ÉTATS-UNIS INDICE GLOBAL DU DOLLAR US PONDÉRÉ EN FONCTION DES ÉCHANGES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ÉTATS-UNIS INDICE GLOBAL DU DOLLAR US PONDÉRÉ EN FONCTION DES ÉCHANGES"

Transcription

1 Michael Gregory, CFA Économiste en chef délégué Benjamin Reitzes Économiste principal Un jour BdC 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,25 10 ans Canada 2,18 2,04 2,12 2,20 2,34 2,55 2,82 3,09 Fonds féd. 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,21 0,46 0,71 10 ans É.-U. 2,53 2,35 2,45 2,50 2,64 2,85 3,12 3,40 ÉTATS-UNIS Fonds fédéraux (à gauche) Obligations du Trésor à 10 ans (à droite) INDICE GLOBAL DU DOLLAR US PONDÉRÉ EN FONCTION DES ÉCHANGES $ CAN/$ US 1,101 1,110 1,113 1,115 1,122 1,133 1,143 1,150 $ US/ 1,29 1,26 1,26 1,27 1,27 1,26 1,25 1,23 $ US/ 1,63 1,61 1,62 1,63 1,65 1,64 1,62 1,61 /$ US Les assouplissements quantitatifs prennent fin ce mois-ci; la Fed hésite à modifier ses indications prospectives. Les risques économiques et géopolitiques font reculer les taux des obligations du Trésor. Le billet vert atteint un sommet de cinq ans, dopé par les entrées de capitaux. Politique de la Fed Dans son communiqué du 17 septembre, le FOMC a annoncé peu de changements dans sa politique monétaire, hormis une nouvelle réduction des achats d actifs et un nouveau dissident parmi ses membres. Les achats d obligations du Trésor et de titres adossés à des créances hypothécaires ont été réduits dans un cas comme dans l'autre de 5 milliards de dollars (pour la septième réunion consécutive) pour passer respectivement à 10 et 5 milliards de dollars. La Fed a fait savoir qu'elle mettrait fin aux assouplissements quantitatifs en octobre (en portant la réduction de ses achats d'obligations du Trésor à 10 milliards de dollars). À l instar de son collègue Charles Plosser, de la Fed de Philadelphie, le président de la Fed de Dallas Richard Fisher a fait part de son désaccord sur le communiqué. M. Fisher a contesté les indications prospectives selon lesquelles le taux directeur resterait inchangé pendant une «période considérable» après la fin des assouplissements quantitatifs. Le compte rendu de la réunion a par la suite révélé que cette formule préoccupait «plusieurs» participants parce qu elle «suggère que la Fed pourrait attendre plus longtemps avant de relever le taux des fonds fédéraux et que leur hausse pourrait être plus graduelle» que cela ne serait sans doute justifié, et DOUGLAS PORTER, CFA, ÉCONOMISTE EN CHEF

2 aussi parce qu elle «pourrait être interprétée à tort comme un engagement plutôt qu une décision liée aux données». De l avis général des membres, toutefois, le marché a compris que ces indications prospectives dépendaient des données économiques (ce dont la présidente Janet Yellen s est de toute façon assurée durant la conférence de presse qui a suivi la réunion de la Fed). Une des raisons pour lesquelles la Fed a décidé de conserver la formule actuelle, comme «un certain nombre» de participants l ont noté, est que tout changement «pourrait être interprété à tort comme une réorientation fondamentale de la politique qui pourrait se traduire par un resserrement involontaire des conditions financières». Les membres se sont généralement entendus pour dire que de telles modifications posent des «problèmes de communication, et qu il faudra prendre garde à ne pas émettre de signaux involontaires sur la politique future du comité». Cela laisse entendre que la teneur du communiqué ne sera modifiée que si la politique subit un changement majeur (plutôt que de légers ajustements), et uniquement lors des réunions suivies d une conférence de presse de la présidente (afin d assurer l efficacité des communications). Il est donc peu probable que la fin annoncée des assouplissements quantitatifs, le 29 octobre, s accompagnera d une modification des indications prospectives. Nous prévoyons que l économie américaine croîtra en moyenne de 3,0 % tout au long du second semestre et jusqu en 2015, ce qui est suffisant pour maintenir un rythme de création de près de emplois par mois. Vu la stabilisation du taux de participation, le taux de chômage devrait continuer de refluer pour atteindre 5,8 % à la fin de 2014 et 5,0 % à la fin de Les membres du FOMC prévoient que la tendance centrale du taux de chômage à plus long terme sera comprise dans une fourchette de 5,2 % à 5,5 %. Cette tendance centrale devrait être atteinte d'ici le milieu de Du point de vue de la gestion des risques, il s agirait d un moment décisif pour commencer à relever les taux (si cela n est déjà fait). Nous prévoyons une première hausse de taux officielle en juin 2015 et une hausse graduelle d un quart de point de pourcentage par trimestre durant la première année. Cela ferait passer le taux des fonds fédéraux dans une fourchette de 0,75 % à 1,00 % à la fin de 2015 et de 2,00 % à 2,25 % à la fin de 2016 (ce qui est inférieur d au moins 50 pb aux plus récentes projections médianes du FOMC). Un resserrement plus précoce ou plus tardif comporte des risques qui pourraient se compenser. Le premier scénario pourrait se produire si les pressions sur les salaires s accélèrent en réaction à une baisse du taux de chômage sous les 6 % ou si les facteurs mondiaux continuent de peser sur les taux des obligations du Trésor, et si les perspectives de l économie intérieure et de l inflation demeurent solides face aux turbulences mondiales (la Fed pourrait en effet profiter de la situation pour entreprendre ou poursuivre le processus de normalisation). À l inverse, le deuxième scénario pourrait se produire si l inflation des salaires demeure contenue (ce qui donnerait plus de poids à l argument de la «stagnation séculaire») ou si les perspectives intérieures souffrent des turbulences mondiales. Obligations du Trésor Une fois de plus, le taux de l obligation du Trésor à 10 ans est presque sorti de sa fourchette de 2,60 % à 2,65 % à la mi-septembre (fourchette dans laquelle il se maintient depuis avril, même s il a plusieurs fois failli en sortir) avant de refluer, les craintes de voir le FOMC adopter une politique moins conciliante ne s étant pas concrétisées. Par ailleurs, la détérioration des perspectives économiques (par exemple dans la zone euro, en Chine, au Japon et au Brésil) et la montée des risques géopolitiques (liés notamment à Hong Kong, à l État islamique et à l Ukraine), sans oublier les craintes liées au virus Ebola, ont contribué à ramener le taux obligataire de référence à son plus bas niveau en 16 mois (en deçà de 2,35 %). PAGE 2

