilisé, soit le diagramme de Piper (1944). Cependant, deux diagrammes ont été conçus, soit un pour les puits dans le roc fracturé et un second dans les dépôts granulaires. Le diagramme de Piper fonctionne en partie de la même façon que celui de Durov. En effet, dans les deux cas, deux triangles ternaires représentant respectivement le faciès cationique et le faciès anionique des ions majeurs. Une interpolation sur un losange permet ensuite de catégoriser l eau dans un faciès global de l eau. Le diagramme de Piper permet de mieux comprendre l évolution possible dans la composition chimique de l eau. De la même façon que Durov, le diagramme de Piper est caractérisé par quatre types d eau mentionnés précédemment. Dans le premier cas, soit pour les puits dans le roc fracturé, deux types d eau ressortent davantage (Fig. 14). Trois échantillons se situent dans le pôle carbonaté sodique qui correspondent à des puits dans le roc sous une couche de dépôts granulaires. Un échantillon se situe à la limite de deux pôles, soit entre le pôle sodique et le pôle calcique. Cet échantillon correspond à un puits dans le roc sous une couche de till qui pourrait intervenir comme une couche de semi confinement. Figure 14 : Diagramme de Piper des échantillons du bassin versant dans le roc fracturé 22

24 Dans le second cas, soit pour les puits dans les dépôts granulaires, trois types d eau sont représentés selon les huit échantillons (Fig. 15). Dans le pôle bicarbonaté calcique, six échantillons sont regroupés selon ce type d eau. La moitié d entre eux puisent dans les dépôts granulaires sous une couche de confinement, soit de l argile, tandis que l autre moitié puise dans les dépôts granulaires sous une couche de sable argileux pouvant agir à titre de couche de confinement ou de semi confinement selon l épaisseur du sable argileux. Un échantillon se situe à mi-chemin entre le pôle bicarbonaté et le pôle chloruré du côté calcique qui correspond à un puits échantillonné dans une couche de dépôts granulaire. Le dernier échantillon se situe à mi-chemin entre le pôle calcique et sodique du côté chloruré. Cet échantillon correspond à un puits dans les dépôts granulaires sans couche de confinement. Figure 15 : Diagramme de Piper des échantillons du bassin versant dans les dépôts granulaires 23

25 4.2.3 Dépassement des critères de potabilité Suite à l analyse chimique des puits, il est important de vérifier chaque élément analysé selon les recommandations de Santé Canada (2010). Pour les douze échantillons, deux ont des dépassements, soit l échantillon UQAC1010 qui se retrouve dans les dépôts granulaires et l échantillon UQAC1041 qui se retrouve dans le roc. Un dépassement au niveau du manganèse et du fer a été détecté pour l échantillon UQAC1010. Un léger dépassement en fluor a été constaté dans l analyse UQAC1041 soit de 1,9 mg/l pour un maximal recommandé de 1,5 mg/l (Tableau 1). Cette limite fait face au règlement sur la qualité des eaux potables, ce qui veut dire qu il s agit d une norme et non d une recommandation. Cet échantillon possède aussi un dépassement au niveau de l aluminium. Le tableau 1 représente les échantillons ayant un dépassement selon l élément en question ainsi que la limite acceptable qui devrait être respectée. Tableau 1 : Dépassements des analyses chimiques selon les normes et recommandations de Santé Canada Échantillon Manganèse Fer Aluminium Fluorure Aquifère LIMITE <0,05 mg/l <0,3 mg/l <0,1 mg/l <1,5 mg/l - UQAC1010 0,3 mg/l 5,7 mg/l - - Granulaire UQAC ,23 mg/l 1,9 mg/l Roc 24