3 En effet, compte tenu des perspectives, des risques et des craintes en question, le marché fait le pari abstraction faite de la fin des assouplissements quantitatifs ce mois-ci que le premier durcissement de ton et la première hausse de taux de la Fed se produiront plus tard que prévu (les contrats à terme sur les fonds fédéraux intègrent maintenant une hausse moyenne de 25 pb en septembre 2015, plutôt qu en juin comme auparavant). Nous pensons toujours que l économie américaine restera performante face aux turbulences mondiales, ce qui exercera probablement une légère pression à la hausse sur les taux vers la fin de l année. Les fourchettes récentes devraient toutefois se maintenir. Nous prévoyons que le taux de l'obligation à 10 ans atteindra en moyenne 2,50 % à la fin de l'année. À l aube de 2015, la croissance toujours robuste (de l ordre de 3 %) du PIB réel et le virage de la politique monétaire de la Fed devraient exercer une pression à la hausse supplémentaire sur les taux obligataires. Toutefois, si l'on en croit l'expérience récente, cette tendance à la hausse sera occasionnellement interrompue par des reflux de la croissance ou de l inflation, par un regain des tensions économiques ou géopolitiques sur la scène mondiale et par des flambées d achats lorsque les taux commenceront à atteindre des sommets inobservés depuis des années. Nous nous attendons à une progression en dents de scie, qui portera le taux à 10 ans à 3,50 % d ici la fin de La montée des taux à court terme devrait être moins saccadée à mesure que le moment du relèvement du taux directeur se rapproche. Selon nous, le taux de l'obligation à 2 ans s établira à environ 0,60 % à la fin de 2014 et au-dessus de 2,10 % à la fin de Billet vert Le dollar US pondéré en fonction des échanges a atteint son plus haut niveau depuis avril 2009 dans le sillage de la publication du rapport sur l emploi du 3 octobre. Même s il a légèrement reflué dans les jours suivants, il s est apprécié d environ 6,3 % depuis le début de juillet (il se situait alors à un creux de huit mois) grâce aux deux ensembles de facteurs déterminants sur le marché des changes : 1) performance économique relative et perspectives à l égard de la politique monétaire (l économie américaine se renforce, la Fed met fin aux assouplissements quantitatifs alors que la BCE et la Banque du Japon continuent de gonfler leurs bilans); 2) alternance entre l appétit et l aversion pour le risque (l aversion pour le risque, favorable au dollar US, étant due aux tensions géopolitiques croissantes). Même si le deuxième facteur perd de sa force, un simple coup d œil aux perspectives économiques et politiques des principaux pays qui constituent l indice nous dit que le billet vert pourrait continuer de gagner du terrain au cours des prochains mois. Parmi ces pays Royaume-Uni, Canada, Australie, Suède, zone euro, Suisse et Japon, seul le Royaume-Uni semble en avance sur les États-Unis du point de vue des perspectives de resserrement monétaire. La Banque du Canada n est pas pressée de relever ses taux même si la Fed augmente les siens. Le taux de l'obligation du Canada à 10 ans suit celui de son homologue américaine. Le huard atteint un creux de cinq ans début octobre. Politique de la Banque du Canada La Banque du Canada est officiellement «neutre quant au prochain changement du taux directeur», ce qui signifie que les probabilités d une hausse ou d une baisse de taux sont égales. Toutefois, la probabilité d une intervention, quelle qu elle soit, dans un avenir proche est très faible. La résilience du marché du logement (dont l institution a qualifié l activité de «plus vigoureuse que prévu» dans son communiqué de septembre) et la dynamique de la dette des ménages (la Banque a également déclaré que les risques associés aux déséquilibres dans le secteur des ménages «n ont pas diminué») rendent une baisse de taux peu envisageable. La probabilité d une hausse de taux est également faible car le lien entre PAGE 3

4 Taux à un jour de la Banque du Canada (à gauche) Oblig. du gouv. du Canada à 10 ans (à droite) Banque du Canada les exportations et les dépenses d investissement, indispensable à l expansion, commence seulement à entrer en jeu (et n est pas encore bien enraciné), et le taux directeur se situe déjà à 1 % («Dans ce monde, c est un chiffre élevé lorsque tout commence à zéro», a d ailleurs rappelé le gouverneur Poloz). Nous prévoyons que l économie croîtra en moyenne de 2,5 % tout au long du second semestre et jusqu en 2015, à mesure que la «rotation de la demande» qui sera moins tirée par les dépenses des ménages et le marché du logement et davantage par les exportations et les dépenses d investissement suivra son cours. Selon nous, la Banque hésitera davantage à augmenter un taux déjà «élevé» tant que la traction exercée par l économie américaine ne se fait pas clairement ressentir dans les exportations et les investissements des entreprises au Canada. Cette hésitation finira par diminuer et, avec la résorption continue de l écart de production (et la montée des risques d inflation), on peut s attendre à voir la Banque relever ses taux en octobre Comme on s attend à ce que la Fed commence à augmenter ses taux en juin, la perspective d un resserrement de l écart entre les taux à un jour au Canada et aux États-Unis devrait s ajouter aux facteurs qui pèsent sur le huard. Obligations du Canada L écart entre les obligations à 10 ans du Canada et des États-Unis a atteint son niveau le plus négatif depuis le milieu de 2008 pour finir le mois de juillet à -42 pb. Après quelques jours de détérioration (marqués par des prises de bénéfices), l écart s est fixé à environ -35 pb, ce qui est relativement stable. Même si les taux des obligations du Trésor ont augmenté de presque 30 pb entre la fin août et la mi-septembre et bondi d autant jusqu au début d octobre, l écart n a varié que de 2 ou 3 pb par rapport à son niveau de - 35 pb. Cette stabilité devrait se maintenir car la propension des écarts à se détériorer en raison de la dépréciation du huard est atténuée par la perspective de voir la Banque du Canada intervenir après la Fed et l annonce selon laquelle le gouvernement fédéral pourrait renouer avec l équilibre budgétaire bien plus tôt que prévu (une réduction de l offre de titres d emprunt est imminente). À terme, sur fond de hausse générale des taux, les obligations du Canada devraient légèrement surclasser les obligations du Trésor américain dans les échéances courtes (là où les perspectives de la politique monétaire ont le plus d influence) et se maintenir dans les échéances longues. Nous prévoyons que les taux des obligations du Canada à 2 ans et à 10 ans se fixeront en moyenne au-dessus de 1,10 % et à environ 2,20 % respectivement à la fin de 2014, et au-dessus de 2,20 % et 3,15 % à la fin de Huard Dans le sillage des bons chiffres de l emploi publiés aux États-Unis le 3 octobre, le dollar canadien est descendu à 1,1259 $ par rapport au dollar US (selon le cours de clôture de la Banque du Canada), soit son plus faible niveau depuis juillet Ce creux historique est attribuable à la fois à la récente appréciation du billet vert (par rapport à presque toutes les monnaies) et aux spéculations (attisées par les commentaires officiels) selon lesquelles la Banque du Canada relèvera son taux directeur plus tard que la Fed. La banque centrale affirme qu elle ne fait pas la promotion active de la dépréciation du huard, que ce soit par sa politique ou PAGE 4

5 ses prises de position. Cependant, l expansion des exportations étant le moteur essentiel de la «rotation de la demande», la Banque voit sans doute l affaiblissement de la monnaie d un très bon œil. Même s il a rebondi depuis son creux historique de cinq ans, nous pensons que le huard recommencera à fléchir (pour les mêmes raisons que ci-dessus) et atteindra 1,15 $ par rapport au dollar US l automne prochain, juste avant que la Banque du Canada relève ses taux à l instar de la Fed. Les programmes d achat d actifs de la BCE déçoivent. L'évolution de la situation économique inquiète. Dans le sillage de ses interventions musclées de septembre réductions de taux et annonce de programmes d achat d actifs, la BCE a dévoilé les détails de ses programmes d achat de titres adossés à des créances et d obligations sécurisées, qui dureront au moins deux ans. Les achats d obligations débuteront au cours de la deuxième quinzaine du mois, et les achats de titres adossés à des créances, dans le courant du quatrième trimestre. Bien que le président Draghi ait réaffirmé que la BCE comptait faire remonter son bilan au niveau maximal du milieu de 2012 (supérieur d environ milliards d euros au niveau actuel), il n a rien dit au sujet de la taille de ces achats. En fait, les opérations de refinancement à long terme ciblées joueront également un rôle clé dans l augmentation de la taille du bilan de la BCE. L Europe entre dans l ère de l assouplissement quantitatif cinq ans seulement après la Fed et la Banque d Angleterre mais la BCE s abstient pour le moment d acheter des obligations souveraines. Au cours des prochains mois, la BCE procédera à des assouplissements massifs sous forme d achats d actifs et d opérations de refinancement à long terme ciblées, qui s ajouteront aux plus récentes baisses de taux. De plus, la conclusion de l examen de la qualité des actifs des banques commerciales devrait donner au secteur l assurance nécessaire pour prêter davantage, ce qui stimulera l activité économique. Mais la région a un besoin plus qu urgent de telles mesures, les dernières statistiques d Allemagne indiquant que le pays pourrait s estimer heureux de voir son PIB progresser au troisième trimestre. La France et l Italie, qui ont toutes pris beaucoup de retard dans la mise en œuvre de leurs réformes, pourtant des plus nécessaires, connaissent également des heures difficiles. L Espagne et l Irlande s en sortent bien, et la Grèce renoue enfin avec la croissance après plusieurs années de récession, mais cela ne suffira pas à faire sortir la région du marasme. Une nouvelle révision à la baisse des prévisions de croissance et d inflation pourrait inciter la BCE à prendre d autres mesures. La divergence des politiques monétaires la BCE étant partie pour au moins deux ans d assouplissements quantitatifs (ce qui signifie que les taux ne bougeront pas) alors que la Fed augmentera probablement ses taux au milieu de 2015 devrait peser sur la monnaie unique tout au long de l an prochain. Sauf pour les amateurs d aubaines, il existe peu de raisons convaincantes d acheter des euros au cours de l année ou des deux années à venir. La Banque d Angleterre penche vers une hausse de taux, mais pas avant le début de Le marché du logement s essouffle et la faiblesse de la zone euro se fait ressentir. L économie du Royaume-Uni demeure robuste, le PIB ayant fortement progressé au deuxième trimestre et se dirigeant vers un gain décent au troisième. La Banque d Angleterre a laissé PAGE 5

6 entendre qu un premier resserrement au début de 2015 était une éventualité raisonnable, tout en précisant qu elle n était pas pressée d intervenir, d autant que le marché du logement donne des signes d essoufflement et que la zone euro connaît de graves difficultés. En fait, l inflation inférieure au taux cible, la faiblesse en zone euro et l absence de signes de pressions salariales pourraient inciter la banque centrale à retarder ses hausses de taux de plusieurs mois. Il convient de noter que des élections nationales auront lieu au Royaume-Uni en mai 2015, ce qui pourrait influer sur le moment des modifications de la politique monétaire. Mark Carney a affirmé que les décisions de la Banque d Angleterre n étaient pas subordonnées à la politique, mais l institution ne nuirait à personne en reportant son intervention d un mois ou deux pour éviter l apparence du contraire. La livre sterling s est redressée à l approche du référendum écossais mais a peu varié après le rejet de l indépendance. En fait, la dépréciation de l euro pèse sur la livre, mais une hausse de taux au début de 2015 stimulerait fortement quoique temporairement la monnaie. Cependant, lorsqu il deviendra évident que la Fed interviendra de façon plus musclée que son homologue britannique quand elle commencera à relever ses taux en milieu d année, il faudra s attendre à voir la livre sterling fléchir. La Banque du Japon révise à la baisse son évaluation de l économie. De nouveaux assouplissements sont possibles, mais sans doute pas avant La Banque du Japon s est abstenue d intervenir après l annonce de mesures radicales d assouplissement en avril Depuis lors, les autorités ont toujours estimé que l inflation était en bonne voie d atteindre la cible de 2 %. Cependant, l absence de rebond après la hausse de 3 points de pourcentage de la taxe de vente, entrée en vigueur en avril, a incité la Banque du Japon à réviser à la baisse son évaluation de l économie en octobre. La banque centrale tiendra une nouvelle réunion à la fin du mois lorsqu elle publiera de nouvelles prévisions, mais elle attendra probablement d être certaine que l activité ne s accélérera pas et que de nouvelles mesures de relance sont nécessaires avant de décider de poursuivre ses assouplissements. Étant donné la faiblesse de l activité, il semble que la cible d'inflation de 2 % ne pourra pas être atteinte en 2015, ce qui penche en faveur d une poursuite des interventions de la Banque du Japon. De plus, le gouvernement doit décider sous peu s il augmentera de nouveau la taxe de vente en octobre 2015, ce qui crée un autre obstacle potentiel pour l économie. La dépréciation du yen est favorable aux exportateurs mais nuit à l économie intérieure, car elle augmente le coût des importations pour les consommateurs et les fournisseurs de services. PAGE 6

7 Le yen s est fortement déprécié en septembre pour franchir brièvement la barre des 110 par rapport au dollar US pour la première fois depuis Il a effacé une partie de ses pertes au début d octobre mais devrait continuer de s affaiblir jusqu à la fin de 2015 face à la surperformance de l économie américaine et au durcissement monétaire de la Fed, tandis que la Banque du Japon envisagera de nouveaux assouplissements. La Banque de réserve d'australie reste neutre. La vigueur de la monnaie nationale demeure préoccupante. La Banque de réserve d'australie (RBA) a maintenu ses taux à un plancher record de 2,5 % en octobre, niveau où ils se situent depuis plus d'un an, et reste donc neutre. La banque centrale estime toujours que «la politique monétaire est adéquatement configurée» et que «la prudence dicte de veiller à la stabilité des taux d intérêt». L amélioration du marché du logement, favorisée par la faiblesse des taux et les apports en provenance d Asie, est contrebalancée par une diminution de l investissement des entreprises, car d importants projets d investissement liés aux ressources s achèvent. Ce contexte laisse supposer que la RBA est prête à laisser ses taux inchangés pendant encore quelque temps. Dans son communiqué d octobre, l institution a exprimé certaines préoccupations au sujet du marché du logement, mais cela ne l incitera probablement pas à augmenter ses taux et exclut toute baisse de taux. Dans son communiqué, la RBA a répété que malgré la faiblesse récente, le dollar australien «demeure élevé d un point de vue historique». Ces craintes s estomperont probablement au cours de la prochaine année, car tout indique que la RBA commencera à relever ses taux après la Fed, ce qui devrait exercer une pression à la baisse sur la monnaie. Les données économiques d'août témoignent d'un essoufflement de la croissance au troisième trimestre. Le yuan a peu varié en septembre. La forte dégradation des statistiques en août a entraîné un regain des craintes concernant la croissance économique chinoise. La croissance de la production industrielle a été la plus faible depuis 2009, la progression des investissements en immobilisations a été la plus lente depuis presque 14 ans et les ventes au détail ont également déçu. L anémie des deux premiers indicateurs s explique au moins en partie par le passage à une croissance tirée davantage par les services, mais la chute des ventes au détail indique que le problème est plus profond. Si les chiffres de septembre ne révèlent pas un net rebond, la croissance du PIB au troisième trimestre sera probablement bien inférieure aux 7,5 % enregistrés au deuxième trimestre (taux qui représente également la cible de croissance du gouvernement). Et bien que les autorités aient adopté plusieurs mini-mesures de relance pour PAGE 7