26 4.3 Hydrologie Plusieurs facteurs influent dans d un bilan hydrique. Dans le cas présent, seul le débit pris à la station hydrométrique et les précipitations totales d une année sont considérés dans la formule théorique de l évapotranspiration réelle. Pour cette partie, il s agissait uniquement d avoir une bonne idée de ce que pouvait ressembler un bilan hydrique sur une année. Également, l exploitation des puits municipaux retrouvée à l échelle de ce bassin versant n est pas prise en compte. Le type de dépôts de surface n est pas impliqué dans ce calcul. Pour donner un exemple clair, l eau ne ruisselle pas dans le sol de la même manière dans un sol argileux que dans un sol aussi perméable que du sable. En effet, l eau pénètre très peu dans un sol argileux, donc le ruissellement est plus important dans cette situation. À l opposé, dans un sol granulaire, l eau pénètre facile permettant ainsi une recharge plus importante dans ce cas. Lors de l inventaire des données existantes, trois stations hydrométriques (02RH059, 02RH040 et 02RH041) sont ressorties sur le bassin versant (Fig. 16). Figure 16: Localisation des stations hydrométriques et de la station météorologique 25

27 Cependant, aucune d entre elles se retrouvent toujours en fonction et il n a été possible de récolter les données d une seule. La station en question, soit 02RH059, a été fonctionnelle durant l année 1978 à 1979 et recouvre une superficie de 219km 2 du bassin versant (Annexe C). Très peu de données sont donc disponibles, mais les données de débit pour chaque mois de cette année ont tout de même pu être extraites (Tableau 2). La station météorologique St-Ambroise ( ) a permis d acquérir les données concernant les précipitations pour la même année que celle de la station hydrométrique. Ces données proviennent du CEHQ (Centre d expertise hydrique du Québec). La relation pour le calcul du bilan hydrique est que la hauteur d eau écoulée additionnée à l évapotranspiration et à la variation des eaux souterraines ce qui correspond à la hauteur d eau précipitée. L évapotranspiration réelle égale donc pour ce bassin versant à environ 53% du volume annuel total des précipitations. Il reste alors 47% du volume total des précipitations de disponible pour le ruissellement et pour la recharge en eaux souterraines. Tableau 2 : Données hydrométriques de l'année 1978 à 1979 de la station hydrométrique 02RH059 et de la station météorologique de Saint-Ambroise DÉBIT ANNUEL (m 3 /an) PRÉCIPITATION TOTALE (mm) MOIS DÉBIT (m 3 /s) PLUIE (mm) NEIGE (cm) VOLUME (m 3 ) JANVIER 1, , , FÉVRIER 1, ,6 19, MARS 2, ,5 86, AVRIIL 14, ,3 59, MAI 7, ,3 0 63, JUIN 3, JUILLET , , AOÛT 1, ,8 0 81, SEPTEMBRE 2, , , OCTOBRE 6, ,3 84, NOVEMBRE 4, ,2 42,3 68, DÉCEMBRE 1, ,1 125, TOTAL ,63 423,5 1113,

28 5. DISCUSSION Un diagramme de Piper a aussi été conçu avec l ensemble des douze analyses chimiques afin de mieux visualiser toute évolution chimique de l eau en relation avec les différents contextes hydrogéologiques (Fig. 17) Nappe libre dans le roc Sur les quatre échantillons provenant de puits dans le roc, trois analyses correspondent à des puits dans le roc se retrouvant sous une couche de sable deltaïque, donc une nappe libre. En reportant les de ces échantillons sur le diagramme de piper, un regroupement se remarque pour le type d eau bicarbonatée sodique. Une raison pouvant expliquer que l eau dans le roc libre est plus sodique, est que malgré le fait que l eau de précipitation soit généralement de type calcique, le calcium se substitue assez rapidement avec le sodium. Une autre explication pourrait être en raison de l anorthosite qui est composée de feldspath plagioclase de composition an impliquant donc qu ils se retrouvent davantage vers le pôle de l albite qui est plus sodique. Le lessivage de la roche aurait donc pu être la cause de cette eau plus sodique Nappe libre dans le dépôt granulaire Parmi les échantillons dans les dépôts granulaires, deux se retrouvent dans une couche de sable deltaïque ou de matériel fluvioglaciaires. L un des échantillons se retrouve entre le pôle bicarbonaté et le pôle chloruré pour les anions, et entre le pôle sodique et le pôle calcique. Pour le second échantillon, il se retrouve dans le pôle chloruré et entre les pôles sodique et calcique Nappe confinée dans le roc Ce type d aquifère correspond à un puits dans le roc fracturé sous une couche d argile. Dans cette présente étude, aucune analyse chimique n était disponible selon ces critères. Cependant, une analyse chimique est disponible pour un puits dans le roc sous une couche de till. Dans ce cas, le till pourrait agir à titre de couche semi-perméable voir même perméable selon l épaisseur de cette couche de till. Selon le diagramme de piper, l analyse de cet échantillon se retrouve dans le pôle bicarbonaté mais plus proche du pôle chloruré que les autres échantillons dans le roc. Du côté des cations, il se situe entre les pôles sodique et calcique comparativement aux échantillons dans le roc libre se situant vers le pôle sodique. Pour ce qui est de l enrichissement en calcium, l eau dans le roc aurait pu avoir circulé dans un remplissage de calcite, il manque cependant certains diagrammes binaires pour expliquer l origine de l enrichissement en calcium. Une autre explication pourrait simplement être que cette eau provient des précipitations qui sont généralement de type plus calcique. 27

29 5.1.4 Nappe confinée dans le dépôt granulaire Les six autres échantillons se situent dans le pôle bicarbonaté calcique. Trois d entre eux sont dans les dépôts granulaires sous une couche de confinement, soit de l argile. Les trois autres sont quant à eux dans une couche de dépôts granulaires sous une couche de semi- confinement, soit du sable argileux. Figure 17 : Diagramme de piper pour tous les types d'aquifère Pour ce bassin versant, il semble donc y avoir une évolution de la géochimie de l eau représentée sur la figure 17. En effet, les échantillons provenant de puits sans couche de confinement se retrouvent aux deux extrémités du diagramme de Piper, soit vers le pôle bicarbonaté sodique pour ceux provenant du roc et soit vers le pôle chloruré calcique ou sodique pour ceux provenant de dépôt granulaire. Les échantillons sous une couche de confinement se retrouvent quant à eux vers le pôle bicarbonaté sodique, en passant vers le centre du diagramme de Piper pour un échantillon sous une couche de semi confinement. 28

30 6. CONCLUSION L objectif principal de ce projet consistait à proposer une méthodologie permettant la caractérisation hydrogéologique d un bassin versant en rassemblant toutes les données existantes concernant la géologie et l hydrogéologie. Cette caractérisation a permis de valider qu il existe des corrélations possibles entre certains paramètres tels que la stratigraphie, l hydrogéochimie et l hydrométrie, associés à un bassin versant. À l aide de coupes stratigraphiques et d une carte représentant les dépôts de surface, quatre grands contextes hydrogéologiques ont été déterminés. Par la suite, douze échantillons ont été intégrés à la carte des contextes hydrogéologiques afin d effectuer une corrélation avec la chimie de l eau. Les résultats des analyses ont été alors exprimés sous la forme d un diagramme de Piper permettant ainsi de voir une évolution chimique de l eau selon le type de contextes hydrogéologiques. En effet, les analyses provenant de puits dans un aquifère libre sont davantage dans le pôle bicarbonaté sodique pour les puits dans le roc et davantage vers le pôle chloruré sodique ou calcique pour les puits dans les dépôts granulaires. Pour les analyses provenant de puits dans le roc sous une couche de semi confinement, l eau est aussi de type bicarbonaté mais davantage calcique. Finalement, pour les analyses provenant de puits dans les dépôts granulaires sous une couche de confinement, l eau est de type bicarbonaté calcique. La composition chimique des eaux souterraines a donc été caractérisée selon le type d aquifère capté. Plusieurs facteurs peuvent cependant influencer la composition chimique de l eau dont la dissolution des minéraux, la précipitation de d autres minéraux ou encore par la concentration en certains éléments par évaporation. Une étude plus poussée pourrait permettre de déterminer l origine des différents types d eau retrouvés sur ce bassin versant. Pour compléter le volet hydrogéochimique, la qualité de l eau provenant des échantillons a aussi été étudiée. L eau de ce bassin est en générale de bonne qualité en se fiant aux normes et recommandations émises par Santé Canada. Il y a en effet un seul échantillon qui dépasse la norme de potabilité et un autre échantillon qui dépasse les recommandations de Santé Canada. Pour le volet hydrométrique, un bilan hydrique approximatif a été réalisé. L évapotranspiration réelle correspond donc aux normales qui se retrouvent dans la région soit près de 50% du volume total des précipitations annuelles. Dans le cas de ce bassin versant, l évapotranspiration réelle du bassin égale une valeur de 53% du volume total des précipitations annuelles, laissant donc 47% du volume des précipitations disponible pour le ruissellement et la recharge pour l année Cette caractérisation a permis d évaluer qu il existait des corrélations possibles entre les paramètres stratigraphiques, hydrogéochimiques et hydrométriques. Cette étude a aussi permis de valider que les différents types d aquifères influencent la composition chimique des eaux souterraines pour le bassin versant de la rivière des Aulnaies. Ces résultats correspondent donc à la signature de ce bassin versant. Ces hypothèses pourraient alors être appliquées à d autres bassins versants. 29