8 doper l activité, elles ont plusieurs fois précisé que des mesures plus décisives n étaient pas à l ordre du jour. Le yuan s est stabilisé en septembre après une phase de hausse qui lui a permis d effacer environ la moitié des pertes subies de février à juin. L excédent commercial chinois reste colossal, ce qui devrait convaincre les autorités que la monnaie peut s apprécier sans nuire outre mesure à l activité. On s attend à voir le yuan s apprécier progressivement, compte tenu des excédents commerciaux record récemment dégagés et de la pression constante en faveur d une augmentation de la demande intérieure. PAGE 8

9 Dollar canadien $ CAN/$ US 1,101 1,110 1,113 1,115 1,122 1,133 1,143 1,150 $ US/$ CAN 0,908 0,901 0,898 0,897 0,891 0,883 0,875 0,870 Pondéré en fonction des échanges 110,5 110,0 109,8 109,5 108,8 107,9 107,2 106,7 Dollar US Pondéré en fonction des échanges* 104,8 105,5 105,7 105,7 106,0 106,7 107,4 108,1 Monnaies européennes Euro** 1,29 1,26 1,26 1,27 1,27 1,26 1,25 1,23 Danemark (couronne) 5,78 5,90 5,90 5,90 5,85 5,90 6,00 6,05 Norvège (couronne) 6,35 6,35 6,40 6,45 6,45 6,40 6,40 6,35 Suède (couronne) 7,13 7,30 7,30 7,30 7,30 7,25 7,25 7,20 Suisse (franc) 0,94 0,94 0,95 0,96 0,97 0,98 1,00 1,01 R.-U. (livre sterling)** 1,63 1,61 1,62 1,63 1,65 1,64 1,62 1,61 Monnaies asiatiques Chine (yuan) 6,14 6,12 6,11 6,10 6,08 6,05 6,02 5,99 Japon (yen) Corée (won) Inde (roupie) 60,9 61,5 61,8 62,1 62,7 63,7 64,7 65,7 Singapour (dollar) 1,26 1,26 1,27 1,27 1,28 1,28 1,29 1,30 Malaisie (ringgit) 3,22 3,21 3,22 3,24 3,27 3,30 3,33 3,36 Thaïlande (baht) 32,2 32,5 32,6 32,6 32,7 33,0 33,2 33,5 Philippines (peso) 44,2 44,3 44,5 44,7 44,9 45,3 45,8 46,3 Taïwan (dollar) 30,1 30,1 30,2 30,3 30,4 30,7 30,9 31,2 Indonésie (rupiah) Autres monnaies Australie (dollar)** 0,904 0,880 0,874 0,868 0,855 0,836 0,821 0,808 N.-Z. (dollar)** 0,813 0,780 0,770 0,760 0,770 0,768 0,757 0,746 Mexique (peso) 13,24 13,25 13,30 13,30 13,35 13,45 13,55 13,65 Brésil (real) 2,34 2,35 2,36 2,37 2,39 2,41 2,42 2,44 Russie (rouble) 38,0 38,7 39,3 40,0 39,1 38,4 38,0 37,5 Afrique du Sud (rand) 11,0 11,0 11,3 11,6 11,7 11,7 11,9 12,0 * Réserve fédérale ** ($ US par unité monétaire locale) Taux croisés Vis-à-vis du dollar canadien Euro ($ CAN/ ) 1,42 1,40 1,40 1,41 1,43 1,43 1,42 1,42 R.-U. (livre sterling) ($ CAN/ ) 1,79 1,79 1,80 1,82 1,85 1,86 1,85 1,85 Japon (yen) ( /$ CAN) Australie (dollar) ($ CAN/$ AU) 0,996 0,977 0,973 0,968 0,959 0,947 0,938 0,929 Vis-à-vis de l'euro R.-U. (livre sterling) ( / ) 0,79 0,78 0,78 0,78 0,77 0,77 0,77 0,77 Japon (yen) ( / ) PAGE 9

10 1 jour 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00 1,25 3 mois 0,92 0,90 0,90 0,90 0,90 0,90 0,90 1,16 6 mois 0,95 0,93 0,93 0,93 0,93 0,93 0,93 1,19 1 an 1,00 1,00 1,01 1,02 1,07 1,19 1,37 1,67 2 ans 1,14 1,09 1,10 1,13 1,22 1,46 1,82 2,17 3 ans 1,16 1,11 1,13 1,16 1,26 1,50 1,90 2,35 5 ans 1,65 1,53 1,58 1,63 1,74 1,98 2,29 2,62 7 ans 1,80 1,68 1,74 1,80 1,92 2,15 2,47 2,86 10 ans 2,18 2,04 2,12 2,20 2,34 2,55 2,82 3,09 30 ans 2,71 2,56 2,63 2,71 2,84 3,05 3,29 3,55 AB 1 mois 1,24 1,25 1,25 1,25 1,25 1,25 1,25 1,49 AB 3 mois 1,28 1,27 1,27 1,27 1,27 1,27 1,27 1,52 AB 6 mois 1,37 1,37 1,37 1,37 1,37 1,37 1,37 1,62 AB 12 mois 1,48 1,47 1,48 1,49 1,54 1,66 1,84 2,13 Taux préférentiel 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 3,25 Fonds fédéraux 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,21 0,46 0,71 3 mois 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,10 0,33 0,56 6 mois 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,12 0,36 0,60 1 an 0,11 0,10 0,11 0,14 0,23 0,49 0,82 1,12 2 ans 0,57 0,52 0,55 0,60 0,78 1,22 1,65 2,01 3 ans 1,05 0,99 1,02 1,07 1,24 1,63 1,99 2,32 5 ans 1,77 1,65 1,70 1,76 1,91 2,22 2,49 2,78 7 ans 2,22 2,07 2,13 2,19 2,34 2,60 2,82 3,09 10 ans 2,53 2,35 2,45 2,50 2,64 2,85 3,12 3,40 30 ans 3,26 3,07 3,13 3,20 3,30 3,49 3,72 3,97 LIBOR 1 mois 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15 0,24 0,50 0,77 LIBOR 3 mois 0,23 0,23 0,23 0,23 0,23 0,32 0,58 0,85 LIBOR 6 mois 0,33 0,33 0,33 0,33 0,33 0,41 0,67 0,92 LIBOR 12 mois 0,58 0,57 0,58 0,61 0,70 0,96 1,31 1,63 Taux préférentiel 3,25 3,25 3,25 3,25 3,25 3,35 3,60 3,85 BCE Refi 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 Allemagne oblig. d État à 10 ans 1,00 0,95 0,95 1,00 1,10 1,20 1,35 1,45 Banque d Angleterre Repo 0,50 0,50 0,50 0,50 0,65 0,75 0,90 1,15 R.-U. oblig. d État à 10 ans 2,48 2,30 2,40 2,50 2,65 2,90 3,15 3,40 Banque du Japon 1 jour 0,06 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 Japon oblig. d État à 10 ans 0,53 0,50 0,60 0,65 0,75 0,85 0,95 1,05 PAGE 10