31 7. RECOMMANDATIONS Il est bien certainement difficile d affirmer avec certitude que l ensemble des données et résultats obtenus sont représentatifs pour l ensemble des bassins versants. Également, la présente étude se base sur les données acquises antérieurement. Il serait donc intéressant d avoir une augmentation des données afin d obtenir une meilleure interprétation. Une étude plus approfondie sur l ensemble des paramètres étudiés permettrait de renforcer le poids de l argumentation. De nouveaux forages avec de nouvelles analyses chimiques permettraient d avoir une meilleure représentativité des forages sur l ensemble du bassin versant. D autres paramètres pourraient également être considérer dont certaines propriétés hydrauliques et certains paramètres physico-chimiques. Les recherches sur le socle rocheux pourraient être également approfondies afin d obtenir une délimitation plus exacte et plus fine des structures et du type de roches. Sur le site du SIGEOM (Système d informations géominières), un peu plus de 200 documents, sous forme de cartes et de rapports, concernant le socle rocheux pour ce bassin versant sont disponibles provenant de divers organismes, comme par exemple le ministère, des consultants ou des municipalités. Il pourrait aussi être intéressant de vérifier s il y a des échanges avec les bassins versants limitrophes puisque la topographie de la rivière Shipshaw est beaucoup plus basse que celle du bassin versant de la rivière des Aulnaies signifiant que l eau souterraine du bassin versant pourrait s écouler vers la rivière Shipshaw. Au niveau des corrélations effectuées entre la stratigraphie et l hydrogéochimie, aucun échantillon dans le roc confiné n existe. Un échantillon dans le roc confiné permettrait alors d augmenter le poids de l hypothèse s il était regroupé avec les autres échantillons confinés, soit vers le pôle bicarbonaté calcique. Étant donné le manque de données hydrométriques disponibles, le bilan hydrique de ce projet correspond à une approximation de l évapotranspiration. Il a donc été difficile d obtenir la proportion exacte du ruissellement et de l apport en eau de recharge. Pour ce faire, des mesures de débit journalier auraient été nécessaires. La décomposition d un hydrogramme aurait pu être effectuée par la suite, permettant de voir une évolution du débit du cours d eau lors des averses. 30

32 RÉFÉRENCES Chesnaux R., Lambert M., Walter J., Fillastre U., Hay M.B., Rouleau A., Daigneault R., Moisan A., Germaneau D., Building a geodatabase for mapping hydrogeological features and 3D modeling of groundwater systems: Application to the Saguenay-Lac-St-Jean Region, Canada. Computers & Geosciences. Vol.37, Issue 11, p doi : /j.cageo Durov, S.A., Kiassifikatsia prirodnykh vod i graficheskoe izobrazhenie ikhsostava. Dokîady Akademii Nauk SSSR, V. 59 no 1, pp MDDEP, Règlement sur la qualité de l'eau potable. Ministère du Développement durable, de l Environnement et des Parcs du Québec. [En ligne] : < =2&fle=//Q_2/Q2R40.htm>; consulté le 10 mars LaSallee P., Tremblay G.; Dépôts meubles Saguenay-Lac-Saint-Jean. Rapport géologique 191, Ministère des Richesses naturelles du Québec,Québec, Que., 61p. Piper, A. M., 1944, A graphic procedure in the geochemical interpretation of water analyses; Trans. Amer. Geophysical Union, Vol. 25, pp Santé Canada; Recommandations pour la qualité de l eau potable au Canada Tableau sommaire, 15p. [En ligne] : < sum_guide-res_recom/index-fra.php>; consulté le 10 mars 2012 Tremblay, P Étude hydrogéologique de l'aquifère de Saint-Honoré avec emphase sur son bilan hydrique. Mémoire de maîtrise, Université du Québec à Chicoutimi.188 p. Walter J., Lambert M., Rouleau A., Daigneault R., Moisan A., Germaneau D., Chesnaux R. et DePinel M., Acquisition de connaissances sur les eaux souterraines du territoire municipalisé du Saguenay-Lac-Saint-Jean - Rapport d étape de la phase 1 basée sur les données existantes et planification révisée de la phase 2. Rapport remis au MDDEP, Centre d études sur les ressources minérales, UQAC, 86p. plus cartes. Walter J., Germaneau D., Lambert M., Rouleau A., Daigneault R. et Chesnaux R., Acquisition de connaissances sur les eaux souterraines du territoire municipalisé du Saguenay-Lac-Saint-Jean - Rapport de phase 2 : Compte-rendu des opérations terrain ( ). Rapport remis au MDDEP, Centre d études sur les ressources minérales, UQAC, 21p. plus 10 annexes. 31

33 ANNEXES A STRATIGRAPHIE 32

34 Colonne stratigraphique de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean (Walter, J. 2010) 33

35 Coupe stratigraphique A-A avec les numéros de forage 34

36 Coupe stratigraphique B-B avec les numéros de forage 35

37 Coupe stratigraphique C-C avec les numéros de forage 36

38 Coupe stratigraphique D-D avec les numéros de forage 37

39 Données stratigraphiques des forages utilisés selon les différentes lithologies (Coupe stratigraphique A-A ) Numforage DE A LITHO 1 LITHO 2 LITHO 3 Description litho source F1112 0,00 40,85 S G G3 Sable, gravier et cailloux stratifiés F ,85 42,00 D Tills F ,00 42,00 R Anorthosite, granites, syénites, et gneiss granitiques SIH2191 0,00 1,20 F1 SIH2191 1,20 18,30 S2-G1 G1(2)-S2(3) / D3 SIH ,30 40,20 S2 SIH ,20 41,10 D3 SIH ,10 44,80 G2 SIH ,80 45,10 R SIH2192 0,00 0,90 S1 SIH2192 0,90 13,70 G1 SIH ,70 14,00 R SIH2193 0,00 0,60 F1 SIH2193 0,60 22,90 S3 SIH ,90 35,40 G2 SIH ,40 35,70 R SIH4242 0,00 18,00 A SIH ,00 57,90 R SIH4336 0,00 6,10 F1 GEOCO243 0,00 4,12 S G Échantillon UQAC1052 GEOCO243 4,12 54,86 R Données stratigraphiques des forages utilisés selon les différentes lithologies (Coupe stratigraphique B-B ) Numforage DE A LITHO 1 LITHO 2 SIH1579 0,00 2,10 F1 SIH1579 2,10 7,30 S SIH1579 7,30 7,30 R SIH1585 0,00 7,60 F1 S SIH1565 0,00 2,10 O SIH1565 2,10 45,70 R SIH1580 0,00 1,50 O SIH1580 1,50 13,70 F1 S SIH1582 0,00 4,60 F1 SIH1582 4,60 5,20 S LITHO 3 Description litho source 38