11 Déclaration générale «BMO Marchés des capitaux» est une dénomination commerciale utilisée par le groupe Services d investissement BMO, qui inclut les services de vente en gros de la Banque de Montréal et de ses filiales BMO Nesbitt Burns Inc., BMO Capital Markets Ltd. au Royaume-Uni et BMO Capital Markets Corp. aux États-Unis. BMO Nesbitt Burns Inc., BMO Capital Markets Ltd. et BMO Capital Markets Corp. sont des sociétés affiliées. La Banque de Montréal ou ses filiales («BMO Groupe financier») offrent des services de prêt ou d autres services rémunérés à de nombreuses sociétés couvertes par BMO Marchés des capitaux. Les opinions, estimations et projections contenues dans ce document ont été établies par BMO Marchés des capitaux à la date indiquée et sont sujettes à changement sans préavis. Tous les efforts sont faits pour assurer que le contenu du présent document est tiré de sources considérées comme fiables et que les données et les opinions sont complètes et précises. Cependant, BMO Marchés des capitaux ne peut donner aucune garantie, expresse ou implicite, à cet égard et ne peut être tenue responsable des erreurs ou omissions éventuelles, ni des pertes découlant de l utilisation de ce document ou de son contenu. BMO Marchés des capitaux ou ses sociétés affiliées peuvent, en outre, disposer d information n y figurant pas. Les informations présentées dans ce rapport ne doivent pas servir de ressource principale pour prendre des décisions de placement et, chaque client ayant ses propres objectifs, ne doivent pas être considérées comme des conseils visant à répondre aux besoins de placement particuliers des investisseurs. Ce document n est fourni qu à titre d information et ne constitue pas une offre de vente ni une sollicitation d achat de titres. BMO Marchés des capitaux ou ses sociétés affiliées peuvent acheter de leurs clients ou leur vendre des titres d émetteurs mentionnés dans le présent document à titre de contrepartiste. BMO Marchés des capitaux ou ses sociétés affiliées, administrateurs, dirigeants ou employés peuvent détenir des positions acheteur ou vendeur sur de nombreux titres dont il est question dans le présent document, sur des titres connexes ou sur des options, contrats à terme ou autres produits dérivés desdits titres. Le lecteur doit supposer que BMO Marchés des capitaux ou ses sociétés affiliées peuvent se trouver en situation de conflit d intérêts et ne doit pas s appuyer sur ce seul document pour évaluer s il est pertinent de vendre ou d acheter des titres des émetteurs mentionnés dans celui-ci. Accessibilité de la recherche Nos publications sont diffusées par courriel et peuvent également être consultées sur notre site Web à l adresse Pour en savoir plus, veuillez communiquer avec votre représentant de BMO Groupe financier. Vous trouverez, dans notre politique de gestion des conflits d intérêts relatifs à la recherche sur les placements à l intention du public, une description générale de la façon dont BMO Groupe financier repère et gère les conflits d intérêts. Vous trouverez cette politique à l adresse RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES DISPONIBLES SUR DEMANDE BMO Groupe financier (NYSE, TSX : BMO) est un fournisseur intégré de services financiers qui offre tout un éventail de produits dans les domaines des services bancaires aux particuliers, de la gestion de patrimoine, des services d investissement et des services bancaires aux entreprises. Au Canada, BMO sert les particuliers par l intermédiaire de BMO Banque de Montréal et de BMO Nesbitt Burns. Aux États-Unis, elle sert les particuliers et les entreprises par l intermédiaire de BMO Harris Bank N.A. (membre de la FDIC). Les services de banque d investissement et les services bancaires aux entreprises sont fournis au Canada et aux États-Unis par l intermédiaire de BMO Marchés des capitaux. BMO Marchés des capitaux est un nom commercial utilisé par BMO Groupe financier pour les services de vente en gros de la Banque de Montréal, de BMO Harris Bank N.A., de BMO Ireland Plc et de Bank of Montreal (China) Co. Ltd. et les services de courtage auprès des clients institutionnels de BMO Capital Markets Corp. (membre de la SIPC), de BMO Nesbitt Burns Securities Limited (membre de la SIPC) et de BMO Capital Markets GKST Inc. (membre de la SIPC) aux États-Unis, de BMO Nesbitt Burns Inc. (membre du FCPE) au Canada, en Europe et en Asie, de BMO Capital Markets Limited en Europe, en Asie et en Australie et de BMO Advisors Private Limited en Inde. «Nesbitt Burns» est une marque de commerce déposée de la Corporation BMO Nesbitt Burns Limitée, utilisée sous licence. «BMO Marchés des capitaux» est une marque de commerce de la Banque de Montréal, utilisée sous licence. «BMO (le médaillon contenant le M souligné)» est une marque de commerce déposée de la Banque de Montréal, utilisée sous licence. MD Marque de commerce déposée de la Banque de Montréal aux États-Unis, au Canada et partout ailleurs. MC Marque de commerce de la Banque de Montréal. BMO CAPITAL MARKETS CORP., PAGE 11

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

Budget fédéral. Aperçu général Calme en eaux profondes

Budget fédéral. Aperçu général Calme en eaux profondes Faits saillants et analyse du budget fédéral canadien Le déficit budgétaire fédéral relève désormais du passé Robert Kavcic, économiste principal robert.kavcic@bmo.com 416-359-8329 Benjamin Reitzes, économiste

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions 27 novembre 213 N 5 Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions La Chine semble vouloir développer le poids du RMB comme monnaie internationale, aussi bien financière que

Plus en détail

Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue?

Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue? 28 avril 2015 Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue? Beaucoup d espoir repose sur les entreprises du centre du pays pour permettre à la croissance économique de

Plus en détail

Flash Stratégie n 2 Octobre 2014

Flash Stratégie n 2 Octobre 2014 Flash Stratégie n 2 Octobre 2014 Vers un retour de l or comme garantie du système financier international. Jean Borjeix Aurélien Blandin Paris, le 7 octobre 2014 Faisant suite aux opérations de règlement

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

Les divergences dominent le marché

Les divergences dominent le marché Les divergences dominent le marché L euro a continué de glisser, pour la sixième semaine consécutive, face au dollar américain. Et cette baisse devrait continuer de s accentuer dans les prochains jours,

Plus en détail

Point de vue. Sherry Cooper, Ph. D. Vice-présidente à la direction, BMO Groupe financier Économiste en chef, BMO Nesbitt Burns 1 800 613-0205

Point de vue. Sherry Cooper, Ph. D. Vice-présidente à la direction, BMO Groupe financier Économiste en chef, BMO Nesbitt Burns 1 800 613-0205 AOÛT 2005 Point de vue REVUE MENSUELLE DE L ÉCONOMIE AMÉRICAINE La dépendance envers l épargne étrangère nette n est pas près de diminuer Les prix élevés du pétrole n entraîneront pas de ralentissement

Plus en détail

La faiblesse du huard va persister

La faiblesse du huard va persister Septembre 215 La faiblesse du huard va persister L élargissement de la bande de flottement du yuan et la dévaluation subséquente d autres monnaies des marchés émergents ont propulsé l USD pondéré des échanges

Plus en détail

Enquête sur les perspectives des entreprises

Enquête sur les perspectives des entreprises Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,

Plus en détail

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ mai 2014 COMMENTAIRE DE MARCHÉ SOMMAIRE Introduction 2 En bref 3 INTRODUCTION L heure semble au découplage entre les Etats-Unis et l Europe. Alors que de l autre côté de l Atlantique, certains plaident

Plus en détail

La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015

La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015 PERSPECTIVES La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015 Depuis le début de l année 2015, de nombreuses banques centrales à travers le monde ont abaissé leur taux d intérêt ou pris d autres

Plus en détail

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE?