40 SIH1582 5,20 18,30 F1 S SIH1566 0,00 9,10 O SIH1566 9,10 30,40 F1 SIH ,40 33,40 G SIH1583 0,00 0,60 O SIH1583 0,60 9,10 F1 SIH1583 9,10 11,20 G SIH3781 0,00 37,50 A SIH ,50 38,10 G SIH1581 0,00 2,40 D1 SIH1581 2,40 10,60 G SIH1567 0,00 17,40 S1-F1 SIH ,40 25,90 R SIH1562 0,00 2,40 S SIH1562 2,40 53,30 R SIH1586 0,00 6,10 G1 SIH4430 0,00 1,8 T SIH4430 1,80 42,7 R SIH1570 0,00 12,20 S1-F1 SIH ,20 70,10 R SIH ,5 A SIH ,5 94,5 R SIH1553 0,00 21,30 F1 SIH ,30 30,10 S2-G1 S2(3)-G1(2) / D SIH1554 0,00 3,00 O SIH1554 3,00 9,10 F1 SIH1554 9,10 18,20 S SIH ,20 23,10 G SIH ,10 45,70 R SIH1549 0,00 1,50 O SIH1549 1,50 9,10 D SIH1549 9,10 111,20 R SIH1548 0,00 5,20 O D3 SIH1548 5,20 80,80 R SIH1550 0,00 4,90 D3 SIH1550 4,90 106,70 R GEOCO043 0,00 9,14 S Échantillon UQAC2012 GEOCO275 0,00 25 F1 Échantillon UQAC1084 GEOCO275 25,00 d S GEOCO230 0,00 4,57 S Échantillon UQAC1039 GEOCO230 4,57 99,06 R 39

41 Données stratigraphiques des forages utilisés selon les différentes lithologies (Coupe stratigraphique C-C ) Numforage DE A LITHO 1 LITHO 2 LITHO 3 Description litho source SIH1619 0,00 3,70 S1-F1 SIH1619 3,70 76,30 R SIH1599 0,00 7,90 F1 SIH1599 7,90 79,20 R SIH1600 0,00 50,30 R SIH1613 0,00 4,60 F1 SIH1613 4,60 76,20 R SIH4408 0,00 5,80 A SIH4408 5,80 48,80 R SIH1602 0,00 4,90 S SIH1602 4,90 82,30 R SIH1603 0,00 4,90 X SIH1603 4,90 76,20 R SIH4284 0,00 30,40 A SIH ,40 45,60 R SIH1601 0,00 6,10 F1 SIH1601 6,10 82,30 R SIH1614 0,00 15,20 F1 SIH ,20 27,40 S D SIH ,40 30,40 R SIH1605 0,00 9,10 F1 SIH1605 9,10 11,50 S SIH ,50 38,00 F1 SIH ,00 41,00 S SIH ,00 43,70 S2-G1 S2(3)-G1(2) / D SIH1592 0,00 39,60 S1-F1 G F1101 0,00 2,03 S Sables deltaïques F1101 2,03 7,62 S G Sables et graviers littoraux 40

42 Données stratigraphiques des forages utilisés selon les différentes lithologies (Coupe stratigraphique D-D ) Numforage DE A LITHO 1 SIH1701 0,00 0,60 S SIH1701 0,60 30,50 R SIH1587 0,00 4,60 S SIH1587 4,60 93,00 R SIH1620 0,00 5,80 S SIH1620 5,80 7,60 D3 SIH1620 7,60 36,60 R SIH1621 0,00 8,50 F1 SIH1621 8,50 82,30 R SIH3750 0,00 9,10 S SIH1604 0,00 1,50 X SIH1604 1,50 94,50 R SIH1615 0,00 24,40 S SIH ,40 26,50 G SIH3749 0,00 22,90 S SIH1591 0,00 26,20 F1-S1 SIH ,20 26,80 S3 SIH ,80 99,00 R SIH1607 0,00 6,10 X SIH1607 6,10 15,20 S3 SIH ,20 19,80 D3 LITHO 2 LITHO 3 Description litho source F0427 0,00 12,20 S2 G sable moyen à grossier avec traces de gravier F0431 0,00 12,20 S G G3 sable et gravier avec cailloux et blocs GEOCO141 0,00 20,12 S G1 Échantillon UQAC

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