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? Françoise Lemoine & Deniz Ünal CEPII Quel impact de l expansion chinoise sur l économie mondiale? Rencontres économiques, 18 septembre

Plus en détail

BASE DE DONNEES - MONDE

BASE DE DONNEES - MONDE BASE DE DONNEES - MONDE SOMMAIRE Partie I Monnaies Partie II Epargne/Finances Partie III Démographie Partie IV Finances publiques Partie V Matières premières Partie I - Monnaies Cours de change euro/dollar

Plus en détail

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Je ne caractériserais pas la récente correction du marché comme «une dégringolade». Il semble

Plus en détail

La dette des ménages canadiens demeure très élevée

La dette des ménages canadiens demeure très élevée 12 septembre 2014 La dette des ménages canadiens demeure très élevée Faits saillants États Unis : accélération bienvenue des ventes au détail. Forte hausse du crédit à la consommation en juillet aux États

Plus en détail

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013 LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES 1. Facteurs structurels du ralentissement de la croissance dans les BRIC 2. Interdépendances commerciales entre les BRIC et le reste du monde Françoise Lemoine, Deniz

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Raisons convaincantes d investir dans le Fonds de revenu élevé Excel

Raisons convaincantes d investir dans le Fonds de revenu élevé Excel 3 Raisons convaincantes d investir dans le Fonds de revenu élevé Excel Rendements revenus au risque, de stables et de gains en capital Mai 2015 1 6 5 2 2 de 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Rendement Marchés émergents

Plus en détail

L immobilier de bureaux en Europe 2010 : une parenthèse dans la crise

L immobilier de bureaux en Europe 2010 : une parenthèse dans la crise ÉTUDE EN BREF Octobre 2011 L immobilier de bureaux en Europe 2010 : une parenthèse dans la crise Pour les investisseurs, l Europe de l immobilier de bureaux n est pas celle qui est délimitée par les accords

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE

COMMENTAIRE. Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE COMMENTAIRE Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE Faits saillants Les ventes de véhicules au Canada ont atteint un sommet

Plus en détail

Deuxième trimestre 2015

Deuxième trimestre 2015 Deuxième trimestre 2015 Contenu Perspectives économiques mondiales Perspectives sur les catégories d'actif Paul English, MBA, CFA vice-président principal, Placements Tara Proper, CFA vice-présidente adjointe,

Plus en détail

Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes

Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes N o 11 626 X au catalogue N o 26 ISSN 1927-548 ISBN 978--66-2984-5 Document analytique Aperçus économiques Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes par André Bernard Direction des

Plus en détail

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA)

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA) La BNS capitule: Fin du taux plancher Alain Freymond (BBGI Group SA) Changement radical de politique monétaire le 15/1/2015 Les taux d intérêt négatifs remplacent le taux plancher 1. Abandon du taux plancher

Plus en détail

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif Annexe 1 Stratégie de gestion de la dette 2014 2015 Objectif La Stratégie de gestion de la dette énonce les objectifs, la stratégie et les plans du gouvernement du Canada au chapitre de la gestion de ses

Plus en détail

COMMENTAIRE LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Services économiques TD

COMMENTAIRE LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Services économiques TD COMMENTAIRE Services économiques TD mai LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Faits saillants Le fait que la Banque du Canada ait récemment indiqué que les taux d intérêt pourraient

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

COMMUNIQUÉ DE PRESSE COMMUNIQUÉ DE PRESSE Chiffre d affaires du 3 ème trimestre et des 9 premiers mois 2013 16 octobre 2013 Croissance organique des 9 premiers mois : +5,5% Tendances solides dans l ensemble du Groupe Impact

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

ANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015

ANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Direction de la Recherche Economique Auteur : Philippe Waechter L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Le premier point cette semaine porte sur la croissance modérée de la zone Euro au dernier

Plus en détail

La Banque nationale suisse surprend les marchés

La Banque nationale suisse surprend les marchés La Banque nationale suisse surprend les marchés 16 janvier 2015 Faits saillants États-Unis : baisse décevante des ventes au détail en décembre. États-Unis : les prix de l essence font diminuer l inflation,

Plus en détail

Perspectives économiques 2013-2014

Perspectives économiques 2013-2014 Carlos Leitao Économiste en chef Courriel : LeitaoC@vmbl.ca Twitter : @vmbleconomie Perspectives économiques 2013-2014 L amélioration de l économie atténuée par l incertitude politique Prix du pétrole:

Plus en détail

INTACT CORPORATION FINANCIÈRE ANNONCE SES RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2010

INTACT CORPORATION FINANCIÈRE ANNONCE SES RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2010 Communiqué de presse TORONTO, le 5 août 2010 INTACT CORPORATION FINANCIÈRE ANNONCE SES RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2010 Bénéfice net d exploitation par action en hausse de 34 % en raison de l amélioration

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

Présentation Macro-économique. Mai 2013

Présentation Macro-économique. Mai 2013 Présentation Macro-économique Mai 2013 1 Rendement réel des grandes catégories d actifs Janvier 2013 : le «sans risque» n était pas une option, il l est moins que jamais Rendement réel instantané 2,68%

Plus en détail

A PLUS FINANCE FONDS DE FONDS

A PLUS FINANCE FONDS DE FONDS FINANCE FONDS DE FONDS A PLUS DYNAMIQUE A PLUS PATRIMOINE A PLUS TALENTS A PLUS OBLIGATIONS RAPPORT DE AU 30-06-2015 COMMENTAIRE DE 1 er SEMESTRE 2015 Le premier semestre 2015 a été caractérisé par le

Plus en détail

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux 7 avril Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux La crise de 9 a eu des conséquences néfastes pour

Plus en détail

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

Privilégier les actions et les emprunts d entreprise aux placements monétaires et aux emprunts d Etat AAA

Privilégier les actions et les emprunts d entreprise aux placements monétaires et aux emprunts d Etat AAA Swisscanto Asset Management SA Waisenhausstrasse 2 8021 Zurich Téléphone +41 58 344 49 00 Fax +41 58 344 49 01 assetmanagement@swisscanto.ch www.swisscanto.ch Politique de placement de Swisscanto pour

Plus en détail

CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE. Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii

CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE. Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii Consolider les dettes publiques: un processus au long cours Les dysfonctionnements européens

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

France et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts

France et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts France et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts Philippe Waechter Directeur de la recherche économique de Natixis AM L a dynamique de l'économie française est-elle franchement différente de celle

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

1. L'opération est conforme à la limite quotidienne de règlement établie par la Banque à cette fin et communiquée au client de temps à autre.

1. L'opération est conforme à la limite quotidienne de règlement établie par la Banque à cette fin et communiquée au client de temps à autre. Opérations de change Change en direct Guide de l'utilisateur RÈGLES DE FONCTIONNEMENT Le service Change en direct est offert par la Banque Royale du Canada (la Banque). A) Comment reconnaît-on une opération

Plus en détail

LEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE

LEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE 26 février 2015 Résultats de l exercice 2014 Groupe SEB : Des performances opérationnelles solides Des devises pénalisantes 1 Ventes de 4 253 M en croissance organique* de + 4,6 % Croissance organique*

Plus en détail

QUEL RÔLE POUR LE FMI DANS LE NOUVEL ORDRE ÉCONOMIQUE MONDIAL?

QUEL RÔLE POUR LE FMI DANS LE NOUVEL ORDRE ÉCONOMIQUE MONDIAL? QUEL RÔLE POUR LE FMI DANS LE NOUVEL ORDRE ÉCONOMIQUE MONDIAL? Clément ANNE, clem.anne@hotmail.fr Doctorant, Ecole d Economie de Clermont-Ferrand, CERDI 18/03/2015, Assises Régionales de l économie EN

Plus en détail

Letko, Brosseau & Associés Inc.

Letko, Brosseau & Associés Inc. Letko, Brosseau & Associés Inc. Perspectives sur la conjoncture économique et les marchés financiers Letko, Brosseau & Associés Inc. 1800 avenue McGill College Bureau 2510 Montréal, Québec H3A 3J6 Canada

Plus en détail

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec Édition 2013 Pour tout renseignement concernant l ISQ et les données statistiques dont il dispose, s

Plus en détail

LE COMITÉ D INVESTISSEMENT DE LA GESTION PRIVÉE

LE COMITÉ D INVESTISSEMENT DE LA GESTION PRIVÉE DE LA GESTION PRIVÉE COMPTE RENDU DAVID DESOLNEUX DIRECTEUR DE LA GESTION SCÉNARIO ÉCONOMIQUE ACTIVITÉS La croissance économique redémarre, portée par les pays développés. Aux Etats-Unis, après une croissance

Plus en détail

COMITÉ DES FINANCES DE LA CHAMBRE DES COMMUNES DU CANADA : ÉTUDE SUR LE CENTRE CANADIEN D ÉCHANGE DU RENMINBI

COMITÉ DES FINANCES DE LA CHAMBRE DES COMMUNES DU CANADA : ÉTUDE SUR LE CENTRE CANADIEN D ÉCHANGE DU RENMINBI COMITÉ DES FINANCES DE LA CHAMBRE DES COMMUNES DU CANADA : ÉTUDE SUR LE CENTRE CANADIEN D ÉCHANGE DU RENMINBI Introduction Mémoire de la City of London Corporation Présenté par le bureau du développement

Plus en détail

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Le présent chapitre porte sur l endettement des ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation

Plus en détail

Fonds de secours des employés Demande de bourse

Fonds de secours des employés Demande de bourse Fonds de secours des employés Demande de bourse Le fonds de secours des employés de MeadWestvaco a été établi pour répondre aux besoins immédiats des employés éligibles pendant les premières semaines cruciales

Plus en détail

Faits saillants. Septembre 2015. Krishen Rangasamy krishen.rangasamy@bnc.ca

Faits saillants. Septembre 2015. Krishen Rangasamy krishen.rangasamy@bnc.ca Faits saillants Septembre 215 L effondrement des prix des matières premières n a rien d accidentel. Il reflète la faiblesse de la croissance mondiale, ce qui est d autant plus inquiétant que les politiques

Plus en détail

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,

Plus en détail

Informations générales 1 er trimestre 2015. Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas

Informations générales 1 er trimestre 2015. Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas Informations générales 1 er trimestre 2015 Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas A propos de Swisscanto Swisscanto figure parmi les plus grands promoteurs de fonds de placement et prestataires

Plus en détail

Calcul et gestion de taux

Calcul et gestion de taux Calcul et gestion de taux Chapitre 1 : la gestion du risque obligataire... 2 1. Caractéristique d une obligation (Bond/ Bund / Gilt)... 2 2. Typologie... 4 3. Cotation d une obligation à taux fixe... 4

Plus en détail

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse Communiqué presse Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 19 juin 2014 Les banques suisses 2013 Résultats s enquêtes la Banque nationale suisse

Plus en détail

Marché mondial de l automobile

Marché mondial de l automobile Carlos Gomes 1..73 carlos.gomes@scotiabank.com En route vers des ventes mondiales records en 1 Les marchés développés mènent le bal Les ventes mondiales de voitures ont progressé de % pendant le premier

Plus en détail

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? Indicateur Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? En 2008, les pays de l OCDE ont consacré 6.1 % de leur PIB cumulé au financement de leurs établissements d enseignement.

Plus en détail

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur,

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur, Version de : juillet 2013 Le point sur... Informations fournies par le ministère fédéral des Finances Les mécanismes européens de stabilité Sur la voie de l Union de la stabilité 1 2 3 4 ème volet Editorial

Plus en détail

Weekly Review. Atténuation des tensions sur les devises. L assouplissement quantitatif sera-t-il différent cette fois? Lundi 18 octobre 2010

Weekly Review. Atténuation des tensions sur les devises. L assouplissement quantitatif sera-t-il différent cette fois? Lundi 18 octobre 2010 Atténuation des tensions sur les devises Les tensions à l égard des devises entre les États-Unis et la Chine ont atteint une nouvelle apogée cette semaine lorsque les réserves en devises étrangères de

Plus en détail

STATE STREET INVESTMENT ANALYTICS ANNONCE LES RÉSULTATS DE SON INDICE DES CAISSES DE PENSION SUISSES AU QUATRIÈME TRIMESTRE

STATE STREET INVESTMENT ANALYTICS ANNONCE LES RÉSULTATS DE SON INDICE DES CAISSES DE PENSION SUISSES AU QUATRIÈME TRIMESTRE STATE STREET INVESTMENT ANALYTICS ANNONCE LES RÉSULTATS DE SON INDICE DES CAISSES DE PENSION SUISSES AU QUATRIÈME TRIMESTRE L indice des caisses de pension suisses affiche un rendement en baisse de 8,79

Plus en détail

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition

Plus en détail

Mise à jour risque pays

Mise à jour risque pays Mise à jour risque pays Espagne 14 novembre 2012 1 Résumé analytique L économie espagnole se contractera en 2012 et en 2013 Le durcissement des conditions de crédit pose problème à de nombreuses entreprises

Plus en détail

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Investir à long terme

Investir à long terme BMO Gestion mondiale d actifs Fonds d investissement Investir à long terme Conservez vos placements et réalisez vos objectifs Concentrez-vous sur l ENSEMBLE de la situation Le choix des bons placements

Plus en détail

Rapport de Russell sur la gestion active

Rapport de Russell sur la gestion active FÉVRIER 2015 La chute des prix du pétrole entraîne la plus importante variation des rendements des gestionnaires depuis 2008 : au Canada 65 % des gestionnaires canadiens à grande capitalisation ont devancé

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD LA CONSTRUCTION AUTOMOBILE REDÉMARRE AU CANADA, MAIS MANQUERA-T-ELLE BIENTÔT DE CARBURANT?

COMMENTAIRE. Services économiques TD LA CONSTRUCTION AUTOMOBILE REDÉMARRE AU CANADA, MAIS MANQUERA-T-ELLE BIENTÔT DE CARBURANT? COMMENTAIRE Services économiques TD LA CONSTRUCTION AUTOMOBILE REDÉMARRE AU CANADA, MAIS MANQUERA-T-ELLE BIENTÔT DE CARBURANT? Faits saillants La reprise des ventes d automobiles aux États-Unis s est traduite

Plus en détail

Perspective des marchés financiers en 2014

Perspective des marchés financiers en 2014 Perspective des marchés financiers en 2014 21/01/2014 13 ième édition 1 Outil d aide à la décision : The Screener OUTIL D AIDE À LA DÉCISION : THESCREENER Des analyses sur les valeurs boursières Disponible

Plus en détail

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010 75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en

Plus en détail

AVANT-PROPOS. Fonds monétaire international Avril 2012 ii

AVANT-PROPOS. Fonds monétaire international Avril 2012 ii AVANT-PROPOS Peu après la publication de l édition de septembre 11 des Perspectives de l économie mondiale, la zone euro a dû faire face à une autre crise grave. Les craintes des marchés concernant la

Plus en détail

Intact Corporation financière annonce ses résultats du troisième trimestre

Intact Corporation financière annonce ses résultats du troisième trimestre Communiqué de presse TORONTO, le 2 novembre 2011 Intact Corporation financière annonce ses résultats du troisième trimestre Résultat opérationnel net par action de 0,97 $ attribuable aux résultats en assurance

Plus en détail

Les mesures adoptées et la réduction des risques à court terme ont revigoré les marchés 1

Les mesures adoptées et la réduction des risques à court terme ont revigoré les marchés 1 Les mesures adoptées et la réduction des risques à court terme ont revigoré les marchés 1 Au cours des trois mois écoulés jusqu à début décembre, les prévisions en matière de croissance économique mondiale

Plus en détail

V. Marchés des changes

V. Marchés des changes V. Marchés des changes Faits marquants La volatilité sur les marchés des changes s est fortement accrue en août 27, les turbulences sur d autres marchés financiers affectant considérablement leur dynamique.

Plus en détail

Stratégie de vente d options d achat couvertes

Stratégie de vente d options d achat couvertes Stratégie de vente d options d achat couvertes La stratégie de vente d options d achat couvertes, également connue sous le nom de stratégie d achat-vente, est mise en œuvre par la vente d un contrat d

Plus en détail

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 6 mars 2015 Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 La Banque nationale suisse (BNS) a

Plus en détail

Bilan. Marchés émergents et faible volatilité. Gestion de Placements TD BULLETIN À L'INTENTION DES CONSULTANTS DANS CE NUMÉRO

Bilan. Marchés émergents et faible volatilité. Gestion de Placements TD BULLETIN À L'INTENTION DES CONSULTANTS DANS CE NUMÉRO Gestion de Placements TD À L'INTENTION DES CONSULTANTS Automne 2012 DANS CE NUMÉRO Marchés émergents et faible ité... 1 Étape importante pour le Fonds de base canadien en gestion commune d obligations

Plus en détail

ATTIJARI MARKET RESEARCH FX & COMMODITIES TEAM

ATTIJARI MARKET RESEARCH FX & COMMODITIES TEAM 29 juin 2009 Forex Weekly Highlights I. Evénements clés et statistiques de la semaine du 22 juin 2009 Le retour de l aversion au risque a permis au billet vert d effacer un peu les pertes accumulées face

Plus en détail

EPAIS BROUILLARD SUR DAVOS

EPAIS BROUILLARD SUR DAVOS EPAIS BROUILLARD SUR DAVOS Février N 222 L INDICATEUR AVANCE EST PRESENTE DANS UN ENCART JOINT Comme tous les ans, quelque 2500 personnalités du monde économique et politique se sont rassemblées à Davos

Plus en détail

GROUPE CANACCORD GENUITY INC. ANNONCE DES RÉSULTATS ANNUELS RECORD POUR 2015

GROUPE CANACCORD GENUITY INC. ANNONCE DES RÉSULTATS ANNUELS RECORD POUR 2015 GROUPE CANACCORD GENUITY INC. ANNONCE DES RÉSULTATS ANNUELS RECORD POUR 2015 Compte non tenu des éléments importants, résultat dilué par action de 0,05 au quatrième trimestre 1 (Tous les montants sont

Plus en détail

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions L économie ouverte Un modèle de petite économie ouverte V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile Quelques définitions Économie fermée Économie ouverte Exportations et importations Exportations nettes

Plus en détail

FIN-INTER-01 LE CONTEXTE

FIN-INTER-01 LE CONTEXTE FIN-INTER-01 LE CONTEXTE Public concerné : Etudiants niveau Bac + 2. Durée indicative : 2 heures Objectifs : Positionner le domaine de la finance internationale dans son contexte. Pré requis : Néant. Modalités

Plus en détail

Les dépenses et la dette des ménages

Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses des ménages représentent près de 65 % 1 du total des dépenses au Canada et elles jouent donc un rôle moteur très important dans l économie. Les ménages

Plus en détail

Nouvelle vague d assouplissement 1

Nouvelle vague d assouplissement 1 Nouvelle vague d assouplissement 1 Ces derniers mois, une vague d assouplissement des politiques monétaires, largement inattendue, a mobilisé l attention des marchés financiers mondiaux. Dans un contexte

Plus en détail

TARIFS DE COURTAGE. OFFRE ZONEBOURSE.COM / INTERACTIVE BROKERS Au 7 juillet 2015

TARIFS DE COURTAGE. OFFRE ZONEBOURSE.COM / INTERACTIVE BROKERS Au 7 juillet 2015 TARIFS DE COURTAGE OFFRE ZONEBOURSE.COM / INTERACTIVE BROKERS Au 7 juillet 2015 La présente brochure a pour objet de vous présenter les principales conditions tarifaires appliquées aux services financiers

Plus en détail

WS32 Institutions du secteur financier

WS32 Institutions du secteur financier WS32 Institutions du secteur financier Session 1 La vision chinoise Modernisation du système financier chinois : fusion de différentes activités bancaires et financières, accès des ménages au marché des

Plus en détail

RAPPORT TECHNIQUE JOURNALIER

RAPPORT TECHNIQUE JOURNALIER RESEARCH TEAM RAPPORT TECHNIQUE JOURNALIER LIMITATION DE RESPONSABILITE & TRANSPARENCE Veuillez lire les clauses de limitation de responsabilite et de transparence en fin de rapport DIRECTION PERIODE STRATEGIE

Plus en détail

Le ver est dans le fruit Délais et retards de paiement, impayés et défaillances d entreprises : nos prévisions pour 2015

Le ver est dans le fruit Délais et retards de paiement, impayés et défaillances d entreprises : nos prévisions pour 2015 Les défaillances d entreprises dans le monde Le Bulletin Économique N 1211-1212 CE DOCUMENT est un extrait de notre Bulletin économique N 1211-1212 (octobre novembre 2014). Pour recevoir ce numéro et vous

Plus en détail

Click to edit Master title style

Click to edit Master title style Le Service des délégués commerciaux MAECI: Orientation et rôle Investissement étranger direct (IED) Anderson Blanc Délégué commercial Click to edit Master title style Investissement & Innovation Coordonnateur

Plus en détail

Diversification obligataire et recherche de rendement : Un rôle stratégique pour la dette émergente. Insight + Process = Results

Diversification obligataire et recherche de rendement : Un rôle stratégique pour la dette émergente. Insight + Process = Results Diversification obligataire et recherche de rendement : Un rôle stratégique pour la dette émergente Insight + Process = Results Des fondamentaux solides Un potentiel de diversification Dans un environnement

Plus en détail

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée?

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Flash Stratégie Janvier 2015 2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Jean Borjeix Paris, le 20 janvier 2015 Dans ce document nous allons tout d abord rapprocher nos

Plus en détail

ASSEMBLÉE ANNUELLE DES ACTIONNAIRES. 15 mai 2015

ASSEMBLÉE ANNUELLE DES ACTIONNAIRES. 15 mai 2015 ASSEMBLÉE ANNUELLE DES ACTIONNAIRES 15 mai 2015 ROBERT BROWN PRÉSIDENT DU CONSEIL CONSEIL D ADMINISTRATION Alan Rossy Rupert Duchesne Joanne Ferstman Hon. Michael Fortier Douglas Port Beth Horowitz Robert

Plus en détail